13/11/2007
principe féminin
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10/11/2007
Nemeton
13:43 | Lien permanent | Commentaires (2)
08/11/2007
Paysage éclos
18:50 | Lien permanent | Commentaires (2)
07/11/2007
Syngenta : assassins !
Appel à rassemblement de protestation
*Au Brésil, Syngenta réprime et tue les paysans/annes *
Jeudi 8 novembre de 17h30 à 18h30
devant l’Ambassade du Brésil
34 cours Albert 1er 75008 PARIS
Une délégation de 4 personnes sera reçue par un responsable de
l’Ambassade
Cyber @ction 231 : Au Brésil, Syngenta réprime et tue les paysans/
annes
Syngenta: milices privées et assassinats au Brésil par Silvia RIBEIRO
Le 21 octobre au cours desquels deux tueurs à gage, engagés par
Syngenta, la transnationale Suisse qui promeut le production des
plantes OGM, ont envahi le campement Tierra Libre des paysans du
Mouvement des Sans Terre (MST), mouvement affilié à Via Campesina au
Paraná,et assassiné notre compagnon Valmir Mota de Oliveira, connu
sous le nom de Keno, 34 ans, père de trois enfants, de deux coups de
feu à bout portant. Ils ont en outre blessé gravement d'autres
personnes du même mouvement.
Comme l'indique le MST, « Keno était un parmi des centaines de
militants de Via Campesina qui il y a plus d'un an rendirent public
pour le Brésil et le monde, les crimes environnementaux de Syngenta
», chose que la transnationale ne pouvait pas laisser passer .
Rappel des faits
En mars 2006, en même temps que se réunissait au Paraná la Convention
pour la Diversité Biologique des Nations Unies et son Protocole
Internationale de Biosécurité - qui régule les mouvements
transfrontaliers de transgéniques -, Via Campesina Brésil avait
occupé les champs expérimentaux de transgéniques de Syngenta à Santa
Teresa do Oeste, illégaux puisqu'ils se trouvent trouver dans la zone
du Parc National d'Iguaçu qui abrite les fameuses chutes du même nom.
Selon la loi de biosécurité brésilienne, il était interdit de semer
des transgéniques à moins de 10 kilomètres d'une zone naturelle
protégée. Grâce à la notoriété de l'occupation et à la dénonciation
des organisations sociales, l'autorité environnnementale, IBAMA, a
condamné Syngenta à payer une amende de 500.000 dollars, ce que la
multinationale n'a jamais fait. Plus tard, le gouvernement de Lula da
Silva a changé la loi, réduisant la zone d'interdiction à seulement
500 mètres. Syngenta a profité de la faveur que lui faisait Lula pour
faire appel du paiement. Il n'y a dans l'affaire aucune sentence
définitive.
Pour le MST et Via Campesina, l'occupation du champ expérimental est
une dénonciation de l'impunité dans laquelle opèrent les
multinationales de l'agro-business, envahissant des zones naturelles
uniques comme le Parc d'Iguaçu, avec des transgéniques et l'usage
intensif d'agrotoxiques. Mais e n outre le champ expérimental de
Syngenta est voisin d'une implantation du MST qui était là
antérieurement, mettant à haut risque de contamination transgénique
ses variétés endogènes de maïs.
La proposition de Via Campesina, dès le début de l'occupation, a été
de transformer le champ contaminé de Syngenta en un centre de
recherche et de production de semences agro-écologiques, avec des
variétés paysannes, accessible à tous et sans brevets.
En fonction de cela, en novembre 2006, le gouverneur de l'État du
Paraná, Roberto Requiao, prit un décret pour dégager la zone du champ
de Syngenta et établir un Centre de Référence en Agro-écologie.
Syngenta se retrancha derrière le justice de l'État -dominée par les
grands propriétaires - et obtint plus tard une suspension provisoire
du décret et le droit de réintégrer la zone.
Face à une décision judiciaire d'évacuation et dans un climat de
menaces et de violence de la part de gardiens et de gardes de
sécurité contractés par l'entreprise Syngenta, les 70 familles qui
occupaient, décidèrent d'abandonner les lieux en juillet 2007, et de
se transférer à l'asentamiento (occupation de terre légalisée) voisin
Olga Benario, dans l'attente de la solution définitive.
Les faits du mois d’octobre
En octobre, il revinrent occuper le domaine - évidemment sans armes-
pour reprendre leurs activités en faveur des semences créoles et de
l'agro-écologie, comme une mesure de pression pour une résolution
légale du conflit. C'est à ce moment-là qu'ils furent sauvagement
attaqués avec des armes à feu par l'entreprise de sécurité NF
contractée par Syngenta.
La transnationale a admis avoir contracté NF, mais s'est déclarée non
responsable pour l'usage des armes, qui est illégal. Néanmoins,
l'organisation Terra de Direitos explique que depuis septembre ils
ont présenté une dénonciation légale à la Police Fédérale et à
Syngenta concernant l'usage d'armes à feu par l'entreprise de
sécurité NF. La police a arrêté une femme propriétaire de
l'entreprise, pour détention illégale d'armes. Syngenta, informée de
tout cela, a maintenu le contrat et a ordonné l'attaque meurtrière,
en pleine connaissance de la situation.
Terra de Direitos a aussi dénoncé que deux militants du MST, Celso
Barbosa et Celia Lourenço, avaient été menacés de mort et poursuivis
par les mêmes tueurs et que la situation de violence et de menace
dans la région est grave, étant donnée l'escalade de violence menée
par la garde armée et contractée par Syngenta et les grands
propriétaires de la région. Déjà en décembre dernier, dans une
agression organisée par les grands propriétaires ruraux contre des
militants du MST dans la localité de Cascavel, au Paraná, les
agressés reconnurent des membres de Syngenta. Le 20 juillet, la garde
contractée par Syngenta envahit, fortement armée, l'asentamiento Olga
Benario, menaçant directement différentes personnes et déchargeant
finalement ses armes contre un drapeau du MST, tout cela figurant
dans un procès-verbal de la police.
Le MST, Via Campesina et Terra de Direitos, de même que des dizaines
d'organisations sociales, environnementales et de droits humains au
Brésil condamnent ces faits et exigent que Syngenta soit poursuivie
pour cet assassinat, que la multinationale de transgéniques paie ses
fautes environnementales et sociales, restitue le champ expérimental
et abandonne le pays. Des demandes justes qui méritent l'appui de
tous, ainsi que la profonde reconnaissance et solidarité avec les
mouvements au Brésil, pour montrer au monde les crimes
environnementaux et humains que commettent ceux qui promeuvent les
transgéniques et entendent monopoliser les semences, la terre et l'eau.
Source : La Jornada Article original publié le 27 octobre 2007
COMMENT AGIR ?
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Par cette action, vous ferez connaître votre opinion à l'ambassadeur
du Brésil en France et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer
l'impact de cette action et en informer nos partenaires
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Profession :
Adresse :
code postal Localité :
Monsieur l'ambassadeur,
Avec les organisations manifestant pacifiquement devant votre
ambassade le jeudi 8 novembre 2007, je demande que Syngenta soit
poursuivie pour l' assassinat de Valmir Mota de Oliveira, connu sous
le nom de Keno, que la multinationale de transgéniques qui entend
monopoliser les semences, la terre et l'eau, paie ses fautes
environnementales et sociales, restitue le champ expérimental et
abandonne le pays.
Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de ma
plus haute considération.
############
Par fax ou courrier postal
Merci d’ envoyer des messages de protestation aux adresses suivantes :
*Governador do Estado do Paraná*
Exmo Governador do Estado do Paraná
Sr. Roberto Requião de Mello e Silva Palácio Iguaçu
Praça Nossa Senhora de Salete, s/nº, 3º andar Centro Cívico
80.530-909
Curitiba/PR – Brasil Fax: + 55 41 3350 2935
Adressé à: Vossa Excelência/ Your Excellency/ Votre Excellence
>
*Ministro da Justiça**
*Exmo Ministro da Justiça
Sr. Tarso Genro
Esplanada dos Ministérios, Bloco "T" 70712-902 - Brasília/DF - Brasil
Fax: + 55 61 3322-6817
Adressée à: Vossa Excelência/ Your Excellency/ Votre Excellence
*Copies pour:*
Secretaria Especial de Direitos Humanos
Exmo. Secretário Especial
Sr. Paulo de Tarso Vannuchi Esplanada dos Ministérios - Bloco "T"
- 4º andar
70.064-900 - Brasília/DF – Brasil Fax: + 55 61 3226 7980
Adressée à: Vossa Excelência/ Your Excellency / Votre Excellence
Copie au MST Brésil et à Via Campesina :
mstpr@mst.org.br Y viacampesina@viacampesina.org
Envoyez-nous un bref rapport et des photos des actions organisées à
/viacampesina@viacampesina.org/ Via Campesina Internationale
Plus d'informations: www.viacampesina.org http://viacampesina.org/
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14:46 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2007
Cyber @ction 230 : GUATEMALA: RETOUR DES ESCADRONS DE LA MORT
Près de onze ans après la signature des accords de paix entre le
gouvernement et la guérilla, le Guatemala continue de connaître une
violence propre à un pays en guerre. Une réalité où les droits
humains, économiques, sociaux et culturels sont constamment violés,
où le niveau de pauvreté croît de manière inquiétante, résultat du
Traité de libre commerce et de la concentration extrême du pouvoir
économique. Durant les trois dernières années du mandat présidentiel
d’Oscar Berger, on a dénombré 629 agressions contre des défenseurs
des droits humains. Un chiffre qui place le pays en seconde position,
juste après la Colombie, dans le triste palmarès des attaques contre
les militants des droits de l’Homme et les syndicalistes (1). Au
cours de la récente campagne électorale, on a dénombré pas moins de
21 homicides. Et voici que maintenant le spectre des escadrons de la
mort réapparaît avec l’assassinat d’un syndicaliste.
Le 23 septembre 2007, à 5 h 45, Marco Tulio Ramirez Portela quitte
son domicile pour se rendre à son travail. Sa petite maison est
située à l’intérieur même de la plantation Yuma, appartenant à
Bandegua, fournisseur de la multinationale Del Monte. Sous les yeux
de sa femme, Marco Tulio est froidement abattu par plusieurs hommes
masqués et lourdement armés. L’ouvrier de la banane était aussi
secrétaire des sports et de la culture du Syndicat des travailleurs
de la banane d’Izabal, au Guatemala (SITRABI(2)), qui défend les
travailleurs des plantations travaillant pour Del Monte. Son frère,
Noé Antonio Ramirez Portela est l’actuel secrétaire général du
syndicat. Il ne fait aucun doute que ce sont là les raisons de cet
assassinat.
A plusieurs reprises, Marco Tulio avait été menacé de perdre son
emploi, accusé de saboter la production et d’inciter les autres
ouvriers à cesser illégalement le travail ou se mettre en grève.
Le meurtre du syndicaliste s’inscrit dans la droite ligne d’une
escalade des violences et d’une impunité institutionnelle au Guatemala.
De plus en plus de menaces
Le 20 juillet 2007, déjà, entre 20 h et 23 h, cinq soldats en
uniforme avaient effectué une descente au siège du SITRABI et avaient
interrogé les deux militants présents pour recueillir les noms des
dirigeants, le nombre des adhérents, les heures de réunions et toute
une série d’informations de caractère privé. Le numéro
d’immatriculation de la camionnette qui avait servi à leur transport
avait pu être noté et un des protagonistes de cette affaire était
reconnaissable par la casquette qu’il arborait. Les militaires, se
réfugiant derrière leur statut particulier, avaient refusé de
décliner leur identité. Le syndicat avait vivement réagi et, au cours
d’un rendez-vous, enfin obtenu au mois de septembre, le ministre de
la Défense s’était engagé à mener une enquête interne.
Ces intimidations ne sont pas nouvelles. Le 13 octobre 1999(3), un
groupe d’hommes armés avait contraint les dirigeants du syndicat à
renoncer à leur mandat et à leur travail. Poursuivis en justice, les
hommes de main avaient été condamnés à trois ans et demi de prison,
mais les dirigeants syndicaux avaient été contraints à l’exil.
Au cours de l’année 2000, les membres du comité exécutif du SITRABI
reçurent régulièrement des menaces de mort par téléphone. Malgré les
plaintes déposées auprès du ministère public et de la section
spéciale chargée des crimes contre les journalistes et syndicalistes,
aucune suite ne fut donnée, faute de preuves.
Le 26 novembre 2006, vers 20 h 30, Cesar Humberto López, membre du
comité exécutif, au volant d’un véhicule du syndicat, fut intercepté
par des hommes armés qui le menacèrent et firent éclater le pare-
brise à coups de pierres. Aucune suite juridique ne fut donnée à
cette affaire.
Retrouver les assassins, et les commanditaires
L’assassinat de Marco Tulio rappelle le style des tristement célèbres
“escadrons de la mort” qui ont marqué l’histoire du Guatemala dans un
passé récent (cf. En savoir plus). Pourtant, il n’est pas possible
que les assassins n’aient pas été repérés, d’une manière ou d’une autre.
Les faits se sont déroulés au sein d’une propriété surveillée dont
les entrées et les sorties sont strictement contrôlées par une police
privée (4). Un laissez-passer est exigé pour toute entrée de véhicule
dans l’enceinte de l’exploitation. Et les agents de sécurité
renouvellent un contrôle à la sortie. En outre des rondes régulières
sont effectuées autour des bâtiments.
Aujourd’hui, les provocations continuent. Le 28 septembre 2007, entre
20 h et 23 h des motocyclistes masqués et armés de fusils AK47 ont
circulé entre les habitations de la plantation de Bandegua et menacé
les responsables syndicaux et leurs familles. Régulièrement, la nuit,
des véhicules pénètrent dans la propriété et font ainsi régner
l’insécurité.
Face à cette situation, qui rappelle à tous les heures les plus
sombres qu’ait connu le Guatemala, le mouvement syndical
international, et particulièrement les syndicats latino-américains,
se mobilisent pour protéger les militants du SITRABI et inciter les
autorités à intervenir pour que justice soit faite.
Les syndicats de l’industrie bananière, regroupés au sein de COLSIBA
(5), ont alerté leurs homologues et la coordination Euroban pour
qu’il relaient cette mobilisation.
(1) Selon le rapport annuel commun de l’OMCT et de la FIDH
(2) Sindicato de Trabajadores Bananeros de Izabal
(3) Appel n°213 du 4 novembre 1999 Guatemala : retour de la terreur
(4) C’est la société SERPROP, une société privée qui fournit les
vigiles pour la plantation de Bandegua.
(5) COLSIBA est la coordination latino-américaine des syndicats de la
banane
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
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Presidente de la Republica de Guatemala
Licenciado Oscar Berger Perdomo
Casa Presidential
6a. Avenida, 4-18 zona 1
Ciudad de Guatemala
Guatemala
Señor Presidente,
Me he enterado por la asociación Pueblos Solidarios (Francia) del
asesinato del sindicalista Marco Tulio Ramírez Portela, secretario de
Cultura y Deportes del Sindicato de Trabajadores Bananeros de Izabal
(SITRABI), el 23 de septiembre del 2007, por varios hombres
enmascarados y armados, sobre la propriedad de la Compañía de
Desarrollo Bananero de Guatemala (BANDEGUA), subsidiaria de la
multinacional Del Monte Fresh, una de las más grandes productoras y
distribuidoras de frutas.
Estoy sumamente indignado(a) por este intolerable atentado a la vida
de un militante sindical pacífico, y exhorto a las autoridades de su
país a:
- organizar inmediatamente una investigación imparcial e
independiente sobre el asesinato de Marco Tulio Ramirez Portela ;
- garantizar que los responsables de este crimen, asi como las
personas que lo ordenaron, sean rapidamente identificados, arrestados
y debidamente juzgados ;
- tomar las medidas necesarias para poner fin a la impunidad que
ampara las prácticas de terror de escuadrones de la muerte contra
sindicalistas o defensores de los derechos humanos.
Atentamente,
############
Traduction de la lettre de protestation:
J'ai été informé(e) par l'association Peuples Solidaires (France) de
l'assassinat du syndicaliste Marco Tulio Ramírez Portela, secrétaire
de la culture et des sports du Syndicat des travailleurs de la banane
d'Izabal, au Guatemala (SITRABI), le 23 septembre 2007, par plusieurs
hommes masqués et armés, sur la propriété de la Société de
développement de la banane du Guatemala (BANDEGUA).
Je suis extrêmement indigné(e) par cette intolérable atteinte à la
vie d'un militant syndical pacifique, et j'exhorte les autorités de
votre pays à :
- mener immédiatement une enquête impartiale et indépendante sur
l'assassinat de Marco Tulio Ramirez Portela ;
- garantir que les responsables de ce crime, ainsi que leurs
commanditaires, soient rapidement identifiés, arrêtés et adéquatement
jugés;
– prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l'impunité qui
protège les escadrons de la mort dans leurs pratiques de terreur
envers des syndicalistes ou des défenseurs des droits de l'Homme.
–
Vous pouvez accéder à cet Appel, le voir en version "pdf" en allant
sur notre site à l'adresse :
http://www.peuples-solidaires.org/IMG/pdf/APPEL311_PDF.pdf
Vous pouvez télécharger directement la lettre à envoyer en cliquant
sur le lien ci-dessous :
http://www.peuples-solidaires.org/IMG/rtf/LETTRES_311.rtf
Vous pouvez aussi recopier manuellement ou faire un copier/coller du
texte de la lettre situé à la fin de ce message, en l’adaptant à
votre style.
ECRIVEZ!
Par lettre : téléchargez le modèle ou recopiez-le en l’adaptant à
votre style.
Envoyez au destinataire, sans oublier d’inscrire vos coordonnées et
de signer.
Timbre : 0,85 €
Coupon partenaire : pour que le SITRABI ait un aperçu concret des
soutiens sur lesquels il peut s’appuyer, retournez-nous votre coupon !
E-mail : mgarcia@presidencia.gob.gt - Cc : sitrabi@itelgua.com
Délai de réaction : dès réception, et jusqu’au 10 décembre 2007.
POUR EN SAVOIR PLUS
Le triste souvenir des escadrons de la mort
De nombreux gouvernements latino-américains se sont livrés aux
sombres pratiques des "disparitions" et des "escadrons de la mort",
le Guatemala n’échappe pas à cette réalité. Les escadrons de la mort
guatémaltèques sont nés au milieu des années 60. Dans les années 80,
l’armée guatémaltèque accentua le massacre des dissidents politiques
et leurs supposés sympathisants à un niveau sans précédent. La
Commission interaméricaine pour les droits de l’Homme publia un
rapport le 15 octobre 1981, accusant le gouvernement guatémaltèque de
"milliers d’exécutions sommaires."
Appel en lien avec:
- Euroban (European Banana Action Network): Peuples Solidaires
participe à ce collectif d’associations et de syndicats des pays
européens qui oeuvre en faveur d’une économie durable de la banane et
de l’amélioration des conditions de vie des petits producteurs et des
travailleurs des plantations. Au sein d’Euroban, Peuples Solidaires
soutient les organisations de travailleurs et sensibilise les
consommateurs français.
- L’Union des travailleurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et
de l’hotellerie du monde entier (UITA) : www.iuf.org
22:32 Publié dans LATINA AMERICA | Lien permanent | Commentaires (0)
l'Oeil
15:48 | Lien permanent | Commentaires (1)
02/11/2007
NOUVEAUX DÉLITS N°26
Revue de poésie vive et dérivés
Numéro 26
Novembre le retour.
J’ai déjà parlé de la Samain oubliée au profit de sa cousine impériale Halloween, des chrysanthèmes et des citrouilles, j’ai déjà parlé de l’automne et de la transmutation, je n’ai rien dit de la chasse qui me fâche et je pourrais aujourd’hui vous parler de truffes ou d’humanitaire, de sexe ou de joyeuse et française dictature. A vrai dire, j’ai juste envie de silence, d’un verre de vin, d’un feu...
Le repli derrière la barricade solitaire* puisque tout a été trop dit, trop fait, raz de marée de bêtise…
Juste vous laisser lire ces pages, tranquillement. Vous remercier pour ça, pour cette attention, ce partage, cette curiosité qui garde en éveil.
Les mots tressent des réseaux, connectent des consciences, éveillent des sentiments communs.
Les mots tentent l’impossible alors que souvent un simple geste y suffit.
Que cette revue soit un peu comme ma main posée sur votre épaule.
C.G.
* Luis Sepulveda in La Folie de Pinochet
J’écris pour me taire s’il vous plait taisez vous
stop, écoutez, plus de paroles, plus de textes,
des yeux, des mains, un corps,
un arbre, s’il vous plait,
le son de la feuille qui tombe
Marie-Paule Blein
in Tissages mouvants
Contact : revuenouveauxdelits@wanadoo.fr
AU SOMMAIRE
Délit de poésie : Yusuf Kadel (Île Maurice), Pascal Perrot (Paris)
Délit de vagabondage : Déambulations : Cette incessante conjugaison du monde de Patrick Joquel (Alpes-Maritimes)
Délit d’autopromotion : présentation de Salines, nouveau recueil de Cathy Garcia (Lot).
Sans oublier le Délit d’(in)citation tombé sur les pages comme feuilles d’automne pour faire un bon compost où pousseront d’autres pensées (penser est subversif enfin, on vous l’a assez insidieusement suggéré !).
Bulletin de complicité en fin de numéro, dont la subversivité n’est plus à démontrer.
Joaquim Hock joaquimhock@brutele.be
http://homeusers.brutele.be/joaquimhock
Je connais lucidement et sans arrière-pensée les frontières de la communication et de l'harmonie entre moi et les autres hommes. J'ai perdu ainsi de la naïveté ou de l'innocence mais j'ai gagné mon indépendance. Je ne fonde plus une opinion, une habitude ou un jugement sur autrui. J'ai expérimenté l'homme. Il est inconsistant.
Albert Einstein
in Comment je vois le monde
Victoire sur la mort, l’œuvre d'art s'identifie à la vie et il n'y a de vie connue qu'individuelle. Singulière. Originale. Solitaire. Entêtée. L’œuvre fait une espèce animale à soi seul, puisque son arbre, phylogénétique, produit des fruits ou des bourgeons individués, livres, musiques, films ou poèmes. Elle vient donc de la disposition unique des neurones et des vaisseaux sanguins. Jamais de la banalité collective. Inverse de la mode, opposée à ce qui se dit, elle résiste par définition aux médias, je veux dire à la moyenne.
Michel Serres
in Le Tiers-Instruit
12:01 Publié dans LA REVUE NOUVEAUX DELITS | Lien permanent | Commentaires (0)