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21/05/2011

Le printemps espagnol serait-il en cours ?

Alors que les Espagnols subissent durement la crise depuis 2007, des manifestations ont lieu dans tout le pays. Taux de chômage à 20%, surendettement qui poussent des familles à la rue, profits gigantesques des banques et impossibilité de sortir de l'alternance gauche-droite, tout ceci suscite un ras-le-bol général dans la société. La plaza del sol à Madrid est occupée par des milliers de manifestants, malgré les interdictions. Les médias francophones en parlent dans quelques brèves vite oubliées entre l'affaire DSK ou le bébé de Carla Bruni. Ici Investig'Action reproduit le manifeste de « Democracia Real Ya ! » (La vraie démocratie maintenant). Dimanche, se joueront des élections auxquelles beaucoup d'Espagnols ne croient plus.

democracia_real_ya_manifestation_espagne_revolution_PP_psoe_aznar_ind_-2-b15b7.jpg

La suite ici :http://www.michelcollon.info/Le-printemps-espagnol-serait...

 

Pour suivre les évènements en direct :http://www.soltv.tv/

20/05/2011

Projet d'Art Postal- Mail Art Project "Nouveaux Délits"

Thème : Nouveaux Délits/New Offences/Nuevos Delitos/Nuovi Reati/Ofensas novas/Новые нарушения/Neue Delikte/新しい犯罪/جرائم جديدة


Format et techniques libres. Pas de jury, pas de retours.
Les oeuvres doivent être expédiées par la poste

Voir: http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/a...

 

Date limite Juin 2012


Mise en ligne des oeuvres au fur et à mesure, livre numérique plus expos par la suite


Ouvert à toutes et tous !

 

d'une panne d'existence qui dure

 

Et il est encore trop tôt pour partir

Je ferais mieux de ranger les rêves

Surtout les plus précieux à l’aube

D’une panne d’existence qui dure

Patrice Maltaverne

 

Lieu du larcin : son recueil Faux Partir (Le Manège du Cochon Seul)

16/05/2011

Des dizaines de migrants abandonnés en pleine mer

Source : http://www.cyberpresse.ca/international/201105/11/01-4398177-des-dizaines-de-migrants-abandonnes-en-pleine-mer.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_international_29810_accueil_POS1

 



Des migrants africains attendent, à Misrata, de pouvoir... (Photo: AFP)

Agrandir

Des migrants africains attendent, à Misrata, de pouvoir quitter la Libye en proie à des violences depuis plusieurs semaines déjà.

Photo: AFP

Isabelle Hachey
La Presse

«Pourquoi?»

Le père Moses Zerai jure qu'il répétera la question, encore et encore, jusqu'à ce qu'il obtienne une réponse.

«Pourquoi personne ne les a sauvés?»

Ils étaient 72 à bord du bateau qui a quitté le port de Tripoli, le 25 mars, pour l'île italienne de Lampedusa. Ils ne se sont jamais rendus.

Après avoir dérivé pendant 16 jours en mer Méditerranée, le bateau en panne s'est plutôt échoué sur les côtes libyennes, avec seulement 11 survivants à son bord.

Les autres sont morts de faim et de soif, abandonnés par des militaires européens qui les ont carrément laissés mourir un à un sur leur rafiot, selon une enquête du quotidien britannique The Guardian.

Dernier appel

Le père Moses Zerai est l'un des derniers à avoir été en contact avec le capitaine, avant que la batterie de son téléphone satellite ne s'éteigne. Établi à Rome, ce prêtre catholique originaire de l'Érythrée est considéré comme le berger des migrants africains en Europe. Il se bat pour leurs droits depuis des années.

«Quand ils m'ont joint, j'ai appelé les gardes-côtes italiens. Peu après, des militaires ont survolé le bateau en hélicoptère et ont lancé des bouteilles d'eau et des paquets de biscuits aux passagers. Ils sont partis en leur assurant que des sauveteurs seraient bientôt là. Mais personne n'est revenu», raconte le père Zerai en entrevue téléphonique.

Après cinq jours de dérive et de détresse, le bateau est passé près d'un porte-avions. Deux jets en ont décollé pour survoler le bateau à basse altitude. Sur le pont, deux femmes brandissaient leurs bébés affamés. Mais les militaires n'ont rien fait pour leur venir en aide. Le bateau a continué à dériver.

Alors, les passagers ont commencé à mourir, les uns après les autres.

Des morts, encore des morts

«Tous les matins, on se réveillait pour trouver de nouveaux cadavres, qu'on gardait 24 heures avant de les jeter par-dessus bord, a raconté l'un des survivants, Abu Kurke, au Guardian. «Les derniers jours, on ne savait plus qui on était... soit on priait, soit on mourait.»

Au bout de 10 jours, presque tous les passagers étaient morts, selon M. Kurke. «On avait gardé une bouteille d'eau de l'hélicoptère pour les deux bébés. On a continué à les nourrir après la mort de leurs parents. Mais après deux jours, les bébés sont morts aussi - ils étaient si petits...»

Droit international

«La loi internationale du transport maritime est claire: si un bateau éprouve des difficultés en mer, il est obligatoire de l'aider», souligne le père Zerai.

L'OTAN a démenti avoir refusé de secourir les migrants. La marine française a aussi soutenu que son porte-avions Charles-de-Gaulle, dont le Guardian dit qu'il s'agit probablement de celui que le bateau a croisé en mer, ne se trouvait pas dans le secteur à ce moment-là. Et l'hélicoptère? Mystère.

«Les militaires étaient-ils italiens, français, britanniques? Je ne sais pas, dit le père Zerai. L'OTAN nie, d'accord. Alors qui?»

Le bateau s'est échoué le 10 avril près de la ville assiégée de Misrata. Les 11 survivants ont été arrêtés et emprisonnés pendant quatre jours. Deux rescapés n'ont pas survécu aux geôles de Kadhafi. Aujourd'hui, ceux qui restent se cachent à Tripoli. Prêts à embarquer dans le prochain bateau pour l'Europe.

 

13/05/2011

Fukushima réacteur n°1 en fusion totale

 

http://www.kokopelli-blog.org/

12 mai 2011: TEPCO admet, avec réluctance, que le réacteur 1 est en fusion totale. Les barres de combustible ont fondu et TEPCO, réputée pour son langage ampoulé précise que « Nous ne pouvons pas nier la possibilité qu’une perforation dans la cuve du réacteur ait induit la fuite de l’eau ». TEPCO a de plus annoncé que le 13 mai, ils vont commencer à recouvrir le réacteur 1 d’une toile synthétique, un petit mouchoir, pour empêcher les radiations de s’épancher dans l’atmosphère. Espérons que le réacteur n’éternue pas trop fort lorsque la masse en fusion va faire la bise aux poches d’eau par en-dessous.

 

- 12 mai 2011: Disparition mystérieuse de toute l’eau du réacteur 1 de Fukushima. TEPCO vient d’informer qu’ils vont devoir réviser leur scénario d’ensevelissement du réacteur 1 sous l’eau. En effet, TEPCO a annoncé que le niveau d’eau dans l’enceinte de confinement est très bas. Quant au niveau d’eau de la cuve du réacteur, il est tellement bas que l’on peut dire qu’il n’y quasiment pas d’eau. Or, depuis 7 semaines, TEPCO a déversé de l’eau dans le réacteur n°1 à raison de 6 tonnes par heure, ce qui fait, en 7 semaines, 7056 tonnes d’eau. Et tout s’est volatilisé et TEPCO en est fort contrarié. Le cirque va-t-il durer encore longtemps?

11:47 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2011

Gaspillage alimentaire : un exemple

 

http://www.youtube.com/watch?v=P0XuzmwIUOA&feature=pl...

Surconsommation

 

http://www.youtube.com/watch?v=oeSg9zYbFms&feature=fv...

11/05/2011

Le nucléaire près de chez vous

 

Un outil inédit, pour lever le voile sur le nucléaire

Pour que tout le monde ait accès à l'information et puisse enfin se forger son opinion, Greenpeace a développé un outil interactif et inédit : la carte de France du nucléaire.
Sur cette carte, on peut faire apparaître des données publiques comme le positionnement des centrales, et d'autres moins connues, telles que les installations militaires, mais aussi des informations tenues soigneusement secrètes comme le tracé des nombreux transports de matières radioactives. De votre ordinateur ou votre smartphone, vous pouvez vous géo-localiser et visualiser en un clin d'œil tous les sites à risque qui vous entourent : site de déchets radioactifs, ancienne mine contaminée, centrale nucléaire, route des camions chargés de plutonium...

 

http://www.greenpeace.fr/france-nucleaire/

12:08 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

Effondrement du réacteur 4 de Fukushima-Daiichi?

 
Une autre très grave situation est en cours à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient en effet de confirmer que le réacteur 4 est en train de s’incliner.
Cet état de fait est également confirmé par la Télévision Russia Today dans l’interview du Docteur Robert Jacobs de l’Institut de la Paix d’Hiroshima.
Celui-ci en profite pour, une fois de plus, sonner l’alerte de l’extrême contamination radioactive dans une ceinture de 80 km autour de Fukushima.
 
 
Rappelons également que le réacteur 4 contient une gigantesque quantité de plutonium. (Il suffit d’1 kg pour donner un cancer à 7 milliards d’individus et il y en a, entre autres sites, 60 tonnes à La Hague dans des hangars recouverts d’un toit de taule).
Cet effondrement du réacteur 4 est vraisemblablement la conséquence de l’incendie qui y a ragé pendant plusieurs jours sans que la presse globaliste daigne mentionner quoi que ce soit de cet état de fait.

11:42 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2011

Nouvelles récentes de Fukushima

 http://www.kokopelli-blog.org/?p=559

- 9 mai 2011: Immense plume de Xenon 133 radioactif au-dessus de l’Amérique du nord. Le 19 avril, le blogger Alexander Higgins avait déjà rapporté une gigantesque opération de camouflage de la réalité du nuage de radioactivité passant au-dessus de l’Amérique et ensuite de l’Europe. Aujourd’hui, il rapporte une nouvelle opération de camouflage qu’il vient de découvrir en investiguant en profondeur un site qui est réputé pour ses cachoteries. Les nouvelles ne sont vraiment pas bonnes.

- 9 mai 2011: Massive plume d’iode 131 au-dessus du Japon. Ce lien permet de visualiser l’intense plume d’iode 131 au-dessus du Japon en permanence du 5 mai au 9 mai.

- 9 mai 2011: Niveau extrêmement élevé de radiations au réacteur 1. Hier, lorsque TEPCO a ouvert les doubles portes du réacteur 1 afin d’installer un système de refroidissement, la radioactivité ambiante était de l’ordre de 700 millisieverts/heure. Rappelons, à titre de comparaison, que la dose admissible en France de radioactivité artificielle est de 1 millisievert par année (ce qui est déjà trop). La radioactivité présente dans le réacteur est donc plus de 6 millions de fois supérieure à la norme. Tout va bien. Précisons bien que toute la presse globaliste mondiale n’a fait que reporter une baisse de la radioactivité émanant de Fukushima alors qu’évidemment, c’est tout le contraire. TEPCO aurait relâché 500 millions de becquerels dans l’atmosphère. Ils en auraient relâché 100 fois plus que personne ne le saurait de toutes manières.

- 9 mai 2011: Extrême radioactivité de toutes les boues d’épuration de la Préfecture de Fukushima. Suite à notre brève en date du 3 mai 2011 quant à l’extrême radioactivité des égouts de Koriyama City, la Préfecture de Fukushima, qui gère 62 centres de traitement des eaux usées, en a testé 20 pour le césium 134, le césium 137, l’iode 131 et a omis de tester pour le strontium et le plutonium. Le gouverneur de la Préfecture vient de demander par lettre au Gouvernement comment retraiter les eaux usées archi-radioactives du système d’égouts. Qu’en est-il des rejets dans les rivières, des fumées des incinérateurs, sans même évoquer les 928 tonnes de boues qui ont déjà été incluses dans des ciments et expédiées vers tout le Japon. Bien, comme pour Koriyama City, le taux de radioactivité des boues d’épuration est totalement catastrophique et même encore plus. Par exemple, dans un centre de retraitement de Horikawa-machi / Fukushima City: 446,000 becquerels de césium radioactif par kilogramme! Sur les 20 centres analysées, 19 sont extrêmement radioactifs quant aux boues d’épuration gérées. Koriyama City se situe à 59 kilomètres à l’ouest de la centrale nucléaire de Fukushima et Fukushima City s’en situe à 62 kilomètres. Vu le niveau extrêmement radioactif des boues d’épuration dans un rayon de 65 km, on peut se demander ce qu’il en est à 100 km, à 150 km, etc… Le Gouverneur de la préfecture a informé le Gouvernement que la ville de Fukushima City a cessé de déhydrater (dans les incinérateurs) ou de vendre des boues aux cimentiers à la suite de l’annonce de ce qui s’était passé à Koriyama City: ce qui veut dire que les égouts radioactifs s’écouleront dans la rivière dès le 20 mai lorsque les cuves déborderont. Dixit le Gouverneur.

- 9 mai 2011: L’ADN d’AREVA est transparent, dixit Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, au Council for Foreign Relations, un des bras du Nouvel Ordre Mondial. Dans cette vidéo, en date du 4 mai 2011, Anne Lauvergeon présente sa multinationale AREVA, aux membres du CFR, un des bras du Nouvel Ordre Mondial. Le début de cette vidéo est franchement hilarant: Anne Lauvergeon est présentée comme la présidente d’une multinationale d’une centaine d’entreprises impliquées dans le « nuclear and green power ». Nous l’aurons tout de suite compris: AREVA, composante essentielle du gang nucléaire (et le disséminateur du plutonium civil dans l’atmosphère, dans les eaux et dans les sols), est impliquée dans le Vert, dans la puissance verte, dans la réduction des émissions de dioxyde de carbone, pour sauver la Planète, bien sûr, d’un terrible réchauffement anthropique et ce grâce à l’énergie nucléaire!! Rappelons que le Council for Foreign Relations travaille main dans la main avec la Commission Trilatérale et le Groupe Bilderberg pour fomenter la démocratie sur Terre et amener le bonheur à tous les peuples de cette petite planète en instaurant un Nouvel Ordre Mondial avec une monnaie unique, un gouvernement unique, etc.

Dans cette vidéo, nous apprenons qu’Anne Lauvergeon, lorsqu’elle créa son AREVA, « a intégré dans l’ADN de cette multinationale, la sûreté, la sécurité et la transparence. » C’est tout simplement émouvant: l’ADN d’AREVA est transparent!!!! Et Madame Lauvergeon de préciser ensuite qu’il n’y pas encore de décès suite au désastre de Fukushima. Evidemment, il n’y en aura pas, comme à Tchernobyl, et l’Académie Nationale des Sciences des USA (qui affirme que Tchernobyl en 2004 avait déjà provoqué la mort de près d’1 million de personnes) devrait sans doute être dénoncée aux Autorités pour terrorisme domestique! Nous apprenons également que les leçons de Fukushima ont été apprises: TEPCO aurait du positionner son générateur au diesel en hauteur et non pas au niveau de la Vague. O combien technique: il aura fallu attendre 40 ans et un tremblement de terre de 9.1 pour s’apercevoir que le générateur de secours d’un réacteur nucléaire devrait être placé en hauteur et non pas dans les vagues. Citoyens, citoyennes, dormons en paix: l’industrie nucléaire veille en toute transparence sur notre sécurité.

22:02 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

08/05/2011

Village éphémère à Cahors, le 14 mai 2011

villatgephemere.jpg

07/05/2011

Retour sur la rébellion zapatiste et le commandant Marcos

Par Bernard Duterme

 




Interview de Bernard Duterme (CETRI - Centre tricontinental) par Renaud Duterme pour A Voix Autre .

Pourriez-vous nous rappeler brièvement ce qu’est, ce qu’a été la rébellion zapatiste du Chiapas, ses origines et ses principales revendications ?

Le 1er janvier 1994, des milliers d’Indiens mayas, faiblement armés et le visage souvent recouvert d’un passe-montagne, se sont emparés de quatre localités importantes de l’État du Chiapas, dans le sud du Mexique, à la frontière avec le Guatemala. Les insurgés se sont fait appeler « zapatistes », du nom d’Emiliano Zapata, l’une des grandes figures de la Révolution mexicaine du début du 20e siècle. Leurs revendications ? La justice, le respect et la dignité ; la fin de 500 ans de discrimination culturelle, économique et politique à l’égard des indigènes mexicains ; mais aussi, la démocratisation du Mexique et la lutte pour une autre mondialisation. Les communiqués du porte-parole de la rébellion, le « sous-commandant » Marcos – l’un des rares membres non indigènes de la rébellion –, ont bien vite fait le tour du monde.

Universitaire urbain, Marcos a émigré au Chiapas dix ans plus tôt, en 1984, avec la ferme intention, à la mode de Che Guevara, d’y « allumer » la révolution. Lui et ses camarades ne seront toutefois pas les seuls à « travailler » aux côtés des Mayas tzotziles, tzeltales, tojolabales, choles de la région. Les animateurs sociaux de l’Eglise catholique de l’évêque de San Cristobal de Las Casas, Samuel Ruiz (décédé cet hiver 2011), sont aussi à l’œuvre dans les villages indigènes, depuis de nombreuses années.

Forts de ces influences multiples mais contrecarrés dans leurs projets d’émancipation par l’autoritarisme de l’élite locale et par les conséquences de la libéralisation du système économique mexicain, la chute du prix du café, la réforme constitutionnelle de 1992 qui casse tout espoir de réforme agraire, etc., d’importants secteurs de la population indigène du Chiapas vont entrer en rébellion, le jour même de l’entrée en vigueur des Accords de libre-échange nord-américain (Alena) qui ouvrent les frontières du Mexique aux États-Unis et au Canada...

Mais le coup d’éclat de l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) du 1er janvier 1994 fera long feu. Lourdement réprimés, les Indiens insurgés vont rapidement se replier et réintégrer leurs villages. Commencera alors un long processus de militarisation de la région par les autorités, de mobilisation pacifique des zapatistes et de négociation erratique...




 

Quelle est la situation actuelle de la rébellion zapatiste ?

D’une certaine façon, on peut dire que le statu quo prévaut toujours. Statu quo dans le rapport de force avec les autorités gouvernementales depuis que les zapatistes se sont sentis trahis (dès 1996 et plus encore en 2001 au terme de leur marche sur Mexico) par la non-application des « accords de San Andres », les seuls accords signés à ce jour entre le gouvernement mexicain et les commandants rebelles et qui portaient sur la reconnaissance des « droits et cultures indigènes ». Les autres thèmes prévus par les négociations n’ont même jamais pu être entamés. Ils étaient censés porter sur les dimensions plus politiques (démocratisation) et socioéconomiques (redistribution) des revendications zapatistes...

Sur le terrain, la stratégie de pourrissement de la situation, privilégiée par les gouvernements successifs depuis près de quinze ans, a peu varié. En marge d’une certaine indifférence, d’un laisser faire apparent à l’égard des expériences d’« autonomie de fait » dans lesquelles les bases d’appui de l’EZLN – des centaines de communautés, des dizaines de milliers d’indigènes répartis sur des fragments plus ou moins importants d’un territoire de la taille de la Belgique – se sont résolument engagées (surtout depuis 2003 et la création des cinq « Conseils de bon gouvernement » rebelles)..., en marge donc d’une acceptation passive de façade du « fait » zapatiste par les autorités, la militarisation de la région est toujours une réalité (une centaine de postes de l’armée fédérale quadrillent les zones rebelles), ainsi d’ailleurs que sa paramilitarisation (« parrainage » de groupes indigènes anti-zapatistes) qui, ajoutée au harcèlement, à l’exacerbation des tensions et des divisions au sein des villages par un traitement public clairement différencié, tend à miner et à saper la très difficile construction de l’émancipation zapatiste.

A la vulnérabilité sociale et militaire des rebelles, est intimement liée bien sûr leur vulnérabilité économique (refus de toute « aide » de l’Etat, dépendance à l’égard de la solidarité internationale, faiblesses des alternatives hors marché…), ainsi que le relatif isolement politique dont l’EZLN souffre au sein des gauches mexicaines... Isolement consécutif, entre autres, à certaines postures politiques prises par le sous-commandant Marcos sur la scène nationale, perçues comme « intransigeantes » ou « inconséquentes » aux yeux de ses alliés d’hier (1).

Bref, statu quo, pourrissement, vulnérabilité... la situation concrète n’invite pas à l’optimisme. Pour autant, cette rébellion recèle aussi d’importants atouts qu’on ne peut oublier ou sous-estimer. Son bilan positif reste considérable.

Justement, quels sont les points forts de l’EZLN, quelle est aujourd’hui la portée politique, historique de ce mouvement ?

Les zapatistes gardent le mérite d’avoir donné vie, à partir de leur ancrage local, à un idéal éthique et politique désormais universel : l’articulation de l’agenda de la redistribution à celui de la reconnaissance. En prenant les armes d’abord, pacifiquement ensuite, au gré des circonstances, des rapports de force et de l’adaptation de leurs propres stratégies. « Nous voulons être égaux parce que différents », répètent ses commandants sous leur cagoule devenue le symbole incongru d’une affirmation identitaire.

Insurgés pour « la démocratie, la liberté et la justice  », ils ne seront certes pas parvenus à refonder la Constitution, à décoloniser les institutions, à démocratiser véritablement le pays, mais ils auront doté les luttes paysannes et indigènes pour la dignité d’une visibilité et d’une portée inédites. Et ils entendent continuer à peser sur les choix de société, dans un Mexique bloqué politiquement et grand ouvert aux vents dominants de l’économie globalisée.

Le zapatisme participe ainsi pleinement de ces mouvements indiens qui, en Amérique latine, en Bolivie et ailleurs, de la base au sommet, font la preuve – fragile – que la mobilisation pour la reconnaissance des diversités n’implique pas nécessairement crispation identitaire ou « clash des civilisations » et qu’elle peut aller de pair avec la lutte pour la justice sociale et l’Etat de droit.

Ces dernières années, du fin fond du Chiapas, la rébellion zapatiste s’est inscrite plus clairement qu’auparavant dans l’anticapitalisme (et plus seulement dans la dénonciation du néolibéralisme) et a désormais donné rendez-vous à ses « zapatisants », « en bas à gauche »...

 




Certains auteurs ont comparé la rébellion zapatiste à diverses expériences libertaires (de la révolution espagnole ou russe notamment) entrées elles aussi dans l’histoire des luttes ? Cette comparaison est-elle pertinente ?

C’est un fait qu’on retrouve dans le « cocktail » zapatiste – qui est aussi un « mix » actualisé d’influences idéologiques parfois concurrentes – une certaine « saveur » libertaire... parmi d’autres donc... et plus ou moins accentuée selon les circonstances. C’est dans la pratique politique expérimentée dans les communautés autonomes et argumentée dans les textes du sous-commandant Marcos qu’elle est la plus apparente. Elle est rejet de toute forme de dogmatisme et d’avant-gardisme, d’imposition ou de confiscation du pouvoir, d’abandon de souveraineté dans des structures partisanes en surplomb. Elle s’organise dans la rotation incessante et la révocabilité immédiate de tous les mandats, de toutes les « charges » qu’à tour de rôle les délégués indigènes – hommes et femmes – acceptent d’assumer bénévolement au sein des cinq « Conseils de bon gouvernement », des cinq « Caracoles », où l’on gère l’autonomie éducative, sanitaire, juridique et, autant que faire se peut, productive et commerciale (café, artisanat...) des communautés.

Pour Marcos, c’est le même refus de l’aliénation, de la hiérarchisation, de la distanciation, de la séparation des registres... qui se joue dans la radicalité démocratique de l’expérience zapatiste et qui irrigue ses écrits poético-humoristico-politiques (2).

Cela étant, l’originalité du zapatisme réside, me semble-t-il, moins dans l’actualisation d’un quelconque logiciel libertaire épuré (les Indiens zapatistes assument par exemple leur fort patriotisme mexicain !), que dans l’articulation de registres divers, puisés dans l’histoire des luttes, ancienne ou plus récente. Car si la rébellion du Chiapas s’est effectivement fait connaître par le « renouveau » de ses formes d’organisation (démocratiques, horizontales, réticulaires…), de son répertoire d’actions (symboliques, médiatiques, expressives…), de ses valeurs (dignité, diversité…), de ses revendications (autonomie, reconnaissance…), de son rapport au politique (contre-pouvoir civil…) et des identités mobilisées (culturelles, sexuelles…), un examen attentif de l’épaisseur du réel, au-delà du discours de Marcos, suffit à mesurer combien les conduites « verticalistes » et autoritaires, les modes d’expression classiques, les aspirations égalitaires à la redistribution des richesses, les revendications strictement socioéconomiques, l’obsession du pouvoir de l’Etat et les identités de classe sont demeurées prégnantes dans le mouvement, avec plus ou moins d’intensité, il est vrai, selon les périodes (3).

Quel rôle joue exactement le sous-commandant Marcos dans cette dynamique plurielle ?

Officiellement, Marcos est chef de l’EZLN (en tant qu’armée...) et porte-parole de la rébellion, donc « sous-commandant » répondant aux ordres et orientations des « commandants » exclusivement indigènes qui composent le CCRI (Comité clandestin révolutionnaire indigène), l’instance de direction de l’EZLN...

Dans les faits, son rôle aura été sans doute bien moins central que ne l’ont établi les autorités mexicaines et une certaine couverture médiatique, mais probablement nettement plus déterminant que ce que lui-même a essayé de nous dire à de multiples reprises, avec plus ou moins de mauvaise foi. Il n’aura été ni le grand manipulateur des indigènes ni leur simple porte-parole. « A l’insu de son plein gré », oserait-on dire, son personnage de « médiateur » génial, tantôt grave tantôt ironique, entre le monde indigène maya et l’extérieur a joué à plein dans l’écho, dans le retentissement international du zapatisme et, au-delà, dans cette idée d’« indéfinition » politique du mouvement (« le chemin se fait en marchant, en questionnant  ») qu’il a su cultiver et qui lui a valu tant de sympathie dans sa quête d’« un monde où il y aurait de la place pour de nombreux mondes ».

C’est, du reste, ces leitmotivs qui ont encore servi de toile de fond aux nouveaux textes fleuves écrits par le sous-commandant à l’occasion de la dernière (en date) grande rencontre internationale organisée par les zapatistes en 2009 dans le Chiapas, le « Festival de la Digne Rage ».

Notes  :

(1) Lire B. Duterme, « Passés de mode, les zapatistes... », Le Monde diplomatique, octobre 2009.

(2) Lire Sous-commandant Marcos et Jérôme Baschet, Saisons de la Digne Rage, Paris, Flammarion, 2009.

(3) Lire Marc Saint-Upéry et Bernard Duterme, « El zapatismo como movimiento social », Entre Voces, n°5 – 2006 (http://bibliotecavirtual.clacso.org...).

Source : CETRI

Photographies : images prises dans une communauté autonome zapatiste du Chiapas par Cédric Rutter (2004)

Justice est faite ?

 

Après qu’Oussama Ben Laden a été abattu au Pakistan par un commando américain [1], Barack Obama a déclaré : « Justice est faite ». Puis la chefferie de l’État français, qui s’y connaît en équité, a bissé :« Justice est faite ». Puis le quotidien Le Monde, où les indigènes sont, comme on sait,« tous américains », a titré, cet après-midi : « Justice est faite ».

 

Notes

[1] Dans une opération menée, semble-t-il - c’est du moins ce qu’affirme « un haut responsable de l’administration Obama » -, à l’insu des autorités locales : nous sommes donc en train de parler, t’auras compris, de ce qui ressemble très fort à une violation caractérisée de la souveraineté d’un État.

[2] N’oublions jamais que le gars avait été formé à la rude mais performante école yankee de la war against communism.

[3] Liste non exhaustive...

[411/9.Autopsie des terrorismes, Le Serpent à Plumes, 2001.


Source : Politis http://www.politis.fr/Justice-Est-F...

Alternatives au nucléaire : elles existent ?

energie libre  concretes :
 
http://www.terramater.fr/article.php?arti=14&rubri=3&...
 
http://www.ovni007.com/id106.html
 
voiture électrique énergie libre modèle   1931  ( tesla )
 
sans batteries ,  ( environ + de 150 kmh ) fonctionnement illimitée, sans recharge !!!!
 
http://www.amessi.org/La-voiture-a-energie-libre-de
 
nicholas tesla !!!
 
http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2....
 
http://www.lepost.fr/article/2010/02/07/1928835_l-energie...
 
moteurs concret énergie libre !!!
 
http://www.magnetosynergie.com/
 
http://www.magnetosynergie.com/Pages-Fr/Tests/FR-Tests-01...
 
mouvement perpétuel magnétique !!!
 
http://www.dailymotion.com/video/xarxn_moteur-perpetuel-m...
 
http://video.google.com/videoplay?docid=-4038091942020017...
 
http://www.youtube.com/watch?v=IIuzvW9c5mU
 
 
http://www.dailymotion.com/video/x5xnk6_mouvement-perpetu...
 
http://www.quanthomme.info/energielibre/machines/MVP.htm
 
suite au matraquage médiatique !
 
 
 

de Daniel Concina, transmis par "MOUVEMENT CITOYEN LOTOIS POUR LA SORTIE DU NUCLEAIRE"


12:16 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2011

FUKUSHIMA : Les larmes du Pr Kosako

02.05.2011

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/

LIRE AUSSI EN ANGLAIS : http://deciphering-fukushima.blogs.sciencesetavenir.fr/

Un conseiller scientifique du premier ministre japonais « en larmes » lors d’une conférence de presse et présentant « sa démission ». La dépêche de l’AFP du vendredi 29 avril qui décrivait cette scène nous avait intrigué. Selon cette dépêche, le professeur Toshiso Kosako, de la prestigieuse université de Tokyo démissionnait « en raison de désaccords sur la gestion de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ». Et précisait que selon lui, « le gouvernement n’avait pas été rigoureux dans l’application des lois et règlementations ».

Selon une source universitaire digne de foi et qui a réagi à notre demande d’explication sur cette scène inhabituelle d’un universitaire japonais en pleurs, la raison essentielle de cette démission est due au fait que le gouvernement a envisagé un relèvement du taux admissible de radioactivité dans les écoles, sur les aires de jeux. Alors que « la limite était jusqu’à présent de 1 mSv/an (peut-être 2,4 mSv/an) », nous précise cet universitaire, l’intention est de la faire passer à 20 fois plus, soit « 20 mSv/an ». Rappelons, pour mémoire, que ce taux annuel de 20 mSv/an est celui admis pour les professionnels du nucléaire en France. Et que 1 mSv est la dose d’irradiation reçue en moyenne, lors d’examens médicaux, par la population française chaque année.

Toujours selon notre contact, « devant un comité de la Diète [le Parlement japonais], le premier ministre a expliqué que les experts présentaient des arguments différents qui s’opposaient [à ceux de M. Kosako], en se basant sur des chiffres donnés par la Commission internationale de protection radiologique (1) - une limite variant entre 1 et 20 mSv/an ». Manifestement, M. Kosako, en tant qu’expert, n’a pas admis, lui, que l’on imagine relever les taux admissibles, et trouvé qu’il s’agissait là de mesures ad hoc.

De fait, les chiffres cités au sujet de ces limites doivent donner lieu à toutes sortes de calculs approximatifs pour déterminer une dose réelle encaissée. Ainsi, dans des nouvelles remontant au 27 avril citées par la NHK (chaîne publique japonaise) reprenant des données du JAIF (Japan Atomic industrial forum), il était évoqué des « niveaux de radiations, dans certaines écoles, supérieurs aux limites édictées par le gouvernement central ». La limite en question étant chiffrée à « 3,8 microsieverts par heure » (2).

En se livrant à une petite multiplication de façon à trouver la dose annuelle (3,8 X 10puissance-6 X 24 X 365), on trouve environ 33 millisieverts. Autrement dit, au-dessus des 20 millisieverts qui ont bouleversé M. Kosako. On peut se dire que les enfants ne sont pas en permanence sur cette aire de jeu (quelques heures par jour) et qu’à l’intérieur de l’école, la radioactivité est moins grande (40% de celle de l’extérieur). Reste qu’on ne retombera certainement pas sur une dose totale de l’ordre de 1 mSv, ni même 2,4 mSv, comme mentionnées plus haut…

Comme si cela ne suffisait pas, une phrase quelque peu sibylline de Kyodo news (3) a retenu aujourd’hui notre attention : « des sources ont révélé que le système japonais chargé de recueillir les données, lors d’un accident nucléaire, sur le volume de matériaux émetteurs de radioactivité n’avait pas fonctionné le 11 mars, suite au séisme et au tsunami, par manque de courant ». On se demande donc ce qui a bien pu être vraiment mesuré sur le terrain, en termes de radioactivité, dans les premières heures, voire premiers jours, de la catastrophe. Si ce n’est par des unités mobiles, des voitures équipées de systèmes de mesure portatifs.

Aujourd’hui, deux mois et demi après le début de la catastrophe, la situation des réacteurs de la centrale de Fukushima demeure « très sérieuse », comme l’écrit l’AIEA (4). « De la fumée blanche continue à être émise par les réacteurs 2 et 3 ». Autrement dit de la vapeur contenant certainement de la radioactivité. Rappelons en effet, comme le note l’AIEA, que les cuves contenant les cœurs de ces deux réacteurs sont à pression atmosphérique – c’est-à-dire que l’intérieur est en équilibre avec l’extérieur, certainement via des fissures ou des valves (ou tuyaux) ouverts. On ne doit pas pouvoir s’en approcher pour l’instant. En revanche, sur le réacteur n°1, « l’installation d’un tuyau (certainement avec filtre) de façon à améliorer l’environnement de travail dans le bâtiment réacteur» a commencé, selon l’opérateur TEPCO.  Autour de l’unité n°4, dont le bâtiment a été ravagé par une explosion hydrogène dans la piscine de combustible usagé, « un camion automatique équipé de chenilles et d’une benne basculante à répandu ce 2 mai un « inhibiteur » de poussières ». Un gel fixateur et assez recouvrant pour protéger des radiations ? Cela n’est pas précisé.

Une chose semble sûre : à l’heure actuelle, le Premier Ministre japonais se retrouve en très mauvaise posture concernant le traitement de la crise japonaise, suite au séisme, au tsunami et à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Lors d’un sondage ce week-end par téléphone, « 76% de 1010 personnes interrogées par Kyodo news ont estimé qu’il n’exerçait pas son ministère [comme il le devrait] ». Quant au Parlement, il a voté ce lundi un budget « d’urgence » de 49 milliards de dollars, pour la reconstruction des zones dévastées.

1)    ICRP www.icrp.org

2)    Dans ces écoles, il est actuellement procédé à un décapage du sol, qui est ensuite mis sous des bâches pour diminuer la radioactivité ambiante. Consulter http://www.jaif.or.jp/english/news_images/pdf/ENGNEWS01_1...

3)    http://english.kyodonews.jp/news/2011/05/89061.html

4)    http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html

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04/05/2011

Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire

14:48 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

Gaz de schiste : la liste des permis...


n°1 Permis de Beaumont de Lomagne

Demande de permis: 

société BKN pétrolum

superficie: 10 405 km2 !!!!


n°2 Demande de permis: "Brignoles"

Société Schuepbach Energy LLC

superficie: 6785 kms carrés

 

n°3 Demande de permis :" Cahors/Quercy"

Société 3 Legs

superficie: 5710 kms carrés

 

Permis dit de "Moselle" (Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges)

Société East Paris Petroleum Development Ltd

superficie: 5360 kms carrés

Permis dit de "Nant"
Société Schuepbach Energy LLC
superficie: 4414 kms carrés

Permis de "Montélimar"

Sociétés Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS

superficie: 4327 kms carrés

 

Demande de permis "Lyon-Annecy"
Société Schuepbach Energy
superficie: 3800 kms carrés

 

Permis dit "d'Est Champagne" (départements des Ardennes, de la Marne et de la Meuse)

Société Lundin International

superficie : 2698 kms carrés

Permis dit des "Plaines du Languedoc" (Aude et Hérault)

Société Lundin International SA

superficie: 2 348 kms carrés

Permis dit de "L'Attila"

Sociétés Galli Coz SA et Tethys Oil AB

superficie: 1986 kms carrés

 

Permis dit " des Ardennes"

Sociétés Thermopyles SAS et Pilatus Energy SA

superficie: 1176 kms carrés




Permis dit de "Villeneuve de Berg"

Société Schuepbach Energy LLC

superficie: 931 kms carrés

 

Permis dit de "Château-Thierry" (départements de l'Aisne, de Seine-et-Marne et de la Marne)

Société Toreador Energy France SCS

superficie: 779 kms carrés

Permis dit de "Bleue Lorraine Sud"
Société European Gas Limited

superficie: 528 kms carrés



Permis dit de "Nîmes"

Société EnCore (E&P) Limited

superficie: 507 kms carrés

Permis de "la plaine d'Alès"

Sociéte Bridgeoil SAS

superficie: 503 kms carrés

 

Permis dit du "Valenciennois"

Société Gazonor SA
superficie: 432 kms carrés

Permis dit de "Gardanne"

Sociétés Heritage Petroleum Plc et European Gas Limited

superficie: 365 kms carrés

 

Permis dit "Bleue Lorraine"

Sociétés Heritage Petroleum Plc et European Gas Limited

superficie: 262 kms carrés

Permis dit de "Navacelles"
Sociétés Egdon Resources (New Ventures Ltd), Eagle Energy Ltd et YCI Resources Ltd, conjointes et solidaires
superficie: 216 kms carrés

Permis du "bassin d'Alès"

Société Mouvoil SA

superficie: 215 kms carrés

SOURCE
http://www.deleaudanslegaz.com/?page_id=70

03/05/2011

Quoi de neuf au Japon ?

 

Un lien pour des infos pas agréables :

http://www.cartoradiations.fr/

et comment à quel point c'est criminel :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/atom-heart-f...

13:02 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)