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03/12/2016

Peti rappel : Escadrons de la mort, l'école française

Petit retour en arrière, pour se souvenir que les méthodes "qui ont fait leurs preuves" pendant les dictatures latino-américaine notamment, ont été élaborées en France, - voir notamment La guerre moderne du Colonel Trinquier.............(beurk)

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9782707153494.jpg- et surtout voir ou revoir le documentaire de Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, une école française (et lire son livre du même nom, paru en 2003) - "Dans les années 1970 et 1980, les dictatures militaires du Cône sud de l’Amérique latine ont férocement réprimé leurs opposants, utilisant à grande échelle les techniques de la « guerre sale » (rafles, torture, exécutions, escadrons de la mort…). C’est en enquêtant sur l’organisation transnationale dont s’étaient dotées ces dictatures — le fameux « Plan Condor » — que Marie-Monique Robin a découvert le rôle majeur joué secrètement par des militaires français dans la formation à ces méthodes de leurs homologues latino-américains. Dès la fin des années 1950, les méthodes de la « Bataille d’Alger » sont enseignées à l’École supérieure de guerre de Paris, puis en Argentine, où s’installe une « mission militaire permanente française » constituée d’anciens d’Algérie. De même, en 1960, des experts français en lutte antisubversive, dont le général Paul Aussaresses, formeront les officiers américains aux techniques de la « guerre moderne », qu’ils appliqueront au Sud-Viêtnam. Des dessous encore méconnus des guerres françaises en Indochine et en Algérie, jusqu’à la collaboration politique secrète établie par le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing avec les dictatures de Pinochet et de Videla, ce livre — fruit d’une enquête de deux ans, en Amérique latine et en Europe — dévoile une page occulte de l’histoire de France, où se croisent aussi des anciens de l’OAS, des fascistes européens ou des « moines soldats » agissant pour le compte de l’organisation intégriste la Cité catholique…"

 

 

 

 

 

 

02/12/2016

Standing Rock contre le pipeline du Nord du Dakota

 

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(Oceti Sakowin Camp - crédit photo : Sacred Land Film Project )

 

 

En savoir plus, soutenir :  http://standwithstandingrock.net/

 

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IHV n°56 - Indignons-nous !

 

Viens de le recevoir, un bel ouvrage, avec des collages donc trois des miens (dont celui en couverture qui figure aussi dedans en NB) qui font partie de ma série Indignation/insoumission (2011).

Voir : http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.h...

 

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et parmi un beau sommaire, trois textes extraits de Qué wonderful monde (coll. Délit vrai, poésie postale n° 1, Nouveaux Délits éd. 2011).

Voir : http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/a...  )

 

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"No te metas" ? No se olvida, Argentine 1976-1983 : 30 000 disparus

 

Une citation qu'on aimerait oublier, mais on ferait mieux de ne pas l'oublier justement, celle du général Ibérico Manuel Saint-Jean (gouverneur de Buenos Aires entre 1981 et 1982 ) :

 

Nous allons d’abord tuer tous les agents de la subversion, ensuite leurs collaborateurs, puis leurs sympathisants ; après, les indifférents, et enfin les timides. 

 

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24 mars 1976, noche negra

 

No te metas, expression restée tristement célèbre, ne vous en mêlez pas, disaient les militaires à tous les témoins d'enlèvements en plein jour d'hommes, femmes, enfants... 30 000 disparus.... Aujourd'hui on sait, les tortures jamais en panne d'idées, les viols systématiques, les atrocités, les enfants volés, vendus, les "vuelos de la muerte", les corps anesthésiés, jetés dévêtus depuis des avions dans l'Océan, découpés à la scie électrique pour être dévorés par les caïmans dans la lagune, on sait, et l'Argentine tente depuis peu de rendre justice, mais les coupables sont morts de vieillesse ou seulement encore assignés à résidence, dans leurs somptueuses résidences et la bestialité couve toujours, prête à ressurgir au moindre signe de faiblesse, en Amérique Latine comme ailleurs, ne l'oubliez pas...

 

 

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01/12/2016

Nicole Ferroni - Nous sommes un sac de vieux vieux vieux atomes

 

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Martin Almada: "Le Condor vole toujours, il faut lui couper les ailes"

Entre le 12 et 14 octobre 2016, l'avocat et Prix Nobel alternatif de la Paix, Martin Almada, se trouvait en France pour participer à un colloque international sur les archives des dictatures latino-américaines dans les années 1970.