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03/01/2012

Une première, un nouveau tremblement de terre inattendu a forcé l'état de l'Ohio à faire fermer un puits d'extraction de gaz de schiste.

USA, Un nouveau séisme de magnitude 4.3 dans la région de Youngstown a poussé l'État à faire fermer un puits d'extraction de gaz de schiste qui utilisait la technique de forage appelée «fracturation».

Le ministère des ressources naturelles de l'Ohio a annoncé aujourd'hui qu'un puits d'extraction par injection profonde dans la région de Youngstown a été sommé de suspendre ses opérations.

La région a bizarrement connu une série de petits tremblements de terre depuis que l'exploitation a commencé il y a environ neuf mois. Le plus récent, à la veille de Noël, se situé à moins de trois km de la ville et à environ 1 k 500 du site d'injection.

James Zehringer responsable des Ressources naturelles, a ajouté que jusqu'ici personne n'a prouver de façon concluante que l'activité sismique est liée à cette activité, mais il a décidé tout de même de resté prudent.

Il rappelle dans un communiqué que la priorité de l'État est la santé publique et la protection des ressources naturelles, et qu'il n'est absolument pas disposé à jouer avec la sécurité.

La région n'avait jusqu'ici jamais connue de tremblements de terre jusqu'à ce que la "Northstar Disposal Services" s’installe à Youngstown et commence l'extraction de gaz de schiste par la technique dite de fracturation.

Après une série de secousses constatées, l'Etat a fait installé quatre sismomètres pour surveiller la zone.

L'état de l'Ohio comptabilise prés de 200 puits similaires opérant sur son territoire. Tous utilisent la technique hydraulique de fracturation pour briser les couches de schiste du sous sol qui se fracturent sous une forte pression (600 bars) en libérant leur gaz naturels et le pétrole.

Les sociétés d'exploitation de gaz de schiste utilisant la technique de fracturation prévoient d'augmenter considérablement leurs activités d'extraction dans l'état de l'ohio dans les deux prochaines années.

Sourcewksu.org Trad Nature Alerte


26/10/2011

Les autorités britanniques : les deux tremblements de terre à Blackpool en Angleterre sont provoqués par le forage de Cuadrilla.

 


Le ministère de l'Environnement britannique DECC (Département d'Energie et du changement climatique) a déclaré sur la base des rapports de la société BGS British Geological Survey (British Geological Survey) qu'il existe un lien direct entre le forage pour le gaz de schiste près de Blackpool et de l'apparition de deux tremblements de terre dans le voisinage immédiat de ces forages.

 

Les tremblements de terre ont eu lieu le 1er avril et le 27 mai de cette année, avec une magnitude de respectivement de 2,3 et 1,5 sur l'échelle de Richter et sur une profondeur mesurée de 3,6 et 2,0 km. L'épicentre du tremblement de terre était au sein d'un cercle de quelques centaines de mètres du site de forage de Cuadrilla, une entreprise qui prévoit également des forages aux Pays-Bas. 
Le British Geological Survey a déclaré qu’il y a une corrélation entre les tremblements de terre et le moment de la fracturation hydraulique. Les tremblements de terre sont une conséquence directe de ce processus de 'fracturation.'

 

 

 

Situation Pays-Bas

 

 

 

En février 2011, le conseil municipal de Boxtel avait accordé un permis pour un forage à un consortium de Cuadrilla et Energie Beheer Nederland, qui représente l’état et participe pour 40 %. Les deux tremblements de terre à Blackpool ont été la motivation pour un moratoire. Ministre Verhagen avait dit au gouvernement de vouloir connaître les résultats d’une étude géologique, sous la responsabilité du ministère de l'Environnement britannique DECC, pour garantir la sécurité. Ce rapport vient donc d’être publié. A suivre ce que va faire le gouvernement néerlandais. Le 27 octobre 2011, ils parlent du sujet Gaz de Schiste à La Hague.

 

 

 

La situation à Boxtel reste inquiétante. A ce moment, une enquête publique est en cours. Le Rabobank de Boxtel a réagi formellement car ils stockent les données de leurs clients dans un centre informatique à la zone industrielle où le forage est prévu.


http://www.naturalgaseurope.com/cuadrilla-fracking-linked...

 

31/08/2011

Pressions inacceptables sur les auteurs du livre "Le vrai scandale des gazs de schiste"

Le site : http://www.gaz-de-schiste.fr/

A la veille de la parution du livre « Le vrai scandale des gaz de schiste », l'avocat de Julien Balkany écrit aux auteurs.

A la veille de la parution du livre de Marine Jobert et François Veillerette (porte parole de Générations Futures) sur les gaz de schiste l'avocat de Julien Balkany ( ex Vice Président non exécutif de la société Toréador et demi frère du fameux Patrick Balkany) vient d'écrire à l'éditeur et aux auteurs du livre en les menaçant à mots à peine couverts de poursuites judiciaires.

Rappel. Pour mémoire Toréador s'est vu délivrer en 2009 un permis d'explorer les gisements d'hydrocarbures non conventionnels (ici pétrole de schiste) sur une surface de 779 km2 à cheval sur l'Aisne, la Seine et Marne et la Marne, dans le périmètre du permis dit "de Château Thierry".

Un livre qui dérange. Selon la lettre de l'avocat, Maître Fedida, notre livre (non encore publié, il sort demain le 31 aout ! ) comporterait des éléments diffamatoires . L'avocat précise qu'il a reçu ordre de nous 'mettre en garde'. On ne saurait être plus clair : ce livre dérange et le trader Julien Balkany, très en pointe dans le développement de Toréador en France ces dernières années, essaye de faire pression sur les auteurs et l'éditeur de ce livre évènement en laissant planer la menace de poursuites judiciaires. Alors que les permis d'exploration avaient été accordés dans le plus grand secret, Monsieur Balkany voudrait maintenant sans doute que le secret continue à régner sur ce dossier... Peut être espère t'il que l'éditeur et les auteurs cèderont aux pressions et modifieront le contenu du livre...ce en quoi il se trompe lourdement !

« Ce procédé est insupportable ! Il vise à restreindre notre liberté d'expression et la liberté d'information ! » Déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures, et co auteur du livre 'le vrai scandale des gaz de schiste' .

26/05/2011

Un pétrolier US attaque la petite commune de Bonnevaux dans le Gard

Dallas, ton univers impitoyable. À Bonnevaux, en Cévennes gardoise, on est convaincu de la formule depuis que la mairie a reçu vendredi une assignation devant le tribunal administratif de Nîmes. La compagnie pétrolière Schuepbach Energy LLC, dont le siège est à Dallas aux États-Unis, demande l’annulation de l’arrêté municipal du 8 mars 2011 interdisant "les forages pour l’exploration et l’exploitation de gisements de gaz de schistes par la technique de la fracturation hydraulique verticale et horizontale" sur le territoire de la commune.

Le petit village de 102 habitants tombe des nues. "C’est une entreprise de Dallas qui vient nous dire ce qu’il faut que l’on fasse chez nous", s’emporte le maire, Roseline Boussac. "

Je ne vais pas me laisser faire. Comme Jeanne d’Arc, je pars en guerre", lance ulcérée l’élue. "Heureusement que je suis assurée en tant que maire pour pouvoir me défendre devant une grosse société comme ça."

La compagnie américaine qui détient un permis de recherche (dit de Villeneuve-de-Berg), en Ardèche et sur le nord du Gard, a assigné une vingtaine d’élus, essentiellement ardéchois. "C’est une mesure conservatoire. Le recours doit se faire dans les 2 mois après l’arrêté sinon on ne peut plus l’attaquer. Il s’agit que l’on ne puisse pas interdire d’utiliser les permis. Nous verrons ensuite comment les choses vont évoluer", assure Me Fornacciari, représentant les intérêts de la compagnie américaine.

Sans convaincre pour autant les antigaz de schiste. Car l’arrêté ne fait rien de plus que de coller à la loi votée par les députés le 11 mai et qui interdit la fracturation hydraulique. Mais pas la recherche de gaz de schiste.

D’où la crainte que les prospections ne soient pas abandonnées. "J’ai tout de suite compris que la nouvelle loi ne changerait rien", confirme Roseline Boussac. "Les compagnies donneront un autre terme que fracturation hydraulique et le tour sera joué. On nous dit que tout est arrêté, mais en fait on n’arrête rien du tout.

Source: Midi libre

08/05/2011

Village éphémère à Cahors, le 14 mai 2011

villatgephemere.jpg

04/05/2011

Gaz de schiste : la liste des permis...


n°1 Permis de Beaumont de Lomagne

Demande de permis: 

société BKN pétrolum

superficie: 10 405 km2 !!!!


n°2 Demande de permis: "Brignoles"

Société Schuepbach Energy LLC

superficie: 6785 kms carrés

 

n°3 Demande de permis :" Cahors/Quercy"

Société 3 Legs

superficie: 5710 kms carrés

 

Permis dit de "Moselle" (Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges)

Société East Paris Petroleum Development Ltd

superficie: 5360 kms carrés

Permis dit de "Nant"
Société Schuepbach Energy LLC
superficie: 4414 kms carrés

Permis de "Montélimar"

Sociétés Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS

superficie: 4327 kms carrés

 

Demande de permis "Lyon-Annecy"
Société Schuepbach Energy
superficie: 3800 kms carrés

 

Permis dit "d'Est Champagne" (départements des Ardennes, de la Marne et de la Meuse)

Société Lundin International

superficie : 2698 kms carrés

Permis dit des "Plaines du Languedoc" (Aude et Hérault)

Société Lundin International SA

superficie: 2 348 kms carrés

Permis dit de "L'Attila"

Sociétés Galli Coz SA et Tethys Oil AB

superficie: 1986 kms carrés

 

Permis dit " des Ardennes"

Sociétés Thermopyles SAS et Pilatus Energy SA

superficie: 1176 kms carrés




Permis dit de "Villeneuve de Berg"

Société Schuepbach Energy LLC

superficie: 931 kms carrés

 

Permis dit de "Château-Thierry" (départements de l'Aisne, de Seine-et-Marne et de la Marne)

Société Toreador Energy France SCS

superficie: 779 kms carrés

Permis dit de "Bleue Lorraine Sud"
Société European Gas Limited

superficie: 528 kms carrés



Permis dit de "Nîmes"

Société EnCore (E&P) Limited

superficie: 507 kms carrés

Permis de "la plaine d'Alès"

Sociéte Bridgeoil SAS

superficie: 503 kms carrés

 

Permis dit du "Valenciennois"

Société Gazonor SA
superficie: 432 kms carrés

Permis dit de "Gardanne"

Sociétés Heritage Petroleum Plc et European Gas Limited

superficie: 365 kms carrés

 

Permis dit "Bleue Lorraine"

Sociétés Heritage Petroleum Plc et European Gas Limited

superficie: 262 kms carrés

Permis dit de "Navacelles"
Sociétés Egdon Resources (New Ventures Ltd), Eagle Energy Ltd et YCI Resources Ltd, conjointes et solidaires
superficie: 216 kms carrés

Permis du "bassin d'Alès"

Société Mouvoil SA

superficie: 215 kms carrés

SOURCE
http://www.deleaudanslegaz.com/?page_id=70

20/04/2011

Comment faire exploser une démocratie au gaz de schistes, par Mureil Bodin

 

Publié par Maître Muriel Bodin
Type de document : Article juridique
Le 17/04/2011, 
Présentation : Voilà l’histoire résumée d’une leçon de stratégie politico-juridique ou, comment subtilement, on peut faire capoter un mouvement citoyen en toute transparence en prenant le Parlement comme outil et en servant les intérêts de sociétés américaines sans en avoir l’air . (Article actualisé tous les jours par des informations qui confirment point par point les prévisions de l'auteure.)

 

Danger d’explosion  d’une démocratie au gaz de schistes

ou

comment Monsieur Fillon et son gouvernement se joue du Parlement  avec son aval!

 

Voilà l’histoire résumée d’une leçon de stratégie politico-juridique ou comment, subtilement, on peut faire capoter un mouvement citoyen en toute transparence en prenant le Parlement comme outil et en servant les intérêts de sociétés américaines sans en avoir l’air .

Le mouvement contre l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes sur le territoire national est un mouvement citoyen d’une force que personne n’avait prévu, pas même les Verts, soutien de la première heure de ce mouvement que des lanceurs d’alerte ont initié.

Ce mouvement a largement dépassé les élus qui ont mesuré l’ampleur de leur défaillance à l’aune de leur échec aux élections  cantonales. Tous sont surpris du rejet marqué d’une forme d’expression et de décisions politiquement correctes pour un technocrate de la politique politicienne, sans aucune lisibilité des valeurs que porte traditionnellement la France, même à ces heures les plus sombres.

Le mouvement citoyen rappelle qu’une forme de résistance existe en France et est toujours vivace. Elle s’exprime hors des sentiers battus, même si ça et là, on peut y apercevoir des politiques qui ont une meilleure conscience des enjeux qui se jouent à long terme et évitent le court-termisme ambiant.

L’actualité de la Fronde anti-gaz de schistes est l’occasion de rappeler comment des politiques rompus à contourner ces mouvements de résistances utilisent les moyens juridiques pour parvenir à corrompre les valeurs de notre démocratie, sans coup férir et avec l’aval, voire la complicité d’une opposition politicienne .Et dire que ce sont les mêmes qui se posent encore la question de savoir comment ils vont pouvoir démontrer qu’ils sont à la hauteur de ce qu’exigent les citoyens de ce pays !

L’actualité parlementaire des gaz de schistes, c’est, à quelques jours d'une "journée nationale de mobilisation" organisée dimanche par les opposants, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, qui annonce l'examen le 10 mai, en procédure d'urgence, de la proposition de loi de Christian Jacob (UMP). Celle-ci vise à interdire l'exploration et l'exploitation de ces hydrocarbures non-conventionnels.  Deux autres propositions de loi analogues, une socialiste et une de Jean-Louis Borloo (Parti radical), ont été déposées à l'Assemblée.

M. Accoyer a précisé mardi avoir demandé "au gouvernement, au président de la commission, aux deux présidents des groupes concernés d'essayer de trouver une solution de discussion commune", ce qui a été fait en prenant pour ligne, grosso modo, la proposition de Monsieur Jacob.

 

La seconde étape qui devrait suivre sera une réforme du code minier. L'ordonnance en question n'a rien à voir avec les permis exclusifs de recherche déjà délivrés, qui l'on été sur un autre fondement. Contester l'ordonnance présente un intérêt, mais pour l'avenir, pas pour les permis déjà délivrés. Il faut intégrer au code minier des études d'impact et la participation du public, en vertu de la Charte de l'environnement (art. 1, 2, 7), mais cela ne se limite pas aux schistes, loin de là. Tout le code minier a besoin d'être réformé.

En vertu de la procédure d'urgence, décidée par le gouvernement, qui limite l'examen parlementaire à une seule lecture par l'Assemblée et le Sénat, une interdiction devrait être votée avant la fin juin. On peut déjà se poser la question de cette chronique d’une mort annoncée avant tout débat…

 

Aucune des deux propositions de lois connues[1] ne propose l'abrogation de l'ordonnance du Code minier, fruit du travail gouvernemental. Elles proposent l'abrogation des permis exclusifs de recherches délivrés il y a un an, ce qui est très différent et l’interdiction de l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes sur le territoire national. Bien !

On peut quand même se poser la question de savoir pourquoi le gouvernement si prompt à faire son mea culpa sur les permis accordés ne le fait pas sur le code minier et ne propose pas un débat au Parlement comme il en a le pouvoir : serait-ce pour éviter de se faire invalider un travail tout à refaire ? Pour éviter un débat sur les ressources et les choix énergétiques de la France ? On ne sait mais il est à noter que l’opposition ne demande pas non plus ce débat sur la loi de validation de l’ordonnance relative au code minier.

Première leçon de droit constitutionnel et administratif  pour comprendre ce qui sera dit par la suite : le Législateur (Parlement) a donné délégation au pouvoir réglementaire (Gouvernement) de dépoussiérer le code minier, soit disant pour le remettre aux normes ; à charge pour le pouvoir exécutif de présenter le fruit de son travail au Parlement qui doit le valider à travers une loi de validation. C’est cette loi qui transforme l’ordonnance, acte réglementaire créé sans débat et sans contrôle de constitutionnalité, en loi à valeur législative.

Reprenons notre actualité : le Premier Ministre, Monsieur Fillon, de son côté affirme que certes, une exploitation dans les conditions d’octroi des permis ne sera pas possible mais que la recherche ne s’arrêtera pas ! On passera donc du permis d’exploration qui sera interdit au permis de recherche qui sera permis, au nom de l’innovation scientifique etc. de la France, n’en doutons pas. Cela tombe bien car, le code minier nouveau ou ancien ne mentionne que le permis de recherche ; de permis d’exploration, il n’en existe point ! Première subtilité qui permet de voter sur un élément de droit qui n’existe pas…

à lire aussi:

La proposition de M. Jacob, député UMP, prévoit donc l'abrogation des permis d'exploration pour le gaz et l'huile de schiste ainsi que l'interdiction de leur exploitation par fracturation hydraulique, une technique contestée par les citoyens soucieux de l’impact sur l’eau et l’air de nos régions.

Les opposants estiment notamment que cette technique, impliquant l'injection sous pression dans le sous-sol de grandes quantités d'eau et de produits chimiques pour fracturer les roches qui contiennent le gaz ou l'huile, peut entraîner la contamination des nappes phréatiques de façon irrémédiable et sans possibilité de l’éviter.

Les medias relaient les discours des opposants et les déclarations  intempestives faites, droit dans leurs bottes, par ceux là même qui ont signé les permis contestés ( M. Borloo), plaident pour une indépendance énergétique au nom de la souveraineté nationale (UMP & PS), ceux là même qui acceptent que les Grenelle I et II soient grignotés jour après jour de leur substantifique moelle, et qui feignent (pour certains) d'ignorer ce que sont les fondements juridiques administratifs et constitutionnels de notre merveilleux et beau pays, dont des millions de touristes viennent admirer les paysages, la fraîcheur et l’art culinaire.

Pourtant, tout cela - démocratie, paysage et indépendance énergétique - est proche d’exploser…et pas seulement pour du gaz de schistes mais en partie à cause du gaz de schistes !

Petit aparte sur l’auteur de cet article : pourquoi une telle détermination d’une simple avocate qui n’a pas déposé de recours contre l’ordonnance  réformant le code minier, n’est pas députée, n’a pas de client à défendre dans ce dossier des gaz de schistes, mais est simple citoyenne, qui n’est d’aucun parti mais revendique, au sein d’une ONG, le droit de vivre dans une société soutenable, pour elle mais surtout pour vos enfants ?

La raison en est simple : l’auteur est une avocate et docteur en droit public, simple citoyenne ayant appris les vertus de la démocratie, spectatrice attentive des révolutions par des peuples ayant soif de démocratie et de justice sociale et économique, spectatrice alarmée des catastrophes environnementales telles que le réchauffement climatique, la fragilité d’un pays comme le Japon face à la menace nucléaire avérée et non plus virtuelle, choquée face aux erreurs d’appréciation, volontairement minorée pour des raison financières, de l’ampleur des effets des catastrophes naturelles comme un tsunami, l’éruption d’un volcan ou la montée des eaux y compris ceux de la mer.…Comme tout un chacun, l’auteur perçoit à quel point notre démocratie est fragile à travers ce dossier emblématique qu’est celui des gaz de schistes. Car les mêmes erreurs se reproduisent à l’identique, et pour les mêmes types d’intérêts : l’argent pour une « élite »[2], le miroir aux alouettes de l’emploi pour les pauvres « ilotes »[3] que nous sommes, la fausse idée d’un bien être consumériste assimilé au bonheur  individuel qui serait sans fin pour tous, enfin presque.

Mais quel lien cela a-t-il avec notre sujet des gaz de schistes nous dira-t-on ? Le lien c’est l’accessibilité à l’énergie,  à l’eau, à la satisfaction des besoins fondamentaux qu’une démocratie est censée assurer à chacun de nous, c’est aussi l’accès au Droit, à notre droit et à ses principes qui permettent de sauvegarder ce qui est le bien commun : cette démocratie grâce à laquelle certains ilotes peuvent espérer faire partie de l’élite et pourquoi pas un jour faire que tous, nous ne soyons plus que des citoyens partageant les connaissances, nous enrichissant les uns les autres sans trouver d’autres sources de profit et de satisfaction que cet enrichissement mutuel dans un environnement sain, varié et équilibré.

Revenons à notre analyse juridique en lien avec ce danger qui couve: une proposition qui se propose d’abroger une ordonnance, celle qui réforme le code minier en l'occurrence, est  juridiquement « baroque ». En effet, il s’agit d’une ordonnance non ratifiée, non validée, donc n’ayant pas encore valeur législative. Il faudra donc expliquer comment des parlementaires peuvent abroger un acte règlementaire dans un texte de loi. Qu’ils refusent de ratifier une ordonnance, d’accord, mais l’abroger avant ratification, c’est d’une créativité juridique assez inédite et donc condamnable.

Si cette ordonnance pose tant de problèmes, la solution est d’organiser un débat autonome sur sa ratification. Les députés pourraient alors déposer des amendements pour modifier les points posant problème, avec un vrai débat et à la fin, un vote explicite, le refus de ratification valant rejet de cette ordonnance. Ce serait sans doute l'occasion d'avoir ce fameux débat sur la politique énergétique de la France que nous appelons de nos voeux.

Dans le cas présent, les députés ont exclusivement parlé du fond avec une vision court-termiste, sans jamais avoir la moindre interrogation sur la rigueur juridique de leur démarche et une vision du dossier globale. Il serait bon que ces questionnements ne surgissent pas uniquement lors des débats sur les propositions de loi de simplification du droit, mais soient systématiquement posés à chaque texte.

Quant à la compétence du législateur pour abroger un acte pris par le pouvoir exécutif, Montesquieu doit se retourner dans sa tombe, la séparation des pouvoirs étant à la base de notre construction constitutionnelle et démocratique. Ce n’est pas la première fois que cette séparation est violée mais c’est la première fois qu’elle peut avoir des conséquences sur un mouvement citoyen important.

Quelles conséquences : le calcul est subtil ; faire voter par le Parlement une loi dont les fondements constitutionnels sont eux-mêmes baroques, c’est fragiliser ceux qui portent la mobilisation contre les permis.

Que va-t-il se passer une fois la loi votée car n’en doutons pas, elle sera votée?

La chose est simple : les sociétés détentrices de permis vont saisir le conseil constitutionnel soit à l’occasion d’un recours contre l’annulation des permis (QPC : question prioritaire de constitutionnalité), soit grâce à des sénateurs et députés favorables à la production de gaz de schistes (il y en aura bien 60 à se manifester).

Et que fera le conseil constitutionnel ? Il n’aura d’autre choix que de constater que le législateur n’avait pas compétence pour abroger un acte réglementaire et invalidera cette pseudo loi. Le permis d’exploration est un acte administratif non réglementaire créateur de droit.

Deuxième leçon de droit administratif : pour les juristes, la réponse détaillée se trouve dans Frier Petit, Précis de droit administratif, 6ème édition, Précis, Dalloz, 2010, p. 328.

Lorsqu'une décision non réglementaire est un acte créateur de droits, l'administration ne peut pas abroger au delà d'un délai de 4 mois (donc ici ce serait trop tard), sauf :

- si des dispositions législatives ou réglementaires ont institué d'autres régimes d'abrogation (CE, 30 juin 2006, Soc. Neuf Telecom, AJDA, p. 1703). En l'espèce, il resterait à savoir si les propositions de loi en cause vont ou non instituer un régime d'abrogation. Dans l'état de leur rédaction actuelle, elles n'instituent pas un régime d'abrogation, elles abrogent directement, ce que la loi ne peut pas faire.

- si le juge estime qu'une décision créatrice de droits (les permis de recherche) ne peut être légalement maintenue qu'aussi longtemps que les conditions légales de son édiction sont remplies (CE, 14 mars 2008, M. Portalis, AJDA, p. 800). En l'espèce, on pourrait considérer que lors de leur édiction, les permis étaient déjà contraires à la Charte de l'environnement et à la directive 85/337. Quoi qu'il en soit, c'est l'administration qui abroge, pas la loi.

- si l'on peut considérer que, dès l'origine, l'acte ne remplissait pas les conditions légales de son adoption, cette illégalité originelle ayant été tardivement relevée (CE, 6 nov. 2002, Mme Soulier, AJDA, p. 1434.)

Bref, quoi qu'il en soit, le risque est bien que les exploitants fassent une QPC devant le conseil constitutionnel pour faire « annuler » l'abrogation prévue par les propositions de loi (si une d'elle est adoptée).

Fin du premier acte d’une tragédie en trois actes et premier camouflet pour le Parlement (il en a vu d’autres) mais surtout pour le mouvement citoyen naissant ;

Quels sont les effets d’une censure constitutionnelle : démobilisation d’une partie des citoyens qui pensent que le droit les protège, que le droit a parlé et dit ce que nous savons déjà : les permis ne peuvent être annulés que par ceux là même qui les ont accordés, le gouvernement !

Celui-ci entre temps aura disparu, élection présidentielle oblige… fin du deuxième acte !

Oui mais dirons certains, la proposition de loi prévoit l’interdiction de l’exploitation des gaz de schistes ; c’est bien cela que nous voulons n’est-ce pas ? Certes, la loi interdira l’exploitation et l’exploration des gaz de schistes mais elle n’interdira pas le permis de recherche au nom de la science et de l’innovation et comme l’a dit un député UMP : ce qu’une loi peut faire, une autre peut le défaire…question de temps… début du troisième acte !

Quelle solution alors ?

Les permis ont été accordés par le gouvernement sur la base d’informations tronquées voire mensongères : pas de produits toxiques, pas d’impact sur la biodiversité, pas de pollution non maitrisée etc sur la base des affirmations des sociétés détentrices de permis.

La réalité du dossier est tout autre : il y a des produits toxiques et cancérigènes avérés, il y a un risque pour la biodiversité du fait, par exemple, des micro-séismes à répétition via la fracturation des roches à 3000m ou 4000m sous terre, qui font fuir la faune et attaque la flore dans des  territoires pourtant protégés ( site Natura 2000 par exemple ou parcs naturels), et il y aura des pollutions non maitrisées car les sédiments emprisonnés depuis des millions d’années et pour certains radioactifs (Radon), seront libérés par l’eau injectée via la fracturation hydraulique ( eau mélangée à plus de 500 produits dont certains à la toxicité avérée)  et pourront dés lors revenir à la surface ou migrer vers la nappe phréatique en suivant les fractures ainsi faites de technique d’homme.

Une proposition de solution juridique :  le retrait des permis pour des raisons qui tiennent à des raisons de sécurité et sur la base de la violation de la convention d’Aarus: les permis n’auraient pas été délivrés si celui qui les avaient octroyés avaient eu connaissance des informations dont il a eu connaissance mais après coup et pas par les dites sociétés elles mêmes. Ces informations ont été volontairement dissimulées. Les permis ne sont pas illégaux ; ils sont le résultat d’une fraude aux fins de leur obtention.. Le retrait est alors possible sans délai pour des raisons tenant à la santé, la sécurité et la salubrité publiques. Et ce, sans indemnisation car « Nul ne peut arguer de sa propre turpitude pour arguer d’un droit à réparation de son préjudice ». Les sociétés détentrices des permis n’ont pas donné toutes les indications techniques et environnementales permettant d'éclairer de façon fiable et honnête le ministère qui a délivré les permis.

Le ministère pourrait déjà, sans attendre la loi, abroger les permis d'exploiter sur la base de la Charte de l'environnement et de la directive 85/337.

Cet article n’a d’autre but que d’éclairer le citoyen sur les dessous des cartes, le dessous des enjeux et le destin que l’on promet s’il ne le prend pas en main. Nous avons une responsabilité dans ce qui arrive et ce qui arrivera. Nous ne devons pas, sous prétexte que nous avons élu des personnes, dont beaucoup  essaient de faire de leur mieux, démissionner de cette responsabilité. Dés lors qu’une alerte est lancée, dés lors qu’une information est donnée, nous devons la transmettre à ces élus et leur demander de faire en sorte que nos destins ne dépendent pas de la technologie, des brevets de sociétés étrangères notamment. Certes, des sociétés françaises se sont signalées dans ce dossier comme Total. Mais elles ne possèdent rien d’autres qu’un droit sur le permis, pas le savoir faire sur l’exploration ou l’exploitation. Notre souveraineté énergétique dépendra du bon vouloir de ces sociétés qui vendront peut être le gaz à pas trop cher au début mais une fois la dépendance acquise auront beau jeu de se livrer à une spéculation toute orientée vers les intérêts bien compris de leurs actionnaires dont l’Etat, sans que soit considérée la facture de l’eau, de la pollution, de la perte d’un environnement pour la collectivité.

Demandons à nos députés et sénateurs qu’ils demandent aux gouvernement de retirer le permis accordés et qu’ils votent une loi qu’aucune loi et aucun acte réglementaire ne pourra être votée sans qu’un bilan coût avantages par rapport à la Charte de l’environnement (valeur constitutionnelle) ne soit débattu (nationalement ou localement ) puis rendu public Enfin, il faut qu’une étude d’impact contradictoire ne soit réalisée avant toute exploitation ou recherche ayant des effets sur l’Environnement.

Aux armes-guments Citoyen ! Résistons aux mirages du gaz fossile et activons nous pour que d’une part nous apprenions à consommer moins d’énergie et que nous diversifions nos modes d’énergie individuels et collectifs et d’autre part,  que nous trouvions la voie d’une société soutenable sans esprit partisan sauf celui de résistance à une forme d’oppression larvée où la vie n’a plus que le sens que d’autres que nous, lui donnent


[1] http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3301.asp

http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3283.asp

 

[2] À l'origine, le statut d'élite n'est pas accordé par la détention du pouvoir, mais par l'autorité morale, c'est d'ailleurs pourquoi le terme est employé au singulier. Aujourd'hui il est plus courant d'évoquer les élites. Aujourd’hui , l’ élite regroupe la population qui a une place en haut de la hiérarchie sociale.

[3] : ilote :  esclave, serf.

 

Source :

http://www.legavox.fr/blog/maitre-muriel-bodin/comment-fa...

11/03/2011

Alerte Gaz de Schiste – Coup de gueule de Corinne Lepage: une video très explicite sur le sujet

http://louvesolitaire15.wordpress.com/2011/03/01/alerte-g...

09/03/2011

Lettre à NATHALIE Kosciusko-Morizet

                                                                      Doue, le 5 mars 2011

 

Chère Nathalie,

 

Vous permettez que je vous appelle Nathalie ? « Madame le Ministre » n’est pas approprié à ce que je veux vous dire, trop lointain, trop de distance.

 

Nathalie, donc, peut-être vous souvenez-vous encore de moi, nous nous sommes croisés, à votre invitation, le 17 février dernier dans une école modèle, lors de votre visite éclair en pays Sarladais. Il y avait Maïthé, Fréderic, Marie, Benoît et moi. Germinal, le député PS de la circonscription nous accompagnait… Au début de l’entretien, je vous ai remis un dessin, fait par mon fils et son copain.

Vous m’aviez fait remarquer la faute d’orthographe sur le mot schiste. Vous en souvenez-vous  ?…

 

Je vous remets une photo du dessin au cas où vous l’auriez égaré, car ce dessin ressemble terriblement à l’avenir que vous promettez à nos enfants, à vos enfants aussi vous savez - car même les ministres et les enfants de ministres sont touchés par les pollutions irréversibles …

 

 

Tout le monde est concerné, quand la vie n’est plus possible ; par contre, ce n’est pas la peine d’en parler à tous, c’est trop compliqué. Et comme notre société est très bien faite, elle permet de prendre des décisions qui engagent la vie de tous, sans en référer à tous. Car c’est bien connu, les citoyens sont beaucoup trop inconscients et stupides pour réfléchir à quoi doit ressembler leur avenir.

 

Est-ce que vous trouvez cela normal Nathalie ? 

Et vos enfants qu’est-ce qu’ils en pensent ?

 

Peut-être sont-ils encore trop petits ? Peut-être que, pour eux, les «grandes personnes» s’occupent de leur avenir et ils peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles, puisque c’est leur maman qui s’occupe de tout. Ils l’ont vue à la télé plein de fois, leur maman. Elle organise le monde, le monde d’aujourd’hui et le monde de demain.

 

Ils ont de la chance vos enfants, Nathalie. Ils pourront dire Merci à leur Maman :  « Merci d’avoir si bien travaillé quand t’étais ministre. Grâce à toi et à tous tes gentils amis, on aura un monde magnifique et un avenir radieux, comme celui de nos enfants après nous, et des enfants de nos enfants… »

 

Mais ne leur montrez surtout pas le dessin d’Aurélien et d’Ismaël, ils ne comprendraient pas. Ou alors dites-leur que c’est le dessin d’enfants qui vivent dans un pays en guerre et que ces enfants ne connaissent que des paysages ravagés par des industries qui polluent tout, dans des pays lointains et barbares qui s’appellent Etats-unis, Canada, ou n’importe quel autre pays où on ne fait pas attention à la vie des enfants… Et il y en a beaucoup des pays comme ça. Pas besoin d’inventer.

 

Ne leur dites pas non plus que vous allez signer des permis de détruire la vie, pour un peu de pétrole ou de gaz enfermés tout au fond de la terre, au cœur d’une roche que l’on appelle roche- mère. Ne leur dites pas que vous allez donner l’autorisation de fracturer cette roche, de polluer les sources, l’air, la terre et tout ce qui fait la beauté de la vie.

 

Ne leur dites jamais, Nathalie, car ils ne s’en remettront pas. Ils ne pourront pas vous croire, car dans le fond, ils savent que vous ne pouvez pas le faire.

 

Pas  vous, pas leur Maman.

 

 

 

 

 

 

 

Nathalie, vous permettez encore que je vous appelle Nathalie ?

 

J’ai une dernière chose à vous dire. Vos enfants, comme tous les enfants de la terre, nous offrent leur confiance, toute leur confiance. Mais ont-ils d’autres choix ?

 

Notre devoir d’adulte et de parent serait d’être véritablement digne de cette incroyable confiance, qui ferait le ciment d’une société juste, d’une société humaine qui se mettrait enfin à la hauteur de cette magnifique promesse que nous leur faisons, en acceptant de les mettre au monde.

 

Entendez-vous ce que j’essaye de vous dire ?…

 

Vous avez la possibilité d’offrir et de partager avec vos enfants une relation de confiance inestimable, de cœur à cœur, où vous pourriez vous plonger au fond de leurs yeux, en riant ou en pleurant, pour leur dire : « Non mes enfants, je ne l’ai pas fait ! 

 

Pour vous et pour tous les enfants de la terre, j’ai dit stop ! Ça suffit !!! Arrêtons la folie industrielle qui détruit la vie pour des profits illusoires !!!…

 

Je les ai empêchés de détruire la terre, de polluer l’air, de gaspiller et d’empoisonner l’eau ! »

 

Vous rendez–vous compte de la chance que vous avez ?…

 

Vous pouvez devenir, aux yeux du monde, la maman qui dit NON !

 

Vous incarnez, vous devenez la vraie maman, celle qui protège, celle qui sait, celle qui aime au delà de tout.  Et vous devenez l’amie de la terre entière.

 

Nathalie ! Tous les enfants de la terre espèrent et attendent qu’une femme se lève enfin et trouve au fond de sa roche-Mère la puissance et la force, pour dire à tous les destructeurs de la vie, c’est fini : Maintenant, nous changeons d’ère, maintenant nous protégeons et respectons la Vie, avant TOUT !

 

Avez-vous réellement d’autres choix que d’être cette femme-là, Nathalie ?…

 

 

                                                                           Aymeric !

 

 

Aymeric de Valon - Membre des coordinations idf et lot qui disent NON aux gaz et pétrole de schiste

 

 

13/02/2011

Collectif citoyen lotois Non aux gaz de schiste

 

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http://nonauxgazdeschistelot.blog4ever.com/blog/index-469854.html

 

Voici ci-dessous  la photo des camions vibrateurs qui vont bientôt venir prospecter dans la région. Chacun a un rôle à jouer pour les repérer le plus tôt possible et contacter immédiatement le collectif.

collectifcitoyenlotoisnonaugaz @gmail.com

 

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cliquez dessus pour aggrandir

 

 


29/01/2011

Alerte Gaz de schiste : documentaire

Gasland documentaire sur le Gaz de Schistes VOSTFR

à voir ici : http://www.tagtele.com/videos/voir/63910

Gasland est un film documentaire de 2010 écrits et réalisé par Josh Fox. Le film se concentre sur des communautés américaines touchées par le forage du Gaz de Schistes et plus précisément, un procédé connu sous le nom de « fracturation hydraulique ».

Gaz de schistes MAIS quésaco ? Certains schistes contiennent aussi du méthane piégé dans leurs fissurations. Ce gaz est formé par la dégradation du kérogène présent dans le schiste, mais, comme pour le gaz de charbon, il existe deux grandes différences par rapport aux réserves de gaz conventionnel.

La première est que le schiste est à la fois la roche source du gaz et son réservoir. La seconde est que l'accumulation n'est pas discrète (beaucoup de gaz réuni en un point) mais continue (le gaz est présent en faible concentration dans un... énorme volume de roche), ce qui rend l'exploitation bien plus difficile. Une technique permettant l'exploitation du gaz contenu dans ces roches consiste à utiliser l'hydrofracturation en association avec l'injection de nombreux produits chimiques. Un bon nombre de ces produits sont dangereux pour l'environnement et les organismes vivants. Cette technique se base sur la fracturation des poches de gaz par injection d'eau. Chaque puits peut être fracturé entre 15 et 20 fois, chaque fracturation consommant entre 7 et 28 millions de litres d'eau. Environ la moitié de ce volume est récupérée, l'autre moitié percole dans le milieu géologique jusqu'aux nappes phréatiques.

lire un article détaillé ici : http://fr.wikipedia.org/wi ki/Gaz_de_schiste

Lire aussi :

http://www.notre-planete.i nfo/actualites/actu_2639_g az_schiste.php

et http://fr.reuters.com/arti cle/frEuroRpt/idFRLDE70R2CF20110128

et http://www.sciencesetavenir.fr/depeche/nature-environnement/20110127.AFP1089/la-fievre-du-gaz-de-schiste-gagne-la-france-la-levee-de-boucliers-aussi.html

 

et ne restez pas sans rien faire !

http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci

http://www.lapetition.be/en-ligne/contre-l-exploitation-du-gaz-de-schiste-8997.html

http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=219