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30/09/2011

Hommage à Wangari Maathai, Prix Nobel de la paix et militante écologiste

Wangari Maathai.jpgWangari Maathai rêvait "qu'en replantant des millions d'arbres, on oriente l'Afrique vers la paix"

La Kényane Wangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de l'environnement, est morte, dimanche 25 septembre, des suites d'un cancer.

Le Mouvement de la ceinture verte (Green Belt Movement), qu'elle avait fondé en 1977, a annoncé ce lundi sa mort sur son site Internet: "C'est avec une immense tristesse que la famille du Pr Wangari Maathai annonce son décès, survenu le 25 septembre 2011 après un long et courageux combat contre le cancer."

Auteure de nombreux ouvrages, cette biologiste et vétérinaire de formation était âgée de 71 ans. Elle était une figure du combat écologiste dans son pays dès les années 1970. En 2004, lorsqu'elle s'est vu décerner le prix Nobel, le jury avait alors motivé son choix en louant son "approche holistique du développement durable, qui englobe la démocratie, les droits humains et en particulier ceux de la femme".


DES ARBRES POUR LA BIODIVERSITÉ ET LE DROIT DES FEMMES

Le Green Belt Movement œuvre, grâce à des projets de plantations d'arbres en Afrique, à promouvoir la biodiversité tout en créant des emplois pour les femmes et en valorisant leur image dans la société. Depuis sa création, il y a bientôt quinze ans, l'organisation a permis de planter près de 40 millions d'arbres sur le continent.

Dans son autobiographie publiée en 2006, Unbowed: A Memoir ("Insoumise : Mémoires", Celle qui plante des arbres, éditions EHO), Wangari Maathai racontait comment, sous l'effet du changement climatique notamment, l'environnement s'était dégradé dans sa région du mont Kenya. "A l'époque de ma naissance, les paysages autour d'Ihithe (Centre) étaient riches, verts et fertiles, (...) les saisons étaient si régulières", raconte-t-elle. "Aujourd'hui, le climat et l'environnement ont changé" et sont devenus "imprévisibles".

Au-delà de son pays natal, Wangari Maathai avait étendu son combat pour l'environnement à toute l'Afrique. Ces dernières années, la militante s'était investie dans la sauvegarde de la forêt du bassin du Congo, en Afrique centrale, deuxième massif forestier tropical au monde.

CARRIÈRE POLITIQUE

Wangari Maathai a été la première lauréate d'un doctorat en Afrique centrale et de l'Est. Elle a dirigé la Croix-Rouge kényane dans les années 1970, s'impliquant surtout dans le combat contre le régime autoritaire du président de l'époque, Daniel Arap Moi.

Plusieurs fois blessée par les forces de sécurité lors de manifestations, elle a connu à plusieurs reprises la prison.

Après l'avènement du multipartisme et l'élection de Mwai Kibaki, en 2002, Wangari Maathaï devient secrétaire d'Etat à l'environnement entre 2003 et 2005. Elle sera vite déçue de cette expérience et, quand le Kenya se retrouve au bord du chaos dans la foulée de la réélection contestée de Kibaki en 2007, elle accuse ce dernier d'avoir "échoué à protéger ses citoyens et leurs biens". Ce qui lui vaudra, dira-t-elle, des menaces de mort.

Certaines de ses déclarations controversées sur le sida en 2003 – sur lesquelles elle est revenue – avaient cependant suscité des réserves à son égard, notamment de Washington.

Mme Maathai a été mariée un temps à un politicien, qui a divorcé d'elle, la laissant avec trois enfants – Waweru, Wanjira et Muta – et une petite-fille, Ruth Wangari. Son ex-mari lui reprochait d'être "trop instruite, trop forte, trop brillante, trop têtue et trop difficile à contrôler".

Source: © Le monde

 

Voir :

http://www.youtube.com/watch?v=p5GX6JktJZg&feature=pl...

 

dans la déroute

 

L’homme est humain dans la déroute

Christian Saint-Paul

 

Lieu du larcin : son recueil Vous occuperez l’été (Cardère 2009)

28/09/2011

Cyber @ction 435 :appel contre arrestation à Tokyo d'un militant anti-nucléaire

Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/appel-arrestatio...

Le 23 septembre, Sono Ryota, un des organisateurs de plusieurs manifestations à Tokyo et initiateur des « 50 jours de manifestations consecutives pour la liberté » sur un thème différent chaque jour, a été arrêté et emprisonné.

Sono Ryota est un militant anti-nucléaire, syndicaliste du « Freeter Union » (syndicat des jeunes précaires) et membre de NoVox Japon. Le 23 septembre, la coordination des mouvements sociaux contre la toute sorte de discrimination et pour la solidalité internationale avec le slogan « il n’y a pas de frontière pour le droit de vivre » a organisé une manifestation pacifiste dans un quartier populaire et
multiculturel de Tokyo, souvent la cible d’attaques par les mouvements extrème droite. Ce jour-là, cette manifestation contre le racisme exigeait aussi la libération de militantEs arrêtés au Mali contre
accaparement de leur terres et pour apporter son soutien aux familles en lutte explusées de leurs logements où à la rue en France.
Pendant la manifestation, les policiers sont intervenus violement.
Cette intervention brutale des policiers a eu lieu suite à un ordre «arrêtez-le » visant directement Sono Ryota.

Pour se saisir de Sono, les policiers ont tabassé les manifestantEs qui essayaient de le protéger, puis ils l’ont menotté et conduit avec force dans la voiture de police. Selon l’avocat qui a pu le rencontré,
Sono était bléssé au visage et son corps couvert de bleus. Une prise forcée de ses impreintes digitales et des photos ont été pratiquées pourtant elles ne sont autorisées que lors des arrestations pour les criminels et les étrangers. A sa contestation contre la violation des droits humains fondamentaux, un policier lui a répondu « tu n’a pas de droit humain » .

Manifestement la police sur ordre a decidé en mettant ce militant en prison de faire taire une voix importante du mouvement anti-nucléaireet des sans voix du réseau NoVox Japon.
Nous vous appellons à envoyer des messages à l'ambassade du Japon pour exiger sa mise en liberté et le respect du droit de manifester, de s’exprimer pour que vive la democratie.

Alain Uguen

COMMENT AGIR ?

Sur le site : Cette cyber @ction est signable en ligne


Par courrier électronique :
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre  choix :  Libérez Sono Ryota
5- Adressez votre message aux  adresses suivantes :

cyberacteurs@wanadoo.fr
info-fr@ps.mofa.go.jp

Cliquer ici :
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr;info-fr@ps.mofa.go.jp>

ou ici selon votre logiciel de messagerie
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,info-fr@ps.mofa.go.jp>

Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien

6- Envoyez le message

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion à L'Ambassadeur du Japon à Paris et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.

############

Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
code postal Localité :

Monsieur l'Ambassadeur

Nous vous appelons à faire libérer Sono Ryota  dans le respect du droit de manifester, de s’exprimer pour que vive la democratie.
Je vous prie d’agréer, l'Ambassadeur, l’expression de mes salutations distinguées,

############
Fukushima : entretien avec Ryota Sono, militant pacifiste, syndicaliste et anti-nucléaire
http://danactu-resistance.over-blog.com/article-fukushima...

11:34 Publié dans AGIR, NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

22/09/2011

Nous sommes ici pour nos enfants

Des forêts luxuriantes du bassin amazonien aux confins glacés de la toundra arctique en passant par les déserts arides d’Afrique australe ou les hauts plateaux du Pérou, sur tous les continents, les enfants élevés dans les communautés indigènes acquièrent les connaissances, les savoir-faire et les valeurs qui ont assuré la survie de leurs groupes pendant des générations.

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Voir la suite : http://www.survivalfrance.org/galeries/enfants

et pensez à soutenir Survival, merci pour eux, merci pour nous.

21/09/2011

OYEZ OYEZ Parution le 1er octobre du Nouveaux Délits n°40

NOUVEAUX DELITS

Revue de poésie vive

 

Oct. Nov. déc. 2011

 

 

Numéro 40

 

 

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Edito, médito.

 

Une fois de plus, me voilà devant la page blanche de l’édito, ne sachant trop quoi y mettre. L’été est passé, vite mais lourdement chargé et il y a donc celles et ceux qui sont partis pour d’autres voyages. Leur rendre hommage ici est le minimum que je puisse faire. La mort de ceux que l’on aime est toujours une leçon difficile à accepter, et pourtant, qu’en sait-on finalement ? Notre sort à nous, les dits vivants, est-il plus enviable ? Je ne vais pas répondre, ni ici, ni ailleurs, à des questions aussi vastes. A chacun de chercher ses réponses, si toutefois réponses il y a. Alors quoi ? Alors rien. Rien et tout à la fois. Un pas après l’autre, sentir, ressentir et aimer. Aimer au-delà même de nos supposées limites. Aimer, parce que tout est si bref et absolument rien ne peut être monotone. L’ennui est l’illusion de celles et ceux qui pensent avoir tout leur temps. Ils ne se trompent pas tout à fait, ils ont effectivement tout LEUR temps, mais nul ne sait quand il s achève.

 

Mourir est un processus très instructif. C'est fou ce qu'on apprend.

Le seul ennui, c'est qu'on n'a guère le temps de mettre

ses nouvelles connaissances en pratique
Lawrence Block in Le Diable t'attend

 

Chaque jour est unique, chaque jour est un commencement, chaque jour est neuf et rien ne nous oblige à répéter les mêmes erreurs que la veille. Nous sommes libres, libres d’être ce que nous souhaitons être. Libres ! Cela ne signifie pas que tout se fera tout seul, bien au contraire, et nous ne serons jamais ni plus ni moins que celle ou celui qui marche sa propre existence. Sentir, aimer, marcher. Respirer, boire, manger. De créature à créateur, juste la lettre E qui change de place. La lettre EUX, les autres, que nous pouvons accueillir, intégrer au lieu de les laisser tout au bout, loin du C comme cœur. Juste une lettre, juste un pas, juste un geste. Pas grand-chose, mais pas rien non plus. Créer c’est exprimer, éliminer une pression, se libérer donc. Pour certains, c’est aussi essentiel que de respirer, ils ne peuvent vivre sans. Peut-être ont-ils plus de pression à l’intérieur que les autres, telles de véritables cocottes-minutes ? Peut-être, peut-être… Ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui je n’ai vraiment rien d’intéressant à dire, mais toujours une irrépressible envie de créer. Et la poésie, a-t-elle à voir avec la création ?

 

Le poète n'est pas le créateur. Il est porteur d'énigmes.

Michel Camus in Transpoétique

 

 

CG

 

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AU SOMMAIRE

 

 

Délit d’amour :

 

 

Hommage à Beb Kabahn (1974-2011), graphicultrice de stigmates, écrivière en proséïe et tellement plus et encore.

 

Hommage à Yann Orveillon (1941-2011), poète et voleur de feu, au cœur océan.

 

 

Délit de poésie : Muriel Modély, Patrick Aveline et Guillaume Siaudeau

 

Résonances : 1 livre, 1 recueil, 1 groupe de musique, 1 couple de photographes.

 

Délits d’(in)citations s’éparpillent comme toujours à l’automne et vous trouverez le bulletin de complicité, très au fond en sortant, qui adore jouer lui aussi les feuilles au vent...

 

 

Illustratrice : Corinne Pluchart

 

 

pluchart.corinne@orange.fr

 

« Je vis près du Mont-Saint-Michel, mon lieu entre tous. J'écris, je marche, je m'arrête, je découvre. La poésie comme racine avec la grève et le vent, le sable et l'eau. Je dessine, je peins. Je regarde le monde et la lumière... souhaitant qu'elle éclaire partout et tous. »

 

 

http://corinne.pluchart.over-blog.com/

 

 

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automne profond
mon voisin
comment vit-il?

Saigyo

in poèmes de ma hutte de montagne

 

 

 

 

 

 

 

***

 

 

AVIS DE PARUTION CHEZ CARDERE EDITEUR

 

Le poulpe et la pulpe – Cathy Garcia

 


 

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Extrait

J’ai mordu, bafouillé comme d’autres se lovent et jouissent. J’ai camouflé ma soif dans une cargaison de vertige. Trouvé dans le caniveau, une pépite lustrale.

Sur les crêtes frontalières, j’ai fait récolte de courbes sereines. Amulettes fertiles. Clarté rayonnante. Trouvé le noyau de la féminité caché dans les arbres.

Des cavales et des transes, j’ai gardé l’authentique insolence de la pulpe. Ce tremblement des nuques, embuscade hypnotique. Méandre où se coule la joie inconditionnelle.

Dans ma soif, j’ai la vision d’un oiseau ensorceleur posé sur la branche haute d’un cèdre.

 

 

« Une poésie grave, précise et drôle à la fois, où je me laisse volontiers embarquer, surprendre souvent, dans un cheminement preste, parfois fébrile ou vertigineux, qui épouse des méandres très féminins d’émotions, de sentiments, de joies et de souffrances. » (Bruno Msika, éditeur)

 

Poésie. Livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant naturel 80g. Illustré par des dessins de Jean-Louis Millet. Sept. 2011, prix public 10 euros, ISBN 978-2-914053-60-0 Cardère éditeur, Lirac (30) www.cardere.fr

 

 

 

 

http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

Nouveaux Délits fait partie du fond de l’ARPO, à Carmaux (81)

http://www.arpo-poesie.org/

 

 

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ISSN : 1761-6530  -  Dépôt légal : à parution  -  Imprimée sur papier recyclé et diffusée par l’Association Nouveaux Délits

Coupable responsable et correctrice pour ce numéro : Cathy Garcia Illustratrice : Corinne Pluchart         

 

 

 

 

Los Conejos Locos par Lou Florian

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Les joyeux délires et autres boutades des lapins fous !!! Un poil militant, très impertinent, follement débridé, et délicieusement sexy ! Se régaler d'un lapinou, c'est déjà l'adopter...

 

Adoptez-le :

http://www.lulu.com/product/couverture-rigide/los-conejos...

 

 

 

09:59 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

17/09/2011

je me tais doucement

 

Car la misère est partout

qui impose son grand silence

sur le mendiant de Old Delhi

le SDF invisible de Recouvrance

car la misère

aime à taire

 

(…)

 

Ah ça !

Les vitrines du siècle 21

sont tellement

anonymement

parfaitement vitrines

 

 (…)

 

J’égorge enfin mes peurs

je vais par les rues

qui charrient les gens

les automobiles

je me tais doucement

 

Jean-Christophe Belleveaux

in ne pas censurer la vie

 

Lieu du larcin :  Revue Décharge n° 151

 

 (Décharge n°151)

07/09/2011

LE VACARME DU MONDE, poèmes de JEAN-LOUIS CLARAC

Vient de paraître aux Éditions de l’Atlantique (Collection Thémis) :

 

Sur beau Papier de Création, blanc nacré, grain subtil,

120 gr. pour les pages intérieures, Couverture : id. 250 gr.

 

AVEC LA REPRODUCTION D’UNE ENCRE DE SILVAINE ARABO

 

ÉDITION À TIRAGE LIMITÉ ET NUMÉROTÉ (250)

au prix de 18,00€ TTC France l’exemplaire (70 pages)

 

Le vacarme du monde comporte plusieurs sections qui se complètent, se répondent, se renvoient des échos subtils. De poème en poème la parole se délivre, révoltée contre les multiples enfers que crée aujourd’hui un hyper-capitalisme débridé mais aussi ivre de nature, d’être et de fraternité. Un beau livre. S. A.

 

Les hommes sont des arbres

déracinés

on les suit à la trace

sur les chemins qu’ils inventent

sur les chemins de fuite

ils ont des mots plein la tête

des mots de feuilles

des mots d’oiseaux

des mots de vents

 

JL Clarac, section Les hommes sont des arbres étranges

in Le vacarme du monde

 

BON DE COMMANDE

Découper ci-dessous en suivant le pointillé

et renvoyer complété et accompagné de votre règlement à :

 

Jean-Louis Clarac 98 rue de l’Egalité 15000 Aurillac

 

...................................................................................................................................................................

 

 

Je soussigné(é), M. ou Mme...................................

adresse : .................................................................................................

...............................................................................................................................................................................................

souhaite passer commande de ........ exemplaire(s) de Le vacarme du monde de Jean-Louis Clarac, au prix de 18,00€ l’exemplaire :

 

18,00€ X ....... exemplaire( s) = .................€ + port (1)................ Total : ..................€

 

somme que je règle ce jour.

 

(1) Commande de 1 exemplaire : 2,40€ ; de  2 à 3 exemplaires : 3,25€ ; de 4 à 6 exemplaires : 4,20€

 

A............................. le.............................

 

Signature

20:48 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

03/09/2011

Flibuste 21, (bien plus qu')un livre de Lou Florian

°°- 

 

L’horizon mon vieux, c’est comme des plages de soleil pour les uns et des trombes d'eau pour les autres. A grands coups de seaux d'eau, je te dis ! C'est comme ça ! Y a comme une tempête qui gronde à l’horizon. Un grondement sourd. Ouvre bien  les yeux, l’ami. Regarde l’azur et le monde. Le soleil est de fer ici, et les nuages s’amoncellent là-bas, noirs et chargés de pluie. Des trombes d’eau, je te dis ! Et la main de l'homme n'y est pas pour rien.

 

Oui, je sais, le climat est déréglé. Mais l'être humain l'est aussi. Je te jure ! Comme parvenu à un seuil critique, déboussolé. Affolé. Aimanté. Constamment remis en question. Jusque dans son intégrité. Ébranlé jusque dans ses convictions les plus profondes.

 

Comme si tares et qualités venaient se confronter ! Se juxtaposer. Rivaliser. Y a qu'à lire les journaux. Bruits de bottes et manigances. Propagande à tous les étages et mensonges d'états. Au pluriel ! Rien ne va plus, ma bonne vieille Terre !

 

Et nous, nous chevauchons les mers, malgré nous, dans l’espoir d’épouser quelques rêves enfin réalisables, et pour échapper aussi à ces dures réalités. 

 

Mais nous avons bon espoir. Nos trésors et nos rêves sont en nous,inaliénables !

 

L'homme serait-il devenu fou ? Non, il l’a toujours été ! Les yeux clos et le cœur fermé, ivre de pouvoir et toujours prêt à tuer. Dis-moi, c'est quoi, au juste, un être humain ? Enfin, je veux dire, un vrai !

 

Il y a des temps comme ça… Et les artistes rebelles se retrouvent toujours à la croisée des chemins. Fragiles et sûrs à la fois, avec un talent dans les mains, sculptant l’avenir en tâtonnant vers la lumière, et dénonçant les chaos irréversibles. Hélas, si tu observes bien, et pour peu qu’il te reste des yeux pour voir, aujourd'hui l'artiste rebelle n'a plus la parole, parce qu'on a pris sa place et son rôle d'avertisseur, de maître fou, de génie déraisonnable, d'équilibriste judicieux entre des mondes saturés de folie mercantile et meurtrière.

 

Il y a des temps comme ça où le rebelle sincère se retrouve bien seul. Presque sacrifié, comme aujourd'hui, sur l'autel du nihilisme. Moi je te le dis, on vit une drôle d'époque !

 

Alors s’il te reste encore quelques forces et quelques espoirs, si l’envie d’un ailleurs te semble encore possible, rejoins-nous moussaillon ! Car le temps est venu d’agir ensemble ! Bienvenue à bord, nous venons d’embarquer ! Nous avons hissé nos voiles de liberté, et même si nous ne sommes pas parfaits, nous voulons naviguer !

 

Adieux rivages insolents, crève-cœurs et monde d’argent ! Nous allons confronter la création à la destruction, et allumer tous les espoirs. Et nous opposer à la destruction systématique de l'art et des pensées.

 

Nous voici, les yeux rivés sur la route initiatique qui nous est propre et qui curieusement aussi, à bien des égards nous est collective. A nous, âmes d'artistes ! Fidèles à nos rêves et toutes voiles devant, nous embrasseront les vents et tous les ports, et nous serons de toutes les marées.

 

Nous ne serons jamais plus vivants qu'en étant nous-même !

 

°°- 

 

Tu le savais déjà avant d’embarquer. Cette lueur, comme un phare toujours brillant à l’horizon, cet indicible appel qui rivalise avec le grondement sourd de tes silences, cette pulsation intérieure, cette addiction phénoménale qui va et vient en toi inexorablement, c’est l’inspiration !

 

Telle une amie intime, beauté secrète, elle ressurgit dans ta vie quand bon lui semble.

 

Grâce à elle, les artistes rebelles découvrent très vite leur motivation existentielle. Créer pour donner à voir ou à entendre ! Créer pour donner à rêver. C’est ça ! Parce que le rêve est l'une des fonctions fondamentales de tout être humain.

 

Tu le sais déjà, le rêve est une des multiples formes de notre réalité intérieure. Celle-ci, projetée dans notre univers tangible, sculpte à nos dépends, inexorablement, notre existence tant personnelle que collective.

 

Elle agit comme matière féconde de nos espoirs, matrice de nos réalisations les plus folles et de nos cauchemars les plus étonnants. Alors moussaillon, à toi de tracer ta route à travers tous ces océans !

 

Et surtout, n’oublie jamais une chose : Seuls les morts ne rêvent plus ! Et tu en rencontreras beaucoup ! Toi, tu respires encore et ton cœur bat inexorablement, bravant tempêtes et ressac. Tu n’as jamais été plus vivant ! 

 

Te voici à pied d’œuvre, voyageur infatigable.

 

Tu rencontreras souvent les ombres du pays des miroirs. Ces contrées solitaires où errent, tels des bannis, des milliers de visages blafards. Des individus perdus, hagards, confondant leurs fantasmes et leurs craintes avec tes œuvres sincères, s’identifiant à des promesses éteintes, des convictions viciées,  des souvenirs boiteux. Tous ces individus privés de rêves sont souvent des prisonniers volontaires. Ecoute-les parler, ils ont choisi leur destin !

 

Alors je te le dis sans crainte, tu ne peux rien pour eux, mais tu te dois d’exister.  Avec un peu de chance, tu éclabousseras l’un d’eux dans un éclat de rire, ciselant sur son visage quelques lueurs d’espoir et des étoiles dans les yeux.

 

Mais sois sans illusion lorsque au pays des miroirs se dessinent des sourcils froncés, des  sourires en coin, des colères étouffées. Dans ces contrées sauvages où le calme n’est qu’apparent, donner à voir c'est aussi confronter bien involontairement, comme dans un miroir justement, les visions individuelles, ces prismes de panique retenue, cette tension sous-jacentes cachée derrière les barreaux de leur cage. Ils ne le savent pas, mais ils ne sont plus maîtres de leur destin.

 

A bien les écouter, ils se repaissent de leur haine et sont difficiles à convaincre.

 

Au sombre pays des miroirs, les schémas intérieurs propres à chaque individu définissent leurs réactions momentanées et donc leur vécu. Ils ont les yeux fermés…

 

Allez, que je te rassure ! Créer c'est donner à voir inexorablement, comme par réflexe. Puisque incroyablement, tel une plante magnifique, et donc fragile, l'artiste rebelle est amené à se développer. L'âme en expansion au travers de l’œuvre même. D'où ces zones de doutes aussi. Que tu le veuilles ou non, tu es comme cette fleur sauvage forcée de s'épanouir ou bien de dépérir. A cause de ta nature !

 

L’artiste rebelle jardine sa terre intérieure par projection. Avide et impatient de la voir naître pour éclore lui-même au travers de ce jeu. L’œuvre est donc bien souvent ce reflet intérieur extériorisé. Sublimée par le talent.

 

Tu le sais bien, ta faculté de création est devenue ta respiration intime. Avec comme incompatibilité salvatrice, ou destructrice dans tes moments de doute les plus sombres, cette antinomie existant entre la volonté de créer et l'impossibilité de montrer ! De donner à voir et à entendre !

 

Heureusement, le funambule sur son fil déraisonnable marche parfois au-dessus des fanges des mondes où le rien passe pour être quelque chose et où le principal passe inaperçu. Sa mission, sa dimension, sa quête intérieure, c'est de s'en extraire par son art.

 

Rien d'étonnant alors qu'une faille béante s'installe entre lui et la rigueur cartésienne. Entre sa pulsation créatrice et les habitudes conceptuellement figées. Rien d'étonnant puisque ce n'est plus les mêmes mondes, les mêmes visions, les mêmes approches. Ce n'est plus seulement différent ou seulement contraire. Non, c'est bien plus encore ! C'est ailleurs ! Ailleurs ! Autrement ! Ce n'est pas le même langage, la même navigation, les mêmes buts. Et c'est la trace de génie qui fait la différence.

 

Et faut-il le souligner encore ? Quel gouffre gigantesque se creuse aussi avec ceux qui, déguisés judicieusement en artistes pour seuls motifs mercantiles, essayent de rivaliser en apparences. Qu'on se le dise, si l'argent n'existait plus, les vrais artistes continueraient de nous étonner encore. Et les escrocs quitteraient la place !

 

Donner à voir c'est donner à vivre ! La conception artistique est à ce prix-là ! Parcours initiatique. Route en perpétuel devenir !

 

Dis-moi ! A force de ramer par mont et par vaux, à force de nager à contre courant, à force de fatigue et de découragement parfois, à force de ténacité, ne sommes-nous pas devenus plus forts ? Au fil des ans, bien sûr ! Avec comme une brise légère derrière les oreilles, un relent de fierté ?

 

Alors je n'envie pas ceux qui badigeonnent toujours les mêmes toiles, sans âme et sans talent, à l'infini, afin de capturer dans leurs filets des touristes absurdes, près à payer pour un leurre, un simulacre de talent. Ah quelle honte ! Racler les fonds de porte-monnaie de ses semblables, et profiter de leur ignorance ! Et participer surtout à l'inculture générale ! Se trahir pour deux bouchées de pain, qui y a-t-il de pire pour des artistes ?

 

Tout comme, dans le même registre, je n'envie pas non plus ces misérables ploucs imbus de reconnaissance qui ont perdu leur âme et se la jouent facile, ces marionnettes à l’ego démesuré qui ont déjà oublié leurs vaches maigres d'antan, ces piètres individus toisant les autres de haut désormais, en ayant revêtu le déguisement de l'artiste bien en vue sur les planches du grand théâtre stupide et factice, la renommée reléguée au rayon des grands artifices.

 

Maigre pitance que la gloire, puisque passagère. Alors que le grand voyage ne faisait que commencer !

 

°°-

 

Ah ils ont bon dos, les truands de l'art ! Les proxénètes du presque beau ! Les total commerçants du « ça rapporte, c'est tout ce qui compte ! » Diantre, dans quel monde on vit !

 

Allez, un coup d'épée dans la viande, nous voici dans le vif du sujet !

 

Pour le coup, ça me rappelle un commerçant sans vergogne, à qui j'avais demandé un poulet. Un poulet rôti, bien sûr ! Grillé comme il se doit, avec une peau craquante et roussie à point.

 

- Le poulet, vous le voulez normal ou fermier ?

 

J'ai bondi en moi-même, offusqué, renfrogné. Comment un homme, un être humain, pouvait-il avoir avalé tout cru, l'idée qu'un poulet aux hormones pouvait être un poulet normal ? Et un poulet fermier, c'est à dire normal selon sa nature, pouvait être un poulet supérieur ? Sans se rendre compte que le poulet aux hormones était un faux poulet ! Un poulet malade, oui, j'ai bien dit malade ! Au même titre que la société qui l'a produit ! 

 

Un poulet fermier c'est un poulet normal ; pas un poulet supérieur ! Tout comme un poulet bio, c'est par définition un pléonasme !

 

On a placé le label « normal » bien en dessous de la normalité, qui elle, a pour référence la nature elle-même ! Dites-moi, plaisanterie mise à part, c'est quoi un monde civilisé ?

 

Logique oblige, notre pouvoir d'achat réel est donc égal à notre capacité à acheter des aliments bio, sinon c'est un mensonge contre-nature ! Il n'y a rien d'original à acheter bio, puisque c'est naturel ! En dessous du bio, c'est quoi ? De la merde, okay ! Mais notre pouvoir d'achat est basé sur notre pouvoir d'acheter de la merde ou des aliments naturels ? Notre pouvoir d'achat doit donc être calculé sur le prix du bio ! Rien de moins !

 

Bon, revenons à notre sujet ! Et puisque, dit-on, l'art est un subtil reflet du monde, autant appuyer sur le champignon ! Et pas l'atomique, bien sûr ! Avec ce terrible constat : Le nihilisme ambiant dans les créations actuelles est donc le reflet  de notre civilisation. Pas beau à voir….

 

Bon, reprenons ! On nous a conditionné pour ça ! Même les élections sont programmées ainsi : Des one man show tenus par de mauvais pantins bardés de promesses, de vulgaires poupées  articulées de loin par des intérêts qui les dépassent.

 

Des marionnettes du star système ! Et pour nous convaincre, ce n'est plus seulement les idées qui comptent, c'est le style, la prestance ! Le son, la parure et l'emphase ! Le superflu, l'extérieur, le paraître ! On croit rêver ; on cauchemardise ! On est civilisés, bigrement ! Le rien fait figure de norme, et c'est énorme ! Après le poulet aux hormones, voici la conscience aux hors normes ! Et la continuité du rien, c'est la norme !

 

Toi l'artiste, dans le monde où tu vis, tu n'es plus qu'un produit ! Tu coûtes tant, tu vaux tant, tu rapportes tant ! Et éventuellement, ça te rapporte un peu. Mais ça c'est secondaire ! Et en plus, si tu as rien à dire, c'est mieux ! C'est tant mieux !

 

« Peins et tais-toi ! Peins, sculpte ou chante ! Compose ! Divague et fais-nous rêver ! Bravo l'artiste ! On compte sur toi ! C'est tout ce qui compte ! »

 

« Et puis et puis... Tu peux toujours créer n'importe quoi, pourvu que tu épargnes pour ta retraite et que tu cotises, ça nous remplira les caisses. »

 

« Hein, tu veux dire quoi l’artiste ? Un monde meilleur ? Allons, ne rêves pas ! Et puis je vais te dire un truc, moi ! Le fond de ta pensée, c'est bien mais c'est secondaire ! Ne rame pas à contre-courant, on s’occupe te toi ! C'est pas très mode pour l’instant, c’est pas vraiment dans le vent. Et puis, ça ne te rapporte rien. Financièrement bien sûr ! Tes belles idées, mets-les de coté, allez ! Et puis et puis, et puis même, ça peut nuire à ta carrière ! »

 

« Allez ! Ce qui compte, c'est ton ambition personnelle, ta réalisation artistique et marchande. On peut t'acheter et acheter ton art ! Au fait. ! Tu es coté combien ? Tu vaux combien ?»

 

Putain de marchandise !

 

Moi au début, je croyais qu'un poulet courant dans la nature c'était normal. Que les artistes, c'était comme les docteurs: Indispensables !

 

Je me souviens d'un cadre supérieur, en vacance dans un club de plage, qui me disait :

 

- Je suis stressé toute l’année. Alors pour moi, lorsque je viens passer des vacances chez vous, au bord de la mer, vous faites office d'infirmiers !

 

Une autre vision du monde, et sa façon de l'appréhender ! Le plus marrant, c'est que dans la société, l'artiste paraît hors norme, alors que dans la norme du monde, l'artiste a sa place !

 

Et c’est d’autant plus exact que les siècles en témoignent. Étonnant, non ? Regarde ! A mon avis, trois choses essentielles cicatrisent le monde: Les conflits, les sciences et les arts ! Est-ce trop peu que de dire que les guerres aboutissent au désastre, que les sciences évoluent inexorablement et se réajustent, alors que l'art est intemporel ? Témoin inébranlable des siècles !

 

De ce point de vue là, et comparativement, il est ce qui force le respect. Bon d’accord, on pourra toujours argumenter que les croyances marquent aussi de leurs sceaux les civilisations. Tout comme les révolutions. Oui, c’est vrai. Mais même leur transmission est tributaire des arts et de son expression populaire !

 

Pour nous artistes,  une charge nous est échue. C’est tous ces talents dont nous sommes à la fois les réceptacles et les garants, et qui nous indiquent aussi la route d’un long chemin à parcourir…

 

Mais la récupération commerciale sonne bien souvent le glas des justes ambitions. Au profit de qui, messieurs les marchands ? Tant d’artistes vous cracheraient à la gueule, s'ils en avaient le pouvoir. Car tous vos jeux sont truqués...

 

C'est ce soucis de rentabilité qui  agace ! Quel rapport avec la création, s'il n'y a que cela ? Est-ce la fin et le but en soi ? C’est une tromperie effrontée. Et beaucoup d’artistes s’y laissent prendre. Par mercantilisme et par avidité.

 

Honte à toi l'artiste, qui a remplacé une oeuvre vendue par une oeuvre peinte à l'identique, réalisée en trois fois rien de temps, par soucis de rentabilité ! Honte à toi ! C'est tellement fréquent ! Tu n'es mis en vente, toi et ton oeuvre, puisque tu te vends pour rien ! Tu ne mérites même pas le nom d'artiste ! T'es rien ! Et tu pourris le monde avec tes prétextes foireux, tes hormones de l’esprit. Tes sous-produits, tes presque rien !

 

Tu ressembles à ce monde : Tu vaux rien et tu coûtes tant ! T'es rien de plus ! Et la valeur de l'argent n'est pas une valeur en soi ! Au fait, tes valeurs, c'est quoi ?

 

Putain de rebelles, c'est nous, toujours à la recherche d'un trésor. Celui-ci n'étant pas fait de pièces d'or ! Putain de rebelles ! Sur toutes les mers du globe ! Putain de rebelles, c'est nous !

 

°°-

 

T’as vu les infos ? Du moins ce qu’il en reste ? T’as vu ce qu’on veut bien nous faire avaler ? J’te le dis moi, on nous prend pour des moutons ! Et il y en a beaucoup effectivement ! Des moutons qui gobent sans sourcilier, et qui bêlent idiotement. Mais bon ! T’as vu les journaux ? La désinformation organisée nous est servie sur un plateau, mais aucune voix ne s’élève. Tout le monde râle mais se tait. Recroquevillé bien sagement devant des postes de télé, le cul affalé dans des banquettes de croque-mitaine, à se gargariser des nouvelles du jour, sans broncher.

 

Histoire de brouiller les cartes, on assimile même l'exceptionnel à de l'info, sur lequel on se polarise à outrance, alors que le plus souvent les grands sujets sont aseptisés, détournés, caricaturés, voire complètement ignorés. L'info à vomir, bardée de sensationnel, oublie pourtant une chose capitale: Un jour ou l’autre il faudra rendre des comptes et nous dire qui, en coulisses, tire les ficelles de ce monde désarticulé.

 

Et nous, avec notre âme d'artiste, nous rêvons d’un monde meilleur, parce que ce monde-là est déjà en nous. Ce que nous créons n'est qu'un cri, une alarme, un bond en avant, une arrière garde, une défiance, une méfiance, un éclat de rire, une mise en garde !

 

Tout comme nous façonnons aussi les espoirs, les meilleurs espoirs, les yeux couleur beauté, les rêves d'un monde enfoui en nous !

 

En nous ! Nulle part ailleurs ! Et ce monde enfoui germe chaque fois d'autant plus que nous le façonnons de nos doigts, de nos larmes, de nos doutes et de nos espoirs ! Voilà pourquoi nous sommes artistes ! Notre terre est en nous, nos semences sont nos rêves, notre pluie c'est nos larmes, et notre soleil dardant de mille feux c'est nos espoirs les plus intimes.

 

Nous sommes créateurs de mondes. C’est notre nature de parler, de créer, de réagir, de refaire surface, encore et encore. 

 

C'est notre nature ! Qu'on ne peut nous arracher ! Tout juste faire taire, étouffer pour un temps. Un temps seulement. L'artiste renaît toujours de ses cendres, et tel le Phénix, entre en scène et restitue le spectacle ! Crevant le voile ! Ouvrant les yeux !

 

Nous sommes des créateurs !

 

Texte et images digitales : Lou Florian

 

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ISBN : 978-1-4457-0708-2

Le journal art@live de Lou Florian

Des news

Voilà un journal un peu particulier. Les évènements mondiaux tournent en eau de boudin. Mais c'était bien prévisible. Nous en avions déjà parlé. Et puis ça arrive. Tiens, on ne rêve pas. On ne rêve plus. Bon sang, les infos ! Oui, et alors quoi ? Alors il y a une augmentation soudaine de la crétinisation galopante chez certains, et un sursaut de lucidité et une prise de conscience chez d'autres. Ainsi va ce monde. Alors voilà, ce nouveau journal sera quelque peu contrasté. Quelques blagues pour rire par ci avec quelques lapinous fous par là, pour vous détendre un peu. Et puis en fond de page, des infos pertinentes, trop dérangeantes, mais qu'on ne censurera pas, puisque selon le proverbe: "qui se tait bien volontier, consent", et nous, c'est pas notre genre. Et comme je l'écrivais dans un journal précédent: "... Difficile d'exprimer des idées pertinentes et necessaires, afin d'assumer notre rôle de sentinelles, afin de se dégager de la fange d'un système qui s'englue pitoyablement, qui sent la poudre et la guerre, le sang et la haine, la propagande et le mensonge sous drapeau humanitaire, fabuleux prétextes à la soumission des masses. On nous demande d'être sages, alors que nous devrions tous être fous ! Le temps s'est emballé, tel un carrosse furibond lancé sur les rails d'un destin chancelant. Demain l'aurore, peut-être. Mais en attendant, les heures défilent, à notre insu... Et le ciel d'avenir s'est chargé de prémices d'orage. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de l'art et de nos créations dans un avenir proche. Mais l'important est peut-être ailleurs, dans cette déraison de la vie qui pulse à bien des égards, et qui se fait fi des circonstances. Notre non conformité à ce système fait de nous des étrangers, mais n'est-ce pas là notre fierté ?..."(Journal d'Art@Live International numéro 15 - mars avril mai 2010) Alors bonne lecture et bonne rentrée. On se retrouve de suite aprés !