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15/04/2012

Luplicité

 Alessandro Bavari Heads 2005.jpg

     Aux vieux mystères, fasciné

Je marche d’amble, halluciné !

Tôt lanciné des magistères,

J’ai calciné, ci, quelque ensemble

Où dort justice forcefaix

D’un sommeil louche et satisfait !

Et tel forfait, sous le solstice,

M’a fait silencieux et farouche ! 

 

Car je suis d’alliance aux forces lumineuses

Ainsi qu’avec la nuit les noirceurs venimeuses,

Quand lune sinueuse occulte sa brillance,

Lente et vicieuse complice, qui jà me nuit.

 

Insurgés dissidents, factieux,

Cassez les reins aux contentieux !

Crachez aux cieux ! Armez vos dents !

Pour, infectieux, mordre les mains

De  qui nourrissent et conservent,

- Qui perpétuent donc asservent -

Vilaine verve, ah ! qu’ils pourrissent !

Et qu’on s’énerve, impétueux !

 

Révolte grande gronde au cœur, mais d’habitude

Etre féal convient plutôt à multitude.

Son attitude est révérende, aucune fronde !

Sans latitude aux libertés, piètre idéal !

 

Or l’idéal toujours est piètre,

Méchanceté ! Car pour y être :

Elire l’aître où dort le deal

Puis méconnaître fausseté !

Si ma révolte s’évertue

A ne toucher d’autre vertu,

Si le vers tue, ivre, et puis volte

En amertume, effarouché,

 

C’est qu’au mur orbe que la vie oppose à nous

J’ai dû laisser mon énergie, et mes genoux !

Et si je noue en insistant le pouvoir mûr

Et la noue amère des choix, c’est qu’ici gît

 

Notre rêve contrarié !

 

 

Poème de Salus, envoyé par mail

 

Illustration : Alessandro Bavari 2005

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