07/01/2013
le blanc et le sang s’empoignent dans les silences
il veut tout dire de l’univers abrupt
qui se précipite en lui en cascades violentes
il étouffe il ahane il aspire il chante
il meurt il est mort sa voix de caverne dorée
habite des demeures qui n’existent plus, le poète est hanté
(…)
le poète est un bestiaire monstrueux un zoo une réserve naturelle une pampa à nu d’improbables croisements ensauvagent la nuit, une banquise lézardée où le blanc et le sang s’empoignent dans les silences
Anne Jullien
Lieu du larcin : Les yeux des chiens (Confettis – ed. Asphodèle 2013)
09:04 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.