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31/03/2014

Le street-artiste français Bilal Berreni (Zoo Project) retrouvé mort à Detroit

       

 Disparu depuis l'été dernier, le corps du street-artiste français Zoo Project a été identifié ce mois-ci à Detroit (Etats-Unis). Capture écran video «C'est assez bien d'être fou»/ site Antoine Page

Les Parisiens se souviennent peut-être de ses immenses fresques en noir et blanc sur des murs d'immeubles. Le street-artiste français Zoo Project est mort il y a déjà plusieurs mois à Detroit (Etats-Unis) mais son corps n'a semble-t-il été identifié que tout récemment.

Selon le Detroit Free Press, le jeune homme a été atteint d'une balle dans la tête et a été retrouvé dans la rue en juillet dernier. La piste d'un assassinat est privilégiée par les autorités mais la police se pose encore beaucoup de questions, notamment quant à la présence de ce Français de 23 ans dans la ville américaine.

De son vrai nom Bilal Berreni, l'artiste s'était fait remarquer par ses oeuvres engagées. Lors de la révolution tunisienne, il avait notamment peint les victimes des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Il avait également séjourné pendant un mois dans le camp de réfugiés de Choucha, à la frontière libyenne, en prenant de nombreuses photos. Le Monde Magazine avait consacré en juin 2011 un reportage à ses dessins représentant «les visages de la révolution».

Les enquêteurs ont mis plusieurs mois à l'identifier. Les vêtements qu'il portait, «si uniques», précise le Detroit Free Press, ont intrigué la police qui a fini par en trouver l'origine dans un magasin de l'Armée du Salut. Mais toujours pas de quoi identifier le jeune homme. Un détective a toutefois fini par remarquer le style «européen» de ses bottes et ses empreintes ont pu être trouvées dans une base de données plus étendue.

Sa famille sait enfin ce qu'est devenu leur proche, disparu depuis l'été dernier. «Il était un être éveillé, pur, qui n'a fait aucune concession avec la société», a déclaré le père du défunt, Mourad Berreni. Selon lui, son fils était un intellectuel non conformiste qui «sentait qu'il fallait dire ce qu'il pensait».

«C'est avec une immense tristesse que je vous fais part de la mort de Bilal Berreni, dessinateur et co-auteur du film "C’est assez bien d‘être fou". Mais surtout partenaire et ami», a quant à lui écrit l'artiste Antoine Page sur son blog où il partage des oeuvres réalisées avec Zoo Project.

VIDEO. «C'est assez bien d'être fou», le documentaire

 
 
 
 
 
 
 
 

28/03/2014

J'emmerde... de Marlène Tissot

Préface de Fabrice Marzuolo.

 

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éditions Gros Textes, 2014

90 pages, 6 €

 

 

J’emmerde… Déjà le titre a quelque chose de jouissif en soi, une petite revanche à lui tout seul, mais Marlène Tissot rajouterait certainement : j’emmerde la revanche et elle aurait bien raison. Ce recueil s’il vous tombe entre les mains, attention il colle et si vous l’ouvrez, juste histoire d’y jeter un œil, en attendant d’avoir le temps de le lire, vous saurez que déjà vous emmerdez « le temps de…. ». Ce sera de suite et maintenant, et vous ne le lâcherez pas tant que vous ne serez pas arrivés au bout, à la fin, avec ce magistral « j’emmerde les fins de moi difficiles »…

 

De ce recueil, on serait tenté de citer chacune des déclarations d’emmerde, chacune percutant le lecteur en trois phrases et un seul round. Aucune ne parait inutile, surfaite, et chaque lectrice-lecteur y trouvera forcément résonnance avec son ressenti propre, voire avec le sale…

 

J’emmerde l’équitation

 

On ne galope pas très loin

en étant à cheval

sur ses principes

 

Marlène Tissot a ce don qui ne cesse d’enchanter, ce don de la pirouette tout en emmerdant la pirouette. L’art du paradoxe, la nécessité surtout de la contradiction, écorchant au passage tout ce et ceux qui se voudrait ceci ou cela… Ne se prenant elle-même pas au sérieux (surtout pas, quel ennui !), elle a ainsi une intégrale liberté que bien des jaloux-jalouses pourraient lui envier.

 

J’emmerde la haute couture

 

Broder ce qui faut de dérision

sur le bord des jours

pour éviter qu’ils ne s’effilochent

 

Et sage avec ça… C'est-à-dire dotée d’une compréhension profonde et in-situ de la complexité et de la vanité humaine.

 

J’emmerde l’aqua-bonisme

 

Mettre les poissons dans un bocal

et les laisser nous regarder

tourner en rond

 

*

 

J’emmerde les proverbes

 

Quant on veut, on peut

mais quand on peut

souvent, on ne veut plus

 

 

Un mélange goûteux de désespoir et de jubilation...

 

J’emmerde les grands discours

 

Rester fidèle à cette petite voix

qui chante des berceuses

à nos terreurs

 

*

 

J’emmerde les courbes de croissance

 

En devenant adulte on ne grandit pas

on ne fait que rétrécir

notre aptitude à nous émerveiller

 

 

Avec une pointe d’acidité…

 

J’emmerde les évidences

 

Les choses parlent d’elles-mêmes

les gens aussi

assez souvent

 

 

Pour le plaisir, en guise d’amuse-bouche, comme on dit dans les restaurants qui n’osent pas dire amuse-gueule,  voici donc quelques-unes des perles de ce recueil qu’il faudrait garder toujours en poche, un genre de spray antidépresseur, voire pour éloigner quelques emmerdeurs et emmerdeuses. Marlène pourrait rajouter : j’emmerde l’égalité des sexes, et elle aurait bien raison, car elle est basée sur de fausses données, il y en a toujours un qui finit avant l’autre.

 

J’emmerde le strip-tease intégral

 

Je préfère la vérité

débraillée

à la vérité nue

 

 

Mais trêve de….

 

J’emmerde les blablas

 

Les mots sont des adultes consentants

on peut les coucher là, l’un par-dessus l’autre

et leur faire dire ce que l’on veut

 

 

Procurez-vous vite ce livre et osez donc…

 

J’emmerde la chasse au trésor

 

Chercher

ce qu’il reste de bonté

en chacun de nous.

 

 

Parce qu’en plus l’éditeur fait partie de ces artisans fous du monde de l’édition indépendante qu’il faut absolument soutenir, et donc acheter ses livres.

 

 

Cathy Garcia

 

 

 

Une partie de ce recueil a été publié sous le même titre « J’emmerde… » dans le Mi(ni)crobe n°43, de la revue belge Microbe http://courttoujours.hautetfort.com/

 

 

 

f36881_d52e90571b2cc9f39ec344470ae53c12.jpgMarlène Tissot est venue au monde inopinément le 10 juin 1971. A cherché un bon bout de temps avant de découvrir qu'il n'y avait pas de mode d'emploi. Sait dorénavant que c'est normal si elle n'y comprend rien à rien. Raconte des histoires depuis qu'elle a dix-ans-et-demi et capture des images depuis qu'elle a eu de quoi s'acheter un appareil. Ne croit en rien, surtout pas en elle, mais sait mettre un pied devant l'autre et se brosser les dents. Écrira un jour l'odyssée du joueur de loto sur fond de crise monétaire (en trois mille vers) mais préfère pour l'instant se consacrer à des sujets un peu moins osés.

 

 

Biblio :

Sous les fleurs de la tapisserie, éd. Le Citron gare, 2013.
Les Choses ordinaires, Kiss my Ass éd., 2013.
Buk You, collectif, éditions Gros Textes, 2013.
Je me souviens, c'est dimanche, éd. Asphodèle, coll. « Confettis », 2013.
Mailles à l'envers, éd. Lunatique, coll. « Roman », 2012.
Mes pieds nus dans tes vieux sabots bretons, éd. La Vachette alternative, coll. « 8pA6 », 2011.
Nos parcelles de terrains très très vagues, éd. Asphodèle, coll. « Minuscule », 2010.
Celui qui préférait respirer le parfum des fleurs, éd. La Vachette alternative, coll. « 8pA6 », 2010.

 

Son site : http://monnuage.free.fr/

 

Les éditions Gros Textes : http://grostextes.over-blog.com/

 

 

 

 

 

URUGUAY • Pepe Mujica n'est pas qu'un original

O Globo | Editorial

  • 24 mars 2014

relayé par Courrier International

On a beaucoup glosé sur le président uruguayen, sa simplicité, ses discours qui semblent exotiques, son atypisme. Mais l'ancien guérillero devenu président est un véritable homme d'Etat, dont devraient s'inspirer les dirigeants latino-américains.
Le président de l'Uruguay, Pepe Mujica, photographié dans sa ferme aux alentours de Montevideo, le 27 novembre 2009, pendant la campagne présidentielle - AFP/Pable Bielli Le président de l'Uruguay, Pepe Mujica, photographié dans sa ferme aux alentours de Montevideo, le 27 novembre 2009, pendant la campagne présidentielle - AFP/Pable Bielli

José "Pepe" Mujica, 78 ans, est le 40e président de l'Uruguay. Ancien membre de la guérilla tupamaro, il a lutté contre la dictature qui régna sur son pays de 1973 à 1985. Il a participé à des offensives, à des enlèvements et à la prise de Pando, en 1969, lors de laquelle les Tupamaros s'étaient emparé du poste de police, de la caserne de pompiers, du central téléphonique et de plusieurs banques de cette ville à 30 km de Montevideo. Il a purgé 14 années de prison, dont il est sorti en 1985.

Au départ, son extrême simplicité avait quelque chose de pittoresque : sa modeste maisonnette sur une petite propriété rurale non loin de la capitale ; sa voiture, une vieille Coccinelle ; sa façon simplissime de s'habiller, y compris lors des manifestations officielles ; les 90 % de son salaire reversés à des organisations caritatives ; un seul véhicule de police pour assurer la sécurité de son domicile. C'était un acte de contestation, révèle-t-il dans un entretien qu'il nous a donné : "Les républiques n'ont pas été inventées pour qu'on y recrée une petite cour : elles sont nées pour affirmer que nous sommes tous égaux."

Un homme qui ignore tout du revanchisme

En 2013, il a fait du petit Uruguay un pionnier en légalisant l'avortement, le mariage gay et le cannabis. "Nous ne faisons qu'appliquer un principe simple : prendre acte de la réalité", a expliqué le président.

Une phrase qui illustre aussi bien ces trois initiatives audacieuses que l'attitude même de José Mujica : l'homme ignore tout du revanchisme qui trouble la vision politique de tant d'autres dirigeants actuels venus de la gauche radicale, et qui fait obstacle au consensus et à la gouvernabilité. Le président uruguayen manifeste un sens des réalités qui fait défaut, notamment, de l'autre côté du Río de la Plata, dans la Casa Rosada de la présidence argentine.

"Il y a 40 ou 50 ans, nous pensions qu'en arrivant au gouvernement nous pourrions inventer une nouvelle société, dit-il de son passé de guérillero d'extrême gauche. Nous étions candides : une société, c'est complexe, et le pouvoir, plus encore." S'il porte un regard bienveillant sur les mouvements d'opposition, comme ceux du printemps arabe ou même les manifestations au Brésil, c'est pour s'empresser de souligner ensuite qu'"ils ne mènent nulle part".

Un des rares hommes d'Etat

Selon lui, "ils n'ont rien construit. Pour construire, il faut inventer une nouvelle mentalité politique, collective, voir à long terme, avec des idées, de la discipline, de la méthode. Ce n'est pas nouveau, ça a l'air vieux même. Mais sans intérêt collectif, il est difficile de changer." Le président uruguayen n'a pas l'arrogance qu'affichent certains transfuges de la gauche latino-américaine des années 1970 parvenus aujourd'hui au pouvoir.

Et force est de reconnaître que sous des gouvernements d'une gauche qui se révèle moderne et forme une coalition (Mujica a succédé à Tabaré Vázquez [au pouvoir de 2005 à 2009], qui devrait revenir à la présidence [l'élection présidentielle aura lieu en octobre 2014]), l'Uruguay, sans exaltation, ni mythe du salut, ni esprit vengeur, est un pays qui sort du lot sur notre continent.

Des faubourg de Montevideo, "Pepe" Mujica envoie un message : "Nous, Latino-Américains, devons avoir la sagesse de chercher à nous accorder pour peser, ensemble, dans le monde. Nous avons besoin du Brésil, mais le Brésil lui aussi a besoin de nous tous, car les défis se posent à l'échelle continentale." Si Mujica était davantage entendu au sein du Mercosur, peut-être le Brésil ne serait-il pas acculé dans une véritable impasse idéologique, coincé entre l'Argentine et le Venezuela. José Mujica est peut-être l'un des rares hommes d'Etat du paysage politique latino-américain.

 

 

26/03/2014

Appel à souscription pour Brune esclave de la lenteur de Jacques Abeille


(à paraître en mai 2014 chez Ab irato),
(sortie en "avant première" à la Machine à Lire à Bordeaux le 11/04/2014)
ISBN 978-2-911917-62-2
12 €
  • Tirage sur Vergé : 80€
  • Tirage sur Munken : 25€
  • Édition courante : 12€
 Télécharger le bulletin de souscription :
http://abiratoeditions.files.wordpress.com/2014/03/sous-a...
A renvoyer à Ab irato – 6 rue Boulle, 7501 Paris
 
 
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Extrait

les fesses du ciel
façonnent autour de toi
les noirs festons de la passion
tu cernes ma silhouette de craie
tu choisis pour maître
le plus modeste
j’abuserai dans la lenteur

L'auteur
Jacques Abeille est né à Lyon en 1942, il vit à Bordeaux depuis plus
d’un demi-siècle. Il a commencé à participer aux activités surréalistes
en 1964 et n’en a jamais démordu.
Ses principaux romans – Les Jardins statuaires, Les Mers perdues,
Les Barbares, La Barbarie – publiés aux éditions Attila constituent
un cycle de contes fantaisistes. On trouve aux éditions des Vanneaux
un ensemble de proses plus ou moins brisées (D’Ombre) accompagnées
d’encres de Pauline A. Berneron.
Sous le pseudonyme de Léo Barthe, l’auteur a également commis
quelques livres érotiques.

N'oubliez de télécharger le bulletin de souscription !
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Retrouvez-nous le 11 avril 2014 à la librairie La Machine à Lire (Bordeaux)
pour la sortie du livre en "avant première", en présence de Jacques Abeille.
 



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Ab irato éditions
6 rue Boulle - 75011 Paris - France
http://abiratoeditions.wordpress.com/

Diffusion et distribution en librairie :
Diffusion Hobo : 06 46 79 40 71 – http://www.hobo-diffusion.com/
Distribution  Makassar : 01 40 33 69 69 – http://www.makassar-diffusion.com

 

25/03/2014

« Fugitive » de Cathy GARCIA lu par Christian Saint-Paul

Extrait de l'émission Les poètes du 20 mars sur Radio Occitania, où les femmes sont à l'honneur, que vous pouvez écouter en cliquant sur :

http://les-poetes.fr/emmission/emmission.html

 

« Fugitive » de Cathy GARCIA (55 pages, 12 €, illustrations de l’auteure) est aussi un livre d’art du fait de la parfaite mise en page de cet éditeur perfectionniste, et de la qualité des illustrations de cette poétesse qui excelle aussi dans l’art plastique. Une artiste totale ! Celle qui fait paraître cette revue que nous aimons citer « Nouveaux-Délits » et qui a déjà publié 17 livres de poésie, atteint avec ce dernier volume une maturité impressionnante. L’écriture s’est resserrée, gagne en densité. La langue impose son rythme, sans pas superflus, car il s’agit de marcher avant tout.

Je dois marcher. Suivre mon ombre.

 

Tendue de peaux mortes, elle tangue, la mâchoire rouillée.

Elle tangue sous le couteau et ses cauchemars sont des drones.

 

Le guetteur lui parle de vie majuscule.

Elle entend funérailles, rubis teinté de mort.

 

Passe un ogre de désir et elle chavire encore, les flancs fracassés.

 

Comme l’affirmait MACHADO, le chemin se fait en marchant, il faut donc marcher et peu importe d’atteindre une destination, l’essentiel est de ne jamais quitter le chemin, de ne jamais interrompre la marche, sous peine d’anéantissement.

Je dois marcher.

 

Voltige de lunes dans les ténèbres tamisées.

Visions éclatées de l’oracle.

 

Je vois l’ange tatoué d’éclipses.

L’âpre déchirement tellurique.

 

Du ciel baraté s’échappe une tornade.

Exodes, insurrections, liturgies volcaniques.

Dilution de soufre à la fonte des orages.

 

J’avance entre déflagration, vertige,

Et le souffle rauque des vents solaires.

 

Si pour échapper à ce qu’ARTAUD nommait « cette sempiternelle anonyme machine appelée société » dont les impitoyables rouages brisent celle qui tente de s’y soustraire, il ne reste que marcher, alors il faut marcher, et dans cet élan, rejoindre enfin l’unité qui nous unit et nous confond dans un absolu qui nous délivre.

Pluie de cœurs en torches. Moisson brûlante de coquelicots.

 

Je marche, je cours, je suis la sorcière parfumée d’épices.

Voyez les déluges rougissant entre mes seins d’ambre.

 

Je cours et je danse.

 

La terre est une et nous sommes un.

Tous de passage, mouvement et empreinte.

Chair de rocaille dans l’herbe maigre où sieste le serpent.

 

Mais marcher sans cesse, c’est être « fugitive », comme la vie. Un très beau livre !

(bon de commande à la page d’accueil du site)

 

 

 

 

 

 

Un jour des textes : Cathy Garcia | À la recherche du mot juste

 

24/03/2014

Nouveaux Délits Numéro 48

 

La liseuse échappée small.jpg

 

Avril-Mai-Juin 2014

 

  

Éclosion presque tardive pour ce numéro de printemps,  pour cause de grand remue-ménage. C’est la vie comme on dit, avec ses accidents, ses dégringolades, mais on ne peut qu’aller de l’avant vu que la marche arrière n’existe pas… Et tant mieux, notre temps est trop court, même si « le temps des hommes est de l’éternité pliée » (Cocteau). Pas grand-chose à dire du coup, mais des mots vous en avez plein la revue déjà et l’Amour demeure, quoiqu’il arrive, tel le ciel derrière les nuages.    

 

CG

  

 

 Co-Naissance small.jpg

  

Chacun contient en lui des galaxies de rêves et de fantasmes, des élans inassouvis de désirs et d'amours, des abîmes de malheur, des immensités d'indifférence glacée, des embrasements d'astre en feu, des déferlements de haine, des égarements débiles, des éclairs de lucidité, des orages déments....
Edgar Morin  

 in Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur

 

 

 

 

 

 

AU SOMMAIRE

 

 

 

 

Délit de poésie : Élisa Parre, Cécile Coulon, Hamid Tibouchi, Rodrigue Lavallé

 

 

Délit de vagabondage : Sylvère Moulanier (Québec)

 

 

 

 

Délits d’(in)citations au renouvellement des pensées, c’est le printemps !

 

Bulletin de complicité toujours frais et dispo au fond en sortant.

 

 

 

 

La liseuse enchantée small.jpg

 

Illustratrice : Cathy Garcia

 

 

 

Gribouglypheuse, elle s’adonne à l’art vénal = œuvres à vendre :

 

http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/

 

 

 

 

Le génie n'est que le chant du rouge-gorge

à l'aube d'un printemps indolent.


Khalil Gibran 

 

 

 

 

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Douce musique, si douce, mais la berceuse ricoche, crible le cœur.

 

La folie est à quelques cellules à peine, trois fois rien.

Le refuge du placard est vain.

 

Traquée, détraquée. Ça me hurle.

 

Ma lèvre tremble, le ciel est tombé en cataracte de verre. En granit fracassé à la mer.

Tant de pêcheurs encombrent la rive et le soleil veut sa part de crème géologique.

 

Je glisse, toboggan, vers l’abime entraperçu sous la couture des océans.

 

(…)

 

Patience, mon âme. Tu veux fendre muselière, je te parle sagaie, flèche, rasoir.

Obscure arborescence dissimulée dans le filet.

 

Je flotte dans le corps, bascule les câbles. Étrange toupie, coque scindée.

 

Déroulée la houle, découpée la coupe, démolis les mots.

Nous cumulons les éternités comme un enfant empile ses cubes.

 

Mais dans le chiffon de l’univers, la mort serait-elle un trou de ver ?

 

 

 

 

 

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Fugitive de Cathy Garcia, maintenant disponible chez Cardère éditeur

Illustrations originales de l’auteur, 64 pages, 12 €

http://www.cardere.fr

 

 

 

 

 

http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

 

 

 

 

 

 

22/03/2014

Fugitive lu par Patrice maltaverne

Dans ce recueil, je retrouve d'emblée ce que j'aime dans l'écriture de Cathy Garcia.

Une révolte, un mouvement compulsif : "Je marche / Je dois marcher", comme il est écrit plusieurs fois, au début de "Fugitive".

Avec en prime, des raccourcis bien puissants : "Dans la chambre sépia, on a désarmé les chiens", de l'auto-ironie, "Dédale se marre", des comptines fantastiques : "Je compte les spectres./ Un spectre, deux spectres, trois spectres...", un appel aux forces cosmiques "Exodes, insurrections, liturgies volcaniques", "Dilution de souffre à la fonte des orages". Et ma foi, une bonne dose de surréalisme.

Bref, tout ce qui fait qu'une écriture n'est pas que de l'écriture.

La marche de la fugitive est bien sûr ici la preuve qu'elle cherche à échapper aux mensonges de la vie quotidienne.

Mais peu à peu, ce mouvement de marche s'essouffle et puis la fugitive tombe dans l'immobilité, ramasse son corps. Serait-ce la victoire des réalités glauques ? Plutôt un simple dénouement, la réunion avec des choses de la terre accueillantes, et même avec des couleurs.

A la fin du recueil, il n'est pas certain que la marche ne reprendra pas encore.

Je suis même sûr du contraire. Mais c'est de l'espoir toujours, qui renait.

Un poème sur deux dans "Fugitive", est accouplé à des images qui figurent sur la page gauche du recueil. Des images en noir et blanc, en partie figuratives, qui sont également l'oeuvre de Cathy Garcia et qui semblent ponctuer l'itinéraire à parcourir. 

Un beau recueil de poésie, comme je les aime, bien concentré.

Ci-desous un poème extrait de "Fugitive" pour la route :

 

 

"Irréversible, mais large comme un fleuve.

 

Je ramasse les cauchemars un par un.

Ils se nourrissent les uns des autres. Leur masse grossit.

 

Dans leurs ténèbres, je joue à ronce amère.

Colombe de sang, crachat de suie".

 

Pour vous procurer "Fugitive", qui est vendu au prix de 12 € rendez-vous sur le site de l'éditeur Cardère Editeur : http://www.cardere.fr

 

Note en ligne sur : http://poesiechroniquetamalle.centerblog.net/ 

 

 

19/03/2014

Ailleurs simple lu par Jean-Paul Gavard-Perret

 

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illustrations Jean-Louis Millet, Éditions

Nouveaux Délits, St. Cirq-Lapopie.

 

Impressions d’Afrique

 

Refusant le pathétique Cathy Garcia  rallonge le sursis de bonheurs trop brefs. S’adressant aux voyageurs autour du monde ou autour de leur chambre elle offre un peu d’étrange et d’étranger : paysages ou hommes qu’elle a aimés et parfois pour lesquels elle a souffert, flux qui l’enlacèrent et qui l’ont furtivement ou profondément métamorphosés. Ils rentrent encore par les pores de sa peau « sans digue / Ni barrage ». Ils se cristallisent avec sobriété et violence abrupte. Remontent du ventre les sensations où le passé reprend chair. C’est comme si la poétesse était nue mais pouvait se déshabiller encore par le chant primitif  qui disloque sa distance aux terres rouges et ramène l’harmonie dans leur sillage. Le livre emporte vers les chaleurs étouffantes. La transe remonte dans le tam-tam du corps, le t’âme-t’âme de l’écriture charnelle en battement de mesure et  démesure. Reste sur chaque page des marges substantielles (le blanc) que le graphisme boit. La poésie devient  application de l'espace sur lui même. En retrait : rien de trop.

 

Cathy Garcia enfouit et déploie. Tout est suspens et retombée dévoilant la profondeur du contact par les mots torches. Mots noirs, peau blanche. L'inverse aussi. Voix nue. Emprise et prise de vue. L’auteure trouve  l’aptitude à dire l'impossible, à régurgiter l'émotion si longtemps retenue par pudeur. S’allonge progressivement le geste sur lequel l’attention doit porter. C’est un retour sans l'aller au-delà de l’aller sans retour. Un fond, un bruit, un fluide, un flux. Lumière et non éclairage. L'oxygène de l’écriture - mais aussi l'azote des terres tropicales, l’aridité des déserts. L'ellipse et l'énoncé. Nécessité du secret. Impératif de la parole.  Son tissu si fin pourrait tomber en pièces sans l’énergie qui le tend là où le poème évitant le récit vient à bout du seuil infranchissable pour  « Rejoindre le départ / Le point de nulle part / Ensablé de beauté ».

 

Jean-Paul Gavard-Perret

Publié sur http://www.lelitteraire.com/?p=10538

 

 

Ailleurs simple, toujours disponible (12 euros + port à l'Association Nouveaux Délits - Létou - 46330 St Cirq Lapopie)

 

 

 

17/03/2014

Les Hommes sans Epaule n°37

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Premier semestre 2014 - Numéro 37

284 pages - 17.00 €

 

où j'ai le GRAND plaisir de figurer, avec un large extrait de FUGITIVE, qui vient donc de sortir chez Cardère, involontaire mais bon timing !

 

avec un dossier qui me parle : GEORGES BATAILLE ET L’EXPÉRIENCE DES LIMITES

 

Sommaire du numéro



Éditorial: Introduction à l’expérience des limites, par Christophe DAUPHIN

Les Porteurs de feu : Poèmes de Annie SALAGER, Lionel RAY

Ainsi furent les Wah : Poèmes de Mahmoud DARWICH, Lyonel TROUILLOT, Tristan CABRAL, Julie BATAILLE, Cathy GARCIA

Dossier: Georges Bataille et l'expérience des limites, par César BIRÈNE, Christophe DAUPHIN, avec des textes de Georges BATAILLE

Poète à San Francisco, Lawrence Ferlinghetti: par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Lawrence FERLINGHETTI

Poète à Athènes, Nanos Valaoritis : par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Nanos VALAORITIS

Dans les cheveux d'Aoûn: Proses de René CREVEL, Jehan VAN LANGHENHOVEN

La prose des abîmes : Gabrielle WITTKOP, par César BIRÈNE, Gérard PARIS

Les pages des Hommes sans Épaules : Poèmes de Elodia TURKI, Paul FARELLIER, Alain BRETON, Christophe DAUPHIN, Hervé DELABARRE

La nappe s'abîme (chronique) : Charabias et angélisme, par Éric SÉNÉCAL

Avec la moelle des arbres : notes de lecture de Jean CHATARD, Paul FARELLIER, Gérard PARIS, Michel LAMART, Max ALHAU, Karel HADEK

Infos / Échos des HSE, par Claude ARGÈS, avec des textes de André BRETON, José GAYOSO, Tristan CABRAL, Marie-Christine BRIÈRE, Pierrick de CHERMONT, Frédéric TISON, Christophe DAUPHIN, Jean ROUSSELOT, Jean-Vincent VERDONNET, Michel VOITURIER, Éric SÉNÉCAL, Odile COHEN-ABBAS, Jean-Clarence LAMBERT, Stéphane MALLARMÉ, Ilarie VORONCA

Incises poétiques : Ivan de MONBRISON, Svante SVAHNSTRÖM

 

http://www.leshommessansepaules.com/

15/03/2014

Vient de paraître : La bascule des chevaux de Cédric Bernard

chez mgv2 publishing !

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Couverture souple, 30 Pages Prix : 8,02 €
     
Quatrième de couverture, signée patrice Maltaverne:

Il y a de l’angoisse, beaucoup d’angoisse à ne pouvoir ne rien faire pour la personne que l’on aime et qui reste aux prises avec ses démons.
Et derrière ce mur infranchissable, le pire est qu’elle sait tenir tête à la respectabilité qui nous étouffe!


           
Blog de Cédric Bernard
http://lesmotsdesmarees.blogspot.fr


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Il y a bien longtemps qu'un auteur francophone n'avait proposé son texte pour une publication par mgv2>publishing. Méconnaissance des auteurs français de cette tout petite presse? Oubli des origines qui ne se trouvaient pas dans le monde anglophone? Peur du monde digital qui l'enveloppe?  Désintérêt? Je ne sais pas.

Ce dont je suis certain en tout cas, c'est que je ne suis pas peu fier de renouer avec l'édition d'un texte en français quand celui-ci est signé Cédric Bernard. Souvent publié dans la revue mgversion2>datura, c'est un habitué qui soutient à sa façon et comme il peut les efforts entrepris pour promouvoir la littérature contemporaine hors des sentiers battus.

Je suis tombé amoureux de ce texte et l'ai programmé très vite lorsque Cédric me l'a envoyé. N'oubliez pas que le traumatisme était déjà notre credo en 1996 et que, près de 18 ans plus tard, c'est toujours ce qui nous fait tenir debout -- la revue, les éditions et moi.

Ce livre est sans doute plus un réel départ qu'un aboutissement. Pour l'auteur bien sûr qui a pourtant déjà à son actif l'autoédition de deux livrets C'est le matin que l'on grandit (2013)  et Le cas Leleu (2014) et plusieurs publications en revues: FPDV, Vents alizés, Des tas de mots, et Traction Brabant bien entendu, puisque c'est Patrice Maltaverne, l'éditeur de cette dernière, qui signe l'introduction de ce recueil de textes courts, textes de prose poétique, dans lesquels l'absence de l'autre, pourtant omniprésent, ronge et met à mal celui qui, main tendue, ne peut que constater et décrire la déchéance. Une lueur luit peut-être au bout du tunnel. L'espoir fait vivre dit-on, mais le retour n'est jamais de tout repos. Extrait

j'ai eu des nouvelles de ton répondeur là pour le moment car tu n'étais pas là à l'effort à l'affront au front comme un moineau dans l'hiver qui gonfle ses plumes comme un morné qui gonfle son orgueil dans son simili-cuir ce même mouvement à rentrer dans ses plumes à rentrer dans les plumes à s'imperméabiliser trucher un peu sa minceur sa pauvreté vaincre d'effets l'effort l'affront le front allongé debout dans le carrosse aux roues en culs de bouteille roulant droit vers le fond qui amène te ramène quand tu roules sur le bord de la route tes chevaux écroulés sur le trottoir tes chevaux à brouter trottoir et toi poussière de rentrer dans les auberges sans passer le relais tu radotes je répète tu répètes je radote un peu être quitte sans se quitter creuser l'écart tellement raser l’écartèlement garder le rythme jusqu'à tourner rond tourner en rond jusque dans le mot exode arrondie épisode périodique saignement masculin interne continue continue on continue ce soir ami amibe ma tournée je relève les nouvelles en me demandant ce qu'il y aura dans les mâchoires ce qu'il y aura dans le piège

-- 
Walter RUHLMANN - Publisher
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Hédi Bouraoui - Liberté de parole

 liberté2.jpg

texte de hédi bouraoui                                                                                              collage  jlmi  2014   

 

À Tahar Djaout, Youssef Sebti, Abdelkader Alloula in memoriam

 

 

Je vous écris d’un pays lointain…

        de neige et de verglas…

Pour rappeler au monde le sacrifice de votre vie

Vous lâchement assassinés

        tombés sous de traîtres balles

Abattus hommes et femmes de lettres

Vos assassins n’auront  jamais le dernier mot

 

Saccagée la bibliothèque de vos mémoires

Ensanglantés vos livres… maudites vos créations

Vous n’avez été que les passeurs de vive tolérance

Les revendicateurs d’une liberté royale d’informer

Dévoiler la vérité douce-amère là où elle se loge

Dans le scarabée ou les empreintes des loches

N’étiez-vous pas la voix de l’Islam qui dit ?

Lis au Nom de ton Seigneur qui a enseigné

A la personne tout ce que personne ne savait

Vous les créateurs d’un monde de paix  Vos écrits

Seuls auront le dernier mot

Comme vous avez eu le premier

 

J’invoque l’esprit et la lettre de vos cris du cœur

Pour arrêter le carnage des Fous de Dieu bornés

qui tuent leurs frères

En religion comme des bourdons de la foi

Qui va tourner la page

de cette absurdité meurtrière ?

Faire sauter les chaînes débiles

des endoctrinés de la haine ?

L’Islam est paix pour les Musulmans…

Juifs et Chrétiens

Tous les êtres du Livre qui prêchent la  fraternité

 

Mais aujourd’hui les frères égorgent leurs frères

Quand s’arrêtera la barbarie ? S’éteindra la folie ?

Ces boucheries dépassent

Toutes les limites du tolérable

Raison de plus de torpiller…

Les fanatiques toutes couleurs

Arrêter le sang versé dans la blancheur de l’aube

Que suis-je en train de dire  moi l’apolitique

Qui n’a jamais adhéré à un parti

de gauche ou de droite ?

Je vomis ma colère pour sortir de l’enfer où l’on m’a

Installé pour l’amour d’un pouvoir de guenille

Ne valant pas une seule goutte de rosée !

 

Je vous écris d’un pays de grisaille et de brunante

Où nos querelles intestines sont pacotilles face à

L’insupportable sauvagerie d’une Algérie malade

Le soleil et la mer aveuglent

ces Intégristes de malheurs

Qui renient mémoire et avenir…

dans un présent détraqué

En deçà  de la vie  par delà la mort

Fantômes hantez-les !

Soufflez Furies dans ces têtes citrouilles

Rien ne les arrête !

Que leur barbe-mascarade

ne puisse plus faire fleurir !

Un poil de violence sur leur gueule infestée

 

Invoquons résistance révolte et calame de maux

Car nous sommes au bout du rouleau des sacrifices

Luttons contre tous les fanatiques de mauvaise foi

Ils ne reconnaissent ni loi ni amour de soi

Refusons d’être les martyrs de la foi

qui n’a pas de foi

 

Debout levez vos drapeaux de paix…

        de justice debout !

Je suis avec vous debout munis

        de mes mots oliviers

Qui tentent de raviver la flamme

        du bonheur à cœur ouvert

Quand la racine pourrie paradant droiture

        Telle ordure primaire

Sera arrachée de nos terres arables…

        De notre ciel courroucé ?

Rien ne semble arrêter ces conquérants

        d’un pouvoir fantoche !

Leur fiel amer à gouverner

        dans la pitance de tous les délits

Levez-vous Majorité silencieuse…

        Dites Non aux Castrateurs

Du verbe qui fait mouche

        dans leurs cœurs-potirons

La paix triomphera un jour…

        En dépit de tous les abus

 

 in Livr'Errance  Ed. D'Ici et d'Ailleurs  2005

 

Lieu du larcin : http://jlmi22.hautetfort.com/

 

 

Pourquoi chaque Homme doit s’éveiller au « Masculin Sacré »

Par Laura Marie
 
Ce sont des hommes qui font les guerres. Ce sont des hommes qui violent et tuent des femmes et des enfants. Ce sont des hommes qui sont responsables du trafic sexuel et de la prostitution. Ce sont des hommes qui sont à la tête des plus grandes institutions financières qui n’ont que l’argent et le pouvoir en tête, au détriment de toute une population qui en subit les conséquences. Ce sont des hommes qui massacrent les animaux par milliards chaque année dans le monde, que ce soit dans l’industrie alimentaire, pour la chasse plaisir, la corrida, ou pour le trafic illégal d’animaux sauvages. Ce sont des hommes qui construisent les armes, qui sont sur le terrain pour détruire la terre, raser les forêts, détruire les mers. Ce sont des hommes qui battent une femme sur 4.

 

Tous ces actes ne peuvent être perpétués que par des hommes qui ne sont pas dans leur dimension « sacrée » (spirituelle). Bien sûr, il existe également des femmes (elles non plus dans leur « féminin sacré ») qui ont pu faire ou font et encouragent également toutes ces choses, mais à l’échelle planétaire, c’est malheureusement à « l’homme » et donc à ce qui est associé à la « masculinité » que reviennent tous ces actes destructeurs.
Il n’est pas question là de pointer du doigt un « genre » et de le condamner, mais, vous le verrez tout au long de l’article, au contraire de tenter de comprendre pourquoi l’homme en est arrivé à cela, alors que de l’autre côté il est capable de si magnifiques choses (constructions, avancées dans la science, secourisme, médecine, automobile, aviation, protection etc….) et comment peut-il évoluer en se reconnectant à son « Masculin Sacré » (la partie « divine » en lui).
 

 

Le côté sombre de la masculinité

 

dieu homme
 
Tout a commencé à partir du moment où les hommes ont décidé de dire que « Dieu » était un homme. A partir de là, les femmes ont immédiatement été dressées au rang inférieur (par les hommes, qui n’étaient pas dans leur masculin sacré). De toute l’histoire, et jusqu’à encore aujourd’hui, rares ont été les hommes qui ont montré les qualités du masculin sacré, par conséquent ce modèle de masculinité basé sur le pouvoir, la violence et le contrôle est un des seuls que nous avons eu (qui n’est pas la « vraie » masculinité, mais son utilisation détournée).
 

Quels sont les côtés sombres de la masculinité ?

  • La recherche de pouvoir et de contrôle (quitte à tuer, écraser, dominer, utiliser, blesser autrui).
  • Gouverné par son égo
  • La course après l’argent (qui n’est en fait que le résultat du premier point, la recherche de pouvoir)
  • La recherche de « statut » dans la société (accéder à un poste « élevé » pour plus de contrôle)
  • Façon de penser « verticale » (se comparer aux autres et penser que l’on est mieux ou plus important que quelqu’un d’autre)
  • Refouler ses peurs et les masquer
  • Ne pas montrer ses émotions car considérées comme un signe de faiblesse
  • Machisme et misogynie
  • Contrôlé par sa sexualité
  • Déconnecté de son coeur
  • Ne se préoccupe pas des futures générations, de son impact sur le monde
  • Considère que tout ce qu’il peut dominer est à sa disposition sur Terre (femmes, animaux, autres hommes, ressources…)

 

 

Dès sa naissance, avec le modèle du père, le garçon sera déjà conditionné à avoir une certaine attitude vis à vis des femmes (selon la façon dont son père traitera sa mère), vis-à-vis des autres hommes (recherche de supériorité / domination, ou au contraire victime), et vis-à-vis du monde (intérêt pour le monde et pour les autres, ou égoïsme). Il aura également le modèle de sa mère, à savoir comment se comporte-t-elle en tant que femme dans ce monde. Arriveront ensuite les modèles des autres garçons à l’école, et des autres hommes à la télévision et dans les médias en général, qui, eux aussi, ne mettent souvent en avant que les côtés sombres de la masculinité et encouragent les hommes à cultiver ces côtés basés uniquement sur l’égo et donc destructeurs, pour eux-mêmes, pour les femmes, les enfants, et pour le Monde.
Bon nombre d’hommes, à l’inverse, rejettent totalement ces côtés sombres de la masculinité, ayant conscience de leurs méfaits, mais rejettent également par la même occasion toute forme de masculinité sans parfois s’en rendre compte. Ils deviennent « résistants » à la masculinité (qui les dégoûte justement à cause de toutes ces actes perpétués par les hommes). Ils se sentent plus proches des femmes (souvent plus sensibles et spirituelles), qui correspondent mieux à leurs valeurs et façon de voir la vie, et souvent ils deviennent ce que l’on appelle des hommes « trop gentils », que les femmes qui ne sont pas dans leur féminin sacré abusent ou moquent bien souvent. Ils ont du mal à trouver leur place en tant qu’ »homme éveillé » / homme spirituel / homme sensible.
 

 

 

Peut-être avez-vous compris alors pourquoi bon nombre de femmes sont attirées par les « bad boys » (mauvais garçons ?), par les hommes qui les maltraitent, qui ne les respectent pas, qui sont stupides, mais qui, d’un point de vue extérieur, affichent et dégagent une certaine « masculinité » ? Nous sommes prévus pour nous compléter, l’énergie féminine est prévue pour être attirée par l’énergie masculine (quel que soit le sexe de la personne, il en va de même chez les couples homosexuels), et vice versa. Alors, une femme, instinctivement, sera plus attirée par un homme « viril », « masculin », même s’il a tous les défauts précédemment cités, qu’un homme qui est trop « féminin », même s’il a les qualités dont elle a pourtant besoin.

 

Le problème actuel est que c’est tout l’un ou tout l’autre. Les femmes n’ont pas vraiment le choix. Alors par défaut elles prennent celui qui s’apparente plus aux qualités masculines qu’une femme recherche instinctivement (la force, la virilité, l’assurance). Et puis ensuite elles souffrent. Ces femmes non plus ne sont pas dans leur féminin sacré et s’abaissent à quelque chose qui ne les honorent pas, « par défaut ».
Parallèlement, pour lutter contre ce désir de domination de l’homme sur la femme et ce rapport de force permanent, la femme a décidé d’elle-même à son tour cultiver ces traits (du côté sombre de la masculinité). La femme est devenue plus vénale, plus violente, moins sensible, plus égocentrique, et en même temps elle tente de « démasculiniser » les hommes qu’elle rencontre, elle aussi dans le but de dominer, et de « reprendre son pouvoir ». C’est la lutte des sexes qui ne sont pas dans leur dimension « sacrée » et leur véritable essence.  (Lire ici mon article « Pourquoi chaque femme doit s’éveiller au féminin sacré« ).

 

Mais la femme a elle aussi un énorme rôle à jouer dans ce changement des hommes et leur retour au masculin sacré. C’est à elle de les encourager également à le devenir. C’est à elle d’honorer son essence masculine et d’honorer le masculin sacré en lui.

 

Le Masculin Sacré

 

divine sacred masculine2
Alors, qu’est ce que le « Masculin Sacré » ? ou le « Masculin Divin » (« Divine Masculine » et « Sacred Masculine » en anglais). On appelle le masculin sacré l’essence masculine même, la vraie, celle de l’être né du sexe masculin (mais nous avons tous en nous les deux énergies, « polarités », y compris donc chez les homosexuels) son énergie innée, telle qu’elle serait naturellement sans aucun conditionnement et modèles de société qui interviennent ensuite au cours de la vie de l’homme.
 Le Masculin Sacré, c’est l’homme qui refuse tous ces conditionnements et qui a le courage d’être lui-même, et d’incarner les « vraies » qualités propres au Masculin, telles que :  la responsabilité, la force alliée à la douceur quand il le faut, l’action, le pouvoir de concentration, la paternité, la générosité, l’encouragement, l’abondance matérielle, la clarté, l’intellect, l’autorité, la recherche d’évolution, la protection des plus faibles que lui physiquement (femmes, enfants, animaux et autres hommes en difficulté), l’utilisation de sa force pour faire le bien et pour protéger, et non pour dominer et détruire.
Mais voici en détail, comme pour l’article sur le Féminin Sacré, une comparaison claire de l’homme qui est dans son Masculin Sacré versus l’homme qui ne l’est pas.

 

 

7 caractéristiques de l’homme qui est dans son Masculin Sacré (qui a éveillé les qualités du Masculin Divin en lui).

 

1) Il n’est pas gouverné par son égo dominateur

 

L’homme qui n’est pas dans son masculin sacré est contrôlé par son égo, qui le pousse à rechercher en permanence le pouvoir et le contrôle. Il est prêt à tout pour toujours plus d’argent, pour un statut toujours plus élevé, pour toujours plus de pouvoir, oubliant les autres, et en étant même prêt à les écraser, à les abuser (enfants, femmes, etc), à les tuer (guerres, etc), étant entièrement contrôlé par son désir de domination (s’appliquant également au royaume animal et à la Terre). L’homme qui est gouverné par son égo dominateur est prêt à tout détruire pour l’argent ou pour la « gloire ». Il est complètement déconnecté de son âme.

 

L’homme qui est dans son masculin sacré a appris à identifier son égo, et à démasquer sa façon de penser, « verticale » (chercher toujours à être « meilleur » ou « plus fort » que les autres). Il a compris qu’il faisait partie d’un « tout », et il a compris sa place en tant qu’ »être humain » sur cette planète (et non spécialement en tant qu’ »homme », puisqu’il ne fait pas de différence d’importance entre les hommes et les femmes). Il n’a pas besoin d’écraser ou de dominer quiconque pour prouver sa propre force. Il n’a pas besoin d’un « statut » pour s’identifier et savoir « qui il est ». Il a compris qu’à l’échelle de l’univers et qu’à l’échelle de l’âme, un « statut » ne veut rien dire, que tout cela a été créé de toute pièce par nos sociétés occidentales et qu’il ne souhaite pas s’abîmer et s’essouffler dans cette course vaine au pouvoir et à la domination, qui, il le sait, ne peut rendre heureux.

   

2) Il accepte ses émotions et n’a pas peur de les montrer, et est connecté à son coeur

 

L’homme qui n’est pas dans son masculin sacré rejette et n’assume pas ses peurs, ainsi que toute émotion qui le traverse (mis à part la colère, que la société encourage à l’homme d’exprimer). L’homme moderne n’a pas le droit d’être triste, n’a pas le droit de pleurer, n’a pas le droit d’être sensible, n’a pas le droit d’être touché, n’a pas le droit de vouloir faire le bien, n’a pas le droit d’être du côté des femmes sans être considéré comme « gay ». Ainsi, dès son plus jeune âge il est forgé à ne rien montrer, à garder tout pour lui, et à parfois même tout faire pour se rendre insensible (jeux vidéos de guerre ou violents, jeux violents entre amis, abus sur animaux, abus sur femmes, alcool, visionnage de films violents/horreur etc…). Au final il devient presque comme un robot dénué d’émotions, il ne sait même plus les ressentir et parfois il ne sait même plus qui il est… Il s’est forgé une apparence « d’homme », mais avec seulement les côtés néfastes et destructeurs de la masculinité.

  

L’homme qui est dans son masculin sacré est connecté à son coeur. Il a compris qu’avoir du coeur n’était pas une qualité qui doit être réservée uniquement aux femmes mais qu’au contraire seuls les hommes qui ont du coeur pourront véritablement changer le monde et renverser la balance de cette domination par l’égo et la recherche du pouvoir qui détruit les Hommes, les animaux et détruit la planète. Il n’a pas peur de se lever pour dire ce qu’il pense quand quelque chose n’est pas juste, même s’il faut affronter d’autres hommes. Il n’a pas peur de montrer ses sentiments quand il le faut, que ce soit auprès des femmes ou des enfants, et même auprès des autres hommes quand il le faut. Il n’a pas peur de pleurer quand il est sincèrement touché. Il n’a pas peur d’aimer le beau. Il n’a pas peur d’aimer le bien.

  

3) Il utilise sa force pour faire le bien

 

L’homme qui n’est pas dans son masculin sacré utilise sa force physique et mentale pour dominer. Il est dépourvu d’empathie. Il ne se met jamais à la place des autres et au contraire, abuse de leur faiblesse (physique ou mentale) dès qu’il en a l’occasion. Il est content d’être un « homme » car pour lui c’est la race supérieure (supérieure aux femmes et aux animaux). Etant donné qu’il se considère supérieur à toute autre forme de vie, il se donne le droit de les utiliser et de les abuser à sa guise.

  

L’homme qui est dans son masculin sacré utilise sa force physique et mentale pour faire le Bien. Il sait se mettre à la place des autres. Il aime et souhaite aider et protéger tout ce qu’il peut. Il ne fait pas de différence entre le fait d’être homme, femme, ou même animal. Pour lui, toute forme de vie doit être respectée. Il veut être une force du bien, protéger les hommes, les femmes, les enfants, les animaux et la nature.

 

 

4) Il respecte les femmes et honore le féminin sacré en elles

 

L’homme qui n’est pas dans son masculin sacré cherche à dominer les femmes et à les posséder. Il les voit comme des personnes (ou même parfois des « choses ») à sa disposition. Il est en permanence dans une relation de domination et de pouvoir, même dans ses relations intimes. Il n’a pas le souhait de donner, mais de prendre. Il n’hésite pas à utiliser, à faire souffrir, à bafouer, à abuser, pour obtenir ce qu’il désire, aveuglé par son égo. Par son attitude, il encourage les femmes à se prostituer, à se soumettre à la souffrance, à s’oublier, et à ne pas honorer le féminin sacré en elles.

  

L’homme qui est dans son masculin sacré aime la Femme. Il la voit comme son égale, son complément. Pour lui la femme est une créature divine (au même titre que l’homme, et que les animaux), et il n’y aucune différence. Il cherche à l’honorer, et jamais à la rabaisser. Il aime honorer et encourager le féminin sacré en elle. Il traite sa femme comme une « déesse », sans pour autant la laisser le dominer. Il aime quand elle est dans son plein pouvoir et cela ne lui fait pas peur, conscient également de sa propre force. Il n’est pas attiré par les femmes qui ne sont pas dans leur féminin sacré, sait ce qu’il veut et ne souhaite pas se « rabaisser » à moins qu’il ne mérite et ne le souhaite. S’il rencontre une femme qui n’est pas sans féminin sacré, qui a oublié qui elle était, qui croit que seule sa sexualité la définit, il ne va pas en profiter mais au contraire utiliser cette opportunité pour rappeler à cette femme qui elle est vraiment et qu’elle doit se respecter. Il souhaite une femme à son image, ancrée dans sa féminité sacrée. Il a compris le but spirituel des relations amoureuses qui est d’évoluer ensemble pour devenir la meilleure version de nous-même.

  

5) Il n’est pas contrôlé par sa sexualité

 
L’homme qui n’est pas dans son masculin sacré est contrôlé par son énergie sexuelle. Il est déconnecté de son cerveau et de son coeur, et ne laissent le contrôler que ses impulsions sexuelles. Il n’honore pas son énergie sexuelle et la transmet à n’importe qui et dans n’importe quelles circonstances. Il n’a pas conscience de l’impact d’un acte sexuel sans conscience, sur lui et sur l’autre. Il est parfois même prêt, pour assouvir ses envies sexuelles, à abuser quelqu’un d’autre, une femme et même un enfant. Complètement déconnecté de son âme et de ses émotions, il se laisse entièrement gouverner par sa soif de domination, son égo, et par sa sexualité.

  

L’homme qui est dans son masculin sacré a compris la puissance de son énergie sexuelle et ne souhaite pas l’utiliser pour détruire et faire le mal. Il a compris qu’un acte sexuel était quelque chose de très puissant, d’un point de vue invisible ce sont des énormes échanges énergétiques qui se produisent, et utilisé à mauvais escient, le sexe peut être très destructeur. Il aime sa sexualité et ne la rejette pas mais souhaite utiliser son énergie sexuelle avec des partenaires qui lui apporteront également toute une panoplie d’autres sentiments, un cocktail de sensations fortes impossibles à ressentir lors d’un acte sexuel sans conscience. Il pense plus à donner qu’à prendre, même s’il prête attention également à ses propres désirs mais aussi à ceux de sa partenaire. Il est honnête dans ses relations et a compris l’enjeu d’une relation avec une femme et l’importance de la sincérité. Il sait trop à quel point le mensonge peut détruire et ne fait pas aux autres ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse.

  

6) Il se soucie de son impact sur les autres, les enfants, les femmes et le monde

 

L’homme qui n’est pas dans son masculin sacré vit au jour le jour, avec comme seul préoccupation, réaliser ses propres désirs, encore une fois contrôlé par son égo. L’argent, le pouvoir, le sexe, le statut, il est même parfois prêt à tout détruire sur son passage pour arriver à ses fins. Il est prêt à utiliser les femmes, les enfants, les animaux, la terre, la mer, la planète, et même les autres hommes, comme s’ils étaient tous à sa disposition. Toutes ses actions sont basées sur la seule et unique promesse de reconnaissance extérieure et de soif de pouvoir. Il ne se soucie pas des futures générations, des autres, et de son impact négatif sur le monde.

  

 
L’homme qui est dans son masculin sacré a bien compris qu’il faisait partie d’un tout et que rien n’était à sa « disposition » sur cette planète. Il a compris que chaque enfant qui croisera son chemin dans sa vie, le regardera et sera impacté par lui. Il a compris qu’il avait le pouvoir de rendre heureuse ou malheureuse chaque femme qu’il rencontrera. Il a compris que ses actes avaient un impact sur le monde. Il a compris qu’il pouvait s’utiliser pour changer le monde et y laisser une trace positive.

 

 

 

7) Il ne rejette pas les qualités physiques masculines qui font de lui « un homme » et exprime sa propre identité

 

Certains hommes qui ne sont pas dans leur masculin sacré rejettent toute forme de masculinité, rejetant ainsi inconsciemment ou consciemment tout ce qu’ils détestent chez les hommes (toutes les choses précédemment citées). Ils ne souhaitent pas être « homme », par résistance au modèle d’homme qui nous est proposé. Mais par conséquent, ils rejettent également leur essence même et cela peut les faire souffrir. Ces hommes ont besoin justement de se reconnecter à leur masculin sacré en cultivant avec fierté au contraire à nouveau les qualités masculines vraies et bénéfiques pour le monde, les qualités du masculin sacré. 

L’énergie masculine est quelque chose de très beau, utilisée à bon escient et ne doit pas être rejetée. L’homme qui s’est reconnecté à son essence masculine est un être fort et puissant, tout en étant profondément bon et pensant avec son coeur.

 

Il n’y a rien de plus attirant pour une femme qui est dans son féminin sacré qu’un homme qui est dans son masculin sacré. C’est quelque chose d’irrésistible, puisque nous sommes programmés pour être attirés par cette complémentarité. La plupart des hommes pensent que pour attirer les femmes il faut de l’argent, un statut, du pouvoir, mais ils ne peuvent pas être plus loin de la vérité. Encore une fois, ce que la femme dans son féminin sacré cherche c’est la force de l’homme, mais mise à l’épreuve du bien.

  

Les femmes dans leur féminin sacré ont besoin de vous, hommes dans votre masculin sacré, et le monde aussi vous attend, afin d’inverser la balance, de proposer un nouveau modèle d’hommes forts, sensibles, soucieux des autres et de leur environnement, qui sont prêts à se lever pour les femmes, pour les autres hommes, pour les enfants, pour les animaux et pour la planète.

 

Cet article a été écrit par Laura Marie, tiré de son site personnel dont voici la source originale :

http://lauramarietv.com/fr/pourquoi-chaque-homme-doit-sev...

 

 

 

 

14/03/2014

Vient de paraître : Fugitive de Cathy Garcia

 

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Cardère éditeur - poésie - Mars 2014


Un livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant ivoire 80g
illustrations originales de l’auteur
prix public 12 euros
ISBN 978-2-914053-74-7

Publié avec le soutien du Centre National du Livre 

 

Fugitive est un ouvrage en vers libres qui nécessite une lecture chronologique. Comme dans les deux premiers recueils de Cathy Garcia que nous avons publiés (Le poulpe et la pulpe en 2011, Les mots allumettes en 2012), on est dans un récit abstrait, avec un axe fort, de l’action, et ici une exhortation quasi externe : je marche, je dois marcher ! En miroir, le lecteur pourrait/devrait entendre : reconstruit ton propre récit, avance ! Ce texte court tire sa force de sa cohérence essentiellement.
Le vocabulaire est riche, « brut », plutôt terrestre (pollen, étoiles, silex, transhumances, tourbe, loups, humus, rosée, glaise, vendanges, jachères, sources, rapace, moisson, rocaille, granit…) Les expressions sont souvent violentes, de l’ordre du tragique ou de la tragédie (Les bêtes désarticulées ; Visions éclatées de l’oracle ; Un corps de femme à lapider ; sinistres bouillies de chimères) ; on respire toutefois avec de rares mots tendres (la douce chair des roses ; la nacre d’un ange).
On est parfois au bord de la provocation, de l’outrance sulfureuse (La meute aime le rut ; Je suis la sorcière parfumée d’épices. Voyez les déluges rougissant entre mes seins d’ambre ; Allongée. Au bord de la jouissance ; ouvrir mes cuisses libère mes odeurs de femme). On y trouve quelques constructions originales mais parlantes (liturgies volcaniques ; je panthère avec la mort).
La situation de fuite, de traque, donne à ce recueil-récit une grande énergie où transpirent la colère, la frustration, la hargne, la révolte, mais aussi la soif de (sur)vie, l’animalité, une sorte d’optimisme quasi atteint. Nous avons avec l’écriture de Cathy Garcia, le côté féminin de celle de Serge Bec, en particulier dans Psaume dans le vent.

 

  

Moissons de silex dans les épaves des siècles.

Les vertiges de la faim scandent l’espérance et les couteaux.

 

Bleu des corps exhumés. Sinistre bouilli de chimères.

Fleurs révulsées, filets de sang.

 

Je mords la douce chair des roses.

 

Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.

 

 

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 http://www.cardere.fr/

 

12/03/2014

Vient de paraître : anthologie Les Moments Poétiques d'Aurillac

L'anthologie "Vibrations en partage" vient de paraître aux éditions La Porte des Poètes avec le soutien du Théâtre d'Aurillac et j'ai le plaisir d'en faire partie, en tant qu'une des nombreux et nombreuses poètes qui y ont été invité(e)s. Le livre comprend 132 pages. La couverture est en quadrichromie. Le format est de 25 cm x 18 cm. Dos carré, collé. Le prix de vente est de 12 €*.
 
*Adresse : Jean-Louis Clarac 98 rue de l'Egalité 15000 Aurillac
et les chèques doivent être libellés à "La Porte des Poètes 15"
 

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Un Moment poétique spécial est prévue le mardi 25 mars au théâtre d'Aurillac à 20h45 afin de présenter l'anthologie. Les comédiennes Thérèse Canet et Isabelle Peuchlestrade liront les 61 poèmes du livre.
 
 
 

09/03/2014

Démolition de Jean-Christophe Belleveaux

 illustrations de’Yves Budin

Ed. Les Carnets du Dessert de Lune, 2013.

 

 

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78 pages, 11 euros.

 

  

Démolition de Jean-Christophe Belleveaux se lit une fois puis se relit, en espérant cette fois en ressortir moins essoufflé. Démolition aurait pu aussi bien s’intituler débordements et suffocation, car il s’agit principalement ici d’évacuer un trop-plein, comme annoncé dans la première phrase du recueil, en italique, comme l’auteur se citant lui-même :

 

 

Le monde est trop plein, ma poitrine en déborde

 

  

Pas de majuscule, on y entre de plein pied ou comme un de ces pavés dans la mare et les retours à la ligne n’ont rien de convenu, mais donnent le ton saccadé qui nous place d’emblée dans la tête de l’auteur, comme à bord d’un véhicule à embarquement immédiat. Nous voilà secoués, soubresautés, subissant des embardées avec toutefois quelques moments où le trajet semble s‘apaiser mais pas pour longtemps. Le chemin n’a rien d’une autoroute, mais bien plutôt un de ces chemins de terre, pleins de trous et de bosses, qui mènent on ne sait où, l’idée même d’une destination étant hors de propos.

 

  

faire bonne figure, s’accommoder

d’infinitifs qui ont le style

d’une serpillière

 

je suis fatigué

 comme tout le monde

  

tout le monde trop-plein

de trop de choses

 

 

Et la plume de l’auteur contredit sa fatigue en étant ici pareille à un moteur qui s’emballe et qui chercherait à se faire taire lui-même. Des sentiments de vanité et désenchantement prennent le lecteur à la gorge et lui donnent envie à lui aussi, de recracher le trop-plein, la dégueulasserie qui frôle souvent le dégoût de soi.

 

  

je ne vais pas continuer à écrire

 « les vaches se tiennent debout sous la pluie »

 par exemple

 

je ne vais pas non plus

sortir sous la pluie

ni me taire ni mourir tout de suite

 

 

Il y a au départ de l’écriture une plaie, impossible à refermer. Les mots en guise de cautérisation, autant verser de l’eau dans un trou de sable.

 

Je lèche ma plaie

J’écris avec ma langue

 

 

Celui qui écrit ne peut que continuer à écrire, dans une vertigineuse mise en abîme, une toile dont on finit par voir la trame à force de l’user, écrire même pour dire rien.

 

mais plus pur que le rien

pourquoi en voudrais-je

de cette baudruche

 

pureté brûle, viole,

met des fils de fer barbelés

 

 

Pour interroger le silence. Deux mots déjà, deux mots de trop. À devenir fou. Les mots sont à la fois le fond où l’auteur se noie et le radeau qui le sauve.

 

 

seulement voilà

ça s’effrite dedans, ça craque

et l’écriture jette ses oiseaux noirs

sur la page étale

 

 

(…)

 

je ne peux plus compter

sur le mauvais ficelage

de ce radeau

 

Les mots, filet balancé au néant, pour y pêcher quoi ?

 

Donnez-moi de l’amour

à cause de mes phrases

beaucoup d’amour anonyme

non prononcé

 

 (…)

 

j’aligne les mots les signes

les hameçons

Qui ne pêchent rien

j’aligne

 

 

(…)

 

c’est un tango absurde avec le manque

 une posture à foutre en l’air

 à coups de revolver

 

 

Et puis il y a tous ces voyages, ces échappées dont les images restent gravées, des mots encore et cette atroce certitude qu’ils ne réparent rien, que les mots ne résolvent rien, ne ressuscitent rien.

 

je me suis bagarré avec tout ça, j’ai fait du doute un habit à peu près supportable

la grande fatigue, elle, me jette au bord de l’impudeur : tout déballer, faire le tri ou alors foutre le feu tout de suite à l’entière baraque

 

  

Démolition, c’est le poète qui se débat avec sa solitude.

  

sommes-nous

l’ange et moi

symétrique aussi

sommes-nous

l’ange de l’autre

 

 

(…)

 

puis–je étrangler

au nœud coulant de mon blabla

ma solitude

 

Car celui qui se construit de mots en vient à douter de sa propre consistance.

 

et puis ça se fissure

on ne sait pas bien

on n’a plus

qu’une vapeur d’âme

un crachin

 

 

(…)

 

RIEN

 

Se débrouille pour me dissoudre

 

 

Reste à rire de soi, que ce soi de maux soit de mots, soit ! Le pied de nez de celui qui ne saurait vivre sans eux, même s’il est tenté de les démolir, comme un taulard voudrait casser les briques des murs qui l’enserrent.

 

et pas de pioche encore

pour les briques du mur

mais ça viendra

ça va casser futur proche

ça s’éboulera langue et sourire

boomerang.

 

  

Et le lecteur en reprendra bien encore une fois.

A noter aussi, les superbes illustrations d’Yves Budin.

 

  

Cathy Garcia

 

 

  

belleveaux2.jpgJean-Christophe Belleveaux naît par hasard en 1958 à Nevers-en-France. Se prolonge par faiblesse, notamment dans la vaine animation d'une revue de poésie, "Comme ça et autrement" durant sept années, dans de vagues études de Lettres et de langue thaï, en résidence d'écriture et lectures publiques, dans de tenaces errances à travers les fuseaux horaires et le labyrinthe existentiel. Mourra par rencontre, comme tout un chacun.

 

 

 

 

 

08/03/2014

Ailleurs Simple, lu par Mc Dem

Cathy GARCIA, Ailleurs simple, illustrations Jean-Louis MILLET. Éditions Nouveaux Délits, décembre 2012. «A tous les voyageurs mobiles ou immobiles» avec, de ses propres mots : «un peu de rêve, d’étrange et d’étranger même» -Cathy Garcia signe avec Ailleurs simple un recueil de poèmes à siroter avec succulence, en vers libres et selon son rythme, en suivant ou non le fil anachronique des pages.

 

 

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La couverture couleur d’argile annonce si j’ose écrire, la couleur des textes, leurs paysages et leur style.  On est en effet dans une poésie comme brute, animale, végétale, minérale, parcourue dans le sens inattendu du poil comme l’est souvent le contre-courant suivi par l’éditrice de la revue et du blog Nouveaux Délits. Une poésie sauvage.

 

 

 

Sans digue

 

Ni barrage

 

Torrents

 

 

Montés du ventre

 

Les chants

 

De terre et d’eau

 

 

 

Corps peints

 

Menez la danse

 

Tambours

 

Sauvages

 

 

 

 

 

On soulève et l’on heurte sur les chemins du désert et de terres rouges -«cuites au bleu de ciel»- des racines rebelles qui font lever le pied, le nez ; qui font s’arrêter , pour s’interroger, regarder. Le temps d’un arrêt d’instantané, transe montante.

 

 

 

L’animal

 

La boue

 

Les feux

 

Les transes

 

 

Pour repartir aussi vite. Pour

 

 

 

Marcher

 

Marcher sans fin

 

Rejoindre le départ

 

Le point de nulle part

 

Ensablé de beauté

 

 

 

La poésie de Cathy Garcia prend corps au sein même de la nature –ici ce sont des contrées africaines, les terres du sud que révèlent les mots et les images de cet Ailleurs simple, & l’invitation au voyage vaut le coup d’œil. On «panthère avec la mort» (pour reprendre cette belle construction verbale de l’auteur à retrouver dans Fugitive, son tout nouveau recueilà paraître c/o Cardère en mars 2014), on panthère avec la frousse et l’envie d’avancer au milieu d’une brousse sauvage où les félins passent, entre autres, et où la poésie s’aère au gré des déserts, des savanes, des feulements lancés  ici et là. En tant que voyageur immobile le lecteur a cette impression que procure la force évocatrice des mots, a l’impression que les forces élémentaires et la faune et le végétal le touchent au corps et au cœur de son voyage. Des images passent comme des caravanes traçant et éclairant le désert, ainsi ce «soleil de chevrotine», comme des signes légendaires ainsi ce chien mangeur d’étoilesl’homme des collines, ces carcasses /Os de lune… -dans ce grand poème d’argile où la nuit s’ancre / Au port aride.

 

 

 

Des esprits aymaras

 

Soufflent doucement

 

Sur ses paupières.

 

 

Des esprits soufflent en cet Ailleurs simple, doucement sur les étendues d’or et rouges des poèmes

 

 

  

 

Mc Dem, pour la revue Traversées :

http://traversees.wordpress.com/2014/02/17/cathy-garcia-a...

 

 

 

Ailleurs Simple, Ed. Nouveaux Délits 2012

Tirage limité et numéroté - 40 pages

13 €  (plus 1 europour le port) 

Pour commander, envoyer un chèque à l'ordre de :

Association Nouveaux Délits Létou 46330 St Cirq-Lapopie

 

 

 

03/03/2014

Le patron d'ExxonMobil dit non au gaz de schiste près de chez lui, John Fox le réalisateur de Gasland, un documentaire violemment anti-gaz de schiste, lance une campagne de solidarité...

C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Celle d'un château d'eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s'oppose au projet depuis des mois. L'édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d'extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique.

La polémique aurait dû rester locale sauf que le propriétaire mécontent, Rex Tillerson, n'est autre que le patron d'ExxonMobil, la plus grosse compagnie pétrolière privée du monde.


UN RANCH ÉVALUÉ À PLUS DE 5 MILLIONS DE DOLLARS


M. Tillerson agit en connaissance de cause dans la mesure où il a investi plus de 31 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros) dans l'extraction de gaz de schiste depuis qu'il est à la tête de la compagnie américaine. On imagine le nombre de châteaux d'eau que cela représente. Ceux-ci peuvent pousser comme des champignons chez les autres, mais pas sous les yeux du patron d'Exxon.


Le patron d'Exxon craint, avec un certain nombre de ses concitoyens, que les nuisances du château d'eau fassent perdre de la valeur à son luxueux ranch, évalué à plus de 5 millions de dollars. Outre l'aspect esthétique, c'est surtout le va-et-vient des camions transportant l'eau vers les puits d'extraction, qui inquiètent M. Tillerson. On le comprend : depuis 2007, il s'en est déjà ouvert pas moins de neuf à moins de deux kilomètres de sa propriété. 


Le dernier en date appartient à XTO Energy, un spécialiste du gaz de schiste racheté par Exxon en 2009, ce qui a permis au groupe de devenir le leader américain dans le domaine.


PLAINTE EN NOM COLLECTIF


Trois autres voisins se sont associés au patron d'Exxon pour déposer une plainte en nom collectif en 2013 arguant que « chacun des propriétaires a choisi Bartonville parce que la ville a adopté des réglementations dont le but est de prévenir des constructions indésirables ne correspondant pas à la nature du voisinage », explique le document révélé le 20 février par le Wall Street Journal.


Fin 2013, M. Tillerson avait rappelé à des membres du conseil municipal que s'il avait investi dans son ranch, c'était après s'être assuré que rien ne pourrait perturber son environnement bucolique. Ce scénario digne d'une série télé tombe assez mal, au moment où Exxon s'est lancé dans une campagne pour convaincre que l'extraction du gaz de schiste ne pouvait avoir que des retombées positives pour les communautés locales.


« JE SOUTIENS REX »


Le groupe a pu jusqu'à présent être relativement convaincant au Texas où la densité de population est assez faible, mais se heurte à beaucoup plus de réticences en Pennsylvanie ou dans l'Etat de New York, dont les sous-sols sont également riches en gaz de schiste. Quant aux défenseurs de l'environnement, ils se sont, bien entendu, engouffrés dans la brèche ouverte par cette dispute de voisinage.


Josh Fox, le réalisateur de Gasland, un documentaire violemment anti-gaz de schiste a même pris la tête d'une touchante campagne de solidarité sur Twitter pour soutenir son nouvel ami d'Exxon sous le mot clé : #ImwithRex (Je soutiens Rex). 



Source © Le Monde.fr / Stéphane Lauer (New York, correspondant)

Pays de Galles: Des tonnes de déchets toxiques déversés illégalement dans une carrière par Monsanto continuent d'empoisonner gravement un village Gallois.

Pendant longtemps  le village de Groesfaen dans le sud du Pays de Galles au Royaume-Uni était un endroit agréable à vivre.

Pourtant, dés 2003 les habitants de Groesfaen dans le sud du Pays de Galles ont commencé à se plaindre des remugles immondes émanant de la carrière Brofiscin , une carrière profonde de 36 mètres, située aux abords du village . Plus alarmant encore , les eaux de la rivière qui passait près de la carrière ont commencé à virer orange vif . 


Naturellement concernés , les résidents avaient exhortés les autorités locales d'enquêter.


L'enquête a révélé qu'une usine de Monsanto de Newport, une ville située près de Groesfaen avait payé des entrepreneurs pour déverser illégalement des milliers de tonnes de produits chimiques cancérigènes dans la carrière Brofiscin entre 1965 et 1972 


Parmi les poluants se trouvait des BPC et des dérivés de l'Agent Orange. Ces produits chimiques corrosifs ont fini par percer leurs conteneurs et se sont répandus dans le sol , mettant non seulement en danger la vie des villageois , mais aussi plus de 350 000 résidents de Cardiff , car les produits chimiques sont rentré en contact avec une nappe phréatique importante qui était la source d'approvisionnement en eau principale de la ville .


Mais beaucoup plus grave encore les habitants de Groesfaen ont également découvert que le conseil municipal été au courant de cette situation depuis des décennies et n'a rien fait.


"Les autorités sont au courant de la situation depuis des années , mais n'ont rien fait », a admis Douglas Gowan , un nouveau consultant chargé de la dépolution de la carrière . " Il existe des preuves non seulement de négligences et d'incompétences totales , mais plus grave encore de volonté affichée de dissimulation"


Dés 2005, les autorités locales ont réalisé que l'affaire de Brofiscin ne pouvait plus être maintenue sous silence et a finalement embauché l' Agence de l'environnement d'état pour nettoyer le site .Cette décision s'est avérée trés controversée pour deux raisons principales: 


Premièrement l'agence de l'environnement a refusé à plusieurs reprises de reconnaître la société Monsanto responsable de cette pollution ( Monsanto réfutait dès le départ ces accusations ) . 


Deuxièmement , l'agence a systématiquement minimisé les dangers des produits chimiques eux-mêmes , affirmant même qu'ils ne posaient aucun danger pour la santé humaine » dans leur rapport officiel . 


Néanmoins en 2011 , Monsanto a accepté à contrecœur d'aider l' Agence de l'environnement à nettoyer la carrière Brofiscin lorsqu'on a découvert que la plupart des 67 produits chimiques détectés sur le site étaient exclusivement fabriqués par la société. 


Depuis, l' effort de nettoyage reste toujours sous-financé et inefficace  et la carrière Brofiscin reste toujours le site le plus contaminé du Royaume-Uni .


«Si rien n'est fait les solutions actuelles choisies par l' Agence de l'environnement qui ne s'attaquent qu'aux ruissellements de surface et jamais des déchets enfouis sous terre vont ne faire qu'empirer la situation. Les fûts métalliques vont continuer à se détériorer au fil du temps en rejetant toujours plus de matières toxiques et nocives qui vont continuer à polluer nos aquifères.


© Nature Alerte

02/03/2014

Dauphins Stampede et baleines au large de Dana Point et Maui