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06/02/2013

L'OEIL DE BIG BROTHER SE TROUVERA À 5000 MÈTRES AU-DESSUS DE NOUS

L'agence pour les projets de recherche avancée de défense des Américains (DARPA) a mis au point une caméra baptisée ARGUS-IS tout à fait redoutable puisqu'elle est capable de couvrir une zone de 40 kilomètres carrés, filmant avec précision des objets très petits (15 cm), à une hauteur de plus de 5 000 mètres.

L'ARGUS-IS fournit des images de 1,8 gigapixels et peut soit les diffuser en live à une régie au sol, soit les stocker jusqu'à une capacité maximum d'un exabyte (1 million de terabytes). Il s'agit en réalité d'une caméra capable de filmer jusqu'à 65 vidéo HD en même temps.

Montées sur des drones, des avions ou des hélicoptères, ces caméras vont permettre d'étendre encore plus les capacités de surveillance du gouvernement américain, aussi bien "offshore" que sur son propre territoire.

Et là, les délinquants de Camover vont pouvoir aller se rhabiller avec leurs perches. Personne ne pourra savoir qu'il est espionné par ces faucons.

Bref, il sera bientôt impossible d'échapper à l'oeil qui voit tout de Big Brother, sauf peut être à rester terré chez soi.

Source :

http://www.terresacree.org/actualites/module-mere-comment...

http://gizmodo.com/5979372/watch-the-worlds-highest-resol...

03/02/2013

L'ADN REMPLACERA-T-IL LES DISQUES DURS DE NOS ORDINATEURS ?

Voilà un info qui me laisse perplexe...

 

L'ADN remplacera-t-il les disques durs de nos ordinateurs ?

 

Selon les chercheurs de l'Institut européen de bio-informatique à Hinxton, au Royaume-Uni, l'ADN pourrait un jour stocker toute notre mémoire numérique de manière stable pendant des milliers d'années.

La densité de stockage de l'information de l'ADN est plus de mille fois supérieure à celle des meilleures mémoires informatiques actuelles mais ce saut technologique se heurte à la question du coût. On estime en effet que l'encodage des données dans l'ADN revient encore aujourd'hui à 8 000 euros par mégaoctet.

Mais le stockage sur ADN présente d'immenses avantages : alors que la plupart des moyens actuels de stockage numérique ne durent que quelques décennies, le mode de stockage sur ADN mis au point par ces chercheurs promet une conservation d'au moins 10 000 ans.

Pour leurs essais, les chercheurs ont ainsi encodé, à une densité de stockage d'environ 2,2 pétaoctets par gramme, un fichier MP3 avec le fameux discours de Martin Luther King "I Had a dream" et les 154 sonnets de Shakespeare (sous forme de texte ASCII). Le tout tient dans une poussière d'ADN dans laquelle les chercheurs sont parvenus à récupérer les données numériques avec une précision de 100 %.

Ces données numériques composées de successions de 0 et de 1 ont été transcrites une première fois en système trinaire utilisant des 0, des 1 et des 2. Puis à nouveau de manière à les faire correspondre aux quatre bases azotées qui composent l'ADN, en A, C, T et G. Les chercheurs ont imaginé un code d'indexation des fragments d'ADN pour éviter les erreurs de lecture.

Dans un premier temps, il est envisagé d'utiliser l'ADN pour archiver des données ne nécessitant pas un accès fréquent mais devant être sauvegardées sur plusieurs générations, comme par exemple l'emplacement des sites nucléaires dans le monde.

 

Un article de Georges Simmonds, publié par rtflash.fr

Rêve.............ou cauchemar ?

 

Transhumanisme, on y est.... des bienfaits, certes envisageables, mais avec tout le pire qu'on peut imaginer... tous les fantasmes les plus malsains de l'Homme concentrés : l'avènement du surHomme, et qui dit surHomme, dit... son contraire pour une masse d'individus, welcome dans le meilleur des mondes...

mais comme toujours, ça part d'un bon sentiment, ça chatouille notre bonne conscience, un peu comme les ogm qui allaient éradiquer la faim et la famine... la bonne blague...

 

 

01/02/2013

Un entrepreneur lyonnais offre des villages provisoires aux SDF

Alain Sitbon a mis sa fortune au service des sans-abri en créant trois villages en préfabriqué pour accueillir des SDF ou des familles à la rue. Le concept de bungalows mobiles est une formule d'habitat d'urgence pour l'accueil des familles, des couples ou des personnes isolées. Les personnes hébergées sont orientées vers ce dispositif par le Samu social. Les chambres et des bungalows sont sommaires, mais disposent des équipements indispensables.

L'homme d'affaires a investi en deux ans deux millions d'euros de sa poche pour construire trois villages de bungalows, deux à Lyon (Rhône) et un à Dijon (Côte-d'Or). Un restaurant et un dispositif d'accompagnement social sont aussi disponibles sur les lieux.

Pékin : de l'air en canettes....................

Un milliardaire chinois distribue des canettes d'air dans Pékin asphyxiée

Bouffées d'air en canettes !

 

La capitale chinoise étouffe depuis trois jours sous un épais brouillard de particules nocives, après avoir connu à plusieurs reprises en janvier d'autres pics de pollution. Les autorités municipales de Pékin, mégalopole de 20 millions de personnes où circulent plus de 5 millions de véhicules, déconseillent toute sortie aux enfants, aux personnes âgées et aux résidents à la santé fragile, et en tout cas de limiter leurs déplacements.

Pour lutter contre la pollution, le milliardaire et philanthrope Chen Guangbiao, qui a bâti sa fortune sur le recyclage de matériaux de construction, a décidé de distribuer des canettes d'air dans les rues, en avertissant du danger de ne pas préserver la planète.

Mardi, les autorités locales ont affirmé avoir imposé la fermeture de 103 usines et avoir interdit à 30% du parc de voitures officielles de circuler. Ces mesures timides n'ont pas permis d'éviter un nouvel épisode de pollution préoccupant. L'ambassade des Etats-Unis, qui calcule et publie son propre indice de qualité de l'air, a jugé que la pollution atmosphérique avait atteint un niveau "dangereux" mercredi 30 janvier dans l'après-midi.

 

Pour voir la vidéo : http://www.francetvinfo.fr/video-pekin-etouffe-et-un-mill...

23/01/2013

Localisation des futurs champs pétroliers au Mali

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Source : http://www.blogapares.com/

L'ESCLAVAGE MODERNE SE RÉPAND (EN SUISSE)

 

Chaque année, des centaines d'hommes et de femmes sont victimes en Suisse de la traite humaine, que ce soit à des fins d'exploitation sexuelle, de travail forcé ou de prélèvement d'organes. Au siège de la police fédérale à Berne, Boris Mesaric, responsable du Service de coordination contre la traite d'êtres humains et le trafic de migrants (Scott), confirme : «Nous connaissons beaucoup de cas dans les différents cantons, en particulier récemment sur les trottoirs de Zurich, qui montrent qu'il y a une forte pression et que les marchands d'êtres humains sont actifs en Suisse. Nous avons dernièrement eu un gros cas à Berne de trafiquants en lien avec la Thaïlande.»

Sous l'impulsion de la chef du Département fédéral de justice et police (DFJP), Simonetta Sommaruga, un premier plan d'action national de lutte vient d'être adopté et une nouvelle procédure de protection des témoins est effective depuis le 1er janvier. «Le plan d'action national poursuit quatre objectifs dans le combat contre le trafic humain : la prévention, le renforcement de la poursuite pénale contre les auteurs, une meilleure protection des victimes et l'amélioration de la coopération en Suisse et avec l'étranger», explique Boris Mesaric.

Le Temps : Qu'est-ce qui rend la lutte particulièrement difficile ?

– Comme ce trafic se passe dans l'ombre, on ne voit que la pointe de l'iceberg. Il faut déjà trouver les victimes, ce qui n'est pas facile, car personne ne sait qu'elles sont là. Et puis il faut des organisations d'aide spécialisées pour les accompagner et les soutenir alors qu'elles sont souvent détruites, parfois tant physiquement que psychiquement. En ce qui concerne la poursuite pénale, ce qui est difficile, c'est que les victimes ont peur de témoigner. J'ai donc élaboré une loi pour la protection des témoins que le parlement a acceptée. Désormais, quand une victime accepte de témoigner, elle peut obtenir toute la protection dont elle a besoin.

– Est-ce que ce dossier est pour vous prioritaire ?

– Oui, c'est un dossier qui me tient beaucoup à coeur. Ce trafic va à l'encontre des droits les plus élémentaires. Tous les cantons sont concernés et un travail de sensibilisation est nécessaire pour montrer que cette forme de criminalité est à combattre, comme on lutte contre le trafic de stupéfiants ou le trafic d'armes. La traite humaine est une forme d'esclavage et on ne peut tolérer cela aujourd'hui dans notre pays, dans nos cantons, dans nos villes. La collaboration internationale est aussi essentielle. J'ai d'ailleurs créé un groupe de travail binational avec la Roumanie où je me suis rendue.

– Vous dites avoir rencontré des victimes ; dans quel but l'avez-vous fait ?

– Pour moi, une personne qui fait de la politique ne peut rester dans son bureau : c'est pour les gens qu'on fait de la politique. Et je tiens dès lors à connaître ces gens –en l'occurrence les victimes. En Suisse, je me suis rendue à Zurich dans ce but. Je suis allée dans un appartement, en fait dans une chambre, une toute petite chambre, où une victime de traite humaine vivait et travaillait jour et nuit ; elle ne pouvait pas sortir, elle était complètement dépendante. Elle avait peur, ne connaissait aucune des langues de notre pays, et ne pouvait par conséquent pas s'exprimer.

En Roumanie, j'ai rencontré une victime qui, pendant une année entière, a transité d'un pays à l'autre sans savoir parfois exactement où elle se trouvait... Le plus impressionnant est de découvrir l'état dans lequel ces victimes se trouvent. Le trafic humain peut détruire complètement la personnalité de femmes qui ne parviennent plus à réagir, à se défendre. C'est pourquoi il est important qu'il y ait des gens spécialisés qui puissent les aider à retrouver confiance en elles et à retrouver leur identité. C'est un très grand travail. Et j'ai beaucoup de respect pour la police, mais aussi pour tous ces professionnels qui font ce travail d'aide qui est parfois très lourd.

 

 

– Le lien entre traite humaine et pornographie est établi. Est-ce que vous la combattez aussi ?

– Bien sûr. Dans mon département, nous avons un service qui s'occupe de la criminalité sur Internet et qui fait un travail important. La pédocriminalité sur Internet est particulièrement épouvantable. J'ai dernièrement participé à une conférence qui a eu lieu en faveur d'une alliance mondiale contre ce type de criminalité. Si on veut lutter contre ces formes de criminalité, cela doit être au niveau international. Parce que, comme le trafic humain, la pédocriminalité ne se cantonne pas aux limites nationales.

– Qu'avez-vous envie de dire aux citoyens suisses à propos des victimes de traite humaine ?

– Mon message, c'est que cette criminalité, très grave, génère beaucoup d'argent qui profite à des malfaiteurs qui sévissent trop souvent encore en toute impunité. C'est pourquoi il est important d'abord de repérer les victimes, de leur donner protection et la possibilité d'être témoin, pour ensuite poursuivre les criminels. La Confédération peut soutenir en ce sens les cantons et, si tous les acteurs se coordonnent, aussi au niveau international, on a la possibilité d'avancer dans un domaine où notre société a vraiment encore un travail à faire.

 

Un article de Gabrielle Desarzens, publié par letemps.ch

UN AN DE LEURS REVENUS... ÉRADIQUERAIT QUATRE FOIS LA PAUVRETÉ MONDIALE

Un an de leurs revenus... éradiquerait quatre fois la pauvreté mondiale

Port-au-Prince, Haïti. En 2011, Haïti se classait 137e sur 183 au classement des pays par PIB nominal établi par le FMI

D'après Oxfam, les revenus nets des 100 personnes les plus riches du monde ont atteint 240 milliards de dollars en 2012.

Dans un rapport publié le 18 janvier dernier -à la veille du Forum économique mondial de Davos (23-27 janvier)-, Oxfam pointe l'aggravation des inégalités des revenus mondiaux, notamment depuis la crise de 2008.

Pour l'organisation humanitaire britannique, l'accroissement de cet écart empêche de s'attaquer au fléau de l'extrême pauvreté.

D'après Oxfam, qui cite l'Index des milliardaires de Bloomberg, les revenus nets des 100 personnes les plus riches du monde ont atteint 240 milliards de dollars. Soit une hausse de 60 % au cours des vingt dernières années, pointe Barbara Stocking, directrice générale de l'organisation.

Les 100 personnes les plus riches ont un revenu annuel qui pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté.

Écart "contre-productif"

Pour Sébastien Fourmy, d'Oxfam France, "prétendre aujourd'hui que la création de richesses pour une poignée de privilégiés bénéficiera automatiquement au plus grand nombre est une mystification. La concentration des ressources entre quelques mains affaiblit l'activité économique et se fait au détriment de toutes les autres personnes, en particulier au bas de l'échelle économique".

Si la part d'extrême pauvreté a baissé à 22 % de la population mondiale contre 52 % en 1980 - soit 1,3 milliard de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour contre 1,9 milliard -, l'ONG souligne toutefois que le creusement de l'écart entre très riches et très pauvres est "contre-productif économiquement, met en danger la démocratie, alimente les tensions sociales et aggrave la destruction de l'environnement".

Et d'ajouter que les dirigeants mondiaux devraient tirer les enseignements des progrès observés dans des pays tels que le Brésil, qui "a connu une croissance rapide accompagnée d'une baisse certaine des inégalités".

 

 

Préconisations

À la veille du sommet de Davos, Oxfam préconise notamment la fermeture des paradis fiscaux, qui abriteraient 32 billions de dollars, soit un tiers de la richesse mondiale. Une mesure qui pourrait générer un supplément de recettes fiscales de 189 milliards de dollars.

Outre la lutte contre les paradis fiscaux, l'ONG agit actuellement au sein des organisations internationales afin d'instaurer un taux minimum d'imposition des sociétés à l'échelle mondiale, de favoriser et stimuler les revenus des populations les plus pauvres et d'accroître des investissements en faveur de services publics gratuits et de la protection sociale.


Source Sipa Media

 Un article publié par lepoint.fr,

GRÈCE : 300 ÉCOLES FERMÉES PAR MANQUE DE CHAUFFAGE

 

Grèce : 300 écoles fermées par manque de chauffage

 

Plus de 300 écoles au département de Macédoine occidentale (le département Grec), resteront fermées, puisque les fonds prévus pour le chauffage pendant cette année scolaire sont prématurément épuisés.

Selon le reportage du journal Ethnos, lors de la réunion des municipalités régionales, l'unanimité des maires a décidé de fermer les écoles en raison du manque de fioul de chauffage.

 

Le maire de Kastoria, Manolis Chatzisymeonidis, dit :

« Dans le cas contraire, les salles se transformeront en véritables réfrigérateurs. Il faut souligner que le coût du fioul de chauffage nécessaire à un seul département comme par exemple à celui de Kastoria, atteint les 20 millions d'euros.[...] Nous ne permettrons pas que nos enfants meurent de froid.

Pendant plusieurs jours, les écoles fonctionnent dans des conditions difficiles, les radiateurs fonctionnent seulement deux heures par jour. Le gouvernement a envoyé la dernière tranche du financement qui est nécessaire pour le fonctionnement des écoles. Ici, le froid est insupportable, et les enfants ne peuvent pas suivre leurs cours dans des conditions polaires. »

Vryzidou Paraskevi, le président de l'association régionale des municipalités s'interroge :

« Les situations auxquelles sont confrontés les enfants est sans précédent. Dans 20 municipalités de la Macédoine occidentale, le froid est très intense et l'hiver deux fois plus long que dans le reste de la Grèce. Dans la matinée, les routes sont glacées et le thermomètre est bien au-dessous de zéro. Est-ce que les enfants, qui sont obligés de porter des gants et des bonnets dans la salle de classe, peuvent vraiment suivre des cours dans de telles conditions ? »

A noter que cette décision concerne toutes les écoles, y compris celles qui utilisent le chauffage électrique, « d'une part parce que toutes les écoles ont de graves problèmes dus au manque de fonds, mais d'autre part parce que la fermeture s'impose comme un acte de solidarité... ».

 

Source : Oulala.info via Sott

16/01/2013

1972-2012 : le Club de Rome confirme la date de la catastrophe - Effondrement total dans une dizaine d'année si pas avant....

1972-2012 : le Club de Rome confirme la date de la catastrophe

Il y a quelques semaines, le Club de Rome célébrait le quarantième anniversaire de son célèbre rapport (surnommé « Halte à la croissance ? »), dit aussi Rapport Meadows, du nom de son principal rédacteur. Ce rapport avait été présenté au public le 1er mars 1972, à partir d’une commande faite par le même Club de Rome (créé en 1968) au Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1970.


Cette célébration a donné lieu à un symposium le 1er mars 2012, dont les conclusions sont présentées sur le site du Club de Rome. Dans le même temps, un des organisme en charge du rapport, le Smithsonian Institution, rend public une version actualisée pour 2012 du rapport de 1972. Il s’agit, en fait d’un second rapport, utilisant la même méthodologie que le premier, avec les mêmes acteurs, le Club de Rome commanditaire et le MIT exécutant. Les instruments d'analyse ont cependant été modernisés, pour tenir compte des importants progrès accomplis dans les méthodes d'observation et de prévision.

Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972. Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, « The world is on track for disaster… », autrement dit, “tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre”.

Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.

Le désastre n'est donc plus loin de nous, mais tout proche. 2020 est d'ailleurs considéré par certains experts comme une date plus probable. L'effondrement pourrait se produire bien avant 2030. Autrement dit tous les projets envisagés pour le moyen terme de 10 ans seraient impactés, voire rendus inopérants. Les rapporteurs font cependant preuve d'optimisme, en écrivant que si des mesures radicales étaient prises pour réformer le Système, la date buttoir pourrait être repoussée.

Rien ne sera fait

Mais nous devons pour notre part considérer, y compris en ce qui concerne nos propres projets, collectifs ou individuels, qu'aucune de ces mesures radicales ne seront prises. Le système économico-polirique, selon nous, ne peut se réformer. Ce sont en effet les décisions des gouvernements, des entreprises et des médias qui convergent pour que tout continue comme avant, business as usual, ceci jusqu'au désastre. Une petite preuve peut en être fournie par le fait que pratiquement aucune publicité n'a été donnée par aucun des acteurs que nous venons d'énumérer à la publication de cette seconde version du Rapport.

Insistons sur le fait que ce n'est pas seulement le réchauffement global qui est incriminé par les rapporteurs, mais plus généralement l’épuisement des ressources et, au-delà, d’une façon plus générale, le saccage catastrophique de l’environnement sous toutes ses formes, autrement dit “la destruction du monde”. Pour l'empêcher, il ne faudrait pas seulement réduire notre production de gaz à effets de serre, mais s'imposer une décroissance radicale, à commencer par celle qui devrait être mise en oeuvre dans les pays riches, qui sont les plus consommateurs et les plus destructeurs.

Vains espoirs. Il suffit de voir comment, lors des élections françaises de cette année, la question a été évacuée des enjeux politiques. Dans le même temps, on envisage sérieusement de relancer la recherche des gaz de schistes et d'entreprendre des forages profonds en Méditerranée...Petit exemple, car des mesures autrement plus dangereuses se préparent en Arctique et ailleurs.

Les opinions publiques se rassureront en faisant valoir que si ce nouveau rapport n'est pas discuté, si des milliers d' « experts » de tous ordres ne le mentionnent pas, c'est parce qu'il est le produit d'un étroit groupe de pression comptant sur le catastrophisme pour prospérer.

Nous pensons pour notre part que certains décideurs, discrets mais influents, prennent au contraire ces prévisions très au sérieux et se préparent, évidemment par la force, à protéger leurs avantages face à la révolte des milliards d'humains qui seront touchés par le futur effondrement.

Sources

plantri.gif Nouveau rapport du Club de Rome http://www.clubofrome.org/?p=3392
plantri.gif Article du Smithsonian Magazine http://www.smithsonianmag.com/science-nature/Looking-Back...
plantri.gif Rapport du Club de Rome 1972. Halte à la croissance http://fr.wikipedia.org/wiki/Halte_%C3%A0_la_croissance_%3F

 

copié-collé depuis http://blogs.mediapart.fr/blog/la-garnie/140113/1972-2012...

02/01/2013

Question d'échelle... Bonne Année !

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