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29/07/2011

En pleine période de famine l'Ethiopie céde ses terres agricoles aux compagnies étrangères

Une enquête de Survival International a apporté des preuves alarmantes selon lesquelles les tribus indigènes sont spoliées de leurs terres agricoles les plus productives pour être allouées à des compagnies étrangères qui y pratiqueront une agriculture intensive d’exportationalors que des milliers de personnes souffrent de la famine en cette grave période de sécheresse qui affecte le sud de l’Ethiopie.

Des grandes étendues de terres fertiles de la vallée de l’Omo, au sud-ouest de l’Ethiopie, ont été cédées à des compagnies malaisiennes, italiennes et coréennes, ou sont directement gérées par l’Etat, pour y pratiquer une agriculture d’exportation, alors que les 90 000 autochtones qui vivent dans la région dépendent étroitement de leur terre pour leur survie.

Le gouvernement projette d’étendre à 245 000 hectares la superficie des terres qu’il destine principalement à la culture de la canne à sucre.

Des dizaines de milliers d'autochtones dépendent de la rivière pour leur survie.

Des millions de personnes endurent la famine en cette période de sécheresse, la plus rude que connaît cette région depuis ces soixante dernières années. Les tribus de la vallée de l’Omo sont pour le moment relativement à l’abri. Mais le gouvernement les considère comme des ‘arriérés’ et est déterminé à les ‘moderniser’. Il veut que, de fermiers auto-suffisants, éleveurs et chasseurs, ils se convertissent en ouvriers agricoles dans les plantations. Cependant ils pourraient tout simplement être expulsés de leurs terres.

Une partie du projet gouvernemental implique la construction d’une série de barrages le long de la rivière Omo, dont celui de Gibe III qui deviendra le plus grand barrage du continent africain. La construction de centaines de kilomètres de canaux d’irrigation suivra celle du barrage, détournant les eaux indispensables à la survie des tribus qui ne pourront plus compter sur les crues annuelles pour cultiver.

Les populations locales, qui n’ont jamais été consultées, ont été réduites au silence avec l’interdiction de s’adresser aux étrangers ou aux journalistes. Un visiteur qui s’est récemment rendu dans la région à révélé à Survival que le gouvernement et ses forces policières répriment, emprisonnent, torturent les autochtones et violent leurs femmes pour déjouer toute opposition à la spoliation de leurs terres. Un membre d’une tribu lui a déclaré : ‘Notre peuple vit désormais dans la peur – il craint le gouvernement. S’il vous plaît, venez au secours des peuples pastoraux du sud de l’Ethiopie, ils vivent sous une terrible menace’.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Les tribus de la vallée de l’Omo ne sont pas ‘arriérées’ et n’ont pas besoin d’être ‘modernisées’ – elles sont tout autant dans le XXIe siècle que les multinationales qui cherchent à s’approprier leur terre. Le tragique de cette affaire est qu’en les forçant à devenir des ouvriers agricoles, leur qualité de vie sera réduite à néant et ils seront condamnés à la famine et à l’exclusion, comme bon nombre de leurs concitoyens’.


Source : Survival

Fukushima no man's land: vidéo de deux journalistes japonais

 

http://www.bloc.com/article/societe/sujets-d-actualite/vi...

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25/07/2011

Jaitapur, candidat à un second Fukushima ?

Dans une lettre au président Sarkozy, une centaine d’associations et de mouvements politiques du monde entier demandent officiellement à la France de ne pas financer le projet de centrale nucléaire en Inde à Jaitapur. Cette future installation atomique présente des risques majeurs pour la population mondiale.

Alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima est encore en cours, nous vous écrivons pour vous exprimer notre profonde inquiétude concernant la décision à venir du gouvernement français d’accorder une garantie à l’exportation pour le projet de centrale nucléaire de Jaitapur en Inde. Le site de Jaitapur est censé devenir le plus grand complexe nucléaire au monde, alors qu’il est situé dans une zone de haut risque sismique sur la côte ouest de l’Inde. Bien que trois failles tectoniques traversent la zone, ces risques ont été ignorés pendant la sélection du site de cette future centrale.


L’Inde dispose aujourd’hui de 19 réacteurs nucléaires opérationnels, parmi lesquels 17 sont des réacteurs de 220 MW et deux de 540 MW. Les réacteurs proposés pour Jaitapur sont d’une échelle sans commune mesure (1 650 MW) et sont conçus pour utiliser du combustible à taux de combustion élevé, ce qui requiert de bien plus importantes exigences de qualité de construction, de maintenance et de suivi. Toutefois, comme le montre le relevé des incidents nucléaires indiens, même la gestion de réacteurs relativement petits a été caractérisée en Inde par de faibles standards de sécurité et d’immenses problèmes techniques – l’un des exemples les plus extrêmes étant l’effondrement de l’enceinte de la centrale de Kaiga en 1994.


Compte tenu de l’accident en cours sur quatre réacteurs à Fukushima et du fait que les régulateurs soient toujours en train d’évaluer les leçons à en tirer, il serait d’une extrême folie de soutenir la construction d’un des complexes nucléaires les plus importants au monde, et ce dans une zone à haut risque sismique, dans un pays ayant de faibles standards nucléaires, avec d’immenses problèmes de corruption, et ne disposant ni d’un régulateur indépendant, ni d’expérience dans la gestion de réacteurs de cette importance.


Alors que la législation européenne requiert que « les Etats-membres s’assurent que l’autorité de régulation compétente soit séparée fonctionnellement de tout autre organisme ou organisation lié à la promotion ou à l’utilisation de l’énergie nucléaire », le régulateur indien (l’AERB : Atomic Energy Regulatory Board) ne remplit pas ces critères. En effet, l’AERB est sous l’autorité du Département à l’Energie Atomique (DAE : Department of Atomic Energy), qui est responsable de la promotion de l’énergie nucléaire et est aussi le propriétaire de NPCIL, l’entreprise qui veut construire et gérer Jaitapur. Comme mentionné par le Dr. Gopalakrishnan, ancien président de l’AERB, ceci constitue une sérieuse menace à la sécurité nucléaire : « Cette dépendance est délibérément exploitée par la direction du DAE pour influencer directement et indirectement les évaluations de sécurité et les décisions de l’AERB. Cette interférence s’est manifestée par le fait que l’AERB ait revu à la baisse la gravité de certaines préoccupations de sécurité, acceptant le report de réparations essentielles (…) et permettant la continuité des opérations d’installations nucléaires alors que des considérations de sécurité publique auraient nécessité leur arrêt immédiat pour remise en état ». Bien que le gouvernement indien ait récemment indiqué son intention de créer une autorité de régulation nucléaire autonome à l’avenir, celui-ci n’a cependant pas ralenti le processus d’approbation et de préparation de Jaitapur.


Dans ce contexte, nous voudrions également attirer votre attention sur le fait que les réacteurs prévus pour Jaitapur présentent un certain nombre de faiblesses dans leur conception, ce qui les rend vulnérables à des scénarios d’accidents similaires à celui de Fukushima. Les piscines de combustible usé sont par exemple localisées en dehors de l’enceinte de confinement, les rendant vulnérables à certains dommages, et une source potentielle d’émissions de radiations majeures dans l’environnement. Par ailleurs, la salle de contrôle est localisée proche du réacteur, la rendant inaccessible en cas de fuites radioactives importantes. Enfin, les générateurs de diesel de secours sont situés proches du sol, les rendant vulnérables en cas d’inondation. Comme vous devez également le savoir, l’Inde est l’un des très rares pays à avoir refusé de signer le Traité de Non Prolifération Nucléaire. Cet état de fait ne permet donc pas de s’assurer que la technologie acquise et le matériel nucléaire ne seront pas utilisés à des fins militaires.


De plus, il est important de souligner que le processus d’autorisation environnementale pour Jaitapur a violé à la fois la loi indienne et les approches communes de l’OCDE pour les agences de crédit à l’exportation en niant l’accès aux populations affectées à l’Etude d’Impact Environnemental, et en réalisant des acquisitions forcées de terrains avant toute audition publique des communautés locales concernées. Le projet a ainsi conduit à d’importants conflits sociaux et à une forte opposition locale. Pas plus tard qu’en avril dernier, un manifestant a été tué par la police et plus de 1 500 personnes ont été détenues suite à des manifestations contre Jaitapur.

Pour toutes les raisons mentionnées ci-dessus, le projet Jaitapur est extrêmement controversé. Les risques sismiques du projet ainsi que la faible qualité de la gestion et des standards de sécurité dans le secteur nucléaire en Inde font de Jaitapur un candidat de premier choix pour devenir un second Fukushima. Dans l’intérêt de la sécurité nucléaire, les organisations mentionnées ci-dessous vous demandent de n’octroyer aucune garantie de crédit à l’exportation pour ce projet.


Retrouvez l’ensemble des signataires en cliquant sur la lettre :

PDF - 237.5 ko
Lettre à Nicolas Sarkozy sur Jaitapur
Source : http://www.bastamag.net/article1665.html

14:19 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

22/07/2011

Fukushima : après le "Melt-through", le "Melt-out" : le corium attaque les nappes phréatiques

kodanshaCe reportage, qui traite du système de décontamination de l’eau, des conditions de sa mise en œuvre, de la possible descente du corium dans le sol et des pratiques de désinformation de Tepco, donne aussi des informations sur l’état général de la centrale de Fukushima Daiichi. Malgré l’annonce rassurante de Tepco et du gouvernement au sujet de la maîtrise de la crise, personne au Japon ne peut ignorer, à la lecture de cet article très critique, ce qui se joue réellement à Fukushima Daiichi.

Merci infiniment à Hiroko Kawazoe et Marielle Ikeme pour avoir réalisé cette traduction française de qualité.

 

Paru le 8 juillet 2011 sur le site Internet Gendai Business sous le titre original :

メルトアウト「核燃料」地下水直撃の恐怖!
メルトスルーを超える最悪の事態 東電はこの可能性を隠していないか!

cet article provient à l’origine de l’hebdomadaire FRIDAY publié par Kodansha, grande société d'édition au Japon.

 

L’article est suivi d’un communiqué du 20 juillet de NHK World qui confirme, 12 jours plus tard, que le système de recyclage de l’eau de refroidissement ne fonctionne pas correctement.

 

 

Fukushima : après le "Melt-through", le "Melt-out" : le corium attaque les nappes phréatiques

source :

http://gendai.ismedia.jp/articles/-/11152

 

En considérant l’aspect des sous-sols de la centrale de Fukushima Dai-ichi, les spécialistes font un effroyable constat : le système de refroidissement fonctionne bien en deçà des espérances et le devenir du combustible fondu reste incertain.

Cependant Tepco s’évertue à remettre en marche le système de refroidissement des réacteurs de la centrale Fukushima Dai-ichi.

 

 

 tuyaux au sol près de l'unité 1

Travail au sol près de l'unité 1

 

 

A l’ouverture de la séance organisée par Tepco et le gouvernement le 27 juin, le responsable M. Takeshi Hosono a déclaré qu’on se rapprochait de la stabilisation du système de refroidissement, qu’un pas en avant avait été franchi. Ce système, interrompu le 18 juin, avait été remis en marche dans l’après-midi à 16h20.

 

Cependant, lors de la clôture de cette conférence, Monsieur Junichi Matsumoto de Tepco a mis fin à cette euphorie en déclarant, les yeux baissés, qu’il avait d’autres informations à communiquer : « De l’eau fuit par les joints, ce qui a entraîné l’arrêt du circuit de refroidissement dans l’après-midi à 5h55. »

 

img_f7fa2c497c2af1145c2af97af567f0a793831.jpg

Mesure de dose de radiations sur une voiture du site : 94 µSv/h

 

 

 

La remise en circulation de l’eau de refroidissement n’a fonctionné que 90 minutes. Ce système est encore en situation d’échec. Ce n’est que le 28 juin qu’il a pu refonctionner. A quand sa stabilité ?

 

C’est parce que ce système a été construit à la hâte que l’on craint des incidents imprévisibles, comme une réplique. Ce système de refroidissement repose sur 4 km de canalisations dans lequel circule une grande quantité d’eau contaminée par le mélange fondu de combustible à haute température. Lors d’un fort tremblement de terre, les canalisations s’endommageraient, les boulons se desserreraient et des matières radioactives se déverseraient dans l’environnement (M. Jun Sakurai technicien spécialisé).

 

Selon les indications de M. Sakurai, il est fort possible qu’une catastrophe imprévisible intervienne à nouveau d’ici la stabilisation du système de refroidissement. La situation serait alarmante. Une atroce réalité peu imaginable, mais qui peut arriver dans la profondeur des sous-sols de la centrale de Fukushima.

 

Avec l’intervention des systèmes de désalinisation d’eau, de séparation huile-eau, de purification, et un autre système d’élimination du césium, l’eau légèrement décontaminée de sa radioactivité est réutilisée pour le refroidissement. Selon un rapport de l’AIEA publié le 7 juin, le gouvernement a reconnu la possibilité de perforations dans les cuves des réacteurs 1~3.

 

Le combustible des réacteurs fondus (melt-down) s’échappe des cuves de pressurisation et s’infiltre dans l’environnement (melt-through).

 

schema reacteur 1 

 

Selon Monsieur Hiroaki Koide de l’Université de Kyoto, “La situation de la centrale de Fukushima est désespérée” :

« Je pense que le corium, mélange fondu à base d’uranium, a endommagé le fond des cuves et qu’il s’infiltre au travers du béton et se diffuse dans la terre. Le combustible du cœur des réacteurs ne fond pas à moins de 2800 degrés (la radioactivité empêche la mesure de la température actuelle).

Il y a à peu près cent tonnes de corium. Les cuves de pressurisation et les métaux utilisés pour l’enceinte du bâtiment fondent à 1500 degrés. Il est donc probable que le corium soit tombé au fond des cuves, qu’une partie ait attaqué le sol et qu’une autre partie se soit mélangée avec l’eau contaminée, entraînant la fonte des murs. »

 

Le combustible fuit à l’extérieur des réacteurs et diffuse une forte radioactivité dans l’environnement. M. Koide qualifie cette situation catastrophique de « melt-out ».

Si le corium attaque les nappes phréatiques, on aura beau refroidir, cela n’empêchera pas la radioactivité de s’étendre. Il faut stopper cette infiltration souterraine afin de ne pas contaminer l’océan. Ne faut-il pas envisager de construire une enceinte souterraine autour de la centrale ? Cela protègerait les nappes phréatiques du corium et des sols contaminés.

 

Si l’on considère la structure de la centrale, il y a de grande chance pour que l’on soit entré dans la phase “melt out”. Voici les explications fournies par M. Masashi Goto, ex-technicien nucléaire chez Toshiba :

« L’épaisseur des parois des cuves de pressurisation est d’une dizaine de centimètres. Mais les enceintes de confinement ne font pas plus de 30 millimètres d’épaisseur. La pression des cuves est calculée pour supporter une pression de 70 unités mais la pression à l’extérieur ne peut en excéder 4. Si le combustible devait fuir au point de faire fondre la cuve de pressurisation, l’enceinte de confinement ne résisterait pas. Et qui plus est, le bâtiment extérieur et les murs en béton du sous-sol.

Comme nous l’avons dit plus haut, rien n’a été construit en cas de fonte d’un réacteur, ni au niveau des enceintes, ni au niveau des cuves. C’était dès le départ un échec assuré. C’est pour cela qu’il faut envisager des mesures pour le cas où nous entrerions dans la phase « melt down » car ce n’est qu’une question de temps pour que le corium s’échappe des cuves, perce les enceintes extérieures et s’infiltre dans les sous-sols de la centrale. »

 

Suite à la phase “melt-out”, des particules radioactives terriblement dangereuses sont dispersées. On y trouve de l’iode, dont la demi-vie est de 8 jours, en provenance de l’eau contaminée qui vient du sous-sol des bâtiments et qui remonte à la surface de la terre, ainsi que du césium dont la demi-vie est de 2 ans ; ces particules radioactives assez légères s’accumulent à la surface de l’eau. Par contre, parmi les particules qui s’infiltrent à l’intérieur du sol, il y a le strontium dont la teneur met 29 ans pour diminuer de moitié et le plutonium qui lui mettra 24 000 ans. De plus le plutonium peut rester dans le corps humain 50 ans et y causer de graves dommages. D’après M. Takeda, ancien spécialiste du nucléaire de l’institut de recherche de l’université du Chubu, «  Ses effets sont désastreux ».

 

 

tuyaux au sol 

Sous le soleil brûlant, des hommes travaillent avec des combinaisons de protection renforcées de ruban adhésif. La chaleur s’intensifiant depuis juin, plusieurs ont déjà souffert d’hyperthermie.

 

Le plutonium qui se dépose facilement dans l’eau est une substance radioactive relativement lourde. Si le combustible s’est infiltré dans les eaux souterraines, ce sont les rivières les lacs, les puits, la mer et tout ce qui est en contact avec ces nappes qui vont être contaminés. Et en plus, le niveau de radioactivité est tellement fort que l’homme ne peut pas s’en approcher afin de faire un rapport de la situation.

 

La construction d’une enceinte de protection

 

Est-ce que Tepco connait le niveau actuel d’infiltration du combustible ? Certes Tepco a constaté la phase du « melt-out » mais sans pour autant être persuasif dans ses explications.

 

Selon des analyses, le combustible du réacteur numéro 1 est tombé au fond de la cuve. Actuellement, le refroidissement de ce réacteur est stabilisé grâce aux injections d’eau, ce qui limiterait à partir de maintenant l’éventualité de fortes émanations radioactives. Pour les réacteurs 2 et 3, de mêmes analyses sont en cours mais l’état des réacteurs est inconnu. A la question de savoir si les cuves sont percées ou pas, Tepco répond que l’investigation n’étant pas terminée, les résultats seront communiqués plus tard (Service de presse de Tepco).

 

Pendant que l’attention se focalise sur “la stabilisation de refroidissement des réacteurs”, les possibilités de “melt through” et “melt out” sont à peine évoquées sous prétexte que “l’enquête suit son cours”. Cependant d’un autre côté, Tepco prépare la construction d’une enceinte de protection en profondeur.

 

« Les plans sont en cours d’élaboration. Tepco prévoit de construire une enceinte afin de protéger les nappes phréatiques des infiltrations contaminées » (Service de presse de Tepco).

 

On en revient à l’évocation de M. Koide : « Ne faut-il pas envisager de construire une enceinte souterraine autour de la centrale ? ». Concernant la pire des situations qui pourrait arriver, Tepco ne se prononce pas, mais n’envisage-t-il pas ce « melt out » quand il commence à prendre des mesures à son encontre ?

 

Un travailleur sur la centrale révèle que, depuis juin, le travail à Tepco devient problématique. Sur le panneau d’affichage du stade de Fukushima, des informations étaient quotidiennement publiées sur la centrale. Mais récemment plus aucune information n’est apparue. Selon le patron d’une compagnie mère qui travaille sur la centrale, il manque l’essentiel. Tepco, qui interdit formellement l’accès de la centrale car c’est trop dangereux, n’en dit pas plus. Les ouvriers soupçonnent « Tepco de manigancer quelque chose ».

 

Sous la centrale, où l’homme ne peut pas pénétrer, il est possible que se préparent des évènements sans précédents pour l’humanité.

 

Note :
Pour voir les autres photos du reportage, se reporter à "Voir Fukushima (15)"

 

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20/07/2011

Appel à souscription pour Le Poulpe et la Pulpe, Cathy Garcia, Ed. Cardère 2011

Le poulpe et la pulpe.jpg

En souscription jusqu'au 15 septembre 2011

Voir document ci-joint :

poulpe_offre souscription.pdf



J’ai mordu, bafouillé comme d’autres se lovent et jouissent. J’ai camouflé ma soif dans une cargaison de vertige. Trouvé dans le caniveau, une pépite lustrale.
Sur les crêtes frontalières, j’ai fait récolte de courbes sereines. Amulettes fertiles. Clarté rayonnante. Trouvé le noyau de la féminité caché dans les arbres.
Des cavales et des transes, j’ai gardé l’authentique insolence de la pulpe. Ce tremblement des nuques, embuscade hypnotique. Méandre où se coule la joie inconditionnelle.
Dans ma soif, j’ai la vision d’un oiseau ensorceleur posé sur la branche haute d’un cèdre.


Poésie
Livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant ivoire 80g
Illustré par des dessins de Jean-Louis Millet
sept. 2011
ép. 6 mm, pds 85 g
prix public 10 euros
ISBN 978-2-914053-60-0

Quand le Démon s'explique

 

L'HUMANITE SUPPLEMENT  07 JUIL 11

 

Dans son dernier roman, Michel Host donne une version iconoclaste de la Genèse.

Mémoires du serpent,

de Michel Host. Editions Hermann, 172 pages, 22 euros

Michel Host a obtenu le prix Goncourt en 1986 pour Valet de nuit, qui lui valut quelques polémiques. Depuis, il n'en poursuit pas moins, avec une liberté de parole des plus réjouissante, une oeuvre lom d'être négligeable Mémoires du serpent, qui n'est pas sans évoquer Anatole France pour les idées et Jules Verne par l'aspect aventures, séduit d'emblée par le naturel limpide que donne au récit une langue de haute qualité, souple, charnelle et précise, s'autorisant de délectables échappées d'humour british.

Michel Host, qui se plaît à lire la Bible comme un roman majeur, déploie son histoire de la Genèse sur deux plans l'aventure d'un professeur anglais qui choisit à sa retraite de s'installer dans un château en ruine des Highlands et le contenu des mémoires du serpent Hewya, alias le Démon, porteur de bien d'autres noms, maîs en fait le véritable créateur du monde La beauté du paysage écossais, l'aspect tourmenté et somptueux des ruines, l'accueil des habitants du bourg poussent le professeur à acquérir le château Finalement il découvre et traduit les Mémoires du serpent, recueillies par un moine du XIe siècle. Ces mémoires montrent Hewya inquiet au plus haut point de la manière dont sa création a tourné et tourmenté par la façon dont les dignitaires religieux en écrivent l'histoire.

Michel Host s'en prend aux incohérences multiples que recèle la Genèse telle qu'elle est relatée depuis vingt siècles. S'il en restait là, ce serait simple divertissement à l'usage des détracteurs de la religion et l'affaire serait vite classée mais son propos est plus vaste. Mettant en lumière nombre d'interdits et de barrières qui mutilent la vie de l'homme et rentrent pour beaucoup dans sa sauvagerie et ses malheurs, le serpent ne livre pas seulement l'histoire véridique de la création du monde. Aux fables, il répond par l'histoire qui donne des pistes pour rectifier ce qui ne va pas. Ses mémoires exposent donc comment des diables, nombreux, organisés et assujettis à son autorité, ont mené à bien le titanesque travail de création, et en particulier, comment ils ont réussi à donner à la créature humaine beauté, intelligence, capacités de toutes sortes dans la perspective d'une vie prévue pour la joie, l'activité ludique, le plaisir. Las, les choses ont mal tourné. D'où vient que l'épopée humaine a dérapé ? Indiscutablement à cause d'erreurs de conception dont Hewya se reconnaît responsable, mais aussi parce qu'il a mal géré sa troupe de diables.

La verve de Host, qui excelle dans les finesses humoristiques, nous les présente avec leurs noms et leurs caractéristiques. On retiendra, par exemple, Maud Tapinois, Time is money, My tailor is rich, etc, qui ont des plans de vie du genre faire de l'argent, spéculer, séduire, etc, et vont tenter de les faire endosser par la créature humaine Le résultat est que l'homme et la femme ont organisé leur vie sur la base du rejet de la collectivité, érigeant des clôtures, s'appropriant l'espace et les choses, etc, donnant naissance au monde d'injustices que l'on connaît et qui n'a fait que croître'et s'organiser. Évidemment sont venus les prophètes et les dignitaires qui ont trafiqué l'histoire et ont imposé des interdits de plus en plus raffinés et mortifères. Tout est-il perdu?La rigueur et la finesse de Michel Host montrent que l'avenir est bel et bien curable malgré les aliénations qui asservissent les hommes. Les relations heureuses du vieux professeur avec les habitants du bourg le prouvent. Plaisir et sagesse peuvent aller de pair. II faut simplement (mais ne serait-ce pas là une nouvelle création ?) passer les interdits au crible de la critique, chercher à rétablir l'harmonie entre l'individuel et le collectif Les Mémoires du serpent en font l'heureuse démonstration.

François Eychart

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13/07/2011

Fukushima : des chiffres...

 

Les liens vers les estimations au 7/06/11 d'emissions radioactives.
Via François Gobbi NISA et Damien Lieber doubles early fallout estimate:
http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20110607a2.html
Selon les bulletins de nouvelles, le CSRN estime désormais le montant total des radiations émises dans l'atmosphère durant la première semaine de l...a crise à 770.000 térabecquerels. Cela se compare à l'estimation précédente du CSRN, publié le 12 avril, de 370.000 térabecquerels pour le premier mois de la crise.
 
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Un point trés détaillé sur les quantités de combustibles présent dans ce blog posté par Stéphane Vanvrekem le 20/05/11
http://fukushima.over-blog.fr/article-centrale-nucleaire-de-fukushima-daiichi-toutes-les-donnees-sur-les-reacteurs-et-les-combustibles-74272123.html
 
les infos que nous avions avant le 20/05/11
Resnikoff note que les piscines de chaque réacteur sont censés contenir les quantités suivantes de combustible usé, selon Le Quotidien Nouvelles Mainichi :
• réacteur n ° 1: 50 tonnes de combustible nucléaire
• réacteur n ° 2: 81 tonnes
• réacteur n ° 3: 88 tonnes
• réacteur n ° 4: 135 tonnes
• Réacteur n ° 5: 142 tonnes
• réacteur n ° 6: 151 tonnes
• En outre, une piscine séparée de carburant au niveau du sol contient 1.097 tonnes de carburant, et quelque 70 tonnes de matières nucléaires sont maintenus sur les motifs de stockage à sec. Les cœurs des réacteurs eux-mêmes contiennent moins de 100 tonnes de carburant,
source:http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=nuclear-fuel-fukushima
par comparaison litlle boy contenait que 68 Kgs d'uranium 235
http://fr.wikipedia.org/wiki/Little_Boy
composition du combustible transmise par Francois Gobbi 
http://www.nucleartourist.com/basics/hlwaste.htm

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10/07/2011

Yann Orveillon est parti

 

Une pensée immense pour toi, immense, intègre et généreux, c'est si rare, Yann, je n'ai pas aimé apprendre cette nouvelle de cette façon, mais il faut bien la transmettre, personne ne doit t'oublier, ô Voleur de Feu, poète de cœur et de poigne. Toi qui a tellement donné aux autres, ton oeuvre à toi, poète, est toujours resté à la traîne, ce livre sur Rimbaud dis, l'as-tu terminé ? Yann, quelle connerie de t'écrire sur un écran, sur un blog perdu parmi tant d'autres, dans cet océan de la communication qui nous fait perdre l'essentiel de la communion humaine, la chaleur du regard et des paumes accolées. Yann, mon ami, nous n'en avions pas fini tous les deux, mais le temps n'est pas étirable à volonté, on y fait tout sauf l’essentiel, et ta souffrance, je sais, était si lourde à porter, tu ne te plaignais pas pourtant. Alors, tu as ouvert les poings Yann, et voilà que toutes les étoiles y dansent à volonté. Nul doute qu'où que tu sois, tu y es bien accueilli et que tu as rejoins cette multitude de frères et de sœurs en poésie qui nous y ont devancé. La fraternité dans ta bouche n'était pas un vain mot et encore moins dans tes actes ! Je t'embrasse Yann, mille et mille fois encore, que de l'amour pour que ton souffle enfin libéré puisse embrasser l'univers. Allez, vogue beau marin, toutes voiles déployées sur l'océan de nos rêves, là où mes larmes seront bien cachées.

Cathy

 

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Scan10001.JPG

Jusqu'au bout tu as été Voleur de Feu

http://lesvoleursdefeu.free.fr/crbst_0.html

 

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09/07/2011

Message de Fukushima - à diffuser le plus possible, merci !

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07/07/2011

Traction Brabant n°41


 

Au sommaire du numéro 41
Ed Anon, Yvan Avena, Pierre Bastide, Stéphane Branger, Kevin Broda, Henri Cachau, Michèle Caussat, Jean-Marc Couvé, Cathy Garcia, Béatrice Gaudy, Delphine Gest, Joaquim O Giannuzzi, Jean-Claude Goiri, Philippe Jaffeux, Alfonso Jimenez, Patrick Joquel, Francis Krembel, Jacques Laborde, Pascal Lenoir, Mac-Nab, Catfish McDaris, Jean-Louis Millet, Murièle Modély, Didier Ober, Gérard Paris, Thierry Roquet, Louis Savary, Eric Simon, Michel Talon, Marc Tison, Yannick Torlini, Claude Vercey, Patrice Viguès, Vince


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Ces gosses qui pissent la mort lente

Au Japon. " ... radioactivité ont été retrouvées dans l'urine des enfants....  des taux de césium radioactif ...avec des concentrations allant jusqu'à 1,3 becquerel par litre...un jeune garçon de 7 ans. ..."

 

       "  Selon
les experts, de tels taux sont loin d'être mortels, mais à la longue,
ils peuvent avoir un impact sur la santé, provoquant des leucémies et
des cancers de la thyroïde. "

 

      Loin dêtre mortels ...Cancers, Leucémies ...loin d'être mortels...Cancers, Leucémies...loin d'être mortels ... 

 

      Les nouvelles approches de la mort. Il y a un endroit qui est, qui s'appelle :  " être mortel  ",  et un autre : " des taux ", et " des taux ", c'est un coin au pluriel,  sont loin de là, à lointaine distance, de là,  de ce territoire terrible qui est  " être mortel " , mais, il y a bien-sûr , plus prés, mais encore loin quand-même, Cancers et Leucémies, qui sont loin de  " des taux  ", et plus prés " d'être mortels " . " Etre mortels ", là, c'est carrement pas bon du tout d'y être.

 

    " Cancers et Leucémies ", un sale coin, sont loin, trés loin de  "des taux " . Franchement  " des taux ", ca va.  " Cancers et Leucémies ", aussi, ça peut aller, c'est pas bon, mais ça a l'air de pouvoir aller ... Mais " être mortels ", ça, non, c'est pas bon.

 

   Mais c'est pas écrit comment on y va...Et surtout, comment on fait pour ne pas y aller, ils donnent pas la route pour y aller, comme ça,  s'ils la donnaient,  on saurait l'éviter, on la prendrait pas, sauf ceux qui veulent y'aller, parce que c'est leur truc, leur job, leur volonté ou qu'ils veulent ramasser le prix pullitzer ou un autre du même genre ...ou faire parler d'eux ...

  Mais un enfant de 7 ans... Qu'est ce qu'il fout à " des taux " ! Ils font quoi ses parents, il a pas de parents...C'est ça...Il a pas de parents...Il doit pas avoir de parents... Sinon, y'a belle lurette qu'ils l'auraient évacué, ou, ils l'auraient fait évacuer. Ils l'auraient, comme on dit dans le jargon, ils l'auraient exfiltré. On exfiltre bien, la nuit,  des gens déjà morts qu'on est allé tuer en plus,  pour, après, les mettre dans un hélico, et loin de là, dans un bateau, pour les jeter à la mer. C'est ça exfiltrer. Ces parents, s'il en avait eu, ils auraient fait ça, ils l'auraient exfiltré, mais sans le jeter à la mer, parce que'il serait pas déjà mort, et loin de là,  et encore en vie.

  Alors on voit, tout ça, c'est compliqué. On va tuer des morts, qui sont loin, très loin, dans un pays lointain, de là, et on emmène leur corps de cadavre à nouveau tué dans les airs et on les ballade sur les eaux pour les mettre dans les eaux. C'est comme à Madagascar, le rituel, c'est de sortir les morts, et de leur faire faire un petit tour et de ranger bien leurs os avant de les ramener et les remettre là où ils étaient. Il y a aussi la toilette des os. Et aprés on les remet là où on les a pris et où ils sont tous, bien propres et balladés. Là dans la mer, le mort qu'on a tué et qui a fait sa ballade, il reste propre tout le temps. Mais il est tout seul. Et nul part, façon aussi d'être partout.

 

  On le voit, c'est trés compliqué. On comprend mieux, maintenant, comment on peut  être à " des taux ",  être pas loin, ou même être à " Cancers et Leucémies ", et être encore loin de " être mortel , et même, disons-le carrément, comme on voit dans l'exemple précédent, on peut carrement être à " être mortel " et même mort, bel et bien mort, et être encore loin d'être mort, vu qu'on peut encore venir t'exfiltrer, de nuit, de très loin, pour te tuer encore et aller te jeter à la mer. De " bel et bien mort ", tu passes à  " bel et très bien mort " . 

 

  Ce sont des niveaux, des échelons de la mort, des dénivelés de la mort, des dénivelllations. Ce sont les échelons et les dénivellations de la mort.

 

  C'est quand-même un peu injuste parce qu'y'en a, y peuvent mourir plusieurs fois de suite et être encore loin " d'être mortels ".

 

 Comme dans les jeux, on a sept vies.

 

 Tout ça, ca va en demander des hélicos pour faire des exfiltrations de morts à tuer encore pour qu'ils soient morts. Et puis, tous ceux qui sont morts qu'une seule fois, ...Qu'est ce qu'il faut en faire ? ... Tous ceux, qui, parait-il, il parait ..., sont ou seraient morts, parce que sinon ils seraient tellement vieux,  sont-ils vraiment morts, s'ils sont morts qu'une fois, et " être tellement vieux ", ça serait pas comme le reste, très loin  " d'être mortels ", sale patelin quand-même, et quand on voit, qu'être même à " être mortel , c'est même pas sûr d'être mort, et que même être mort, c'est même pas sûr !

 

 Bien sûr, quand on dit un enfant de 7 ans, celui-là, là,  qui n'a pas de parents, et qui pisse les becquerels au litre, c'est qu'il a du boire, ou on l'a fait boire, pour qu'il pisse des litres, des litres et des litres, de pisse radioactive, quand on dit un enfant de 7 ans, c'est une image qui a valeur d'exemple, comme on dit " une voile "  pour  " un navire ", là, l'image, c'est pas  " tant de voiles pour tant de navires " , c'est plus simple,  c'est un " enfant de 7 ans " pour "tous les enfants ", un enfant, les enfants, un enfant, tous les enfants, ou si vous prenez "  litre de pisse ", vous multipliez  "  litre de pisse ", de pisse radioactive, donc, vous multipliez " litres de pisse " par autant d'enfant que représente  un enfant de 7 ans. Ca en fait des litres et des litres de pisses radiocative. Pisse, larme, excrément...Tout ça, radioactif... Ils ont juste compté la pisse, parce que c'est plus facile de leur faire boire beaucoup d'eau, peut-être et bien-sûr  radioactive, pour q'ils pissent beaucoup aprés,  que de les faire pleurer beaucoup, parce que ce serait pas gentil, et qu'ils aimeraient pas ça ...Et les parents non plus, ... Tiens, les parents...Peuvent quand-même pas tous être sans parents tous ces gosses ...

 

   Ces dizianes, ces centaines de milliers de gosses, de petits japonais de tous les âges qui pissent, à longueur de journée,  de la radioactivité par litres à des taux qui sont loin d'être mortels, c'est les parents, au singulier, parce que c'est juste un tas, un tas de parent, comme on dit  un tas de sable, un tas de vieux papiers, un tas d'immondices, un tas de vieux débris, un tas de parents, un amoncellement, un amoncellement  de parents,  qui vont en pisser des putains de larmes aussi radioactives que  la pisse de leur gosse  par tous les trous des pores pas bouchés de toute la peau de leur corps quand l'enfant de 7 ans qui pisse de la radioactivité par litre et qui est loin d'être mortelle,  vivra sa première petite mort loin d'être mortelle, sous leur yeux, en direct, dans leur bras, impuissants et détruits, définitivement détruits. Loin d'être mortels, mais détruits. Vieux débris, et, immondices en tas, qui n'attendent plus que la pisse radioactive qui va fondre des cieux pour les faire disparaitre et les balayer  de la surface entièrement grillée de la planète, de la terre.

 

Et cet enfant de 7 ans, c'est chaque enfant de tout âge, qui, actuellement, trotte à la surface de la planète.

 

 

il y a, au Japon, et,  au gouvernement de ce pays, un inconscient collectif de kamikaze-nucléaire.

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06/07/2011

Travailler une heure par jour

mercredi 6 juillet 2011

Le livre EVENEMENT de la rentrée 2011

 




















Ce texte, rédigé par l'association Bizi !, reprend le célèbre "Travailler deux heures par jour", du collectif Adret, paru en 1977, et nous rappelle, grâce à des chiffres réactualisés, qu'il n'est pas interdit de penser à un monde où l'on ne perd pas sa vie à la gagner.....

Quatrième de couverture :

Urgence climatique et justice sociale : c'est sur la base de ces deux préoccupations centrales que nait le mouvement altermondialiste basque Bizi ! en juin 2009, en perspective de la mobilisation du sommet de Copenhague.

Bizi ! veut dire Vivre ! en langue basque. Vivre, mais pas n'importe comment : en étant responsable du reste de l'Humanité, tout comme de la planète dans laquelle nous vivons et de l'état dans lequel nous la transmettons aux générations suivantes. "Verte" ou pas, une croissance matérielle infinie est impossible. Bizi ! veut le respect des limites de la planète dans la justice et l'équité.

Pour cela, il faut changer le système. Et pour le changer, il faut tout d'abord le comprendre. C'est à cela que prétend servir ce petit livre. Il veut démontrer l'absurdité du productivisme et démonter les rouages de l'économie capitaliste de manière à éclairer les voies alternatives qui s'offrent à nous.

 

Le mot de l'éditeur

2007 était l'année d'une cetaine élection mais aussi celle du trentième anniversaire d'un livre indispensable: « Travailler deux heures par jour », du collectif Adret, au Seuil. Pour cette date, j'imaginais, étant donné le discours ambiant d'alors, que l'idée de réactualiser ce texte pouvait paraître pertinente. Malgré beaucoup de travail, j'y avais alors échoué.... C'est donc avec un plaisir infini que je suis aujourd'hui amené, grâce à Bizi!, à vous faire de nouveau partager cette utopie réaliste sur le temps de travail.... Je suis convaincu qu'il est loin d'être trop tard pour le faire....

 

Pour commander ce livre, c'est ICI

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