06/11/2012
Les périphériques vous parlent vous présentent le livre Travail & Démocratie et le DVD
Sommes-nous encore dans un système démocratique ? Difficile de ne pas en douter quand on constate le déni de démocratie dans le monde du travail, mais aussi le refoulement de la question du travail dans la démocratie et l’absence criante de débat sur les critères de qualité du travail lors des dernières élections présidentielles notamment. Les auteurs de ce livre refusent que le travail devienne un espace voué simplement au labeur. Ils nous parlent du désir profond de le transformer, d’en faire un espace où la démocratie assure le droit à l’expression et à la créativité, un espace de vie et pas seulement un emploi. En fait, le travail, porteur de bien commun, est devenu un mal de plus en plus partagé. Or, le travail n’est pas un rendement, mais une activité humaine complexe, à la fois normée et auto-normée. Et ni le travail ni la démocratie ne sont jetables dans le grand bain des idées et des espoirs décus sous prétexte que l’agitation médiatique sur la souffrance au travail produirait peu d’actions conséquentes. Suite à un appel lancé par le collectif Travail & Démocratie, des protagonistes de tous horizons prennent ici la parole. A travers des analyses, des témoignages, des récits de leurs combats, des propositions, une question les anime : comment faire du travail une question politique, sur laquelle chaque citoyenne et citoyen aurait son mot à dire ? Pour lire le dossier de presse c’est icihttp://www.lesperipheriques.org/article.php3?id_article=683
DVD PAL, 4:3 et 16/9, d’une durée de 180 minutes Qu’en est-il aujourd’hui de la démocratie dans le travail ?
Et du travail dans la démocratie ?
Récits, combats individuels et collectifs, moments de vie professionnelle, autofictions, analyses, propositions, "cris et chuchotements" pour raconter "son travail".
En savoir plus ici : http://www.lesperipheriques.org/article.php3?id_article=675
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01/11/2012
Rencontre avec Malek Chebel
Malek Chebel est un anthropologue des religions et philosophe algérien né en 1953 à Skikda. Il a étudié en Algérie, puis en France à Paris. Il a enseigné dans de nombreuses universités à travers le monde. Essayiste, auteur d'ouvrages spécialisés sur le monde arabe et l'islam et créateur de l'expression "l'islam des Lumières" (2004), Malek Chebel tient des conférences dans de nombreux pays européens et africains, et travaille à une vaste enquête sur l'islam européen. Il est connu pour sa réflexion sur l'islam, sa culture, son histoire, sa vie intellectuelle, son érotisme.
Il est également connu pour ses prises de position publiques en faveur d'un islam libéral . Né en 1953 à Skikda en Algérie, Malek Chebel fait ses études primaires et secondaires puis obtient son baccalauréat philosophie et lettres arabes. Il entre en 1977 à l'Université Aïn El-Bey de Constantine. En 1982, Malek Chebel obtient son doctorat d'anthropologie, d'ethnologie et de science des religions à Jussieu, et en 1984 son doctorat de sciences politiques à l'Institut d'études politiques de Paris. En 1995, il est habilité à la direction de recherche à la Sorbonne.
Il a exercé et donné des conférences en Europe, dans le monde arabe et aux Amériques : dans des universités en France (la Sorbonne, Paris IV), au Maroc, Université de Marrakech, en Tunisie, dans plusieurs établissements supérieurs égyptiens, aux États-Unis, à Berkeley et Stanford, à San Francisco, à l'UCLA de Los Angeles, à la CUNY à New York, Rockefeller University à Chicago, en Belgique l'ULB à Bruxelles...
Malek Chebel a fait partie du Groupe des Sages qui, auprès de Romano Prodi, président de la Commission européenne, réfléchissait aux implications culturelles induites par l'Europe, notamment dans ses rapports avec la rive sud de la Méditerranée, à l'origine de l'élaboration de la première charge euro-méditerranéenne. Il s'intéresse désormais particulièrement aux travaux de l'Union pour la Méditerranée (UPM).
L'œuvre prolifique de Malek Chebel, nourrie de son triple bagage d'historien, est principalement consacrée à la défense de la liberté sous toutes ses formes, liberté politique, liberté de pensée, de vivre et d'aimer, et de sa place dans l'islam et la culture musulmane. Déclinée comme objet de perception, de construction, de pratique, la liberté guide la réflexion de Malek Chebel pour travailler sur le corps, le désir, l'amour, les relations entre les sexes, mais aussi la tolérance, l'engagement politique, le don.
Il a rédigé plusieurs préfaces, dont celle du Coran traduit par Edouard Montet (Editions Payot). Cette préface est consacrée à la nouvelle méthodologie d'interprétation du Coran. Malek Chebel a pris des positions fortes pour prôner ce qu'il considère être un islam moderne.
Bibliographie
OUVRAGES
Le Corps en Islam, Presses Universitaires de France, 1984. Collection Quadrige. La Formation de l’identité politique, Presses Universitaires de France, 1986 & Payot-poche.
Le Livre des séductions, Lieu commun, 1986 ; Payot-poche (traduit en italien)
L’Esprit de sérail, Lieu commun 1988 ; Payot-poche (traduit en italien et en arabe)
Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Balland, 1992 (traduit en italien et en japonais)
L’Imaginaire arabo-musulman, Puf, 1993. Quadrige (traduit en roumain).
Dictionnaire des symboles musulmans, Albin Michel, 1995 (traduit en italien, en arabe)
Encyclopédie de l’amour en Islam, Payot, 1995. Payot-poche (traduit en allemand).
Psychanalyse des Mille et Une Nuits, Payot, puis Payot-poche, 1996.
Les Symboles de l’Islam (L. Hamani), Assouline, 1997 (traduit en anglais et en allemand).
Traité du raffinement, Payot, 1999 (devenu depuis 2008 Traité des bonnes manières et du raffinement en Orient, 2 volumes) (traduit en portugais, traduction partielle en espagnol).
Du Désir, Rivages, 2000, puis Rivages poche (traduit en japonais).
Les Cent noms de l’amour (avec Lassaad Métoui), Alternatives, 2001 (traduit en Italien).
Le Sujet en islam, Seuil, 2002 (traduit en turc).
Mahomet et l’islam, Casterman, 2002 (traduit en chinois).
Islam et libre arbitre (avec Marie de Solemne), Dervy, 2003.
Dictionnaire amoureux de l’islam, Plon, 2004 (traduit en catalan).
Manifeste pour un islam des lumières. 27 propositions pour réformer l’islam.
Hachette littératures, 2004 (Prix des Ecrivains croyants, 2004) (traduit en italien).
Anthologie du vin et de l’ivresse, Seuil, 2004 (Prix Gourmand 2004, France).
IIe Best Wine Literature Book in the World, Suède).
L’Islam et la raison, le combat des idées, Paris, Perrin, 2005 (traduit en italien).
Le Kama-Sutra arabe, 2000 ans de littérature érotique en Orient, Pauvert, 2006.
Le Coran raconté aux enfants, Le Petit Phare, 2006.
L’Islam expliqué par Malek Chebel, Perrin, 2007 (traduit en italien)
Treize contes du Coran et de l’Islam, Flammarion, Petit Castor, 2007 (traduit en coréen)
L’Esclavage en terre d’islam, un tabou bien caché, Paris, Fayard, 2007 (traduit en roumain)
L’Islam pour les Nuls (avec Malcolm Clark), First, 2008 (adapté de l’anglais américain)
Le Coran, Nouvelle traduction de M. Chebel, Paris, Fayard, 2009.
Dictionnaire encyclopédique du Coran, Paris, Fayard, 2009 (traduit en italien).
Le Coran pour les Nuls (avec Sohaib Sultan), Paris, First, 2009 (adapté de l’anglais américain).
Toutes les sagesses d’islam, Paris, First, 2009.
Dictionaire amoureux des Mille et Une Nuits, Plon, 2010
PREFACES & POSTFACES
EDITION
PARTICIPATION A DES OUVRAGES COLLECTIFS
ARTICLES EN COLLABORATION DE MALEK CHEBEL (Sélection)
Source : http://www.malekchebel.com/ |
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08/10/2012
Les 7 péchés d'Hugo Chavez
Pourquoi les Etats-Unis s’opposent-ils à Chavez ? Pour le pétrole, on s’en doute. C’est tout ?
Les guerres du pétrole, ils sont habitués à les gagner. Mais au Venezuela, on leur tient tête. Ici, on dit qu’il est possible d’employer l’argent du pétrole de façon intelligente et utile. Pas comme à Dubaï où on construit des hôtels à vingt mille euros la nuit au milieu d’un monde arabe sous-développé. Pas comme au Nigeria où la faim tue alors que ce pays est un des plus gros exportateurs mondiaux.
Au Venezuela, un homme affirme qu’il est possible de résister aux multinationales et de vaincre la pauvreté. On l’accuse de tous les péchés : ‘populiste’, ‘dictateur’, ‘antisémite’... Mais que se passe-t-il sur le terrain ? Quels sont ses véritables péchés ?
Le pétrole est un enjeu majeur du monde actuel et nous lèverons le voile sur les agissements secrets d’Exxon, Shell ou Total. Mais la question va plus loin que le pétrole… Quel type d’économie peut vaincre la pauvreté ? Une véritable démocratie est-elle possible ? Ces enjeux concernent toute l’Amérique latine, mais aussi le Moyen-Orient, l’Afrique et même l’Europe…
Que vaut notre info ? L’Amérique latine dans les médias, c’est très simple. Il y a le carnaval à Rio, le tango à Buenos-Aires et la drogue en Colombie. Ah oui, il y a aussi ‘Chavez le populiste’. Au lieu de cette image stéréotypée, ne pourrait-on nous montrer la vraie vie des Latinos ? Presqu’un sur deux vit sous le seuil de pauvreté. Pourquoi ? Par contre, sept ou huit sont devenus multimilliardaires en quelques années. Comment ?
44% de pauvres en Amérique latine. Cessez de voir ça comme une statistique. Pourrez-vous ce soir donner quelque chose à manger à votre enfant ? Pourrez-vous lui payer l’école ? Et, s’il tombe malade, verra-t-il un médecin ? Lorsque vous vivez avec un ou deux dollars par jour, vous êtes forcé de choisir entre ces besoins vitaux. Cette angoisse est le quotidien d’une personne sur deux dans ce grand continent. Au Moyen-Orient, c’est pareil. En Afrique, c’est pire.
L’expérience du Venezuela représente-t-elle une alternative valable ? Si oui, ça nous concerne tous. Il est important de s’en informer et d’en juger de façon indépendante. Les médiamensonges ne concernent peut-être pas que l’Irak.
Face au fossé riches-pauvres, le droit à l’alternative existe-t-il ? Depuis vingt ans, je mène des investigations sur les stratégies de guerre et de domination des USA. Depuis vingt ans, j’écoute leurs victimes. Je ne peux oublier ce que m’ont dit Nasra l’Irakienne, Tomislav le Yougoslave, Mohamed le Palestinien et tant d’autres. Au fond, leurs souffrances et leurs colères sont pareilles, c’est toujours la même guerre.
Je ne peux oublier non plus leur espoir qu’il existe une issue vers un monde meilleur. C’est en pensant à eux tous que je suis allé au Venezuela : l’alternative est-elle possible ? Ecouter Chavez, écouter les gens d’en bas, écouter l’opposition de droite. Et témoigner.
FICHE PRATIQUE:
Michel Collon
Les 7 péchés d'Hugo Chavez
Investig'Action - Couleur Livres
Prix: 20€
Format: 16 x 24 cm
408 pages
ISBN: 2-87003-530-6
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25/09/2012
La Survie de l'Espèce
à paraître le 2 novembre sous la double enseigne Futuropolis et Arte. Deux ans de travail pour Grégory Maklès et Paul Jorion.
le blog de Paul Jorion : http://www.pauljorion.com/blog/
Paul Jorion est titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel. Il est également chroniqueur au Monde-Économie. Il est diplômé en sociologie et en anthropologie sociale (Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles). Il a enseigné aux universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et à l’Université de Californie à Irvine. Il a également été fonctionnaire des Nations-Unies (FAO), participant à des projets de développement en Afrique.
Paul Jorion a travaillé de 1998 à 2007 dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il avait préalablement été trader sur le marché des futures dans une banque française. Il a publié un ouvrage en anglais relatif aux répercussions pour les marchés boursiers de la faillite de la compagnie Enron : Investing in a Post-Enron World (McGraw-Hill 2003). Il a publié, La crise du capitalisme américain (La Découverte 2007 ; Le Croquant 2009), L’implosion. La finance contre l’économie : ce que révèle et annonce « la crise des subprimes » (Fayard 2008), La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire (Fayard 2008), L’argent, mode d’emploi (Fayard 2009), Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard 2009) et Le prix (Le Croquant 2010). Ses deux ouvrages les plus récents sont Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011) et La guerre civile numérique (Textuel 2011).
Misère de la pensée économique paraîtra chez Fayard le 3 octobre.
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08/05/2012
Jello Biafra "Que la farce soit avec vous - paroles 1978-2011"
Le projet de livre des paroles de JELLO BIAFRA en français lancé en 2005 est arrivé à terme. Rytrut et les travailleurs d’ombre et lumière éditent « QUE LA FARCE SOIT AVEC VOUS – PAROLES 1978-2011 », toutes ses paroles écrites pour ses différents groupes : Dead Kennedys, Lard, avec NoMeansNo, avec D.O.A., Tumor Circus, avec Mojo Nixon and The Toadliquors, The No WTO Combo, avec les Melvins... Le livre est illustré (dessin, peinture, lithogravure…) par 61 peintres et graphistes de France, Belgique, Québec, Tahiti, Berlin et Genève. Préface de Frank Frejnik.416 pages, Offset, 15x21, noir et blanc, 177 pages illustrées dont une BD de 22 pages, imprimé en France. Dépôt Légal en cours. ISBN 978-2-9520083-6-5
Le livre aurait été prêt un peu plus tôt, mais Jello et Alternative Tentacles, après vision de la maquette, ont trouvé tout cela incroyable et tenu à ce que nous ajoutions les paroles des Guantanamo School Of Medicine, chose faite, et illustrées de surcroît.
Les illustrateurs : Melvin, Chester, BB Coyotte, Makhno Bruyère, Jean Bourguignon, E.T., DDD, Torro, XXXprod©, Petite Poissone, Diway, Antoine Duthoit, Laul, Caritte, Anef, Pakito Bolino, Camille Déjoué, Vince Bank, Jean-Sé, BlackJeanJacques, Nuvish, Riton La Mort, Lanj, El Rotringo, Jampur Fraize, Pierre Druilhe, VNBC, Taga, Dav Guedin, Sapiens, Garance L0b0t0mie, Emy Rojas, Benjamin Monti, Cap’taine KRB, Marko Blasting Dead, Tapage, Cécile Jarsaillon, Bob, Julien Saro, Yann HxC, Fifi, Roinmj, Nikola Witko, Richard Suicide, Siris, Pixel Vengeur, Ulrich Totier, Cil, Be Bop A Lula, Burt, Christophe Sénégas, Bruno Charpentier, Captain Nerpik, Marilyne Mangione, Seb Cazes, Deadbrik, Louison Tattoo, Freak City Designs, Zoreille, Lan Prima, Tanxxx.
JELLO BIAFRA : "MAY THE FARCE BE WITH YOU"Plus d’infos et pour commander : RYTRUT editions : http://rytrut.free.fr
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02/04/2012
EXPÉRIENCE BLOCKHAUS
LUCIEN-HUNO BADER
JEAN-PIERRE ESPIL
JOSÉ GALDO
FRANCIS GUIBERT
DIDIER MANYACH
Collages de :
FRANÇOISE DUVIVIER
Préface de :
NICOLAS ROZIER
À L’INITIATIVE DES AMIS DU SOLEIL NOIR
EXPÉRIENCE BLOCKHAUS
Un livre de 96 pages avec rabats, cousu, format 13,5 x 20 cm, sur Olin.
© L’arachnoïde & les auteurs, 2011-2012
http://blockhaus.editions.free.fr/
Voir aussi l'ID 384 sur Décharge :
http://www.dechargelarevue.com/id/?art=452
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09/03/2012
« Comment osent-ils ? » de Peter Mertens
Un livre qui explique clairement la « crise », l'euro et le grand hold-up !
Dans le livre « Comment osent-ils ? La crise, l'euro et le grand hold-up », Peter Mertens (en collaboration avec David Pestieau) aborde, entre autres, la face cachée de la crise grecque. Mertens et les éditions Aden nous offrent à lire le chapitre complet du livre consacré au drame grec. Le livre est sorti le 1er mars et est en vente dans les bonnes librairies à partir du 10 mars 2012.
A lire sur : http://www.michelcollon.info/Peter-Mertens-en-Grece-deux-...
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10/10/2010
La chaussure au milieu de la route de Stéphane Beau
Stéphane Beau est heureux de vous informer de la publication, aux éditions Durand-Peyroles, de son second livre :
La Chaussure au milieu de la route
Il s'agit d'un recueil de nouvelles, sous titré : Variations solipsistes.
Onze nouvelles, onze variations autour d’un même thème : le solipsisme, défini comme étant le constat que, quoi qu’ils fassent, disent ou pensent, les hommes sont condamnés à être de perpétuels étrangers : aussi bien vis-à-vis des autres que d’eux-mêmes. Onze histoires, donc, mettant en scène des individus enfermés en eux-mêmes, ne parvenant plus à différencier leurs rêves et la réalité, leurs illusions et leurs désillusions, la raison et la folie… Onze destins confrontés à l’absurde et saisis au moment où ils atteignent leur point de rupture. Certains des héros des nouvelles rassemblées dans La Chaussure au milieu de la route trouveront une échappatoire. D’autres se briseront ou sombreront dans la folie… Onze histoires simples, directes, sans effets de style, qui se lisent d’une seule traite, mais qui laissent dans la bouche un goût amer et auxquelles on songe et resonge encore longtemps après avoir tourné la dernière page…
Le volume coûte 14 € et peut être commandé directement auprès des éditions Durand-Peyroles, pour celles et ceux qui souhaiteraient recevoir un exemplaire dédicacé.
Retrouvez une de ces nouvelles dans la revue Nouveaux Délits n°39
Le Coffret - A l'aube de la dictature universelleNous vous rappelons que le précédent ouvrage de Stéphane Beau, Le Coffret, à l'aube de la dictature universelle (Editions du Petit Pavé) est sélectionné pour le festival du premier roman, à Draveil en novembre. Il est toujours disponible : avis aux amateurs.
--
Blog de la revue Le Grognard : http://legrognard.hautetfort.com/
Non de Non (Webzine) : http://www.nondenon-webzine.blogspot.com/
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03/08/2010
Matin brun de Franck Pavloff
Editié par Cheyne Editeur (première édition 1998) et diffusé au prix d'1 euro.
D'utilité publique !!!
Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l'autre racontait de son côté. Des moments agréables où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu'il m'a dit qu'il avait dû faire piquer son chien, ça m'a surpris, mais sans plus. C'est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l'idée qu'un jour ou l'autre il va mourir.
- Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun.
- Ben, un labrador, c'est pas trop sa couleur, mais il avait quoi comme maladie ?
- C'est pas la question, c'était pas un chien brun, c'est tout.
- Mince alors, comme pour les chats, maintenant ?
- Oui, pareil.
Pour les chats, j'étais au courant. Le mois dernier, j'avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir. C'est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d'après ce que les scientifiques de l'Etat national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu'ils s'adaptaient mieux à notre vie citadine, qu'ils avaient des portées peu nombreuses et qu'ils mangeaient beaucoup moins. Ma fois un chat c'est un chat, et comme il fallait bien résoudre le problème d'une façon ou d'une autre, va pour le décret qui instaurait la suppression des chats qui n'étaient pas bruns. Les milices de la ville distribuaient gratuitement des boulettes d'arsenic. Mélangées à la pâtée, elles expédiaient les matous en moins de deux.
Mon coeur s'était serré, puis on oublie vite.
Les chiens, ça m'avait surpris un peu plus, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c'est plus gros, ou que c'est le compagnon de l'homme comme on dit. En tout cas Charlie venait d'en parler aussi naturellement que je l'avais fait pour mon chat, et il avait sans doute raison. Trop de sensiblerie ne mène pas à grand-chose, et pour les chiens, c'est sans doute vrai que les bruns sont plus résistants.
On n'avait plus grand-chose à se dire, on s'était quittés mais avec une drôle d'impression.
Comme si on ne s'était pas tout dit. Pas trop à l'aise. Quelque temps après, c'est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus. Il en était resté sur le cul : le journal qu'il ouvrait tous les matins en prenant son café crème !
- Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?
- Non, non, c'est à la suite de l'affaire des chiens.
- Des bruns ?
- Oui, toujours. Pas un jour sans s'attaquer à cette mesure nationale. Ils allaient jusqu'à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu'il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !
- · trop jouer avec le feu...
- Comme tu dis, le journal a fini par se faire interdire.
- Mince alors, et pour le tiercé ?
- Ben mon vieux, faudra chercher tes tuyaux dans les Nouvelles Brunes, il n'y a plus que celui-là. Il paraît que côté courses et sports, il tient la route.
Puisque les autres avaient passé les bornes, il fallait bien qu'il reste un journal dans la ville, on ne pouvait pas se passer d'informations tout de même.
J'avais repris ce jour-là un café avec Charlie, mais ça me tracassait de devenir un lecteur des Nouvelles Brunes. Pourtant, autour de moi les clients du bistrot continuaient leur vie comme avant : j'avais sûrement tort de m'inquiéter.
Après ça avait été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore. Les maisons d'édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville, étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques. Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d'édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.
- Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n'a rien à y gagner à accepter qu'on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation. Par mesure de précaution, on avait pris l'habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c'est fait pour évoluer et ce n'était pas plus étrange de donner dans le brun, que de rajouter " putain con ", à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins, on était bien vus et on était tranquilles. On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même, notre premier tiercé brun. Ça nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations. Un jour, avec Charlie, je m'en souviens bien, je lui avais dit de passer à la maison pour regarder la finale de la Coupe des coupes, on a attrapé un sacré fou rire. Voilà pas qu'il débarque avec un nouveau
chien !
Magnifique, brun de la queue au museau, avec des yeux marron.
- Tu vois, finalement il est plus affectueux que l'autre, et il m'obéit au doigt et à l'oeil. Fallait pas que j'en fasse un drame du labrador noir. · À peine il avait dit cette phrase, que son chien s'était précipité sous le canapé en jappant comme un dingue. Et gueule que je te gueule, et que même brun, je n'obéis ni à mon maître ni à personne ! Et Charlie avait soudain compris.
- Non, toi aussi ?
- Ben oui, tu vas voir.
Et là, mon nouveau chat avait jailli comme une flèche pour grimper aux rideaux et se réfugier sur l'armoire. Un matou au regard et aux poils bruns. Qu'est ce qu'on avait ri. Tu parles d'une coïncidence !
- Tu comprends, je lui avais dit, j'ai toujours eu des chats, alors... Il est pas beau, celui-ci ?
- Magnifique, il m'avait répondu.
Puis on avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l'oeil. Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu'on avait passé un sacré bon moment, et qu'on se sentait en sécurité. Comme si de faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon. Bien sûr je pensais au petit garçon que j'avais croisé sur le trottoir d'en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds. Mais après tout, s'il écoutait bien ce qu'on lui disait, les chiens n'étaient pas interdits, il n'avait qu'à en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l'ancien. Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j'ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m'ont pas reconnu, parce qu'ils sont nouveaux dans le quartier et qu'ils ne connaissent pas encore tout le monde. J'allais chez Charlie. Le dimanche, c'est chez Charlie qu'on joue à la belote. J'avais un pack de bières à la main, c'était tout. On devait taper le carton deux, trois heures, tout en grignotant. Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J'ai fait semblant d'aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l'ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.
- Pourtant son chien était un vrai brun, on l'a bien vu, nous !
- Oui, mais à ce qu'ils disent, c'est que avant, il en avait un noir, pas un brun. Un noir.
- Avant ?
- Oui, avant. Le délit maintenant, c'est aussi d'en avoir eu un qui n'aurait pas été brun. Et ça, c'est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin. J'ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j'étais bon pour la milice. Tout le monde dans mon immeuble savait qu'avant j'avais eu un chat noir et blanc. Avant ! Ça alors, je n'y aurais jamais pensé ! Ce matin, Radio brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n'est pas parce qu'on aurait acheté récemment un animal brun qu'on aurait changé de mentalité, ils ont dit. " Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit. " Le speaker a même ajouté " injure à l'Etat national ". Et j'ai bien noté la suite. Même si on n'a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu'un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait ce qu'une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.
- Je ne sais pas où ils ont amené Charlie. Là, ils exagèrent. C'est de la folie. Et moi qui me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun. Bien sûr, s'ils cherchent avant, ils n'ont pas fini d'en arrêter des proprios de chats et de chiens. Je n'ai pas dormi de la nuit. J'aurais dû me méfier des bruns dès qu'ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?
On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n'arrive jamais. J'ai peur. Le jour n'est pas levé, il fait encore brun au dehors. Mais, arrêtez de taper si fort, j'arrive.
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03/07/2010
Presque africaine de Jacqueline Merville
Presque africaine
récit
Editions Des femmes- Antoinette Fouque
Mars 2010
CRITIQUES
LE MAGAZINE DES LIVRES
JUIN JUILLET 2010
CHRONIQUE DE BERTRAND DU CHAMBON
LES LIVRES QUE VOUS N’AVEZ PAS LUS
Une grande, mais vraiment grande, et qui a déjà pas mal de livres à son actif, et qui a peint des toiles magnifiques, et qui nous conte depuis longtemps ses voyages initiatiques, sa vie, ses errances : c'est Jacqueline Merville.
Je suis un peu honteux de devoir vous présenter Jacqueline Merville, au cas où vous n'auriez rien lu d'elle : c'est un écrivain magnifique, une auteure, un poète, une femme, une... les mots sont insuffisants ici. Cette femme est un grand écrivain. Depuis La Ville du non, en 1986, et de nombreux romans, récits, poèmes, elle a sculpté une œuvre étrange, digne et grave. Une statue égyptienne. C'est Jacqueline la Merveille ! Et bien sûr, son histoire personnelle, parfois fidèlement restituée dans certains de ses textes les plus récents, nous surprend par l'audace mise en pratique, assumée, vécue : elle vit comme elle veut. Elle voulait partir, elle est partie. Elle voulait faire face à la souffrance du monde, elle l'a fait. "Vagabonde sur la terre", dit son éditeur L'Escampette, sur la quatrième de couverture de Voyager jusqu'à mourir. Ou voyager jusqu'à vivre ? Car vivant depuis presque vingt ans en Asie, surtout en Inde, elle a, avec son compagnon, fréquenté les chemins des pèlerins du nord au sud, avec bien peu de moyens et de volonté de fer. Et puis un jour... Oh, ce n'est pas racontable... Elle, elle sait le raconter. Dans The Black Sunday, elle a dit l'impensable : elle se trouvait sur les côtes de l'Inde au moment où est survenu le tsunami. Elle raconte cela : le tsunami.
Et voilà qu'aujourd'hui, alors qu'on pensait qu'elle avait vécu là-bas une expérience indépassable, elle avoue qu'elle en avait déjà vécu une auparavant, en Afrique. Elle dit seulement : "un "supplice". Elle n'utilise pas les mots habituels : torture, viol ; et elle raconte comment elle a survécu. Comment ne pas demeurer une demeurée : une victime. Dans ce texte superbe, Presque africaine, elle parle en son nom seul, et voici que depuis quelques semaines des femmes lui écrivent : merci d'avoir dit pour nous ce que nous ne pouvons pas dire.
Pourquoi avoir vécu tout cela ? C'est un mystère. Jacqueline Merville s'y confronte, et ose avancer encore : "Avais-tu besoin d'être, un instant, hors de la femme blanche ? De l'oublier comme on oublie son nom, sa respiration, sa pensée ? N'être plus l'étrangère. Devenir l'autre, sans peau."
Et c'est bien ce que l'on risque, à lire Jacqueline Merville, devenir l'autre, explorer des contrées inconnues, passer à l'autre comme on passe à l'ennemi. C'est une si forte expérience qu'il n'est point besoin, ici, d'en rajouter : quelques personnes voudront lire Jacqueline Merville, afin de faire cette expérience. D'autres, c'est certain, n'oseront jamais.
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FUGUES ET FOUGE
Presque, parce qu’on ne parvient pas à dire. Presque, parce que l’Afrique, c’est fini ; on n’y reviendra pas. Des bulles de conscience crèvent comme des éclairs à la surface de cet inconscient qui tient à le rester. Pour protéger. Comment se reconstruire, envisager un avenir, après la catastrophe ? Supplice, torture, « l’insensé tombé sur toi ». Est-elle l’auteur, cette femme blanche égarée en Afrique pour voir, comme « toutes celles qui ne cessent de marcher dans le monde » ? Est-ce empathie pour toutes ces femmes qui subissent parce qu’elles sont bâties en trou et non en trique ?
Cette longue nouvelle méditative, poétique, égrène l’indicible. Non seulement ce qui ne parvient pas à sortir de soi pour devenir objectif, mais encore ce que tout le monde refuse obstinément d’écouter. Ce monde, c’est le monde « normal » de tous ceux « qui ne sont pas comme eux, les contents, les contentes, les bien assis, les gentils vivants. » Les stratégies d’évitement sont connues : elle l’a bien cherché, elle n’est pas conforme, déjà rebelle à Creys-Malville contre les hommes en noir que sont les CRS. L’aventure forcée en continent noir, n’est-ce pas la quintessence de ce pouvoir obtus, fondé uniquement sur la force, la domination mâle ?
Il y a du féminisme en Jacqueline, de la révolte contre la brute, la puissance mâle érigée, macho, tricarde, militaire. Les régimes des roitelets noirs apparaissent sous les traits de ce machisme exacerbé, sexe brandi, canon des chars, « pacification » forcée par clouage au sol, si possible en béton pour faire plus mal, plus mâle. Une femme blanche dans la brousse éveille la possession, la revanche du Noir musclé contre la femelle languide, faire taire sa « voix coloniale », celle qui impose, méprise et ordonne. Assouvissement, domination, triomphe de soi – comment dire cette conjonction du sexe, de la passion et des valeurs dans l’Acte ?
Déposition, confession, carnets écrits, rien ne va. Par les flics locaux, le bourreau torse nu est libéré de ses entraves ; la fille qui écoute passivement n’est là qu’une fois ; les carnets usés, noircis d’écriture incohérente, partent en fumée dans une cheminée des Cévennes. Il faut se purifier, dire pour accepter, mais il est dur de dire ce qui ne se dit pas, ce qui ne s’accepte pas. Où fuir ? Dans la durée qui fabrique du souvenir ? Dans l’écriture poétique qui reconstruit une histoire ?
Peut-être est-ce cela, le salut ? Le dire comme ça vient, par bribes et bulles, en recréant l’événement selon une logique absente sur le moment, une logique poétique (de ‘poiesis’ action de faire) seul moyen de la distance avec ce qui vous est arrivé. Le dire pour les femmes blanches, routardes naïves, mais aussi pour toutes ces femmes africaines qui ne peuvent rien dire, faute de mots et de pouvoir.
Car le mot est à peine prononcé, sitôt refusé, mais ce dont il s’agit ici est bien le pire pour une femme : le VIOL !
Lisez ce livre, il vous remue. Même mâle, vous y serez sensible. Nulle description à la Sade, ni scénario comme au cinéma, un viol ne se dit pas comme on décrit le fonctionnement d’une machine. Vous êtes victime, vous êtes dedans, vous êtes clouée. On ne raisonne pas dans ces cas là ; on ressent, on sent, on se sent. Douleurs, odeurs, la peur. C’est évoqué à mots choisis ; suggéré par métaphores.
« C’était en Afrique, elle jouait de la cora.
J’écoutais la religieuse jouer de cet instrument. Je n’étais pas morte. »
Ce n’est pas un haïku, mais y ressemble : tout est dit. Il n’y a au fond que la poésie pour le dire. Jacqueline Merville écrit et peint, colle des papiers comme en Asie ; vous serez heureux de la connaître.
***
Je vous en parle avant même de le lire tellement je suis touchée. Je remercie JM Bongiraud et ses Pages Insulaires de m'avoir permis de décrouvrir Jacqueline Merville, je me suis sentie immédiatement en résonance. Bien d'autres livres de cet auteur à découvrir, ainsi que son travail d'artiste sur son site : http://sites.google.com/site/jacquelinemerville/home
CG
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04/12/2009
Hommage à l’Amiral Leblanc de Guy Cabanel
blogISSN 2100-3246
ISBN 978-2-911917-56-1
96 pages, 10 euros
Sur l’auteur. – Guy Cabanel a participé dès 1958 aux activités du mouvement surréaliste avec son ami Robert Lagarde, qui illustre son premier ouvrage, À l’Animal Noir. Il a publié plusieurs recueils de poèmes dont Les Fêtes sévères (Fata Morgana, 1970), Les Boucles du Temps (Privat, 1974) ; et plus récemment, aux éditions Quadri à Bruxelles : Le Verbe flottant, illustré par Jacques Zimmermann et Soleil d’ombre, sur des photographies de Jorge Camacho (2009).
Extrait du dos de couverture
« Le dernier né du chantier naval allait fendre les flots pour la première fois. L’Amiral parla au peuple :
– Ce nouveau bâtiment va grossir notre flotte. Notre puissance n’a pas de limite. Je vous félicite.
Il s’adressa ensuite au capitaine :
« Ce bateau où vous serez maître après moi, comment l’appelons-nous, commandant ?
– Amiral, je propose l’Espadon.
– Bon, va pour la Marie-Jeanne, à vous, peintre !
Ensuite, comme à l’accoutumée. il fit le point dans la chambre des cartes et constata l’immobilité parfaite des choses. »
(une carte maritime dessinée par l’auteur est jointe au livre, illustré par ailleurs par un choix de gravures des XVII et XVIIIe siècles et de cartes postales)
La collection “Abiratures” est dédiée à l’approche poétique, ce court moment d’élaboration qui se concrétise dans la poésie, quelle que soit la forme (rêve, texte, jeu, dessin, dialogue, etc.) qu’elle prend pour s’exprimer. Nous espérons par là contribuer à ce que la poésie soit saisie dans son essence, car sans elle, la transformation du monde, plus que jamais nécessaire, ne sera jamais qu’un prélude à l’assèchement du vivant (et réciproquement). A lire dans la même collection : L’Effet miroir (2008) de Nicole Espagnol, Roman Erben, Alain Joubert
Grand MERCI AUX ED. AB IRATO QUI ME L'ONT OFFERT !!!
http://abiratoeditions.wordpress.com/
Bon de commande : 2-souscription-cabanel-light[1].pdf
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