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17/07/2017

À TOUS VENTS - un film de Michel Toesca et Cédric Herrou

 

 

 

À TOUS VENTS, retrace la rencontre des habitants de la vallée de la Roya et des réfugiés qui arrivent dans cette vallée en tentant de passer la frontière franco-italienne.

 

Michel Toesca est cinéaste. Il habite dans cette vallée et filme depuis deux ans des hommes et des femmes qui ont décidé d'agir face à une situation humaine révoltante, malgré les risques judiciaires encourus. Des gens qui se connaissaient à peine se rassemblent et s’organisent pour exiger un droit à l’humanité.

 

Cédric Herrou, agriculteur dans la vallée, est rapidement devenu une figure centrale de l’aide aux exilés. Il est un des personnages principaux du film.

 

De leur relation, des risques pris en commun en filmant des actions considérées au début comme illégales, naît une solide complicité.

 

À TOUS VENTS est l’histoire de leur amitié et de tous les liens qui se tissent entre les habitants de la vallée et ces réfugiés qui ont choisi de tout risquer dans l’espoir de connaître une vie meilleure...

 

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Nous avons décidé d'auto financer ce film et de faire appel aux dons. L’objectif de 15 000 € est une base minimum pour nous permettre d’avancer dans la fabrication du film. Le budget nécessaire à la réalisation de ce film est évaluée à 150 000 €.

 

Chaque soutien compte, un grand merci à tous ceux qui nous accompagnent !!

 

Plus vous serez nombreux à partager ce lien et plus nous aurons de chance d'atteindre notre objectif de faire une levée de fonds de 150 000 €. 

 

En savoir beaucoup plus ici :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/a-tous-vents...

 

 

 

 

 

 

10/01/2017

Le vrai visage de l’Europe forteresse

 

 
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Les dirigeants européens et le gouvernement grec ont affirmé que les réfugiés sont à l’abri de la vague de froid.

 Voici la réalité en trois petites minutes (filmée le 7 janvier 2017).
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Collectif Anepos
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ACTIONS EN COURS (janvier 2017)
Liste globale des besoins pour le prochain convoi solidaire vers la Grèce du 23 janvier (Eric, Yannis, Nathalie et Cyril) :
Points de collectes permanents : Toulouse, Plaisance du Touch, Albi, Revel, Mazamet, Béziers, Nîmes, Martigues, Marseille, St-Savournin, Nice, Lyon.
Si vous souhaitez déposer à l’un de ces points de collectes, demandez le contact téléphonique au collectif : anepos@no-log.org
Points de collectes ponctuels : Aussillon le 18/01, Lavaur le 19/01, Castres le 20/01, Mâcon le 07/02.
Détails : http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?article16
Les colis légers peuvent également être envoyés par la poste à :
Anepos – BP10 – 81540 Sorèze (nous contacter si besoin d’autres détails)
Collectes de fournitures et autres formes de solidarité :
Cuisine sociale gratuite l’Autre Humain (Athènes, Lesbos, etc.)
 
 
 

12:16 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2016

Standing Rock contre le pipeline du Nord du Dakota

 

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(Oceti Sakowin Camp - crédit photo : Sacred Land Film Project )

 

 

En savoir plus, soutenir :  http://standwithstandingrock.net/

 

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17/11/2016

Stévia: une douceur au goût amer

 

 
 

La stévia est présentée comme la dernière grande nouveauté en matière d’édulcorants. De plus en plus de produits « naturels » contenant de la stévia arrivent dans les rayons des grandes surfaces. En 2015, un rapport de Public Eye dévoilait pourtant la face cachée de ce marché très lucratif : les peuples guaranis du Paraguay et du Brésil, qui ont découvert les vertus édulcorantes de cette plante, ne bénéficient pas des retombées économiques de leur savoir ancestral. Mais aujourd’hui, la situation pourrait changer : certaines entreprises se montrent ouvertes aux discussions – et les Guaranis se mobilisent.

 
 

A qui profite la stévia?

A bon entendeur, RTS 1, 08.09.2015 : entretien avec Géraldine Viret, responsable communication de Public Eye (anciennement Déclaration de Berne)

Sur son site internet en Allemagne, Coca-Cola n’hésite pas à vanter les vertus de « la “Latina” la plus douce du monde ». Par cette comparaison douteuse, le géant d’Atlanta fait référence à la stévia, une plante originaire d’Amérique du Sud dont les extraits servent en partie d’édulcorant à la nouvelle déclinaison « Life » du célèbre soda. Soulignons la nuance : contrairement à ce que les commerciaux allemands laissent entendre, ce n’est pas la plante elle-même qui est utilisée, mais bien le glycoside de stéviol, une molécule extraite industriellement par une série de procédés chimiques complexes.

La marque états-unienne n’est de loin pas la seule à utiliser le pouvoir édulcorant de la stévia jusqu’à 300 fois supérieur à celui du sucre. Le glycoside de stéviol, qui présente aussi l’avantage de ne causer ni diabète ni caries, intéresse de plus en plus l’industrie agroalimentaire, notamment en raison de son coût de production attractif.

Un cas flagrant de biopiraterie

Boissons, chocolats, bonbons, de nouveaux produits dérivés du glycoside de stéviol ne cessent d’apparaître sur le marché. Pour 2015, son chiffre d’affaires – en forte croissance – est déjà estimé entre huit et onze milliards de francs. Une plante « miracle » au pouvoir naturellement sucrant utilisées par les Guaranis depuis des siècles qui conquiert le marché comme une alternative saine au sucre. Cela ressemble à s’y méprendre à un conte de fées moderne ! Mais qu’en est-il vraiment ? Le rapport « Stévia, une douceur au goût amer (PDF, 4.9 MB) » publié en novembre 2015 par Public Eye (anciennement Déclaration de Berne) dénonce la face cachée du boom des édulcorants dérivés de la stévia.

 
 
Les Guaranis face aux multinationales
La stévia est à la base d'un commerce très lucratif pour les multinationales agroalimentaires. Cette plante est de plus en plus utilisée dans l'industrie comme alternative saine au sucre. Les Guaranis, qui ont découvert ses vertus édulcorantes et l'utilisent depuis des siècles, ne profitent pas des retombées économiques de ce juteux commerce. Mais aujourd'hui, ils se mobilisent et revendiquent leurs droits.
Toute l'histoire
 
 
 

Des multinationales s’enrichissent aux dépens des Guaranis

La commercialisation du glycoside de stéviol est un cas classique de biopiraterie: une appropriation illégitime de ressources génétiques et du savoir traditionnel dont elles découlent. La Convention de l’ONU sur la diversité biologique, en vigueur depuis 1993, devrait précisément permettre d’empêcher ce genre d’abus, puisqu’elle prévoit que les populations autochtones doivent donner leur consentement à l’utilisation commerciale de «leurs» ressources («consentement préalable en connaissance de cause»). Elles doivent aussi bénéficier du partage équitable des avantages découlant de l’exploitation de ces ressources («accès et partage des avantages»). Concrètement, cela signifie que, si quelqu’un souhaite exploiter à des fins commerciales la stévia, alors les Guaranis et les Etats du Brésil et du Paraguay devraient avoir le choix d’y consentir ou non et, le cas échéant, ils devraient recevoir une partie des bénéfices engendrés.

Mais la réalité est tout autre. Et ce notamment car la Convention sur la diversité biologique et l’accord régissant sa mise en œuvre, le Protocole de Nagoya, ne sont pas suffisamment appliqués par certains pays et que d’autres – dont les Etats-Unis – ne les ont pas encore ratifiés. Ainsi, l’industrie agroalimentaire continue de s’enrichir impunément grâce à des ressources «dérobées». Actuellement, les petites exploitations qui cultivent de la stévia doivent se contenter d’un rôle de fournisseurs, pendant que quelques multinationales luttent à grand renfort de brevets pour obtenir leur part de ce juteux marché. A la fin de 2014, plus de 1000 demandes de brevets avaient déjà été déposées en lien avec la stévia, dont 450 portant spécifiquement sur les glycosides de stéviol. Parmi ces derniers, 46% ont été déposés par huit entreprises seulement. Au premier rang figurent les multinationales Cargill et Coca-Cola.

Recours à la biologie de synthèse

Le Paraguay et le Brésil jouent un rôle très modeste dans la vente de plantes de stévia aux entreprises qui en extraient les glycosides. En 2011, 80% de l’ensemble de la stévia destiné à une utilisation commerciale provenait de Chine. Le Paraguay n’en a produit que 5% et le Brésil 3%. Le plus souvent, la stévia est cultivée par de petits exploitants qui pratiquent la polyculture. Cette plante offre un vaste potentiel, car, en dépit du travail considérable qu’elle demande, son rendement est très intéressant. Les glycosides de stéviol de synthèse arriveront bientôt sur le marché et, s’ils parviennent à s’imposer, les pays qui cultivent la stévia n’auront plus que les yeux pour pleurer, et tous les bénéfices reviendront à de grandes entreprises de pays du Nord. Il est grand temps d'agir !

 
 
© Clerici / Public Eye
 
 

Depuis la publication du rapport, la situation évolue

Depuis la publication du rapport « Stévia, une douceur au goût amer (PDF, 4.9 MB) », en novembre 2015, Public Eye a engagé des discussions avec les principaux producteurs et utilisateurs d’édulcorants dérivés de la stévia. Un an plus tard, notre démarche commence à porter ses fruits : plusieurs sociétés approchées sont désormais prêtes à entamer des négociations en vue d’un partage juste et équitable des bénéfices avec les Guaranis. Et de leur côté, les Guaranis ont commencé à s'organiser.

Les Guaranis se mobilisent

Evénement exceptionnel : plus d’une centaine de représentants des communautés guaranies se sont rassemblés au Paraguay, début août 2016, pour demander un partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des vertus de « leur » stévia. Cela ne s’était plus vu depuis plusieurs années. Les Guaranis – Pai Tavytera du Paraguay et Kaiowa du Brésil – entretiennent de nombreux liens familiaux, mais séparés par la frontière, ils n’ont pas pour habitude de mener des actions politiques conjointes.

 
 

 

 
 

Les Guaranis sont déterminés à faire valoir leurs droits en tant que détenteurs du savoir traditionnel associé à la stévia. Ils accueillent favorablement la proposition de négocier un accord de partage des bénéfices avec les entreprises. Une forme de réalisme bien sûr : les Guaranis ne sont plus en position d’empêcher les géants de l’agroalimentaire d’utiliser la stévia et leurs savoirs. Ils entendent donc obtenir au moins une compensation. C’est l’accès à la terre qui est au centre de toutes leurs préoccupations. Leur espoir est que les retombées d’un éventuel accord pourraient leur permettre de récupérer une partie de leurs terres ancestrales et de reconstituer le territoire de la stévia.

En clôture de la réunion, une déclaration commune est adoptée pour demander « le respect de [leur] territoire, de [leur] vision du monde, de [leur] culture et de [leur] souveraineté » et, plus spécifiquement, pour exiger un partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation de leurs savoirs associés à la stévia. « Nous dénonçons les entreprises multinationales qui tirent profit de notre savoir et de notre biodiversité en utilisant et en commercialisant la « ka’a he’ê » (Stevia rebaudiana), sans que nous, les véritables propriétaires, les Pai Tavytera et les Kaiowa ayons été consultés. »

 
 

Des entreprises prêtes à dialoguer

Les entreprises sont-elles prêtes à négocier un accord de partage des bénéfices ? Pour le savoir, Public Eye a pris contact avec les principaux producteurs et utilisateurs d’édulcorants dérivés de la stévia, notamment au sujet d’un éventuel partage des bénéfices avec les Guaranis. Les premiers résultats sont encourageants : bien que quelques-unes des sociétés approchées se soient refusées à tout commentaire, plusieurs autres sont désormais prêtes à entamer des négociations en vue d’un partage juste et équitable des bénéfices avec les Guaranis.

Face à nos sollicitations, certaines entreprises, comme  Unilever ou Ricola n’ont tout simplement pas répondu. D’autres, comme Coca Cola ou PepsiCo ont répondu... qu’elles ne répondraient pas. Mais nous avons aussi reçu de nombreuses réponses positives, de Suisse notamment.

  • L’entreprise Evolva – qui travaille en partenariat avec Cargill pour produire des glycosides de stéviol à partir de la biologie de synthèse – est disposée à « engager des discussions avec les Guaranis en vue d’un partage des bénéfices, dans l’esprit de la Convention sur la diversité biologique ».
  • Nestlé (Suisse) a indiqué « pleinement soutenir  le principe du partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, comme le prévoit la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, et évalue actuellement la possibilité de s’engager davantage dans cette question ».
  • Migros a également indiqué qu’elle soutenait le principe de partage des bénéfices avec les peuples indigènes et les pays d’origine. L’entreprise a déclaré qu’elle était prête à discuter du cas spécifique des glycosides de stéviol directement avec ses fournisseurs.
  • Toujours en Suisse, Goba (sodas), a exprimé la volonté de coopérer pour mettre en œuvre l’idée du partage des bénéfices avec les Guaranis.
  • Dans le même esprit, Stella Bernrain (chocolats) exprime son soutien au partage des bénéfices et sa volonté de travailler avec des fournisseurs qui partagent leurs bénéfices avec les Guaranis.

Le rapport de suivi (PDF, 2.1 MB) publié en novembre 2016 présente les principaux développements de ce dossier depuis notre première publication en 2015 : les résultats de nos discussions avec les entreprises, les revendications des Guaranis et l’évolution du cadre légal au cours de l’année écoulée.

 
 

Notre revendication: une solution équitable contre la biopiraterie

Les entreprises qui produisent ou utilisent les glycosides de stéviol s’évertuent actuellement à en éliminer l’arrière-goût amer. Mais c’est surtout contre une autre forme d’amertume qu’elle devrait concentrer leurs efforts en mettant un terme à leurs agissements qui privent les Guaranis des indemnisations auxquelles ils auraient droit pour l’utilisation de leur savoir ancestral.

  • Les multinationales comme Cargill ou Coca-Cola, qui produisent ou utilisent des glycosides de stéviol, doivent immédiatement entamer des négociations avec les Guaranis pour déterminer comment partager les avantages et les bénéfices qu’ils retirent de l’utilisation de la stévia.
  • Les glycosides de stéviol synthétisés ne doivent pas être produits ni vendus tant qu’aucune étude n’a démontré leur impact socioéconomique.
  • Les multinationales doivent mettre un terme à leurs campagnes de désinformation sur leurs produits édulcorés aux glycosides de stéviol et cesser de les présenter comme «naturels» ou «issus du savoir traditionnel des Guaranis».
 
 

Maintenir la pression

Au niveau international, des discussions sont encore en cours avec quelques-uns des principaux producteurs et utilisateurs des glycosides de stéviol. Notre objectif est de trouver un premier groupe d’entreprises conscientes de leur responsabilité et prêtes à entamer des négociations avec les Guaranis en vue d’un accord pionnier pour le partage des bénéfices découlant de la commercialisation de la stévia.

Le géant de l’agro-alimentaire Coca-Cola a su surfer sur la vague a lancé en lançant la version « Life » de sa boisson phare, édulcorée aux glycosides de stéviol. En partenariat avec SumOfUs, nous lui demandons de montrer à nouveau la tendance, en acceptant de négocier un accord de partage juste et équitables des bénéfices avec les Guaranis.

Aidez-nous à convaincre Coca-Cola de s’assoir à la table des négociations – signez la pétition ! ici :

https://www.publiceye.ch/fr/themes-et-contexte/agricultur...

 

 

 

 

15/11/2016

Un appel à diffuser les textes d’Asli Erdoğan

 

Laurence Mauriaucourt
Mardi, 15 Novembre, 2016
Humanite.fr

 

La romancière Aslı Erdoğan
La romancière Aslı Erdoğan
Photo : DR

Les écrivains français Tieri Briet et Ricardo Montserrat commencent à rassembler des textes signés de la romancière emprisonnée à Istanbul. Pour exiger sa libération, ces écrits ont vocation à être diffusés de toutes les manières possibles.

 

« C'est donc la prison à vie qu'ont réclamé, jeudi 10 novembre 2016, les procureurs d'Istanbul contre Aslı Erdoğan ! Et l'emprisonnement d'une romancière jusqu'à sa mort, c'est l'assassinat prémédité d'une littérature qui entend rester libre ! », s’exclament les écrivains français Tieri Briet et Ricardo Montserrat qui diffusent et appellent à diffuser une lettre et des textes de la romancière emprisonnée à Istanbul. « Lisons partout les textes d'Asli Erdogan à voix haute, partageons leur beauté face à un Etat devenu assassin. Jusqu'à la libération d'Aslı Erdoğan ! », lancent-ils. Des textes commencent à être rassemblés et à circuler sur internet. Ils ont vocation à être lus « à diffuser partout dans les théâtres, les librairies, les festivals, les médiathèques... ». Les deux auteurs poursuivent : « Ils appartiennent à tous ceux qui veulent défendre une littérature vivante et impossible à soumettre. Diffusez-les par mail, sur les réseaux sociaux et les blogs, en les affichant sur les murs de nos villes, en les lisant dans les théâtres, les festivals, les Nuit debout, les repas entre amis, partout où vous pourrez ».

Parmi les textes partagés et partageables, cet autoportrait de la jeune femme, tel qu’il avait été lu sur France Inter en septembre 2016 :

« Je suis née à Istanbul en 1967. J'ai grandi à la campagne, dans un climat de tension et de violence. Le sentiment d'oppression est profondément enraciné en moi. L'un de mes souvenirs, c'est à quatre ans et demi, lorsqu'est venu chez nous un camion rempli de soldats en armes. Ma mère pleure. Les soldats emmènent mon père. Ils le relâchent, plusieurs heures après, parce qu'ils recherchaient quelqu'un d'autre. Mon père avait été un dirigeant important du principal syndicat étudiant de gauche. Mes parents ont planté en moi leurs idéaux de gauche, mais ils les ont ensuite abandonnés. Mon père est devenu un homme violent. Aujourd'hui il est nationaliste. J'étais une enfant très solitaire qui n'allait pas facilement vers les autres. Très jeune j'ai commencé à lire, sans avoir l'intention d'en faire mon métier. Je passais des journées entières dans les livres. La littérature a été mon premier asile. J'ai écrit un poème, et une petite histoire que ma grand-mère a envoyés à une revue d'Istanbul. Mes textes ont été publiés, mais ça ne m'a pas plus du tout : j'étais bien trop timide pour pouvoir me réjouir. Plusieurs années plus tard, à 22 ans, j'ai écrit ma première nouvelle, qui m'a valu un prix dans un journal. Je n'ai pas voulu que mon texte soit publié. J'étais alors étudiante en physique. Je suis partie faire des recherches sur les particules de haute énergie au Centre Européen de Recherche Nucléaire de Genève. Je préparais mon diplôme le jour et j'écrivais la nuit. Je buvais et je fumais du haschich pour trouver le sommeil. J'étais terriblement malheureuse. En arrivant à Genève, j'avais pensé naïvement que nous allions discuter d'Einstein, de Higgs et de la formation de l'univers. En fait je me suis retrouvée entourée de gens qui étaient uniquement préoccupés par leur carrière. Nous étions tous considérés comme de potentiels prix Nobel, sur lesquels l'industrie misait des millions de dollars. Nous n'étions pas là pour devenir amis. C'est là que j'ai écrit Le Mandarin miraculeux. Au départ j'ai écrit cette nouvelle pour moi seule, sans l'intention de la faire lire aux autres. Elle a finalement été publiée plusieurs années plus tard. Je suis retournée en Turquie, où j'ai rencontré Sokuna dans un bar reggae. Il faisait partie de la première vague d'immigrés africains en Turquie. Très rapidement je suis tombée amoureuse de lui. Ensemble, nous avons vécu tous les problèmes possibles et imaginables. Perquisitions de la police, racisme ordinaire : on se tenait la main dans la rue, les gens nous crachaient dessus, m'insultaient ou essayaient même de nous frapper. La situation des immigrés était alors terrible. La plupart étaient parqués dans un camp, à la frontière entre la Syrie et la Turquie. Plusieurs fois, j'ai essayé d'alerter le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU sur leur sort. Mais c'était peine perdue. Je ne faisais que nous mettre davantage en danger Sokuna et moi. Puis Sokuna a été impliqué dans une histoire de drogue et il nous a fallu partir. Des amis m'ont trouvé une place dans une équipe de scientifiques au Brésil, qui travaillaient sur ma spécialité. Je pouvais y terminer mon doctorat, mais Sokuna n'a pas pu me suivre. Il a disparu, un an après. Je suis restée seule avec mes remords. Rio n'est pas une ville facile à vivre pour les migrants. J'ai alors décidé de renoncer à la physique pour me consacrer à l'écriture. Mais ce n'est qu'à mon retour en Turquie que j'ai écrit La Ville dont la cape est rouge, dont l'intrigue se passe à Rio. L'héroïne est une étudiante turque, qui se perd dans l'enfer de la ville brésilienne. J'étais étrangère au Brésil, mais aussi étrangère en Turquie. Je ne me sens chez moi que lorsque j'écris. Vingt ans plus tard, aujourd'hui, je me sens toujours comme une sans-abri. J'aime bien Cracovie, je pourrais y rester encore longtemps, mais je sais bien qu'il faut laisser la place à ceux qui attendent un asile. Il faudra bien que je retourne en Turquie. En attendant, chaque jour, je me dis que dans mon pays tout le monde sait bien que je suis devenue l'écrivaine turque la plus populaire. Tout le monde le sait, mais pourtant tout le monde se tait. C'est sans doute cela, aujourd'hui, l'exil le plus terrible ».

Asli Erdoğan a également adressé cette lettre depuis sa prison :

« Chères amies, collègues, journalistes, et membres de la presse, Je vous écris cette lettre depuis la prison de Bakırköy, au lendemain de l’opération policière à l’encontre du journal Cumhuriyet, un des journaux les plus anciens et voix des sociaux démocrates. Actuellement plus de 10 auteurs de ce journal sont en garde-à-vue. Quatre personnes dont Can Dündar, (ex) rédacteur en chef, sont recherchées par la police. Même moi, je suis sous le choc. Ceci démontre clairement que la Turquie a décidé de ne respecter aucune de ses lois, ni le droit. En ce moment, plus de 130 journalistes sont en prison. C’est un record mondial. En deux mois, 170 journaux, magazines, radios et télés ont été fermés. Notre gouvernement actuel veut monopoliser la “vérité” et la “réalité”, et toute opinion un tant soit peu différente de celle du pouvoir est réprimée avec violence : la violence policière, des jours et des nuits de garde-à-vue (jusqu’à 30 jours)… Moi, j’ai été arrêtée seulement parce que j’étais une des conseillères d’Ozgür Gündem, “journal kurde”. Malgré le fait que les conseillères n’ont aucune responsabilité sur le journal, selon l’article n°11 de la Loi de la presse qui le notifie clairement, je n’ai pas été emmenée encore devant un tribunal qui écoutera mon histoire. Dans ce procès kafkaïen, Necmiye Alpay, scientifique linguiste de 70 ans, a été également arrêtée avec moi, et jugée pour terrorisme. Cette lettre est un appel d’urgence ! La situation est très grave, terrifiante et extrêmement inquiétante. Je suis convaincue que le régime totalitaire en Turquie, s’étendra inévitablement, également sur toute l’Europe. L’Europe est actuellement focalisée sur la “crise de réfugiés” et semble ne pas se rendre compte des dangers de la disparition de la démocratie en Turquie. Actuellement, nous, -auteurEs, journalistes, Kurdes, AléviEs, et bien sûr les femmes - payons le prix lourd de la “crise de démocratie”. L’Europe doit prendre ses responsabilités, en revenant vers les valeurs qu’elle avait définies, après des siècles de sang versé, et qui font que “l’Europe est l’Europe” : la démocratie, les droits humains, la liberté d’opinion et d’expression… Nous avons besoin de votre soutien et de solidarité. Nous vous remercions pour tout ce que vous avez fait pour nous, jusqu’à maintenant. Cordialement. »

Aslı Erdoğan, le 1er novembre 2016. Prison Bakırköy Cezaevi, C-9, Istanbul. Traduit du turc par le site Kedistan.

 

Source : http://www.humanite.fr/un-appel-diffuser-les-textes-dasli...

 

 

 

 

 

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13/11/2016

L'Ensemble Zologique de Libération de la Nature contre Bayer/Monsanto

 

"Plus d'une centaine d'animaux de l'Ensemble zoologique de Libération de la Nature (EZLN) ont envahi, vendredi à 15h30, le siège belge de la multinationale Bayer à Diegem.

#WeAreNatureDefendingItself
#stopTTIP #stopCETA #stopBayer #TTIPGameOver

Outre les activités de Bayer dans l'industrie pharmaceutique et son rachat de Monsanto, l'EZLN veut dénoncer le lobbying intensif que l'entreprise exerce en faveur des traités de libre-échange tels que le Ceta et le TTIP, via le financement de l'Association européenne pour la protection des cultures (ECPA). "Nos actions cherchent à mettre la lumière sur ceux qui réussissent dans l'ombre à convaincre les élites politiques de ne pas suivre l'avis de leurs électeurs et électrices", explique le sous-commandant putois . "Il faut que cesse l'ingérence du secteur privé sur les politiques publiques si nous voulons défendre nos droits sociaux mais aussi lutter efficacement contre le réchauffement climatique."

 

 EZLN ?

"Nous sommes une convergence d’animaux, de légumes, et d’éléments naturels en luttes pour la justice climatique issus des régions du plat pays . Nous revendiquons la mise à l’écart des multinationales de tout espace de négociation portant sur le climat et la création d’un tribunal pénal international pour les crimes climatiques et environnementaux. Nous luttons également pour la fin immédiate et définitive des négociations anti-démocratiques pour l’élaboration du TTIP et CETA .

Nous sommes les descendantes et descendants de toutes celles et ceux, paysannes et paysans, artisanes et artisans, sans-terre, ouvrières et ouvriers, immigrées et immigrés, chômeuses et chômeurs, travailleuses et travailleurs, qui ont lutté contre le capitalisme agraire et ses enclosures, contre le capitalisme marchand, ses banques et ses compagnies, contre le capitalisme industriel, ses manufactures et son salariat. Nous sommes celles et ceux qui, aujourd’hui, luttent contre le capitalisme financier, ses traités de libre-échange, ses multinationales et ses politiques d’austérité. Nous sommes l’Ensemble Zoologique de Libération de la Nature."

https://climatealert.be/

 

 

 

 

 

 

 

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12/11/2016

Le Syndrome des Micro-ondes : dossier scientifique

un article qui ne date pas de maintenant mais justement............

 

L'interaction des CEM (champs électromagnétiques) des HyperFréquences (micro-ondes) avec le métabolisme bioélectromagnétique humain génère le syndrome dit des micro-ondes ou syndrome des HyperFréquences.

 

- Voir la vidéo du Pr Le Ruz en bas de page -

Le syndrome des micro-ondes est caractérisé par des mécanismes et des effets en phase d'alarme et de résistance :

1er cas, la phase d’alarme : Le cerveau soumis à une stimulation ponctuelle de rayonnements électromagnétiques artificiels de type micro-ondes déclenche des réactions spécifiques de l’organisme impliquant des réponses neuronales, neuroendocrines, métaboliques et comportementales.

A - Ces réponses se classent dans le schéma général d’adaptation au stress d’un individu, ceci de manière plus ou moins adaptée.

B - La prise en charge de l’élément stresseur (l’irradiation) se réalise par :

- le Système Nerveux Central (SNC),
- le Système Nerveux Périphérique (SNP),
- le Système Endocrinien (SE).

Ces réponses se divisent en 3 stades :
1 – Réception du stresseur par les organes sensoriels et leurs innervations afférentes.
2 - Programmation de la réaction au stress au niveau du cortex et du Système Limbique (SL) (amygdale, bulbe olfactif, hippocampe, septum, corps mamillaire...). le couple Cortex/SL est un système d'analyse comparative utilisant comme banque de données des "souvenirs" issus d'expériences. Ainsi, le cerveau compare la situation nouvelle à des expériences passées afin d'élaborer une réponse adaptée.
3 - Déclenchement de la réponse de l'organisme via l'amygdale et l'hippocampe qui agissent sur l'hypothalamus et la formation réticulée du tronc cérébral afin d'activer le Système Nerveux Végétatif (SNV) et le SE (glandes surrénales). L’amplitude de l’alarme est régulée par le Système Limbique (SL).

2ème cas, la phase de résistance : Suite à la phase d’alarme, si l’exposition à l’élément stresseur persiste même à faibles doses (ex : irradiation par les antennes relais) ou devient chronique (ex : irradiation d'un utilisateurs en addiction au téléphone mobile qui ne respecte pas l’autorégulation du corps par rapport à l’indice DAS de son mobile), il résulte que l’hypothalamus, etc ... vont analyser ces stress constants et activer la sécrétion des diverses hormones, ...

Malheureusement, en règle générale l’humain soumis exposé à ce type de rayonnements artificiels ne possède pas dans son "répertoire cognitif" de stratégie préétablie pour se défendre efficacement contre ce type d’agression, donc la stimulation hypothalamique entraîne une réponse générale stéréotypée inappropriée à ce type d’agression, ... ce qui souvent en accroît l'impact négatif, ( affaire du collège de Chabeuil, France).

- Concernant le métabolisme de certaines personnes cela va bien "se passer " temporairement pendant une période pouvant atteindre quelques jours à plusieurs décennies, néanmoins leurs capital santé est tout de même rapidement hypothéqué. Des pathologies "habituelles" apparaissants vers le troisième âge, risquent d’apparaître précocement telle que la maladie d ’Alzheimer.
- Concernant le métabolisme de toutes les personnes en états de faiblesses (malades, âgées), foetus, bébés, etc ..., il se produit un épuisement rapide et une dérégulation de tous les systèmes nerveux et endocrinien, donc de l’ensemble du système immunitaire. L’organisme étant "dépassé", l'épuisement est atteint, de plus cet état est un terrain favorable à des sécrétions élevées en glucocorticoïdes qui ont un effet suppresseur sur l'immunité, ...
Ceci va favoriser (être co-promoteur) et déclencher l’apparition d’un certains nombres de pathologies connues, c’est l’aboutissement de ce mécanisme que l’on appelle le syndrome des micro-ondes.

Pathologies courantes résultantes du syndrome des micro-ondes (liste non exhaustive) :

- Syndrome dystonique cardiovasculaire :bradycardie, tachycardie, hyper/hypotension, athérosclérose ...

- Syndrome diencéphalique chronique : somnolence, insomnie, difficultés de concentration, vertiges, troubles sensoriels, pertes de concentration, fatigue chronique.

- Syndrome asthénique chronique : fatigabilité, nausées, céphalées, anorexie, irritabilité, stress, dépression, suicide.

- Pathologies cancéreuses : leucémies, glutathion et mélanome, cancers du sein, ... (dossier InVS)

- Pathologies dermatologiques : irruptions cutanées diverses, dermatites, dermatoses, eczéma, psoriasis ...

- Pathologies dopaminergiques : parkinson, les jambes sans repos, perte de sensibilité des 4 membres, bras serrés au réveil, crampes dans les membres, ...

- Pathologies immunitaires: modification de la formule sanguine (taux élevé de lymphocytes), etc ...

- Symptôme d'hypersensibilité : préalablement attribué à une perturbation psychologique !

- Pathologie pré et post-natale : forte prématurité (souvent avant ou vers l’âge gestationnel), foetopathies "toxiques", fausses couches, retard de croissance, biométriques, modification du génotype, puis modification pubertaires (dont baisse QI associé à l'ouverture de la BHE).

- Pathologie procréative : Diminution drastique du sperme (infertilité)...

- Pathologie hypogonadisme : Hormone testostérone, Diminution drastique de la libido.

- Pathologie cerveau : Tumeurs, Ouverture de la BHE (Barrière Hémato Encéphalique), perturbation de l’électroencéphalogramme, ...

- Pathologies courantes : perturbations auditives, visuelles, saignements de nez, commissures des lèvres blessées, saignements de gencives, fibromyalgie, allergies, asthme, névralgies dentaires, etc ...

- Pathologies psychiques : indifférence, introversion, passivité, résignation, dépression et anorexie mentale, ... suicide, ... et activité cérébrale (contrôle comportemental).

- Troubles du comportement (socio-professionnel) : irritabilité, inconfort, et ... risque d'accident accru, stress, dépression, suicide.

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Explication du Dr Pierre Le Ruz (*) des effets cumulatifs des champs électromagnétiques (CEM) pulsés et des pathologies associées.

 
 

Extrait du reportage - France 3 sur les dangers de la téléphonie mobile : 'Enquête Ouest' du 11/04/2006

(*) Pierre Le Ruz, docteur en physique et en physiologie animale, directeur scientifique du CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements électromagnétiques), expert accrédité par le Parlement Européen et Consultant du Conseil de l'Europe.

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Article de Next-Up sur les irradiations des ondes électromagnétiques

> Dossier intégral :
http://next-up.org/pdf/LeSyndromedesMicroOndesVersion012007Fr.pdf
 

Schéma réalisé par Next-up (www.next-up.org)
 
 

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Voir également :

- Conférence du Professeur Pierre Le Ruz : Téléphonie mobile et Santé - 24/06/2006 donnée lors de l'assemblé générale de l'Association Belge Teslabel du 24/06/2006.

- Syndrome des Micro-Ondes : Nouveaux aspects d'une Etude espagnole - Oberfeld G. et al. 2004

- Le Syndrome des Micro-ondes : une étude préliminaire en Espagne - Navarro EA et al. 2003
 

Telephonie_mobile_et_Sante.pdf Telephonie mobile et Sante.pdf  (117.1 Ko)

 

Source : Robin des Toits
 
 

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10/11/2016

Rejoignez notre appel pour un nouveau modèle de protection de la nature

 

 

© Survival International

Les peuples autochtones sont illégalement expulsés de leurs terres ancestrales au nom de la protection de la nature. Ils sont souvent arrêtés et brutalisés parce qu’ils pratiquent la chasse de subsistance. Adhérez à ces principes afin que soit adoptée une nouvelle conception de la protection de la nature qui réponde aux exigences des peuples autochtones dans le respect de leurs droits au profit de toute l’humanité.

De nombreuses personnalités et organisations ont déjà apporté leur soutien à notre campagne, dont le philosophe Noam Chomsky, le journaliste Georges Monbiot, l’écrivain Tony Juniper, l’ONG Greenpeace ainsi que de nombreux leaders autochtones dont le chamane et porte-parole yanomami Davi Kopenawa.

Vous aussi, ajoutez votre voix en signant cette déclaration pour une nouvelle approche de la protection de la nature dont les peuples autochtones seraient les principaux acteurs.

Signatures: Aidez-nous à obtenir 20.000 signatures !

Manifestez votre soutien à ces quelques principes en signant cette déclaration:

  • Les peuples autochtones sont généralement les meilleurs défenseurs de l’environnement; ils ont su gérer durablement leurs terres depuis de nombreuses générations.

  • Expulser de force les peuples autochtones de leurs territoires se traduit dans la plupart des cas par de graves dommages écologiques.

  • Ces expulsions constituent de flagrantes violations des droits de l’homme auxquelles les défenseurs de l’environnement devraient s’opposer.

  • Le moyen le plus efficace de conserver les zones riches en biodiversité est de respecter les droits des peuples autochtones.

  • L’humanité ne peut plus se permettre de privilégier un modèle de protection de la nature qui exclut les peuples autochtones car une telle approche porte aussi bien atteinte à la diversité humaine qu’à l’environnement.

 
 
 

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28/10/2016

Le petit guide des préjugés sur les migrants et le petit guide pour comprendre les migrations internationales 2016

En des temps où la stupidité le dispute à l'odieux, deux guides à faire circuler, sachant qu'une des plaies de l'humanité c'est l'ignorance satisfaite d'elle-même :

 

La_Cimade_Petit_Guide_Prejuges_2016.pdf

 

La_Cimade_Petit_Guide_Migrations_2016.pdf

 

ou à télécharger sur le site de la Cimade :

 

http://www.lacimade.org/wp-content/uploads/2016/10/La_Cim...

 

http://www.lacimade.org/wp-content/uploads/2016/10/La_Cim...

 

il y a celui-là aussi pour mieux comprendre et accompagner les victimes de la traite des humains :  http://www.lacimade.org/.../2016/10/La_Cimade_Traite.pdf

 

 

 

 

 

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10/10/2016

Le procès citoyen de Monsanto à La Haye

Nous y sommes presque!

Le procès citoyen de Monsanto commencera très bientôt. 30 témoins et expert-e-s venant de cinq continents se présenteront à La Haye devant cinq juges internationaux. Ces témoins expliqueront aux juges et par là même au monde comment Monsanto a détruit leur santé, leurs communautés, leurs moyens de subsistance. Cette année, nous ferons des dommages causés à la santé et à la nature par l'agriculture industrielle et chimique le thème de la Journée Mondiale de l'Alimentation (16 octobre).

Les tribunaux citoyens ont depuis longtemps réussi à attirer l'attention sur la corruption des entreprises et ont conduit dans bien des cas à l'ouverture de procès criminels. Tout comme vous, nous voulons que le Tribunal Monsanto permette aux Cours de justice du monde entier de juger Monsanto pour ses crimes.


 
   
Merci à vous

Cet événement unique n'est possible que grâce à votre soutien et nous vous en sommes reconnaissant-e-s! Merci de continuer à nous aider à transmettre les informations relatives au Tribunal, en particulier juste avant, pendant et après l'événement. Envoyez ce bulletin d'information à vos proches, demandez-leur de signer leur soutien en ligne, écrivez aux journalistes de votre connaissance, partagez nos posts sur Facebook sur vos pages et groupes, retweetez nos messages si vous utilisez Twitter, composez vos propres messages sur les médias sociaux. Sachez que vous pourrez suivre les audiences en direct, les liens seront publiés sur notre site internet dans les jours qui viennent. Nous diffuserons également des vidéos sur notre site et page Facebook durant l'événement. Merci de partager!


 
   
La fusion de Bayer et Monsanto

Beaucoup d'entre vous nous ont interrogés sur le rachat imminent de Monsanto par Bayer et sur ses conséquences pour le Tribunal Monsanto.

Nous vous apportons de bonnes nouvelles: le rachat proposé de Monsanto par Bayer n'aura aucun impact négatif sur le Tribunal Monsanto. Voici pourquoi: tout d'abord, le rachat sera contesté. Même en cas d'autorisation, celui-ci ne sera pas définitif avant 2017. Ensuite et surtout, les opinions juridiques finales livrées par les juges du Tribunal (prévues le 10 décembre) s'appliqueront non seulement à Monsanto, mais à toutes les entreprises d'agrobusiness, y compris Bayer. De plus, la fusion de géants n'est pas un signe de solidité. Les analystes ont déjà pointé les signes d'une industrie en difficulté. Les conséquences possibles d'un tel rachat sur la population et l'environnement rendent le Tribunal Monsanto et son message encore plus importants.


 
   
La CPI franchit une étape: vers la poursuite pour écocide

Dans un futur proche, la destruction de l'environnement pourrait motiver la poursuite des gouvernements et des individus pour crimes contre l'humanité par la Cour Pénale Internationale. Depuis ses débuts en 2002 et jusqu'à maintenant, la Cour de La Haye soutenue par les Nations Unies a principalement jugé des cas de génocides et de crimes de guerre. Elle n'a pas encore examiné de crimes environnementaux majeurs. Récemment, la CPI a annoncé qu'elle évaluerait les crimes résultant dans "la destruction de l'environnement", "l'exploitation des ressources naturelles", et la "dépossession illégale" des terres. Il s'agit d'un développement intéressant, et le Tribunal Monsanto pourrait être une excellente préparation pour un cas d'envergure à la CPI.


 
   
Un soutien croissant

Ces dernières semaines nous avons enregistré une hausse spectaculaire des soutiens. Près de 70 000 personnes ont maintenant signé leur soutien en ligne, tout comme un millier d'organisations et d'entreprises parmi lesquelles des initiatives locales sur l'alimentation, des communautés affectées, l'énorme réseau La Via Campesina qui regroupe des millions de paysannes et de paysans, de petits et de moyens producteurs, de sans terre, de femmes et de jeunes du monde rural, d'indigènes, de migrants et de travailleurs agricoles... Le Tribunal Monsanto reçoit également l'appui d'organisations telles que Slow Food International, Les Amis de la Terre, Greenpeace, Organic Consumers, Navdanya mais aussi d'un grand nombre de groupes militants, d'ONG et de petites entreprises du monde entier. Regardez les nouvelles vidéos de soutien sur notre page Facebook (page non réservée aux membres).


 
   
Faites connaissance avec les témoins et expert-e-s

Regardez le programme pour découvrir les 30 témoins et expert-e-s des cinq continents qui se rendront à La Haye pour se présenter devant la Cour. Certains des noms vous sont peut-être familiers, comme l'agriculteur français Paul François, la seule personne ayant jamais remporté un procès contre Monsanto après avoir été empoisonné par l'herbicide Lasso. Gilles-Eric Séralini, le scientifique qui a exposé au grand jour la possible carcinogénicité du maïs OGM et du Roundup et qui en conséquence a subi de lourdes attaques de la part de Monsanto et ses alliés. L'agriculteur Canadien Percy Schmeiser, poursuivi par Monsanto pour violation de brevet. Damian Verzeñassi et Marcelo Firpo, experts de la santé venus du Brésil et d'Argentine. L'apicultrice mexicaine Angelica El Canche. Farida Ahkter du Bangladesh (ci-dessous), qui témoignera sur les dangers de l'aubergine OGM.

La liste des témoins et expert-e-s comprend:

- des expert-e-s en santé publique, des victimes et des représentant-e-s de communautés affectées par la pulvérisation de pesticides au Brésil, Paraguay, Sri Lanka, Argentine, Colombie, France et Inde;
- des agriculteurs, agricultrices et spécialistes des semences venant d'Australie, du Bangladesh, du Burkina Faso, du Canada, de France;
- des apiculteurs et apicultrices du Yucatán, Mexique;
- des scientifiques du Brésil, d'Allemagne, de France, du Royaume Uni et des États-Unis.

Consultez ici le programme des audiences et des plaidoiries du Tribunal.


 
   
Assemblée des Peuples: intervenant-e-s et ateliers

L'Assemblée des Peuples constitue un événement remarquable. En parallèle des audiences du Tribunal, il s'agit d'un espace dédié aux mouvements du monde entier pour partager et réseauter. L'Assemblée des Peuples accueillera également d'éminents intervenants et intervenantes comme Vandana Shiva, Ronnie Cummins, André Leu, Hans Herren, Corinne Lepage, François Veillerette et bien d'autres encore.

Trois sessions d'ateliers sur les thèmes des semences, des OGM, des pesticides, de la responsabilité des entreprises multinationales et de l'agroécologie comme solution du futur permettront aux participant-e-s des cinq continents d'échanger largement. Ci-dessous, Charito Medina (MASIPAG, Philippines) and Nivia Silva (MST, Brésil).

Consultez le programme pour plus de détails.


 
   
Rejoignez-nous depuis chez vous ou via un événement local

Nous ne pouvons pas tous nous rendre à La Haye. Cependant, vous pouvez nous accompagner en regardant la retransmission en direct du Tribunal, ou en participant à l'un des nombreux événements liés à la Journée Mondiale de l'Alimentation. Nous mettrons également en ligne des vidés de l'Assemblée des Peuples sur notre site et notre page Facebook durant le weekend.

Nous avons hâte que cet événement historique commence dans quelques jours et avons toujours besoin de votre aide pour en faire un succès! Aidez-nous à faire circuler l'information sur le Tribunal, et si vous ne l'avez pas fait récemment, merci de considérer un don.

 

pour signer et soutenir :

http://en.monsantotribunal.org/sign

 

08:50 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

16/09/2016

10 000 enfants disparus

 

Signez la pétition :

https://10000missingchildren.wordpress.com/

 

 

 

 

 

 

 

14:30 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Stop à la vente de carburants toxiques à l'Afrique par des négociants suisses

Dans les villes africaines, la pollution de l’air représente déjà un problème majeur de santé publique. La qualité de l’air est pire à Dakar ou Lagos qu’à Pékin. Les gaz d’échappement sont l’une des premières causes de la pollution de l’air aux particules fines, qui provoque des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Facteur aggravant : le taux de soufre élevé dans les carburants – jusqu’à 378 fois la limite admise en Europe, selon les échantillons que nous avons prélevés à la pompe dans huit pays africains.

Après trois ans de recherches entre Amsterdam, Genève et Accra, l’enquête exclusive de Public Eye met en lumière le modèle d’affaires scandaleux au cœur du secteur des carburants en Afrique : les négociants en matières premières profitent systématiquement de la faiblesse des standards dans certains pays africains pour y vendre des carburants toxiques, interdits en Europe.

Notre enquête révèle que les négociants suisses – Trafigura en tête – dominent le marché des carburants sales en Afrique. Elles livrent, commercialisent sur place via leur propre réseau de stations-service et produisent ces mélanges toxiques que l’industrie appelle « la qualité africaine ». Si ces pratiques sont légales, elles n’en restent pas moins illégitimes car elles violent le droit à la santé de millions d'êtres humains.
 

Il est temps d'agir – et la solution est connue !


En partenariat avec des organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest, et avec le soutien du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), nous nous engageons pour l’adoption de standards plus stricts en matière de carburants. Nous demandons également aux négociants suisses d’assumer leur responsabilité et de cesser d’inonder l’Afrique d’essence et de diesel toxiques. Ces sociétés produisent et vendent déjà des carburants à faible teneur en soufre pour les marchés suisses et européens. Pourquoi pas pour l’Afrique ?

D'une seule voix, nous dénonçons ces pratiques et prévoyons de renvoyer au siège de Trafigura un conteneur rempli d’air pollué du Ghana. La société genevoise s’est donné l’objectif de devenir un « leader reconnu en matière de responsabilité sociale d’entreprise ». Par ce « retour à l’expéditeur » symbolique, nous l’invitons à agir à la hauteur de son discours et de ses ambitions.

Aidez-nous à convaincre Trafigura de cesser de vendre des carburants toxiques. Signez la pétition, diffusez notre appel à vos contacts et suivez la campagne sur Facebook et Twitter via le hashtag #ReturnToSender. Chaque signature compte !
 

 

pour en savoir plus :

https://www.dirtydiesel.ch/fr/campaign/?section=intro...

 

signer la pétition :

https://www.dirtydiesel.ch/fr/campaign/?section=petition...

 

 

 

 

 

14:26 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

12/07/2016

Soutenu par Macron, Attali et Juppé, un minier russe s’apprête à saccager la forêt guyanaise

 

7 juillet 2016 / Fabrice Nicolino

La Guyane est « menacée par un tsunami affairiste » : le gouvernement entend confier la gestion d’une mine d’or à une transnationale russe, explique Fabrice Nicolino dans cette tribune. Il en appelle à Nicolas Hulot, Allain Bougrain-Dubourg, Pierre Rabhi, et aux lecteurs de Reporterre pour que débute la « grande bagarre de Guyane ».

Journaliste engagé pour l’écologie, Fabrice Nicolino est chroniqueur à La Croix et à Charlie Hebdo, où il a été blessé dans l’attentat du 7 janvier 2015. Il s’exprime aussi sur son blog, Planète sans visa, et a publié Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture.

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Fabrice Nicolino.

APPEL À NICOLAS HULOT, ALLAIN BOUGRAIN-DUBOURG, PIERRE RABHI ET A TOUS LES AUTRES

Je souhaite être solennel. Vous lirez ci-dessous un article que j’ai publié dans Charlie-Hebdo voici quelques semaines. Il n’a rien de banal, car il touche aux profondeurs de notre destin commun. Même s’il s’agit de criminels ordinaires, ordinaires dans notre monde criminel. Un groupe minier russe, qui travaille en Afrique dans des conditions scandaleuses, veut s’en prendre au joyau écologique qu’est la forêt tropicale de la Guyane dite française.

On ne peut laisser faire. À aucun prix. Nous sommes en face d’une modeste mais réelle responsabilité historique. Car la France détient sur le continent américain une fraction de la richesse biologique mondiale. Une mine d’or industrielle là-bas serait le signal que tout, désormais, est possible. Si un pays comme le nôtre accepte de sacrifier cette merveille, quel autre se sentirait tenu de s’arrêter pour réfléchir ? La Chine ? L’Indonésie ? Le Brésil ? Le Rwanda ? La Russie de Poutine ? Voyons, un peu de dignité.

Reculer serait avouer que nous ne sommes pas de taille


Nous crevons sous le poids de discours illusoires et de déclarations qui n’engagent à rien. Du haut des tribunes frelatées, comme il est aisé de crier : « Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs ! » Elle brûle, en effet, et en enfer. Elle se tord, elle hurle sa douleur chaque seconde de chaque minute, et nous faisons comme si tout devait se passer entre gens de bonne compagnie. Cela ne peut plus durer. Qu’on le veuille ou qu’on le cache, une frontière sépare ceux qui accélèrent dans la dernière ligne droite discernable, et ceux qui se jettent de désespoir sur le frein.

Le noble combat de Notre-Dame-des-Landes est essentiel pour la France, car il affirme dans la clarté qu’on ne peut plus faire comme avant. Ici, dans ce pays-ci. La grande bagarre de Guyane que j’appelle de mes vœux est d’emblée internationale, mondiale, planétaire. Elle signifie que la défense de la biodiversité — nom savant de la vie — oblige à sortir du bois et à compter ses forces. Reculer, ce serait avouer que nous ne sommes pas de taille. Reculer, ce serait accepter tout, étape après étape. Je vous suggère, amis de l’homme, des bêtes et des plantes, d’organiser un voyage de protestation en Guyane même, dès qu’il sera possible. Le crime qui se prépare, car c’en est un, mérite que nous bandions toutes nos forces, et elles sont grandes, malgré tout.

Levons-nous ensemble, car sinon, autant se taire pour l’éternité.

Ci-dessous, l’article paru dans Charlie :


LA MINE D’OR GUYANAISE D’ATTALI, JUPPÉ ET MACRON

Attention les yeux, on va voir apparaître comme par magie un Attali, un Juppé, un Macron pour le prix de presque rien. Mais dès l’avance, il faut dire deux mots de la Guyane audacieusement appelée française. Il y a là-bas des Noirs marrons, descendants d’esclaves échappés des plantations philanthropiques. Des Indiens installés au profond de la forêt tropicale, le long des rivières et des fleuves. Et puis des Blancs, car il y a partout des Blancs. Autrement, qui tiendrait le nerf à bœuf, dites-moi ?

La forêt tropicale, qui couvre 95 % du pays, est à peu près intacte, ce qui se fait rarissime dans un monde qui crame tout. Et en théorie, les envolées permanentes des nobles politiques sur la biodiversité devraient pouvoir protéger les singes hurleurs, les aras et les jaguars pour l’éternité.

La puissance de feu des transnationales


Mais il y a l’or. Des milliers d’orpailleurs clandestins pourrissent les eaux de Guyane depuis des décennies en balançant à tout va de charmants produits comme le mercure — idéal pour extraire l’or de son substrat rocheux — dans les rivières. C’est pas bon, c’est pas beau, et c’est artisanal. Tout autre est la puissance de feu des transnationales, qui peuvent mobiliser des concasseurs de la taille d’un avion et pulvériser des millions de tonnes de roches sans coup férir.

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Une barge d’orpaillage artisanal sur la rive surinamaise du fleuve Maroni.

Jusqu’ici, les projets les plus crapoteux ont échoué, mais celui dont on va parler a plus que ses chances. En 2011, la Columbus Gold, boîte canadienne junior — on va expliquer, c’est très malin —, achète huit concessions minières en Guyane. L’une des huit se trouve à 80 km au sud de Saint-Laurent-du-Maroni, au-dedans d’un lieu appelé la Montagne d’Or. Il y aurait 155 tonnes d’or planquées, peut-être le double. Miam.

Pour récupérer la mornifle, il faudra creuser une fosse d’au moins 2,5 km de long, de 600 à 800 mètres de largeur, de 200 à 250 mètres de profondeur. Compter 460 millions de tonnes de roches à broyer, au bas mot, car on récupère au mieux qu’1,5 gramme d’or par tonne. Prévoir également de gros besoins d’énergie et d’électricité. Disons l’équivalent de ce que consomme la capitale, Cayenne, en un an.

« On ne veut pas que des lobbies écologistes viennent contrecarrer un projet qui serait créateur d’emplois »


Mais une telle apothéose, ami technophile, ne peut être déployée par une petite junior, qui apparaît en la circonstance comme le paravent d’une grosse mère, que les spécialistes nomment une major. La Columbus Gold ne fait qu’explorer, avant de refiler le bébé au vrai bénéficiaire, la Nordgold, sise à Moscou. Nordgold est seule capable d’exploiter et d’ouvrir les entrailles de Guyane. Et elle est, en plus, entre des mains charmantes. Une ONG suisse et catho, Action de carême, a publié en février 2016 un rapport sur les mines d’or au Burkina Faso, où l’on peut lire : « Dans beaucoup d’endroits, l’exploitation aurifère détruit les bases de l’existence de populations, porte atteinte aux droits humains. » Avant de préciser : « Les sociétés minières présentes au Burkina Faso, en l’occurrence Iamgold, Nordgold et Amara Mining, ont une grande responsabilité dans les violations des droits humains exposés. »

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Depuis l’avion reliant Cayenne à Maripasoula.

Si cette mine ouvre, et tous les feux sont au vert, adieu à la forêt tropicale que l’on connaît. En toute certitude, ce sera la ruée vers l’Eldorado, car on trouve de l’or un peu partout. Il y aura des routes, des autoroutes, des barrages, des pylônes à haute tension. Et si tout est désormais sur les rails, c’est que la mine est soutenue par des autorités morales considérables. Jacques Attali, le preux lobbyiste international, siège au comité consultatif de la Columbus Gold. Alain Juppé, fervent écologiste, en meeting à Cayenne ces dernières semaines : « On ne veut pas que des lobbies écologistes viennent contrecarrer un projet qui serait créateur d’emplois. » Quant à l’immense Emmanuel Macron, il s’est carrément rendu sur le futur chantier, vantant l’excellence du projet, précisant : « Cet industriel [la Columbus Gold] est l’un des fers de lance de la mine responsable. »

C’est maintenant que tout se joue, nazes que nous sommes. Ou la mine ou la forêt. Si les écolos de France et de Navarre arrêtent de se branlotter une seconde, il y a peut-être une chance.


AMIS LECTEURS, NE REMETTEZ PAS À DEMAIN 

Amis lecteurs de Reporterre, je vous demande de faire un effort personnel. Si vous êtes d’accord avec ce qui précède, diffusez, aussi massivement qu’il vous sera possible. Auprès de vos proches et de vos amis, auprès de vos élus — qui ne risque rien n’a rien —, auprès de tous les groupes possibles, auprès des personnes auxquelles s’adresse cette lettre ouverte, qui est évidemment destinée à tous. Je vous en prie : une heure de votre temps doit être consacrée à cette nouvelle bagarre, que j’espère nationale, internationale, planétaire. Ne remettez pas à demain. S’il vous plaît, commencez aujourd’hui même. Et merci.

 

Source :

https://reporterre.net/Soutenu-par-Macron-Attali-et-Juppe...

 

 

 

28/04/2016

Lanceurs d'alerte, protégeons-les

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Pétition à signer ici :

https://www.powerfoule.org/campaigns/panamapapers/lanceur...

 

PanamaPapers, amiante, affaire du Mediator, écoutes de la NSA, Luxleaks, il y a urgence à protéger ceux qui prennent des risques pour notre démocratie ! Ensemble, demandons aux parlementaires qu'ils garantissent la protection des lanceurs d'alerte lors du vote du projet de loi Sapin 2.

En révélant les failles de nos États, de nos économies ou de nos systèmes sanitaires, les lanceurs d'alerte permettent non seulement de renforcer la démocratie mais aussi de sauver des vies. Alors qu'ils agissent dans notre intérêt à tous, ils sont encore trop souvent la cible de représailles.

Aujourd'hui la France ne leur garantit toujours pas de protection suffisante : pas de statut global, pas de protection ni de réparation suffisantes ni de sanctions pénales contre les auteurs de représailles, et encore moins d'agence dédiée pour recueillir et traiter les nombreux signalements. Pas étonnant que 39% des salariés gardent le silence par peur des représailles ![1]

Heureusement dans quelques semaines, une nouvelle loi anti-corruption sera débattue à l'Assemblée Nationale, avec des propositions pour améliorer leur protection.

Elle est encore loin d'être satisfaisante, mais ensemble, nous pouvons l'améliorer!

Si nous sommes suffisamment nombreux à signer cette pétition, nous pouvons pousser les députés à être à la hauteur des enjeux et à accorder ainsi une véritable protection aux lanceurs d'alerte digne des meilleurs standards internationaux, comme le fait la proposition de loi déposée par le député Yann Galut.

Avec PowerFoule, Transparency International France et la coordination des ONG en faveur des lanceurs d'alerte, nous demandons :

 

Il n'y a aujourd'hui pas de définition globale du lanceur d'alerte. Avec 6 articles disparates disséminés dans 6 lois différentes (corruption, sécurité sanitaire du médicament, santé ou environnement, crime et délit, renseignement), le dispositif français ne garantit pas une protection efficace.

Ce que nous demandons :
Une définition globale, calquée sur les recommandations du Conseil de l'Europe : « toute personne qui signale ou révèle, de bonne foi, une information relative à un crime, un délit, une menace ou un préjudice grave pour l'intérêt général, dont elle a la connaissance dans le contexte d'une relation de travail, rémunérée ou non, présente ou passée. »

 

Actuellement, un lanceur d'alerte ne sait pas vers qui se tourner, isolé, dépourvu, il se tait ou s'adresse au mauvais interlocuteur car aucune procédure de signalement n'existe.

Ce que nous demandons :
Une procédure de signalement par paliers, qui passe d'abord par le canal interne (fonction publique ou entreprises privées), ou les autorités judiciaires et administratives, ou un parlementaire. Et si ces voies s'avèrent inefficaces, il faudrait autoriser le signalement externe à la société civile et aux médias.

 

Actuellement, il n'est pas possible de signaler une alerte sous couvert d'anonymat. Or, 62% des salariés qui parleraient ne souhaiteraient pas voir divulguée leur identité, et particulièrement les plus vulnérables d'entre eux (par leur statut, leur âge, leurs revenus). Veut-on vraiment prendre le risque de passer à côté d'éventuels signalements ?

Ce que nous demandons :
La garantie de confidentialité et si nécessaire la possibilité d'anonymat.

 

Les lanceurs d'alerte font souvent l'objet de représailles, nombreux sont ceux qui perdent leur emploi.

Ce que nous demandons :
En cas de licenciement d'un lanceur d'alerte dans une entreprise privée, le conseil de prud'hommes serait compétent pour intervenir en référé pour prendre des mesures conservatoires de maintien du lanceur d'alerte dans son emploi.  Dans les administrations publiques, cette compétence est conférée au juge administratif.

 

Alors qu'ils agissent pour l'intérêt général, ils doivent faire face à des frais parfois décourageants pour garantir leur défense. Sans accompagnement financier des lanceurs d'alerte, il n'y a aucune garantie qu'ils puissent se défendre.

Ce que nous demandons :
Il faut indemniser le lanceur d'alerte à hauteur du dommage moral et financier subis. Il ne s'agit pas de rémunérer le lanceur d'alerte.

 

Les lanceurs d'alerte font souvent l'objet de représailles (licenciement, diffamation, harcèlement, mise au placard) et il n'y a aujourd'hui aucune sanction pénale contre les auteurs de ces représailles. Ne pas punir les auteurs des représailles, c'est leur donner carte blanche pour recommencer.

Ce que nous demandons :
Des sanctions pénales et disciplinaires en cas d'entrave au signalement d'une alerte ou de mesures de rétorsion à l'encontre du lanceur d'alerte.

 

Aujourd'hui, il n'existe aucun organisme indépendant pour traiter ces alertes, conseiller ou accompagner les lanceurs d'alerte.

Ce que nous demandons :
La création d'une Agence nationale de l'alerte indépendante. Sa mission serait de recueillir et traiter les alertes, de conseiller, accompagner et protéger le lanceur d'alerte et d'informer le public sur la législation en matière d'alerte. Les pouvoirs de l'agence l'autoriseraient à procéder à toutes vérifications ou enquêtes, à recueillir toute information qui lui paraitrait nécessaire sans que son caractère secret ou confidentiel ne puisse lui être opposé.

 


Campagne réalisée en collaboration avec Transparency International France, la section française de Transparency International, principale ONG mondiale dédiée à la lutte contre la corruption, qui milite à ce titre de longue date pour qu'une protection effective soit accordée aux lanceurs d'alerte.

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25/04/2016

Pour le maintien de l'accueil des « migrants » à Gourdon (Lot)

                                        

 

Vous  pouvez signer cet appel sur le site internet,

et laisser vos coordonnées si vous le souhaitez...

http://soutiens.enresistance.fr/

 

Un reportage cinématographique sur le C.A.O. (Centre d’Accueil et d’Orientation) et sur le collectif a été réalisé par les ”Actualités Locales au Cinéma”. Il est projeté au cinéma de Gourdon et ici : 

ALC Gourdon 32 - Le Centre d'Accueil et d'Orientation de Gourdon from panoramatv on Vimeo.

 

 

Texte de l'appel :


" Nous citoyens, habitants du Lot, tenons à réaffirmer notre engagement pour l’accueil des migrants.

Depuis le 1er mars dernier, suite à la décision du gouvernement de mettre en place des « Centres de mise à l’abri » sous prétexte de désengorger les camps de Calais et Grande-Synthe, la commune de Gourdon a accepté l’ouverture sur son territoire d’un Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO).

La commune a ainsi pu honorablement accueillir dans l’urgence une famille et des jeunes gens d’origine Afghane en provenance de Calais.

Au côté des associations caritatives, une partie de la population a traduit sa solidarité avec les migrants par la création d'un comité de soutien. De nombreux bénévoles ont également tendu la main, et généreusement proposé des aides de toute nature. Tous oeuvrent pour qu’un accueil digne des valeurs de la République leur soit offert.

 

Par ailleurs, le CEIIS (comité d'études et d'informations pour l'insertion sociale), association mandatée par l’État, répond aux besoins prioritaires des migrants et les accompagne sur le plan de leur demande d’asile.

  

Un mois plus tard, fin mars, dans la précipitation, la commune a dû faire face à l’arrivée de 19 nouvelles personnes suite au démantèlement, la veille, du camp de Stalingrad à Paris. Les conditions d’accueil sont alors devenues difficiles pour tous : migrants, municipalité, citoyens…(trouver en moins d’une journée des lits, des couvertures, de la nourriture…).

  

Ces circonstances ont poussé le Maire de Gourdon à demander, dans une lettre ouverte à la Préfète du Lot, la suspension temporaire du transfert de migrants vers la Commune. Alors même qu’il s’agissait pour le Maire de Gourdon d’attirer l’attention des services de l’État sur le fait que les conditions n’étaient pas réunies pour accueillir dignement les migrants, la Préfète du Lot a décidé de « bloquer » tout nouvel accueil à Gourdon.

  

Nous refusons que l’accueil des migrants à Gourdon fasse l’objet d’un règlement de compte politique et demandons par conséquent le maintien du Centre d’Accueil et d’Orientation de Gourdon. Nous appuyons madame le Maire de Gourdon qui est toujours volontaire pour participer à l’effort de solidarité nationale (Voir le communiqué sur le site internet de la commune de Gourdon).

  

Nous, citoyens exigeons en outre des moyens en rapport avec la situation :

 pour échanger avec les arrivants (traduction, alphabétisation, livrets bilingues...) ;

 pour coordonner les actions des bénévoles et des soutiens.

 
 Nous, citoyens exigeons également la transparence des fonds alloués pour l’accueil ;

 

 Nous appelons les citoyens du Lot à se mobiliser pour transmettre cet appel et lutter sans aucune forme de discrimination contre toutes les précarités.

 

Gourdon, le 18 avril 2016

 

Le collectif de soutien aux migrants "

 

11:25 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

11/03/2016

Soutenez Onanyati, un documentaire de Vincent Gallet (2016)

 

 

Un documentaire sur l'association franco-péruvienne Onanyati. Ce film nous entraine sur la piste d'une aventure artistique et humaine au cœur de la forêt primaire: ses mythes, ses dieux et déesses, la nécessaire préservation de cette forêt et de ses cultures ancestrales.


On peut aider ce projet en réservant son CD à l'adresse de l'association: ONANYATI / LUZINART, ancienne usine du chemin de vaux, 91580 Etrechy avec un chèque de 20 Euros à l'ordre de Luzinart, merci). L'édition sera disponible dans 6 mois (en mai 2016) et les bénéfices versés au profit de notre projet de protection de la réserve nationale de CERRO DIVISORIA au Pérou.

 

 

 

 

08/03/2016

Appel : soutenez Kumancaya, le village qui vole

 

Mon ami Pierre Urban a réalisé ‘’Kumancaya, le village qui vole”, un documentaire tourné en Amazonie péruvienne dans la région qu’occupe le peuple Shipibo-Conibo. Vous pourrez découvrir ce film de 52’ ci-dessous et donner une appréciation de 1 à 5  avant le 11 Mars. Ceci permettra éventuellement à ce film d’être sélectionné pour son passage au festival:

http://www.webprogram-festival.tv/les-programmes/les-prog...

 

MERCI !!! Faites tourner.

 

Ce film ainsi que les précédents fait partie des objectifs de son association http://shanefrance.org : sauvegarder et valoriser le patrimoine immatériel de ce peuple de la forêt. Ce film a déjà été projeté en 2015 aux : Festival du Film Chamanique, Festival de la Paix et La Maison d’Amérique Latine à Paris.


James Arévalo, peintre shipibo et chaman est l’un un des principaux acteurs du film.

 

 

 

 

Femmes sous influences

08 mars 2016

Les femmes migrantes sont de plus en plus nombreuses à quitter leur terre, par volonté d’émancipation, par souhait de ne plus soustraire aux contraintes familiales, pour fuir des rites dégradants, par désir, envie de pouvoir faire des études et imaginer une autre vie.

On les dit dominées, soumises à des traditions d’un autre temps et sans diplôme, on les dit « femme de » ou « épouse de » pour les réduire à un statut le plus souvent erroné.

Dans les faits beaucoup viennent seules. Elles accomplissent un parcours dangereux, se retrouvent le plus souvent sur notre sol sans titre de séjour. Les plus diplômées et les demandeuses d’asile peuvent aspirer à un statut légal. Mais la survie est éprouvante en attendant une régularisation par le travail sans pouvoir choisir ni métiers, ni horaires. Elles sont nombreuses à choisir la voie du travail clandestin au risque de ne pas être payées, d’être malmenées, maltraitées.

Parce qu’elles sont femmes, lorsqu’elles peuvent se mettre en démarche de recherche d’emploi, elles se heurtent à des discriminations liées au genre. Elles occupent souvent des emplois à temps partiels et en horaires décalés où les contacts humains sont rares.

Isolées, elles sont peu informées de leurs droits et ont donc des difficultés à les faire valoir.

La Cimade accompagne ces femmes dans leurs démarches juridiques, administratives et dans le cadre de procédures liées au divorce. Elle les oriente vers un suivi médical et social.

La Cimade a été longuement auditionnée dans le cadre des débats qui ont animé la proposition de loi contre le système prostitutionnel, la réforme du droit d’asile, et la nouvelle loi relative au droit au séjour des étrangers en France. Grâce à ce travail, les persécutions liées au genre devraient être prises en considération dans les demandes de protection.

Parallèlement La Cimade participe à des collectifs comme Actions et droits des femmes migrantes et exilées (ADFEM) pour échanger sur l’actualité juridique ou encore le collectif Ensemble contre la traite des êtres humains. Elle développe des partenariats avec des associations espagnoles et italiennes pour accompagner les victimes de violences au sein du couple. La Cimade a créé des espaces et des lieux d’échanges où les femmes, ensemble, mettent en place des activités communes.

 

 Photographies : ©  Vali Faucheux, permanence de La Cimade à Nevers, juillet 2015.

 


 

 

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01/03/2016

L'Auberge des migrants

c'est ici :

http://www.laubergedesmigrants.fr/

 

Nos actions

Aider ces gens à survivre 
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Notre première action, c’est de leur donner un minimum de nourriture pour éviter qu’ils ne souffrent de la faim. Nous distribuons des sachets repas depuis le 1er décembre 2008, en alternance avec les autres associations (12 000 en décembre 2008, 10 000 en janvier 2009). Lors des distributions, nous gardons à l’esprit l’humiliation de devoir se mettre en file et tendre la main pour avoir de quoi manger. Nous faisons un effort pour leur permettre de garder un minimum de dignité dans ce geste, par un sourire, par quelques paroles. Ce n’est pas facile : il faut aussi gérer fermement la file d’attente pour que la distribution puisse se dérouler sereinement.
Nous espérons pouvoir disposer prochainement d’un local et d’un véhicule permettant de distribuer un repas chaud au lieu des sachets repas.

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Notre seconde action, c’est de leur donner un minimum de vêtements chauds et des chaussures en bon état. Avez-vous déjà vu des chaussures aussi usées ? Dans la pratique, vous reconnaîtrez un bénévole au coffre de sa voiture : il contient couvertures, blousons et paires de chaussures. Il convient de préciser que nous ne couvrons que les besoins des nouveaux arrivants et les situations d’urgence (chaussures et vêtements hors d’usage) . Un vestiaire est organisé chaque quinzaine pour qu’ils puissent changer de vêtements.

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Notre troisième action, c’est de les aider à se protéger des intempéries. Sur ce point, notre action est double :

– aider l’association SALAM dans la cadre du plan « grand froid ».
– fournir des couvertures et des duvets.

Aider ces gens à sortir de la situation où ils se trouvent

Plusieurs d’entre nous parlent suffisamment anglais pour les écouter et répondre à leurs questions. C’est la première étape pour les aider à sortir de la situation à Calais.

Leurs premières questions révèlent leurs préoccupations immédiates :
– où trouver une piscine (pour prendre une douche, pas pour apprendre à nager…)
– où trouver un magasin pour acheter une tente ?
– où trouver un cyber café ?
On leur indique la piscine, en les prévenant qu’ils risquent d’être refusés. On leur explique qu’il n’y a pas de magasin où acheter une tente, et qu’ils n’auraient pas le droit de la planter.

Puis viennent d’autres questions :
– pourquoi la police française leur interdit-elle de passer en Angleterre ?
– pourquoi sont-ils arrêtés par la police ?
– pourquoi faut-il des papiers pour rester en France ?
– pourquoi la police les chasse-t-elle de leurs squats ?
– pourquoi les CRS brûlent-ils leurs cabanes ?
On leur explique ce qu’on peut leur expliquer. Souvent ils viennent de pays où l’administration n’existe pas, mais ils finissent, sinon par admettre, au moins par comprendre.

Enfin viennent les confidences : pourquoi ils sont partis, dans quelles conditions, quels sont leurs attentes, leurs espoirs, leur désespoir. Qu’est-ce qui est réellement possible ?
Alors on les informe, sans trop casser leurs espoirs :
– pour les quelques personnes qui envisagent un retour au pays, on leur explique que c’est possible et on les met en contact avec la personne qui les prend en charge.
– pour les adolescents, on leur signale qu’ils peuvent être placés dans un foyer jusque l’âge de 18 ans, pour étudier. Mais souvent, ils sont à Calais parce que leurs parents les ont envoyés en Grande Bretagne. Et ils se sentent obligés d’y aller.
– pour les quelques adultes qui envisagent de rester en France, on leur explique les démarches et on les met en contact avec une personne qui les aidera à remplir les dossiers.
– dans la majorité des cas, on les écoute, on regarde leurs photos, on partage un moment de convivialité avec eux. On se rend compte qu’ils ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine, qu’ils ne peuvent pas demander l’asile en France (parce que leurs empreintes ont été prises dans un autre pays), qu’ils ne peuvent pas demander l’asile dans cet autre pays, (car toutes les demandes sont refusées). Il ne leur reste qu’un espoir : celui de passer en Angleterre et d’y vivre en situation irrégulière.

Eviter que d’autres personnes ne se retrouvent dans cette situation
Il n’est pas logique d’agir pour diminuer les conséquences d’un situation sans chercher à en supprimer les causes.
Les causes qui ressortent des dialogues que nous avons avec les migrants sont doubles :
– les conflits.
– les politiques migratoires.
Nous nous sentons bien faibles pour mettre fin aux conflits dans le monde.
Nous participons aux actions susceptibles de modifier les politiques d’immigration.
Nous réfléchissons à une action qui éviterait que d’autres personnes ne prennent la route.

 

 

 

 

 

 

 

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29/01/2016

Francine NEAGO, primatologue de renommée mondiale, 85 ans, privée du minimum vieillesse

L'engagement n'a pas d'âge : FRANCINE NEAGO, 85 ans toujours dans l'action pour les Orangs-outans.

La primatologue spécialiste mondiale des Orangs-outans est réfugiée au Samu social à Paris et lance un appel à l'aide pour sauver sa fondation à Sumatra (Indonésie)

L'engagement n'a pas d'âge : FRANCINE NEAGO, 85 ans toujours dans l'action pour les Orangs-outans
 

Francine NEAGO est une grande dame Française née à Paris en 1930, médecin et primatologue, spécialiste mondiale de l'étude et de la protection des Orangs-outans avec une bibliographie riche de 11 ouvrages références sur le sujet. Après 55 années passées sur le terrain en Amérique du sud, en Indonésie et en Malaisie, où elle a créé deux fondations pour la préservation de la flore et de la faune, Francine NEAGO est de retour en France pour tenter de préserver sa retraite et sauver sa fondation de Sumatra : Noah and his Ark (Noé et son arche).

Seule à Paris, démunie et privée de toutes ressources financières depuis fin 2015 (mais en parfaite santé physique et mentale), elle est actuellement hébergée par le SAMU Social de Paris à l'hôpital Jean Rostand et lance un appel à l'aide pour la soutenir et tenter de sauver sa fondation.



En décembre 2015, alors âgée de 85 ans et résidente à Sumatra dans la réserve naturelle de Bukit Lawang qu'elle a créée avec sa fondation Noah and his Ark, Francine NEAGO est contrainte de revenir en France à Paris afin de rétablir ses droits à l'ASPA (allocation de solidarité) ou au minimum vieillesse qu'elle touchait jusqu'alors (800€/mois), mais qui semblent-ils lui imposent désormais de justifier d'une résidence en France d'au moins la moitié de l'année (6 mois/an). A 85 ans, la petite retraite à laquelle elle avait droit constituait son unique ressource pourtant suffisante à Sumatra. Aujourd'hui, démunie, âgée, isolée et sans ressources elle est hébergée par le Samu social de Paris à l'hôpital Jean Rostand.

 

Source de l'article : http://www.capgeris.com/actualite-349/l-engagement-n-a-pas-d-age-francine-neago-85-ans-toujours-dans-l-action-pour-les-orangs-outans-a37629.htm

 

 

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