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18/03/2013

Ignorer les alertes scientifiques et les signes avant-coureurs a de lourdes conséquences

drain_redonDrain suite à un cancer dû à des perturbateurs endocriniens
© C. Magdelaine / notre-planete.info

Les nouvelles technologies ont parfois eu des effets extrêmement nocifs, toutefois les signes avant-coureurs ont bien souvent été étouffés ou ignorés. Le second volume des "Signaux précoces et leçons tardives" de l'Agence Européenne de l'Environnement (AEE) examine des cas spécifiques pour lesquels les signaux d'alarmes ont été ignorés, provoquant dans certain cas la mort, la maladie et la destruction de l'environnement.

Le premier volume des Signaux précoces et leçons tardives, (Late Lessons from Early Warnings), publié en 2001, était un rapport novateur détaillant l'histoire des technologies ayant par la suite été jugées dangereuses. Ce nouveau volume de 750 pages comprend 20 nouvelles études de cas, et a également de profondes implications pour la politique, la science et la société.

Parmi ces études de cas se retrouvent les analyses de l'empoisonnement au mercure industriel, les problèmes de fertilité causés par les pesticides, les perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques, et les produits pharmaceutiques modifiant les écosystèmes. Le rapport examine également les signes avant-coureurs provenant des technologies utilisées à l'heure actuelle, parmi lesquelles les téléphones portables, les organismes génétiquement modifiés et les nanotechnologies.

Les études de cas historiques montrent que les avertissements ont été ignorés ou écartés jusqu'à ce que les dommages pour la santé et l'environnement ne deviennent inéluctables. Dans certains cas, les entreprises ont privilégié les profits à court terme au détriment de la sécurité du public, en cachant ou en ignorant l'existence de risques potentiels. Dans d'autres cas, les scientifiques ont minimisé les risques, parfois sous la pression de groupes d'intérêts. Ces leçons pourraient nous aider à éviter des conséquences néfastes provoquées par les nouvelles technologies.

Le monde a évolué depuis la publication du premier volume des Signaux précoces. Les technologies sont désormais approuvées plus vite que par le passé, et sont souvent adoptées rapidement dans le monde entier. Cela signifie, selon le rapport, une possibilité de propagation rapide et accrue des risques, dépassant la capacité de la société à comprendre, reconnaître et réagir à temps pour éviter les conséquences néfastes.

Le rapport recommande une plus large utilisation du « principe de précaution » afin de réduire les risques potentiels des technologies et produits chimiques novateurs insuffisamment testés. Il affirme que l'incertitude scientifique ne justifie en aucun cas l'inaction lorsqu'il existe des preuves plausibles de dommages potentiellement graves.

Privilégier le principe de précaution est presque toujours bénéfique comme en témoigne l'analyse de 88 cas de prétendues « fausses alertes » : seules 4 n'étaient effectivement pas justifiées selon les auteurs du rapport.

Quelques exemples d'alertes ignorées

Le plomb dans l'essence

Citons par exemple le cas du plomb dans l'essence qui a perduré jusqu'en 2005 en Europe alors que les scientifiques avaient lancé l'alerte 80 ans plus tôt, alors qu'il existait déjà des additifs de substitution et que les effets neurotoxiques du plomb étaient connus depuis l'Antiquité !

Le tabagisme

Le rapport évoque également la manipulation et la désinformation incessantes de l'industrie du tabac qui cherche à tout prix à instaurer le doute dans un prétendu débat sur la toxicité d'un produit complètement inutile, coûteux et désastreux pour la santé. Une stratégie malheureusement gagnante qui inspire bien d'autres industriels peu scrupuleux.

Les pesticides

Un autre exemple significatif est celui des perturbateurs endocriniens qui ont envahi notre quotidien. L'un des premiers est un pesticide, le Dibromochloropropane (DBCP, vendu sous la marque Nemagon), introduit dans l'agriculture américaine en 1955 et utilisé pour lutter contre les nématodes (vers ronds) qui endommagent les cultures d'ananas, de bananes et autres fruits tropicaux. En 1961, des expériences de laboratoire ont montré que le DBCP était dangereux pour les organes reproducteurs mâles, il a pourtant été approuvé et utilisé comme fumigant. En 1977, l'alerte est devenue réalité puisque de nombreux cultivateurs américains étaient devenus stériles, il a alors été interdit dans ce pays. Il n'empêche, ce produit a alors été exporté dans de nombreux autres pays du monde devenant un véritable succès commercial. Depuis les années 90, des centaines de milliers d'ouvriers agricoles souffrent de troubles de la reproduction à cause du DBCP...

Le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique en cours a fait l'objet d'une première alerte scientifique datant de 1897 ! Plus d'un siècle plus tard, il est maintenant une réalité incontestable. Là aussi, la désinformation et la manipulation orchestrés par des intérêts économiques à court terme continuent de semer le trouble sur un phénomène planétaire aux conséquences incalculables. Les gouvernements peinent à s'entendre et la fenêtre temporelle qui nous permettait de réduire les gaz à effet de serre est en passe d'expirer. Faute d'avoir fait preuve de courage et d'intelligence collective, l'adaptation sera, désormais, le maître mot des prochaines décennies.

Les téléphones portables

En 2011, l'Organisation Mondiale de la Santé, via le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) classait les champs de radiofréquences électromagnétiques utilisés pour les téléphones portables comme présentant des risques cancérigènes pour l'Homme. Neuf ans plus tôt, le CIRC évaluait de la même manière les champs magnétiques provenant des lignes électriques. Malgré les biais méthodologiques et les difficultés à mettre en évidence un lien entre tumeurs du cerveau et téléphones mobiles, le doute subsiste, mais celui-ci est plutôt exploité par les fabricants de téléphones portables et les médias pour minimiser les risques au lieu d'inciter le public à prendre des précautions d'usage. Lorsque la réalité aura rejoint l'alerte, il sera trop tard.

De nombreuses autres alertes sont étudiées dans ce rapport comme : la mortalité massive des abeilles, l'accident nucléaire de Fukushima, 25 ans après celui de Tchernobyl, les OGM et l'agroécologie, les nanotechnologies...

Recommandations principales du rapport

D'après le rapport, la science devrait prendre en compte la complexité des systèmes environnementaux et biologiques, surtout lorsque de multiples causes peuvent être à l'origine de nombreux effets différents. Il est de plus en plus difficile d'isoler un seul agent et de prouver sa dangerosité au-delà de tout doute possible. Une approche plus holistique, englobant de nombreuses disciplines différentes permettrait également d'améliorer la compréhension et la prévention des dangers potentiels.

Les décideurs politiques devraient réagir aux signaux avant-coureurs plus rapidement, indique le rapport, en particulier dans le cas des technologies émergentes utilisées à grande échelles. Il propose que ceux étant à l'origine de futurs préjudices payent pour les dommages causés.

Toujours selon le rapport, l'évaluation des risques peut également être améliorée en adoptant l'incertitude de façon plus généralisée et en reconnaissant ce qui n'est pas connu. Par exemple, « aucune preuve de danger » a souvent été interprétée à tort comme signifiant « n'étant pas dangereux », alors même que des recherches pertinentes n'étaient pas disponibles.

De nouvelles formes de gouvernance impliquant les citoyens dans les choix effectués en matière d'innovation et d'analyses des risques pourraient également être bénéfiques, affirme le rapport. Cela aiderait à réduire les expositions aux risques et encouragerait des innovations ayant des avantages sociétaux plus importants. Une plus grande interaction entre les entreprises, les gouvernements et les citoyens pourraient favoriser des innovations plus solides et variées avec un coût moindre pour la santé et l'environnement.

Aujourd'hui, plus que jamais, la stimulation insensée d'une société de surconsommation sans aucun avenir implique la mise sur le marché incessante de nouveaux produits alimentaires transformés et de biens de consommation inutiles et dangereux. Le seul objectif : faire du business. Malheureusement, cela à un coût pour la santé humaine et les écosystèmes comme en témoignent les scandales sanitaires, alimentaires et la pollution généralisée de l'environnement.
Les donneurs d'alertes sont ignorés, étouffés, traînés en justice, ridiculisés avec la bénédiction d'un grand nombre de décideurs et médias. Mais ne nous y trompons pas : l'intérêt de quelques uns vaut bien le sacrifice de nombreux consommateurs candides, ne l'oublions jamais dans nos actes d'achats.

Source

Auteur

 Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés

13/03/2013

VIANDE DE CHEVAL : LE VRAI SCANDALE N'EST PAS CELUI QU'ON CROIT...

Des dizaines et des dizaines d'années que ça dure.... aujourd'hui peut-être enfin une compréhension de masse ???? Comprenez bien que TOUT est lié, notre façon de consommer, tout produits confondus, l'état de la planète, le gaspillage monumental, la pollution, la misère, la violence, les famines et les épidémies du bout du monde, le chômage, la "crise" qui n'est qu'un hold-up généralisé, les maladies qui engraissent les maffias pharmaceutiques, le non-respect du vivant, l'avenir des enfants, TOUT est lié.... parce qu'on a avalé et gobé n'importe quoi depuis des dizaines et dizaines d'années... Tout est fait pour faire taire ou tourner en dérision celles et ceux-là même qui alertent, luttent, parfois depuis très longtemps, pour changer les choses, qui proposent des alternatives qui fonctionnent, qui rendent le monde meilleur, alors c'est ici et maintenant qu'il faut que ça change, en masse !

 

boycott de l'agro industrie

bio et de saison à 100 %, local au maximum

manger peu ou pas de viande

faire des jardins, des grands, des petits, des pots... des beaux, des carrés, des suspendus... 

avoir des poules quand c'est possible, fabriquer des ruches pour les abeilles, des abris pour les insectes, pour les oiseaux, favoriser le vivant partout où nous vivons, partout où nous travaillons, partout où nous passons

fabriquer un maximum de choses et de produits soi-même

 

apprendre à le faire

 

transmettre les savoirs

 

recycler un maximum

 

apprendre à se soigner pour la plupart des maux qui ne nécéssitent pas de médicaments, et il y en a beaucoup

apprendre à gérer son stress, respirer

 

penser qualité plus que quantité, temps plus qu'argent

 

être créateurs et créatifs

 

faire du troc, échanger, s'entraider et s'organiser localement pour autant que possible ne pas participer à un système assassin en ne le consommant pas, en ne le fabricant pas, en ne le cautionnant pas par nos achats, nos professions, nos choix de vie mais au contraire soutenir tout ce qui bon pour toutes et tous, pour la planète, pour l'avenir à long terme, pour la vie

 

bref penser global, agir local

 

nous sommes chacun petite goutte d'un océan qui peut changer les choses

 

et maintenant, bon appétit :

 

Après le veau aux hormones, la vache folle, la grippe porcine, la grippe du poulet, après le panga, poisson nourri avec des déchets de sous-produits végétaux et des cadavres de poissons déshydratés, le saumon mutant, premier animal transgénique proposé à la consommation, voilà le cheval qui a pris la place du boeuf dans les plats cuisinés...

Si cette dernière affaire est une fraude géante organisée par des mafias à l'échelle européenne en vue de réaliser rapidement des superprofits, elle occulte cependant le problème essentiel qui est celui des conditions d'élevage des animaux et de la qualité finale des produits vendus...

Que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Que contiennent en réalité les viandes et les poissons d'élevage ? Pour répondre à ces questions, il est bon de se référer à deux études récentes.

La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait de vache, de chèvre ou d'humain, d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques. Le lait de vache est celui qui contient le plus grand nombre de molécules.

La seconde, qui date de 2012, est encore plus intéressante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse. Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ces chercheurs ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole ou encore des fongicides.

L'incroyable pharmacopée destinée aux animaux d'élevage

En France, on estime que 99,5 % du cheptel est élevé dans des conditions industrielles. Il y a évidemment des différences entre les espèces et les régions, mais le système industriel concerne presque la totalité des animaux destinés à la boucherie. Reste la viande bio et quelques races locales traitées à l'ancienne qui échappent à ces règles.

Dans le scandale de la viande de cheval en cours, les projecteurs ont été braqués sur le remplacement frauduleux du boeuf par du cheval mais pas un mot, dans les enquêtes journalistiques, de la phénylbutazone. Or, cet anti-inflammatoire a été retrouvé dans des carcasses de chevaux exportés vers la France...

La phénylbutazone est un produit dangereux, interdit dans toute viande destinée à la consommation humaine. Comme certains éléments permettent de l'envisager, il ne s'agit pas d'une pratique isolée mais d'une pratique généralisée et tolérée par les autorités de contrôle et la commission de Bruxelles.

Et nul besoin d'une vaste enquête pour avoir une idée de l'impressionnante pharmacopée destinée aux animaux d'élevage. La liste des produits autorisés contient de nombreux douvicides (contre des vers parasites), anticoccidiens (parasites de l'intestin), anthelminthiques (vermifuges), hormones, vaccins, neuroleptiques et antibiotiques.

Sait-on comment l'oxytétracycline se mélange avec la gonadolibérine chez un poulet ? Comment le flubendazole se marie avec l'azapérone et les prostaglandines PGF2 dans la chair d'un porc ? Comment le thiabendazole agit avec le diazinon ou le décoquinate dans le sang d'une bonne vache charolaise ?

Aucune étude nationale ou européenne sur les effets de synergie de ces produits n'a été menée. Cependant, le 3 août 2012, la revue PloS One a publié un travail sur les effets combinés de trois fongicides très employés dans l'agriculture. Il a été établi que leur association provoque des effets inattendus sur les cellules de notre système nerveux central. Des effets insoupçonnés, éventuellement cancérigènes, pouvant ouvrir la voie à des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou Alzheimer.

Toutes les choses sont poison...

Aujourd'hui encore, le principe de base de la toxicologie est le Noael (No observed adverse effect level), ou dose sans effet toxique observable. Longtemps avant, Paracelse –un alchimiste du XVIe siècle– résumait à sa façon le paradigme actuel de la toxicologie : "Toutes les choses sont poison, et rien n'est sans poison ; seule la dose fait qu'une chose n'est pas un poison."

Mais depuis, la connaissance a bousculé les idées en apparence les plus solides. Le lourd dossier des perturbateurs endocriniens est venu rebattre les cartes de manière spectaculaire. En deux mots, ces substances chimiques imitent les hormones naturelles et désorientent des fonctions essentielles du corps humain, comme la reproduction ou la différenciation sexuelle.

Les perturbateurs agissent à des doses si faibles que l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a pu conclure, dans un rapport de 2011, que les effets de l'un d'eux, le bisphénol A, étaient avérés même à "des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires".

Mais quel peut bien être le rapport entre le bisphénol et cette fraude à la viande de cheval ? C'est très simple : nul ne sait ce que contient réellement la viande industrielle et personne ne veut le savoir !

En France, le ministère de l'agriculture a bien lancé fin 2011 un plan de réduction "de 25 % en cinq ans de la consommation des antibiotiques destinés aux animaux". Mais comme les nouveaux produits sont actifs à des doses plus faibles, la situation s'aggrave alors que l'antibiorésistance a été repérée dès avant la seconde guerre mondiale.

Après un temps assez court en effet, les bactéries combattues par un antibiotique mutent. Ainsi de la molécule de tétracycline, ainsi du tristement célèbre staphylocoque doré, dont plusieurs souches résistantes ont donné diverses lignées de SARM (staphylocoque doré résistant à la méticilline).

Le SARM joue aussi un rôle fondamental dans les infections nosocomiales, celles qui surviennent dans les hôpitaux. Bien que des chiffres indiscutables n'existent pas, on pense que les trois quarts des 7 000 à 10 000 décès annuels de ce type en France sont le fait de bactéries résistantes aux antibiotiques, au tout premier rang desquelles le SARM.

Des chiffres officiels américains font même état de 19 000 morts dans ce pays en 2005, soit davantage que le sida ! L'enjeu de santé publique est donc considérable et il n'est pas exagéré de parler d'une maladie émergente, dont l'évolution demeure imprévisible.

Fait inquiétant, le SARM animal est de plus en plus présent dans les infections humaines, et une étude néerlandaise de 2005 établit que les producteurs de porcs notamment sont 760 fois plus touchés que la population générale.

Aujourd'hui, laisser flamber le SARM dans les élevages est autrement plus grave que le tour de passe-passe réalisé autour de la viande de cheval. Les fraudes et les crises sanitaires se succèdent mais à part des mesurettes prises dans la précipitation (retrait des produits incriminés, abattages de troupeaux, embargos), les pouvoirs publics ne font rien qui soit utile à long terme.

François Hollande vient d'expliquer récemment sur Canal + qu'il fallait des contrôles mais pas plus ! A la question : Vous allez augmenter les contrôles sur l'agro-alimentaire ? le Président a répondu : « les contrôles, ils ont permis déjà de détecter la fraude et ils se feront sans qu'il soit besoin de les multiplier d'avantage mais ils se feront. Et je pense que la leçon a été tirée. Il faut des contrôles ».

Mais jusqu'à preuve du contraire ce sont les Anglais et Findus qui ont détecté début février ce scandale et non la Répression des Fraudes en France qui a d'ailleurs été décimée par la RGPP et 10 ans de droite. Voilà donc déjà une erreur factuelle doublée d'une autre erreur grave : «il n'est pas nécessaire d'en faire plus» alors que cette affaire est une fraude de grande ampleur à l'échelle européenne...

Et l'UE brille une nouvelle fois par son immobilisme au nom du «tout marchand» et n'ose pas ouvrir le dossier infernal de l'élevage industriel et de la folie des antibiotiques. Pire, la commission européenne a annoncé que les poissons d'élevage pourraient à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin prochain...

 

Un article de Albert Ricchi, publié par agoravox.fr et relayé par SOS-planete

 

 

09/03/2013

BANQUE MONDIALE : LA PALME DU DISCRÉDIT AU HONDURAS (PÉTITION)

 

Banque mondiale : la palme du discrédit au Honduras (pétition)

Les dollars de la Banque mondiale financent les déserts verts de palmiers à huile au Honduras

 

Par le biais de la Société financière internationale (IFC), la Banque mondiale a octroyé un prêt de 30 millions de dollars US à la Corporación (ou groupe) Dinant, le plus gros producteur d'huile du palme du Honduras. En novembre 2009, juste après le putsch militaire ayant renversé le président élu démocratiquement Manuel Zelaya, la banque a versé la première moitié de ce crédit à l'entreprise... dont le propriétaire Miguel Facussé avait activement soutenu le coup d'état !

Les conflits liés aux plantations de palmiers à huile de Dinant remontent aux années 70. Depuis le putsch militaire de 2009, la région a été fortement militarisée, les communautés violemment expulsées. Dinant et d'autres producteurs d'huile de palme sont impliqués dans le meurtre de 88 paysans dans la vallée de l'Aguán. Les assassinats continuent à être perpétués en toute impunité. Le nombre total des victimes du conflit est estimé à 109.

Malgré cette violence avérée, la Banque mondiale vient de procéder en février 2013 à une mise à jour édifiante de la description du projet de crédit accordé au groupe Dinant sur sa page internet : « Dinant comprend l'importance d'avoir de bonnes relations avec les communautés locales et est particulièrement actif sur ce point ».

Suite à une plainte déposée par des organisations de défense de droits de l'homme, un audit interne est en train d'être réalisé par le Bureau des plaintes de la Banque mondiale (CAO). Pourtant, les compétences du CAO étant très limitées, il est à craindre que celui-ci ne puisse entraver le versement de la seconde moitié du crédit au groupe Dinant.

La Banque mondiale se discrédite par ce prêt qui offre des capacités financières et de la légitimité internationale au groupe Dinant. Demandons à son président d'annuler ce prêt inadmissible !

 

Signez la pétition : sauvonslaforet.org,

26/02/2013

Le film que les banques voudraient interdire

Une campagne contre la spéculation sur les denrées alimentaires. La spéculation financière affame des dizaines de millions de personnes. UBS & Co aimeraient pouvoir interdire cette vidéo. Et empêcher sa diffusion sur les réseaux sociaux.

 

14/02/2013

La grande invasion : produits chimiques...

Note de moi-même : on en est AUSSI arrivé là, parce que malgré que tout cela soit connu depuis 20, 30 ou plus années, nous avons continué à acheter et consommer sans nous poser de questions... Si quasi tout le monde, depuis tout ce temps, s'était mis à privilégier les fabricants et producteurs de produits naturels, recyclables, non toxiques, non testés sur animaux etc. etc,  si quasi tout le monde s'était intéressé de près aux alternatives, y compris les alternatives à la consommation, les avait soutenues, encouragées par leur "pouvoir d'achat", dans autant de domaines que possible, ce fameux "bio" qui fait encore ricaner, tout simplement parce qu'on confond tout... - et bien là oui, on pourrait effectivement parler de POUVOIR d'achat, et bien des problèmes ne se poseraient plus aujourd'hui, car BEAUCOUP de choses sont liées, nous n'imaginons pas à quel point, nous avons perdu un temps fou à être sceptiques quand il aurait fallut être curieux et inventifs, incroyablement naïfs quand il aurait fallut se poser les bonnes questions, alors maintenant, oui, on en est arrivé là, la question est : comment va t-on en sortir ? Il y a urgence, mais il y a aussi foison de réponses, suffit de passer à la pratique... dès aujourd'hui. Réfléchissons avant d'acheter... Où, quoi, pourquoi ?

Changeons nos mode de vie, changeons, changeons le monde ! Sachons dire non pour découvrir là où c'est bon de dire oui !

CG

 

01/02/2013

Australie Les manchots pygmées de "Granite Island" sont en voie d'extinction

Les Manchots pygmées de la petite ile touristique de "Granite Island" dans le sud de l’Australie sont en voie d'extinction totale assure Graham Philp le maire de la commune voisine de Victor Harbor.

«Nous nous devons de sensibiliser le gouvernement à cette extrême vulnérabilité de notre petite colonie de manchots pygmées de "Granite Island" », a déclaré M. Philp.

La principale menace est l'augmentation incontrôlée de la population invasive de l’otarie de Nouvelle-Zélande. Une étude a prouvé que la multiplication des otaries à fourrure a eu un impact certain sur le milieu marin de la région, et pas seulement le long de la côte sud, mais aussi sur les "Kangaroo Island".

Le dernier recensement de la population des pingouins pygmées de Granite Island en 2012 a montré un déclin rapide de la colonie, seulement 26 d'entre eux ont été comptabilisés l'année dernière" affirme M. Philp

Il rappelle que les colonies de West Island et l'île de Wright se sont dejà éteintes et que la colonie de Granite Island est maintenant trop faible pour assurer son existence et sa survie dans les conditions naturelles.

La colonie de Manly est déjà considérée comme en extrême danger et les populations de "Penguin Island" en Australie-Occidentale ont eux aussi besoin de toute notre attention.

Toute les colonie de l’Australie montrent des signes inquiétants de déclin rapide, et aucune mesure gouvernementale de protection n'a jusqu'ici était prise.


Graham Philp le maire de Victor Harbor lance un appel à l'aide et aux dons pour sauver sa petite colonie.


Il exhorte la population à écrire aux ministres d'État de toute urgence en les exhortant à appuyer l'initiative de sauvegarde dite "Car Little Penguin" avant qu'il ne soit trop tard.

10:25 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

29/01/2013

VEOLIA POURSUIT LE FILM « WATER MAKES MONEY » EN DIFFAMATION

Veolia poursuit le film « Water Makes Money » en diffamation

 

On peut faire de l'argent avec de l'eau ? Les informations présentées sur ce thème par un film indisposent la multinationale française de l'eau.

Le 14 février 2013 à 13 heures 30 au Palais de Justice à Paris s'ouvrira le procès en diffamation intenté par le groupe Veolia contre le film Water Makes Money.

Toutefois, seuls la présidente de l'association La Mare aux canards, distributeur français du film, et Jean-Luc Touly, cadre de Veolia et protagoniste central du film, sont poursuivis. La procédure judiciaire du groupe contre les « vrais » responsables du film Water Makes Money – les réalisateurs Leslie Franke et Herdolor Lorenz – s'est en effet brisée contre le fait que la filiale allemande de Veolia a renoncé à déposer une plainte en Allemagne.

Le procès débutera par la projection du film. Veolia se dit diffamé par le film et a déposé plainte le 28 septembre 2010. Déjà, avant la première de Water Makes Money, un risque d'interdiction de la sortie du film via l'obtention d'une ordonnance provisoire existait. L'équipe du film a pallié à ce danger en organisant une première simultanée dans 150 villes européennes.

Le film a pu atteindre un large public et a été projeté publiquement près de 1 000 fois. ARTE l'a programmé plusieurs fois et une nouvelle diffusion est prévue pour le 13 février prochain, la veille du procès, à 22 heures.

Veolia n'a pas pu empêcher le film et ce sont aujourd'hui La Mare aux canards, petite association qui n'est pas responsable du contenu du film mais uniquement de sa diffusion en France et évidemment leur whistle-blower [lanceur d'alerte], Jean-Luc Touly – qui s'est déjà battu dans beaucoup de procès avec son employeur et les a tous gagnés – qui sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel.

Lors de l'audience du 14 février 2013, Veolia contestera très probablement l'affirmation de Jean-Luc Touly selon laquelle le groupe lui aurait proposé un million d'euros pour qu'il renonce à publier son livre L'eau des multinationales : Les vérités inavouables. Les autres passages poursuivis concernent l'utilisation du terme « corruption » et nullement les faits apparaissant dans le film.

La loi allemande empêche d'attaquer les protagonistes et le distributeur du film, seuls les réalisateurs pouvant être poursuivis. Or le groupe ne l'ose pas. Jean-Luc Touly et La Mare aux canards sont menacés de fortes demandes de dommages et intérêts. Et même s'ils sont relaxés en première instance, un groupe comme Veolia pourrait sans problème expédier la procédure à travers toutes les instances possibles.

Pour éviter cela, nous avons besoin entre autres d'un public aussi grand que possible !

Toute information diffusée dans n'importe quel média, avant ou après le procès, pourra aider.

Suivez l'exemple d'ARTE en organisant de nouvelles projections du film à l'occasion du procès : c'est le meilleur signal de discuter le cas pendant la semaine du procès où que ce soit et d'en informer le public.

Contribuez à ce que le procès du film « Water Makes Money » le 14 février se déroule sous la surveillance d'un public le plus important possible.

L'équipe de Water Makes Money vous remercie.
Leslie Franke, Herdolor Lorenz, Lissi Dobbler et Christiane Hansen

 

Source et photo : Water makes money

 

Lire aussi : Veolia et Suez lorgnent le marché des gaz de schiste

12:32 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

23/01/2013

Moblisation générale conte les pesticides tueurs d'abeilles

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Envoyez un message à votre député, cliquez ici :

http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Ab...

 

Cette campagne est organisée par Pollinis, le Réseau des conservatoires d'abeilles et pollinisateurs, et le Conservatoire des Fermes et de la Nature - association loi 1901 à but non lucratif qui entend lutter contre toutes les formes de menaces pesant sur les abeilles et les insectes pollinisateurs. Vous pourrez soutenir les actions de Pollinis, adopter une ruche dans un conservatoire d'abeilles, ou trouver plus d'informations sur nos actions, les abeilles, leur rôle dans le maintien de la biodiversité et ce qui les menace aujourd'hui sur notre site : www.pollinis.org

20:56 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

16/01/2013

Agir ensemble contre l'illettrisme

Aujourd'hui en France,
3 millions de personnes sont en situation d'illettrisme
après avoir été pourtant scolarisées en France.

Chaque jour de leur vie elles sont en difficulté avec l’écrit pour faire face à des situations simples au travail, en famille, en société.

Parler de l’illettrisme est essentiel pour agir et leur permettre d’en sortir.

Illettrisme ? De quoi parle-t-on ?

L’illettrisme qualifie la situation de personnes qui, après avoir été pourtant scolarisées en France, ne maîtrisent pas les compétences de base nécessaires en lecture, écriture et calcul pour être autonomes dans des situations simples de leur vie quotidienne.

Au quotidien, ces personnes se trouvent dans l’incapacité d’écrire un message, de lire le carnet scolaire de leur enfant, une notice de médicament, une consigne de travail ou de sécurité, elles éprouvent des difficultés à utiliser un distributeur automatique de tickets, de billets, à lire un plan, à faire un calcul simple.

L’illettrisme touche tous les domaines, tous les âges, tous les espaces de vie.

 

Combien de personnes concernées ?

Dans notre pays, aujourd’hui, 3 100 000 personnes soit 9% des adultes scolarisées en France, sont confrontées à l’illettrisme.

Pourtant, les personnes qui sont entrées dans un parcours de formation, qui ont bénéficié d’un accompagnement, et tous ceux qui agissent au quotidien à leurs côtés savent que l’on peut réapprendre et progresser à tous les âges de la vie.

L’illettrisme n’est pas une maladie, c’est une situation de laquelle on peut sortir. C’est aussi une situation que l’on peut prévenir et éviter.

C’est pour donner une nouvelle ampleur à cet impératif dans notre société que les 59 grandes organisations nationales, fédérées par l’ANLCI, ont choisi de porter plus haut la voix de ceux qui sont concernés, de ceux qui proposent des solutions, dans tous les domaines, en demandant à faire de l’illettrisme la grande cause 2013.

 

Les enjeux de la mobilisation pour faire de l’illettrisme la grande cause nationale

Chacun doit aujourd’hui prendre la mesure de l’ampleur de ce phénomène dans notre pays, et se mobiliser.
Le label Grande cause nationale pourrait jouer un rôle essentiel au service de cette mobilisation, afin de permettre à la prévention et à la lutte contre l’illettrisme de progresser dans notre pays.

Faire de l’illettrisme une GRANDE CAUSE NATIONALE POUR :
- Changer le regard sur ce phénomène.
- Affirmer que l’on peut (ré)apprendre à tous les âges.
- Susciter une mobilisation de tous les décideurs et de tous les acteurs.
- Valoriser le travail de tous ceux qui agissent au quotidien.
- Faire converger les moyens déjà existants vers ceux qui en ont le plus besoin

  

Le collectif « Illettrisme, grande cause 2013 ? » qui regroupe 61 grandes organisations nationales fédérées par l’ANLCI tire sa force et sa légitimité du pluralisme de ses membres. Acteurs du monde de l’éducation, de l’entreprise, de l’insertion, de la culture, de l’action sociale, représentants d’associations, d’organisations caritatives, de partenaires sociaux, d’entreprises, autant de domaines clés de la société représentés, à l’image de la diversité de la population confrontée à l’illettrisme.

Tous ces partenaires considèrent que faire de l’illettrisme une grande cause renforcerait la mobilisation de tous les décideurs et de tous les acteurs autour d’un objectif commun : prévenir et faire reculer l’illettrisme.
Le collectif présentera au Premier Ministre en fin d’année une candidature pour que l’illettrisme obtienne le label « Grande Cause Nationale 2013 ».

Le collectif travaille désormais aux initiatives capables de mettre en valeur cette nouvelle candidature, afin de sensibiliser le plus grand nombre de personnes au phénomène de l’illettrisme, enjeu majeur de société.
Le 7 septembre prochain, ce collectif présentera à l’occasion d’une grande Conférence de presse sa nouvelle demande de label, ainsi que la campagne presse de mobilisation qui accompagnera cette candidature, et qui sera menée dès septembre 2012.

Soutenez son action !

http://www.illettrisme2013.fr/index.php/1-clic-pour-soute...

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14/01/2013

Un nouveau rapport scientifique alerte sur les risques de santé liés aux ondes


Cancers cérébraux, développement des fœtus, baisse de la fertilité, accroissement de l’autisme… Les risques liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques sont de plus en plus nombreux et avérés, selon le rapport BioInitiative 2012.
Gilbert Kallenborn


Un groupe de scientifiques vient de publier, le 7 janvier dernier, un nouveau rapport baptisé BioInitiative 2012 sur l’impact sanitaire des ondes électromagnétiques de la vie courante : téléphones portables, combinés DECT, réseaux Wifi, réseaux Wimax, ordinateurs portables, téléviseurs, lignes à haute tension, etc. Ce document compile les résultats de 1 800 études scientifiques réalisées durant les cinq dernières années. Conclusion : « les preuves de risques sanitaires se sont considérablement multipliés depuis 2007 », année de publication du précédent rapport BioInitiative.

Preuve ou pas preuve ?

Ainsi, selon ce document, les ondes électromagnétiques – micro-ondes et ondes radio - devraient être classés cancérigènes et les seuils d’exposition être globalement revus. Les risques biologiques sont multiples et à tous les niveaux.

Ces technologies de transmission favoriseraient le développement de tumeurs cérébrales malignes (gliomes), de leucémies et de cancers du sein. Elles altèreraient le développement cérébral des fœtus et des nouveau-nés et favoriserait le syndrome d’Alzheimer.

Les ondes électromagnétiques provoqueraient, par ailleurs, un abaissement de la fertilité masculine, en altérant l’ADN des spermatozoïdes - par le biais par exemple de téléphones portables enfouis dans une poche de pantalon ou d’ordinateurs portables posés sur les genoux.


Elles auraient même un impact néfaste sur le développement de l’autisme. « Ce rapport confirme les risques. Il n’y a désormais plus de doute possible. Il devient urgent que les pouvoirs publics agissent », estime Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits, qui milite contre l’exposition aux technologies sans fil.

De son côté, la Fédération française des télécoms (FFT) – qui représente l’industrie des télécoms en France – souligne que tous les récents rapports des agences de sécurité sanitaire nationales s'appuient sur les mêmes études scientifiques et tirent la même conclusion, à savoir qu’il n’y a pas de preuve d’un risque sanitaire.

En France, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES, ex-AFSSET) estimait en 2009 que « les données issues de la recherche expérimentale disponibles n’indiquent pas d’effets sanitaires à court terme, ni à long terme de l’exposition aux radiofréquences ».

Une proposition de loi à l’Assemblée nationale

Dans ce même rapport, l’ANSES trouvait d’ailleurs que le rapport BioInitiative 2007 devait être lu avec prudence : « Il ne correspond pas à une expertise collective, est de qualité inégale selon les chapitres et est écrit sur un registre militant ».


L’agence nationale devrait publier un nouveau bilan sur le risque sanitaire des ondes électromagnétique d’ici à juin 2013.

Néanmoins, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé, en mai 2011, toutes les ondes radiofréquences comme « peut-être cancérogènes », soit en troisième position sur une échelle de cinq. De son côté, le gouvernement a également préféré adopter une attitude prudente. Dans un dépliant diffusé en juillet 2012, il recommande d’adopter certains « gestes simples » pour réduire son exposition, comme l’utilisation d’un kit oreillette par exemple.

Par ailleurs, le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a déposé le 12 décembre 2012 une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques. Elle sera examinée à la fin du mois. Elle propose, entre autres, un encadrement plus strict du Wifi, une réglementation plus contraignante sur l’implantation des antennes-relais dont la puissance serait globalement abaissée, la reconnaissance de l’électro-sensibilité et le lancement d’une campagne de prévention.


Le débat est donc loin d’être terminé.


Source bioinitiative.org/

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11/01/2013

le cri d'alarme pour sauver la Méditerranée

C’est un "cri d’alarme" que lance le sénateur Roland Courteau pour la survie de la Méditerranée. Sur les voyous des mers, sur les espèces menacées, sur les micro-fragments de plastique, il a dressé un état des lieux et formulé dix propositions qu’il déclinera le 20 février prochain, lors d’une audition publique à l’Assemblée nationale.

La Méditerranée, c’est un bassin grand comme cinq fois la France, mais qui représente à peine 1 % de la surface des océans. Une mer sans marée dont l’eau met plus d’un siècle pour se renouveler mais qui voit passer 30 % du trafic maritime mondial ! Une mer fragile, dont la faune et la flore sont en danger.

Aujourd’hui, la Méditerranée est malade

"Si on ne réagit pas très vite, dans vingt ans elle sera mourante" affirme le sénateur qui appelle de ses vœux "des engagements concrets de tous les États riverains", notamment dans le cadre de la lutte contre les "navires voyous qui dégazent près de 200 000 tonnes d’hydrocarbures dans la Méditerranée chaque année".
Le constat "est alarmant, mais il n’y a pas d’exagération", insiste Roland Courteau qui se base pour l’établir sur le très complet rapport parlementaire qui synthétise le travail de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.

Un groupe composé de 18 sénateurs et 18 députés qui a enquêté en France et dans tous les pays riverains et auditionné plus de 200 scientifiques. Le diagnostic est formel, "les pollutions sont nombreuses et menacent la survie écologique de la Méditerranée".


Maudits sacs plastiques

Parmi les chevaux de bataille enfourchés par le sénateur audois, la lutte contre les micro-fragments, issus de la dégradation des sachets plastiques. "Ces sacs ne disparaissent pas. Ils se fragmentent et produisent des débris si petits que les espèces vivantes les confondent avec des phytoplanctons, les absorbent et en meurent."

Dans les pays du nord, des efforts considérables ont été réalisés, notamment pour l’épuration. Mais des produits désormais interdits sont encore présents dans les sédiments et sont régulièrement drainés vers les fleuves, puis vers la mer.

"Dans le Rhône, à Arles, on a mesuré qu’il passe environ 3 000 tonnes de métaux lourds chaque année", précise le sénateur. Au débouché des grands fleuves, "on constate déjà des effets de la pollution sur la reproduction de certaines espèces". Le Rhône, mais bien d’autres, tels le Pô (en Italie) ou l’Èbre (en Catalogne) sont concernés.


Au sud, la situation est encore plus complexe


"C’est plus compliqué car il y a peu de règles pour la construction, l’assainissement. Il y a un début de prise de conscience, mais je ne sais pas où en sont les choses depuis les printemps arabes. En Tunisie par exemple, qui était une référence en matière de protection", souligne Roland Courteau.



Source @ Midi Libre

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Inventaire national des paratonnerres radioactifs !

On en apprend tous les jours !!! Et des pas bonnes...

 

http://www.paratonnerres-radioactifs.fr/ est le site officiel de l’Inventaire national des paratonnerres radioactifs. Par commodité ces appareils durablement toxiques sont surnommés « parads ».

Ce « safari radium-américium » est une action collective utile à la santé publique et à l’environnement.

Pour participer, c’est facile et amusant. Il suffit d’un appareil photo et d’un bon sens de l’observation. Culturel, il attire l’attention sur des objectifs souvent superbes et historiques : châteaux, clochers, girouettes, etc.

Pourquoi un inventaire ?

A l’image de ce qui a déjà été fait dans d’autres pays européens et ailleurs, un arrêté ministériel devrait fixer prochainement un programme de dépose organisé des 40.000 parads encore présents dans l’Hexagone; a commencer par les plus endommagés. Ces appareils radioactifs étant cependant dispersés aux quatre coins du territoire, il fallait d’abord les recenser.

C’est la raison d’être de cette mobilisation civique indépendante. Elle contribue a localiser les parads, en établir si possible un diagnostique visuel et en informer les autorités et les propriétaires.

Fédérateur et non polémique

S‘appuyant sur un réseau de plus de 200 « Chasseurs volontaires », l’INAPARAD soutient de fait les organismes en charge du suivi des déchets radioactifs: l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) qui épaulent la démarche et la conseillent par effet de réciprocité.

Détail appréciable, ce mode opératoire ne coûte rien aux contribuables.

Vous avez dit radioactif ?

Les paratonnerres protègent les bâtiments des effets destructeurs de la foudre en drainant son énergie vers la terre. Ils seraient plus efficaces quand l’air qui environne leur pointe est fortement ionisé.

Au début du XXe siècle, la technique d’ionisation sensée augmenter la conductivité électrique de l’air consistait a annexer aux paratonnerres des éléments radioactifs tels que le radium-226 puis l’américium-241 à partir des années 1970. Ce n’est qu’au cours des années 1980, les technologies électroniques ayant pris le relais, que l’on admit la dangerosité du procédé initial, interdit depuis le 1er janvier 1987.

Des centaines de milliers dans le monde ?

A lui seul, entre 1936 et 1986, un fabriquant français de paratonnerres aurait fabriqué plus de 230.000 parads qui ont été vendus dans le monde entier, notamment aux ex colonies françaises. Selon nos sources1-2, tous modèles confondus, il en resterait entre 30 et 40.000 dans l’Hexagone, certains ayant près de 80 ans. Leur nombre et leur emplacement étant toujours imprécis.

Dans un cartable d’écolier!

Un bémol cependant: bien qu’il y en ait beaucoup, beaucoup trop, les premiers résultats de l’inventaire en cours montrent qu’il y en a sans doute moins que ce qu’estiment les experts. En revanche, les quelques dizaines de milliers qui restent se dégradent avec le temps. Nous avons constaté que certains ont perdu des radioéléments qui traînent sur les toits, à même le sol ou dans les réseaux d’eau pluviale. Plus grave, les sources radioactives — en principe scellées — peuvent aboutir dans un cartable d’écolier – c’est arrivé en Belgique après les tempêtes de 1999 – sur un bureau, comme porte-trombone, ou mis en vente sur Internet!

Sources orphelines à vie longue

Les radionucléides qu’ils contiennent sont cancérigènes et mutagènes. Pour les qualifier, les autorités et les scientifiques partagent deux vocables. Le premier, « FA-VL », est un sigle sèchement explicite qui désigne les déchets radioactifs de Faible-Activité à Vie-Longue. Euphémique, le second inspire la pitié: « Sources orphelines ». Il n’empêche, ces nocives orphelines sont nombreuses, dispersées et vieillissantes. L’inventaire, contribue à sa façon a débarrasser la planète de cet héritage insidieux.

Nocifs pendant des milliers d’années

Les autorités assurent cependant qu’ils ne présentent pas de danger là où ils se trouvent, haut perchés… s’ils sont en bon état. Elles admettent quand même qu’ils resteront nocifs pendant des milliers d’années. Par exemple, la « période » du radium 226 est de 1.602 ans, soit le temps nécessaire pour que sa radioactivité diminue de moitié. Ces radioéléments se nichent sur des clochers, des immeubles d’habitation, des sites agricoles et industriels, des bâtiments publics. On en trouve ainsi sur des hôpitaux, des crèches, des écoles, des maisons de retraite, des châteaux d’eau et finalement parfois, en déchetterie, dans la nature ou comme objet décoratif chez des particuliers.

Un risque ignoré

Trop souvent, les élus et ceux qui possèdent ces dispositifs ne savent rien d’eux. De même, les personnes qui par métier circulent sur les toits: charpentiers, couvreurs, poseurs d’antennes; mais aussi des pompiers, bien que certains Services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) aient édité des fiches de procédure opérationnelle. Autrement dit, rares sont les personnes conscientes des risques.

Mission impossible?

Paratonnerre radioactif Helita au radium 226En 2006, un fonctionnaire chargé de suivre le dossier déplorait qu’un inventaire relève de la « mission impossible ». Preuve est apportée qu’avec la mobilisation des internautes c’est maintenant faisable. Cependant, le site de stockage des FA-VL n’est pas encore opérationnel. Un retard qui expliquerait que la dépose n’est obligatoire que pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

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09/01/2013

Première projection du film « Transition au pays, aventure lotoise », rencontres, débat.

Mardi 15, Labastide-Murat, salle des fêtes à 19h


Une soirée de rencontres et d’échanges autour de la présentation d’un documentaire sur les initiatives lotoises de transition.

Durant l’année 2012, un groupe de bénévoles lotois a réalisé un film documentaire sur la déclinaison locale du mouvement des villes et territoires en transition. L’équipe est allée à la rencontre de nombreux acteurs locaux qui, par leurs actions au sein d’associations, d’entreprises ou de collectivités, proposent et expérimentent des solutions de proximité pour
palier aux conséquences de l’épuisement des ressources naturelles, le pétrole en premier lieu. Le film est accompagné d’un livret qui présente en détail les divers sujets traités
et les activités des protagonistes. De nombreuses questions agitent le monde rural : désertification des villages, dépendance à la voiture, chômage, difficulté de l’accès à la terre...
Nous avons pourtant un potentiel humain et naturel colossal ! Dans l’esprit du mouvement des villes en transition, le film se veut une invitation à explorer les nombreuses solutions possibles et à s’impliquer simplement et localement, auprès de sa commune, ses voisins, ses collègues. La soirée à la salle des fêtes, gratuite, débutera à 19h par une rencontre entre les protagonistes du film et le public autour d’un pique-nique partagé. Un temps de présentation à la presse est prévu pour 20h.

20h30 : projection du film « T ransition au Pays : aventure lotoise », réalisé par Frédéric Sibille (durée 1h10) avec le groupe de pilotage du projet.
21h45 : Débat mouvant autour du film. Fin de la soirée à 23h. Durant toute la soirée, un point échange-informations sera à la disposition du public :
une bourse aux coups de main, aux idées et au troc. La soirée est organisée dans le cadre des Causseries du Parc Naturel Régional des Causses Du Quercy.
Le film est placé sous une licence autorisant sa diffusion dans le cadre de projections gratuites.

CONTACT :

Association Atout Anglais (portage administratif du projet)

Le Bourg 46360 Sénaillac-Lauzès

05 65 21 13 54 ou 06 33 07 40 95

10:46 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

15/11/2012

Sacrée croissance : appel à souscription / Marie Monique Robin 2012

 

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cliquez sur l'image pour la voir en grand

 

Marie-Monique Robin, née en 1960, est une journaliste, réalisatrice et écrivaine française. Prix Albert Londres 1995 et prix Rachel Carlson 2009.

 sur Marie Monique Robin, voir les archives d'avant octobre 2012 ...

Source : http://jlmi.hautetfort.com/

11:17 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2012

Votez pour les Prix Pinocchio du développement durable !

Bienvenue aux

"Prix Pinocchio du développement durable !"

En partenariat avecCRIDPeuples Solidaires
Le concept de développement durable, comme "mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs", fait désormais partie du langage courant grâce à l'engouement nouveau pour la protection de l'environnement, la défense des droits humains et une plus grande solidarité internationale.
 
Mais de nombreux acteurs, dont certaines entreprises françaises figurant parmi les plus puissantes au monde, l'ont malheureusement récupéré à des fins purement cosmétiques. Un discours engagé sur le développement durable est ainsi souvent utilisé pour masquer les impacts réels de leurs activités, tout en améliorant leur image auprès des clients et actionnaires.
 
En 2012, plus personne ou presque ne conteste l'urgence environnementale et sociale au niveau planétaire. Mais les entreprises, acteurs économiques de poids, ont fait trop peu de progrès en terme de responsabilité sociale et environnementale. Il est nécessaire de mettre fin au double-discours.
 
Qui ment? Qui n'a de vert que la couverture de son rapport développement durable?
 
Aidez-nous à relancer le débat public pour que les entreprises assument leurs responsabilités!

 

 

14:17 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

01/11/2012

ZAD de Notre Dame des Landes: Vainquons Vin$$i (Reportage 36')

Mardi 16 Octobre 2012, un tsunami d'expulsions sur la Zone à Défendre (ZAD) au nord de Nantes, sur la commune de Notre Dame des Landes, est " orchestré " et mis en spectacle par le gouvernement éco-socialiste pour le compte de Vinci et ses filières.

Le lendemain et les jours qui suivent, dans la presse unanime, moutonnière, les 150 squatteurs se sont fait délogés pacifiquement et ont été évacués de la Zone.

La réalité est toute autre, la résistance s'organise, la vie sera défendue jusqu'à la mort…

Ce nouvel aéroport est devenu le symbole des Grands Projets Inutiles Imposés (GPII).

Jean-Marc Ayrault, soi-disant " socialiste ", mais avant tout " capitaliste ", et Cécile Duflot soi-disant
" écologiste " et " ministre du logement ", mais avant tout " écoclown " et " ministre du déménagement ", sont les premiers soumis à Vinci, et responsables de ce carnage annoncé, inutile et aberrant.

Partout en France, en Europe et dans le Monde, le constat est le même. Partout, des populations civiles se lèvent contre ces Grands Projets Inutiles Imposés.

C'est le moment ou jamais, de rejeter la demande du marché pour écouter la demande de l'humain...

Dernières infos sur la situation:

zad.nadir.org/

lutteaeroportnddl.wordpress.com/

26/10/2012

Le septieme continent de plastique

Découvert en 1999 par le navigateur américain Charles Moore,
ce qu'on appelle le « 7ème continent » est un gigantesque amas de déchets,
situé entre les côtes de Hawaï et l'Amérique du Nord.
Ces millions de tonnes de plastiques s'amassent sur une superficie estimée
à 3,4 millions de km² selon le Cniid (1), équivalant à plus de six fois la France.
Ce « continent » s'est progressivement formé dans l'océan Pacifique Nord,
récoltant et concentrant via les courants marins des déchets provenant
d'Asie du sud-est et d'Amérique de l'Ouest.
La catastrophe de Fukushima aurait contribué, à elle seule,
à l'ajout de trois millions de tonnes de déchets.

De par sa position dans les eaux internationales, lesquelles
appartiennent à tous ou à personne au gré des nécessités,
chacun se dédouane de ce problème qui ne cesse de grossir.
Pourtant, l'impact sur l'environnement, et notamment la faune marine,
est réel (contamination de la chaîne alimentaire etc.).
Aussi, l'association OSL (Ocean Scientific Logistic) a mis sur pied
une expédition, visant à évaluer l'impact de ce condensé de pollution.
Afin de le sensibiliser, elle tiendra le public informé de ses recherches
via un blog dédié (2). Seules deux expéditions scientifiques américaines
se sont déjà rendues sur place, respectivement en 2006 et en 2009.
Selon OSL, si rien n'est fait, dans 20 ans, ce continent sera aussi
grand que l'Europe.

Sauvez la Méditerranée, ce n'est pas une poubelle !!!
http://www.youtube.com/watch?v=IZYf7Mo5QVk&feature=BF...

Agir en Méditerranée :
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=252196011527118

[source article : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=5... ]

09:08 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2012

"Le Peuple des semences" a besoin de soutien

Un Reportage de François Delonnay sur le festival Pachamama Kokopelli au Pérou pour les 20 ans de l'association Kokopelli.

 

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Durée 26mns-Chankolibri Prod


Ce reportage est en auto production totale à ce jour et lance un appel à soutien financier pour le montage et la post production.
Des informations importantes sur la création d'un front de "Gardiens de Semence" a été instauré avec l'élaboration d' une charte lors de ce festival au Pérou.


Ce reportage doit voir le jour rapidement au vu des informations concernant les OGM en ce moment.


 

Si vous souhaitez soutenir des médias citoyens indépendants comme ce reportage merci de contacter par mail francois.delonnay@gmail.com

 


Merci d'avance.

05/10/2012

Seed Freedom Movement

 

Signez la déclaration ici : http://seedfreedom.in/declaration/

10:46 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2012

Comment blanchir l'argent sale ?

Manuel pratique pour crapules modernes et citoyens naïfs

Attention ! Après la lecture de cette brochure, vous risquez de ne plus regarder les pizzerias, les lavomatics, les chocolats suisses et l'aquarium de Monaco de la même manière... Voici en effet un panorama des techniques de blanchiment d'argent, du petit casino véreux au grand paradis fiscal touristique.

Cette brochure s'inspire des travaux de Jean de Maillard et de la commission parlementaire contre le blanchiment.

 

A lire et télécharger ici :

http://www.les-renseignements-genereux.org/var/fichiers/b...

 

D'autres brochures comme

 

et plein d'autres chose sintéressantes sur le site des Renseignements Généreux, faites tourner !