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12/02/2011

Leonard Peltier : Le plus ancien prisonnier politique est … aux Etats-Unis

Grégory Mauzé
11 février 2011

Après 35 ans de détention, justice n’est toujours pas rendue à Leonard Peltier, militant amérindien des droits de l'homme. Victime d’un complot du FBI ? Aujourd'hui, ONG et défenseurs des droits de l’homme réclament toujours sa libération. Et le renouveau de la politique indienne, anoncé par Obama, ne semble pas modifier cette affaire.


Les prisonniers politiques ont souvent ceci de commun qu’ils voient la raison de leur détention occultée par les autorités. Ainsi en va-t-il pour Leonard Peltier : selon la justice américaine, il s’agit d’un détenu de droit commun coupable d’un double homicide, et condamné à ce titre à la prison à perpétuité. Pour ses soutiens, en revanche, la condamnation du militant amérindien est politique.

 

C’est le 6 février 1976 que Leonard Peltier fut arrêté au Canada, puis transféré aux Etats-Unis, et condamné pour le meurtre de deux agents du FBI, au terme d’un procès contesté. Avec 35 années derrière les barreaux, il aura passé plus de la moitié de sa vie en prison. Membre de la tribu des Lakotas, ces fiers guerriers des plaines que la culture populaire associe à la conquête de l’Ouest, celui qui a été surnommé le « Mandela Américain » (dont il bat de huit ans le triste record de détention politique) a toujours plaidé son innocence. Sans succès, jusqu’à présent. En dépit des révélations qui, au fil des années, ont peu à peu discrédité la version officielle du FBI.

Témoin et victime de l’Histoire

Au début des années 1970, les tribus amérindiennes des Etats-Unis sont en effervescence : alors qu’elles ont vécu, depuis la fin des guerres indiennes, dans le déni de leurs traditions, elles renouent peu à peu avec leur fierté ancestrale. La politique d’assimilation mise en place à partir de 1949, qui visait à encourager les Indiens à quitter les réserves pour s’installer en ville, n’a pas eu l’effet escompté : loin de couper les Indiens de leur culture, elle a au contraire contribué à favoriser les contacts entre individus de différentes tribus. Créant ainsi une identité commune, propice à un renouveau culturel. Mais leur situation sociale reste catastrophique, et ils demeurent victimes de discriminations quotidiennes, en particulier aux alentours des réserves.

C’est dans ce contexte qu’est créé l’American Indian Movement (AIM), défenseur radical des autochtones. Avec d’autres groupes, il lance des actions symboliques destinées à attirer l’attention sur leur condition : occupation de la prison d’Alcatraz, participation à la « piste des traités violés », gigantesque marche partant des réserves pour arriver à Washington, qui aboutit à l’occupation du Bureau des Affaires Indiennes... L’action la plus fameuse sera l’occupation en 1973 du village de Wounded Knee, dans la réserve Lakota de Pine Ridge (Dakota du sud)
le site de l’ultime massacre perpétré par l’armée américaine sur 300 civils lakotas par plusieurs centaines de sympathisants de l'AIM.


Cette action spectaculaire propulsera pour un temps les Amérindiens sur le devant de la scène médiatique. Le village occupé est rapidement bouclé par le FBI, malgré le soutien des habitants à la cause des autochtones. Les échanges de tir causeront la mort de deux activistes de l’AIM. Outre les revendications socio-économiques et culturelles, les militants réclamaient la démission de Dick Wilson, président corrompu du Conseil Tribal de la réserve, qui faisait régner la terreur à l’encontre des sympathisants traditionnalistes. La répression qui suivit cet incident de Wounded Knee fut impitoyable : en trois ans, plus de soixante militants de l’AIM furent assassinés par les milices indiennes pro gouvernementales de Wilson (les « Goons »), soutenues par le FBI.


C’est dans ce contexte violent que se produit en juin 1975 la fusillade qui conduit à la mort d’un activiste de l’AIM et à celle de deux agents du FBI, qui sera attribuée à Peltier. Arrêté au Canada, puis extradé aux Etats-Unis, il sera condamné en 1977 à la détention à perpétuité, par un juge connu pour ses positions hostiles aux Amérindiens.

Si le rôle de Peltier dans la fusillade reste flou, l’examen du dossier jette le doute sur sa culpabilité. D’abord, plusieurs déclarations de témoins, déterminantes dans l’inculpation de Peltier, ont été plus tard reconnues fausses. Ensuite, des preuves à décharge ont été dissimulées au Jury. Quant aux trois personnes impliquées dans la fusillade, elles ont été acquittées suite à leur témoignage contre Peltier, alors que des preuves existaient à leur encontre. De plus, l’expertise balistique a confirmé que l’arme attribuée à Peltier ne correspondait pas à celle qui a tué les agents. Enfin, les avocats de Peltier se sont vus refuser l’accès à six mille pages du dossier d’accusation, classées « secret défensee. Peltier a très vraisemblablement été condamné pour une raison politique.

Depuis quelques années, le militant amérindien était en effet devenu l’homme à abattre. Acteur de moments forts du réveil de la conscience indienne, il jouait un rôle essentiel au sein de l’AIM. Il était à ce titre placé sur la liste du COINTELPRO (Counter Intelligence Program), réseau crée par le FBI visant à "exposer, perturber, discréditer, ou neutraliser les activités des mouvements dissidents et leurs chefs "[1] , et notoirement connu pour l’usage de méthodes extra légales. Il avait par ailleurs été victime de plusieurs tentatives d’intimidation de la part des forces de police fédérales et locales, et avait été acquitté suite à une affaire de meurtre montée de toutes pièces. Tout ceci expliquant sa réticence à se livrer à la Justice après la fusillade de 1975. En attribuant ces meurtres à Peltier, le FBI espérait porter un coup fatal à la résistance indienne, tout en trouvant un bouc émissaire pour la mort des agents du FBI.

Soutien international, intransigeance judiciaire

Face aux nombreuses zones d’ombre du dossier et à la nature politique de son incarcération, un vaste mouvement de soutien s’est créé en faveur de la libération de Léonard Peltier. Aux Etats-Unis, le mouvement dépasse clairement les communautés autochtones : outre de nombreuses personnalités du paysage audiovisuel américain, plusieurs députés et sénateurs ont réclamé une révision du procès. Le président Bill Clinton lui-même reconnut en 1996 que le procès devait être revu, même si cette déclaration ne fut pas suivie d’effet.

 

Des figures internationales de poids ont également défendu Peltier, notamment les prix Nobel de la paix Rigoberta Menchú, Desmond Tutu, et Nelson Mandela. Des ONG comme Amnesty International le considèrent comme un prisonnier politique, et réclament à ce titre sa libération. Même l’Union Européenne s’est prononcée, à travers plusieurs votes du Parlement de Strasbourg, pour une révision de ce procès. Un exemple suivi par plusieurs parlements nationaux, notamment en Belgique et en France. Ces prises de positions s’assortissent souvent de considérations humanitaires, compte tenu des conditions de détention déplorables qui ont contribué à aggraver l’état de santé de M. Peltier. Depuis 2004, il fut nominé six fois pour le prix Nobel de la paix.
  
Même au sein de l’appareil judiciaire américain, des voix se sont élevées pour reconnaître le caractère inéquitable du procès. Déjà en 1985, le procureur Lynn Crooks admit devant la 8ème Cour d’Appel 
"ne pas savoir qui a tué ces agents "[2]. L’année suivante, la Cour, bien que rejetant l’appel de Peltier, reconnut que le juge en charge du dossier s’était égaré dans son jugement de 1977, et souligna la pression sur des témoins, les faux témoignages et la dissimulation des preuves à décharge. En 1995 enfin, l’officier chargé d’instruire le dossier Peltier devant la commission de libération sur parole précisa dans son rapport qu’il n’existait aucune preuve directe contre Peltier, et qu’il était impossible d’imputer les meurtres à qui que ce soit. Autant d’arguments qui laissèrent de marbre la commission, qui a jusqu’à présent systématiquement refusé de rouvrir le dossier.


Face à l’ampleur des soutiens et aux controverses entourant son procès, on peut s’interroger sur les raisons de l’intransigeance des autorités judiciaires. La plus évidente semble être la volonté de préserver leur crédibilité. En 1993, la commission de libération sur parole motiva son verdict négatif par le refus de Peltier d’avouer les faits reprochés. Argumentaire curieux, puisqu’assimilant l’innocence à un statut juridique plutôt que reposant sur des faits matériels. "Se proclamer innocent, c'est suggérer que le gouvernement a tort", affirme Léonard Peltier dans une lettre ouverte. "Une telle insolence est invariablement punie par des réquisitions du ministère public en faveur de peines maximales".
[3].


A cet argument juridique s’ajoute le malaise évident que constituerait pour les autorités américaines l’aveu d’un jugement purement politique. 
" Aux USA, il ne peut par définition pas y avoir de prisonniers politiques. (…) Il est jugé trop controversé ne serait-ce que d’envisager publiquement que le gouvernement fédéral pourrait fabriquer et supprimer des preuves pour provoquer la défaite de ceux qu’il considère comme ennemis politiques", ajoute Peltier.


Autre souci : éviter de remuer les fantômes d’un passé peu glorieux pour les autorités américaines. Une révision du cas Peltier forcerait en effet ces dernières à se pencher sur leur répression menée à l’encontre des Indiens traditionnalistes des réserves. Et sur les actions peu avouables des services de sécurité intérieure dans le cadre du COINTELPRO.

S’ajoute un facteur purement politicien. Dans une Amérique du « Midwest » conservatrice et marquée par le mythe de la Frontière, la réputation de chasseur d’Indien peut servir une carrière politique. Ainsi, l’ancien gouverneur du Dakota du Sud se vanta-t-il d’avoir su convaincre le président Clinton, réputé proche des Amérindiens, de renoncer à grâcier Peltier. Cette présence de forces politiques hostiles aux autochtones est un élément non négligeable dans l’obstination sur le cas Peltier.

Devant l’impasse juridique, le comité de soutien de Leonard Peltier s’est concentré sur la demande d’une grâce présidentielle. Grâce jusqu’à présent rejetée par tous les présidents. Les regards sont maintenant braqués sur l’attitude du président Obama.

La politique indienne d’Obama : Changement ou continuité ?

 
Lors de la campagne présidentielle de 2008, le candidat Obama était allé le plus loin dans ses propositions visant à améliorer le sort des Amérindiens. "Je sais ce que c'est que de lutter […] combien de fois on vous a oubliés, tout comme les Noirs ou d'autres groupes dans ce pays. Parce que j'ai vécu cela, je ne vous oublierai pas", affirmait-il lors d’une réunion avec des chefs tribaux dans le Dakota du Sud[4]. La candidature de celui qui sera surnommé « aigle noir » par la tribu des Crows du Montana va bientôt susciter un enthousiasme inédit chez les nations indiennes, pourtant habituées aux discours creux de campagnes électorales et aux promesses non tenues.

De fait, des évolutions notables ont été constatées depuis l’entrée en fonction de la nouvelle administration américaine. Ainsi, deux promesses de campagnes symboliquement fortes furent tenues : l’organisation d’une réunion annuelle des chefs tribaux avec le président des Etats-Unis, et la création d’un poste de conseiller spécial aux affaires indiennes. Des propositions accueillies plutôt favorablement par les autochtones, car elles permettent de contourner l’impopulaire Bureau des Affaires Indiennes. De même, le nouveau président a mis fin à un contentieux de plus d’un siècle : la gestion des ressources naturelles dans les territoires indiens, pour lesquelles les tribus n’avaient jamais perçu de redevances. Si d’énormes progrès restent à faire pour améliorer la situation sociale et économique des réserves, force est de constater que le volontarisme du nouvel occupant de la Maison Blanche tranche avec l’attitude minimaliste de ses prédécesseurs.
 

Pourtant, ceux qui espéraient un changement d’attitude de la Justice à l’égard de Peltier, ont été vite déçus : le 20 aout 2009, la Commission des mises en liberté conditionnelles rejeta la dernière demande de libération, arguant que celle-ci "diminuerait la gravité de son crime". Pour en finir, selon ses propres mots, " avec deux siècles de promesses non tenues par le gouvernement américain", le président Obama ne pourra pas faire l’économie d’une prise de position courageuse sur le dossier Peltier. Un dossier éminemment sensible – comme dans tous les cas où Justice et politique s’entremêlent – mais dont la réouverture semble nécessaire pour établir une nouvelle relation de confiance entre les tribus et la nation qui les a conquises.
 
La situation sociale et économique des Amérindiens dans les réserves demeure préoccupante. Et force est de constater que le cas Leonard Peltier reste un symbole d’une dignité dont ils ont été trop longtemps privés.

Gregory Mauzé

Source : michelcollon.info


[3] Leonard Peltier, “ I Am Barack Obama's Political Prisoner Now”, www.counterpunch.org
[5] « Un an de Barack Obama : le 44e président, vrai ou faux ami des Indiens-Américains ? », http://alterjournalisme.blogs.courr...

10/02/2011

Des photos uniques d'Indiens isolés du Brésil

 

 

 

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De nouvelles photos obtenues par Survival montrent des Indiens isolés avec une précision sans précédent. Ces Indiens qui vivent au Brésil, près de la frontière péruvienne, apparaîtront le 3 février à 20 heures dans un épisode de la série 'Human Planet' de la chaîne britannique BBC1.

Les photos ont été prises par une équipe de la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, qui a autorisé Survival à les utiliser dans le cadre de sa campagne en faveur des Indiens isolés. Elles montrent une communauté d'Indiens prospères et en parfaite santé, leurs paniers remplis de racines de manioc et de papayes fraîchement récoltées dans leurs jardins.

La survie de ces Indiens est gravement menacée par l'invasion massive de bûcherons illégaux du côté péruvien de la frontière. Selon les autorités brésiliennes, l'afflux de bûcherons fait fuir un groupe d'Indiens isolés du Pérou vers le Brésil et il y a fort à craindre que les deux groupes entrent en conflit.

la suite ici :

http://www.uncontactedtribes.org/photosbresil

la vidéo : http://www.uncontactedtribes.org/videobresil

 

Ne pas diffuser sans la source MERCI !!!

 

 

12/10/2010

Il faut sauver les 1.500 derniers Amérindiens Wayana !


 
Depuis plusieurs décennies, ce peuple souffre de l'isolement dans lequel il se trouve et cela ne lui permet pas de se défendre contre l'acharnement des mafias des exploitants de l'or qui causent des ravages écologiques et sanitaires irréparables. 

Voir "Quand la France est montrée du doigt" 

On dénombre dans ce département français, plus de 10.000 chercheurs d'or pour 1.000 Amérindiens Wayana et les affrontements continuels, dont les récents de septembre 2010, confirment l'aspect prédateurs de tous ces chercheurs d'or qui viennent piller l'Amazonie.

Etat de siège à Twenké, où les Amérindiens sont excédés
 par les dégâts collatéraux de l'orpaillage clandestin

Au moment de son départ, l’ancienne procureure Claire Lanet signalait qu’elle aurait eu besoin de dix officiers de police judiciaire pour poursuivre la lutte contre les donneurs d’ordre de l’orpaillage illégal.

 Elle a bien disposé de dix OPJ, dans le cadre de l’opération annoncée par Nicolas Sarkozy pour « le temps qu’il faudra », mais cela n’a duré que deux mois.

C’est pourquoi nous désirons  attirer l'attention du président de la République française afin qu'il agisse efficacement pour :

1 - Que l'espace appelé "réserve naturelle de Guyane" par l'état français, d’où sont pourtant originaires depuis des millénaires, avec leurs cousins Apalaï (côté Brésil) et Trio (côté Surinam), les peuples Wayana, soit une région interdite de toute exploitation minière comme le demande le peuple Wayana depuis de nombreuses années. ( Voir "Des Indiens en France ?" 

2 - Que la France ratifie la législation internationale sur les peuples indigènes (la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail) comme le recommande à nouveau les Nations Unies. En effet, selon un récent rapport de la Ligue des droits de l’Homme, "En refusant d’inscrire les droits des peuples indigènes au rang de ses principes constitutionnels, la France maintient ces peuples dans une véritable impasse sociale, économique et culturelle" et "continue à éluder toute la question de [leurs] droits fondamentaux indispensables à leur survie, à savoir, la propriété et l’usage des terres ancestrales et des ressources, libertés civiles et politiques, transmission aux générations futures de la culture et d’une identité propre".

3 - Que la France fasse preuve de transparence sur ce département de la Guyane française où de nombreux témoignages semblent montrer que des liens étroits seraient établis entre les mafias de l'or et des responsables de la gestion de ce territoire

Nous vous proposons de nous associer à cette campagne en interpellant le Président de la République Française  en partenariat avec : L'association des Amérindiens de Guyane française "Oka.mag", Pierre Sarramagnan-Souchier, des députés européens d'Europe écologie : Michèle Rivasi, Yannick Jadot, de leurs attachés parlementaires David Drui et Jean-Michel Braud Du soutien appuyé de : députées européennes d'Europe écologie : Nicole Kiil-Nielsen et Catherine Grèze ; de Béatrice Croche militante de la cause Wayana,

Alain Uguen Association Cyber @cteurs

COMMENT AGIR ?

Sur le site

Par courrier électronique
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre  choix :    Sauver les derniers Wayana !

5- Adressez votre message aux  adresses suivantes :

Cliquer ici :


Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien 

rajoutez le député de votre circonscription dont vous trouverez l'adresse

6- Envoyez le message

Cette cyber @ction est aussi signable en ligne

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président de la République et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.


############

Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
code postal Localité :


Monsieur le Président,

Nous vous interpelons afin que vous nous aidiez à sauver les derniers Amérindiens Wayana qui survivent dans le département de la Guyane française.
1 - Que l'espace dit de "réserve naturelle" par l'état français d’où sont pourtant originaires depuis des millénaires, avec leurs cousins Apalaï (côté Brésil) et Trio (côté Surinam) au peuple Wayana, soit une région interdite de toute exploitation minière comme le demande le peuple Wayana depuis de nombreuses années.

2 - Que la France ratifie la législation internationale sur les peuples indigènes (la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail) comme le recommande à nouveau les Nations Unies.

3 - Que la France fasse preuve de transparence sur ce département de la Guyane française où de nombreux témoignages semblent montrer que des liens étroits seraient établis entre les mafias de l'or et des responsables de la gestion de ce territoire.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,

############

Convention 169

03/08/2010

Des Awas nomades émergent de la forêt pour prouver leur existence

Source : http://www.survivalfrance.org/actu/6278

Karapiru, un Awá qui a survécu au massacre de sa famille.
Karapiru, un Awá qui a survécu au massacre de sa famille.
© Fiona Watson/Survival

Des Indiens de la tribu awá manifesteront durant trois jours en Amazonie brésilienne, du 1er au 3 août, afin de démontrer qu’ils existent et d’exiger que leurs terres soient protégées contre les invasions.

L’événement, intitulé ‘Nous existons: terre et vie pour les chasseurs-cueilleurs awá’, est coordonné par le CIMI, organisation brésilienne des droits des peuples indigènes, l’Eglise catholique locale et plusieurs groupes autochtones.

Une centaine d’Indiens awá sont attendus pour participer à la manifestation. Pour la plupart, ce sera la première fois qu’ils quitteront leur forêt.

La manifestation, qui aura lieu à Ze Doca, une ville proche du territoire awá, dans l’État de Maranhão en Amazonie orientale, est organisée en réponse aux affirmations de la mairie de la localité selon lesquelles les Awá n’existeraient pas.

Les Awá sont l’un des deux groupes de chasseurs-cueilleurs nomades restants au Brésil. Plus de 60 d’entre eux n’ont aucun contact avec le monde extérieur et sont gravement menacés par les exploitants forestiers illégaux.

Bien que les terres Awá aient été légalement reconnues, les Indiens sont la cible des bûcherons qui percent des routes au bulldozer dans les forêts et des colons qui chassent le gibier dont ils dépendent, les exposant à la maladie et à la violence.

Un juge fédéral avait statué en juin 2009 que tous les envahisseurs devaient quitter le territoire awá dans les six mois à venir. Toutefois, cette décision ayant depuis été suspendue, la déforestation et les invasions sont en forte progression.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Nier l’existence des peuples indigènes est une absurdité qui appartient au passé colonial. C’est également un crime : refuser qu’ils existent et ils n’existeront pas, ils disparaîtront comme tant d’autres tribus brésiliennes avant eux. Si le Brésil veut être considéré comme une nation de premier plan, il ne doit plus tolérer de tels outrages’.

Fiona Watson, la directrice des campagnes et de la recherche de Survival qui a récemment visité les Awá, est disponible pour interview.

Cyber action N° 368 : Le Botswana assoiffe une tribu pour la chasser de ses terres

Cyber action mise en ligne le 02/08/2010 , en partenariat avec : Survival International
Elle sera envoyée à : Président du Botswana

signer en ligne : http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=143


Elle prendra fin le : 31/12/2010

Au cours de deux vagues d’expulsions en 1997 et 2002, le gouvernement du Botswana a chassé tous les Bushmen de leur territoire ancestral et les a parqués dans de lointains camps de relocalisation. Pour les empêcher de retourner dans leur réserve, le gouvernement a condamné le puits qui représentait la principale source d’eau des Bushmen.

 

explicatif

Ce puits se trouve à l’intérieur de la Réserve, dans la communauté bushman de Mothomelo. Avant les expulsions, un camion-citerne envoyé par le gouvernement faisait une fois par mois la navette entre le puits et l’ensemble des communautés bushmen de la réserve. Bien que les Bushmen soient réputés pour leurs techniques de stockage de l’eau de pluie, ce puits était essentiel à leur survie pendant la saison sèche.

Le 21 juillet 2010, la Haute Cour botswanaise délibérait sur le sort de la tribu indigène des Bushmen du Kalahari, suite à une audience tenue le 9 juin dernier. Sonnant comme un couperet, le verdict du juge a finalement interdit l'accès des Bushmen au puits d'eau situé sur leur territoire, dans la réserve du Kalahari central, considéré comme l'une des régions les plus arides du monde. Plus grave encore, leur est également proscrit tout forage d'un nouveau puits. La justice semble donc avoir pris parti pour le gouvernement botswanais, lequel n'avait pas hésité à sceller le puits des Bushmen en 2002, les expulsant de leur territoire par la même occasion.

En 2006, la Haute Cour avait pourtant décrété que l'expulsion des Bushmen par les autorités était « illégale et anticonstitutionnelle », autorisant ainsi des centaines de Bushmen à revenir sur leurs terres, avec le libre droit de pratiquer cueillette et chasse au sein de la réserve. Malgré ce verdict, le gouvernement s'obstina à interdire aux Bushmen le rétablissement de leur puits, les contraignant à parcourir une distance de 480 km aller-retour pour s'approvisionner en eau, à l'extérieur de la réserve. Illustrant l'acharnement du gouvernement, des gardes forestiers interdirent à des Bushmen d'apporter de l'eau à leurs familles dans la réserve du Kalahari central, prétextant qu'ils n'étaient désormais plus autorisés à utiliser des ânes pour transporter l'eau. Dans la mesure où les Bushmen ne disposent pas de véhicules motorisés, cela équivaut purement et simplement à leur ôter tout moyen de transport. Victime de cette pénurie d'eau, Xoroxloo Duxee, un Bushman, mourut de déshydratation en 2005.

Or, comble de l'ignominie, pendant ce temps, l'entreprise Wilderness Safaris ouvrait un lodge de luxe, avec bar et piscine sur le territoire bushman. Parallèlement, avec l'appui financier de la fondation Tiffany & Co, le gouvernement fit forer de nouveaux puits au sein de la réserve.

Contredisant l'avancée réalisée en 2006, cette nouvelle décision de la Haute Cour laisse transparaître les intérêts du gouvernement botswanais, ainsi que son souhait réaffirmé de chasser les Bushmen, sans pour autant s'attirer les foudres de la communauté et du droit internationaux. Partageant l'indignation générale, Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : « Depuis ces dix dernières années, le Botswana est devenu l'un des endroits du monde les plus hostiles envers les peuples indigènes. Si les Bushmen ne peuvent avoir accès à l'eau sur leurs propres terres alors que les touristes, la faune sauvage et les mines de diamants peuvent s'approvisionner librement, alors il faut demander aux étrangers s'ils veulent réellement soutenir ce régime en se rendant dans ce pays et chez les bijoutiers ». Le gouvernement serait effectivement sur le point d'attribuer une licence d'exploitation diamantifère sur le territoire bushman, laquelle nécessitera le forage de nouveaux puits.

Plus d'infos :

http://www.survivalfrance.org/actu/6265

 

09/06/2010

Soutien à la lutte du peuple kichwa de Sarayaku (Amazonie équatorienne)

Une première série de pétitions ont été remises les 10 mai et 31 mai à l’ambassade d’Equateur en Belgique, une rencontre a lieu mercredi 2 juin à l’ambassade d’Equateur en France.

Les dernières nouvelles reçues de Sarayaku ne sont pas trés bonnes et ils ont plus que jamais besoin de votre soutien.

Les trois blessés vont mieux, ils récupèrent peu à peu. Les habitants de Sarayaku sont très touchés psychologiquement par la violence des événements et par le manque d’appui de la part des autorités locales.

Le risque actuel est grand, en effet les communautés indigènes favorables aux compagnies pétrolières se rallient au groupe qui a été chassé de Kutukachi et profèrent actuellement des menaces à la radio contre les dirigeants de Sarayaku. Le gouvernement équatorien, a qui profite la confusion, réduit ces événements à un simple conflit entre populations indigènes niant ainsi la discorde causée par la pression de l’exploitation pétroliére sur les communautés indiennes.

Depuis plus de cinq ans Sarayaku dénonce l’installation illégale de ce groupe sur la zone de Chuyayaku réservée à la chasse et au repos. D’un commun accord avec les autorités légale de Puyo, la date d’expulsion de cette communauté illégale avait été fixée et devait se faire avec la présence de policiers venus de Puyo. A la dernière minute, ceux-ci ne sont pas venus, abandonnant Sarayaku dans cette situation delicate et aboutissant à des heurts et trois blessés graves du côté de Sarayaku.

Le 26 mai une délégation de Sarayaku a rencontré le parlementaire équatorien Marco Murillo qui a promis de transmettre toutes les informations rélatives à ces événements auprès de la Cour interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) afin d’établir toute la vérité.

Pour pouvoir soigner les blessés, accompagner leur convalescence, renforcer la mobilisation nécessaire face aux attaques multiples, rassembler tous les éléments légaux afin de constituer un dossier auprès de la  CIDH, le peuple Kichwa de Sarayaku a besoin d’être soutenu financièrement. Ils estiment leur besoin urgent à 6 000 euros.

Pour envoyer au plus vite vos dons ou proposer votre soutien, merci de contacter :

info@frontieredevie.net (Belgique) ou sarayaku@parolesdenature.org (France)

 

Pour parrainer un arbre de la Frontière de Vie http://www.frontieredevie.net/fr/parrainez.htm

Continuer à diffuser la pétition : http://7111.lapetition.be/

01/06/2010

Ecrivez une lettre en soutien aux Peuples de la rivière Madeira

lusieurs méga-barrages sont planifiés dans le cadre du ‘Programme de croissance accélérée’ du Brésil visant à stimuler la croissance économique du pays par la construction de gigantesques infrastructures telles que routes et barrages, principalement en Amazonie.

L’ampleur de ces projets menace de détruire d’immenses territoires sur lesquels de nombreux groupes indiens, y compris des Indiens isolés extrêmement vulnérables, dépendent pour leur survie.

Les barrages de Santo Antônio et Jirau en sont des exemples frappants.

Comment aider

Ecrivez au président Lula pour lui exprimer votre préoccupation quant aux barrages et à leurs effets sur les communautés indigènes qui vivent à proximité.

 

Plus d'infos et modèle de lettre à envoyer :

http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/barrages-madeira

 

25/03/2010

Prochain ciné-débat Survival : lundi 5 avril à 20h

PARIS

DIRTY PARADISE

Un film de Daniel Schweizer
Coul. 72 mn, 2009
En présence du réalisateur

Une incroyable catastrophe sanitaire et écologique se déroule aujourd’hui au coeur de l’Amazonie sur un territoire européen d’outre-mer, la Guyane française. Dirty Paradise nous fait partager l’histoire d’un millier d’Indiens qui tentent de survivre face à plus de 10 000 chercheurs d’or clandestins qui se cachent dans la forêt. Pour la première fois, les Indiens Wayana prennent la parole dans un film et dénoncent les conséquences de l’exploitation incontrôlée d’un or “sale”.

Dirty Paradise a reçu le premier prix du Festival 2010 du Film et Forum International sur les Droits Humains qui s’est tenu à Genève du 5 au 14 mars 2010.

Tous les autres rendez-vous sont sur http://survivalfrance.org/agir/agenda

 

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La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS

Tarif : 8 euros
Tarif réduit : 6 euros

01/03/2010

Boa Sr n'est plus

L’extermination d’une tribu andamanaise s’achève après la disparition de son dernier représentant 4 Février

 http://survivalfrance.org/actu/5513

Boa Sr était la dernière représentante de la tribu bo.
Boa Sr était la dernière représentante de la tribu bo.
© Alok Das/Survival

Le dernier membre d’une tribu des îles Andaman, en Inde, vient de disparaître.

Boa Sr, qui est décédée la semaine dernière avait environ 85 ans, elle était la dernière locutrice de bo, l’une des dix langues andamanaises. On considère que les Bo, qui vivaient dans les îles Andaman depuis 65 000 ans, étaient les descendants de l’une des plus anciennes cultures humaines de la planète.

Boa Sr était la plus âgée des Grands Andamanais, qui ne sont plus que 52 aujourd’hui. A l’origine, divisés en dix tribus distinctes, les Grands Andamanais représentaient une population de 5 000 personnes avant la colonisation britannique des îles Andaman en 1858. La plupart ont été tués ou ont succombé aux maladies transmises par les colonisateurs.

N’étant pas parvenus à ‘pacifier’ la tribu par la violence, les Britanniques tentèrent de les ‘civiliser’ en les capturant et en les enfermant dans un ‘home andamanais’. Sur les 150 enfants nés dans le home, aucun n’atteignit l’âge de deux ans.

Les Grands Andamanais qui ont survécu jusqu’à nos jours dépendent étroitement du gouvernement indien pour leur subsistance et nombre d’entre eux ont sombré dans l’alcoolisme.

Boa Sr qui avait survécu au tsunami de décembre 2004 avait témoigné devant des linguistes : ‘Nous étions tous là au moment du tremblement de terre. Le plus âgé d’entre nous, nous avait avertis: “la Terre va s’ouvrir, ne fuyez pas, ne bougez pas”. Les anciens nous l’avaient dit, c’est comme ça que nous savons les choses’.

Anvita Abbi, linguiste, qui connaissait Boa Sr depuis de nombreuses années, se souvient : ‘Etant l’unique locutrice de bo, elle se sentait très seule et n’avait personne avec qui parler… Boa Sr avait un grand sens de l’humour, sa gaieté et son rire à gorge déployée étaient très contagieux.

‘Vous ne pouvez imaginer la douleur et l’angoisse que j’éprouve chaque jour en étant le témoin muet de la disparition d’une culture remarquable et d’une langue unique’.

Boa Sr avait confié à Abbi qu’elle était heureuse que la tribu voisine des Jarawa, qui n’a pas été décimée, puisse continuer à vivre dans sa forêt loin des colons qui ont envahi une grande partie des îles.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Les Grands Andamanais ont tout d’abord été massacrés puis ils ont été détruits par des politiques paternalistes qui les ont exposés à de terribles épidémies, les ont spoliés de leurs terres et privés de leur indépendance.

‘Avec la mort de Boa Sr et l’extinction de la langue bo, une part unique de la société humaine n’est plus qu’un souvenir. La disparition de Boa est le triste rappel que nous ne devons pas permettre que cela arrive aux autres tribus des îles Andaman’.

Ecouter le chant de Boa Sr en bo

30/12/2009

Survival International : prochain ciné-débat : lundi 4 janvier à 20h

ISHI, LE DERNIER DES YAHIS

de A. Makepace, J. Riffe et P. Roberts, USA, 1993, 57’
En présence de Matthieu Charle, ethnologue, et Daniel Meyers, cinéaste.

Dans les années 1860-1870, la nation indienne des Yahis qui vivait dans le nord de la Californie a été exterminée par les colons venus de l’Est. Pendant plus de 40 ans, Ishi, rescapé du massacre de son groupe, a survécu caché dans les montagnes avec quelques compagnons. Sa réapparition en 1911 stupéfia la société américaine de l’époque.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS

Tarif : 8 euros
Tarif réduit : 6 euros

18/12/2009

Peuple Kichwa de Sarayaku

Le projet « FRONTIERE de VIE »

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Depuis plus de 20 ans, le peuple originaire Kichwa de Sarayaku, en Amazonie équatorienne, lutte pour défendre son territoire, sa biodiversité et son patrimoine immatériel, contre l’intrusion des exploitants pétroliers.

Face à la gravité de la situation qui menace leur survie tous les jours un peu plus : des protagonistes peu décidés à renoncer à leur acquis, la croissance démographique mondiale, l’épuisement annoncé des ressources des énergies fossiles, l’endettement de l’état équatorien... Sarayaku a décidé de concrétiser un projet à vocation internationale et de portée universelle. Ce projet est inspiré de la vision des anciens, sera mis en place par les hommes et femmes dans la force de l’age et laissé en héritage aux jeunes générations.

Il s’agit de planter, sur tout le pourtour de leur territoire, soit sur plus de 300 km de long, de vastes cercles d’arbres à fleurs de couleurs. Ces cercles, au fil du temps, deviendront visibles du ciel. Ils marqueront ainsi la présence de l’homme dans la forêt, la volonté des peuples autochtones de préserver leurs territoires et de maintenir la forêt intacte.

C’est un symbole de Paix offert à l’humanité, auquel Sarayaku espère que de très nombreuses personnes issues de tous les peuples de la terre se joindront.

Ce projet est déjà démarré. 5000 plants sont en pépinière et la première expédition a eu lieu en novembre 2006 pour planter le premier cercle à environ 30 km de Sarayaku. Cinq autres cercles ont étés plantés en 2007 dans toutes les directions. Les plantations suivantes doivent ensuite avoir lieu à un rythme soutenu. Nous vous tiendrons régulièrement au courant de son avancée dans la page «actualité de la Frontière» de ce site et par l’envoi d’une lettre d’information. N’hésitez pas à vous inscrire.

Cette Frontière, que les indiens kichwas appellent dans leur langue : Le Grand Chemin Vivant de Fleurs (Sisa Nambi), protégera en outre la communauté du Sarayaku et divers projets de maintien et récupération de la Tradition.



Parmi ceux-ci :

1. SASI WASI

Sasi Wasi est le lieu privilégié de la médecine autochtone et du maintien de savoirs traditionnels. Ici sont collectés et mis en pratique les savoirs des Yachaks. Sasi Wasi comprendra deux lieux : le premier sera consacré aux soins de guérison et sera situé à l’intérieur du village. Le deuxième, à l’écart sur une colline, sera le haut lieu de l’échange et du partage de savoirs traditionnels.

La fondation « France-Liberté » (France) finance la première phase de construction du projet. Nous sommes à la recherche de fonds pour financer les autres phases du projet.

2. SACHA RUNA

Sacha Runa sera un jardin botanique d’environ 10 hectares, reprenant l’essentiel des plantes utilisées tant pour la médecine traditionnelle que pour l’alimentation, les cosmétiques, la construction, etc…On le traversera pour monter au centre des savoirs SASI WASI. Un hectare a déjà été planté.

3. TAYAK WASI

Ecole maternelle et primaire où les cours sont donnés en deux langues : kichwa et espagnol.
Les cours intègrent le savoir traditionnels : les contes, la cosmovision, les connaissances, etc…

Un lien sera créé avec le jardin botanique et le centre des savoirs traditionnels. TAYAK WASI est déjà en fonctionnement depuis plusieurs années.

D’autres projets sont en gestation, comme l’archivage vidéo des connaissances ancestrales. Sarayaku possède déjà un cinéaste et espère pouvoir développer son œuvre vidéo. Sa première œuvre « SOY DEFENSOR DE LA SELVA » sera prochainement accessible en DVD.

On peut se relier à tous ces projets en devenant parrain d’un arbre de la Frontière de vie

http://www.frontieredevie.net/fr/parrainez.htm

 

30/11/2009

'Les mesures pour combattre le réchauffement climatique détruisent les peuples indigènes' annonce un nouveau rapport

Source : 23 Novembre 2009 http://www.survivalfrance.org/actu/5294

Selon un nouveau rapport publié par Survival International, les mesures prises pour faire face au réchauffement de la planète risquent d’être aussi dangereuses que le changement climatique lui-même.

Le rapport intitulé ‘La plus dérangeante des vérités : changement climatique et peuples indigènes’ fait état des quatre ‘mesures d’atténuation’ qui menacent les peuples indigènes:

1. Les agrocarburants : promus comme une alternative ‘écologique’ à l’énergie fossile, la plupart des terres allouées à leur production sont les territoires ancestraux de peuples indigènes. Si la production d’agrocarburants s’intensifie comme prévu, des millions d’autochtones du monde entier perdront leurs terres et leurs modes de vie.

2. l’énergie hydroélectrique : le nouvel essor des barrages, censé remédier au changement climatique, expulse des milliers d’autochtones de leurs terres.

3. la conservation des forêts : les chasseurs-cueilleurs ogiek du Kenya ont été forcés de quitter les forêts où ils vivent depuis des siècles pour ‘inverser les ravages’ du réchauffement climatique.

4. la compensation des émissions carbone : avec l’instauration de la taxe carbone, les forêts des peuples indigènes représentent désormais une immense valeur marchande. Les peuples indigènes affirment que cette mesure mènera à des évictions forcées et à la ‘spoliation de leurs terres’.

Ce rapport recommande que les peuples indigènes soient pleinement inclus dans toutes décisions les concernant et que leurs droits territoriaux soient dûment respectés et garantis.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Ce rapport met en lumière ‘la plus dérangeante des vérités’ — il révèle que les peuples indigènes qui sont les moins responsables du changement climatique sont les plus affectés par celui-ci et que leurs droits sont violés et leurs terres dévastées au nom des mesures prises le stopper. S’abritant derrière l’effort planétaire pour stopper les effets du changement climatique, les gouvernements et les compagnies sont en train de planifier un gigantesque vol de terres. Et comme d’habitude, lorsqu’il y a des enjeux financiers et de juteux profits en perspective, les peuples indigènes n’ont pas voix au chapitre’.

Lire le rapport

Dossier de presse disponible en anglais

Pour plus d’informations
Sophie Baillon
00 33 (0)1 42 41 44 10
sb@survivalfrance.org

La forêt des Indiens isolés rasée pour produire de la viande

Source : 9 novembre 2009 http://www.survivalfrance.org/actu/5253

Les derniers Indiens isolés d’Amérique du Sud en dehors du bassin amazonien voient leur forêt disparaître à grande allure sous les bulldozers.

Les Ayoreo-Totobiegosode sont la seule tribu isolée du monde à perdre sa terre au profit de la production de viande.

Les opérations des éleveurs ont été repérées à l’aide de photos prises par satellite le 1er novembre. Un spot publicitaire de Survival dénonçant la déforestation passe régulièrement depuis le 2 novembre sur Radio Nanduti, l’une des principales stations radio du Paraguay.

Les éleveurs, de la compagnie brésilienne Yaguarete Pora SA opèrent au Paraguay sur le territoire des Indiens isolés, en dépit du fait que le ministère de l’Environnement ait suspendu leur autorisation en août dernier pour de précédentes déforestations illégales.

Ils défrichent la forêt des Ayoreo-Totobiegosode à l’aide de bulldozers présumés appartenir à Jacobo Kauenhowen, propriétaire d’une grande entreprise d’engins de chantier dans une colonie mennonite voisine.

‘Il s’agit d’une grave menace pour les Totobiegosode. La déforestation illégale menée par Yaguarete au Paraguay se poursuit sans aucun contrôle’, a déclaré un porte parole du GAT, une ONG paraguayenne de défense des droits territoraux des Ayoreo.

L’an dernier, Yaguarete et une autre entreprise brésilienne, River Plate SA, avaient détruit des milliers d’hectares de terres appartenant à la tribu.

Quelques Totobiegosode ont déjà été contactés et ont des parents parmi ceux qui sont restés isolés.

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd’hui : ‘Les Totobiegosode sont le peuple isolé le plus vulnérable du monde. Une tragédie se déroule sous nos yeux – et sous l’objectif du satellite. Le président Lugo ne devrait pas rester inactif devant la destruction de la forêt et des moyens de subsistance des citoyens les plus vulnérables du Paraguay’.

Pour plus d’informations
Sophie Baillon
00 33 (0)1 42 41 44 10
sb@survivalfrance.org

10/11/2009

Sarayaku, un peuple contre le pétrole

Conférences-Projection-Rencontres exceptionnelles
En présence de José GUALINGA & Tupak VITERI, Amazonie Equatorienne
 
Réservation et programme complet : sarayaku@parolesdenature.org 
Vendredi 13 novembre  - 17h45  - Espace DUPONT, Paris 18 e
Samedi 14 novembre  - 15h00  - Karma Ling, Arvillard, Savoie (73)
Lundi 16 novembre  - 20h45  - Maison de l'Amérique Latine, Paris 7e
Jeudi 19  - 17h30  - Cinéma La Pagode, Paris 7e
Lundi 23  - 16h30  - Cinéma La Pagode, Paris 7e
Mardi 24 novembre  - 19h00  - Amnesty International, Paris 19 e
  
 L’esprit de la lutte: Sarayaku, un peuple contre le pétrole

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« Nous, nous demandons si un peuple petit comme le notre peut changer le monde. 
Peut-être pas !
Mais nous sommes sûr que dans chaque cœur, il y a un peuple qui lutte avec la même force 
et si petit soit-il, nous sommes le symbole de la puissance de la vie. » 
José Gualinga, Peuple Kichwa de Sarayaku Amazonie équatorienne

Le projet d’un peuple : une détermination intacte

La déforestation est une réalité quotidienne pour les dernières communautés indiennes d’Amazonie : elle représente la mort de leur milieu de vie et la fin de leur culture. Parmi les causes, figure en bonne place l’exploitation du pétrole. Face à l’avancée des compagnies le peuple indien Kichwa de Sarayaku, en équateur, a choisi de faire face. Depuis plusieurs années, il refuse obstinément toute pénétration sur son territoire afin de préserver son héritage naturel et culturel. Le projet de ce peuple a ainsi une portée universelle ; son ambition est la valorisation de ses traditions, de son mode de vie, de ses croyances, de sa culture...
Les menaces persistent : le 8 mai 2009, le Ministère des Mines et du Pétrole Equatorien a notifié dans la résolution n°080-CAD 2009-04-20 la reprise des opérations d’exploitation des hydrocarbures dans les blocs 23 et 24 incluant les territoires du peuple Kichwa de Sarayaku et des communautés Achuar et Shuar de la Région Amazonienne.
Inspiré par les Yachaks (Chamanes), le projet « Frontière de Vie » est la création sur le pourtour du territoire de Sarayaku, 300 kms de long et 135 000 hectares de forêt primaire d’une immense frontière d’arbres à fleurs de couleurs. Un symbole à valeur universelle émergera ainsi lentement de la forêt amazonienne, vivante incarnation du désir universel de paix et de protection de la Terre. Ce sera le message de tout un peuple, élan vital, expression de sa volonté farouche de préserver son mode de vie, mais aussi, de créer avec nous une vaste solidarité planétaire.
Deux de ces représentants, dont José Gualinga sous protection d’Amnesty International, après avoir été plusieurs fois mis en danger de mort lors des luttes contre les compagnies pétrolières, seront en France du 12 au 24 novembre 2009. Plusieurs rencontres "conférence-projection" auront lieu.          
Programme des rencontres publiques : 
Jeudi 12 Novembre : 9h30-12h00 - UNESCO - Paris 7e - Métro Ségur ou Cambronne - Entrée libre - Conférence en présence de Vandana Shiva, Danielle Mitterrand, José Gualinga sur la préservation des savoirs traditionnels « Manifeste sur l’avenir des systémes de connaissance ».
Vendredi 13 Novembre : 18h00 – Galerie Dupon, 74 rue Joseph de Maistre, Paris 18e. - Métro Guy Môquet - Conférence en préence de José Gualinga et Tupak Viteri – Suivi du Vernissage du livre de Patrick Bard «Amazone, un monde en suspens» (Ed.Seuil), dont une partie est consacrée à la lutte de Sarayaku contre le Pétrole 
Samedi 14 Novembre : 15h00-18h00 – Karma Ling (Chartreuse St Hugon, Savoie 74) -Conférence-projection à l’Institut Karma Ling 
Lundi 16 Novembre : 20h30 – Maison de l'Amérique Latine - 217 boulevard St Germain - PARIS 7e- Métro Solférino - Rue du Bac - Lupuna Association -  Entrée Libre -Conférence-projection du NOUVEAU film documentaire « Sisa Nambi » - Avec José Gualinga et Tupak Viteri - Soirée consacrée tout particuliérement au projet Frontière de Vie  
Jeudi 19 Novembre : 17H30-19H30 – Cinéma La Pagode, -  57 bis, rue de Babylone - Paris 7e - Métro Saint-François Xavier – Natureparif - 27e Festival International du Film d'environnement - Entrée libre - Conférence-projection " Pensez la nature autrement : biodiversité et nouveaux indicateurs de richesse" avec José Gualinga, Jacques Weber et Stephan Kampelmann 
Samedi 21 novembre : 19h30 - CENTQUATRE 104 rue d'Aubervilliers / 5 rue Curial - Paris 19e  Métro Crimée ou Stalingrade -.Natureparif- 7ème édition du Festival du Livre et de la Presse d’Ecologie - Entrée libre - Conférence - Projection en présence de Tupak Viteri et Patrick Bard «  
Lundi 23 Novembre :  16H30-18H30 – Cinéma La Pagode  -  57 bis, rue de Babylone - Paris 7e - Métro Saint-François Xavier - 27e Festival International du Film d'environnement – Entrée libre - Conférence-projection des films documentaires « Soy el defensor de la Selva » et « Sisa Nambi » suivi d'un débat avec José Gualinga dans le cadre d’une journée thématique sur le Pétrole 
Mardi 24 Novembre : 19H15 - Siége Amnesty Internationale 72 - 76 Bd de la Villette - Paris 19 e - Métro Belleville ou Colonel Fabien – Entrée libre - Conférence-projection du documentaire «  Sisa Nambi » « Les Amérindiens à la merci des industries extractives : Regards croisés Equateur / Guatemala » José Gualinga, Fernando Solis, Javier de León 
Réservation et programme complet : sarayaku@parolesdenature.org 
Merci de confirmer votre présence  www.parolesdenature.org |  www.frontieredevie.org
Dossier de Presse sur simple demande : presse@paroledenature.org


L’Amazonie, dernier lien entre l’homme et la nature ?
Une analyse réaliste de l’évolution des perspectives politiques et démographiques actuelles concernant les forêts primaires tropicales aboutit à la triste conclusion que, si rien n'est fait,  leur destruction généralisée est, à terme, inéluctable. L’exploitation forestière forcenée et l’extension de l’agriculture en sont les principales causes. Le déplacement et l’acculturation programmée des peuples autochtones, fins et légitimes connaisseurs des écosystèmes forestiers, nous prive du précieux savoir dont ils sont détenteurs.
Dix à vingt millions d’hectares de forêt amazonienne disparaissent chaque année. Disparition sans retour, car on ne sait pas reconstituer un écosystème forestier complexe.
Les peuples de la forêt sont les premières victimes de la destruction de leur environnement. Autrefois nomades, chasseurs et cueilleurs, leur prélèvement sur les ressources naturelles s’est toujours inscrit dans le respect des équilibres vitaux. Aujourd’hui, la modernité arrive avec tout le cortège des maux de notre civilisation. Perte d’identité, acculturation, alcoolisme, dislocation des cellules familiales et sociales sont ainsi devenu les maux quotidiens des hommes de la forêt. Quelques uns, cependant, ont décidé de réagir et de construire.
En attendant une prise de conscience globale de l’importance vitale que revêt la préservation des forêts primaires et des cultures qu’elles abritent, les initiatives de sauvegarde de ces patrimoines émanent d’associations qui luttent pour ne pas laisser se rompre les fils qui relient l’homme à la nature. Leur mission est d’importance.
Peut-être, grâce aux associations citoyennes, verrons-nous un jour un chamane amazonien couronné par un prix Nobel, au nom de sa tribu et de ses ancêtres, pour l’ensemble de ses connaissances botaniques et la sagesse des relations écologiques qu’il entretient avec son milieu. www.parolesdenature.org

Le projet d’un peuple : 
•  Sarayaku, peuple de l’Amazonie équatorienne, lutte depuis 20 ans contre la destruction de son territoire et de sa culture par les compagnies pétrolières
•  Leurs droits élémentaires sont bafoués: violences extrêmes contre les personnes, destruction du territoire,…
•  Leur situation est emblématique des enjeux du pétrole : jusqu’où sera t-on capable d’aller pour sauvegarder notre mode de vie ?
•  Ses dirigeants sont placés sous protection d’Amnesty International ; la cause de Sarayaku a été validée par la cour Inter-Américainedes droits de l’homme
•  Le projet de ce peuple a ainsi une portée universelle ; son ambition est la valorisation de ses traditions, de son mode de vie, de ses croyances, de sa culture
 
Nous remercions, tous ceux sans qui ces rencontres ne pourraient pas avoir lieu : Fondation France Liberté, Festival International du Film de l'Environnement, Natureparif, Amnesty International France, Lupuna Association, La Maison de l'Amérique Latine, Karma Ling, l'Espace Krajcberg et tous les parrains de la Frontiére de vie et tous les bénévoles...

Veuillez nous excusez si vous recevez ce mail en double exemplaire. Pour vous désinscrire écrivez nous simplement à sarayaku@parolesdenature.org avec "désinscrire" en objet. Bonne journée. 


Corinne Arnould
Paroles de Nature

06/11/2009

Les Indiens Kogis, La Mémoire des possibles

C'est avec beaucoup de plaisir que nous vous annonçons la parution du livre (texte et photos) " Les Indiens Kogis, La Mémoire des possibles " sous la direction d'Eric Julien et Muriel Fifils
aux éditions ACTES SUD.

Un livre nourri de textes, d’interviews de représentants de la société kogi et de nombreuses photographies ...

Avec la complicité et l’intervention de nombreux experts, philosophes, biologistes, médecins et historiens, cet ouvrage est construit autour des principes fondamentaux de la vie en société. On y découvre
les rapport des Kogis au vivant, à la loi, à autrui, au pouvoir, à la religion mais aussi la manière dont ils conçoivent la santé, l'éducation, l'épanouissement individuel et collectif ...


VIVRE ENSEMBLE… VIVRE RELIÉS

" Les Indiens Kogis, La Mémoire des possibles "
ACTES SUD 19,6 X 25,5 cm 272 pages ILL. QUADRI ISBN : 978-2-7427-7046-5 39 € TTC France

Association Tchendukua-Ici et Ailleurs

www.tchendukua.com
tchendukua@wanadoo.fr

Tél : 01 43 65 07 00

07/10/2009

Dirty paradise

Avant-première à la Maison de l'Amérique latine

Dans le cadre de sa campagne en faveur des Amérindiens de Guyane, Survival a le plaisir de vous inviter le vendredi 23 octobre à 21h à la Maison de l’Amérique latine à Paris à la projection de :

Dirty Paradise
Un film de Daniel Schweitzer
Coul. 72 mn, 2009.
www.dirtyparadise.net

Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur et de Patrick Menget, président de Survival International (France).

Une incroyable catastrophe sanitaire et écologique se déroule aujourd’hui au coeur de l’Amazonie sur un territoire européen d’outre-mer, la Guyane Française, et sa zone frontière avec le Surinam. « Dirty Paradise » nous fait partager l’histoire d’un millier d’Indiens qui tentent de survivre face à plus de 10’000 chercheurs d’or clandestins qui se cachent dans la forêt.

Pour la première fois, les Indiens Wayana prennent la parole dans un film et dénoncent les conséquences de l’exploitation incontrôlée d’un or « sale ». Ce documentaire accompagne Parana, Akama, Mélanie et leurs enfants dans leur combat quotidien et dérisoire face à la destruction de leur environnement.

La forêt primaire est mise à sac, les rivières et les criques sont polluées par des tonnes de mercure et de boue. Les autorités, l’armée et la gendarmerie sont impuissants face à l’immigration massive des chercheurs d’or clandestins. La fièvre de l’or gagne la région et la contamination au mercure entraîne des problèmes de santé mais, le pire est encore à venir. « Dirty Paradise » raconte l’histoire d’une tribu amérindienne qui refuse de disparaître dans le silence et l’indifférence.

Vendredi 23 octobre 2009 à 21h

Maison de l’Amérique latine
217 boulevard Saint-Germain
75007 Paris
Moyens d’accès :
Métro : Solférino – Rue du Bac
Autobus : 63.68.69.83.84.94
RER Ligne C : Quai d’Orsay et Aérogare Invalides
Parking : Rue Montalembert
Entrée libre dans la limite des places disponibles

02/07/2009

Bulletin électronique de Survival International (France)

Enews 2 juillet 2009

PÉROU : Le gouvernement se prépare à enquêter sur les violents affrontements de Bagua
Le gouvernement péruvien se prépare à enquêter sur les tragiques affrontements qui ont eu lieu en Amazonie au début du mois dernier et qui ont fait plus de trente morts, une centaine de blessés et de nombreux disparus.
Pour en savoir plus et pour agir: http://www.survivalfrance.org/actu/4722

"Le profit avant tout" : Le gouvernement péruvien a donné son feu vert à Perenco, une compagnie franco-britannique, pour exploiter le pétrole en Amazonie, moins de deux semaines après qu'une trentaine de personnes soient mortes dans les manifestations contre l'exploitation de la forêt amazonienne.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4711
Agissez ! Ecrivez une lettre en soutien aux Indiens du Pérou : <http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/indiensperou>


INDE : Survival accusée de diffamation par un complexe hôtelier
Une agence de voyage des Iles Andaman a accusé Survival de diffamation pour l'avoir pressée d'abandonner un projet hôtelier constituant une dangereuse menace pour la tribu récemment contactée des Jarawa qui vit à proximité.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4670
Lire aussi (en anglais) "La guerre des mots" : <http://www.survival-international.org/about/barefoot>


BOTSWANA : Défier la logique - Une nouvelle campagne publicitaire de Survival
Une nouvelle campagne publicitaire de Survival révèle la face cachée du désert du Kalahari où le gouvernement promeut le tourisme et les safaris tandis qu'il prive d'eau ses premiers habitants, les Bushmen.
Voir la publicité (en anglais) : <http://www.survival-international.org/blog/2009/06/30/adv...>

10/06/2009

PÉROU : Un leader indien contraint à l'exil alors que le président traite les manifestants de 'sauvages'

Ecrivez au président péruvien en exigeant que :

. Les compagnies pétrolières et gazières opérant en Amazonie suspendent leurs activités tant que le gouvernement n'acceptera pas de négocier avec les Indiens.

. Une enquête indépendante et impartiale sur les tragiques événements qui se sont déroulés le 5 juin dans la région de Bagua soit immédiatement ouverte.

. Toutes les charges retenues contre Alberto Pizango soient levées.

Accusé de sédition, le président de l'AIDESEP, l'organisation des Indiens d'Amazonie péruvienne a été forcé d'entrer dans la clandestinité à la suite des violents affrontements ayant opposé, le 5 juin dernier, les manifestants indiens qui bloquaient une route près de la ville de Bagua, au nord du Pérou, aux forces de police anti-émeute.

Au moins 30 Indiens ont été tués, et la police est accusée d'avoir jeté un grand nombre de cadavres dans les eaux du Marañon. Plus d'une vingtaine de policiers auraient également été tués au cours des affrontements.

Le président du Pérou, Alan Garcia, a qualifié les manifestants indiens de 'sauvages', de 'barbares', d''ignorants' et de 'citoyens de seconde classe'.

Les manifestations ont été organisées pour protester contre des mesures gouvernementales visant à ouvrir les territoires indiens aux compagnies pétrolières et gazières.

Lire la suite : http://www.survivalfrance.org/actu/4653
Agissez ! http://www.survival-international.org/actnow/writealetter...

30/05/2009

Bulletin de Survival International - Enews 29 mai 2009

INTERNATIONAL : Un nouveau rapport de Survival sur les Indiens isolés
Un an après la diffusion mondiale des photos spectaculaires d'un groupe d'Indiens isolés d'Amazonie, un nouveau rapport de Survival International conclut à l'urgente nécessité de protéger cinq groupes parmi les plus menacés de disparition.
Pour en savoir plus et lire le rapport : http://www.survivalfrance.org/actu/4616
Agissez ! Ecrivez une lettre en soutien aux Ayoreo-Totobiegosode : http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/ayoreo


INDE : Le gouvernement autorise une mine controversée de bauxite
Le gouvernement indien a finalement autorisé la compagnie britannique Vedanta Resources à commencer les opérations minières sur les collines des Dongria Kondh, malgré la forte mobilisation de la tribu pour l'empêcher de détruire leur territoire.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4570

Voir le film 'Mine : story of a sacred mountain' (Mine : histoire d'une montage sacrée) qui retrace le destin tragique de la tribu dongria kondh et sa lutte pour empêcher la mine à ciel ouvert de détruire ses terres et son mode de vie.
http://www.survival-international.org/films/mine


EUROPE : Le 'Dalai Lama de la forêt amazonienne' vient alerter l'Europe des conséquences du changement climatique
Un chamane yanomami d'Amazonie brésilienne, récemment baptisé 'Dalai Lama de la forêt amazonienne' par la presse allemande, effectuera en juin une tournée européenne pour apporter un message aux chefs d'Etat et aux leaders du monde entier qui participeront à la conférence sur le changement climatique de Copenhague en décembre prochain.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4619


PARIS : Ciné-débat Survival lundi 1er juin, à 20h
LA TERRE DES HOMMES ROUGES (Birdwatchers)
Un film de Marco Bechis, 2008, 1h 46

Ce film, réalisé en partenariat avec Survival, se passe dans la région du Mato Grosso au Brésil, de nos jours. Après le suicide de l'un des siens, Nadio, chef Guarani-Kaiowá, décide de réparer une terrible injustice en réoccupant les terres qui leur ont été spoliées par les Blancs. Malgré les menaces et les intimidations, les Indiens décident de rester sur place. Deux mondes se font face et alors qu'une idylle se noue entre la fille d'un propriétaire terrien et Osvaldo, le disciple du chamane, l'hostilité monte d'un cran et l'affrontement semble inévitable...

A l'occasion de la sortie de ce film dont les principaux acteurs sont des Indiens guarani, Survival a mis en place un fonds spécial de soutien aux Guarani-Kaiowá : www.guarani-survival.org/fr

La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

24/04/2009

Ciné-débat Survival

Lundi 4 mai 2009 à 20h:
FIRST CONTACT

Un film de Bob Connolly & Robin Anderson (1930-1980), 52 min
En présence de Pierre Lemonnier, ethnologue

En 1930, trois jeunes chercheurs d'or, Michael, Daniel et James Leahy, quittent l'Australie pour la Nouvelle-Guinée, avec une caméra. Ils découvrent dans des régions reculées de l'île une population jusqu'alors ignorée du reste du monde : les Papous des Hautes Terres. Les trois frères filment les réactions de ce peuple confronté pour la première fois à l'homme blanc. Cinquante ans plus tard, Bob Connolly et Robin Anderson partent, images en poche, retrouver Daniel Leahy et les Papous - à présent en short et chemise - pour recueillir leurs souvenirs de cette rencontre unique.


La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.


La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda