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03/04/2009

Bulletin électronique de Survival International (France) - 3 avril 2009

INDE :  L' OCDE accepte la plainte de Survival contre Vedanta
Coup dur pour le géant minier britannique Vedanta Resources : l'OCDE a reconnu le bien fondé des plaintes de Survival contre son projet d'exploitation d'une mine de bauxite dans l'Etat d'Orissa.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4389

Voir le film 'Mine : story of a sacred mountain' (Mine : histoire d'une montage sacrée) qui retrace le destin tragique de la tribu dongria kondh et sa lutte pour empêcher la mine à ciel ouvert de détruire ses terres et son mode de vie.
http://www.survival-international.org/films/mine


BRESIL : la Cour Suprême confirme les droits des Indiens
La Cour Suprême du Brésil a finalement rendu son jugement : le territoire indigène de Raposa-Serra do Sol ne sera pas fractionné. Un puissant groupe de riziculteurs qui occupe une partie du territoire souhaitait modifier ses frontières. Mais dix juges sur onze ont décrété que la réserve resterait intacte.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4358


INTERNATIONAL : Un film produit par des missionnaires incite à "la haine des Indiens"
A l'occasion de la journée internationale des Nations-Unies pour l'élimination de la discrimination raciale - le 21 mars -, Survival a dénoncé les auteurs d'un film controversé incitant à la haine raciale envers les Indiens du Brésil.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4346


GRANDE BRADERIE DE PRINTEMPS : Portes ouvertes les 17 et 18 avril de 11h à 20h
Venez profiter des soldes du catalogue Survival 2009 !
Survival ouvre ses portes. Une occasion unique de vous procurer à un tarif exceptionnel quelques-uns des articles de la collection du catalogue 2009 de Survival : bijoux, textiles, jouets, t-shirts, DVD, CD, livres et bien d'autres encore.

Vendredi 17 et samedi 18 avril, de 11h à 20h
45 rue du Faubourg du Temple
75010 Paris
01 42 41 47 62
Métro: République ou Goncourt
stations vélib proches


RAPPEL :  Ciné-débat Survival à la Filmothèque du Quartier latin
Le 6 avril 2009 à 20h

KIARASA YO SATY (La cacahuète de l'agouti), 51 min, coul. 2005

Suivi de VOLTA A TERRA BOA (Retour à la bonne terre), 21 min, coul. 2008

Débat animé par Patrick Menget, président de Survival International (France).
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/agir/agenda/428

26/03/2009

Ciné-débat Survival - Lundi 6 avril 2009 à 20h:

En présence de Patrick Menget, Président de Survival International (France)

"KIARASA YO SATY" (La cacahuète de l'agouti)
51 mn, coul. 2005

La vie quotidienne dans un village panará du Mato Grosso, au Brésil, durant la récolte des cacahuètes présentée par un jeune instituteur, une femme-médecine et le chef du village.
Ce film a été couronné de nombreux prix, dont le Teueikan du festival Présence autochtone de Montréal (2006), le Tatou d'or du meilleur documentaire vidéo aux 32èmes Journées internationales de cinéma de Bahia (2005)...


Suivi de "VOLTA A TERRA BOA"  (Retour à la bonne terre)
21 mn, coul. 2008

Trente-cinq ans après leurs premiers contacts avec les Blancs suivis de la dépossession de leurs terres, les Panará racontent comment ils ont pu retourner sur leur territoire ancestral après un exil forcé dans le Parc du Xingu.

Ces deux films sont réalisés par les cinéastes indiens Komoi et Paturi Panará, qui ont suivi les ateliers de Mari Corrêa, cinéaste et co-responsable de 'Videos nas Aldeias'.


La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.


La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous ciné-débat sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

02/03/2009

Bulletin électronique de Survival International (France)

Enews 2 mars 2009


INTERNATIONAL : Kate Winslet et Penelope Cruz appelées à boycotter les bijoux Graff
Survival International a lancé un appel aux actrices Kate Winslet et Penelope Cruz, toutes deux nominées aux Oscars, leur demandant de ne pas porter de diamants Graff lors de la cérémonie. Le joaillier détient 9% des parts de Gem Diamonds, une compagnie impliquée dans un projet controversé d'exploitation minière au cour du territoire des Bushmen dans la réserve du Kalahari au Botswana.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4239
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/bushmen

BRESIL : Accusations 'mensongères' et 'diffamatoires' de cannibalisme portées sur des indiens d'Amazonie
Des spécialistes internationaux de la tribu amazonienne récemment accusée d'avoir tué et mangé un colon blanc ont dénoncé ces accusations 'mensongères' et 'diffamatoires'. L'affaire a été largement rapportée par les médias du monde entier.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4260

COLOMBIE : Vingt-sept Indiens victimes d'un 'ignoble massacre'
Vingt-sept Indiens colombiens ont été tués en tentant de fuir le violent conflit qui frappe leurs familles sur leur propre terre. Les Indiens, qui appartiennent au peuple awá, ont été attaqués par un groupe armé non identifié.
Début du conflit : http://www.survivalfrance.org/actu/4232
Actualité récente : http://www.survivalfrance.org/actu/4270

SURVIVAL : 2009 marque le 40e anniversaire de Survival International
Survival International a été fondée il y a quarante ans en réponse au génocide des Indiens du Brésil. Aujourd'hui, son réseau est constitué de 30 000 sympathisants dans le monde entier qui financent entièrement son action.

CINE-DEBAT : Rappel - Ce soir à 20 h, à la Filmothèque du Quartier Latin
"Rabbit Proof Fence. Le chemin de la liberté"
En présence de Martin Préaud, anthropologue
En 1931, à Jigalong, près du désert de Gibson, trois petites filles aborigènes vivent heureuses auprès de leurs mères : Molly, quatorze ans, sa cousine Gracie, dix ans, et sa sœur Daisy, huit ans. Sur ordre du protecteur en chef des Aborigènes pour l'Australie occidentale, on arrache les fillettes à leur famille pour les transférer au camp de Moore River, situé à l'autre bout du continent. Là-bas, les conditions de vie sont sinistres. Les enfants sont entassés dans d'immenses dortoirs, mal soignés, mal nourris. Molly décide de fuir avec Gracie et Daisy, et toutes trois entament un périple de plus de 2 000 kilomètres...
Tarifs : 5 et 7 euros
La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tous les autres rendez-vous ciné-débat sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

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Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
Survival n'accepte aucune subvention gouvernementale et dépend exclusivement de ses membres et donateurs pour financer ses campagnes.

Pour en savoir plus ou apporter votre soutien :
http://www.survivalfrance.org
info@survivalfrance.org

03/02/2009

Bulletin électronique de Survival International (France)


BRESIL : Des Indiens isolés menacés de disparition
Les Awá sont l'un des derniers groupes de chasseurs-cueilleurs nomades du Brésil. Ils sont aujourd'hui parqués dans un unique hameau en raison de l'invasion et de la destruction de leur territoire par les bûcherons, les colons et les fermiers. Environ 60 Awá n'ont toujours aucun contact avec le monde extérieur.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/peuples/awa
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/awa

INDE: Une semaine de manifestations contre la compagnie minière Vedanta
Une série de protestations ont eu lieu ces derniers jours contre la compagnie minière britannique qui projette de détruire leur montagne sacrée.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4160
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/dongria

INDONESIE : La répression s'accroît
Les craintes d'une recrudescence de la violence et de la répression en Papouasie se confirment dangereusement. Au cours de la période des fêtes de fin d'année, plusieurs meurtres de Papous entre les mains de l'armée indonésienne et de la police ont été rapportés.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4143
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/tribusdepapoua...

Vient de paraître : Ethnies 33-34 "Lévi-Strauss et les Nambikwara"
DVD inclus : "À propos de Tristes Tropiques" un film de J.-P. Beaurenaut, J. Bodanzky et P. Menget (46 mn, Zarafa Films).
Peu d'ouvres ont aussi profondément transformé la perception que l'Europe se faisait des « autres », et d'abord de ceux qu'on désignait le plus souvent avant lui comme des « primitifs », que celle de Lévi-Strauss. Cette raison seule - la révolution intellectuelle et le changement des perceptions que Lévi-Strauss a su imposer à l'ethnocentrisme occidental - suffirait à ce qu'Ethnies, qui s'attache depuis ses origines à défendre l'existence et les droits politiques des peuples autochtones et à faire mieux connaître et reconnaître leurs cultures, consacre un numéro à rendre hommage à l'anthropologue centenaire.
Pour en savoir plus et commander cet ouvrage : http://www.survivalfrance.org/shopping/product_details.ph...

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Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
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23/01/2009

Ciné-débat Survival

Lundi 2 février 2009 à 20h
Un film de Yves Billon, France, 1973, coul. 80'
En présence du réalisateur et de Patrick Menget, ethnologue, président de Survival International (France)

Dans les années 1970, au Brésil, la construction de la route transamazonienne, ainsi que la découverte et l'exploitation de gisements de minerais, conduisent des multinationales à exproprier les tribus indiennes d'Amazonie. Attirés par des cadeaux, mis en confiance par des émissaires parlant leur langue, les Indiens dûment « pacifiés » sont expulsés de leurs territoires, parqués dans des réserves et asservis au monde dit « civilisé ». Ce film a été primé au Festival de Cannes 1977 - Un certain regard.

La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous ciné-débat sont dans l'agenda de Survival:
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A quand le premier président autochtone des Usa ?

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31/12/2008

Ciné débat Survival

Lundi 5 janvier 2009 à 20h
LE LEGS DU VENT
Un film de Martin Subira, 52 min.
En présence d'Ana Guevara et Fabien Le Bonniec, ethnologues.

En Patagonie argentine, dans la réserve de Kamusa Aike, la petite communauté indienne des Tehuelches (qui signifie en langue mapuche 'les hommes d'ailleurs') habite depuis des temps immémoriaux dans l'une des régions les plus isolées et inhospitalières de la Patagonie du Sud. A quelques kilomètres de la réserve, les cow-boys modernes que sont les exploitants pétroliers et les grands propriétaires terriens grignotent les terres et polluent les sols occupés par les Tehuelches.

La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous ciné-débat sont dans l'agenda de Survival:
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19/12/2008

Bulletin électronique de Survival International (France)

Enews 19 décembre 2008


INDE : Une tragédie frappe une tribu des îles Adaman
Huit membres de la tribu Onge des îles Adaman sont morts et quinze autres ont été transportés à l'hôpital après avoir ingurgité un liquide contaminé.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4026

BRESIL : Victoire des Indiens de Raposa
Le 10 décembre dernier, tandis que se célébrait dans le monde entier le soixantième anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme, les Indiens de Raposa Sera do Sol (dans l'Etat amazonien du Roraima) ont accueilli comme « une grande victoire » la décision de la Cour Suprême dans une affaire sans précédent concernant leurs droits territoriaux.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4027

BOTSWANA : Le mode de vie des Bushmen : une « fantaisie archaïque »?
Deux ans après la victoire juridique sans précédent des Bushmen du Kalahari confirmant leur droit de vivre et de chasser sur leurs terres, le président du Botswana Ian Khama a signifié aux Bushmen que leur mode de vie basé sur la chasse n'était qu'une "fantaisie archaïque".
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4034
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/bushmen

CATALOGUE 2009:
Il n'est pas trop tard pour commander dans notre nouveau catalogue. Notre nouvelle collection comporte des broderies mexicaines, de magnifiques poupées du Laos, de l'artisanat des Indiens wichi d'Argentine, des bijoux touareg...  : il y a des cadeaux pour tous les âges !
Sans oublier les articles aux couleurs de Survival: T-shirt 100% bio, calendriers, agenda, cartes de voeux...
http://www.survivalfrance.org/shopping/

Toute l'équipe de Survival International (France) vous présente ses meilleurs voux pour l'année 2009!

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08/12/2008

Sculptures et Peintures d’Amazonie, Asso Luz'in art

Wuarmy-Ikaro-art-chamanique.jpg

" Dans les eaux sombres et colorées des visions, explosent nos peurs

 et nos espoirs, créant un feu d’artifice de lumières où 

se dessinent les ombres des géants de la nuit éternelle. A travers

les légendes sculptées dans les racines et les troncs des

êtres essentiels à la vie, les sculpteurs racontent leurs cultures.

Dans le sang arc-en-ciel de leurs rêves éveillés, les peintres

trempent leurs pinceaux pour rendre visible ces esprits vivants dans
les bois durs des tropiques"

 

Des artistes Amazoniens : sculpteurs et peintres indigènes, ont choisi de réinvestir leur culture dans un travail de création en liaison avec les enseignements traditionnels issus des plantes sacrées. Ils ont sculpté les légendes, peint les visions et donné à voir l’invisible au profane. Leur projet artistique en cours vise à financer un soutien aux peuples d’Amazonie afin qu’ils puissent protéger leur habitat naturel tout en en tirant profit. Les artistes cherchent des musées, des salles d’expositions à Paris capables de présenter leur travail et leurs  intentions. Pour rendre visite aux sculptures à l’ancienne usine du Chemin de Vaux à Etréchy dans l’Essonne : contacter Jean-Michel de l’association Luz’in Art au 06 83 59 21 80 ou écrivez- lui jm.gassend@laposte.net Merci à vous de faire suivre l'info,

 

 Jean-Michel

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 L’ART SACRÉ VIVANT - 1 -

AMAZONIES

 Projet Artistique et Culturel pour la préservation de la forêt 
Amazonienne et le soutien aux peuples Indiens

.



   OBJECTIFS :
> Réaliser une exposition de sculptures peintes inspirées
> d’expériences spirituelles et de légendes traditionnelles.
   BUTS des associations :
> Préservation, découverte et reconnaissance de la forêt amazonienne
> à travers l’art : ses peuples, ses cultures, ses traditions et
> rites séculaires, sa biodiversité menacée.
   MOYENS :
> Exposition artistique et culturelle : sculptures, légendes, étude
> ethnographique, chants, films ...


   FINANCEMENT :
> Essentiellement privé, assuré par l’association loi de 1901
> Luz’in Art, en collaboration étroite avec l’association
> Péruvienne Amazonian Onanyati. L’association Luz’in Art se
> réserve le droit de rembourser tous ses frais sur la vente des
> produits et les subventions obtenues pour ses actions. (40% des
> bénéfices iront à des projets locaux de préservation de la nature,
> 40% aux artistes, les 20% restant seront réinvestis dans le projet «
> l’art sacré vivant n°2 : Esprits du Tibet »).


   ORGANISATION :
> L’association Luz’in Art met à la disposition de l’association
> Amazonian Onanyati son local de "l’Ancienne Usine de Vaux" en Ile de
> France (1200 m²), finance le transport des œuvres d’art du Pérou
> en France et le soutien logistique et administratif des moyens mis en
> place. Elle accorde des bourses d’études et de création artistique
> aux participants originaires du bassin amazonien, organise les
> manifestations et coordonne les actions.

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 L’EXPOSITION:

> 21 artistes sélectionnés et subventionnés (200 à 1500
> €uros par bourses)
> 62 sculptures peintes de 80 cm à 2m 50
> 45 légendes illustrées (Ethnies: Ynès, Shipibos, Ashenincas,
> Cohibos …)
> 74 Icaros chantés par 8 chamanes de trois régions
> différentes (enregistrements)
> 6 films de Jan Kounen et Pierre Urban (association Shane)
> parrains de l’exposition
> Démonstration de peintures (deux ou trois peintres)
> Démonstration de sculpture (deux ou trois sculpteurs)
> Démonstration de chants sacrés (deux ou trois chamanes en
> tenue rituelle)
> 30 à 80 plantes exotiques (à prévoir)
 
+ Eclairages, décors, transports et installations sur commande.

- Exposition proposée "brute", sans publicité, assurances, gardiennage, taxes, publications …-

 L’ART SACRÉ VIVANT- 1 -
 AMAZONIES (suite)


 

> Cette nouvelle tendance de l’art s’inscrit dans une tradition
> aussi ancienne que l’humanité, l’Art Sacré Vivant se propose de
> réinvestir la fonction artistique dans les pratiques spirituelles
> traditionnelles, souvent méprisées ou en voie d’oubli. A la
> frontière entre l’animisme et la mythologie sacrée, cet art
> atypique, part en quête de la magie de l’imagination créatrice.

> Transes, méditations profondes, rites initiatiques et plantes
> rituelles ont amené les hommes, de toutes les civilisations et de
> tous les temps, sur les chemins des mondes intérieurs peuplés
> d’esprits, de dieux et de démons. Dans les pas des mystiques, les
> artistes, des pyramides aux cathédrales, sur les pierres des temples
> et les fibres naturelles, ont façonné leurs représentations
> symboliques en les rendant visibles aux profanes. Loin des éléphants
> roses des plantes hallucinogènes que connaissent bien les
> occidentaux, les plantes psychotropes de l’Amazonie révèlent dans
> leurs séances initiatrices, les fabuleux paysages de nos forêts
> intérieures. Ces mondes engloutis, pleins de sagesse et de folies,
> nous parlent de nous. Des sorciers malfaisants aux sages guérisseurs,
> les hommes en recherche d’eux-mêmes y découvrent ces terres
> vierges et à peine explorées.

> L’école artistique de Pucallpa créée par Pablo Amaringo dans les
> années 1980 a permis un renouveau de l’expression plastique liée
> à la tradition chamanique des peuples de l’Amazonie. Dans ces
> traditions les plantes ont une part essentielle. Si la reconnaissance
> de leurs propriétés curatives est maintenant clairement établie
> pour les indiens d’Amazonie, chaque plante est avant tout un être,
> un « esprit » avec lequel il est possible de communiquer. Les
> artistes, sculpteurs et peintres indigènes, ont choisis de
> réinvestir cette culture traditionnelle dans un travail de création
> en liaison avec les visions issues des plantes sacrées. Ils ont
> sculpté les légendes, peint les visions et donné à voir
> l’invisible au profane.

> Le projet artistique en cours vise à financer ce soutien aux peuples
> d’Amazonie afin qu’ils puissent protéger leur habitat tout en en
> tirant profit. Les artistes, engagés dans leur survie et celui de
> l’or vert amérindien, offrent dans le produit de leurs ventes 40%
> des bénéfices aux projets locaux de reboisement et de sylvicultures,
> L’association loi 1901 à but non lucratif Luz’in Art s’est
> totalement impliquée aux cotés des artistes pour fournir une
> prestation de choix, une exposition riche en émotions. Nous espérons
> sensibiliser le public aux cultures étonnantes et méconnues des
> peuples dits primitifs, informer les nations occidentales, à travers
> la réalisation artistique, de l’urgence économique et écologique
> que représentent les forêts ancestrales de la planète. Nous
> comptons sur votre aide pour diffuser cette information.




 Renseignements : Jean-Michel Gassend 06 83 59 21 80 (0033 6 83 59 21 80)

 Avec un remerciement tout spécial à Jan Kounen pour son soutien aux artistes

el-jinete-maldito-amazonie.jpg


 

Sculptures visibles sur rendez-vous à Etrechy 91580
(ligne C du RER) 01 60 80 36 60


 
Comment s'y rendre ...

> De Paris:
> Porte d'Orléans
> A6 puis A1O dir. Toulouse,
> a env 15 km de la Porte d'Orléans:
> serrer à gauche pour prendre la sortie N2O Etampes, Orléans
> a env 36 km de la Porte d'Orléans:
> sortie Auvers st Georges

> direction "Auvers Saint Georges" tout le temps,
> après le 2eme rond point, juste après être passé sous la N 20,
> tourner à droite après le panneau "Auvers Saint Georges"
> C'est la vieille usine en briques rouges!

> ...ou prendre le Chemin de Vaux sur la droite (100m apres le rond
> point), longer la rivière, passer le pont, 200 m et ...
> C'est la vieille usine en briques rouges!


> De la gare d'étrechy : (2 km env. 20 min à pied)
> Suivre la route parallele à la voie de chemin de fer vers le sud
> direction "Auvers Saint Georges" tout le temps,
> après le 3eme rond point, juste apréè être passé sous la N 20,
> prendre le Chemin de Vaux sur la droite (100m après le rond point),
> longer la rivière, passer le pont, 200 m et ..
> C'est la vieille usine en briques rouges!=




(Jean-Michel Gassend) 06 83 59 21 80
ancienne usine du chemin de vaux
91580 ETRECHY

04/12/2008

Les requins de Nouvelles Tribus

"Créée en 1942 par Paul Fleming, avec un siège principal à Stanford en Floride, cette organisation existe aujourd’hui dans 17 pays sur les 4 continents. Liée au Summer Institute of Linguistics, elle serait entrée clandestinement en 1946 au Venezuela, en obtenant en 1952, sous la dictature de Marcos Pérez Jiménez (1952-58), un permis de 6 mois. Ses activités, menées auprès d’une trentaine de communautés indiennes par quelques 160 missionnaires, étaient depuis plus de trente ans dénoncées aussi bien par des associations écologiques et des ONGs vénézuéliennes de défense des droits de l’homme, que par des membres de l’Eglise catholique et des officiers des Forces armées.

D’après leurs enquêtes, celles-ci, sous prétexte d’exercer un travail d’évangélisation, servaient en réalité de façade pour l’exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles présentes en territoires indiens. Ceci, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. D’après l’ancien congressiste Alexander Luzardo, cette organisation compterait à cette fin une flotte d’aviation, une trentaine de pistes d’atterrissage dans le pays, ainsi qu’un puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques.

Contraints de survivre dans les endroits les plus reculés, certains peuples originaires du Venezuela occupent, de fait, des espaces échappant à la vigilance des pouvoirs publics. Et parmi eux, certaines des plus grandes réserves minérales et biologiques du pays. Les principaux Etats indigènes du pays (Amazonas, Bolivar et Zulia) abritent en effet des réserves considérables et stratégiques (uranium, or, charbon, métaux précieux, plantes médicinales) qui en ont fait, et continuent de faire, l’objet des velléités de groupes économiques nationaux et étrangers. Leur combat pour la reconnaissance de leurs droits sur ces espaces sera donc certainement long et dur à mener. Dans ce contexte, l’expulsion des "Nouvelles tribus" est considérée comme une première victoire sur une prédation jusqu’ici incontrôlée des espaces de survie des communautés indiennes du pays."

Leur site de merde : http://www.ntm.org/

28/11/2008

Bulletin électronique de Survival International (France)

Enews 27 novembre 2008

INDE : Un braconnier abattu par les Jarawa - interview exclusive 
Deux jours après que des Jarawa aient attaqué un groupe de braconniers dont l'un d'entre eux a été tué et deux autres blessés, Survival a diffusé une interview exclusive de membres de cette tribu isolée.
Pour en savoir plus: http://www.survivalfrance.org/actu/3956

BRESIL : Des indiens isolés exposés à un 'réel risque de génocide'
Selon un fonctionnaire brésilien, les derniers survivants d'un groupe d'Indiens isolés d'Amazonie seront victimes d'un génocide s'il n'est pas mis fin à l'exploitation forestière illégale et l'élevage de bétail sur leur territoire.
Pour en savoir plus: http://www.survivalfrance.org/actu/3945

PARAGUAY : Les Indiens isolés fuient la déforestation
Les derniers Indiens isolés d'Amérique du Sud en dehors du bassin amazonien ont été aperçus, apparemment en train de fuir devant la destruction massive de leur forêt.
Pour en savoir plus: http://www.survivalfrance.org/actu/3927

PARIS : Rappel Ciné-débat à la Filmothèque du Quartier latin
Lundi 1er décembre à 20h
Projection du film "Le voyage perpétuel" d'Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio, 78 mn.
En présence de Dominique Samson Normand de Chambourg, chercheur à l'Inalco
Pour en savoir plus: http://www.survivalfrance.org/agir/agenda/371
La programmation 2009 est en ligne! Rendez-vous à la rubrique Agenda: http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

CATALOGUE 2009:
Broderies mexicaines, poupées du Laos, artisanat wichi, bijoux touareg ou amazoniens: il y a des cadeaux pour tous les âges !
A noter encore, une production exclusive pour Survival : des porte-bonheur évenk venant tout droit de Sibérie orientale.
Sans oublier nos articles aux couleurs de Survival: T-shirt 100% bio, calendriers, agenda, cartes de voeux...
Comme toujours nos articles sont issus du commerce équitable et solidaire et leur vente finance les campagnes que nous menons en faveur des peuples indigènes parmi les plus menacés au monde.
Rendez-vous sur le site de notre catalogue 2009 : http://www.survivalfrance.org/shopping/

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21/11/2008

Ciné-débat Survival : Le voyage perpétuel

lundi 1er décembre à 20h
Le voyage perpétuel
d'Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio, 78 mn.
En présence de Dominique Samson Normand de Chambourg, chercheur à l'Inalco

La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.

Révélés en France en 2001 avec Les sept chants de la toundra, les deux cinéastes finlandais réalisent ensemble depuis vingt ans de nombreux films qui chroniquent l'histoire et la vie quotidienne des divers peuples de la Sibérie, du Groenland, du Nord du Canada et de la Scandinavie. Usant des formes documentaires comme de celles de la fiction ou de l'animation leurs films constituent une oeuvre à la fois poétique et politique, dont le style singulier est habité de l'imaginaire de ces peuples du Grand Nord. Tourné en noir et blanc, ce long poème élégiaque chante la lente disparition des Nenets du Grand Nord sibérien à travers celle de leur langue, de leur culture. Mais, en parsemant ce lamento cinématographique de signes appartenant à la mythologie nenet, les réalisateurs impriment pour nous sur l'écran l'éternité et l'universalité de ce mythe de la création du monde.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

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Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
Survival n'accepte aucune subvention gouvernementale et dépend exclusivement de ses membres et donateurs pour financer ses campagnes.

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28/10/2008

Déclaration poétique du 5 avril 2008 à Bruxelles de reconnaissance des génocides amérindiens


Déclaration écrite et dite en place de nos amis américains de tout le continent, du Grand Nord au Grand Sud, qui pour de multiples raisons ne peuvent encore prendre la parole comme nous le faisons aujourd’hui. Car le Tabou que représente pour eux toutes et tous, citoyennes et citoyens des Amériques, la question dite autochtone, des premières nations, des natives ou des amérindiens est encore comme feu qui brûle en plein hiver, cœur froid qui ne peut voir ou ressentir encore, car il faut avancer, il faut brûler, conquérir tous les territoires sans trop de questions se poser, et oui, sans se poser, courir loin loin et vite vite toujours et encore plus loin et plus vite… vers l’ouest, à l’opposé d’où surgit le soleil…

Nous,
belges, français, anglais, espagnols, portugais, italiens... et donc Européens.
Nous, arrière, arrière, arrière petits-enfants de Tous ceux qui d’ici ont vu partir ou dû partir ou décidé de quitter ce vieux continent pour conquérir un Nouveau Continent pourtant aussi ancien que le nôtre.

Nous,
reconnaissons qu’au nom de l’asile, de la conquête, de l’avidité, de la possession, de l’espoir et parfois même au nom de nos dieux,
Nous,
avons perpétré l’Innommable et qu’ici en ces lignes
Nous,
Déclarons comme Inacceptable, comme un regret trop tard arrivé : systématiquement nous, là-bas, encore européens puis américains, canadiens, mexicains, brésiliens, colombiens, argentins et autres centre et sud-américains, avons arraché à d’autres hommes leurs terres et leurs rêves, les terres et les rêves de leurs aïeux, leurs richesses, leur mémoire…
Nous,
les avons d’abord considérés comme sans terre, puis « sans âme » (comme nos femmes jadis), puis avons pillé, épuisé, territoire et humains, et sommes rentrés en Guerre contre des frères, les avons tués, massivement et ensuite expulsés…
Nous,
les avons acculés à l’occupation de maigres zones-territoires où nous nous efforçons de les maintenir aujourd’hui encore. Si nous les en sortons, c’est pour leur demander de renoncer à eux-mêmes, à oublier qui ils sont, d’où ils viennent et où les portent leurs rêves, pour qu’ils ne se rendent ailleurs que dans l’Invisible : les acculturer, changer leurs noms, les baptiser de nos religions, les violer dans ce qu’ils ont de plus intime, au plus profond d’eux-mêmes, au plus profond de nous.
Les Réserves n’hébergent les Casinos, zones hors taxes, que pour mieux les soûler – ivresse de l’Or qui a perdu toute vraie valeur de l’Esprit !
Ces Camps de la Mort Lente nous appellent à dénommer cette série d’actes qui dure depuis plus de 500 ans par son nom : l'un des Génocides les plus longs, durables et massifs de l’histoire connue de l’Humanité, celui des populations dites Indiennes des Amériques !

Nous,
petits-petits, minuscules enfants de ces hommes et de ces femmes qui pourtant rêvaient d’avenirs meilleurs, de mondes nouveaux, d’utopies… et qui ont commis ces actes…
Nous,
demandons PARDON.
À travers toi, Charles Coocoo, nous demandons humblement et insuffisamment PARDON.
Nous,
te confions, Charles, à toi, maître de cérémonies, Matotoson Iriniu, à toi et à tes ancêtres, cette Déclaration, signée par toutes les personnes de bonne volonté réunies ici ce soir, dont la liste est reprise ci-après… toutes personnes réunies autour de la Poésie, de la Musique, de l’Art et de la recherche de sens…

Cette Déclaration est un acte de Reconnaissance et de Repentance. Sa limite est le retard avec lequel elle est venue. Ses horizons sont sa sincérité et les gens qui la portent.
Cette Déclaration est aussi une Affirmation : l’être humain peut s’épanouir, continuer à découvrir et élargir ses territoires sans piller, tuer, massacrer, annihiler.
Cette Déclaration se veut enfin une Promesse : dorénavant, ensemble, construisons des formes nouvelles de coexistence des âmes, des pensées, des cœurs, des actions et des aspirations…
La Parole est pour nous tous la possibilité d’un pouvoir de Transformation de nos limites en réalisations de la Vie et donc du Sublime.
Un poète de chez nous, français, disait que s’il existait une montagne qui reliait la Terre au Ciel, cette Montagne était invisible à notre Vision ordinaire mais que pourtant, la Base de cet Invisible devait bien se trouver quelque part, et être Visible ! forcément…

À toi, poète, chamane, humain,
Nous,
confions cette Déclaration.
Elle voyagera après ce soir, rejoindra d’autres Ambassades que celle que symboliquement nous constituons ce soir.
Que de cette petite base visible, ton peuple et tous les peuples frères qui de tout temps, depuis l’expansion de l’homo sapiens, ont vécu de telles abominations, depuis l’invisible, fassent nourriture bien réelle pour les Fêtes, Danses et Créations que nous sommes appelés à vivre ensemble !

Fait à Bruxelles, le 5 avril 2008
A l’Espace Senghor, lors du Maelström FiEstival #2

Copie originale et signée remise à Charles Coocoo-Matotoson Iriniu. Copies étant faites pour être diffusées dans les jours, semaines, mois, années qui viennent… La déclaration peut être lue et signée également sur www.fiestival.org - Suivent : noms, prénoms, nationalité et lieu de résidence des personnes signataires

SIGNEZ EN LIGNE LA DÉCLARATION ici

http://fiestival.org/index.php?page=la-declaration

 

05/09/2008

Film-débat sur les Evenk à Vincennes et Journées amérindiennes à Neuilly !!!

Film - débat sur les Evenk de Sibérie
16 Septembre 2008 - Vincennes

"L'école nomade. Maîtresses de la Taiga"
Un film de Michel Debats

En Sibérie orientale, une école nomade évenk a vu le jour. Elle nomadise comme une famille nomade, ordinateurs, tables et chaises sanglés sur les traîneaux de rennes.
Avant l'école nomade, Andrei, Vittia et les autres étaient pensionnaires dans des villages pendant l'année scolaire. Ils perdaient leur langue et leur culture. A présent, ils n'ont plus à faire de choix entre un mode de vie traditionnel et l'accès à une certaine modernité. Ils poursuivent le cursus académique russe tout en conservant le mode de vie, la langue, les techniques et les rituels évenks.

La projection sera suivie d'un débat avec Alexandra Lavrillier, Henri Lecomte, Michel Debats, et Jean-Patrick Razon de Survival International.

Mardi 16 Septembre, à 20H30
Auditorium Jean-Pierre Miquel
98 rue de Fontenay
94300 Vincennes
Métro : Chateau de Vincennes
Rer A : Vincennes
Bus : 115


Journées amérindiennes
19 - 20 Septembre -  Neuilly-sur-seine

Un an après l'adoption par l'ONU de la Déclaration des droits des peuples autochtones, le groupe 147 d'Amnesty International organise un festival de documentaires suivis de débats, pour faire le point sur le continent américain.

Avec la participation des musiciens amérindiens de l'ensemble Yaku.
Avec le soutien de Survival France.

Théâtre de Neuilly
167, av. Ch. De Gaulle
92200 Neuilly-sur-seine
Métro : Pont de Neuilly-Sablons


Pour en savoir plus :
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

16/06/2008

Elikura Chihuailaf Nahuelpan Et Leonel Lienlaf

 La poesie mapuche ou l'identité revendiquée

par Diomena Carvajal

Dans un lointain pays nommé le Chili, il était une fois un peuple fier et courageux qui ne voulait pas se soumettre. C’est ainsi que nous devrions commencer cette présentation littéraire, comme un conte raconté aux enfants, les jours d’hiver au coin du feu, ou bien le soir, pour les endormir en rêvant aux lointains exploits des courageux indiens.


Elikura Chihuailaf Nahuelpan et Leonel Lienlaf font partie de cette lignée de mapuches dits «pacifiés», mais jamais vaincus. Il nous faudrait remonter un peu dans l’histoire de la conquête du Chili, pour trouver peut-être une explication, afin de comprendre le parcours de ces deux poètes exceptionnels. Et nous garderons ce dernier qualificatif pour parler d’eux, car exceptionnels ils le sont tant comme personnes que comme symboles d’une identité jamais reniée et toujours revendiquée.

Elikura Chihuailaf Nahuelpan:  Le Poète Bleu

Elikura Chihuailaf naquit en 1952, dans une petite ville du sud du Chili appelée Quechurewe, au sein d’une famille d’indiens cultivateurs. Dans sa « Lettre confidentielle aux chiliens» («Recado confidencial a los chilenos») dont le site «Letras» [1] a publié quelques extraits, il dit: «Je n’ai pas la prétention de croire que peut-être vous me connaissez déjà et qu’il vous intéresse de savoir qui est celui qui vous adresse cette lettre où je raconte un peu de ma vie, et où je raconte ma diversité mapuche…» et il ajoute «dans ma culture les prénoms expriment un désir partagé des parents : Elikura, signifie «pierre transparente», Chihuailaf, est «brume qui s’étend sur un lac» et Nahuelpan «tigre et puma».

Très jeune il fréquente l’école de son village, au sein de sa communauté. Il raconte le choc ressenti lorsqu’il découvre les livres : «J’ai connu les livres qui me montraient d’autres cultures, une autre façon de vivre et aussi ils me montraient les «araucanos». Il s ‘agissait de livres qui me parlaient, qui nous parlaient de choses qui n’avaient aucun lien avec notre vie quotidienne, au sein de la communauté…» et il continue «mon intérêt pour aborder les livres est dû peut-être au fait de les savoir «autres», c’est ce qui me poussa à vouloir en savoir plus sur cette autre chose».

Quand ses parents se voient contraints d’émigrer vers une autre ville plus au sud, il entre comme interne au lycée de Temuco : «Le lycée se trouvait sur une colline, la colline Ñielol («L’œil ou le maître de la Caverne…»), bordé par une grande avenue de châtaignier, éternellement dressés au cœur d’un automne, lui aussi, éternel, semblable à celui où j’ai commencé à écrire» […]. «En écrivant, je pensais que je pouvais parler avec les autres des expériences qui me paraissaient plus proches, à force d’être éloignées, de ces choses qui me parlaient fort : les voix de mon enfance. Des voix où le ruisseau qui coule dans les bois commence à nous révéler les mystères de la vie et de la mort : l’arrivée de l’eau et de l’esprit sous la lune cendrée (l’automne, mon extérieur-intérieur; mon intérieur-extérieur). Et le ruisseau qui grossit peu à peu en nous communiquant sa musique, son arôme, sa brillance, son langage. Puis, la tristesse du temps comme celui où l’ on dirait que la vie va finir comme un corps qui se dessèche en Eté, le corps qui reste vide sous la lune des fruits abondants…»

Il est interne au lycée de Temuco, en apprenant des choses qui ne parlaient pratiquement pas de son monde à lui, des choses qui lui étaient complètement étrangères, tandis qu’il rêve des bois où habite sa communauté et se souvient des narrations de ses parents et de ses grands-parents.

Depuis les temps lointains de la conquête le peuple mapuche s’est réfugié dans l’oralité. Le récit des exploits de guerriers où les esprits de la nature, sont toujours présents. C’est une façon de communiquer leur culture pour qu’elle refuse de mourir, pour qu’elle ne meure pas.

«[…] Près du feu j’entendais chanter ma tante Jacinta et j’écoutais les récits et les devinettes des gens. Un poète n’existerait pas s’il ne s’alimentait de la mémoire d’une famille, de celle qui appartient à sa propre culture et pour moi cette culture là était belle, parce qu’il y avait beaucoup de tendresse» […] Il ajoute: «Mon expression écrite n’arrive pas à atteindre l’immensité de cette mémoire qui ne demande qu’à être écrite…».

Elikura Chihuailaf est fier de son bilinguisme, sa grand-mère ne lui racontait des histoires que dans sa langue vernaculaire, la langue de ses ancêtres le «mapuzungun». Son grand-père parlait l’espagnol avec difficulté et il disait que s’ils avaient su le parler davantage ils n’auraient pas été dépossédés.  Ses parents ne parlaient que le mapuzungun lorsqu’ils débarquèrent à Temuco, pour y étudier et s’intégrer, et aussitôt installés ils réussirent à organiser un groupe d’étudiants, le «Newentuain» («Soyons forts!»), c’était vers les années 30. Par la suite, une fois mariés, ils envoyèrent leurs enfants pour qu’ils se forment et viennent grossir le contingent des maîtres et des maîtresses des écoles rurales afin d’instruire les enfants de leurs communautés. En somme une vie entière dédiée à la conservation de leur patrimoine culturel, n’excluant pas pour autant l’apport que l’Etat leur offrait [2]. Elikura réussit un diplôme de médecin obstétricien, dont il ne s’est jamais servi, parce que, dit-il: «je m’appelle « pierre transparente» et la pierre est le cœur qui doit être poli avec l’eau de l’esprit. Alors celui qui veut être transparent, doit travailler avec les mots…».

Traducteur de Neruda dans sa langue vernaculaire, il commente à son propos : On dit que Neruda a dit «La Araucana» [3] c’est bien, c’est un poème qui sent bon ; les mapuches vont mal, ils sentent la race vaincue et les usurpateurs sont impatients d’oublier, d’oublier tout…»

L’œuvre de Neruda a été traduite dans une centaine de langues, quelques unes de ces langues sont peu connues, mais, hélas, le poète n’a pas eu le bonheur de connaître une traduction en mapuzungun, maintenant c’est chose faite. Elikura Chihuailaf pénètre au plus profond des racines des mots employés par Neruda. Il y trouve «une compénétration avec la nature, l’amour des animaux, le respect à la vie dans tous ses domaines, la reconnaissance du patrimoine moral légué par ses aînés…» [4]

Elikura reçoit en 1994 le Prix de la meilleure œuvre éditée, décerné par «El Consejo del libro» («Le Conseil du livre»), pour son livre «Sueños azules y contrasueños » («Rêves bleus et contre-rêves») re-édité en 2000.

En 1977 il publie «El invierno y su imagen» («L’hiver et son image »), puis vinrent en 1988, «El país de la memoria» («Le pays de la mémoire»), en 1993 «Otros poemas azules» («D’autres poèmes bleus»), en 1994 «Sueños azules y contrasueños» («Rêves bleus et contre-rêves»).

Voici un échantillon de ses poèmes en mapuzungun:


Ñi pewma mew gvman

Ka Mapu mvlepun gvmaken
ñi Pewma mew
rofvlenew ti pu wechun wenu
ñi pu mawizantu mew
Mvte alvtuwlay ti rvpv
pu lamgen, pu peñi
ka witralen mvlen tvfachi Ko
mew, pifiñ
Kvpalelmu chi tamvn Kalifv
Kawel wirafkvlen wiñotuan
Kamapu kvpan, welu ñi kvmel
kaley ñi piwke
Eymvn mew ta choyvgen
Femgechi zuguafiñ taiñ ayin
pu Che.

 

Dans mes Rêves


Loin de ma terre je regrette
quand dans mes rêves
les sommets de mes montagnes
m’embrassent
La mer n’est pas si grande
mes sœurs, mes frères
et je suis debout sur ces eaux
je vous dis,
envoyez-moi votre cheval bleu
je reviendrai en galopant
Je viens de loin
mais mon cœur resplendit
Je suis votre fils, donc
Je parlerai ainsi
à notre Peuple
Aimé


 

Kalley Pewma Mew


Welu ñichaw egu tañi laku egu–
Lonko lechi lof

mew – welu kvme az zuwam
pukintu keygu

Pvchikonagen chi zugu avtram
kaken welu

ayekan chi pu kom zugu no

Welu feymu kvme kimlu ti
vlkantu trokiwvn

Fillantv pvram niel chi mogen,
welu pvchike

makan zugu no


 

Rêve Bleu


Je parle de la mémoire de mon enfance
et non d’une société idyllique

Là-bas, il me semble, j’appris ce qu’était poésie

les grandeurs de la vie quotidienne
mais surtout ses détails

l’étincellement du feu, des yeux,
des mains.

Assis sur les genoux de ma grand-mère
j’écoutais les premières histoires
des arbres
et des pierres qui dialoguent  entre elles,
avec les animaux et avec les gens

NOTAS:

[1] [http://www.letras.s5.com/elicura05122.htm]
[2] Le Chili s’est longtemps targué d’être l’une des premières et plus durables démocraties du continent latino-américain… jusqu’à l’avènement de la dictature de Pinochet, et l’école obligatoire et gratuite était un de ses fleurons.
[3] Première poésie épique écrite sur le peuple araucan, par le soldat poète conquistador Ercilla.
[4] Edition Pehuén. Chile, 2000.
_________________________________________
©   Diomenia Carvajal

LA CASA DE ASTERIÓN
ISSN:  0124 - 9282

Revista Trimestral de Estudios Literarios
Volumen VI – Número 21
Abril-Mayo-Junio 2005

DEPARTAMENTO DE IDIOMAS
FACULTAD DE CIENCIAS HUMANAS - FACULTAD DE EDUCACIÓN
UNIVERSIDAD DEL ATLÁNTICO
Barranquilla - Colombia

Source :

27/05/2008

Bulletin électronique de Survival International (France)


Enews 27 mai 2008

INDE : "Vedanta nous détruit pour le profit" affirment les Dongria Kondh
Alors que la compagnie minière Vedanta vient d'annoncer un bénéfice record, la tribu isolée des Dongria Kondh affirme qu'elle ne survivra pas si son projet d'exploitation de leur montagne sacrée est mis à exécution.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3325
Agissez ! http://www.survivalfrance.org/actu/3278


PEROU  : une compagnie pétrolière française sur les terres d'Indiens isolés
Suite aux manifestations de réprobation de Survival et d'ONG péruviennes, le gouvernement péruvien a renoncé à ouvrir des réserves d'Indiens isolés à l'exploration pétrolière.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3297


BRESIL : "Personne ne nous a consultés à propos des barrages" affirment les Indiens
Au Brésil, les Indiens réunis cette semaine pour une grande manifestation dans la ville d'Altamira, en Amazonie, ont déclaré ne pas avoir été consultés à propos de l'important projet de barrages que le gouvernement brésilien projette de construire sur le fleuve Xingu.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3331


ROYAUME-UNI : Des députés britanniques se mobilisent aux côtés de Survival
L'actrice Julie Christie, ambassadrice de Survival a participé à une réunion organisée à la Chambre des Communes de Londres par Survival et le groupe interparlementaire britannique sur les peuples indigènes. Lal Amlai, porte-parole bawm, l'une des 11 tribus jumma des Chittagong Hill Tracts au Bangladesh, s'est aussi adressé aux députés et pairs britanniques pour les informer de la violente répression que subit son peuple.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3329


PARIS Ciné-débat Survival : prochaine séance le 2 juin
La prochaine séance des ciné-débats Survival aura lieu le lundi 2 juin à 20 h à la Filmothèque du Quartier latin (9 rue Champollion, 75005 Paris) avec le film "Le jour où j'ai vu l'homme blanc" de Kumaré Ikpeng et Mari Corrêa, en présence de Patrick Menget, ethnologue, président de Survival International (France) et de Mari Corrêa.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/agir/agenda/361


PARIS : appel à bénévoles
Survival France recherche plusieurs bénévoles enthousiastes et dynamiques pour aider un jour par semaine le secrétariat de Paris dans différentes tâches administratives ainsi qu'à la diffusion de nos publications dans Paris.
Contactez-nous au 01 42 41 47 62 ou par email à dd@survivalfrance.org

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21/05/2008

ciné-débat Survival

Le prochain rendez-vous ciné-débat Survival aura lieu le lundi 2 juin à 20h à la Filmothèque du Quartier Latin avec la projection du film de Kumaré Ikpeng et Mari Corrêa

Le jour où j'ai vu l'homme blanc

En présence de Patrick Menget, ethnologue, président de Survival International (France) et de Mari Corrêa, coréalisatrice.

Quatre siècles et demi après l'arrivée des Portugais, certaines tribus indiennes du Brésil n'avaient jamais eu de contact avec les Blancs. À partir des années 1940, les frères Villas Boas décident de créer le contact avec ces Indiens pour les sauver de la menace que la politique expansionniste d'alors fait peser sur elles. En 1961 ils créent la réserve du Xingu et y installent des tribus en péril. Du premier contact avec les Villas Boas en 1965 aux démarches entreprises depuis quelques années en vue de retourner sur leurs terres d'origine, ce film se propose de faire raconter leur histoire aux Ikpeng, une des tribus "déménagées" dans le Xingu. Les Indiens ont fait l'objet de nombreux films dont le point de vue est toujours celui de réalisateurs blancs et l'angle ethnographique ou journalistique. La spécificité de ce film est que le point de vue est tout autre. Narrateurs-acteurs du récit, les Ikpeng seront filmés par Kumaré, un cinéaste Ikpeng.

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03/04/2008

Bulletin Survival International du 3 avril 2008

FRANCE : Visite du président du Botswana à Paris
A l'occasion de la visite en France du président du Botswana M. Festus Mogae, la section française de Survival International lui a rappelé le sort tragique des Bushmen du Kalahari et a appelé le gouvernement français à intercéder en leur faveur pour qu'ils puissent retourner vivre en paix sur leurs terres ancestrales.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3162
Agissez ! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/bushmen


BRESIL : Les Enawene Nawe obtiennent le droit de pêcher
Un juge brésilien a estimé que les Enawene Nawe avaient le droit de pratiquer la pêche sur le rio Preto, leur plus importante source de poissons. Ce jugement clôt la procédure entamée l'année dernière par des propriétaires terriens locaux qui avaient obtenu une injonction interdisant aux Indiens de construire des campements et des barrages de pêche sur la rivière.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3183


INTERNATIONAL : Survival remet le prix de "l'article de presse le plus raciste de l'année"
Un article assimilant les Indiens du Paraguay au cancer et les décrivant comme des gens "néolithiques", "attardés" et "crasseux" a été désigné par Survival comme "l'article le plus raciste" publié l'année passée dans les principaux médias.
Pour en savoir plus et lire l'article : http://www.survivalfrance.org/actu/3156


AGENDA
Le cinéma est à l'honneur dans l'agenda de Survival avec le lancement à Paris du cycle "ciné-débat" avec la Filmothèque du Quartier Latin ainsi que la Retrospective Filmeurs du Grand Nord :
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

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19/03/2008

Manifestation en faveur des Bushmen du Botswana

le vendredi 21 mars 2008
de 8h à 10h30

Rendez-vous devant le siège du MEDEF
55, avenue Bosquet
75007 Paris
(M° Ecole militaire)

A l'occasion de la réunion de travail organisée par le MEDEF au cours de laquelle le Président du Botswana, M. Festus MOGAE, rencontrera des entreprises françaises,  Survival International (France) organise une manifestation en faveur des Bushmen du Kalahari.

Après avoir gagné un procès historique au cours duquel leur expulsion a été jugée illégale par la Haute Cour du Botswana, les Bushmen avaient espéré pouvoir retourner dans leurs anciens villages.

Mais le gouvernement redouble d'efforts pour les empêcher de rentrer chez eux. Il refuse notamment de les autoriser à pratiquer la chasse et à accéder à un puits situé à l'intérieur de la réserve, les obligeant à parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour se ravitailler en eau.
Dans le même temps, un projet de mine de diamants d'un coût de plus de 2,2 milliards de dollars a démarré dans la réserve. La mine aura accès à toute l'eau nécessaire à son fonctionnement.

M. Festus Mogae doit également rencontrer Bernard Kouchner, membre du comité d'honneur de Survival France. Dans une lettre adressée lundi au ministre, Survival lui a demandé d'intervenir en faveur des Bushmen.   

Venez nombreux manifester votre soutien aux Bushmen!

Pour en savoir plus sur les Bushmen :
http://www.survivalfrance.org/peuples/bushmen

Pour toute autre information, n'hésitez
pas à nous contacter
01 42 41 47 62 ou
info@survivalfrance.org 


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21/12/2007

Bulletin de Survival International (France)

Enews 20 décembre 2007

INDONESIE : Des Papous arrêtés, torturés et tués par la police
En Papouasie occidentale, la police tue, torture et terrorise les Papous en toute impunité.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/2862
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/tribusdepapoua...

BOTSWANA : L'appel des Bushmen au président
A l'occasion du premier anniversaire de leur victoire judiciaire, les Bushmen de l'organisation First People of the Kalahari ont adressé une lettre ouverte au président du Botswana.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/2864
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/bushmen

PEROU : Des compagnies pétrolières se préparent à pénétrer sur le territoire d'Indiens isolés
Deux compagnies pétrolières ont reçu le feu vert du gouvernement pour explorer les territoires d'Indiens isolés dans des zones reculées d'Amazonie.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/2727
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/indiensisoles

SURVIVAL : un nouveau site internet !
Survival France vient de lancer son nouveau site internet. Plus clair et facile d'accès, vous y retrouverez toutes les actualités de nos campagnes accompagnées de nombreux documents, photos, vidéos et sons ainsi que le site pour enfants "Dans la peau d'un Papou" et notre catalogue en ligne.
http://www.survivalfrance.org

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