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26/05/2011

Fukushima : La contamination radioactive de l’hémisphère nord est une réalité

La pollution radioactive issue des réacteurs nucléaires en cours de désintégration de Fukushima Daiichi devient maintenant de plus en plus mesurable dans tout l’hémisphère nord, il est constaté officiellement qu’elle augmente de manière significative c'est-à-dire de plusieurs centaines de %. Une gamme de radionucléides est détectée, notamment du plutonium 239 d’AREVA , celui qui bien protégé a été expédié de France au Japon (MOX) par voie maritime et nous revient maintenant librement par voie aérienne ou océanique pour empoisonner la population et générer une pollution radioactive environnementale planétaire. La contamination radioactive en cours des pays n’est pas un mythe, mais une réalité. Afin qu’elle ne soit pas contestée par les nucléocrates, les exemples de graphes de relevés comparatifs de l’évidence plus qu’explicites sont de l’Environmental Protection Agency (EPA) du gouvernement US. Un dossier de présentation complet détaillé est disponible en Japonais, une traduction électronique permet d’en définir les grandes lignes qui n’encouragent pas à l’optimisme.

 

Lire : http://www.next-up.org/pdf/Fukushima_La_contamination_radioactive_de_l_hemisphere_nord_est_une_realite_17_05_2011.pdf

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Des sales nouvelles de Fukushima

 

- 25 mai 2011: Augmentation de la contamination radioactive à Hawaï / bore et vaches laitières. En raison de l’augmentation de la contamination radioactive à Hawaï, les producteurs de lait ont décidé de donner plusieurs fois par jour du bore à leurs vaches laitières. A Hawaï, les niveaux de contamination radioactive varient de 400 fois à 2400 fois la dose normale. Tous aux abris. Il reste à voir si le bore – qui est utilisé par l’industrie nucléaire, pour se protéger de la radioactivité – est réellement aussi efficace que les argiles et zéolites pour décontaminer le corps humain ou animal.

- 25 mai 2011: La contamination de la France métropolitaine dès le 22 mars 2011 a été cachée à la population: TCHERNOBYL BIS REPETITA? La CRIIRAD publie ce jour la carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars 2011 :
1/ les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI sont arrivées 2 jours avant la date indiquée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ;
2/ elles ont affecté les trois quarts de la France (et non pas le seul sommet du Puy-de-Dôme) ;
3/ l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars.
Ni l’IRSN, ni les grands exploitants du nucléaire, ne pouvaient l’ignorer. Omission involontaire (mais invraisemblable) ou délibérée… mais dans quel but ?
La CRIIRAD a saisi ce jour, le Premier ministre et le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’une demande d’enquête sur la chronologie des faits et les différents niveaux de responsabilités. Le document en PDF est téléchargeable sur le site de la Criirad.

- 25 mai 2011: Le Japon arrête ses projections de particules radioactives émanant de Fukushima. Pourquoi? Parce que les criminels de l’AIEA ont mis fin à leur requêtes officielles. Prétexte: les projections n’étaient plus en phase avec la réalité. Quelle réalité: l’émission d’un becquerel d’iode 131 toutes les 72 heures! Sans commentaire car nous risquerions de verser dans les grossièretés.

- 25 mai 2011: Les enceintes de confinements percées comme du gruyère à Fukushima. TEPCO vient d’avouer ce qu’ils savent depuis fort longtemps: l’enceinte de confinement du réacteur 1 aurait un trou de 7 cm de diamètre tandis que l’enceinte de confinement du réacteur 2 aurait de multiples trous de 10 cm de diamètre. Rappelons que les fondements de la technologie nucléaire, sur toute la planète, stipulent que JAMAIS une enceinte de confinement ne pourrait être percée de la sorte ou tout simplement endommagée. Comme disait le poète: « ne dis jamais jamais, laisse à l’amour le soin de prononcer ces mots! ».

Pour accéder à la page présentant les nouvelles du 2 mai au 14 mai 2011: c’est ici. Nous conseillons, de plus, à toute personne intéressée par les conséquences permanentes du désastre de Fukushima de consulter le site de Next-up qui est la seule association, digne de ce nom, à travailler sur le dossier et à informer les internautes. Sans doute les associations supposées anti-nucléaires sont-elles trop petites (et donc sans moyens), ou trop institutionnalisées (et donc en attente de subventions pour leurs salariés) ou franchement infiltrées par la mafia nucléocrate.

 

 

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25/05/2011

Japon : Les aventures rocambolesques continuent au surgénérateur de Monju!

 

24 mai  2011:

http://www.kokopelli-blog.org/

 

 

Ce surgénérateur est quelque peu handicapé depuis août 2010 par la chute d’une partie du couvercle de la cuve et du système de transfert complexe qui pèse 3,3 tonnes et fait 12 mètres d’envergure. Plus de détails sur le site d’Econologie avec des commentaires d’internautes. Rappelons que les surgénérateurs fonctionnent au plutonium et que leur circuit de refroidissement fonctionne au sodium liquide dont la manipulation est très délicate et qui prend feu au contact de l’air. La compagnie a tenté par 24 fois de libérer le réacteur de la présence de ces invités malencontreux et encombrants et a toujours failli et le directeur de l’unité de remplacement du combustible s’est suicidé le 11 février 2011.

Le surgénérateur de Monju dans la baie de Tsuruga est situé sur une faille sismique très active. Ce surgénérateur fut fermé le 8 Décembre 1995 suite à une fuite catastrophique de 700 kilos de sodium du circuit secondaire de refroidissement. Le 13 janvier 1996, le fonctionnaire chargé d’enquêter sur l’opération de dissimulation de cette gigantesque catastrophe se suicida en se jetant du toit de son hôtel de Tokyo. Sans commentaires. Le surgénérateur fut redémarré le 6 mai 2010 (après 15 ans de fermeture) et le 26 août 2010, le système de transfert glissa sur une peau de banane (sans doute déposée là par Ben Laden ou l’un de ses clones) et emmena dans sa chute une partie du couvercle de la cuve du réacteur. Précisons qu’une coalition de scientifiques Japonais avait exigé que ce surgénérateur ne soit pas redémarré et soit fermé à jamais.

Il a été impossible, à ce jour, de retirer le système de transfert qui a été endommagé lors de sa chute. Ce surgénérateur en vadrouille représente-t-il un danger? Surprise, surprise. Selon certains commentaires que nous avons parcourus, le réacteur ne peut pas être stoppé!! Ce n’est pas de la science-fiction, mais non, c’est l’état du nucléaire de par le monde. En mode de fonctionnement aléatoire.

 
 

Déformation de la machine de transfert en cuve
(Résultats de l'inspection visuelle correspondant à
«l'événement en cuve machine de transfert de la chute")


 

 

Description de l'événement (1)

Information Communiqué de presse

Nucléaire et l'Agence de la sécurité industrielle (NISA),
Ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI)

Déformation de la machine en cuve de transfert dans le Japan Atomic Energy Agency Prototype Fast Breeder Reactor "Monju" (Résultats de l'inspection visuelle correspondant à l '«événement en cuve machine de transfert de la chute" qui a eu lieu le 26 août 2010)

9 novembre 2010
CSRN / METI

    Le 26 août 2010, la machine de transfert en bateau est tombé dans la cuve du réacteur au prototype rapide Monju éleveur (FBR, puissance électrique: 280MWe). inspections visuelles à distance de l'intérieur de la machine de transfert en bateau ont été réalisées aujourd'hui 9 Novembre 2010. À la suite de l'inspection, sûreté nucléaire et industrielle de l'Agence (CSRN) a reçu un rapport, conformément à "la loi pour la réglementation des matières de source nucléaire, le combustible et les réacteurs nucléaires", de l'Agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA) confirmant que la machine de transfert en cuve a été déformée.

 

1. Rapport présenté par l'Agence japonaise de l'énergie atomique

    Le 26 août 2010, la machine de transfert en bateau (*) est tombé dans la cuve du réacteur au prototype rapide Monju éleveur. Le 9 Novembre 2010, à la suite de l'inspection visuelle à distance de l'intérieur de la machine de transfert en bateau, il a été constaté que l'écart en haut du tube de guidage interne, qui est normalement de 5 à 7 mm de taille, a été effectivement 14.5mm.
    Il a donc été conclu que la machine de transfert en cuve a été déformée, n'était plus en mesure de gérer le combustible nucléaire, et ne pouvait être retiré de la cuve du réacteur en utilisant des méthodes conventionnelles.

 

(*)

Dans la machine de transfert des navires

  

Un des éléments qui composent la machine de ravitaillement à transférer les éléments de base du réacteur entre le cœur du réacteur et le système de manutention du combustible lors d'une opération de ravitaillement.

 

2. Effets de cet événement sur la sûreté des installations

    Il a été confirmé que cet événement n'a pas d'incidence sur la sûreté des installations lorsque la machine de transfert en bateau est tombé sur le 26 août 2010 et la situation actuelle reste inchangée.

 

3. Actions du CSRN

    Le rapport a été reçu par le CSRN, conformément à l'article 43-14 de la «règle de l'installation, l'exploitation, etc de réacteurs nucléaires dans le stade de la recherche et le développement."
    Parce que cet événement a eu lieu le 26 août 2010, le CSRN chargé de faire rapport JAEA les causes de cet événement et contre-mesures contre de possibles récidives sur 27 août 2010.
    En outre, les collectivités locales inspecteurs de la sécurité nucléaire a observé l'inspection visuelle qui a été effectuée le 9 Novembre 2010 et a confirmé l'état actuel des installations.
    À l'avenir, le CSRN continuera à vérifier rigoureusement l'enquête sur la cause et contre-mesures correspondantes contre la récidive possible de l'événement, tel que réalisé par JAEA.

 

- Résultats de l'INES provisoire (*) l'évaluation des événements -

Critère 1

Critère 2

Critère 3

niveau

 -

 -

0 -

0 -

 

(*)

Edition d'évaluation en vertu de l'utilisateur INES d'emploi 2008

  

INES (International Nuclear Event Scale et radiologique) est un indicateur utilisé pour communiquer rapidement l'importance de la sécurité d'un incident signalé nucléaire et radiologique ou d'accident. Les événements sont évalués en fonction de 3 critères de notation (à savoir, critère n ° 1: les personnes et l'environnement, critère 2: les barrières radiologiques et les contrôles dans les installations, et le critère 3: défense en profondeur) et le niveau le plus élevé parmi les 3 avis est adopté à l'indice INES niveau de l'événement. Les niveaux INES varie du niveau 0 (pas de signification de sécurité) au niveau 7 (accident majeur) et le niveau 0 est classé dans le niveau 0 - (cas n'ayant pas la possibilité de contester l'exigence de sécurité) et le niveau 0 + (événement ayant une possibilité de contester la Exigence de sécurité).


(Référence) Chronologie de l'événement

Date

Evénement

26 août 2010

Au cours de l'opération d'enlèvement de la machine de transfert en bateau de la cuve du réacteur, est tombé dans la machine à l'intérieur de la cuve du réacteur.

27 août 2010

CSRN chargé JAEA à rapporter les détails du rapport en retard, les causes de cet événement et les contre-mesures contre la récidive possible.

1 octobre 2010

JAEA présenté le rapport intérimaire au CSRN.

13 octobre 2010

Au cours de l'opération d'enlèvement de la machine de transfert en bateau de la cuve du réacteur, lorsque la charge a été levée à environ 2 mètres, une surcharge a été détectée, et l'opération d'éloignement a été arrêtée.

 


 

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13/05/2011

Fukushima réacteur n°1 en fusion totale

 

http://www.kokopelli-blog.org/

12 mai 2011: TEPCO admet, avec réluctance, que le réacteur 1 est en fusion totale. Les barres de combustible ont fondu et TEPCO, réputée pour son langage ampoulé précise que « Nous ne pouvons pas nier la possibilité qu’une perforation dans la cuve du réacteur ait induit la fuite de l’eau ». TEPCO a de plus annoncé que le 13 mai, ils vont commencer à recouvrir le réacteur 1 d’une toile synthétique, un petit mouchoir, pour empêcher les radiations de s’épancher dans l’atmosphère. Espérons que le réacteur n’éternue pas trop fort lorsque la masse en fusion va faire la bise aux poches d’eau par en-dessous.

 

- 12 mai 2011: Disparition mystérieuse de toute l’eau du réacteur 1 de Fukushima. TEPCO vient d’informer qu’ils vont devoir réviser leur scénario d’ensevelissement du réacteur 1 sous l’eau. En effet, TEPCO a annoncé que le niveau d’eau dans l’enceinte de confinement est très bas. Quant au niveau d’eau de la cuve du réacteur, il est tellement bas que l’on peut dire qu’il n’y quasiment pas d’eau. Or, depuis 7 semaines, TEPCO a déversé de l’eau dans le réacteur n°1 à raison de 6 tonnes par heure, ce qui fait, en 7 semaines, 7056 tonnes d’eau. Et tout s’est volatilisé et TEPCO en est fort contrarié. Le cirque va-t-il durer encore longtemps?

11:47 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

11/05/2011

Le nucléaire près de chez vous

 

Un outil inédit, pour lever le voile sur le nucléaire

Pour que tout le monde ait accès à l'information et puisse enfin se forger son opinion, Greenpeace a développé un outil interactif et inédit : la carte de France du nucléaire.
Sur cette carte, on peut faire apparaître des données publiques comme le positionnement des centrales, et d'autres moins connues, telles que les installations militaires, mais aussi des informations tenues soigneusement secrètes comme le tracé des nombreux transports de matières radioactives. De votre ordinateur ou votre smartphone, vous pouvez vous géo-localiser et visualiser en un clin d'œil tous les sites à risque qui vous entourent : site de déchets radioactifs, ancienne mine contaminée, centrale nucléaire, route des camions chargés de plutonium...

 

http://www.greenpeace.fr/france-nucleaire/

12:08 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

Effondrement du réacteur 4 de Fukushima-Daiichi?

 
Une autre très grave situation est en cours à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient en effet de confirmer que le réacteur 4 est en train de s’incliner.
Cet état de fait est également confirmé par la Télévision Russia Today dans l’interview du Docteur Robert Jacobs de l’Institut de la Paix d’Hiroshima.
Celui-ci en profite pour, une fois de plus, sonner l’alerte de l’extrême contamination radioactive dans une ceinture de 80 km autour de Fukushima.
 
 
Rappelons également que le réacteur 4 contient une gigantesque quantité de plutonium. (Il suffit d’1 kg pour donner un cancer à 7 milliards d’individus et il y en a, entre autres sites, 60 tonnes à La Hague dans des hangars recouverts d’un toit de taule).
Cet effondrement du réacteur 4 est vraisemblablement la conséquence de l’incendie qui y a ragé pendant plusieurs jours sans que la presse globaliste daigne mentionner quoi que ce soit de cet état de fait.

11:42 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2011

Nouvelles récentes de Fukushima

 http://www.kokopelli-blog.org/?p=559

- 9 mai 2011: Immense plume de Xenon 133 radioactif au-dessus de l’Amérique du nord. Le 19 avril, le blogger Alexander Higgins avait déjà rapporté une gigantesque opération de camouflage de la réalité du nuage de radioactivité passant au-dessus de l’Amérique et ensuite de l’Europe. Aujourd’hui, il rapporte une nouvelle opération de camouflage qu’il vient de découvrir en investiguant en profondeur un site qui est réputé pour ses cachoteries. Les nouvelles ne sont vraiment pas bonnes.

- 9 mai 2011: Massive plume d’iode 131 au-dessus du Japon. Ce lien permet de visualiser l’intense plume d’iode 131 au-dessus du Japon en permanence du 5 mai au 9 mai.

- 9 mai 2011: Niveau extrêmement élevé de radiations au réacteur 1. Hier, lorsque TEPCO a ouvert les doubles portes du réacteur 1 afin d’installer un système de refroidissement, la radioactivité ambiante était de l’ordre de 700 millisieverts/heure. Rappelons, à titre de comparaison, que la dose admissible en France de radioactivité artificielle est de 1 millisievert par année (ce qui est déjà trop). La radioactivité présente dans le réacteur est donc plus de 6 millions de fois supérieure à la norme. Tout va bien. Précisons bien que toute la presse globaliste mondiale n’a fait que reporter une baisse de la radioactivité émanant de Fukushima alors qu’évidemment, c’est tout le contraire. TEPCO aurait relâché 500 millions de becquerels dans l’atmosphère. Ils en auraient relâché 100 fois plus que personne ne le saurait de toutes manières.

- 9 mai 2011: Extrême radioactivité de toutes les boues d’épuration de la Préfecture de Fukushima. Suite à notre brève en date du 3 mai 2011 quant à l’extrême radioactivité des égouts de Koriyama City, la Préfecture de Fukushima, qui gère 62 centres de traitement des eaux usées, en a testé 20 pour le césium 134, le césium 137, l’iode 131 et a omis de tester pour le strontium et le plutonium. Le gouverneur de la Préfecture vient de demander par lettre au Gouvernement comment retraiter les eaux usées archi-radioactives du système d’égouts. Qu’en est-il des rejets dans les rivières, des fumées des incinérateurs, sans même évoquer les 928 tonnes de boues qui ont déjà été incluses dans des ciments et expédiées vers tout le Japon. Bien, comme pour Koriyama City, le taux de radioactivité des boues d’épuration est totalement catastrophique et même encore plus. Par exemple, dans un centre de retraitement de Horikawa-machi / Fukushima City: 446,000 becquerels de césium radioactif par kilogramme! Sur les 20 centres analysées, 19 sont extrêmement radioactifs quant aux boues d’épuration gérées. Koriyama City se situe à 59 kilomètres à l’ouest de la centrale nucléaire de Fukushima et Fukushima City s’en situe à 62 kilomètres. Vu le niveau extrêmement radioactif des boues d’épuration dans un rayon de 65 km, on peut se demander ce qu’il en est à 100 km, à 150 km, etc… Le Gouverneur de la préfecture a informé le Gouvernement que la ville de Fukushima City a cessé de déhydrater (dans les incinérateurs) ou de vendre des boues aux cimentiers à la suite de l’annonce de ce qui s’était passé à Koriyama City: ce qui veut dire que les égouts radioactifs s’écouleront dans la rivière dès le 20 mai lorsque les cuves déborderont. Dixit le Gouverneur.

- 9 mai 2011: L’ADN d’AREVA est transparent, dixit Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, au Council for Foreign Relations, un des bras du Nouvel Ordre Mondial. Dans cette vidéo, en date du 4 mai 2011, Anne Lauvergeon présente sa multinationale AREVA, aux membres du CFR, un des bras du Nouvel Ordre Mondial. Le début de cette vidéo est franchement hilarant: Anne Lauvergeon est présentée comme la présidente d’une multinationale d’une centaine d’entreprises impliquées dans le « nuclear and green power ». Nous l’aurons tout de suite compris: AREVA, composante essentielle du gang nucléaire (et le disséminateur du plutonium civil dans l’atmosphère, dans les eaux et dans les sols), est impliquée dans le Vert, dans la puissance verte, dans la réduction des émissions de dioxyde de carbone, pour sauver la Planète, bien sûr, d’un terrible réchauffement anthropique et ce grâce à l’énergie nucléaire!! Rappelons que le Council for Foreign Relations travaille main dans la main avec la Commission Trilatérale et le Groupe Bilderberg pour fomenter la démocratie sur Terre et amener le bonheur à tous les peuples de cette petite planète en instaurant un Nouvel Ordre Mondial avec une monnaie unique, un gouvernement unique, etc.

Dans cette vidéo, nous apprenons qu’Anne Lauvergeon, lorsqu’elle créa son AREVA, « a intégré dans l’ADN de cette multinationale, la sûreté, la sécurité et la transparence. » C’est tout simplement émouvant: l’ADN d’AREVA est transparent!!!! Et Madame Lauvergeon de préciser ensuite qu’il n’y pas encore de décès suite au désastre de Fukushima. Evidemment, il n’y en aura pas, comme à Tchernobyl, et l’Académie Nationale des Sciences des USA (qui affirme que Tchernobyl en 2004 avait déjà provoqué la mort de près d’1 million de personnes) devrait sans doute être dénoncée aux Autorités pour terrorisme domestique! Nous apprenons également que les leçons de Fukushima ont été apprises: TEPCO aurait du positionner son générateur au diesel en hauteur et non pas au niveau de la Vague. O combien technique: il aura fallu attendre 40 ans et un tremblement de terre de 9.1 pour s’apercevoir que le générateur de secours d’un réacteur nucléaire devrait être placé en hauteur et non pas dans les vagues. Citoyens, citoyennes, dormons en paix: l’industrie nucléaire veille en toute transparence sur notre sécurité.

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07/05/2011

Alternatives au nucléaire : elles existent ?

energie libre  concretes :
 
http://www.terramater.fr/article.php?arti=14&rubri=3&...
 
http://www.ovni007.com/id106.html
 
voiture électrique énergie libre modèle   1931  ( tesla )
 
sans batteries ,  ( environ + de 150 kmh ) fonctionnement illimitée, sans recharge !!!!
 
http://www.amessi.org/La-voiture-a-energie-libre-de
 
nicholas tesla !!!
 
http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2....
 
http://www.lepost.fr/article/2010/02/07/1928835_l-energie...
 
moteurs concret énergie libre !!!
 
http://www.magnetosynergie.com/
 
http://www.magnetosynergie.com/Pages-Fr/Tests/FR-Tests-01...
 
mouvement perpétuel magnétique !!!
 
http://www.dailymotion.com/video/xarxn_moteur-perpetuel-m...
 
http://video.google.com/videoplay?docid=-4038091942020017...
 
http://www.youtube.com/watch?v=IIuzvW9c5mU
 
 
http://www.dailymotion.com/video/x5xnk6_mouvement-perpetu...
 
http://www.quanthomme.info/energielibre/machines/MVP.htm
 
suite au matraquage médiatique !
 
 
 

de Daniel Concina, transmis par "MOUVEMENT CITOYEN LOTOIS POUR LA SORTIE DU NUCLEAIRE"


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06/05/2011

FUKUSHIMA : Les larmes du Pr Kosako

02.05.2011

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/

LIRE AUSSI EN ANGLAIS : http://deciphering-fukushima.blogs.sciencesetavenir.fr/

Un conseiller scientifique du premier ministre japonais « en larmes » lors d’une conférence de presse et présentant « sa démission ». La dépêche de l’AFP du vendredi 29 avril qui décrivait cette scène nous avait intrigué. Selon cette dépêche, le professeur Toshiso Kosako, de la prestigieuse université de Tokyo démissionnait « en raison de désaccords sur la gestion de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ». Et précisait que selon lui, « le gouvernement n’avait pas été rigoureux dans l’application des lois et règlementations ».

Selon une source universitaire digne de foi et qui a réagi à notre demande d’explication sur cette scène inhabituelle d’un universitaire japonais en pleurs, la raison essentielle de cette démission est due au fait que le gouvernement a envisagé un relèvement du taux admissible de radioactivité dans les écoles, sur les aires de jeux. Alors que « la limite était jusqu’à présent de 1 mSv/an (peut-être 2,4 mSv/an) », nous précise cet universitaire, l’intention est de la faire passer à 20 fois plus, soit « 20 mSv/an ». Rappelons, pour mémoire, que ce taux annuel de 20 mSv/an est celui admis pour les professionnels du nucléaire en France. Et que 1 mSv est la dose d’irradiation reçue en moyenne, lors d’examens médicaux, par la population française chaque année.

Toujours selon notre contact, « devant un comité de la Diète [le Parlement japonais], le premier ministre a expliqué que les experts présentaient des arguments différents qui s’opposaient [à ceux de M. Kosako], en se basant sur des chiffres donnés par la Commission internationale de protection radiologique (1) - une limite variant entre 1 et 20 mSv/an ». Manifestement, M. Kosako, en tant qu’expert, n’a pas admis, lui, que l’on imagine relever les taux admissibles, et trouvé qu’il s’agissait là de mesures ad hoc.

De fait, les chiffres cités au sujet de ces limites doivent donner lieu à toutes sortes de calculs approximatifs pour déterminer une dose réelle encaissée. Ainsi, dans des nouvelles remontant au 27 avril citées par la NHK (chaîne publique japonaise) reprenant des données du JAIF (Japan Atomic industrial forum), il était évoqué des « niveaux de radiations, dans certaines écoles, supérieurs aux limites édictées par le gouvernement central ». La limite en question étant chiffrée à « 3,8 microsieverts par heure » (2).

En se livrant à une petite multiplication de façon à trouver la dose annuelle (3,8 X 10puissance-6 X 24 X 365), on trouve environ 33 millisieverts. Autrement dit, au-dessus des 20 millisieverts qui ont bouleversé M. Kosako. On peut se dire que les enfants ne sont pas en permanence sur cette aire de jeu (quelques heures par jour) et qu’à l’intérieur de l’école, la radioactivité est moins grande (40% de celle de l’extérieur). Reste qu’on ne retombera certainement pas sur une dose totale de l’ordre de 1 mSv, ni même 2,4 mSv, comme mentionnées plus haut…

Comme si cela ne suffisait pas, une phrase quelque peu sibylline de Kyodo news (3) a retenu aujourd’hui notre attention : « des sources ont révélé que le système japonais chargé de recueillir les données, lors d’un accident nucléaire, sur le volume de matériaux émetteurs de radioactivité n’avait pas fonctionné le 11 mars, suite au séisme et au tsunami, par manque de courant ». On se demande donc ce qui a bien pu être vraiment mesuré sur le terrain, en termes de radioactivité, dans les premières heures, voire premiers jours, de la catastrophe. Si ce n’est par des unités mobiles, des voitures équipées de systèmes de mesure portatifs.

Aujourd’hui, deux mois et demi après le début de la catastrophe, la situation des réacteurs de la centrale de Fukushima demeure « très sérieuse », comme l’écrit l’AIEA (4). « De la fumée blanche continue à être émise par les réacteurs 2 et 3 ». Autrement dit de la vapeur contenant certainement de la radioactivité. Rappelons en effet, comme le note l’AIEA, que les cuves contenant les cœurs de ces deux réacteurs sont à pression atmosphérique – c’est-à-dire que l’intérieur est en équilibre avec l’extérieur, certainement via des fissures ou des valves (ou tuyaux) ouverts. On ne doit pas pouvoir s’en approcher pour l’instant. En revanche, sur le réacteur n°1, « l’installation d’un tuyau (certainement avec filtre) de façon à améliorer l’environnement de travail dans le bâtiment réacteur» a commencé, selon l’opérateur TEPCO.  Autour de l’unité n°4, dont le bâtiment a été ravagé par une explosion hydrogène dans la piscine de combustible usagé, « un camion automatique équipé de chenilles et d’une benne basculante à répandu ce 2 mai un « inhibiteur » de poussières ». Un gel fixateur et assez recouvrant pour protéger des radiations ? Cela n’est pas précisé.

Une chose semble sûre : à l’heure actuelle, le Premier Ministre japonais se retrouve en très mauvaise posture concernant le traitement de la crise japonaise, suite au séisme, au tsunami et à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Lors d’un sondage ce week-end par téléphone, « 76% de 1010 personnes interrogées par Kyodo news ont estimé qu’il n’exerçait pas son ministère [comme il le devrait] ». Quant au Parlement, il a voté ce lundi un budget « d’urgence » de 49 milliards de dollars, pour la reconstruction des zones dévastées.

1)    ICRP www.icrp.org

2)    Dans ces écoles, il est actuellement procédé à un décapage du sol, qui est ensuite mis sous des bâches pour diminuer la radioactivité ambiante. Consulter http://www.jaif.or.jp/english/news_images/pdf/ENGNEWS01_1...

3)    http://english.kyodonews.jp/news/2011/05/89061.html

4)    http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html

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04/05/2011

Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire

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03/05/2011

Quoi de neuf au Japon ?

 

Un lien pour des infos pas agréables :

http://www.cartoradiations.fr/

et comment à quel point c'est criminel :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/atom-heart-f...

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22/04/2011

Tchernobyl 25 ans - 25 jours d'action

 

!cid_part1_08060401_02060508@sortirdunucleaire.jpg

Depuis le 2 avril, 25 jours d'actions sont organisés partout en France et dans le monde à l'occasion des 25 ans de Tchernobyl, pour demander la sortie du nucléaire et pour affirmer "Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça!".

A ce jour, ce sont 320 actions, rien qu'en France, qui ont été ou vont être organisées, dans le cadre de ces 25 jours d'actions. Ce week-end, entre le 23 et le 26 avril, ce sont plus de 90 rassemblements qui vont avoir lieu, il y en forcément un près de chez vous!

Vous trouverez ci-dessous:
  • Un agenda regroupant les rassemblements et autres évènements organisés dans votre région d'ici la fin du mois.
  • Ainsi qu'un texte écrit par une lycéenne japonaise, destiné à être lu pendant les manifestations et rassemblements

Je vous invite également à télécharger le soleil antinucléaire japonais en cliquant sur le lien suivant
format image jpg http://groupes.sortirdunucleaire.org/squelettes/images/no...
format image pdf http://groupes.sortirdunucleaire.org/squelettes/images/no...
et à l'imprimer pour vous rendre aux manifestations du week-end, afin de marquer votre soutien au peuple japonais.

Bonnes actions et bons rassemblements à tous!
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"
Laura Hameaux

 


 

AGENDA MIDI-PYRÉNÉES


expand section 22 avril - TOULOUSE (31) : Action CROIX DU SOUVENIR DES LIQUIDATEURS

18 h : La Chapelle 36, rue Danielle Casanova

Contact : Daniel ROUSSEE - Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Réseau Sortir du Nucléaire
daniel.roussee (a) wanadoo.fr
Tel : 06.61.97.83.28.

expand section 23 avril - Figeac (46) : Rassemblement

11h : Devant la sous-préfecture.

expand section 24 avril - TOULOUSE (31) : BUS Toulouse - Golfech

11 h : Départ : devant "Grandeur Nature" (à la fin de l'avenue Jules Julien / au début de la route de Narbonne, métro St Agne SNCF, sortie 23, 23 b sur la rocade

Les Amis de la Terre Midi-Pyrénees organise un bus pour aller au rassemblement de Golfech le dimanche 24 avril et retour (coût moins de 10 euros en fonction du nombre de participants)

Contact : Daniel ROUSSEE - Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Réseau Sortir du Nucléaire
daniel.roussee (a) wanadoo.fr
Tel : 06.61.97.83.28.

expand section 24 avril - Toulouse (31) : Beau Dimanche d’avril

15h30 : Theatre Le ring 151 route de Blagnac

15h30 Lecture, « La supplication » de Svetlana Alexievitch par La Cie La Part Manquante


16h15 Débat, échanges autour de la question nucléaire

Contact : Thomas - Ateliers du RING
contact (a) elierideal.lautre.net
Tel : 33 (0)5 34 51 34 66

expand section24 avril - AUCH - GOLFECH (82) : Auch éco citoyenne en marche vers Golfech

10h-15h : La centrale de Golfech

La marche des éco-citoyens vers Golfech - l'association propose le 24 avril de se rendre à Golfech pour défendre les énergies propres!

En partenariat avec les Amis de la Terre et Sortir du nucléaire

Contact : BOUDAUD - AUCH ECO CITOYENNE
boudaud.alexis (a) gmail.com

expand section 24 avril - Villefranche (12) : Départ groupé pour Golfech

11h00

Co-voiturage au départ de Villefranche à 11h, place Fontanges, pour un pique-nique à Golfech à 13h!

expand section 24 Avril - Tarbes (65) : Covoiturage depuis Tarbes pour le rassemblement à Golfech

9h : Rdv devant la Bourse du Travail.

Contact : Baizet Gérard - SDN 65
gbztglm (a) orange.fr

expand section 26 avril - Millau (12) : Action symbolique Tchernobyl Day [Départ groupé]

18h30 : place du Mandarou à Millau.

Il y a 25 ans, le 26 avril 1986, un réacteur nucléaire entrait en combustion, explosait et rejetait ses éléments radioactifs sur l'URSS, l'Europe et le monde. Des populations du Belarusse et d'Ukraine (2 à 5 millions d'habitants) vivent toujours sur place dans un environnement souillé et consomment jour après jour des produits contaminés. Des scientifiques et médecins de ces pays indiquent que 80 % des enfants ont une pathologie.
Le 11 mars de cette année, ce sont plusieurs réacteurs japonais qui ont crééent la catastrophe au Japon.
Le Collectif Sortir du nucléaire Sud-Aveyron invite celles et ceux qui se sentent concernés par la catastrophe de Tchernobyl et sa réplique japonaise à participer à une action symbolique.

Combinaison et masques fournis pour la mise en scene, lecture de "je suis en colère" par les participants, dying, visuel avec les lettres FUKUSHIMA et TCHERNOBYL,..., stand


Contact : Lionel - Collectif Sortir du nucléaire Sud Aveyron
collectif.sortirdunucleaire (a) laposte.net
Tel : 0565604305

Départ groupé : Un covoiturage à partir de Saint-Affrique est possible, à 17h30, en bas de la montée de Tiergues, devant la Maison de la mémoire. (contact: 05 65 60 43 05)

 


TEXTE D'UNE LYCÉENNE JAPONAISE



Aidez-moi,
je suis une élève
de Minami-Soma à Fukushima.

J’ai perdu des amis lors du Tsunami,
mes amis ont perdus leurs parents,
ma meilleure amie est restée coincée à
Minami-Soma parce la pénurie d’essence l’a
empêchée de fuir.

Pour lui remonter le moral je n’ai que le
téléphone et les emails.

Mes amis et moi nous nous battons maintenant
avec notre peur de la radioactivité.
Mais nous sommes découragés.

A l’âge de seize ans
je me prépare à la mort,
je la sens qui s’approche.
Même si je devais en sortir,
la peur de la radioactivité sera toujours à mes
côtés.

Les hommes politiques, l’État,
les mass-médias, les experts,
les "boss" de la centrale nucléaire,
tous sont nos ennemis
tous sont des menteurs.

La télévision parle de moins en moins de la
centrale nucléaire.
Toujours les mêmes photos du tsunami et les
interviews sans coeur des mass-médias,
des condoléances du bout des lèvres,
un homme politique qui qualifie l’accident
nucléaire de "catastrophe naturelle".

Messieurs les politiciens, aidez-nous avec votre
salaire et vos épargnes,
arrêtez de vivre dans le luxe et aidez les
victimes à survivre.
Arrêtez de donner uniquement des ordres,
arrêtez de nous regarder d’un endroit sûr,
venez ici vous-même et aidez-nous.

Nous ... On nous a laissé tomber
Fukushima sera sans doute isolé.
On nous laisse complètement tomber,
c’est l’État qui nous tue.
Nous, les victimes de la catastrophe
nous ne pardonnerons jamais à l’État de nous
avoir laissé tomber,
nous lui en voudrons toujours.

Voici ce que je voudrais dire à ceux qui lisent
cette lettre :
Vous ne savez jamais quand une personne que
vous chérissez disparaîtra.
Imaginez que la personne avec laquelle vous
riez maintenant, disparaît l’instant suivant.
Soyez désormais plus attentifs à votre entourage.

Maintenant, l’école où nous avons passé notre
jeunesse s’est transformée en morgue.
Des personnes qui ne bougeront plus jamais
sont allongées dans la salle où nous avons fait
du sport et pratiqué nos activités de club.
Comment puis-je faire connaitre la réalité
au plus grand nombre de personnes possible ?
Je serais heureuse si au moins une personne lit
ce message.

Après avoir réfléchi je me suis permis d’écrire ce message.
Pardonnez-moi et je vous remercie.

Cette élève habitait tout près de la centrale nucléaire de Fukushima. Publié le 30 mars 2011 sur : http://ameblo.jp/tsukiji14/entry-10844839979.html Traduit en français par Violaine Mochizuki

 

-- 
Laura Hameaux
Coordination Nationale des groupes et actions

Réseau Sortir du nucléaire
Maison de l'Economie Sociale et Solidaire
81 bis, rue Gantois
59000 LILLE

Mobile: +33 (0)685230511
Tel: +33 (0)320179491
Mail: laura.hameaux@sortirdunucleaire.fr
Web: http://www.sortirdunucleaire.org/

09:15 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2011

FUKUSHIMA NOUVEAU DANGER. Des réactions de fission dans la piscine n°4

 

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/

Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant  une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA. C’est ce que l’on peut comprendre après l’annonce postée ce 14 avril sur son site (1) par l’opérateur TEPCO de la centrale de Fukushima.  L’opérateur y présente en effet les résultats d’une “analyse de 200 ml d’eau prélevée le 12 avril dans la piscine n°4” (où 195 tonnes d’eau ont été injectées le 12 avril selon l’AIEA (2)). Ces résultats, obtenus le 13 avril et annoncés ce 14 avril montrent que, outre du césium 137 et du césium 134 découverts dans cette eau, de l’iode 131 y a été retrouvé. Or l’iode 131, rappelons-le, a une demi-vie de 8 jours seulement. Autrement dit, si on le retrouve en quantité – ce qui est le cas, 220 000 Bq/litre – cela signifie qu’il a été créé depuis peu de temps (à noter qu’une mesure dans cette même piscine faite le 4 mars, c’est-à-dire avant le démarrage des événements catastrophiques, n’en avait pas détecté). Et s’il a été créé depuis peu de temps, cela signifie que des réactions de fission ont lieu dans le combustible qui est entreposé.

Rappelons que le réacteur n°4 était à l’arrêt avant le séisme puis le tsunami. Tout le combustible usagé du réacteur avait été déposé dans la piscine. Et l’on a appris aujourd’hui (3) qu’outre ce combustible usagé, du combustible “neuf” s’y trouve aussi : “204 barres de combustible non usagé” (outre 1331 barres de combustible usagé). Des niveaux qui pourraient être également dus, a-t-elle estimé, à l’injection dans la piscine d’eau de pluie contenant des quantités de particules émettrices de radioactivité.

Interrogé à ce sujet, l’ingénieur nucléaire américain Arnie Gundersen (que nous avions cité dans le blog du 15 mars (4)), nous a dit voir dans la présence d’iode 131 dans la piscine n°4 une « énorme annonce » (« BIG news »).  De même que la présence de combustible neuf, car il peut être devenir « critique » (connaître des réactions de fission) « plus facilement que le combustible usagé ». Selon lui, ce pourrait être « la raison  pour laquelle cette piscine n’est plus remplie d’eau. Des changements mineurs dans la géométrie des casiers (dans lesquels sont normalement contenues les barres de combustible) pourraient être la cause de la reprise de criticité dans le combustible neuf. Je le sais, car mon groupe de travail a fait des calculs de criticité dans ce type de casiers pendant des années ».

Devant la dangerosité de ces barres de combustible, on se demande bien comment l’opérateur va pouvoir manipuler ce combustible, afin de le confiner et stopper le relargage de radioactivité qui doit avoir lieu en ce moment même. Il a été annoncé « le déploiement d’un petit drone (hélicoptère) pour voir s’il est possible d’extraire ce combustible » (selon TEPCO, ce survol a été effectué ce 14 avril entre 10h17 et 12h25). La tâche est rendue extrêmement difficile vu les niveaux de radioactivité : rayonnements gamma, mais aussi et peut-être surtout bouffées de neutrons extrêmement dangereuses dont il est très difficile de se prémunir (de même qu’il est difficile de mesurer exactement le niveau de rayonnement au moment où il est émis, lors ds réactions de fission). Sans oublier le phénomène d’  « effet de ciel », déjà cité dans ce blog, sorte de rebond du rayonnement sur les couches atmosphériques qui peut le rabattre vers le sol en des endroits imprévus.

Outre les énormes difficultés d’évacuation de dizaines de milliers de tonnes d’eau radioactive, les travailleurs dans la centrale se retrouvent donc aujourd’hui avec un problème majeur à régler sur l’unité n°4. Sans que l’on connaisse, par ailleurs, jusqu’où peut aller le relargage de produits de fission particulièrement dangereux.

1)  http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/betu11_e/images/110414e20.pdf

2)   http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html

3)   http://english.kyodonews.jp/news/2011/04/85295.html

4)   « Lanceur d’alerte » qui a fondé une entreprise baptisée Fairewinds Associates, et qui a participé à en particulier aux enquêtes sur la centrale de Vermont Yankee, de même type que celle de Fukushima (réacteur à eau bouillante construit par General Electric). http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/arc...

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09/04/2011

Tchernobyl Day

 

http://www.chernobyl-day.org/

25 ans de Tchernobyl
25 jours d’actions internationales du 2 au 26 avril
 Changeons d’ère, Sortons du nucléaire

Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !



Appel à action ce dimanche 10 avril en soutien aux actions organisées à Tokyo par les antinucléaires japonnais

Ce dimanche 10 avril, une grande journée internationale d'actions pour l'abolition du programme nucléaire est impulsée par nos amis anti-nucléaires du Japon. Afin de soutenir le peuple japonais face à la catastrophe qu'il subit et de montrer notre solidarité avec le mouvement antinucléaire japonais, le Réseau "Sortir du nucléaire" vous invite à organiser des actions spontanées ce dimanche 10 avril. Vous pouvez utiliser le soleil antinucléaire japonais que vous trouverez sur notre site à l'adresse suivante: http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/fichier...

Vous trouverez toutes les informations relatives à cet appel à actions ici:
http://410nonuke.tumblr.com/


25 jours d’actions : Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !

Les 25 jours d'actions coordonnés par le Réseau "Sortir du nucléaire" ont commencé ce samedi 2 avril.
De nombreuses actions ont déjà été organisées, dont un murage des bureaux d'AREVA à Rennes, ainsi qu'un blocage de la centrale nucléaire de Golfech.

Beaucoup d'autres sont prévues dans les jours et les semaines à venir. En France, 182 actions sont annoncées, dont 24 rassemblements entre le 23 et le 26 avril (week-end de Pâques).

Pour consulter l'agenda des actions en France et à l'international:
http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-acti...

Il est encore temps de nous rejoindre en organisant des actions près de chez vous. Vous trouverez toutes les informations nécessaires à votre mobilisation, ainsi qu'un formulaire pour commander du matériel ou inscrire vos actions sur notre site
http://www.chernobyl-day.org/

Ensemble, faisons de ces 25 jours d'actions un moment historique de la lutte antinucléaire.
Ensemble, pour éviter un nouveau Tchernobyl, pour dire "Fukushima, plus jamais ça", faisons entendre notre voix!


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06/04/2011

Communiqué de la CRIIRAD - derniers résultats en France

 

L'ensemble des mesures disponibles confirme donc une contamination détectable sur le territoire français

 

mais dont l’intensité ne justifie pas pour l’instant la mise en oeuvre de mesures de protection spécifiques.

 

Bien que les niveaux de contamination soient très faibles, et dans une logique de radioprotection, il est

 

toutefois préférable de ne pas utiliser l’eau de pluie collectée sur les toits comme source principale d’eau

 

potable.

Lire ici :

12:39 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2011

Arrêtons Fessenheim !

 

Signez la pétition : http://www.stopfessenheim.net/

Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c'est l'un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.

Mais, à la demande de l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d'exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les "experts" en sûreté nucléaire en défaut.

En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.

Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.

Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd'hui ?

C'est dans quelques semaines que l'Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l'exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.

Après la catastrophe de Fukushima, il n'est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L'accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n'existe pas.

La ministre de l'écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d'une marge de sécurité. C'est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l'exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu'il n'est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.

 

 

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26/03/2011

COMMUNIQUE CRIIRAD - 25 mars 2011 - 15h - COLERE ET INDIGNATION

 

VOLET N°2 (1): Alors que les masses d’air contaminé ont été détectées en Islande, en Suède, en Finlande et en Allemagne, la CRIIRAD dénonce les dissimulations du Département de L’Energie des Etats-Unis (2). Elle réitère son appel à se mobiliser afin que tous les résultats d’analyse du réseau du CTBTO soient rendus publics. Les Etats qui s’y opposent doivent être identifiés. C’est par exemple le cas de la France. Chaque citoyen doit connaitre l’identité de ceux qui le privent d’informations fiables sur le niveau de radioactivité de l’air qu’il respire.


La CRIIRAD a lancé, mercredi 23 mars, un appel international pour que soient rendus publics tous les résultats d’analyse de la radioactivité de l’air. L’appel concernait tout particulièrement les données du réseau international mis en place dans la cadre du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE ou CTBT)(3). Ayant en effet mission de détecter toute élévation de la radioactivité de l’air susceptible d’indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du traité, les laboratoires du réseau sont équipés d’instruments de détection très performants et répartis sur l’ensemble de la planète. Chaque Etat a accès aux résultats de l’ensemble du réseau ; les résultats d’analyse lui sont envoyés quotidiennement.


1 Volet n°1 : Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !


2 Extrait de wikipédia : Le département de l’Énergie des États-Unis (United States Department of Energy, DoE), est un département de l’administration fédérale américaine, responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire. Ses domaines de compétences incluent le programme national d’armement nucléaire, la fabrication de réacteurs nucléaires pour la Marine des États-Unis, la gestion des économies d’énergie, la recherche liée à l’énergie, la gestion des déchets radioactifs et la production domestique d’énergie. Le ministère soutient également la recherche scientifique dans d’autres domaines, et plus que n’importe quelle autre agence fédérale américaine, notamment au travers du réseau des laboratoires nationaux. Voir :http://www.energy.gov/news/10194.htm

3 CTBT pour Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty. Voir : www.ctbto.org


Pour visualiser l’animation montrant la détection de la contamination par les différentes stations de mesure au fur et à mesure de la progression des masses d’air contaminé, cliquer sur : http://www.bfs.de/de/ion/animation.gif


Document CRIIRAD – Corinne CASTANIER


La CRIIRAD réitère avec force cet appel et précise qu’elle ne demande pas la publication de quelques chiffres, dûment sélectionnés par les gouvernements et leurs experts, elle veut TOUS LES CHIFFRES ! AUX ETATS-UNIS, le Département de l’Energie a rendu publics des résultats qui ne rendent pas compte de la réalité de la contamination. Ce jour, 25 mars 2011 (14h30 heure française), les informations qu’il diffuse sont toujours limitées aux résultats enregistrés à Sacramento, en Californie, dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, soit 0,165 mBq/m3 pour l’iode 131.

Accéder au site : http://www.energy.gov/news/10190.htm


Or, grâce au graphique mis en ligne sur le site du BfS 4, la CRIIRAD a pu avoir accès à l’évolution de l’activité de l’air en iode depuis le 17 mars. La courbe relative à la station de mesure de Sacramento est en orange. Accéder au graphique (données actualisées au 23 mars 2011)


Accéder au site : http://www.bfs.de/de/ion/kernwatest.html

On constate que, dès le lendemain, la contamination en iode 131 dépassait 4 mBq/m3, puis 10 mBq/m3 dans la nuit du 18 au 19 mars, une valeur 60 fois supérieure à celle de l’avant-veille. Depuis lors, et jusqu’au 23 mars, l’activité de l’iode 131 dans l’air de Sacramento est restée supérieure à 1 mBq/m3. Le Département de l’Energie reçoit en continu les résultats d’analyse. Il est donc parfaitement informé et à même de mettre ces données à la disposition du public.
La CRIIRAD demande la publication de l’intégralité des données de tous les laboratoires du réseau du CTBTO : résultats jour par jour, pour tous les radionucléides mesurés, pour toutes les stations de mesure, aux Etats-Unis comme dans les autres pays, et ce depuis le 10 mars 2011 afin de disposer de valeurs de référence. L’iode 131 n’est que l’un des nombreux radionucléides présents dans l’air. La CRIIRAD souhaiterait par exemple connaître l’évolution de l’activité du xénon 133 enregistrée à 100 mBq/m3 par le Laboratoire National du Pacifique Nord-Ouest, dans l’Etat de Washington, entre le 16 et le 17 mars. Il s’agit d’un gaz rare radioactif, qui est généré par les fissions qui se produisent au sein des réacteurs et qui est nécessairement présent dans les rejets radioactifs de FUKUSHIMA DAIICHI. Dans les Etats nucléarisés, les populations n’ont généralement pas été consultées sur le développement de programmes nucléaires. Quant aux habitants des Etats non nucléarisés, ils sont exposés aux risques et aux pollutions d’une technologie qu’ils n’ont pas choisie. Dans un tel contexte, la moindre des choses est quand même de garantir une totale transparence sur les niveaux de radioactivité dans l’air que chacun respire. L’OBLIGATION DE SUBIR – en tout cas aujourd’hui – NOUS DONNE LE DROIT DE SAVOIR. La CRIIRAD rappelle le contenu de son communiqué du 23 mars 2011 : le fonctionnement du réseau international de laboratoires mis en place dans le cadre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires est financé par les Etats, et donc par les citoyens de ces Etats, ceux-là même qui sont privés des informations ainsi acquises. Si l’information est confisquée alors que les niveaux de risque radiologique sur les pays occidentaux sont, à ce jour, relativement faibles, que se passera-t-il lorsque les enjeux économiques et sanitaires seront majeurs ? Il faut donc obtenir une transparence totale et permanente sur les résultats d’analyse du réseau international de contrôle de l’air.
4 Bundesamt für Strahlenschutz (Office Fédéral de Protection contre les Rayonnements). Les données publiées par le BfS proviennent du BGR (Institut Fédéral des Géosciences et des Ressources Naturelles), organisme recevant pour l’Allemagne les données du CTBTO.
5 « L’obligation de subir nous donne le droit de savoir »Jean ROSTAND.

Document CRIIRAD – Corinne CASTANIER

TOUS LES CHIFFRES DOIVENT ETRE ACCESSIBLES :

· CEUX D’AUJOURD’HUI afin de suivre, jour après jour, l’impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI qui, deux semaines après le début de la crise, ne sont toujours pas maîtrisés.

· CEUX D’HIER pour faire le bilan de toutes les pollutions passées, et éventuellement cachées aux populations ;


· CEUX DE DEMAIN pour ne plus se retrouver, comme ce fut le cas pendant près d’une semaine sans aucun résultat sur l’activité de l’air alors qu’il s’agit d‘un paramètre clé pour l’évaluation du risque sanitaire.

La CRIIRAD invite chaque citoyen – en France ou à l’étranger – à intervenir auprès des autorités de son pays afin que mandat soit donné à l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaire (OTICE/CTBTO) pour rendre publiques toutes les données relatives à la contamination de l’air. Il importe que soient connus de tous le nom des Etats qui refusent de donner ce mandat et qui interdisent donc la publication des chiffres. C’est aujourd’hui le cas de la France. Saluons en revanche la position des organismes officiels en charge de cette question en Autriche et en Allemagne qui ont passé outre les interdits, considérant que le maintien du secret sur ces données n’est pas compatible avec la réglementation de leur pays. Sans les informations – partielles mais précieuses – qu’ils ont publiées ce communiqué n’aurait jamais été rédigé.


Accéder aux données actualisées :

 

http://www.bfs.de/de/ion/aktivitaetskonzentrationen_jod.jpg


doc pdf : 11_03_25_department_of_energy_ctbto_xenon_133_iode_131.pdf

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17/03/2011

nuclear emergency .fukushima nuclear reactor JAPAN LIES !!!! 15 03 2011 WE WANT THE TRUTH

Diffusez cet appel, merci pour eux !

http://www.youtube.com/watch?v=fiQXcWY5rNI&feature=pl...

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22/02/2011

Les anomalies de série s’accumulent sur les plus vieilles centrales françaises

Dernier ajout : 18 février.

Nouvelle découverte par EDF d’anomalies de série compromettant la sûreté nucléaire sur 19 réacteurs...

Elle fait suite aux précédentes révélations du Réseau "Sortir du nucléaire" : suite à de récentes études, EDF vient de "découvrir" une inquiétante "anomalie" de série sur 34 de ses réacteurs : sur tous les réacteurs de 900 MW, en cas de fuite importante du circuit primaire, le circuit d’injection d’eau de sécurité pourrait s’avérer incapable d’empêcher la fusion du coeur.

 

Citation de M. Andre-Claude Lacoste en 2005, alors Directeur Général de la sûreté Nucléaire et de la radioprotection (DGSNR) et aujourd’hui président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) :

"L’obsession est l’apparition d’un problème de sûreté générique grave, je serais conduit à aller voir le Premier Ministre et lui dire : « Monsieur le premier Ministre, vous avez le choix entre deux décisions possibles : première version, on coupe l’électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d’EDF dans un mode dégradé. » Ce n’est vraiment pas le genre de circonstances dans lesquelles je souhaite que moi-même ou mon successeur, nous nous trouvions."

La suite sur :

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/inquietante-an...

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18/11/2010

Pollution radioactive à Golfech

 

Conférence de presse nationale le jeudi 18 novembre :
10 h au café Foy, 22 avenue Général de Gaulle à Agen, et 12h devant l'entrée principale de la centrale de Golfech


Pollution radioactive à Golfech : EDF S.A. hors la loi, les associations portent plainte.

Les centrales nucléaires rejettent régulièrement dans l'environnement des éléments chimiques et radioactifs, ainsi que de la chaleur. Ces rejets nocifs sont théoriquement encadrés par la loi, mais EDF S.A. commet impunément des infractions, et « bricole » la loi pour l'adapter à ses besoins industriels. Parmi les derniers exemples en date, deux concernent la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne)...

Le 18 janvier 2010, 450 litres d'effluents radioactifs provenant de cette centrale ont été accidentellement déversés dans le milieu naturel. Cette fuite pose le problème des faibles doses de radioactivité. L'exposition régulière à ces faibles doses explique vraisemblablement les excès de leucémies et de cancers aux environs des centrales nucléaires. Ce phénomène sanitaire a été constaté à l'étranger, et particulièrement en Allemagne... mais le sujet est encore tabou en France.

Quelques mois avant cet incident, les associations locales avaient montré la présence, dans les algues de la Garonne, de tritium (forme radioactive de l'hydrogène) lié au fonctionnement de la centrale de Golfech.

Par ailleurs pour l'année 2009, EDF S.A. a dépassé le volume maximum annuel d'eau de la Garonne utilisée : 44,3 millions de m3 ont été évaporés par les deux réacteurs de Golfech, soit 2,3 millions de m3 de plus que la limite légale.

Nous ne pouvons pas accepter de voir une entreprise bafouer impunément la loi, nuire à l'environnement, et faire peser des risques graves sur la santé des travailleurs du nucléaire et des riverains.

Nous ne pouvons pas accepter de laisser une entreprise porter atteinte à la qualité des productions agricoles irriguées depuis la Garonne, et par voie de conséquence, nuire à l'image de toute l'agriculture régionale.

Le Procureur de la République est à présent saisi par différentes organisations environnementales, afin de mener une enquête sur ces dysfonctionnements inacceptables : la plainte est portée par le Réseau "Sortir du nucléaire" et les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, soutenus par "Sortir du nucléaire" du Gers, du Lot, du Tarn, du Tarn et Garonne, SERENES SEREINES (Aveyron), "Mouvement Citoyen Lotois pour la Sortie du Nucléaire", Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech (Lot et Garonne), Confédération Paysanne Lot et Garonne (organisation professionnelle), UMINATE Midi-Pyrénées, SEPANSO 47.


Contacts presse

Daniel Roussée 06 61 97 83 28

Marc Saint-Aroman 05 61 35 11 06


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Ligne presse permanente : 06 40 28 32 12

Secrétariat national : 04 78 28 29 22

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations
agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

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