22/08/2011
Le corium de Fukushima
Sommaire
partie 1 : description et données
1. Définition du corium
2. Matière de tous les extrêmes
3. Quand le corium de Fukushima s’est-il formé ?
4. Combien de tonnes de combustible ont fondu ?
5. Aspect et composition du corium
6. Progression du corium
partie 2 : effets et dangers
7. Que se passe-t-il quand le corium rencontre du béton ?
8. Que se passe-t-il quand le corium rencontre du métal ?
9. Que se passe-t-il quand le corium rencontre de l’eau ?
10. Que veulent dire les termes « Melt-down », « Melt-through » et « Melt-out » ?
11. Possibilité de contenir le corium
12. Dangers du corium
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Fukushima: tragédie en sous-sol
par olivier cabanel
Les coriums des 3 réacteurs sont manifestement partis jouer les « filles de l’air », et pour bien en comprendre le danger, il faut savoir qu’il peut atteindre 3000°C (la lave d’un volcan est en moyenne à 1000°C), faisant fondre la plupart des matériaux qu’il rencontre, détruisant tout sur son passage : il émet tellement de radioactivité (28 térabecquerels par kilo) que personne ne peut s’en approcher sans trouver la mort en quelques secondes.
Il faudra de longs mois pour amener la température du corium « à froid ». (À Tchernobyl, il a fallu entre 6 et 7 mois, mais 18 ans après la catastrophe, on mesurait encore une température de 36° C à proximité du combustible fondu).
D’après de nombreux experts, la cuve du réacteur n°1 a été traversée dès le soir du 11 mars, et elle a traversé la dalle de 8 mètres d’épaisseur dès le 12 mars. lien
Sa vitesse de progression est inconnue, mais doit être assez rapide, et s’il s’est rassemblé, il a formé un puits d’environ 0,80cm descendant à la verticale, à moins qu’il ne se soit dispersé s’infiltrant dans des failles rocheuses, se divisant en multiples tentacules, ce qui lui ferait perdre de sa puissance.
Les experts pensent que le pire des cas serait que le corium s’enferme dans le béton, ou dans le sol, ce qui lui permettrait de conserver son intégrité, augmentant le nombre de neutrons récupérés, le rendant inaccessible, et donc quasi impossible à refroidir.
Un autre risque existe, en cas de Melt-through, (syndrome chinois) il peut fragiliser les fondations des réacteurs, provoquant des failles supplémentaires dans le béton des constructions, laissant s’échapper les milliers de litres d’eau encore présente dans la centrale et menaçant la stabilité des bâtiments. lien
Cerise sur le gâteau, comme la centrale n’est qu’à 200 mètres de l’Océan, si le corium rencontre la nappe aquifère en relation avec la mer, la contamination pourrait durer des dizaines d’années, polluant pour longtemps l’ensemble du littoral oriental du Japon.
Les trois coriums de Fukushima représentent 257 tonnes émettant donc plus de 7 millions de terabecquerels. lien. (Celui de Tchernobyl était estimé à un maximum de 80 tonnes).
Il faut aussi se souvenir que le corium du réacteur n°3 contient 300 kg de plutonium. lien
Le 4 aout, (lien) la caméra de surveillance a filmé un énorme dégagement de fumée, et de lumières intenses, puis la même situation s’est produite le 13 aout (lien) le 14 aout (lien) et le 18 aout (lien) (à partir d’une 1’10’’)
Pour beaucoup d’observateurs, il est évident que ces dégagements de vapeur radioactive et de lumières intenses sont provoqués par le corium, chaque fois qu’il rencontre de l’eau. (lien)
Dans ces dégagements de vapeur, on trouve du Neptunium, ce qui est la preuve d’une réaction nucléaire en cours, ce Neptunium-239 a une période de 2,4 jours, et se transforme en Plutonium 239, d’où le fort dégagement de chaleur, lorsque ces matières radioactives atteignent des poches d’eau. lien
Un ouvrier de Fukushima témoigne :
« Des vapeurs massives sortent des fissures de la terre (…) et il semble que la réaction nucléaire arrive du sous-sol. Nous évacuons : prenez garde à la direction du vent (…) nous avons peur ! ». lien
Un autre ouvrier ajoute :
« Prés des réacteurs, il y a beaucoup de fissures dans la terre, la vapeur sort de la, et nous avons découvert 10Sv/h à 6 endroits différents, malgré les annonces du gouvernement ». lien
Alors, lorsque ces jets de vapeur se produisent, les ouvriers sont obligés d’évacuer les lieux, pour échapper au danger radioactif. lien
Paul Gunter évoquant le syndrome chinois, déclare : « 1000 rems sortent de ces fissures (500 rems c’est la dose mortelle) (…) la dose maximale pour le public c’est 100 millirems par an, et là, c’est 1 million de millirems par heure ! Ce sont des doses létales qui sortent du sol.
Ils cherchent à contenir cet accident en construisant des tentes par-dessus les réacteurs, ce qui est un peu absurde et montre qu’on est à un point où on emploie des mesures désespérées.
Mais maintenant la vapeur radioactive remonte du sol par des fissures autour des constructions, ce qui signifie que cet accident est maintenant clairement, sérieusement, bien plus hors de contrôle que ce qu’on veut bien admettre ». vidéo
Pas étonnant dès lors qu’avec les quantités de radioactivité que délivrent chaque jour depuis plus de 5 mois les 3 réacteurs en fusion de Fukushima, les médecins aient détecté de l’iode radioactif dans les tyroïdes de nombreux enfants Japonais. lien
Devant cette situation ingérable, le gouvernement Japonais veut manier une fois de plus la censure, et prépare une révision de la constitution visant à limiter le droit d’expression en cas de catastrophe naturelle. lien
La désinformation continue de plus belle, comme par exemple ces « scientifiques » affirmant que l’on peut boire du plutonium sans danger. lien
Pourtant chacun sait qu’un microgramme de plutonium inhalé peut tuer un être humain en moins de 30 jours. lien
Alors que certains n’hésitent plus à évoquer un génocide (lien) ils sont de plus en plus nombreux à réclamer l’évacuation du Japon. lien
Pour l’expert Christopher Busby, en terme de taux de radioactivité, la situation dans les rues de Tokyo est comparable à celle de Tchernobyl. lien
Mais le silence médiatique mondial continue, puisqu’après le nouveau séisme d’une force de 6,8 qui s’est produit le 19 aout, on pouvait entendre sur l’antenne d’Europe 1, et ailleurs, que cela n’avait pas eu d’incidence sur la centrale nucléaire. lien
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03/08/2011
Fukushima : La situation ne s'arrange pas
Les semaines passent mais la situation à la centrale japonaise de Fukushima ne s'améliore pas. Pire, les avaries s'accumulent ces derniers jours et un niveau record de radioactivité a été enregistré.
« La situation est franchement mauvaise ». En évoquant la situation à Fukushima, le directeur de l'Agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire, Luis Echavarri fait part de son scepticisme. L'expert nucléaire indique ce mardi que loin de s'améliorer, la crise nucléaire que traverse le pays après le séisme et le tsunami de mars tend à se développer. « Il faut espérer qu'il y ait une évolution positive mais la situation est franchement mauvaise (…) Les dernières nouvelles du réacteur 2 indiquent qu'il y a eu des problèmes qu'on ne connaît pas bien et qui ont pu provoquer des fissures où de la radioactivité pourraient être en train de s'échapper ». Bien que de la radioactivité ait été mesuré à Tokyo, ce n'est pas cela qui inquiète le plus l'expert. « Ce qui est préoccupant, c'est la tendance. Cela veut dire qu'il y a une source de radioactivité qui ne reste pas dans l'enceinte de confinement et qui va dehors ».
Niveau record de radioactivité
Des mauvaises nouvelles confirmées par le niveau record de radiations mesuré entre les bâtiments des deux réacteurs accidentés de la centrale nucléaire. Selon Tepco, l'exploitant du site, le niveau de rayonnement atteint au moins 10 sieverts par heure à proximité de débris accumulés entre les réacteurs 1 et 2. Le dernier niveau record date du mois de juin, il était de 3 à 4 sieverts par heure, à l'intérieur du réacteur numéro 1. Le gouvernement et Tepco prévoient toujours de stabiliser la situation à Fukushima en conduisant les réacteurs vers un état dit d'arrêt à froid d'ici au mois de janvier. Diverses actions se poursuivent depuis l'accident pour faire progressivement baisser la température du combustible, notamment grâce à la mise en place d'un système de circulation d'eau de refroidissement.
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29/07/2011
Fukushima no man's land: vidéo de deux journalistes japonais
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25/07/2011
Jaitapur, candidat à un second Fukushima ?
Dans une lettre au président Sarkozy, une centaine d’associations et de mouvements politiques du monde entier demandent officiellement à la France de ne pas financer le projet de centrale nucléaire en Inde à Jaitapur. Cette future installation atomique présente des risques majeurs pour la population mondiale.
Alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima est encore en cours, nous vous écrivons pour vous exprimer notre profonde inquiétude concernant la décision à venir du gouvernement français d’accorder une garantie à l’exportation pour le projet de centrale nucléaire de Jaitapur en Inde. Le site de Jaitapur est censé devenir le plus grand complexe nucléaire au monde, alors qu’il est situé dans une zone de haut risque sismique sur la côte ouest de l’Inde. Bien que trois failles tectoniques traversent la zone, ces risques ont été ignorés pendant la sélection du site de cette future centrale.
L’Inde dispose aujourd’hui de 19 réacteurs nucléaires opérationnels, parmi lesquels 17 sont des réacteurs de 220 MW et deux de 540 MW. Les réacteurs proposés pour Jaitapur sont d’une échelle sans commune mesure (1 650 MW) et sont conçus pour utiliser du combustible à taux de combustion élevé, ce qui requiert de bien plus importantes exigences de qualité de construction, de maintenance et de suivi. Toutefois, comme le montre le relevé des incidents nucléaires indiens, même la gestion de réacteurs relativement petits a été caractérisée en Inde par de faibles standards de sécurité et d’immenses problèmes techniques – l’un des exemples les plus extrêmes étant l’effondrement de l’enceinte de la centrale de Kaiga en 1994.
Compte tenu de l’accident en cours sur quatre réacteurs à Fukushima et du fait que les régulateurs soient toujours en train d’évaluer les leçons à en tirer, il serait d’une extrême folie de soutenir la construction d’un des complexes nucléaires les plus importants au monde, et ce dans une zone à haut risque sismique, dans un pays ayant de faibles standards nucléaires, avec d’immenses problèmes de corruption, et ne disposant ni d’un régulateur indépendant, ni d’expérience dans la gestion de réacteurs de cette importance.
Alors que la législation européenne requiert que « les Etats-membres s’assurent que l’autorité de régulation compétente soit séparée fonctionnellement de tout autre organisme ou organisation lié à la promotion ou à l’utilisation de l’énergie nucléaire », le régulateur indien (l’AERB : Atomic Energy Regulatory Board) ne remplit pas ces critères. En effet, l’AERB est sous l’autorité du Département à l’Energie Atomique (DAE : Department of Atomic Energy), qui est responsable de la promotion de l’énergie nucléaire et est aussi le propriétaire de NPCIL, l’entreprise qui veut construire et gérer Jaitapur. Comme mentionné par le Dr. Gopalakrishnan, ancien président de l’AERB, ceci constitue une sérieuse menace à la sécurité nucléaire : « Cette dépendance est délibérément exploitée par la direction du DAE pour influencer directement et indirectement les évaluations de sécurité et les décisions de l’AERB. Cette interférence s’est manifestée par le fait que l’AERB ait revu à la baisse la gravité de certaines préoccupations de sécurité, acceptant le report de réparations essentielles (…) et permettant la continuité des opérations d’installations nucléaires alors que des considérations de sécurité publique auraient nécessité leur arrêt immédiat pour remise en état ». Bien que le gouvernement indien ait récemment indiqué son intention de créer une autorité de régulation nucléaire autonome à l’avenir, celui-ci n’a cependant pas ralenti le processus d’approbation et de préparation de Jaitapur.
Dans ce contexte, nous voudrions également attirer votre attention sur le fait que les réacteurs prévus pour Jaitapur présentent un certain nombre de faiblesses dans leur conception, ce qui les rend vulnérables à des scénarios d’accidents similaires à celui de Fukushima. Les piscines de combustible usé sont par exemple localisées en dehors de l’enceinte de confinement, les rendant vulnérables à certains dommages, et une source potentielle d’émissions de radiations majeures dans l’environnement. Par ailleurs, la salle de contrôle est localisée proche du réacteur, la rendant inaccessible en cas de fuites radioactives importantes. Enfin, les générateurs de diesel de secours sont situés proches du sol, les rendant vulnérables en cas d’inondation. Comme vous devez également le savoir, l’Inde est l’un des très rares pays à avoir refusé de signer le Traité de Non Prolifération Nucléaire. Cet état de fait ne permet donc pas de s’assurer que la technologie acquise et le matériel nucléaire ne seront pas utilisés à des fins militaires.
De plus, il est important de souligner que le processus d’autorisation environnementale pour Jaitapur a violé à la fois la loi indienne et les approches communes de l’OCDE pour les agences de crédit à l’exportation en niant l’accès aux populations affectées à l’Etude d’Impact Environnemental, et en réalisant des acquisitions forcées de terrains avant toute audition publique des communautés locales concernées. Le projet a ainsi conduit à d’importants conflits sociaux et à une forte opposition locale. Pas plus tard qu’en avril dernier, un manifestant a été tué par la police et plus de 1 500 personnes ont été détenues suite à des manifestations contre Jaitapur.
Pour toutes les raisons mentionnées ci-dessus, le projet Jaitapur est extrêmement controversé. Les risques sismiques du projet ainsi que la faible qualité de la gestion et des standards de sécurité dans le secteur nucléaire en Inde font de Jaitapur un candidat de premier choix pour devenir un second Fukushima. Dans l’intérêt de la sécurité nucléaire, les organisations mentionnées ci-dessous vous demandent de n’octroyer aucune garantie de crédit à l’exportation pour ce projet.
Retrouvez l’ensemble des signataires en cliquant sur la lettre :
- Lettre à Nicolas Sarkozy sur Jaitapur
- Source : http://www.bastamag.net/article1665.html
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22/07/2011
Fukushima : après le "Melt-through", le "Melt-out" : le corium attaque les nappes phréatiques
Ce reportage, qui traite du système de décontamination de l’eau, des conditions de sa mise en œuvre, de la possible descente du corium dans le sol et des pratiques de désinformation de Tepco, donne aussi des informations sur l’état général de la centrale de Fukushima Daiichi. Malgré l’annonce rassurante de Tepco et du gouvernement au sujet de la maîtrise de la crise, personne au Japon ne peut ignorer, à la lecture de cet article très critique, ce qui se joue réellement à Fukushima Daiichi.
Merci infiniment à Hiroko Kawazoe et Marielle Ikeme pour avoir réalisé cette traduction française de qualité.
Paru le 8 juillet 2011 sur le site Internet Gendai Business sous le titre original :
メルトアウト「核燃料」地下水直撃の恐怖!
メルトスルーを超える最悪の事態 東電はこの可能性を隠していないか!
cet article provient à l’origine de l’hebdomadaire FRIDAY publié par Kodansha, grande société d'édition au Japon.
L’article est suivi d’un communiqué du 20 juillet de NHK World qui confirme, 12 jours plus tard, que le système de recyclage de l’eau de refroidissement ne fonctionne pas correctement.
Fukushima : après le "Melt-through", le "Melt-out" : le corium attaque les nappes phréatiques
source :
http://gendai.ismedia.jp/articles/-/11152
En considérant l’aspect des sous-sols de la centrale de Fukushima Dai-ichi, les spécialistes font un effroyable constat : le système de refroidissement fonctionne bien en deçà des espérances et le devenir du combustible fondu reste incertain.
Cependant Tepco s’évertue à remettre en marche le système de refroidissement des réacteurs de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Travail au sol près de l'unité 1
A l’ouverture de la séance organisée par Tepco et le gouvernement le 27 juin, le responsable M. Takeshi Hosono a déclaré qu’on se rapprochait de la stabilisation du système de refroidissement, qu’un pas en avant avait été franchi. Ce système, interrompu le 18 juin, avait été remis en marche dans l’après-midi à 16h20.
Cependant, lors de la clôture de cette conférence, Monsieur Junichi Matsumoto de Tepco a mis fin à cette euphorie en déclarant, les yeux baissés, qu’il avait d’autres informations à communiquer : « De l’eau fuit par les joints, ce qui a entraîné l’arrêt du circuit de refroidissement dans l’après-midi à 5h55. »
Mesure de dose de radiations sur une voiture du site : 94 µSv/h
La remise en circulation de l’eau de refroidissement n’a fonctionné que 90 minutes. Ce système est encore en situation d’échec. Ce n’est que le 28 juin qu’il a pu refonctionner. A quand sa stabilité ?
C’est parce que ce système a été construit à la hâte que l’on craint des incidents imprévisibles, comme une réplique. Ce système de refroidissement repose sur 4 km de canalisations dans lequel circule une grande quantité d’eau contaminée par le mélange fondu de combustible à haute température. Lors d’un fort tremblement de terre, les canalisations s’endommageraient, les boulons se desserreraient et des matières radioactives se déverseraient dans l’environnement (M. Jun Sakurai technicien spécialisé).
Selon les indications de M. Sakurai, il est fort possible qu’une catastrophe imprévisible intervienne à nouveau d’ici la stabilisation du système de refroidissement. La situation serait alarmante. Une atroce réalité peu imaginable, mais qui peut arriver dans la profondeur des sous-sols de la centrale de Fukushima.
Avec l’intervention des systèmes de désalinisation d’eau, de séparation huile-eau, de purification, et un autre système d’élimination du césium, l’eau légèrement décontaminée de sa radioactivité est réutilisée pour le refroidissement. Selon un rapport de l’AIEA publié le 7 juin, le gouvernement a reconnu la possibilité de perforations dans les cuves des réacteurs 1~3.
Le combustible des réacteurs fondus (melt-down) s’échappe des cuves de pressurisation et s’infiltre dans l’environnement (melt-through).
Selon Monsieur Hiroaki Koide de l’Université de Kyoto, “La situation de la centrale de Fukushima est désespérée” :
« Je pense que le corium, mélange fondu à base d’uranium, a endommagé le fond des cuves et qu’il s’infiltre au travers du béton et se diffuse dans la terre. Le combustible du cœur des réacteurs ne fond pas à moins de 2800 degrés (la radioactivité empêche la mesure de la température actuelle).
Il y a à peu près cent tonnes de corium. Les cuves de pressurisation et les métaux utilisés pour l’enceinte du bâtiment fondent à 1500 degrés. Il est donc probable que le corium soit tombé au fond des cuves, qu’une partie ait attaqué le sol et qu’une autre partie se soit mélangée avec l’eau contaminée, entraînant la fonte des murs. »
Le combustible fuit à l’extérieur des réacteurs et diffuse une forte radioactivité dans l’environnement. M. Koide qualifie cette situation catastrophique de « melt-out ».
Si le corium attaque les nappes phréatiques, on aura beau refroidir, cela n’empêchera pas la radioactivité de s’étendre. Il faut stopper cette infiltration souterraine afin de ne pas contaminer l’océan. Ne faut-il pas envisager de construire une enceinte souterraine autour de la centrale ? Cela protègerait les nappes phréatiques du corium et des sols contaminés.
Si l’on considère la structure de la centrale, il y a de grande chance pour que l’on soit entré dans la phase “melt out”. Voici les explications fournies par M. Masashi Goto, ex-technicien nucléaire chez Toshiba :
« L’épaisseur des parois des cuves de pressurisation est d’une dizaine de centimètres. Mais les enceintes de confinement ne font pas plus de 30 millimètres d’épaisseur. La pression des cuves est calculée pour supporter une pression de 70 unités mais la pression à l’extérieur ne peut en excéder 4. Si le combustible devait fuir au point de faire fondre la cuve de pressurisation, l’enceinte de confinement ne résisterait pas. Et qui plus est, le bâtiment extérieur et les murs en béton du sous-sol.
Comme nous l’avons dit plus haut, rien n’a été construit en cas de fonte d’un réacteur, ni au niveau des enceintes, ni au niveau des cuves. C’était dès le départ un échec assuré. C’est pour cela qu’il faut envisager des mesures pour le cas où nous entrerions dans la phase « melt down » car ce n’est qu’une question de temps pour que le corium s’échappe des cuves, perce les enceintes extérieures et s’infiltre dans les sous-sols de la centrale. »
Suite à la phase “melt-out”, des particules radioactives terriblement dangereuses sont dispersées. On y trouve de l’iode, dont la demi-vie est de 8 jours, en provenance de l’eau contaminée qui vient du sous-sol des bâtiments et qui remonte à la surface de la terre, ainsi que du césium dont la demi-vie est de 2 ans ; ces particules radioactives assez légères s’accumulent à la surface de l’eau. Par contre, parmi les particules qui s’infiltrent à l’intérieur du sol, il y a le strontium dont la teneur met 29 ans pour diminuer de moitié et le plutonium qui lui mettra 24 000 ans. De plus le plutonium peut rester dans le corps humain 50 ans et y causer de graves dommages. D’après M. Takeda, ancien spécialiste du nucléaire de l’institut de recherche de l’université du Chubu, « Ses effets sont désastreux ».
Sous le soleil brûlant, des hommes travaillent avec des combinaisons de protection renforcées de ruban adhésif. La chaleur s’intensifiant depuis juin, plusieurs ont déjà souffert d’hyperthermie.
Le plutonium qui se dépose facilement dans l’eau est une substance radioactive relativement lourde. Si le combustible s’est infiltré dans les eaux souterraines, ce sont les rivières les lacs, les puits, la mer et tout ce qui est en contact avec ces nappes qui vont être contaminés. Et en plus, le niveau de radioactivité est tellement fort que l’homme ne peut pas s’en approcher afin de faire un rapport de la situation.
La construction d’une enceinte de protection
Est-ce que Tepco connait le niveau actuel d’infiltration du combustible ? Certes Tepco a constaté la phase du « melt-out » mais sans pour autant être persuasif dans ses explications.
Selon des analyses, le combustible du réacteur numéro 1 est tombé au fond de la cuve. Actuellement, le refroidissement de ce réacteur est stabilisé grâce aux injections d’eau, ce qui limiterait à partir de maintenant l’éventualité de fortes émanations radioactives. Pour les réacteurs 2 et 3, de mêmes analyses sont en cours mais l’état des réacteurs est inconnu. A la question de savoir si les cuves sont percées ou pas, Tepco répond que l’investigation n’étant pas terminée, les résultats seront communiqués plus tard (Service de presse de Tepco).
Pendant que l’attention se focalise sur “la stabilisation de refroidissement des réacteurs”, les possibilités de “melt through” et “melt out” sont à peine évoquées sous prétexte que “l’enquête suit son cours”. Cependant d’un autre côté, Tepco prépare la construction d’une enceinte de protection en profondeur.
« Les plans sont en cours d’élaboration. Tepco prévoit de construire une enceinte afin de protéger les nappes phréatiques des infiltrations contaminées » (Service de presse de Tepco).
On en revient à l’évocation de M. Koide : « Ne faut-il pas envisager de construire une enceinte souterraine autour de la centrale ? ». Concernant la pire des situations qui pourrait arriver, Tepco ne se prononce pas, mais n’envisage-t-il pas ce « melt out » quand il commence à prendre des mesures à son encontre ?
Un travailleur sur la centrale révèle que, depuis juin, le travail à Tepco devient problématique. Sur le panneau d’affichage du stade de Fukushima, des informations étaient quotidiennement publiées sur la centrale. Mais récemment plus aucune information n’est apparue. Selon le patron d’une compagnie mère qui travaille sur la centrale, il manque l’essentiel. Tepco, qui interdit formellement l’accès de la centrale car c’est trop dangereux, n’en dit pas plus. Les ouvriers soupçonnent « Tepco de manigancer quelque chose ».
Sous la centrale, où l’homme ne peut pas pénétrer, il est possible que se préparent des évènements sans précédents pour l’humanité.
Note :Pour voir les autres photos du reportage, se reporter à "Voir Fukushima (15)"
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13/07/2011
Fukushima : des chiffres...
Les liens vers les estimations au 7/06/11 d'emissions radioactives.
Via François Gobbi NISA et Damien Lieber doubles early fallout estimate:
http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20110607a2.html
Selon les bulletins de nouvelles, le CSRN estime désormais le montant total des radiations émises dans l'atmosphère durant la première semaine de l...a crise à 770.000 térabecquerels. Cela se compare à l'estimation précédente du CSRN, publié le 12 avril, de 370.000 térabecquerels pour le premier mois de la crise.
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Un point trés détaillé sur les quantités de combustibles présent dans ce blog posté par Stéphane Vanvrekem le 20/05/11
http://fukushima.over-blog.fr/article-centrale-nucleaire-de-fukushima-daiichi-toutes-les-donnees-sur-les-reacteurs-et-les-combustibles-74272123.html
les infos que nous avions avant le 20/05/11
Resnikoff note que les piscines de chaque réacteur sont censés contenir les quantités suivantes de combustible usé, selon Le Quotidien Nouvelles Mainichi :
• réacteur n ° 1: 50 tonnes de combustible nucléaire
• réacteur n ° 2: 81 tonnes
• réacteur n ° 3: 88 tonnes
• réacteur n ° 4: 135 tonnes
• Réacteur n ° 5: 142 tonnes
• réacteur n ° 6: 151 tonnes
• En outre, une piscine séparée de carburant au niveau du sol contient 1.097 tonnes de carburant, et quelque 70 tonnes de matières nucléaires sont maintenus sur les motifs de stockage à sec. Les cœurs des réacteurs eux-mêmes contiennent moins de 100 tonnes de carburant,
source:http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=nuclear-fuel-fukushima
par comparaison litlle boy contenait que 68 Kgs d'uranium 235
http://fr.wikipedia.org/wiki/Little_Boy
composition du combustible transmise par Francois Gobbi
http://www.nucleartourist.com/basics/hlwaste.htm
11:20 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2011
Message de Fukushima - à diffuser le plus possible, merci !
10:17 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2011
Ces gosses qui pissent la mort lente
Au Japon. " ... radioactivité ont été retrouvées dans l'urine des enfants.... des taux de césium radioactif ...avec des concentrations allant jusqu'à 1,3 becquerel par litre...un jeune garçon de 7 ans. ..."
" Selon
les experts, de tels taux sont loin d'être mortels, mais à la longue,
ils peuvent avoir un impact sur la santé, provoquant des leucémies et
des cancers de la thyroïde. "
Loin dêtre mortels ...Cancers, Leucémies ...loin d'être mortels...Cancers, Leucémies...loin d'être mortels ...
Les nouvelles approches de la mort. Il y a un endroit qui est, qui s'appelle : " être mortel ", et un autre : " des taux ", et " des taux ", c'est un coin au pluriel, sont loin de là, à lointaine distance, de là, de ce territoire terrible qui est " être mortel " , mais, il y a bien-sûr , plus prés, mais encore loin quand-même, Cancers et Leucémies, qui sont loin de " des taux ", et plus prés " d'être mortels " . " Etre mortels ", là, c'est carrement pas bon du tout d'y être.
" Cancers et Leucémies ", un sale coin, sont loin, trés loin de "des taux " . Franchement " des taux ", ca va. " Cancers et Leucémies ", aussi, ça peut aller, c'est pas bon, mais ça a l'air de pouvoir aller ... Mais " être mortels ", ça, non, c'est pas bon.
Mais c'est pas écrit comment on y va...Et surtout, comment on fait pour ne pas y aller, ils donnent pas la route pour y aller, comme ça, s'ils la donnaient, on saurait l'éviter, on la prendrait pas, sauf ceux qui veulent y'aller, parce que c'est leur truc, leur job, leur volonté ou qu'ils veulent ramasser le prix pullitzer ou un autre du même genre ...ou faire parler d'eux ...
Mais un enfant de 7 ans... Qu'est ce qu'il fout à " des taux " ! Ils font quoi ses parents, il a pas de parents...C'est ça...Il a pas de parents...Il doit pas avoir de parents... Sinon, y'a belle lurette qu'ils l'auraient évacué, ou, ils l'auraient fait évacuer. Ils l'auraient, comme on dit dans le jargon, ils l'auraient exfiltré. On exfiltre bien, la nuit, des gens déjà morts qu'on est allé tuer en plus, pour, après, les mettre dans un hélico, et loin de là, dans un bateau, pour les jeter à la mer. C'est ça exfiltrer. Ces parents, s'il en avait eu, ils auraient fait ça, ils l'auraient exfiltré, mais sans le jeter à la mer, parce que'il serait pas déjà mort, et loin de là, et encore en vie.
Alors on voit, tout ça, c'est compliqué. On va tuer des morts, qui sont loin, très loin, dans un pays lointain, de là, et on emmène leur corps de cadavre à nouveau tué dans les airs et on les ballade sur les eaux pour les mettre dans les eaux. C'est comme à Madagascar, le rituel, c'est de sortir les morts, et de leur faire faire un petit tour et de ranger bien leurs os avant de les ramener et les remettre là où ils étaient. Il y a aussi la toilette des os. Et aprés on les remet là où on les a pris et où ils sont tous, bien propres et balladés. Là dans la mer, le mort qu'on a tué et qui a fait sa ballade, il reste propre tout le temps. Mais il est tout seul. Et nul part, façon aussi d'être partout.
On le voit, c'est trés compliqué. On comprend mieux, maintenant, comment on peut être à " des taux ", être pas loin, ou même être à " Cancers et Leucémies ", et être encore loin de " être mortel , et même, disons-le carrément, comme on voit dans l'exemple précédent, on peut carrement être à " être mortel " et même mort, bel et bien mort, et être encore loin d'être mort, vu qu'on peut encore venir t'exfiltrer, de nuit, de très loin, pour te tuer encore et aller te jeter à la mer. De " bel et bien mort ", tu passes à " bel et très bien mort " .
Ce sont des niveaux, des échelons de la mort, des dénivelés de la mort, des dénivelllations. Ce sont les échelons et les dénivellations de la mort.
C'est quand-même un peu injuste parce qu'y'en a, y peuvent mourir plusieurs fois de suite et être encore loin " d'être mortels ".
Comme dans les jeux, on a sept vies.
Tout ça, ca va en demander des hélicos pour faire des exfiltrations de morts à tuer encore pour qu'ils soient morts. Et puis, tous ceux qui sont morts qu'une seule fois, ...Qu'est ce qu'il faut en faire ? ... Tous ceux, qui, parait-il, il parait ..., sont ou seraient morts, parce que sinon ils seraient tellement vieux, sont-ils vraiment morts, s'ils sont morts qu'une fois, et " être tellement vieux ", ça serait pas comme le reste, très loin " d'être mortels ", sale patelin quand-même, et quand on voit, qu'être même à " être mortel , c'est même pas sûr d'être mort, et que même être mort, c'est même pas sûr !
Bien sûr, quand on dit un enfant de 7 ans, celui-là, là, qui n'a pas de parents, et qui pisse les becquerels au litre, c'est qu'il a du boire, ou on l'a fait boire, pour qu'il pisse des litres, des litres et des litres, de pisse radioactive, quand on dit un enfant de 7 ans, c'est une image qui a valeur d'exemple, comme on dit " une voile " pour " un navire ", là, l'image, c'est pas " tant de voiles pour tant de navires " , c'est plus simple, c'est un " enfant de 7 ans " pour "tous les enfants ", un enfant, les enfants, un enfant, tous les enfants, ou si vous prenez " litre de pisse ", vous multipliez " litre de pisse ", de pisse radioactive, donc, vous multipliez " litres de pisse " par autant d'enfant que représente un enfant de 7 ans. Ca en fait des litres et des litres de pisses radiocative. Pisse, larme, excrément...Tout ça, radioactif... Ils ont juste compté la pisse, parce que c'est plus facile de leur faire boire beaucoup d'eau, peut-être et bien-sûr radioactive, pour q'ils pissent beaucoup aprés, que de les faire pleurer beaucoup, parce que ce serait pas gentil, et qu'ils aimeraient pas ça ...Et les parents non plus, ... Tiens, les parents...Peuvent quand-même pas tous être sans parents tous ces gosses ...
Ces dizianes, ces centaines de milliers de gosses, de petits japonais de tous les âges qui pissent, à longueur de journée, de la radioactivité par litres à des taux qui sont loin d'être mortels, c'est les parents, au singulier, parce que c'est juste un tas, un tas de parent, comme on dit un tas de sable, un tas de vieux papiers, un tas d'immondices, un tas de vieux débris, un tas de parents, un amoncellement, un amoncellement de parents, qui vont en pisser des putains de larmes aussi radioactives que la pisse de leur gosse par tous les trous des pores pas bouchés de toute la peau de leur corps quand l'enfant de 7 ans qui pisse de la radioactivité par litre et qui est loin d'être mortelle, vivra sa première petite mort loin d'être mortelle, sous leur yeux, en direct, dans leur bras, impuissants et détruits, définitivement détruits. Loin d'être mortels, mais détruits. Vieux débris, et, immondices en tas, qui n'attendent plus que la pisse radioactive qui va fondre des cieux pour les faire disparaitre et les balayer de la surface entièrement grillée de la planète, de la terre.
Et cet enfant de 7 ans, c'est chaque enfant de tout âge, qui, actuellement, trotte à la surface de la planète.
il y a, au Japon, et, au gouvernement de ce pays, un inconscient collectif de kamikaze-nucléaire.
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30/06/2011
JAPON USA FRANCE Nucléaire en folie !
- 29 juin 2011: A Fukushima, le système de décontamination de l’eau radioactive en mode aléatoire. Aujourd’hui, le système AREVA-KURYON de décontamination de l’eau radioactive a été stoppé au moins deux fois en raison de fuites. Il est pour l’instant à l’arrêt. Présentement, ce sont 121 000 tonnes d’eau qui sont en attente de décontamination: 99 440 tonnes dans les quatre réacteurs et 21 730 tonnes dans le centre de stockage principal. Ce sont seulement 7 230 tonnes qui ont été décontaminées du 17 au 28 juin, à savoir 600 tonnes par jour.
- 29 juin 2011: Chez Next-up: des images de Fort Calhoun que vous ne verrez pas dans les media. Comme le dit Next-up, ces images de la centrale nucléaire ne nécessitent pas de commentaires.
- 29 juin 2011: Du Tellurium 129 détecté pour la première fois à Fukushima. Il a été détecté près de la prise d’eau du réacteur 1 de Fukushima-Daiichi.
- 29 juin 2011: La valse des menteurs. Le NISA (Agence de Sécurité Nucléaire du Japon) nomme un nouveau porte-parole, le 4 ème depuis le désastre nucléaire. Le premier a été viré le 12 mars pour avoir osé évoquer la fusion du réacteur 1, le second porte-parole fut viré le 13 mars pour incompatibilité d’humeur, le troisième, Hidehiko Nishiyama, a été viré aujourd’hui pour cause de relation extra-conjugale (c’est du moins le prétexte officiel). Son successeur est maintenant Yoshinori Moriyama.
- 29 juin 2011: Le Laboratoire Atomique de Los Alamos totalement encerclé par l’incendie. Selon les témoignages des pompiers dans la nuit de mardi à mercredi. Le capitaine des pompiers de Los Alamos a déclaré qu’ils pouvaient déployer des matières anti-incendie au cas où l’incendie s’introduirait sur le site du Laboratoire Atomique. Rappelons que 30 000 barils de 220 litres de déchets au plutonium sont entreposés sous des tentes en attendant le prochain Déluge.
- 29 juin 2011: L’incendie a Los Alamos s’étend inexorablement. Aujourd’hui, il n’y a aucun espoir de contenir cet incendie qui pourrait atteindre 50 000 hectares très rapidement. Les quelque 200 000 résidents de la capitale du Nouveau-Mexique, Santa Fé et sa région, commencent à angoisser des risques possibles de contamination radioactive. Santa Fé est à 40 km à vol d’oiseau du Laboratoire Atomique de Los Alamos.
- 29 juin 2011: Nouvelle fuite découverte par TEPCO: 1000 millisieverts/heure. Cette fuite s’écoule du réacteur 2, près des turbines, vers l’extérieur, à savoir dans un fossé à 50 mètres de l’océan. Selon le Telegraph, Yukio Edano, le porte-parole du Gouvernement Japonais, aurait dit que cette fuite est peut-être causée par une « fusion temporaire du coeur du réacteur ». Soit le Telegraph n’ pas bien compris, soit le porte-parole est tombé dans une faille spatio-temporelle et n’a pas suivi le cours des non-événements de ces derniers mois.
- 29 juin 2011: A Fort Calhoun: le Moyen-Age et le Nucléaire. Les employés de l’opérateur local sont maintenant obligés d’escalader les barrages de sacs de sable pour acheminer à la main des bidons de fuel pour faire fonctionner les générateurs au coeur de la centrale. N’est ce pas un humoriste national qui évoquait récemment la problématique du Moyen-Age en lien avec le nucléaire?
Au train où se précipitent les non-événements nucléaires, l’industrie nucléocrate pourrait peut-être proposer un manuel de gestion d’urgence des réacteurs nucléaires en perdition: sacs de sables, couteau-suisse, bouts de ficelle, zéolite, générateurs solaires, journaux et couches-culottes usagées (pour les fuites) … sans oublier un compteur Geiger (juste au cas où) et des bombes lacrymogènes pour écarter tout journaliste digne de ce nom.
- 29 juin 2011: Fort Calhoun: L’eau infiltrée dans la centrale nucléaire est traitée comme des effluents radioactifs. Juste au cas où, bien évidemment: qui aurait l’idée saugrenue d’insinuer que des infiltrations dans une centrale nucléaire pourraient générer un risque radioactif? D’ailleurs le Grand Nucléocrate du NRC (agence de sécurité nucléaire US) l’a dit, à la télévision locale (1mn30): « au fil des jours, les risques diminuent dramatiquement ». Plus c’est inondé, moins c’est risqué dramatiquement. Est-ce bien cela qu’il faille comprendre? Un discours à la mode Orwell ou à la mode Fukushima?
- 28 juin 2011: Le service de l’Environnement du Nouveau Mexique a commencé à analyser l’air autour de Los Alamos. Les analyses de l’air portent sur le tritium radioactif et autres substances radioactives qui pourraient s’échapper par mé-garde du Laboratoire Atomique de Los Alamos quasiment désaffecté face à l’immense danger de l’incendie. Ce n’est sûrement qu’une coïncidence (une de plus) mais, depuis plusieurs mois, sur la côte ouest des USA, d’étranges rumeurs circulent quant à la possibilité que de vilains terroristes (bronzés, n’en doutons-pas) pourraient voler du combustible nucléaire, ou une ogive nucléaire en vadrouille, pour occasionner une attaque sur le sol US.
- 28 juin 2011: Le système de refroidissement a lâché dans une centrale nucléaire du New-Jersey. Ce problème est arrivé, dimanche soir, sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Salem dans le New-Jersey.
- 28 juin 2011: Fuites en série à la centrale de Paluel. L’article avec des photos est ici. « Fuites à répétition, rejets de gaz radioactif, déclenchements de balises d’alertes, contaminations de travailleurs : depuis plus d’un mois, l’une des plus grosses centrales nucléaires françaises, le site de Paluel, en Haute-Normandie, connaît des dysfonctionnements en série. La multiplication des incidents crée un vent de panique chez les agents qui y travaillent, selon des témoignages et des documents exclusifs recueillis par Mediapart. »
- 28 juin 2011: A Los Alamos, il est prévu de lancer un nouveau programme de production d’armes nucléaires. Le laboratoire atomique de Los Alamos est l’endroit de la planète qui stocke le plus d’ogives nucléaires. Mais cela n’est jamais assez pour les déments militaristes qui détruisent notre monde. Une nouvelle tranche de production d’ogives nucléaires est en projet pour un coût de 6 milliards de dollars. Une tranche équivalente est également en projet dans le Tennessee.
Aujourd’hui, le feu s’est étendu sur plus de 30 000 hectares.
- 28 juin 2011: 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif dans les cendres des incinérateurs à Tokyo. Le centre de traitement des déchets urbains de Edogawa-ku dans la partie est de Tokyo qui gère 600 tonnes de déchets ménagers par jour dans deux incinérateurs a finalement analysé les cendres émanant de ses incinérateurs et y a détecté 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif.
Voici les analyses pour d’autres centres de traitement des déchets urbains, et pour le césium radioactif, dans la ville de Tokyo: Katsushika: 6610 becquerels/kg ; Ota: 6030 becquerels/kg ; Koto: 4850 becquerels/kg ; Meguro: 4180 becquerels/kg.
- 28 juin 2011: Des fuites de tritium radioactif dans 48 centrales aux États-Unis. Les centrales nucléaires, cela fuit de partout, tout le temps, inexorablement: sans doute cela fait-il partie du plan et les USA n’échappent pas au syndrome. Un article sur Basta.
- 28 juin 2011: Fort Alamos: le karma nucléaire de la bombe ou une super bombe nucléaire? Le sénateur a confirmé ce que disait le chef des pompiers locaux, à savoir qu’ils n’avaient jamais vu cela. Ce feu, menaçant présentement Los Alamos, a dévasté en deux jours autant que le catastrophique feu de l’année 2000 en 17 jours.
- 28 juin 2011: 30 000 containers de déchets à la sauce plutonium sur le site de Los Alamos presque englouti par les flammes. L’incendie fait rage actuellement à quelques kilomètres du site de stockage des déchets au plutonium: 30 000 containers de 220 litres sont sur ce site en attendant soit la Vague (peu plausible), soit les Feux de forêts qui permettront de disséminer encore un peu plus de poisons nucléaires dans la biosphère. A propos, où sont-ils stockés? Sous des tentes, bien sûr, c’est le Nouveau-Mexique, toujours le ciel bleu azur.
- 28 juin 2011: A propos d’uranium appauvri pour enrichir les coffres-forts de la mafia globaliste: Tripoli bombardé ne faiblit pas. Un nouvel article, sur le site du Réseau Voltaire, de Thierry Meyssan qui fait le point sur la libération forcenée du peuple Libyen (à grand renfort de bombes à uranium appauvri). Un missile sur 10, lancés par l’OTAN, atterrit au petit bonheur la malchance.
Pour quelques autres articles concernant les bombes à uranium appauvri sur la Libye, et quelques autres problématiques afférentes et troublantes, voir:
- Libye: les preuves en images du bombardement par l’OTAN de l’Université Nasser de Tripoli. Lien.
- Libye, le Fukushima de la guerre. Lien.
- Des bombes à l’uranium appauvri pleuvent sur la population libyenne. Lien.
- Avec le Sirocco, l’uranium appauvri protège-t-il les civils libyens et européens? Lien.
Et pour le Nettoyage ethnique des Libyens noirs: c’est sur le site du Grand Soir.
Quant à ce qui se passe réellement en Syrie. Voir l’article de Nabil Antaki sur le site Mondialisation. Et si les criminels de l’OTAN s’en prennent à la Syrie comme à la Libye, les bombes libératrices à l’uranium appauvri vont pleuvoir également sur le peuple Syrien. Voir également l’article de Thierry Meyssan: Le plan de déstabilisation de la Syrie.
- 28 juin 2011: Evacuation de Los Alamos au Nouveau-Mexique. Les autorités de la région ont demandé aux résidents d’évacuer les lieux et l’évacuation des 12 000 résidents est actuellement en cours. Le laboratoire atomique de Los Alamos contient un certain nombre de tonnes de plutonium, d’uranium, d’americium, etc. Pas de soucis, les bâtiments de stockage ne peuvent pas être détruits par des incendies, selon Kevin Roark, le porte-parole du Laboratoire Atomique. En 2000, l’incendie qui avait touché le Laboratoire atomique avait provoqué des dégâts à hauteur d’1 milliard de dollars. 2011: Le Nucléaire dans la Tourmente. Et l’humanité aussi. Idem pour la biosphère.
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29/06/2011
Fukushima : Message d'un père de famille Français au Japon
http://www.youtube.com/user/karmaGfa
La vidéo originale se trouve à http://www.youtube.com/watch?v=pN7yFxwxktI
EDIT: sa vidéo a étée "mystérieusement" censurée, effacée. A croire qu'avec 78350 vues elle était devenue "trop" populaire". L'auteur de la vidéo est l'utilisateur playbacklapompe.
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24/06/2011
Planète nucléaire : des nouvelles du Nebraska
- 22 juin 2011: Une devinette: Mais où est le combustible usagé à Fort Calhoun? En 2009, la piscine de stockage du combustible usagé était pleine. Donc, l’opérateur a fait transférer une partie de ce combustible ailleurs, afin de laisser de la place aux évacuations subséquentes d’uranium ayant rendu de fiers services à la Patrie. Dans les centrales nucléaires des USA, « ailleurs » n’est jamais franchement bien loin. Donc, le combustible usagé a été stocké sur le site, à sec, dans des containers nucléaires. Où sont-ils? Et bien, selon les informations non officielles, ils seraient dans le petit bâtiment à côté du réservoir blanc. Les pieds dans l’eau? Bien évidemment mais peut-être même plus encore mais, pas de soucis, tout va bien: dans le Nebraska, il s’agit d’une inondation catastrophique, il est vrai, mais pas encore d’un tsunami.
Et les containers, c’est du lourd et du costaud: chacun fait près de 150 tonnes une fois chargé d’uranium en déperdition. Quelle est la société responsable de ce type de manipulation: Transnuclear Inc, une division du très célèbre AREVA, l’empoisonneur public n°1 en France dont le capital est à plus de 90 % dans les mains très sales de l’Etat Français.
Pour les curieux, sur ce dossier image, de nombreuses illustrations de containers de stockage de déchets radioactifs en sus de l’histoire de la construction de Fukushima.
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Des nouvelles du Japon
Ce qui est ubuesque, c’est de comparer ces niveaux « alimentaires » avec le niveau autorisé de radiations des eaux sortant d’une centrale nucléaire au Japon: 40 becquerels/litre pour l’iode 131 et 60 becquerels/litre pour le césium 134 et 90 becquerels/litre pour le césium 137. On vit une époque formidable, n’est-ce pas?
- 24 juin 2011: Un premier procès Fukushima à l’encontre du Gouvernement Japonais. Le 23 juin, un premier procès a été ouvert au Tribunal de Tokyo à l’encontre du Gouvernement Japonais par un citoyen du pays déclarant que son enfant souffre de problèmes de santé suite au désastre nucléaire de Fukushima. Le procès porte sur la légalité de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fukushima 1. A quand le premier procès d’envergure à l’encontre de l’Etat Français pour empoisonnement nucléaire systématique du peuple Français et des peuples avoisinants?
- 24 juin 2011: Les promesses de psychopathes de l’AIEA.Tous des menteurs. L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique a déclaré qu’il fallait mettre en place un protocole international d’informations relatives aux situations d’alertes nucléaires. Sans plaisanter: pourquoi l’AIEA n’a t-elle pas donné l’exemple en informant le monde entier, le 11 mars 2011, que trois réacteurs nucléaires à Fukushima étaient en fusion totale puisqu’ils le savaient dès le jour J?
- 24 juin 2011: A Noda, la municipalité refuse le nouveau niveau de contamination du Gouvernement Japonais pour les enfants. Cette cité dans la préfecture de Chiba, à 200 km au sud-est de Fukushima, a réinstitué l’ancien niveau de radiation admissible, à savoir 1 millisievert/an pour les enfants. Rappelons que le gouvernement avait remonté ce niveau après Fukushima à 20 millisievert/an pour les enfants. Niveau qu’ils ne respectent pas évidemment eux-mêmes, pour preuve le niveau de 710 millisievert/an dans la ville de Fukushima City. La municipalité de Chiba a donc décidé d’analyser les niveaux de radiation dans toutes les écoles, jardins d’enfants et de prendre les mesures nécessaires dès que le niveau dépasse 0,3 microsieverts/heure. Bravo. Un terrain de jeu dans une école de Noda a été déjà été décrété « hors limites » de par son niveau: 0,25 microsieverts/heure.
- 24 juin 2011: Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima. Bravo, excellent article.
- 24 juin 2011: La température de la piscine du réacteur 4 est proche de l’ébullition. Depuis 3 jours, la température de cette piscine a atteint 92/93°C.
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21/06/2011
Radioactivité : Japon et Nebraska
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19/06/2011
USA Centrale nucléaire de Fort Calhoun : « Le délire nucléaire »
S’il n’y avait pas eu la crue du Missouri, les médias n’auraient pas eu connaissance de l’état de la situation à la centrale nucléaire de Fort Calhoun et en toute discrétion les autorités auraient pu continuer à traiter en interne les problèmes et quels problèmes, puisqu’ils dépassent tout ce qu’il est possible d’imaginer pour la sécurité nucléaire !
FAA « no-fly zone » : Cela peut paraître paradoxal, mais pour les autorités ce qu’il faut contrôler en urgence c’est d’abord l’information et surtout les images, en conséquence, elles ont décidé de mettre fin immédiatement aux survols de la zone de la centrale nucléaire par les avions de tourismes et les hélicoptères des grands médias américains en demandant à la FAA (Federal Aviation Administration) d’émettre immédiatement une directive interdisant l’espace aérien de Fort Calhoun. Il faut dire que vue du ciel les médias avaient une vue imprenable non seulement de toute la centrale nucléaire, mais aussi des aires de stockages extérieures qui sont submergées. Elizabeth Cory Ishan, la porte-parole de la FAA a justifié cette interdiction de l’espace aérien en ces termes, sic : « La restriction des vols sur la zone de Fort Calhoun est destinée à maintenir les curieux loin de la centrale. Les avions peuvent encore voler près de la centrale, mais avec un plan de vol et ils sont tenus au contact permanent avec les contrôleurs aériens, sinon il y un risque de collision en vol qui pourrait compromettre les opérations sur le terrain. Nous devons garantir la sécurité des personnes sur la zone de la centrale nucléaire ». Maintenant la centrale nucléaire de Fort Calhoun étant devenue une île, elle-même presque semi-submergée accessible que par bateau, il est donc difficile, voire impossible pour les journalistes de travailler puisque en sus il y a une interdiction de navigation sur le Missouri.
Sans faire un jeu de mots, « après quelques flottements » les lobbies ont compris que pour faire taire « les rumeurs » il était nécessaire de prendre en main la communication et c’est Victor Drick le porte parole de la NRC (Nuclear Regulatory Commission), le « clone » japonais de Hidehiko Nishiyama de la NISA (Nuclear and Industrial Safety Agency ) qui déclare ce jeudi, sic : « Nous pensons qu’ils ont les mesures adéquates pour protéger la centrale nucléaire et assurer en permanence la sécurité « . Quant à Tim Burke, vice-président de OPPD, (Omaha Public Power District) qui est l’organisme gestionnaire, il a déclaré, sic : « Les digues de la centrale sont en cours de construction pour un niveau qui permettra de protéger contre la pluie et la libération prévue de quantités records d’eau des barrages en amont sur le fleuve Missouri ».
Et pour finir le Maire d’Omaha, a rajouté, sic : « Nous ne voyons pas de préoccupation autour de la centrale nucléaire de Fort Calhoun ».
En conséquence, no problem, le monde peut dormir tranquille !
Pour David Lochbaum, le directeur de la sécurité nucléaire de l’organisation de premier plan de l’Union des Scientifiques, il y a plus que problèmes, en effets ses analyses et conclusions sont diamétralement opposées. Pour lui, le temps joue contre la sécurité de la centrale nucléaire de Fort Calhoun. « À La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, l’opérateur avait moins d’une heure pour réagir à la catastrophe, à Fort Calhoun nous avons eu plusieurs semaines pour nous préparer à l’inondation de la centrale. »
David Lochbaum fait parti de la poignée de spécialistes américains extérieurs au Congrès qui ne cessent d’alerter les autorités sur les graves problèmes susceptibles d’impacter la sécurité nucléaire. Tous les clignotants étaient au rouge, tous les responsables savaient et … rien n’a été fait. En juin 2010, les inspecteurs de la NRC avaient écrit dans leur rapport sur la centrale qu’il n’y avait aucune préparation aux inondations, ils en avaient conclu qu’elles pouvaient engendrer des détériorations catastrophiques des conditions de la sécurité et que des protections d’urgences notamment avec des sacs de sables ne pourraient contenir une crue du Missouri. L’OPPD qui est aussi le régulateur, se défend : les travaux étaient programmés à la centrale nucléaire, « l’OPPD espérait ce mois-ci que l’Agence Fédérale signe l’autorisation de modernisation contre le risque d’inondation ». In situ l’alerte avait été donnée en vain depuis mai 2011 par l’Army Corps of Engineers qui avait émis un avis de forte inondation imminente, depuis les gestionnaires sont entrés dans la bataille avec le fleuve pour sauver la centrale nucléaire.
États connus de la crise au 17 juin 2011
Concrètement, l’inondation de l’assise foncière de la centrale nucléaire a commencé le 21 mai, seuls des sacs de sables avaient été utilisés en protection. Depuis plusieurs jours la montée en charge de l’inondation qui s’est fortement accentuée a été associée à une succession d’incidents dont un incendie d’une installation électrique provoquée par l’eau qui a temporairement perturbé le refroidissement des barres de combustible usé stockées dans la piscine, ces événements ont nécessité une classification de niveau 1 sur 4 par la NRC.
Le problème actuel fondamental :
Aujourd’hui, le problème essentiel est de maintenir les systèmes de refroidissement des combustibles nucléaires stockés en état de fonction. Pour cela en urgence des monticules de terre ont été édifiés aux interconnections des installations électriques afin d’assurer la continuité de l’alimentation. D’après l’ODDP la centrale nucléaire aurait six lignes vers l’extérieur, une seule serait suffisante pour assurer les besoins en énergie électrique pour les systèmes de refroidissements.
D’après Victor Drick le porte parole de la NRC (Nuclear Regulatory Commission), ses calculs indiquent que la piscine de stockage du combustible nucléaire pourrait tenir 83 heures avant ébullition. Face à l’urgence de la situation, l’ODDP a commandé six bateaux supplémentaires afin d’assurer le ravitaillement des travailleurs et surtout l’acheminement des fournitures, notamment du mazout nécessaire au fonctionnement des générateurs diesels de secours. L’ODDP déclare aussi qu’elle élabore actuellement en urgence des plans pour assurer les fournitures supplémentaires de carburant et que dans la situation d’extrême urgence d’une interruption totale d’énergie les batteries de secours permettent de fournir la puissance pendant huit heures. (Ndlr : il est difficile de bien comprendre comment fonctionne actuellement et quels sont les niveaux de l’alimentation en énergie électrique de la centrale nucléaire).
L’état de « Délire Nucléaire »:
Les autorités n’ont plus conscience de ce qu’elles disent, elles semblent être dans ce que nous pourrions appeler le « délire nucléaire » qui sous entend que tout est sous contrôle, puisqu’elles vont même jusqu’à prévoir avec précision la hauteur de la crue en cours soit de 1,60 à 2,30 m au-dessus du niveau d’alerte d’inondation sur l’assise de la centrale nucléaire.
Pour être précis John Remus du corps des ingénieurs vient de
déclarer, sic : « Actuellement le niveau est de 1 005.6 pieds de
hauteur, sauf pluies extraordinaires le niveau crête devrait s’établir
entre 1 006 et 1008 pieds, la digue de protection d’urgence est censée
être efficace jusqu’à 1 010 à 1 012 pieds. Le réacteur est dans un
confinement étanche et la piscine du combustible est à 1 038 pieds »
(Ndlr : 1 pied ? 33 cm).
En conséquence, les protections en construction installées en hâte avec
des sacs de sable et des digues tubulaires en caoutchouc remplies d’eau
qui encerclent la centrale nucléaire seront-elles assez conséquentes en
masse et en hauteur pour retenir la crue ?
Ces types de protections, hors fuites, seront en principe efficaces jusqu’à un rapport d’un maximum de hauteur d’eau de 2/3 de leur propre hauteur, ceci sans courant, ensuite sous la poussée elles se disloquent.
Question : Et si la crue qui est en cours dépasse les prévisions que se passera-t-il à la centrale nucléaire de For Calhoun, en sachant que beaucoup d’installations névralgiques se trouvent au niveau du sol, voire en sous-sol ? Autre question : Qu’en est-il du stockage au sol des containers et assimilés qui sont actuellement submergés ?
Avec l’utilisation de la réaction nucléaire l’humanité est entrée dans une spirale apocalyptique, n’en déplaise à tous les nucléocrates, la réalité est que la technologie nucléaire est trop complexe, hautement vulnérable et non maîtrisable. Démocratie oblige il faut le plus tôt possible un référendum sur la sortie du nucléaire en France.
CARTORADIATIONS
VOIR AUSSI:
Selon un rapport de l’Agence de l’Énergie Atomique russe (FAAE), l’administration Obama aurait ordonné un silence médiatique concernant la catastrophe qui est en train de se produire à la centrale nucléaire de Fort Clhoun, au Nébraska.
Ce rapport dit que la centrale aurait un très important problème du système de refroidissement des barres de combustible, depuis qu’elle a été inondée par le déluge historique de la Rivière Missouri (vers le 7 juin). Omaha Public Power District, propriétaire de la centrale, indique sur son site internet qu’il n’y a pas d’alerte de niveau 4, comme certaines « rumeurs » le prétendent [cette alerte a été donnée par Arnie Gunderson, ingénieur nucléaire, le 14 juin]. Les scientifiques russes répondent que l’incident de la centrale du Nébraska, conformément aux règlementations qui régissent tous les sites nucléaires du monde, devrait être à un niveau 4 d’alerte et que tous les citoyens américains devraient savoir ce qui se passe puisque ça pourrait être la plus grande catastrophe nucléaire sur le territoire américain!
Source :
http://www.centpapiers.com/usa-centrale-nucleaire-de-fort...
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Fukushima : Désastre intégral pour le système de décontamination d’AREVA-KURION
- 18 juin 2011. Le système de décontamination ne sera pas relancé avant une semaine. TEPCO doit être dans un affolement frénétique car les piscines de rétention d’eau archi-contaminée vont déborder: celle du réacteur 1 est à 15 cm du bord et celle du réacteur 2 à 30 cm.
- 18 juin 2011: Désastre intégral pour le système de décontamination d’AREVA-KURION. TEPCO a lancé le système de décontamination de l’eau radioactive le 17 juin à 20 heures. Six heures après, le système a dû être stoppé manuellement car les tours d’adsorption de Kurion (fonctionnant à la zéolite synthétique) enregistraient un niveau de radioactivité de 4.7 millisieverts/heure. En fait, 4 millisieverts/heure constitue le seuil à partir duquel les filtres de Kurion doivent être ôtés et remplacés. Le problème: ces filtres auraient dû tenir 1 mois entier, et non pas 5 heures, avant d’atteindre le seuil fatidique.
- 18 juin 2011: Dans la nuit du 18 juin, de grands geysers de vapeur à Fukushima. Ces geysers peuvent être observés sur une des cameras en live de TEPCO.
- 18 juin 2011: De vastes zones du Japon complètement contaminées par la radioactivité. La société civile au Japon est en train de prendre en main les analyses des niveaux de contamination radioactive. En bref, la situation est strictement hors contrôle.
Source : Mouvement citoyen pour la sortie du nucléaire
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13/06/2011
Des nouvelles du Japon
- 12 juin 2011: Et quid de Kurion? Kurion est une petite entreprise créée en 2008. Son directeur général est John Raymont, ancien directeur de Nukem, une société spécialisée dans la gestion des déchets radioactifs pendant 25 ans. L’expression « gestion des déchets radioactifs » est juste une façon de parler: aux USA, les déchets radioactifs ne se gèrent pas, ils s’entassent sur les sites des centrales nucléaires, une forme d’autogestion de la misère. Kurion a pour conseiller l’un des fondateurs de la maison Greenpeace, Patrick Moore, qui est devenu l’un des plus ardents promoteurs du nucléaire. Patrick Moore préside également (avec l’ancienne Gouverneur du New-Jersey Christine Todd Whitman) la Clean and Safe Energy Coalition, une groupe de lobbyistes pour l’énergie nucléaire. Le vice-président de Kurion est Gaetan Bonhomme, un ancien ingénieur avec Saint Gobain. Le président est Josh Wolfe, un investisseur capitaliste spécialiste des nanotechnologies. D’autres conseillers incluent James A. Rispoli, ancien assistant du ministre de l’énergie aux USA, nommé par Bush et William Schneider, ancien sous ministre aux USA (Assistance, Science and Technology). Du gratin.
- 12 juin 2011: Le système de décontamination AREVA-Kurion non opérationnel pour l’instant. Il semblerait que la tour d’absorption du césium mis en place par Kurion ne soit pas fonctionnelle. Le flux d’eau dans les 4 sous-systèmes n’est pas correct. De plus les fuites existantes ne sont pas au nombre d’une dizaine mais exactement de 48. TEPCO a repoussé à une date ultérieure en juin le lancement de la procédure de décontamination, devrions-nous dire le lancement de la tentative de procédure de décontamination. Correction: en fait c’est une valve qui ne fonctionne pas dans le système de Kurion et non pas un bouchon quelque part dans l’un des sous-systèmes.
- 12 juin 2011: Une tonne de champignons Bulgares saisis en Angleterre. Les champignons en provenance de Bulgarie contenaient plus de 6000 becquerels de césium 137 par kilo. Cette radioactivité est annoncée émaner de Tchernobyl. Bientôt en Europe du césium 137 Tchernobyl/Fukushima dans les champignons? Cependant, Yordan Voynov, le directeur de l’Agence de Sécurité Alimentaire de Bulgarie a précisé que ces champignons ont été récoltés dans les montagnes de Rhodope près de mines d’uranium désaffectées et que leur contamination ne peut être attribuée à Tchernobyl. Combien de mines d’uranium désaffectées en France: 210 mines d’uranium, cela fait beaucoup de champignons radioactifs sans parler de toutes les centrales nucléaires qui fuient comme des passoires.
- 12 juin 2011: Découverte de strontium dans l’eau près de la centrale. Les niveaux de strontium découverts près de la centrale nucléaire de Fukushima sont 240 fois supérieurs à la moyenne. Les échantillons ont été prélevés le 18 mai.
- 12 juin 2011: Le Marine Biological Laboratory a commencé une évaluation de la radioactivité dans l’Océan Pacifique. Le Marine Biological Laboratory, basé à Woods Hall dans le Massachusetts, a commencé à évaluer le niveau de contamination radioactive dans l’Océan Pacifique. Et selon Arnie Gundersen, le MBL a déjà déclaré qu’au jour d’aujourd’hui, la contamination radioactive dans l’Océan Pacifique émanant de Fukushima est dix fois supérieure à celle de la Mer Noire ayant émané de Tchernobyl.
- 12 juin 2011: Une nouvelle étude de santé à Fukushima présidée par une crapule atomique. Un entretien hallucinant entre Amie Goldman de Democracy Now et Aileen Mioko Smith (directrice de Green Action) nous apprend que le Gouvernement de la Préfecture de Fukushima lance une nouvelle étude de santé présidée par un criminel notoire, Dr. Shunichi Yamashita, qui siège au Atomic Bomb Research Institute, et qui a déclaré que « The effects of radiation do not come to people that are happy and laughing. They come to people that are weak-spirited, that brood and fret. » A savoir que des gens heureux ne peuvent pas être impactés par la radioactivité! Ce guignol philosophe prétend que 100 millisieverts/année ne représentent aucun danger pour une femme enceinte. Rappelons que la dose admissible en France, pour le citoyen lambda, est de 1 millisievert/année et cela est encore une farce. Les autorités soviétiques avaient rendu l’évacuation obligatoire dans les environs de Tchernobyl à partir de 5 millisieverts…
- 11 juin 2011: Accumulation de césium 137 dans les sols de la Californie. L’université de Berkeley en Californie a fait état d’une croissance du niveau de contamination des sols par le césium 137 dans la région de San Francisco.
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08/06/2011
Importante réévaluation officielle du désastre environnemental nucléaire de Fukushima Daiichi.
Plus les jours passent, plus les informations et communiqués de presse qui se succèdent se font précis sur l’inexorable aggravation de la situation à la centrale nucléaire de Fukushima. Plus aucune autorité n’évoque comme il y a quelques semaines des hypothétiques pourcentages de fusion des barres de combustible dans les réacteurs [1] [2] [3] , maintenant l’évidence est qu’elles ont totalement fondu puis coulé au fond des cuves. Personne ne sait exactement l’ampleur des fuites provoquées par ces effondrements suite aux fusions, sans modèle à ce stade qui est une première mondiale, prévoir l’évolution et l’impact des scénarios en cours est très difficile, par contre l’évidence est claire : La situation n’est plus sous contrôle et la feuille de route présentée par TEPCO pour la maitrise des réacteurs est devenue caduque. Le rôle actuel de TEPCO qui n’est juridiquement et financièrement que l’ombre d’elle-même (en faillite, "sous perfusion"), se résume presque à subir l’évolution de la situation en essayant de contenir tant que faire se peut les divers rejets radioactifs, néanmoins sa marge de manoeuvre diminue de jours en jours, pareillement que le déploiement in situ des moyens humains. L’essentiel de l’ampleur de la catastrophe de Fukushima était cachée jusqu’à présent, mais presque 3 mois après les communiqués qui se succèdent dévoilent que le désastre environnemental avait été totalement minimisé ! Il est toujours possible pour une autorité de cacher la vérité d’une pollution radioactive notamment dans un espace réglementé tel qu’un site nucléaire, mais les particules radioactives ne connaissent pas les frontières.
[Japan to DAY] qu’il est nécessaire de . . . doubler la quantité de matières radioactives rejetées dans l’air pendant les premiers jours de la catastrophe de Fukushima Daiichi, d’après l’agence les nouvelles estimations seraient de 770.000 TéraBecquerels. Les évaluations et la position de l’Agence étaient devenues intenables face aux constatations et aux prochains nouveaux élargissements des ordonnances gouvernementales d’évacuations hors zone des 30 km, [Kyodo News] sic, selon "laquelle les particules radioactives voyagent après avoir été libérées dans l’air non pas de façons concentriques, mais avec des répartitions sujettes aux reliefs et aux conditions atmosphériques ". De plus l’agence qui doit rendre dans un mois un rapport qui sera soumis à la réunion ministérielle extraordinaire sur la sûreté nucléaire organisée par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique se devait de se mettre en adéquation avec la réalité des mesures des radiations publiées chaque jour. Parallèlement une succession de communiqués notamment celui du Pr Masayoshi Yamamoto de l'Université de Kanazawa confirme que du plutonium a été libéré dans l’environnement extérieur au site nucléaire [Japan to Day] ou que la situation du réacteur n°1 devient de plus en plus critique, car il est maintenant impossible de savoir, en l’absence d’appareils de mesures fiables [ATMC - Graphe des valeurs du réacteur n°1] ce qui s’y passe. Le niveau des radiations y est tel (du jamais vu) que les techniciens ne peuvent pas y séjourner plus de quelques minutes [Japan to Day] ne serait-ce pour y installer des appareils de contrôle. TEPCO avance comme hypothèse que l’explosion d’hydrogène de l’unité 1 aurait, sic "causé une inversion de flux des vapeurs d’eau destinées a être évacuée par les soupapes et valves de sécurité des cheminées d’échappement (décompression) des gaz radioactifs". Perspectives : les 370 réservoirs destinés au stockage d’eau radioactive d’une capacité totale de 40 000 m³ que TEPCO va installer sur le site ne changeront rien à l’évolution négative de la situation environnementale, pareillement que les "gesticulations médiatiques" d’AREVA sur l’activation prochaine de son unité de traitement des effluents radioactifs.
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01/06/2011
Fukushima for ever
Des niveaux importants, 100x la limite légale, de strontium ont été mesurés autours des Réacteurs 1 et 2. C'est la deuxième fois que du strontium radioactif est détecté. Cet élément hautement cancérigène s'attaque aux os.
Comme BP et sa marée noire du Golfe du Mexique, Tepco a dû installer une webcam en direct. Ainsi il est possible de voir les images de la centrale de Fukushima en direct (cliquez ici).
Selon Kazumasa Iwata, le Président de la Japan Center for Economic Research, les coûts d'assainissements de la Centrale de Fukushima se monteraient à 250 milliards de dollars pour les 10 prochaines années. Dans ce prix sont compris 54 milliards pour l'achat des terrains à 20 km autours de la Centrale, 8 milliards pour indemniser les anciens habitants et de 9 à 200 milliards pour les réacteurs. Le Gouvernement pourrait mettre jusqu'à 71 milliards de dollars sur la table.
Mardi 31 mai 2011
L'eau est en train de monter sensiblement dans les différents bâtiments.En 24 heures, dans le bâtiment 1, l'eau est montée de 37 centimètres et dans le bâtiment 2 de 8 centimètres. Dans ce dernier, il ne reste plus que 39 centimètres avant que l'eau extrêmement radioactive déborde. Les mesures dévoilent que cette eau contient des quantités radioactives mortelles pour l'homme: le Cesium-134 à 2,5 millions becquerels, le Cesium-137 à 2,9 millions becquerels et le Iode-131 à 30'000 becquerels.
Les liquidateurs ont dû arrêter leur travail à la Centrale de Fukushima. Les pluies diluviennes et les vents violents apportés par tempête Sondga ne permettent plus aux hommes de travailler. Avant l'arrivée de la tempête tropicale, Tepco avait annoncé une très forte hausse du taux de radiation dans le Pacifique autours de la Centrale. Cette hausse n'a rien à voir avec Sondga. Tepco confirme simplement les mesures faites et révélées par Greenpeace. Quand on est pris la main dans le sac, vaut mieux avouer! La tempête devrait se terminer dans la journée de mardi.
Tepco est à nouveau pointé du doigt. L'entreprise prend trop de temps pour mesurer la contamination de ses employés. Seul le 40% des 4'000 employés ont été pris en charge. Deux liquidateurs qui ont travaillé depuis le premier jour de l'accident, le 11 mars, ont été fortement irradiés. Les résultats leur ont été communiqué un mois plus tard. Plus d'une cinquantaine de liquidateurs ont été officiellement irradiés.
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26/05/2011
3000 milliards de doses létales potentielles
Sans attendre les dix ans que prendront le prochain rapport de l’Onu, l’AIPRI anticipe son second inventaire des produits de fission et d’activation des 6 réacteurs de Fukushima d’une puissance globale de 4696 MWe. L’AIPRI, rappelant que quasiment tous les carburants « actifs » et « éteints » sont là en probable fusion, considère qu’au moins 8 tonnes de matière ont été fissionnées à Fukushima dans les 577 tonnes de combustible utilisées. Ceci signifie qu’au moins 13,8 kg de matière ont été fissionnés par tonne de carburant pour un burnup putatif moyen d’environ 13 GwJ/t. Dans cette hypothèse, les 6 coeurs « actifs » de Fukushima contiennent 80% des produits de fission et d’activation engendrés par les explosions atomiques atmosphériques de fission. Fukushima, en outre, dispose de 3 fois plus de carburant que Tchernobyl et 4 fois plus de produits de fission. Si l’on tient maintenant compte de l’ensemble « coeurs » -577 tonnes- + le carburant « éteint » -2800 tonnes- [Inventaire détaillé des 2800 T de matières radioactives du site nucléaire de Fukushima DaiIchi] c’est 8 fois plus de produit de fission et d’activation que l’ensemble des essais atmosphériques de fission et 39 fois plus que Tchernobyl. En terme de doses létales potentielles par inhalation (multiplier les Bq de chaque élément par le facteur de dose et diviser le tout par 5), calculées avec les facteurs de doses OFFICIELS les plus bas fournis par l’AIEA, celles-ci correspondent au chiffre apocalyptique de plus de 3000 milliards de doses létales potentielles dont un pourcentage indéfini est déjà équitablement réparti dans l’hémisphère nord. Sachant cela, et très inquiète pour la santé des élites dont aucun garde du corps ne sait hélas protéger les poumons, l’AIPRI lance un appel pour résoudre cette question stochastique. Combien de banquiers, savants, politiciens, propagandistes nucléaristes de tout poil subiront-ils un cancer radiologique induit avant dix ans ?
4956 Travailleurs contaminés par les particules radioactives, sur seulement 10 % des travailleurs qui ont été contrôlés pour une contamination interne. Mais c'est hélas aussi le lot de tous les Japonais et de la plupart des habitants de l'hémisphère nord, en cours, (pour l'instant l'hémisphère sud est mieux loti, mais c'est question de temps). Les particules fines de Fukushima viennent à nous. Nul besoin de se rendre sur place …
Paolo Scampa
Presidente dell’AIPRI
www.aipri.blogspot.com
25 05 2011
www.cartoradiation.fr
Fukushima Radioactive Debris 1.000 mSv/h
10:53 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)