Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/05/2011

Alternatives au nucléaire : elles existent ?

energie libre  concretes :
 
http://www.terramater.fr/article.php?arti=14&rubri=3&...
 
http://www.ovni007.com/id106.html
 
voiture électrique énergie libre modèle   1931  ( tesla )
 
sans batteries ,  ( environ + de 150 kmh ) fonctionnement illimitée, sans recharge !!!!
 
http://www.amessi.org/La-voiture-a-energie-libre-de
 
nicholas tesla !!!
 
http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2....
 
http://www.lepost.fr/article/2010/02/07/1928835_l-energie...
 
moteurs concret énergie libre !!!
 
http://www.magnetosynergie.com/
 
http://www.magnetosynergie.com/Pages-Fr/Tests/FR-Tests-01...
 
mouvement perpétuel magnétique !!!
 
http://www.dailymotion.com/video/xarxn_moteur-perpetuel-m...
 
http://video.google.com/videoplay?docid=-4038091942020017...
 
http://www.youtube.com/watch?v=IIuzvW9c5mU
 
 
http://www.dailymotion.com/video/x5xnk6_mouvement-perpetu...
 
http://www.quanthomme.info/energielibre/machines/MVP.htm
 
suite au matraquage médiatique !
 
 
 

de Daniel Concina, transmis par "MOUVEMENT CITOYEN LOTOIS POUR LA SORTIE DU NUCLEAIRE"


12:16 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2011

FUKUSHIMA : Les larmes du Pr Kosako

02.05.2011

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/

LIRE AUSSI EN ANGLAIS : http://deciphering-fukushima.blogs.sciencesetavenir.fr/

Un conseiller scientifique du premier ministre japonais « en larmes » lors d’une conférence de presse et présentant « sa démission ». La dépêche de l’AFP du vendredi 29 avril qui décrivait cette scène nous avait intrigué. Selon cette dépêche, le professeur Toshiso Kosako, de la prestigieuse université de Tokyo démissionnait « en raison de désaccords sur la gestion de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ». Et précisait que selon lui, « le gouvernement n’avait pas été rigoureux dans l’application des lois et règlementations ».

Selon une source universitaire digne de foi et qui a réagi à notre demande d’explication sur cette scène inhabituelle d’un universitaire japonais en pleurs, la raison essentielle de cette démission est due au fait que le gouvernement a envisagé un relèvement du taux admissible de radioactivité dans les écoles, sur les aires de jeux. Alors que « la limite était jusqu’à présent de 1 mSv/an (peut-être 2,4 mSv/an) », nous précise cet universitaire, l’intention est de la faire passer à 20 fois plus, soit « 20 mSv/an ». Rappelons, pour mémoire, que ce taux annuel de 20 mSv/an est celui admis pour les professionnels du nucléaire en France. Et que 1 mSv est la dose d’irradiation reçue en moyenne, lors d’examens médicaux, par la population française chaque année.

Toujours selon notre contact, « devant un comité de la Diète [le Parlement japonais], le premier ministre a expliqué que les experts présentaient des arguments différents qui s’opposaient [à ceux de M. Kosako], en se basant sur des chiffres donnés par la Commission internationale de protection radiologique (1) - une limite variant entre 1 et 20 mSv/an ». Manifestement, M. Kosako, en tant qu’expert, n’a pas admis, lui, que l’on imagine relever les taux admissibles, et trouvé qu’il s’agissait là de mesures ad hoc.

De fait, les chiffres cités au sujet de ces limites doivent donner lieu à toutes sortes de calculs approximatifs pour déterminer une dose réelle encaissée. Ainsi, dans des nouvelles remontant au 27 avril citées par la NHK (chaîne publique japonaise) reprenant des données du JAIF (Japan Atomic industrial forum), il était évoqué des « niveaux de radiations, dans certaines écoles, supérieurs aux limites édictées par le gouvernement central ». La limite en question étant chiffrée à « 3,8 microsieverts par heure » (2).

En se livrant à une petite multiplication de façon à trouver la dose annuelle (3,8 X 10puissance-6 X 24 X 365), on trouve environ 33 millisieverts. Autrement dit, au-dessus des 20 millisieverts qui ont bouleversé M. Kosako. On peut se dire que les enfants ne sont pas en permanence sur cette aire de jeu (quelques heures par jour) et qu’à l’intérieur de l’école, la radioactivité est moins grande (40% de celle de l’extérieur). Reste qu’on ne retombera certainement pas sur une dose totale de l’ordre de 1 mSv, ni même 2,4 mSv, comme mentionnées plus haut…

Comme si cela ne suffisait pas, une phrase quelque peu sibylline de Kyodo news (3) a retenu aujourd’hui notre attention : « des sources ont révélé que le système japonais chargé de recueillir les données, lors d’un accident nucléaire, sur le volume de matériaux émetteurs de radioactivité n’avait pas fonctionné le 11 mars, suite au séisme et au tsunami, par manque de courant ». On se demande donc ce qui a bien pu être vraiment mesuré sur le terrain, en termes de radioactivité, dans les premières heures, voire premiers jours, de la catastrophe. Si ce n’est par des unités mobiles, des voitures équipées de systèmes de mesure portatifs.

Aujourd’hui, deux mois et demi après le début de la catastrophe, la situation des réacteurs de la centrale de Fukushima demeure « très sérieuse », comme l’écrit l’AIEA (4). « De la fumée blanche continue à être émise par les réacteurs 2 et 3 ». Autrement dit de la vapeur contenant certainement de la radioactivité. Rappelons en effet, comme le note l’AIEA, que les cuves contenant les cœurs de ces deux réacteurs sont à pression atmosphérique – c’est-à-dire que l’intérieur est en équilibre avec l’extérieur, certainement via des fissures ou des valves (ou tuyaux) ouverts. On ne doit pas pouvoir s’en approcher pour l’instant. En revanche, sur le réacteur n°1, « l’installation d’un tuyau (certainement avec filtre) de façon à améliorer l’environnement de travail dans le bâtiment réacteur» a commencé, selon l’opérateur TEPCO.  Autour de l’unité n°4, dont le bâtiment a été ravagé par une explosion hydrogène dans la piscine de combustible usagé, « un camion automatique équipé de chenilles et d’une benne basculante à répandu ce 2 mai un « inhibiteur » de poussières ». Un gel fixateur et assez recouvrant pour protéger des radiations ? Cela n’est pas précisé.

Une chose semble sûre : à l’heure actuelle, le Premier Ministre japonais se retrouve en très mauvaise posture concernant le traitement de la crise japonaise, suite au séisme, au tsunami et à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Lors d’un sondage ce week-end par téléphone, « 76% de 1010 personnes interrogées par Kyodo news ont estimé qu’il n’exerçait pas son ministère [comme il le devrait] ». Quant au Parlement, il a voté ce lundi un budget « d’urgence » de 49 milliards de dollars, pour la reconstruction des zones dévastées.

1)    ICRP www.icrp.org

2)    Dans ces écoles, il est actuellement procédé à un décapage du sol, qui est ensuite mis sous des bâches pour diminuer la radioactivité ambiante. Consulter http://www.jaif.or.jp/english/news_images/pdf/ENGNEWS01_1...

3)    http://english.kyodonews.jp/news/2011/05/89061.html

4)    http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html

10:36 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

04/05/2011

Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire

14:48 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

Gaz de schiste : la liste des permis...


n°1 Permis de Beaumont de Lomagne

Demande de permis: 

société BKN pétrolum

superficie: 10 405 km2 !!!!


n°2 Demande de permis: "Brignoles"

Société Schuepbach Energy LLC

superficie: 6785 kms carrés

 

n°3 Demande de permis :" Cahors/Quercy"

Société 3 Legs

superficie: 5710 kms carrés

 

Permis dit de "Moselle" (Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges)

Société East Paris Petroleum Development Ltd

superficie: 5360 kms carrés

Permis dit de "Nant"
Société Schuepbach Energy LLC
superficie: 4414 kms carrés

Permis de "Montélimar"

Sociétés Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS

superficie: 4327 kms carrés

 

Demande de permis "Lyon-Annecy"
Société Schuepbach Energy
superficie: 3800 kms carrés

 

Permis dit "d'Est Champagne" (départements des Ardennes, de la Marne et de la Meuse)

Société Lundin International

superficie : 2698 kms carrés

Permis dit des "Plaines du Languedoc" (Aude et Hérault)

Société Lundin International SA

superficie: 2 348 kms carrés

Permis dit de "L'Attila"

Sociétés Galli Coz SA et Tethys Oil AB

superficie: 1986 kms carrés

 

Permis dit " des Ardennes"

Sociétés Thermopyles SAS et Pilatus Energy SA

superficie: 1176 kms carrés




Permis dit de "Villeneuve de Berg"

Société Schuepbach Energy LLC

superficie: 931 kms carrés

 

Permis dit de "Château-Thierry" (départements de l'Aisne, de Seine-et-Marne et de la Marne)

Société Toreador Energy France SCS

superficie: 779 kms carrés

Permis dit de "Bleue Lorraine Sud"
Société European Gas Limited

superficie: 528 kms carrés



Permis dit de "Nîmes"

Société EnCore (E&P) Limited

superficie: 507 kms carrés

Permis de "la plaine d'Alès"

Sociéte Bridgeoil SAS

superficie: 503 kms carrés

 

Permis dit du "Valenciennois"

Société Gazonor SA
superficie: 432 kms carrés

Permis dit de "Gardanne"

Sociétés Heritage Petroleum Plc et European Gas Limited

superficie: 365 kms carrés

 

Permis dit "Bleue Lorraine"

Sociétés Heritage Petroleum Plc et European Gas Limited

superficie: 262 kms carrés

Permis dit de "Navacelles"
Sociétés Egdon Resources (New Ventures Ltd), Eagle Energy Ltd et YCI Resources Ltd, conjointes et solidaires
superficie: 216 kms carrés

Permis du "bassin d'Alès"

Société Mouvoil SA

superficie: 215 kms carrés

SOURCE
http://www.deleaudanslegaz.com/?page_id=70

03/05/2011

Quoi de neuf au Japon ?

 

Un lien pour des infos pas agréables :

http://www.cartoradiations.fr/

et comment à quel point c'est criminel :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/atom-heart-f...

13:02 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2011

Lésoualc'h, clandestin de nulle part et simultanément

Un hommage à Théo Lésoulac'h (1930-2008), poète hors norme.

1491406736.jpg

 

Mai Hors saison 2010 - 192 pages, 18 euros c/o Guy Benoit 8 Place de léglise 53470 Sacé

Voir:

http://jose.chapalain.free.fr/pageprin1589.htm

http://blockhaus.editions.free.fr/LesouGal.htm

 

 

theo-a-barjac-coeur.jpg

 

THÉO LÉSOUALC’H À BARJAC EN 1974, AVEC SON CHIEN”
PHOTOGRAPHIE DE CARINE LENFANT (site de Blockaus Ed)

22/04/2011

la brigage de l'anti-terreur, la police de l'amour, le wagon des gens heureux dans le métro New-Yorkais

 

http://www.youtube.com/watch?v=9Y3hWXoBTU0&feature=pl...

une démarche intelligente, courageuse et jubilatoire, à répandre au plus vite (la vidéo mais aussi les actions de ce genre)

Tchernobyl 25 ans - 25 jours d'action

 

!cid_part1_08060401_02060508@sortirdunucleaire.jpg

Depuis le 2 avril, 25 jours d'actions sont organisés partout en France et dans le monde à l'occasion des 25 ans de Tchernobyl, pour demander la sortie du nucléaire et pour affirmer "Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça!".

A ce jour, ce sont 320 actions, rien qu'en France, qui ont été ou vont être organisées, dans le cadre de ces 25 jours d'actions. Ce week-end, entre le 23 et le 26 avril, ce sont plus de 90 rassemblements qui vont avoir lieu, il y en forcément un près de chez vous!

Vous trouverez ci-dessous:
  • Un agenda regroupant les rassemblements et autres évènements organisés dans votre région d'ici la fin du mois.
  • Ainsi qu'un texte écrit par une lycéenne japonaise, destiné à être lu pendant les manifestations et rassemblements

Je vous invite également à télécharger le soleil antinucléaire japonais en cliquant sur le lien suivant
format image jpg http://groupes.sortirdunucleaire.org/squelettes/images/no...
format image pdf http://groupes.sortirdunucleaire.org/squelettes/images/no...
et à l'imprimer pour vous rendre aux manifestations du week-end, afin de marquer votre soutien au peuple japonais.

Bonnes actions et bons rassemblements à tous!
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"
Laura Hameaux

 


 

AGENDA MIDI-PYRÉNÉES


expand section 22 avril - TOULOUSE (31) : Action CROIX DU SOUVENIR DES LIQUIDATEURS

18 h : La Chapelle 36, rue Danielle Casanova

Contact : Daniel ROUSSEE - Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Réseau Sortir du Nucléaire
daniel.roussee (a) wanadoo.fr
Tel : 06.61.97.83.28.

expand section 23 avril - Figeac (46) : Rassemblement

11h : Devant la sous-préfecture.

expand section 24 avril - TOULOUSE (31) : BUS Toulouse - Golfech

11 h : Départ : devant "Grandeur Nature" (à la fin de l'avenue Jules Julien / au début de la route de Narbonne, métro St Agne SNCF, sortie 23, 23 b sur la rocade

Les Amis de la Terre Midi-Pyrénees organise un bus pour aller au rassemblement de Golfech le dimanche 24 avril et retour (coût moins de 10 euros en fonction du nombre de participants)

Contact : Daniel ROUSSEE - Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Réseau Sortir du Nucléaire
daniel.roussee (a) wanadoo.fr
Tel : 06.61.97.83.28.

expand section 24 avril - Toulouse (31) : Beau Dimanche d’avril

15h30 : Theatre Le ring 151 route de Blagnac

15h30 Lecture, « La supplication » de Svetlana Alexievitch par La Cie La Part Manquante


16h15 Débat, échanges autour de la question nucléaire

Contact : Thomas - Ateliers du RING
contact (a) elierideal.lautre.net
Tel : 33 (0)5 34 51 34 66

expand section24 avril - AUCH - GOLFECH (82) : Auch éco citoyenne en marche vers Golfech

10h-15h : La centrale de Golfech

La marche des éco-citoyens vers Golfech - l'association propose le 24 avril de se rendre à Golfech pour défendre les énergies propres!

En partenariat avec les Amis de la Terre et Sortir du nucléaire

Contact : BOUDAUD - AUCH ECO CITOYENNE
boudaud.alexis (a) gmail.com

expand section 24 avril - Villefranche (12) : Départ groupé pour Golfech

11h00

Co-voiturage au départ de Villefranche à 11h, place Fontanges, pour un pique-nique à Golfech à 13h!

expand section 24 Avril - Tarbes (65) : Covoiturage depuis Tarbes pour le rassemblement à Golfech

9h : Rdv devant la Bourse du Travail.

Contact : Baizet Gérard - SDN 65
gbztglm (a) orange.fr

expand section 26 avril - Millau (12) : Action symbolique Tchernobyl Day [Départ groupé]

18h30 : place du Mandarou à Millau.

Il y a 25 ans, le 26 avril 1986, un réacteur nucléaire entrait en combustion, explosait et rejetait ses éléments radioactifs sur l'URSS, l'Europe et le monde. Des populations du Belarusse et d'Ukraine (2 à 5 millions d'habitants) vivent toujours sur place dans un environnement souillé et consomment jour après jour des produits contaminés. Des scientifiques et médecins de ces pays indiquent que 80 % des enfants ont une pathologie.
Le 11 mars de cette année, ce sont plusieurs réacteurs japonais qui ont crééent la catastrophe au Japon.
Le Collectif Sortir du nucléaire Sud-Aveyron invite celles et ceux qui se sentent concernés par la catastrophe de Tchernobyl et sa réplique japonaise à participer à une action symbolique.

Combinaison et masques fournis pour la mise en scene, lecture de "je suis en colère" par les participants, dying, visuel avec les lettres FUKUSHIMA et TCHERNOBYL,..., stand


Contact : Lionel - Collectif Sortir du nucléaire Sud Aveyron
collectif.sortirdunucleaire (a) laposte.net
Tel : 0565604305

Départ groupé : Un covoiturage à partir de Saint-Affrique est possible, à 17h30, en bas de la montée de Tiergues, devant la Maison de la mémoire. (contact: 05 65 60 43 05)

 


TEXTE D'UNE LYCÉENNE JAPONAISE



Aidez-moi,
je suis une élève
de Minami-Soma à Fukushima.

J’ai perdu des amis lors du Tsunami,
mes amis ont perdus leurs parents,
ma meilleure amie est restée coincée à
Minami-Soma parce la pénurie d’essence l’a
empêchée de fuir.

Pour lui remonter le moral je n’ai que le
téléphone et les emails.

Mes amis et moi nous nous battons maintenant
avec notre peur de la radioactivité.
Mais nous sommes découragés.

A l’âge de seize ans
je me prépare à la mort,
je la sens qui s’approche.
Même si je devais en sortir,
la peur de la radioactivité sera toujours à mes
côtés.

Les hommes politiques, l’État,
les mass-médias, les experts,
les "boss" de la centrale nucléaire,
tous sont nos ennemis
tous sont des menteurs.

La télévision parle de moins en moins de la
centrale nucléaire.
Toujours les mêmes photos du tsunami et les
interviews sans coeur des mass-médias,
des condoléances du bout des lèvres,
un homme politique qui qualifie l’accident
nucléaire de "catastrophe naturelle".

Messieurs les politiciens, aidez-nous avec votre
salaire et vos épargnes,
arrêtez de vivre dans le luxe et aidez les
victimes à survivre.
Arrêtez de donner uniquement des ordres,
arrêtez de nous regarder d’un endroit sûr,
venez ici vous-même et aidez-nous.

Nous ... On nous a laissé tomber
Fukushima sera sans doute isolé.
On nous laisse complètement tomber,
c’est l’État qui nous tue.
Nous, les victimes de la catastrophe
nous ne pardonnerons jamais à l’État de nous
avoir laissé tomber,
nous lui en voudrons toujours.

Voici ce que je voudrais dire à ceux qui lisent
cette lettre :
Vous ne savez jamais quand une personne que
vous chérissez disparaîtra.
Imaginez que la personne avec laquelle vous
riez maintenant, disparaît l’instant suivant.
Soyez désormais plus attentifs à votre entourage.

Maintenant, l’école où nous avons passé notre
jeunesse s’est transformée en morgue.
Des personnes qui ne bougeront plus jamais
sont allongées dans la salle où nous avons fait
du sport et pratiqué nos activités de club.
Comment puis-je faire connaitre la réalité
au plus grand nombre de personnes possible ?
Je serais heureuse si au moins une personne lit
ce message.

Après avoir réfléchi je me suis permis d’écrire ce message.
Pardonnez-moi et je vous remercie.

Cette élève habitait tout près de la centrale nucléaire de Fukushima. Publié le 30 mars 2011 sur : http://ameblo.jp/tsukiji14/entry-10844839979.html Traduit en français par Violaine Mochizuki

 

-- 
Laura Hameaux
Coordination Nationale des groupes et actions

Réseau Sortir du nucléaire
Maison de l'Economie Sociale et Solidaire
81 bis, rue Gantois
59000 LILLE

Mobile: +33 (0)685230511
Tel: +33 (0)320179491
Mail: laura.hameaux@sortirdunucleaire.fr
Web: http://www.sortirdunucleaire.org/

09:15 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2011

Comment faire exploser une démocratie au gaz de schistes, par Mureil Bodin

 

Publié par Maître Muriel Bodin
Type de document : Article juridique
Le 17/04/2011, 
Présentation : Voilà l’histoire résumée d’une leçon de stratégie politico-juridique ou, comment subtilement, on peut faire capoter un mouvement citoyen en toute transparence en prenant le Parlement comme outil et en servant les intérêts de sociétés américaines sans en avoir l’air . (Article actualisé tous les jours par des informations qui confirment point par point les prévisions de l'auteure.)

 

Danger d’explosion  d’une démocratie au gaz de schistes

ou

comment Monsieur Fillon et son gouvernement se joue du Parlement  avec son aval!

 

Voilà l’histoire résumée d’une leçon de stratégie politico-juridique ou comment, subtilement, on peut faire capoter un mouvement citoyen en toute transparence en prenant le Parlement comme outil et en servant les intérêts de sociétés américaines sans en avoir l’air .

Le mouvement contre l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes sur le territoire national est un mouvement citoyen d’une force que personne n’avait prévu, pas même les Verts, soutien de la première heure de ce mouvement que des lanceurs d’alerte ont initié.

Ce mouvement a largement dépassé les élus qui ont mesuré l’ampleur de leur défaillance à l’aune de leur échec aux élections  cantonales. Tous sont surpris du rejet marqué d’une forme d’expression et de décisions politiquement correctes pour un technocrate de la politique politicienne, sans aucune lisibilité des valeurs que porte traditionnellement la France, même à ces heures les plus sombres.

Le mouvement citoyen rappelle qu’une forme de résistance existe en France et est toujours vivace. Elle s’exprime hors des sentiers battus, même si ça et là, on peut y apercevoir des politiques qui ont une meilleure conscience des enjeux qui se jouent à long terme et évitent le court-termisme ambiant.

L’actualité de la Fronde anti-gaz de schistes est l’occasion de rappeler comment des politiques rompus à contourner ces mouvements de résistances utilisent les moyens juridiques pour parvenir à corrompre les valeurs de notre démocratie, sans coup férir et avec l’aval, voire la complicité d’une opposition politicienne .Et dire que ce sont les mêmes qui se posent encore la question de savoir comment ils vont pouvoir démontrer qu’ils sont à la hauteur de ce qu’exigent les citoyens de ce pays !

L’actualité parlementaire des gaz de schistes, c’est, à quelques jours d'une "journée nationale de mobilisation" organisée dimanche par les opposants, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, qui annonce l'examen le 10 mai, en procédure d'urgence, de la proposition de loi de Christian Jacob (UMP). Celle-ci vise à interdire l'exploration et l'exploitation de ces hydrocarbures non-conventionnels.  Deux autres propositions de loi analogues, une socialiste et une de Jean-Louis Borloo (Parti radical), ont été déposées à l'Assemblée.

M. Accoyer a précisé mardi avoir demandé "au gouvernement, au président de la commission, aux deux présidents des groupes concernés d'essayer de trouver une solution de discussion commune", ce qui a été fait en prenant pour ligne, grosso modo, la proposition de Monsieur Jacob.

 

La seconde étape qui devrait suivre sera une réforme du code minier. L'ordonnance en question n'a rien à voir avec les permis exclusifs de recherche déjà délivrés, qui l'on été sur un autre fondement. Contester l'ordonnance présente un intérêt, mais pour l'avenir, pas pour les permis déjà délivrés. Il faut intégrer au code minier des études d'impact et la participation du public, en vertu de la Charte de l'environnement (art. 1, 2, 7), mais cela ne se limite pas aux schistes, loin de là. Tout le code minier a besoin d'être réformé.

En vertu de la procédure d'urgence, décidée par le gouvernement, qui limite l'examen parlementaire à une seule lecture par l'Assemblée et le Sénat, une interdiction devrait être votée avant la fin juin. On peut déjà se poser la question de cette chronique d’une mort annoncée avant tout débat…

 

Aucune des deux propositions de lois connues[1] ne propose l'abrogation de l'ordonnance du Code minier, fruit du travail gouvernemental. Elles proposent l'abrogation des permis exclusifs de recherches délivrés il y a un an, ce qui est très différent et l’interdiction de l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes sur le territoire national. Bien !

On peut quand même se poser la question de savoir pourquoi le gouvernement si prompt à faire son mea culpa sur les permis accordés ne le fait pas sur le code minier et ne propose pas un débat au Parlement comme il en a le pouvoir : serait-ce pour éviter de se faire invalider un travail tout à refaire ? Pour éviter un débat sur les ressources et les choix énergétiques de la France ? On ne sait mais il est à noter que l’opposition ne demande pas non plus ce débat sur la loi de validation de l’ordonnance relative au code minier.

Première leçon de droit constitutionnel et administratif  pour comprendre ce qui sera dit par la suite : le Législateur (Parlement) a donné délégation au pouvoir réglementaire (Gouvernement) de dépoussiérer le code minier, soit disant pour le remettre aux normes ; à charge pour le pouvoir exécutif de présenter le fruit de son travail au Parlement qui doit le valider à travers une loi de validation. C’est cette loi qui transforme l’ordonnance, acte réglementaire créé sans débat et sans contrôle de constitutionnalité, en loi à valeur législative.

Reprenons notre actualité : le Premier Ministre, Monsieur Fillon, de son côté affirme que certes, une exploitation dans les conditions d’octroi des permis ne sera pas possible mais que la recherche ne s’arrêtera pas ! On passera donc du permis d’exploration qui sera interdit au permis de recherche qui sera permis, au nom de l’innovation scientifique etc. de la France, n’en doutons pas. Cela tombe bien car, le code minier nouveau ou ancien ne mentionne que le permis de recherche ; de permis d’exploration, il n’en existe point ! Première subtilité qui permet de voter sur un élément de droit qui n’existe pas…

à lire aussi:

La proposition de M. Jacob, député UMP, prévoit donc l'abrogation des permis d'exploration pour le gaz et l'huile de schiste ainsi que l'interdiction de leur exploitation par fracturation hydraulique, une technique contestée par les citoyens soucieux de l’impact sur l’eau et l’air de nos régions.

Les opposants estiment notamment que cette technique, impliquant l'injection sous pression dans le sous-sol de grandes quantités d'eau et de produits chimiques pour fracturer les roches qui contiennent le gaz ou l'huile, peut entraîner la contamination des nappes phréatiques de façon irrémédiable et sans possibilité de l’éviter.

Les medias relaient les discours des opposants et les déclarations  intempestives faites, droit dans leurs bottes, par ceux là même qui ont signé les permis contestés ( M. Borloo), plaident pour une indépendance énergétique au nom de la souveraineté nationale (UMP & PS), ceux là même qui acceptent que les Grenelle I et II soient grignotés jour après jour de leur substantifique moelle, et qui feignent (pour certains) d'ignorer ce que sont les fondements juridiques administratifs et constitutionnels de notre merveilleux et beau pays, dont des millions de touristes viennent admirer les paysages, la fraîcheur et l’art culinaire.

Pourtant, tout cela - démocratie, paysage et indépendance énergétique - est proche d’exploser…et pas seulement pour du gaz de schistes mais en partie à cause du gaz de schistes !

Petit aparte sur l’auteur de cet article : pourquoi une telle détermination d’une simple avocate qui n’a pas déposé de recours contre l’ordonnance  réformant le code minier, n’est pas députée, n’a pas de client à défendre dans ce dossier des gaz de schistes, mais est simple citoyenne, qui n’est d’aucun parti mais revendique, au sein d’une ONG, le droit de vivre dans une société soutenable, pour elle mais surtout pour vos enfants ?

La raison en est simple : l’auteur est une avocate et docteur en droit public, simple citoyenne ayant appris les vertus de la démocratie, spectatrice attentive des révolutions par des peuples ayant soif de démocratie et de justice sociale et économique, spectatrice alarmée des catastrophes environnementales telles que le réchauffement climatique, la fragilité d’un pays comme le Japon face à la menace nucléaire avérée et non plus virtuelle, choquée face aux erreurs d’appréciation, volontairement minorée pour des raison financières, de l’ampleur des effets des catastrophes naturelles comme un tsunami, l’éruption d’un volcan ou la montée des eaux y compris ceux de la mer.…Comme tout un chacun, l’auteur perçoit à quel point notre démocratie est fragile à travers ce dossier emblématique qu’est celui des gaz de schistes. Car les mêmes erreurs se reproduisent à l’identique, et pour les mêmes types d’intérêts : l’argent pour une « élite »[2], le miroir aux alouettes de l’emploi pour les pauvres « ilotes »[3] que nous sommes, la fausse idée d’un bien être consumériste assimilé au bonheur  individuel qui serait sans fin pour tous, enfin presque.

Mais quel lien cela a-t-il avec notre sujet des gaz de schistes nous dira-t-on ? Le lien c’est l’accessibilité à l’énergie,  à l’eau, à la satisfaction des besoins fondamentaux qu’une démocratie est censée assurer à chacun de nous, c’est aussi l’accès au Droit, à notre droit et à ses principes qui permettent de sauvegarder ce qui est le bien commun : cette démocratie grâce à laquelle certains ilotes peuvent espérer faire partie de l’élite et pourquoi pas un jour faire que tous, nous ne soyons plus que des citoyens partageant les connaissances, nous enrichissant les uns les autres sans trouver d’autres sources de profit et de satisfaction que cet enrichissement mutuel dans un environnement sain, varié et équilibré.

Revenons à notre analyse juridique en lien avec ce danger qui couve: une proposition qui se propose d’abroger une ordonnance, celle qui réforme le code minier en l'occurrence, est  juridiquement « baroque ». En effet, il s’agit d’une ordonnance non ratifiée, non validée, donc n’ayant pas encore valeur législative. Il faudra donc expliquer comment des parlementaires peuvent abroger un acte règlementaire dans un texte de loi. Qu’ils refusent de ratifier une ordonnance, d’accord, mais l’abroger avant ratification, c’est d’une créativité juridique assez inédite et donc condamnable.

Si cette ordonnance pose tant de problèmes, la solution est d’organiser un débat autonome sur sa ratification. Les députés pourraient alors déposer des amendements pour modifier les points posant problème, avec un vrai débat et à la fin, un vote explicite, le refus de ratification valant rejet de cette ordonnance. Ce serait sans doute l'occasion d'avoir ce fameux débat sur la politique énergétique de la France que nous appelons de nos voeux.

Dans le cas présent, les députés ont exclusivement parlé du fond avec une vision court-termiste, sans jamais avoir la moindre interrogation sur la rigueur juridique de leur démarche et une vision du dossier globale. Il serait bon que ces questionnements ne surgissent pas uniquement lors des débats sur les propositions de loi de simplification du droit, mais soient systématiquement posés à chaque texte.

Quant à la compétence du législateur pour abroger un acte pris par le pouvoir exécutif, Montesquieu doit se retourner dans sa tombe, la séparation des pouvoirs étant à la base de notre construction constitutionnelle et démocratique. Ce n’est pas la première fois que cette séparation est violée mais c’est la première fois qu’elle peut avoir des conséquences sur un mouvement citoyen important.

Quelles conséquences : le calcul est subtil ; faire voter par le Parlement une loi dont les fondements constitutionnels sont eux-mêmes baroques, c’est fragiliser ceux qui portent la mobilisation contre les permis.

Que va-t-il se passer une fois la loi votée car n’en doutons pas, elle sera votée?

La chose est simple : les sociétés détentrices de permis vont saisir le conseil constitutionnel soit à l’occasion d’un recours contre l’annulation des permis (QPC : question prioritaire de constitutionnalité), soit grâce à des sénateurs et députés favorables à la production de gaz de schistes (il y en aura bien 60 à se manifester).

Et que fera le conseil constitutionnel ? Il n’aura d’autre choix que de constater que le législateur n’avait pas compétence pour abroger un acte réglementaire et invalidera cette pseudo loi. Le permis d’exploration est un acte administratif non réglementaire créateur de droit.

Deuxième leçon de droit administratif : pour les juristes, la réponse détaillée se trouve dans Frier Petit, Précis de droit administratif, 6ème édition, Précis, Dalloz, 2010, p. 328.

Lorsqu'une décision non réglementaire est un acte créateur de droits, l'administration ne peut pas abroger au delà d'un délai de 4 mois (donc ici ce serait trop tard), sauf :

- si des dispositions législatives ou réglementaires ont institué d'autres régimes d'abrogation (CE, 30 juin 2006, Soc. Neuf Telecom, AJDA, p. 1703). En l'espèce, il resterait à savoir si les propositions de loi en cause vont ou non instituer un régime d'abrogation. Dans l'état de leur rédaction actuelle, elles n'instituent pas un régime d'abrogation, elles abrogent directement, ce que la loi ne peut pas faire.

- si le juge estime qu'une décision créatrice de droits (les permis de recherche) ne peut être légalement maintenue qu'aussi longtemps que les conditions légales de son édiction sont remplies (CE, 14 mars 2008, M. Portalis, AJDA, p. 800). En l'espèce, on pourrait considérer que lors de leur édiction, les permis étaient déjà contraires à la Charte de l'environnement et à la directive 85/337. Quoi qu'il en soit, c'est l'administration qui abroge, pas la loi.

- si l'on peut considérer que, dès l'origine, l'acte ne remplissait pas les conditions légales de son adoption, cette illégalité originelle ayant été tardivement relevée (CE, 6 nov. 2002, Mme Soulier, AJDA, p. 1434.)

Bref, quoi qu'il en soit, le risque est bien que les exploitants fassent une QPC devant le conseil constitutionnel pour faire « annuler » l'abrogation prévue par les propositions de loi (si une d'elle est adoptée).

Fin du premier acte d’une tragédie en trois actes et premier camouflet pour le Parlement (il en a vu d’autres) mais surtout pour le mouvement citoyen naissant ;

Quels sont les effets d’une censure constitutionnelle : démobilisation d’une partie des citoyens qui pensent que le droit les protège, que le droit a parlé et dit ce que nous savons déjà : les permis ne peuvent être annulés que par ceux là même qui les ont accordés, le gouvernement !

Celui-ci entre temps aura disparu, élection présidentielle oblige… fin du deuxième acte !

Oui mais dirons certains, la proposition de loi prévoit l’interdiction de l’exploitation des gaz de schistes ; c’est bien cela que nous voulons n’est-ce pas ? Certes, la loi interdira l’exploitation et l’exploration des gaz de schistes mais elle n’interdira pas le permis de recherche au nom de la science et de l’innovation et comme l’a dit un député UMP : ce qu’une loi peut faire, une autre peut le défaire…question de temps… début du troisième acte !

Quelle solution alors ?

Les permis ont été accordés par le gouvernement sur la base d’informations tronquées voire mensongères : pas de produits toxiques, pas d’impact sur la biodiversité, pas de pollution non maitrisée etc sur la base des affirmations des sociétés détentrices de permis.

La réalité du dossier est tout autre : il y a des produits toxiques et cancérigènes avérés, il y a un risque pour la biodiversité du fait, par exemple, des micro-séismes à répétition via la fracturation des roches à 3000m ou 4000m sous terre, qui font fuir la faune et attaque la flore dans des  territoires pourtant protégés ( site Natura 2000 par exemple ou parcs naturels), et il y aura des pollutions non maitrisées car les sédiments emprisonnés depuis des millions d’années et pour certains radioactifs (Radon), seront libérés par l’eau injectée via la fracturation hydraulique ( eau mélangée à plus de 500 produits dont certains à la toxicité avérée)  et pourront dés lors revenir à la surface ou migrer vers la nappe phréatique en suivant les fractures ainsi faites de technique d’homme.

Une proposition de solution juridique :  le retrait des permis pour des raisons qui tiennent à des raisons de sécurité et sur la base de la violation de la convention d’Aarus: les permis n’auraient pas été délivrés si celui qui les avaient octroyés avaient eu connaissance des informations dont il a eu connaissance mais après coup et pas par les dites sociétés elles mêmes. Ces informations ont été volontairement dissimulées. Les permis ne sont pas illégaux ; ils sont le résultat d’une fraude aux fins de leur obtention.. Le retrait est alors possible sans délai pour des raisons tenant à la santé, la sécurité et la salubrité publiques. Et ce, sans indemnisation car « Nul ne peut arguer de sa propre turpitude pour arguer d’un droit à réparation de son préjudice ». Les sociétés détentrices des permis n’ont pas donné toutes les indications techniques et environnementales permettant d'éclairer de façon fiable et honnête le ministère qui a délivré les permis.

Le ministère pourrait déjà, sans attendre la loi, abroger les permis d'exploiter sur la base de la Charte de l'environnement et de la directive 85/337.

Cet article n’a d’autre but que d’éclairer le citoyen sur les dessous des cartes, le dessous des enjeux et le destin que l’on promet s’il ne le prend pas en main. Nous avons une responsabilité dans ce qui arrive et ce qui arrivera. Nous ne devons pas, sous prétexte que nous avons élu des personnes, dont beaucoup  essaient de faire de leur mieux, démissionner de cette responsabilité. Dés lors qu’une alerte est lancée, dés lors qu’une information est donnée, nous devons la transmettre à ces élus et leur demander de faire en sorte que nos destins ne dépendent pas de la technologie, des brevets de sociétés étrangères notamment. Certes, des sociétés françaises se sont signalées dans ce dossier comme Total. Mais elles ne possèdent rien d’autres qu’un droit sur le permis, pas le savoir faire sur l’exploration ou l’exploitation. Notre souveraineté énergétique dépendra du bon vouloir de ces sociétés qui vendront peut être le gaz à pas trop cher au début mais une fois la dépendance acquise auront beau jeu de se livrer à une spéculation toute orientée vers les intérêts bien compris de leurs actionnaires dont l’Etat, sans que soit considérée la facture de l’eau, de la pollution, de la perte d’un environnement pour la collectivité.

Demandons à nos députés et sénateurs qu’ils demandent aux gouvernement de retirer le permis accordés et qu’ils votent une loi qu’aucune loi et aucun acte réglementaire ne pourra être votée sans qu’un bilan coût avantages par rapport à la Charte de l’environnement (valeur constitutionnelle) ne soit débattu (nationalement ou localement ) puis rendu public Enfin, il faut qu’une étude d’impact contradictoire ne soit réalisée avant toute exploitation ou recherche ayant des effets sur l’Environnement.

Aux armes-guments Citoyen ! Résistons aux mirages du gaz fossile et activons nous pour que d’une part nous apprenions à consommer moins d’énergie et que nous diversifions nos modes d’énergie individuels et collectifs et d’autre part,  que nous trouvions la voie d’une société soutenable sans esprit partisan sauf celui de résistance à une forme d’oppression larvée où la vie n’a plus que le sens que d’autres que nous, lui donnent


[1] http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3301.asp

http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3283.asp

 

[2] À l'origine, le statut d'élite n'est pas accordé par la détention du pouvoir, mais par l'autorité morale, c'est d'ailleurs pourquoi le terme est employé au singulier. Aujourd'hui il est plus courant d'évoquer les élites. Aujourd’hui , l’ élite regroupe la population qui a une place en haut de la hiérarchie sociale.

[3] : ilote :  esclave, serf.

 

Source :

http://www.legavox.fr/blog/maitre-muriel-bodin/comment-fa...

18/04/2011

Le numéro 55 de Vacarme vient de paraître

Il est disponible en librairie, sur commande et par abonnement.

Vacarme55-p.jpg



Le sommaire complet du numéro est disponible en ligne <http://www.vacarme.org/rubrique363.html> et parmi les 27 qui composent ce numéro, six sont d'ores et déjà accessibles intégralement en ligne : ils sont signalés par un point vert dans le sommaire.

En quelques mots, vous trouverez ce trimestre :

Un entretien d'ouverture avec Nancy Fraser : « Devenir pairs »
***********************************************************
Figure intellectuelle américaine incontournable, Nancy Fraser est l'auteure de Qu'est-ce que la justice sociale ? Reconnaissance et redistribution, recueil d'articles paru en 2005 et réédité ce printemps à la Découverte.
Construit dans une double formation, à la fois militante et savante, son parcours noue engagements et analyse politique dans une démarche interdisciplinaire vigoureuse. En dialogue permanent avec d'autres, sa pensée s'efforce d'articuler l'ordre des classes à celui du genre, la question de la redistribution à celle de la reconnaissance, les exigences de l'économie politique à celles de l'intersubjectivité. Quelles formes doit prendre aujourd'hui l'exigence d'égalité ? Quels terrains investir pour travailler à l'émancipation ? À quelle échelle, sur quels fronts et avec quelles armes faut-il porter les revendications de justice ? Comment, en un mot, devenir pairs ?
<http://www.vacarme.org/article2005.html>

Un Chantier thématique : « Nouveaux fascismes ? Enquête sur les droites en Europe »
******************************************************************************
En Italie, en France, en Suisse, en Hongrie ou au Pays-Bas, une digue idéologique vient visiblement de sauter du côté des droites européennes. Stigmatisation des minorités religieuses, invocation des identités nationales, chasse aux immigrés, dénonciation des « partis de l'étranger », tout cela sur fond de crise économique : impossible de ne pas tracer un parallèle avec les années 1930, et de ne pas avoir peur. On ne peut pourtant en rester à la qualification de « fascisme », fatalement anachronique, ni à la posture indignée qui l'accompagne, condamnée à l'impuissance. Si on veut résister à cette poussée, il faut commencer par la nommer avec précision. Enquête sur un « néo-national-libéralisme ».
<http://www.vacarme.org/rubrique365.html>

Un Cahier qui mêle les arts et les genres
*************************************
Ce trimestre, Anne Waldman écrit au point de rencontre entre poésie Beat et expérimentale; Xavier Person, dans un texte-réponse, épouse la lecture d'Hubert Lucot, et Eric Labbé déplie l'histoire d'une fête empêchée. Anne Coppel et Olivier Doubre rencontrent Mathieu Lindon autour de « Ce qu'aimer veut dire », livre-hommage aux années d'amitiés et de jeunesse. Suzanne Doppelt & François Matton décomposent et recomposent la vue pour l'enchantement de nos yeux. Lise Wajeman retrouve la fenêtre ouverte par Marguerite de Navarre. Eric Baudelaire explore les puissances du faux au travers d'inimaginables images. Et Marc Ribot rend hommage au guitariste Robert Quine.
<http://www.vacarme.org/rubrique366.html>

Trois Lignes, qui viennent creuser les objets politiques de Vacarme
************************************************************
De retour de Thaïlande, Pauline Londeix & Jérome Martin reviennent sur les entraves mises à l'accès aux traitements – de l'hépatite C notamment – par la propriété intellectuelle (Ligne « Fronts du sida »). Olivier Maguet, Chloé Forette & Olivier Vandecasteele s'interrogent sur le rôle et les possibilités de mobilisation communautaire des consommateurs de drogues afghans (Ligne « Drogues »). Et Cécile Casanova éclaire la politique éducative et linguistique française par un détour vers l'histoire de l'enseignement des langues minoritaires aux Etats-Unis (Ligne « Education, institutions »).
<http://www.vacarme.org/rubrique367.html>


Vacarme 55, printemps 2011. 96 pages, 10 euros. ISBN : 9782350960296.
Disponible dans toutes les -- bonnes -- librairies (diffusion Belles Lettre Diffusion Distribution) et sur commande sur le site www.vacarme.org


10:49 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2011

FUKUSHIMA NOUVEAU DANGER. Des réactions de fission dans la piscine n°4

 

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/

Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant  une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA. C’est ce que l’on peut comprendre après l’annonce postée ce 14 avril sur son site (1) par l’opérateur TEPCO de la centrale de Fukushima.  L’opérateur y présente en effet les résultats d’une “analyse de 200 ml d’eau prélevée le 12 avril dans la piscine n°4” (où 195 tonnes d’eau ont été injectées le 12 avril selon l’AIEA (2)). Ces résultats, obtenus le 13 avril et annoncés ce 14 avril montrent que, outre du césium 137 et du césium 134 découverts dans cette eau, de l’iode 131 y a été retrouvé. Or l’iode 131, rappelons-le, a une demi-vie de 8 jours seulement. Autrement dit, si on le retrouve en quantité – ce qui est le cas, 220 000 Bq/litre – cela signifie qu’il a été créé depuis peu de temps (à noter qu’une mesure dans cette même piscine faite le 4 mars, c’est-à-dire avant le démarrage des événements catastrophiques, n’en avait pas détecté). Et s’il a été créé depuis peu de temps, cela signifie que des réactions de fission ont lieu dans le combustible qui est entreposé.

Rappelons que le réacteur n°4 était à l’arrêt avant le séisme puis le tsunami. Tout le combustible usagé du réacteur avait été déposé dans la piscine. Et l’on a appris aujourd’hui (3) qu’outre ce combustible usagé, du combustible “neuf” s’y trouve aussi : “204 barres de combustible non usagé” (outre 1331 barres de combustible usagé). Des niveaux qui pourraient être également dus, a-t-elle estimé, à l’injection dans la piscine d’eau de pluie contenant des quantités de particules émettrices de radioactivité.

Interrogé à ce sujet, l’ingénieur nucléaire américain Arnie Gundersen (que nous avions cité dans le blog du 15 mars (4)), nous a dit voir dans la présence d’iode 131 dans la piscine n°4 une « énorme annonce » (« BIG news »).  De même que la présence de combustible neuf, car il peut être devenir « critique » (connaître des réactions de fission) « plus facilement que le combustible usagé ». Selon lui, ce pourrait être « la raison  pour laquelle cette piscine n’est plus remplie d’eau. Des changements mineurs dans la géométrie des casiers (dans lesquels sont normalement contenues les barres de combustible) pourraient être la cause de la reprise de criticité dans le combustible neuf. Je le sais, car mon groupe de travail a fait des calculs de criticité dans ce type de casiers pendant des années ».

Devant la dangerosité de ces barres de combustible, on se demande bien comment l’opérateur va pouvoir manipuler ce combustible, afin de le confiner et stopper le relargage de radioactivité qui doit avoir lieu en ce moment même. Il a été annoncé « le déploiement d’un petit drone (hélicoptère) pour voir s’il est possible d’extraire ce combustible » (selon TEPCO, ce survol a été effectué ce 14 avril entre 10h17 et 12h25). La tâche est rendue extrêmement difficile vu les niveaux de radioactivité : rayonnements gamma, mais aussi et peut-être surtout bouffées de neutrons extrêmement dangereuses dont il est très difficile de se prémunir (de même qu’il est difficile de mesurer exactement le niveau de rayonnement au moment où il est émis, lors ds réactions de fission). Sans oublier le phénomène d’  « effet de ciel », déjà cité dans ce blog, sorte de rebond du rayonnement sur les couches atmosphériques qui peut le rabattre vers le sol en des endroits imprévus.

Outre les énormes difficultés d’évacuation de dizaines de milliers de tonnes d’eau radioactive, les travailleurs dans la centrale se retrouvent donc aujourd’hui avec un problème majeur à régler sur l’unité n°4. Sans que l’on connaisse, par ailleurs, jusqu’où peut aller le relargage de produits de fission particulièrement dangereux.

1)  http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/betu11_e/images/110414e20.pdf

2)   http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html

3)   http://english.kyodonews.jp/news/2011/04/85295.html

4)   « Lanceur d’alerte » qui a fondé une entreprise baptisée Fairewinds Associates, et qui a participé à en particulier aux enquêtes sur la centrale de Vermont Yankee, de même type que celle de Fukushima (réacteur à eau bouillante construit par General Electric). http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/arc...

14:51 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2011

Artivisme - Art, action politique et résistance culturelle

Source : http://gloupgloup.be/

 

Eloge de l'artivisme
Samedi 20 Novembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faisant pipi sur « les routines protestataires », renouant avec les courants les plus euphorisants des années 68 (les situs, les diggers, les provos, les yippies) ou d’avant (Dada, Fluxus…), L’Artivismedes pétroleuses-enchanteuses Stéphanie Lemoine et Samira Ouardi (éd. Alternatives) passe gredinement en revue les nouveaux modes de subversion carabinée ultra-inventifs, ludiques, gondolants, festifs s’expérimentant dans le monde entier. Et elles n’oublient rien ni personne, les luronnes ! Ni les stratégo-cartographes de l’Institute for Applied Autonomy débusquant dans leurs cartes constellées de caméras CCTV le vrai territoire de l’ennemi. Ni les « désorganisateurs » de « carnavals contre le capital » de Reclaim the Streets. Ni les hackers et les cyberpunks libertaires prônant la désobéissance civile électronique. Ni les turlupins du « laboratoire d’imagination insurrectionnelle ». Ni les Yes Men , rois des rois de l’imposture piednickeléesque dévoilant les coulisses du néolibéralisme. Ni les an-architectes refrigoussant l’espace public (les Space- Hijackers !). Ni les constructeurs de doubles vélos perturbateurs du Bike Block. Ni les culture-jammers (détourneurs de technostructures) du Billboard Liberation Front. Ni les terroristes anarcho-pâtissiers (chic, je suis dans le livre !). Ni les performeurs brouilleurs de frontières. Ni les zapatistes masqués. Ni les pionniers du laser tag. Ni les clowns activistes. Ni les guerrilla girls à masques de gorilles. Décrivant ces jubilatoires oasis de résistance pimentée, souvent mobiles et transitoires, et nous acoquinant avec bien d’autres agitateurs excentriques encore (de Jan Bucquoy , Hakim Bey, Xavier Renou, Valérie Solanas à l’hilarant révérend Billy mettant en pagaille « les cathédrales de la consommation », au donquichottesque boucheur belge de serrures antipathiques Robert Dehoux , au saugrenu « banquier du miel » Olivier Darné « ne prêtant qu’aux ruches » ou qu’au facétieux fondateur du « Parti faire un tour »), Artivisme démontre génialement que la véritable créativité artistique de nos jours se niche dans l’art de savoir vivre séditieusement, dans l’art de savoir foutre artistiquement le bordel.
(Extrait de La Mèche n°11)

 

Voir aussi cette vidéo du Labo d'Imagination Insurrectionnelle :

http://www.dailymotion.com/video/xhirj7_labo-d-imaginatio...

 

13/04/2011

Appel à souscription pour l'Anthologie n°5 de "Visages de poésie"

COUVERTURE 5.jpg

 

Ed. Rafaël de Surtis

avec un portrait réalisé par Jacques Basse et un poème manuscrit dédicacé de :

 

ALBERTI ALLAIN-GUESDON ALCOVERE ANDRIOT BADIN BAQUE BARBOSA BENEDETTO BERTHIER BERTRAND BLANC BLANCHET BLONDEAU BRES CAPMAL CASAURANG CHARTIER CHASSEFIERE CHATY CHERBONNIER CHINONIS COUVE COUNARD CZAPKA DAVID DEGOUTTE DESPAX DESY DEVAUX DIF DIRMEIKIS DORIO DUBOST DUMAS DUPUIS DUQUESNOY DUTRAIT ENDERLI ESTEBE-HOURSIANGOU EYRIES FELIX FICHTEN FIGEAC FOREST FUSTIER GARCIA GASPARD GAUCHER GAVARD-PERRET GICQUEL GIL GONNET GRACQ GUIGOU  HA-MINH-TU JAKOBIAK KREMBEL LACOUCHIE LAFORCE LASSAQUE LE CLEAC’H  LE LIBOUX LEMAIRE LERNER LEVESQUE MALTAVERNE MAREMBERT MATHARAN MEFFRE METGE MONNEREAU MÚÑEZ-TOLIN  NICOLAS OKOUNDJII ORSINI OUAKNINE OUELLET PADELLEC PAPA PETIT J.M.  PETI M.  PLEAU POUZOL POZIER PRIVAT RENAUD RIERA ROLLAND SAINT-JULIA  SAINT-PAUL  SALCES SALEHZADA SEGURA TISSOT VAN MELLE VEILLEUX VELAY VOCANSON WAHL

 

Broché – 16 x 21 – Illustré noir et blanc                                                                 

ISBN –978-2-84672-186-8   

 

100 Poètes, 100 Poèmes signés

400 pages – 25 € en librairie

 

Bon de souscription ci-joint à 20 € : SOUSCRIPTION Tome 5.doc

Livrable à partir du 3ème trimestre 2011

 

et je suis ravie d'en être aux côtés de personnes qui me sont chères !

 

 

Site : www.jacques-basse.net

 

12:52 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

10/04/2011

Charogne n°2

Charogne #2 vient de sortir, avec au sommaire : Jacques Ancet, Bénédicte Balza, Julien Blaine, Antoine Brea, Christophe Esnault, Lauranne, Patrice Maltaverne, Charles Pennequin, Pascal Pratz, Guillaume Siaudeau, Marlène Tissot, Gaston Vieujeux, Thomas Vinau, Vincent, et des illustrations de Magali Planès.

 

charogne2.jpg

 

Pour plus d'infos, pour commander, ou pour voir quelques premières images, vous pouvez vous rendre sur le blog de Charogne

 

http://www.charogne-magazine.blogspot.com

 

Merci à tous ceux qui le souhaitent de faire tourner dans leurs réseaux, et surtout merci à tous ceux qui nous aident à construire des Charognes !

22:07 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

09/04/2011

Tchernobyl Day

 

http://www.chernobyl-day.org/

25 ans de Tchernobyl
25 jours d’actions internationales du 2 au 26 avril
 Changeons d’ère, Sortons du nucléaire

Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !



Appel à action ce dimanche 10 avril en soutien aux actions organisées à Tokyo par les antinucléaires japonnais

Ce dimanche 10 avril, une grande journée internationale d'actions pour l'abolition du programme nucléaire est impulsée par nos amis anti-nucléaires du Japon. Afin de soutenir le peuple japonais face à la catastrophe qu'il subit et de montrer notre solidarité avec le mouvement antinucléaire japonais, le Réseau "Sortir du nucléaire" vous invite à organiser des actions spontanées ce dimanche 10 avril. Vous pouvez utiliser le soleil antinucléaire japonais que vous trouverez sur notre site à l'adresse suivante: http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/fichier...

Vous trouverez toutes les informations relatives à cet appel à actions ici:
http://410nonuke.tumblr.com/


25 jours d’actions : Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !

Les 25 jours d'actions coordonnés par le Réseau "Sortir du nucléaire" ont commencé ce samedi 2 avril.
De nombreuses actions ont déjà été organisées, dont un murage des bureaux d'AREVA à Rennes, ainsi qu'un blocage de la centrale nucléaire de Golfech.

Beaucoup d'autres sont prévues dans les jours et les semaines à venir. En France, 182 actions sont annoncées, dont 24 rassemblements entre le 23 et le 26 avril (week-end de Pâques).

Pour consulter l'agenda des actions en France et à l'international:
http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-acti...

Il est encore temps de nous rejoindre en organisant des actions près de chez vous. Vous trouverez toutes les informations nécessaires à votre mobilisation, ainsi qu'un formulaire pour commander du matériel ou inscrire vos actions sur notre site
http://www.chernobyl-day.org/

Ensemble, faisons de ces 25 jours d'actions un moment historique de la lutte antinucléaire.
Ensemble, pour éviter un nouveau Tchernobyl, pour dire "Fukushima, plus jamais ça", faisons entendre notre voix!


12:57 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

Vivre dans une bulle? Un nouveau film sur les Indiens zo'é du Brésil

 

Les Zo'é sont l'un des peuples les plus isolés parmi les peuples contactés au Brésil. Mais les autorités les maintiennent-elles dans une bulle, loin du reste de la société?

Après un premier contact dévastateur dans les années 1980, les Zo'é vivent maintenant dans une relative prospérité. Le gouvernement brésilien a pris des mesures exceptionnelles pour les protéger des maladies. Mais les Zo'é sont-ils aujourd'hui condamnés à vivre dans une bulle, à l'écart du monde extérieur? Fiona Watson, de Survival, mène son enquête.
Voir la vidéo : http://www.survivalfrance.org/videos/zoe-isolement

 

 


06/04/2011

Communiqué de la CRIIRAD - derniers résultats en France

 

L'ensemble des mesures disponibles confirme donc une contamination détectable sur le territoire français

 

mais dont l’intensité ne justifie pas pour l’instant la mise en oeuvre de mesures de protection spécifiques.

 

Bien que les niveaux de contamination soient très faibles, et dans une logique de radioprotection, il est

 

toutefois préférable de ne pas utiliser l’eau de pluie collectée sur les toits comme source principale d’eau

 

potable.

Lire ici :

12:39 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2011

L'AUTOBUS n°2 est arrivé !

 

Quand le sol bout…

 

L’Autobus 2 est en route pour l’Est de la France…Avec celui qui indique l’Est clairement :

 

Gilles Ortlieb

 

Un qui s’éloigne de Metz en « Samson » et Traction Brabant.

 

Patrice Maltaverne

 

Puis, il y a ceux qui perdent l’Est - mais pas le Nord, dans l’ordre d’apparition :

 

Alexandra Bougé

Cathy Garcia

Muriele Modely

 

Sans oublier , celle qui lâche du lest :

 

Jany Pineau

.

 

En prime, un encart couleur de quelques détails de la fresque des quatre mines (Algrange) – il en est question dans le texte de Gilles Ortlieb.

 

Pour las abonnés par de problème, bientôt dans la boîte. Pour les autres, renseignements sur:

fabrice.marzuolo@wanadoo.fr

http://marzuolo.centerblog.net/67-autobus-2-arrive

21:13 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Arrêtons Fessenheim !

 

Signez la pétition : http://www.stopfessenheim.net/

Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c'est l'un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.

Mais, à la demande de l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d'exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les "experts" en sûreté nucléaire en défaut.

En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.

Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.

Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd'hui ?

C'est dans quelques semaines que l'Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l'exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.

Après la catastrophe de Fukushima, il n'est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L'accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n'existe pas.

La ministre de l'écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d'une marge de sécurité. C'est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l'exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu'il n'est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.

 

 

13:06 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (1)

01/04/2011

The Corporation

Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution Industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.


"De même que le requin est une machine à tuer, la Corporation est une machine à faire de l'argent."

réalisé par Jennifer Abbott et Mark Achbar.
Ce film est basé sur le livre The corporation, the pathological pursuit of profit and power (Les Multinationales, la recherche pathologique du profit et du pouvoir) de Joel Bakan.

Visible dans son intégralité ici :