21/11/2011
Mémoires d’un rat Andrzej Zaniewski
(Szczur – Varsovie septembre-novembre 1979 inédit – Belfond 1994)
Intitulé Szczur (Rat) en polonais, il a été écrit à Varsovie en septembre-novembre 1979 et refusé par tous les éditeurs. Jugé « pessimiste, outrancier, amoral et pornographique », le roman fut finalement traduit en tchèque et édité pour la première fois en 1990. Sa publication en allemand lui a donné ses lettres de noblesse, traduit ensuite en seize langues, il devient un best-seller. Mémoires d’un rat est un roman aussi passionnant que brutal. Il se dévore. Un livre où nous devenons rat, et traversons à ras de terre l’Histoire des hommes, rat de terre et de mer aussi, car le rat poussé par la faim est un voyageur. La vie d’un rat de sa naissance à sa mort, racontée par lui-même. Un rat qui pour contrer les peurs et la fragilité de sa prime jeunesse devient peu à peu un monstre, un rat dominant. Et peu à peu se fait jour cette troublante ressemblance entre lui et nous, nous et lui. Nous humains, lui rat, nous rats humains. Le rat est une créature intelligente, opportuniste, qui vit en clans familiaux, sans pitié pour tous ceux qui ne sont pas de la famille. Ce qui n’empêche pas le rat de manger un jour sa mère ou ses enfants. Ce livre, par ailleurs très documenté, nous parle de notre propre répugnante condition quand nous nous laissons aller à nos instincts les plus primaires. "Tu comprendras tout ce qui t'unis à cet animal apparemment si éloigné de toi". Seulement voilà, un rat est un rat, nous, nous n’avons pas cette excuse…
Andrzej Zaniewski est né en 1940. Sa mère, épouse d’un homme issu d'une bonne famille bourgeoise, devra cacher pendant des années son identité à moitié juive, mais aussi son métier de danseuse. Son père, membre de l'armée clandestine, trahi par ses compagnons, sera interné et fusillé à Auschwitz. D’août 1944 jusqu’à la fin de l'insurrection, en octobre, Andrzej Zaniewski enfant et sa mère se cachent dans les caves à Varsovie. C'est là qu’il entend, pour la première fois de sa vie, des rats derrière le mur. Il vivra toutes les horreurs de cette période, sera témoin d’exécutions. Les habitants des caves survivent grâce à une chèvre, cachée avec eux, qui, à la grande stupeur de l’enfant, sera tuée lorsque devenue trop faible pour donner du lait. Tuée et mangée. Après la guerre, sa mère et lui s'installent à Gdansk dans le quartier du nouveau port, peuplé de trafiquants, de prostituées et de rats. Pour André, l'horreur continue, il voit des pères abuser de leurs propres filles. Il grandit dans un monde brutal et sordide. Sa mère tombe malade, la schizophrénie. Pour fuir tout ça, il étudie l'histoire de l'art et s’adonne la poésie, mais sans succès, puis fait une tentative de suicide suite à un chagrin d’amour. Andrzej Zaniewski entrera au parti communiste, et sera membre de l'association des écrivains polonais, contrôlée par le parti. Il n’a jamais été apprécié en Pologne.
17:50 Publié dans CG - NOTES DE LECTURE | Lien permanent | Commentaires (0)
Le supermarché de l'art de Rignac 2011 !
"Léonard de Vinci ne participera pas
au supermarché de l'art de Rignac
cette année il n'a pas peint!.....
Vincent Van Gogh pense que son frère
fera un tour au supermarché de l'art de Rignac
ce week-end...
Salvador Dali adooorrrre
le Marcillac servi
au supermarché de l'art de Rignac!!!!!
Pablo Picasso pense que sans doute
le supermarché de l'art de Rignac
est une solution à la crise de l'euro
Pierre Soulages n'est pas content
au supermarché de l'art de Rignac
ils ne vendent que des petits formats..."
Le principe de cette expo-vente est de proposer à un large public,
la vente de travaux d’artistes
à des petits prix allant de 1 euro à 150 euros
(peintures, dessins, gravures, livres d’artistes, sculptures, objets....).
La grande nouveauté c'est que Cathy Garcia y sera ! Mais oui, mais oui, elle qui ne fréquente point les supermarchés la voilà donc prise en flagrant délit !!!
"et vous !!!!!!!!!!!!!!!! le supermarché de l'art de Rignac
vous accueille le vendredi 25 le samedi 26 et le dimanche 27 novembre à l'espace culturel le portail-haut ..............."
11:38 Publié dans CG - QUOI DE NEUF? QUE FOUS-JE ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Mox : la fausse bonne idée française
L’affaire du combustible nucléaire Mox rappelle ce qu’on pourrait appeler le« syndrome du minitel » français. La France est aujourd’hui le seul pays au monde à en produire, et le seul à vouloir continuer de l’utiliser. Tous les réacteurs français etétrangers actuels ont été conçus pour fonctionner sans Mox. Même l’hypothétique EPR, conçu avec la possibilité d’utiliser du Mox, peut fonctionner de manière optimale avec du combustible classique. Le Mox est cher, dangereux et inutile. Pourtantaujourd’hui, le lobby nucléaire, l’UMP et une partie du PS s’arc-boutent pour sauver le retraitement et la production de Mox
La suite ici :
http://www.scribd.com/doc/73015736/Le-MOX-la-fausse-bonne...
11:15 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
Cogénération et Méthanisation, ou.... Gaz de Schiste ?
2 COLLOQUES EXCEPTIONNELS
A CAHORS ET CAPDENAC
2 ET 3 DECEMBRE 2011
Alternative énergétique à la fracturation profonde des
roches, alternative aux défauts divers des réseaux de
chauffage «bois», la cogénération couplée à la
méthanisation est une réponse rationnelle pour la
production mixte de chaleur et d’électricité.
Elle permet de valoriser les déchets agricoles, sylvicoles
et autres biomasses. Elle porte la perspective d’une
gestion cohérente de la forêt. Elle développe
l’autonomie énergétique rurale, la lutte contre les GES,
les cendres fines. Elle est un apport aux PME de
l’agroalimentaire et du bois.
Organisé par le collectif
"INTERVENTIONS CITOYENNES DANS LES GESTIONS",
en coopération avec le CIDEFE
Colloque de Cahors, le vendredi 2 décembre
Espace Clément Marot de 08 H 30 à 18 H 30
Colloque de Capdenac, le samedi 3 décembre
Salle de l’Amitié de 08 H 30 à 18 H 30
Inscriptions : M. P. Beauvois Terrié 46150 Catus
Tel : 05 65 53 09 67
Email : pierre.beauvois0614@orange.fr
Restauration sur place. PAF : 5€
Matinée :
- Méthanisations et cogénération des biomasses
agricoles et de STE ainsi que des déchets forestiers par
deux ingénieurs de la Région «Wallonie ».
- Rôle potentiel des PME rurales dans la défense de
l’environnement.
- Problématique villes-campagnes dans une approche
territorialisée.
Après-midi :
- Intérêts des PME rurales à la gestion des déchets à
des fins énergétiques.
- Approches pour une valorisation des massifs forestiers
du Sud-ouest.
- Estimation du gisement « déchets ».
- Rôle des élus locaux dans le financement d’une
politique énergétique rurale. Pôle financier public,
relations avec l’EDF quant à la tarification.
- Incidences d’un développement de cette politique
énergétique sur le transport ferroviaire.
Associés et invités :
CIDEFE, MODEF, IRCO, CGT, Pays Bourian, MNLE, EDF,
CRPF, GADEL, CA, Elus, Quercy énergie, Chambres
Agricoles, Gaz de schiste, médias…..
colloque M. Beauvois..doc
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collouqe M beauvois capdenac.doc
Document Microsoft Word [17.5 KB]
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http://www.association-lecercledegindou.com/le-cercle-de-...
11:14 Publié dans ALTERNATIVES | Lien permanent | Commentaires (0)
Nucléaire..garde à vue surréaliste…..
19 novembre 2011 |
Pour ceux qui douteraient de l’influence des lobbies sur nos mous-litiques (Non! je n’ai pas parlé de Flamby ni de loukoum!!), que les soit disant accords entre partis « verts »/PS sont fait pour satisfaire la fibre écolo, de ceux qui rêvent d’un monde plus propre et exempt de cette énergie mortifère qu’est le nucléaire, et bien non!! avec de tels représentants verdâtres, les lobbies ont de beaux jours devant eux………Il y a les vrais écologistes et ceux qui sont sensés les représenter, et là… est ce que ce sont les mêmes? Ahh! les reports de voix des écolos pour les socialos! Feraient mieux de claquer la porte à ces pantins EELV!! .
Titre initial :
Nucléaire : garde à vue surréaliste et candidat socialiste sous influence
Paris, le 16 novembre – Greenpeace condamne avec la plus vive fermeté la sévérité avec laquelle sont traités les militants qui ont manifesté hier devant le siège parisien du Parti socialiste. L’organisation dénonce également un accord PS-EELV très affaibli depuis la “disparition” d’un des rares points réellement substantiels : celui concernant l’arrêt du retraitement des déchets nucléaires et de la production de Mox.Sévérité jamais vue vis-à-vis des militants de Greenpeace
Hier après-midi, les militants de Greenpeace ont protesté devant le siège du Parti socialiste, rue de Solferino, au moment où les membres du Bureau national se réunissaient pour adopter le texte d’accord avec EELV. Deux heures durant, ils ont interpellé le candidat socialiste sur son refus de stopper le chantier de l’EPR de Flamanville. L’interpellation s’est ensuite déroulée dans le calme, et les militants ont fait preuve de la non-violence caractéristique des actions de Greenpeace et fondatrice de l’organisation.
Dix-neuf heures après leur interpellation, la dizaine de militants de Greenpeace sont toujours en garde à vue au commissariat du 13e arrondissement. Il est même question qu’ils soient jugés en comparution immédiate.
Ces mesures prises à l’encontre des militants de Greenpeace sont proprement surréalistes et disproportionnées au vu des faits reprochés : entrave à la circulation et manifestation non autorisée. Greenpeace et ses militants assument et revendiquent avec fierté leurs actions de dénonciation du nucléaire et constatent qu’il est toujours aussi difficile en France de protester contre l’influence des lobbies nucléaires. Et le tout récent recul du PS sur un volet crucial de l’accord le confirme encore une fois.
François Hollande ferme avec les écologistes, faible avec le lobby nucléaire
Après la validation d’un accord comprenant notamment l’arrêt des activités de retraitement et de production de MOX à La Hague, on apprenait ce matin avec stupéfaction que le paragraphe entier consacré à ce volet de l’accord avait été tout simplement supprimé à la demande d’Areva.
Le lobby nucléaire démontre encore une fois sa toute puissance, au point d’influencer directement un accord programmatique entre deux formations politiques d’opposition. Quant à François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle est, tout autant que l’UMP, sous influence de ce lobby omniprésent et qui étouffe tout débat démocratique. Sans surprise, il a nommé Bernard Cazeneuve, contact “ordinaire” d’Areva, porte-parole de sa campagne présidentielle.
Spécificité française, la filière “retraitement – Mox” est le maillon le plus polluant, dangereux et controversé de la chaîne nucléaire. C’est aussi celle qui présente le plus grand risque de prolifération. Sa suppression était la seule vraie bonne nouvelle de l’accord scellé hier entre le PS et EELV.
Un article de Presse.Greenpeace
Source : presse.greenpeace.fr partagé avec Sos-Planète
11:11 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
18/11/2011
CaTHY GaRCIa///GRIBoUGLYPHES///EXPo
12:47 Publié dans CG - QUOI DE NEUF? QUE FOUS-JE ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Mission "Curiosity" ou les 4,8 kg de Plutonium volant de la NASA
se prépare en Floride à lancer un véhicule spatial au Plutonium-238. Baptisé
Curiosity Rover, l’engin est destiné à explorer la planète mars. La date de
lancement se situe entre le 25 novembre et le 18 décembre 2011.
sur 420 d’arriver et que la région touchée serait un cercle inférieur à 100
km.
globalement après le tir, les chances que le Plutonium soit relâché sont de 1
pour 220. Cela pourrait affecter une grande partie de la Terre si une explosion
vaporisait et dispersait les poussières alors que la roquette Atlas-5 montait
en altitude.
d’altitude, pourrait affecter les habitants terrestres vivant dans une bande
située en les latitudes 23 degré nord et 30 degré nord. Ce sont les latitudes
de la carte ci-dessus, avec à l’ouest les Etats du sud des USA. Pour notre
continent, cela correspond au Sahara, puis à l’est l’Arabie Saoudite, l’Iran,
le Pakistan, le nord de l’Inde, le sud de la Chine.
roquette ne dépasse le champ gravitationnel de la Terre, alors les êtres
vivants pourraient être affectés entre le 28è degré de latitude nord et le 28è
degré de latitude sud.
Plutonium serait :
267 millions de dollars pour chaque square mile de terre agricole,
478 millions de dollars pour chaque square mile de forêt,
1,5 milliards de dollars pour chaque square mile d’aires mixtes urbanisées.
avec quelques explosions au passage. Sur les 26 missions listées contenant du
Plutonium, trois ont échoué. Le pire des lacher Pu survint le 24 avril 1964
quand le satellite embarquant un système d’énergie SNAP-9A redescendit sur
terre, se désintégrant dans l’atmosphère au-dessus de Madagascar, libérant son
kilogramme de Pu-238 à la surface du globe [1]. Un programme mondial en 1970
montra que des débris du SNAP-9A se retrouvèrent sur tous les continents et à
toutes les latitudes [2]. Après cet événement, la NASA et tous les satellites
internationaux furent alimentés par conversion photovoltaïque.
argumentant que l’énergie solaire ne peut être utilisée au-delà de l’orbite de
mars. Sauf que cet été en août, elle a lancé la sonde Juno alimentée au
solaire sur Jupiter. Mais il apparaît que le choix du solaire pour Juno aurait
été fait du fait de la disponibilité de cette industrie sur le site de
construction du satellite. Le Curiosity lui a été fabriqué à Pasadena en
Californie.
nucléaires mais aussi des fusées propulsées au nucléaire.
Dans les années 50 et 60, la NASA travaillant avec la Atomic Energy
Commission, construisit de telles fusées sous le programme NERVA (Nuclear
Engine for Rocket Vehicle Application). Des milliards de dollars furent
engloutis pour des essais terrestres mais jamais aucun missile à propulsion
nucléaire ne décola du sol. Il y avait trop d’appréhension pour une fusée
explosant au décollage et retombant sur le sol.
ancien astronaute et général de l’US Marine Corps. Il est un grand "booster"
pour les roquettes propulsées au nucléaire. Il défend un prototype conçu par
l’ex-astronaute Franklin Chang-Diaz, qui a aussi fondé la "Ad Astra Rocket
Company".
l’intégration de compagnies privées comme SpaceX. Le site web du magasine
Nature a rapporté l’an dernier que SpaceX désirait que le gouvernement
américain retourne au développement des fusées propulsées au nucléaire,
notamment avec le plan NERVA.
semaine 44, début novembre, à Cap Canaveral.
bombes atomiques. Il s’agit du Plutonium 238, qui a une période radioactive
[3] de 87,8 ans tandis que son isotope Pu 239 qui a fissionné de nombreux fois
dans les explosions nucléaires a une période radioactive de 24 500 ans.
Dr. Arjun Makhijani, un physicien nucléaire président du "Institute for Energy
and Environmental Research", explique que le Plutonium-238 “est environ 270
fois plus radioactif que le Plutonium-239 par unité de poids.” En conséquence
de quoi, en radioactivité, les 4,8 kg de Plutonium-238 destinés au Curiosity
sont équivalent à 1300 kg de Plutonium-239. La bombe atomique lâchée sur
Nagasaki utilisait 6,8 kg de Plutonium-239.
implique une plus grande activité radioactive mais aussi une plus grande
chaleur : il est extrêmement chaud. Cette chaleur est transformée en
électricité dans un générateur spécifiquement conçu : les RTG - radioisotope
thermoelectric generators - développés par Boeing. Et même maintenant, il y a
les MMRTG !
particule. Un millionième de gramme peut être fatal. La mission de mars de
l’EIS de la NASA explique que les particules de Pu pourraient se loger dans la
tranchée, dans les bronches et profondément dans les poumons. Ainsi logées,
elles irradieraient continuellement les tissus autour.
déménagements temporaire ou plus long de résidents,
perte d’emploi temporaire ou plus long,
destruction ou quarantaine de produits agricoles, incluant la récolte de
citrons,
restrictions sur l’utilisation de terres pouvant affecter des revenus
fonciers, le tourism and les activities récréatives,
restriction ou banissement de la pêche commerciale,
effets sur la santé publique.”
NASA , en demandant “que tant qu’ils ne pourront pas lancer des engins
spaciaux sans matières nucléaires à bord, qu’ils n’en lancent pas du tout.”
12:37 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
17/11/2011
Les mers qui entourent l’Europe doivent affronter une nouvelle(???) source de pollution. Des milliers de tonnes d’armes chimiques
Une bombe à retardement dans les mers du Nord
Les mers qui entourent l’Europe doivent affronter une nouvelle(???) source de pollution.Des milliers de tonnes d’armes chimiques y rouillent depuis la guerre de 39/45 et risquent de fuir.Des études réalisées sur la mer Baltique cherchent à déterminer les éventuelles conséquences.
Nul ne sait précisément quelle quantité d’armes chimiques dissimulent les vagues autour de l’Europe. La mer Baltique, par exemple, où les Alliés ont jeté par-dessus bord les munitions de la Seconde Guerre mondiale provenant des arsenaux allemands : au moins 40 000 tonnes, dont certainement 13 000 tonnes de substances toxiques.Un sixième de cette quantité suffirait à éradiquer toute vie dans la mer Baltique pendant une centaine d’années.
L’idée n’est guère rassurante, quand on sait que du gaz moutarde, de la chloropicrine, du phosgène, du diphosgène et des substances à base d’arsenic sont contenus dans des douilles et des tonneaux qui tôt ou tard seront totalement rongés par la rouille. Impossible de savoir quand cela va se produire, mais cela va se produire.
Il y a dix ans, Alexandre Korotenko, un scientifique russe, prévoyait qu’entre 2020 et 2060, la corrosion serait si avancée que le poison s’échapperait. Or 16 % de ces substances toxiques suffiraient pour exterminer toute vie dans la mer Baltique.
"C’est vrai, mais il est très peu probable que toutes les munitions rouillent en même temps", dit Jacek Beldowski pour relativiser. Il travaille à l’Institut océanologique de Sopot, en Pologne et est le coordinateur de Chemsea (chemical munitions search & assessment project), un projet de recherche international lancé le mois dernier à l’aide de fonds européens.
"D’un côté, le poison s’échappe, mais d’un autre côté il est moins toxique quand il entre en contact avec l’eau", poursuit-il. "Les armes chimiques, qui sont dispersées sur un gigantesque territoire, sont confrontées à des conditions très différentes. Il y a même certains endroits où elles n’entrent pas en contact avec l’oxygène et par conséquent ne rouillent pas." Le problème est donc essentiellement l’incertitude. "Une seule chose sûre : ces prochaines années, la mer Baltique va connaître une nouvelle forme de pollution."
Un amas de gaz moutarde dans les harengs
Les résultats des recherches dans la mer Baltique livreront également de précieuses informations pour la mer du Nord, pense Katja Broeg de l’Institut Alfred Wegener à Bremerhaven, en Allemagne, un des partenaires du projet Chemsea. "Notamment sur le plan de la toxicologie. Nous pêchons des poissons sur place et nous récupérons des moules dans des casiers pour vérifier si des cas de cancer sont apparus."
Les conditions de propagation du poison sont cependant très différentes dans la mer du Nord et dans la mer Baltique, explique-t-elle. "La mer du Nord est beaucoup plus salée et connaît des courants bien plus puissants que la mer Baltique." L’étude est aussi censée produire un manuel pour les pêcheurs.Que faire quand on trouve une grenade de 150 mm parmi ses cabillauds ?
Et comment réagir face à un amas de gaz moutarde dans ses harengs ? En fait, le gaz moutarde s’échappe non pas sous forme de gaz, mais de masse poisseuse qui peut dériver pendant des années dans l’eau de mer.
Dans les années 50, peu de temps après le déversement des munitions dans la mer, les premiers cas de brûlures provoquées par du gaz moutarde se sont manifestés chez des baigneurs en Allemagne de l’Est et en Pologne. En Pologne, 24 accidents graves sont survenus, le dernier en 1997, quand des pêcheurs ont remonté une grosse masse de gaz moutarde dans leurs filets.
Le plus grand risque, cependant, est de provoquer une dégradation d’origine mécanique. Aussi a-t-on décidé presque partout de ne pas récupérer les munitions. Des travaux de construction pourraient provoquer une catastrophe si, d’un seul coup, une grande quantité de grenades était endommagée.
Les médias ont beaucoup évoqué ce danger à propos de Northstream, le gazoduc qui va de la Russie vers l’Allemagne en traversant la mer Baltique. Selon Jacek Beldowski, le gazoduc n’est qu’un exemple : "On remue de plus en plus souvent le fonds des mers pour des projets de construction : des câbles, des parcs d’éoliennes et des canalisations. Il faut donc mettre en place rapidement des procédures pour creuser, construire et forer dans les zones à risque. "
64 décharges d’armes au large des côtes françaises
Selon l’OSPAR – une convention de coopération entre les pays de la mer du Nord – des armes chimiques sont en train de rouiller dans 31 endroits de la mer du Nord et de l’océan Atlantique avoisinant. En outre, on connaît 120 lieux d’immersion d’armes conventionnelles contenant des métaux lourds et autres substances dangereuses, dont 64 au large des côtes françaises.
Dans la Baie allemande, non loin des îles des Wadden, plus de 1,5 million de tonnes de munitions ont été déversées, dont 90 tonnes d’armes chimiques.Dans le Skagerrak, le détroit entre le Danemark et la Norvège, les Alliés ont fait couler au moins 45 navires remplis d’armes chimiques. Entre l’Irlande et l’Ecosse, dans la fosse de Beaufort (Beaufort's Dyke), un million de tonnes de munitions ont été mises au rebut, dont des armes chimiques.
Dans la mer Baltique, on connaît deux grands dépotoirs de déchets toxiques : la zone proche de l’île de Bornholm et le bassin de Gotland, entre l’île suédoise de Gotland et les Etats baltes.Dans la mer Méditerranée, la plus forte concentration se situe près de la ville italienne de Bari. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les déchets chimiques, notamment le gaz moutarde, ont provoqué 232 accidents.
Des tonnes de grenades de gaz toxiques dans les eaux belges
Une des plus grandes décharges d’armes chimiques dans la mer du Nord se situe au large des côtes belges, non loin de la frontière avec les Pays-Bas. Après la Première Guerre mondiale, les champs de bataille en Belgique ont été nettoyés. L’entreposage et le transport de ce qui était trouvé sur place a provoqué régulièrement des morts.
Les pouvoirs publics à Bruxelles ont donc décidé à la fin de 1919 de déverser le tout dans la mer. Pendant six mois, une cargaison de munitions disparaissait chaque jour au large de la côte de Knokke Heist. "Nous ignorons pourquoi ils ne sont pas allés plus loin au large. Sans doute voulaient-ils se débarrasser le plus vite possible de leur cargaison, parce que le transport aussi était très dangereux", explique Tine Missiaen du Renard Centre of Marine Geology à Gand.
Le Paardenmarkt, un banc de sable tout près de la côte, est donc contrôlé chaque année. C’est le dernier lieu de repos d’au moins 35 000 tonnes de munitions, dont environ un tiers de grenades de gaz toxiques. Elles ont pour la plupart disparu sous une épaisse couche de vase. En 1972, cependant, quelques-unes sont réapparues à la surface. Elles se sont révélées en particulièrement bon état, car elles étaient restées dans un milieu pauvre en oxygène. La corrosion n’avait donc pas encore commencé.
Source Le monde
...Ah ben manquait' plus qu'ça!!!
...Et pourtant c'est pas faute d'avoir été prévenu...déjà au Journal Télévisé de Bruno Masure le 20/07/1992......Bref patience est longueurs de temps...
voir :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-ur...
15:17 Publié dans QUAND LA BÊTISE A LE POUVOIR | Lien permanent | Commentaires (0)
Contamination de l’air par l’iode 131 en Europe
Mesures réalisées en Europe
L'AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) a signalé le 11 novembre 2011 que de l'iode 131 a été détecté à de très faibles niveaux dans l'air ambiant en Europe centrale "ces derniers jours".
Le site de l’office d’état pour la sûreté nucléaire Tchèque indiquait le 11 novembre que des traces d’iode 131 sous forme particulaire et gazeuse ont été détectées durant les deux dernières semaines à un niveau très faible (µBq/m3 ou microBecquerels par m3) [source : http://www.sujb.cz ]
De faibles niveaux d'iode 131 auraient été mesurés également dans le nord de l'Allemagne, en Hongrie ainsi que dans d’autres pays Européens début novembre ou fin octobre.
L’agence nationale de l’énergie atomique polonaise (PAA) a indiqué par exemple le 14 novembre avoir détecté de l’iode 131 (quelques microbecquerels par m3) au niveau de 6 stations de mesure sur des échantillons d’air collectés du 17 au 24 octobre. L’activité est comprise entre 0,5 et 13,3 µBq/m3. Une détection est mentionnée également sur 3 stations, du 24 au 31 octobre (0,5 à 4,6 µBq/m3) et 2 stations du 31 octobre au 7 novembre (3,1 et 4,6 µBq/m3).
[ source : http://www.paa.gov.pl/?news=!20111114 ]
Mesures réalisées en France
En France, l’IRSN a indiqué le 15 novembre 2011 avoir détecté des traces d’iode 131 sous forme particulaire au niveau de balises situées à Bure, Charleville-Mézières, Orsay et Le Vésinet. La première détection concerne l’échantillon de Bure (2 au 7 novembre 2011 : 0,79 µBq/m3). La valeur la plus élevée est mesurée au Vésinet près de Paris (12 µBq/m3 du 6 au 9 novembre 2011).
[source :http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/... ]
Le laboratoire de la CRIIRAD est en vigilance renforcée depuis le 12 novembre 2011. Les 5 balises de contrôle de la radioactivité atmosphérique que gère le laboratoire de la CRIIRAD en Vallée du Rhône (*) n’ont jusqu’à présent détecté aucune contamination. Ces balises sont des outils d’alerte rapide (avec des mesures en continu 24H/24) en cas de contamination élevée nécessitant la mise en œuvre de contre-mesures rapides. En cas de contamination très faible, il est nécessaire de réaliser des contrôles en laboratoire sur les filtres à aérosols et les cartouches à charbon actif. Pour détecter l’iode 131 qui est en général majoritairement sous forme gazeuse, la priorité est de contrôler les cartouches à charbon actif. La détection de l’iode particulaire est réalisée à partir des filtres à aérosols.
Les résultats d’analyse des cartouches à charbon actif et des filtres des balises que gère la CRIIRAD en Vallée du Rhône sont mis en ligne sur la page d’accueil du site : http://balisescriirad.free.fr/ . Une mise à jour spécifique a été effectuée à partir du 12 novembre 2011.
Pour l’instant, les résultats obtenus ne révèlent pas de contamination par l'iode 131 gazeux ou particulaire supérieure aux limites de détection. Les limites sont exprimées ci-dessous par rapport au milieu de la période d’échantillonnage de l’air.
Pour l’iode gazeux, les limites de détection sont de < 45 à < 121 microBecquerel par m3 sur des comptages des cartouches à charbon actif provenant des stations situées à Péage de Roussillon (25 octobre au 2 novembre et 2 au 7 novembre), Romans (3 au 7 novembre), Valence (7 au 14 novembre), Montélimar (3 au 14 novembre), et Avignon (25 octobre au 2 novembre et 2 novembre au 8 novembre 2011).
Pour l’iode particulaire les limites de détection sont de < 14 à < 91 microBecquerel par m3 sur des comptages de filtres à aérosols provenant des stations situées à Péage de Roussillon (1 au 31 octobre), Romans (1 au 17 octobre et 3 au 14 novembre), Valence (1 au 31 octobre), Montélimar (1 au 31 octobre) et Avignon (1 septembre au 31 octobre).
Les analyses réalisées par la CRIIRAD sur les filtres à aérosols indiquent également qu’il n’y a pas de contamination par d’autres radionucléides artificiels émetteurs gamma comme le césium 137 (limite de détection < 3 à < 18 µBq/m3).
Ces résultats ne permettent pas d'exclure des contaminations de quelques microBecquerels par mètre cube à dizaines de µBq/m3 telles que mentionnées par les laboratoires nationaux en république Tchèque, Pologne ou par l’IRSN. Les résultats de la CRIIRAD permettent de considérer cependant que s'il y a eu présence d'iode 131 en vallée du Rhône, elle était à des niveaux très faibles.
Pour une actualisation de ces données, merci de consulter le site http://balisescriirad.free.fr/
Conséquences sanitaires en France
Si, pour les niveaux de contamination en iode 131 mesurés pour l’instant en France, même en supposant que la contamination perdure pendant un mois, les risques sanitaires sont très faibles voire négligeables, en revanche se pose la question de l’impact pour les personnes proches du lieu d’où proviennent les rejets radioactifs.
En ce qui concerne le territoire français, il convient de rester vigilant car toute la question est de savoir si la source des rejets est toujours active et comment ils vont évoluer dans le temps.
Il y a urgence à déterminer l’origine de la contamination
Le plus préoccupant est le fait que plusieurs semaines après le début de la contamination, aucune autorité, ni au niveau international, ni au niveau national de quelque pays que ce soit, n’a été en mesure de désigner l’origine de la contamination. Il y a urgence car les populations proches de la source pourraient avoir été et être encore exposées à des doses importantes.
S’agissant de l’iode 131 rejeté dans l’atmosphère, les doses subies par ingestion dans les jours suivant le rejet peuvent être plus élevées que celles liées à l’inhalation. Des irradiations inutiles peuvent donc être encore évitées si les populations concernées sont informées et que des mesures de protection sont prises.
Appel à signer la pétition pour la levée du secret sur les résultats du réseau international de contrôle de la radioactivité atmosphérique
Dans le contexte de la catastrophe de Fukushima en mars 2011, la CRIIRAD avait dénoncé l’opacité concernant les résultats de surveillance de la radioactivité atmosphérique effectuée par le réseau international TICEN, pourtant financé par les états membres avec de l’argent public. La CRIIRAD demandait que ces données soient rendues publiques pour faciliter la gestion des conséquences de Fukushima ou de toute autre contamination future. Les citoyens ont répondu massivement à cette demande puisque l’on dénombre plus de 84 000 signataires. Mais il est important que les citoyens continuent à se mobiliser pour que les choses changent car le secret prédomine toujours.
Pour signer la pétition : http://petitions.criirad.org/?Petition-pour-une-transpare...
Rédaction : B Chareyron, responsable du laboratoire de la CRIIRAD, le 15 novembre 2011
(*) Balises de Péage-de-Roussillon, Romans-sur-Isère, Valence, Montélimar et Avignon. Ce réseau de balises, indépendant de l’Etat et des industriels, fonctionne avec le soutien des collectivités locales : Conseil Régional Rhône-Alpes, Conseil Général de la Drôme, Conseil Général de l’Isère, Communauté de Communes du Pays Roussillonnais, Municipalité de Romans, Communauté d’agglomération Valence Agglo Sud Rhône Alpes, réseau de communes de la région de Montélimar, Ville d’Avignon.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire
Cordialement
Marie-Christine PACHOUD
Service Adhérents
CRIIRAD
04 75 41 82 50
Site web : criirad.org
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16/11/2011
Indignation : choc frontal
URGENT: De la construction à la résistance
Posté le 15 novembre 2011 à 23:16:00
Nous avons visité Occupy Amsterdam, nous leur avons raconté notre quotidien à La Défense, les violences policières tous les jours, la précarité du camp, l'interdiction de poser ne serait-ce qu'une tente... Ils n'y croyaient pas, nous demandant même si La Défense était bien en Europe. Nous avons suivi de près Occupy Wallstreet et leur expulsion ce matin, puis le revirement de situation après une décision de justice contre l'action de la Police new-yorkaise. Nous avons regardé Occupy LSX (Londres), nous avons vu Occupy Berlin... Partout des tentes, des camions, des espaces multimédias, des livestreams avec les autres lieux Occupés.
les CRS chargent et chargent encore !
Mais aujourd'hui, en France, nous voyons des occupations stratégiques totalement précarisées, que les interventions policières cherchent à montrer désorganisées et gérées par des squatteurs. La réalité est bien différente : depuis le premier jour de Occupons la Défense, à chaque fois que l'occupation se structure, qu'une tente est montée, qu'une bâche est tendue pour se protéger de la pluie... les brigades chargent et chargent encore ! Tous les jours nous subissons des intimidations policières, nous constatons des vols de biens privés par les forces de l'ordre, nous encaissons des coups de matraque et des gaz lacrymo...
Que se passe-t-il en France ?? Dans quelle démocratie moderne sommes-nous pour que de tels ordres soient donnés par des représentants de l'État élus par les français pour les représenter. Et pour qu'ils puissent être exécutés par des êtres humains ?
Ce soir, un niveau supérieur a été franchi.
Ce soir les "Gardiens de la Paix" sont sortis déchaînés et caparaçonnés comme pour se préparer à une guerre civile. Ils ont détruit à nouveau le camp, tapé sur des citoyens non-violents, volé des couvertures et des duvets, détruit une cuisine collective. C'est ici la dignité humaine qui a été clairement visée. Le seul tort des indignés ? Sans doute celui d'avoir la pertinence de viser clairement l'oligarchie financière qui tient les rennes du pouvoir aujourd'hui partout dans le monde, et en France en particulier.
Ce sont des parents en transit vers chez eux, des retraités de passage, des consommateurs du centre commercial voisin qui sont venus apporter leur soutien physique contre les brigades d'intervention. Ce sont aussi des centaines d'inconnus qui, tous les jours, apportent un peu de riz, du sucre, du café chaud, des légumes, etc (dommage que nous n'ayons toujours pas la possibilité d'avoir un réchaud sur place). Merci à eux.
Un message d'espoir, un cri d'alerte
Ce communiqué d'urgence est autant un message d'espoir qu'un cri d'alerte. Beaucoup de médias demandent aux indignés de la Défense et d'ailleurs de réagir sur les violences qui ont eu lieu contre Occupy Wallstreet ce matin (15 novembre). Mais combien diffusent au Journal Télévisé de 20h ou dans les premières pages de leurs journaux la réalité de ce qui se passe en bas de leur tour ?
Nous ne lâchons rien : le camp de la Défense est ruiné, mais nous y dormirons ce soir, comme à Nantes, Lyon et ailleurs.
11:42 Publié dans QUAND LA BÊTISE A LE POUVOIR | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2011
Merci à Christian Saint- Paul
Dans sa nouvelle émission Les poètes sur Radio Occitania Christian Saint-Paul invite à lire le n° 40 de la revue de poésie vive NOUVEAUX DELITS 6 € abonnement 25 € chèque à adresser à Association Nouveaux Délits Létou - 46330 St CIRQ-LAPOPIE http://larevuenouveauxdelits.hautefort.com . Ce numéro soigné comme toujours rend hommage : à Beb KABAHN (1974-2011) graphicultrice de stigmates, « écrivière en poésie et tellement plus encore » (selon l’expression affectueuse de Cathy Garcia) et à Yann ORVEILLON (1941-2011) poète et voleur de feu, au cœur océan. Les illustrations sont de Corinne Pluchard http://corinne.pluchart.over-blog.com . Lecture de la fin de l’éditorial de Cathy GARCIA.
Puis toujours de Cathy GARCIA lecture d’extraits de son recueil « le poulpe et la pulpe » avec des dessins de Jean-Louis MILLET paru aux éditions cardère 56 p 10 € commande possible sur : www.cardere.fr
Dernier poème du recueil :
Me couper rituellement la langue pour ne plus qu’elle fourche.
Semer des graines de sourire à chaud dans le fumier de mon cœur.
Me laver des scories qui cherchent encore reconnaissance.
Être creuse afin d’être usée et renouvelée sans fin.
Comme une veine.
Les éditions Cocagne 30 rue de la Banque 82000 Montauban www.cocagne-editions.org ont entrepris de publier l’œuvre de Félix-Marcel CASTAN ; le dernier volume Occitanisme pédagogique 150 p (très beau livre) 30 € rassemble des textes de ce penseur hors norme sur l’humanisme qui découle de la posture culturelle comme un mode de vie à suivre ; et cela pour toutes les cultures, la culture occitane qui est celle de l’auteur comprise. De très belles pages qui font parfois référence à des évènements datés (les années du festival de Montauban par exemple) mais écrits avec une précision pédagogique qui les rendent intemporelles. Pour CASTAN « la littérature occitane peut tout dire au nom de tous, à la fois ceux qui sont de son pays et ceux qui n’en sont pas, au nom de toutes les provinces d’une nation qui veut ressusciter à la vie culturelle, au nom même des hommes qui partout cherchent les moyens les meilleurs d’habiter leur planète. »
Puis le cap de l’émission est mis sur le Portugal, le sud précisément, l’Algarve bien connu de Saint-Paul qui y séjourna quelques étés chez son ami l’éditeur Carapato à Faro. Audition d’un morceau de MADREDEUS pour s’imprégner des accents de cette terre avant de poursuivre sur l’œuvre de Fernando CABRITA dont les éditions L’Harmattan dans leur collection « Poètes des cinq continents » ont fait paraître en édition bilingue portugais-français « Douze poèmes de Saudade » traduit et préfacé par François-Luis Blanc 65 p 10,50 € http://www.librairieharmattan.com
Né à Olhao prés de Faro en 1954, Fernando CABRITA a collaboré à divers journaux et revues, au Portugal, en Suisse et au Mozambique, à travers des articles, des dessins, des photos et des textes. Il a publié à ce jour une vingtaine d’ouvrages, essentiellement de poésie et fût lauréat de nombreux prix.
CABRITA dont c’est le premier recueil traduit en français, suscite l’émotion avec des mots simples, soulevant des ondes de plaisir chez l’auditeur. Lecture de larges extraits avec une pause pour écouter une saudade d’Amalia RODRIGUEZ.
Un poète à découvrir !
à écouter sur
http://lespoetes.fr/emmission/emmission.html
11:40 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2011
INTO ETERNITY - (Nucléaire, Onkalo) Michael Madsen - Documentaire
10:16 Publié dans FILMS & DOCUMENTAIRES A VOIR & A REVOIR, NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2011
Témoignage Laurent Mabesoone, Japon
Aujourd'hui, comme tous les ans en fin d'annee, la presse japonaise a annonce les “60 mots et expressions a la mode” pour l'annee 2011. Bien-sur, la moitie ont un rapport avec la catastrophe nucleaire...
http://life.oricon.co.jp/2003600/full/#rk
Surtout, on remarque tous ces euphemismes rabbaches par le gouvernement et par la tepco depuis 8 mois : “Pas dans l'immediat (d'influence sur la sante)” (tadachi ni), “une quantite non nulle ( de radioactivite)” ( zero de wa nai), “ l'hypothese n'etait pas envisagee” (soteigai), “pour le reste, nous suivrons l'evolution des choses” (ato wa nagare de)...
Il y aussi un mot rare qui est sur beaucoup de levres en ce moment, c'est “kentaikan” : “sentiment de fatigue et de paresse chronique”. A n'en pas douter, il fera partie des “mots a la mode” l'annee prochaine, car les symptomes de cette “fatigue” sont de plus en plus visible dans l'est du Japon.
Moi-meme, je ressens ce manque d'endurence physique depuis l'ete, comme beaucoup de gens autour de moi. Mais les Japonais evitent d'en parler, pour eviter de “casser l'ambiance”, et de creer un cercle vicieux. Au debut, je pensais que c'etait psycho-somatique, que c'etait une somatisation du traumatisme de mars-avril. Mais, de plus en plus, l'apparence de mes eleves a la fac qui me persuade du contraire.
Aujourd'hui, comme tous les jeudi, je me suis rendu dans la banlieue nord de Tokyo, pour enseigner la litterature comparee (entre autres) dans une “universite privee pour jeunes filles”. J'ai un cours de 120 etudiantes. L'annee derniere, il fallait sans-cesse faie le gendarme contre les bavardages. Cette annee : rien ! Elles sont calmes, meme plutot amorphes, et beaucoup dorment pendant le cours. Je n'ai pas eu a dire une seule fois “Un peu de silence, s'il-vous-plait !”. Beaucoup d”absences pour maladie” aussi.
A midi, je mange a la cafeteria, entoure de plusieurs centaines de jeunes filles. L'annee derniere, le lieu etait si bruyant (eclats de rire, cris de surprise, etc), qu'il m'etait impossible de prendre un appel sur mon portable. Cette annee, j'entends tres bien mon interlocuteur. Jamais plus je n'ai l'impression que la cafeteria est bruyante. Le seul probleme, c'est que le niveau scolaire de mes eleves, aussi, a bien baisse.
Alors, je me suis souvenu de cette emission de tele independante (“our planet”, en japonais, vient de sortir avec les sous-titres en francais sur utube)
http://www.youtube.com/watch?v=RtLYproD6Zg&feature=share
Une specialiste japonaise, qui a passe de longues annees a s'occuper des enfants de Bielorussie, nous explique que 98% des enfants de ce pays ne sont pas en etat de sante normale, qu'ils contractent encore aujourd'hui des pathologies plus ou moins graves, allant de la fatigue chronique, des troubles de la concentration a d'autres maladies plus graves. A cause de cela, la duree reglementaire des cours a l'ecole est passee de 45 minutes a 25 minutes !
Le Japon est un pays dont toute la reussite depend du niveau d'etude eleve de sa population. Qu'allons-nous faire si ces symptomes s'aggravent d'annee en annee ?
La priorite, a mon avis, c'est de limiter au maximum la contamination interne (par la nourriture) des enfants et des jeunes.
A propos, aujourd'hui, a la cafeteria, on ne voyait plus, enfin, ce maudit menu d'octobre de la cooperative etudiante nationale qui titrait : “Soutenons le nord-est en mangeant leurs produits !”. Mais les jeunes filles mangeaient du poisson “sanma” (peche sur les cotes du nord-est) comme si de rien etait ! Ma fille de trois ans, elle-meme, a mange le meme poisson a la cantine de la creche... (et encore, je reussis a glisser une gamelle de riz de l'annee derniere, mais c'est traitement de faveur !)
21:24 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2011
J'ai lu Zoli de Colum Mc Cann
(Irlande 2006 - Belfond 2007)
1930 - Zoli Novotna avait six ans, mais elle n’était heureusement pas là quand sa famille se retrouve bloquée sur les glaces par la Hlinka, qui allume ensuite des feux sur la berge. Elle n’était heureusement pas là quand sa mère, son frère, ses deux sœurs et toute la famille, roulottes, chevaux, quand tout part englouti sous les eaux. «Lorsqu'il a commencé à faire moins froid dans l'après-midi, les roulottes, bien obligé, se sont déplacées vers le milieu du lac. Mais la glace a fini par craquer, les roues se sont enfoncées et tout a coulé en même temps, les harpes et les chevaux». La Hlinka c’est la haine. La milice fasciste de Slovaquie. La petite Zoli et son grand-père fuient sur les routes, fuient la Hlinka, fuient la haine et la mort, avec pour leitmotiv cette phrase qui reviendra tout au long du livre et qui pourrait finalement presque tout résumer : « Avance mon cheval et chie ». Chie au nez de la haine, chie au nez de ceux qui voudraient enfermer, sangler, anéantir ton peuple libre et nomade. « Grand-Père disait que nous étions faits pour le ciel, pas pour les plafonds. » Mais, grand-père aime la connaissance et il va briser un tabou énorme, que lui-même a brisé plus ou moins en cachette, il va apprendre à sa petite fille à lire et à écrire. Alors, la petite fille va écrire par exemple la liste des choses à faire pour survivre : «Lave ta robe dans une eau qui court. (…) Rappelle-toi le temps qu'il fait au son de la roue. Change de nom. Perds tes chaussures. (...) Garde-toi de la Hlinka, les massacres ont toujours lieu la nuit». Très vite, la petite Zoli prendra goût à l’écriture et en plus des chants que tous connaissent, elle en invente d’autres et en écrit les paroles. Zoli Novotna se découvre poétesse et dans la Tchécoslovaquie communiste de l’après-guerre, qui souhaite intégrer les Rom à sa nouvelle et égalitaire vision du monde, elle deviendra une égérie du régime. Soutenue par un poète déjà glorifié et complètement exalté par cette « découverte », elle fréquente également l’ami ,de ce dernier, Stephen Swann, un jeune anglais trop romantique, que la jeune veuve rendra fou d’un amour impossible. Elle bravera pourtant là encore l’interdit ancestral, mais y renoncera très vite. « Avant de repartir chez les siens, elle cousait des pages sous la doublure de son manteau, dans les poches de ses robes. (…) Elle se promenait avec ses chants d'amour collés aux hanches, et j'ai appris par cœur des poèmes entiers pour les lui réciter à voix basse lorsqu'on prenait le risque d'un moment entre nous. Elle conservait dans diverses autres poches des ouvrages de Krasko, Lorca, Whitman, Seifert, et même un Tatarka récent. Quand elle posait son manteau à l'imprimerie, elle faisait tout de suite plus mince ». Portée par ce succès qu’elle ne comprend pas vraiment, Zoli sera produite en public, sera adulée, hissée au sommet d’un monde auquel elle n’appartient pas et ne pourra jamais appartenir, et croyant un instant qu’elle pourrait aider ainsi son peuple, elle sera trahie par Swann l’éconduit et en paiera la déconvenue au prix fort. Même si son peuple, secoué par les évènements de la guerre, « Il y a des choses qu'on peut voir et entendre - encore aujourd'hui, longtemps après : les fosses qu'on creusait, la terre qui tremblait, les oiseaux qui ne volent plus au-dessus de Belsen, ce qui est arrivé à nos frères de Tchéquie, sœurs de Pologne, cousins de Hongrie, quand nous autres Slovaques avons survécu, bien qu'ils nous aient frappés, torturés, jetés en prison. Ils nous ont volé notre musique, nous ont bouclés en camp de travail », même si les siens donc tolèrent pour un temps cette transgression, vient le moment où l’intransigeance des règles revient la prendre de plein fouet. Zoli qui a livré aux gadže, avec sa poésie enregistrée et publiée, l’âme de son peuple, est bannie, devenant selon la coutume, pour tous et à tout jamais, une paria. Alors que les siens sont immobilisés de force dans des tours d’immeubles, Zoli, pour leur épargner la honte, et particulièrement à celles et ceux qui lui sont chers comme Conka, son amie d’enfance, entame une errance sans retour dans l’Europe. Une longue et rude errance d’une femme exceptionnellement digne et courageuse, qui supportera sans broncher et sans jamais perdre son goût inné pour la liberté, toutes les souffrances, les privations, jusqu’à ce qu’un amour paisible croise son chemin, un gadže différents des autres. « J’ai demandé à Enrico pourquoi il n’avait pas demandé si j’étais gitane. Il m’a demandé pourquoi je n’avais pas demandé s’il ne l’était pas. C’est peut-être la plus belle réponse qu’on m’ait jamais faite. » Alors Zoli peut se reposer un temps, « tout cela pour dire čhonorroeja, que l’envie d’aller plus loin venait de s’évanouir. Selon un vieux proverbe rom, la rivière n’est jamais où elle commence, jamais où elle finit, mais il me semblait être arrivée au bout de quelque chose. » mais cet amour lui aussi, lui sera brutalement enlevé, en lui laissant une fille. Une fille que Zoli à la fin du livre, ira rejoindre pour quelques jours à Paris, nous sommes en 2003, un bond dans le temps et les temps s’emmêlent, mais Zoli n’a pas changé. « Avance mon cheval et chie. »
Cathy Garcia
Colum McCann, écrivain né à Dublin en 1965 et vivant aujourd’hui à New York, est l'auteur de très beaux romans (le Chant du coyote, Les Saisons de la nuit, Danseur) et de deux recueils de nouvelles, La Rivière de l’exil et Ailleurs en ce pays. Zoli a pris racine à partir d'une photo de la poétesse tzigane polonaise Papusza, sur laquelle Colum McCann est tombé, en lisant Enterrez-moi debout !, L'Odyssée des Tziganes, d'Isabel Fonseca (livre que je vous recommande aussi fortement). Obsédé par cette image, il n'a pas pu faire autrement que de se plonger dans le monde des Tziganes d'Europe centrale et d’écrire ce très beau roman, «à mi-chemin de la fiction et de la non-fiction». Zoli n'est pas Papusza, mais elle lui ressemble.
17:55 Publié dans CG - NOTES DE LECTURE | Lien permanent | Commentaires (0)
Libérez les semences !
Campagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières
Agissez, partcipez :
http://www.semonslabiodiversite.com/
15:49 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
Deuxième journée de l'économie solidaire - Bourg (46)
15:44 Publié dans ALTERNATIVES | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2011
Mardi 15 novembre Conférence à Gramat : "Un avenir sans pétrole ?... Par Benoit Thévard
Organisée par l'association Nature & Equilibre de Vie
Le propos est de nous inviter à prendre conscience du pic pétrolier et de notre "dépendance" au pétrole dans tous les aspects de notre vie au quotidien : santé, déplacement, fabrication de tous nos objets, transports de nos aliments, etc. D'évaluer les réponses possibles avec les autres types d'énergies et de présenter les initiatives citoyennes respectueuses de la planète...
Jocelyne Mérel
06 67 74 08 39
12:32 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
Situation au Japon, par Laurent Mabesoone
http://radioactivity.mext.go.jp/ja/monitoring_around_FukushimaNPP_MEXT_DOE_airborne_monitoring/
), avaient revele, a raison d'une carte par semaine, un tres forte contamination des sols, avec une grande et mauvaise surprise : la moitie nord de la prefecture de Gunma, presque completement au niveau IV de Tchernobyl (voire la photo ci-dessous). Nagano se trouve juste a gauche.
https://www.inquiry.mext.go.jp/inquiry29/
http://www.radiationdefense.jp/?lang=en
Il y a urgence.
http://radioactivity.mext.go.jp/ja/monitoring_around_FukushimaNPP_MEXT_DOE_airborne_monitoring/
以下の群馬県の土壌汚染地図を見れば、もう既に理由が分かりますが。軽井沢、佐久、佐久穂町、山ノ内町の大部分は間違いなく3万bq/m2以上、ところによって10万bq/m2以上でしょう(小出裕明先生が指摘している通り、4万bq以上は日本の法律では「汚染区域」となり、在住も物を運んだりするのも禁じられているはずだが、茶色以外はほぼ全てがそうである!)。軽井沢という一流別荘...地の地価下落を避けたい、農産物(佐久のレタス、軽井沢恒例の「きのこ祭り」等)をどうしても守りたい、志賀高原のスキー客を減らしたくない、という作意が見え見えですね。
さきほど、文部省に抗議メールを送りました。
https://www.inquiry.mext.go.jp/inquiry29/
やはり、群馬以西の住民は自分たちで調べるしかないでしょう。
僕は毎週、信州大学で教える時、ガイガーカウンターを持って行きます。松本駅前では0.1msv/hなのに、浅間温泉方向へ大学に向かうと0.18以上に上がります。それと関係して、長野県東部・浅間山麓は土壌汚染が酷いと思います。
ボランティア団体「放射能防御プロジェクト」でも、ほとんど長野県を調べていません。
http://www.radiationdefense.jp/
放射能モニターを手に入れて、食品のみならず、土壌測定も早くやってみたい。
12:27 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2011
Jean Ziegler et l'ordre cannibal du monde
16:51 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
J'accepte - Contrat tacite des gens qui dorment
15:23 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (0)