21/12/2008
L’appel des 13 : « Pétition pour en finir avec le délit d’outrage »
La présente pétition, initiée par 13 citoyens réunis au sein du CODEDO (Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage), sera remise le 23 février 2009 au président de la République, au ministre de la Justice et au ministre de l’Intérieur. Elle a déjà été signée par 400 citoyens, dont plusieurs dizaines de personnalités politiques, syndicales, artistiques, scientifiques, littéraires, sportives, ainsi que par la Ligue des droits de l’Homme.
Pour en finir avec le délit d’outrage
Pour en finir avec le crime de lèse-majesté
Pour le respect des libertés publiques
Contre les violences policières
http://www.ldh-france.org/Petition-outrage-offense-L-appe...
Ces dernières années, le délit d’outrage est devenu en France un délit « en vogue ». De 17.700 faits enregistrés en 1996, on est passé à 31.731 en 2007. Cette inflation (+ 42%), qui s’inscrit clairement dans le contexte actuel du « tout-répressif », pose de vraies questions, notamment celle, récurrente, des violences policières.
Le délit d’outrage, qui consiste à porter atteinte à la dignité d’un représentant de l’autorité publique, ou à ses fonctions, est très proche du délit d’injure, qui appartient au régime des infractions de presse, très protecteur de la liberté d’expression. Ce qui n’est pas le cas de l’outrage, délit de tous les arbitraires, passible de 7.500 euros d’amende et de six mois de prison. Alors que l’injure à un citoyen « ordinaire » ne « coûte » que 45 euros.
Cette ahurissante disproportion constitue la première des 10 raisons pour lesquelles les initiateurs de cet appel demandent que ce délit arriéré, obsolète, inique, soit chassé du Code pénal, comme le furent jadis les délits d’offense à la morale religieuse, d’outrage aux bonnes mœurs, et plus récemment (1994) le délit d’outrage par la voie du livre.
parce que l’outrage constitue une aberration de droit, l’agent constatateur étant en même temps la « victime » et que devant un tribunal, c’est parole contre parole, celle du fonctionnaire assermenté contre celle du citoyen lambda.
parce qu’il est utilisé par les « forces de l’ordre » (police, gendarmerie, police ferroviaire) pour couvrir des violences policières de plus en plus nombreuses et insupportables, des abus d’autorité scandaleux, des gardes à vue arbitraires (+ 54% en 5 ans) qui font de chaque citoyen, quelles que soient ses origines sociales, un coupable potentiel.
parce qu’il est utilisé à des fins mercantiles par des policiers, des gendarmes qui arrondissent leurs fins de mois en se portant partie civile.
parce que, dans le contexte actuel de la politique de rendement imposée dès 2002 par le ministre de l’Intérieur Sarkozy, l’outrage est scandaleusement utilisé pour faire grimper le taux d’élucidation des infractions.
parce que l’outrage participe à une pénalisation des rapports sociaux en sanctionnant la parole au détriment du dialogue démocratique.
parce que l’outrage concourt à un rétrécissement des libertés individuelles, et qu’il est utilisé par le pouvoir sarkozyste comme une arme de répression massive pour bâillonner les luttes militantes, notamment lorsque des citoyens, s’opposant à la traque des sans-papiers organisée par le ministre de l’Identité nationale, se voient traînés devant les tribunaux.
parce que, s’il est normal que la République protège ses fonctionnaires, le fait que certains d’entre eux, notamment des policiers, des gendarmes, en profitent pour masquer leurs fautes et rattraper leurs propres insuffisances constitue un danger pour la démocratie, a fortiori dans la patrie dite « des droits de l’homme ».
parce que le délit d’outrage, exception française, n’existe pas chez la plupart de nos voisins européens, ni aux Etats-Unis.
enfin, parce qu’il y a dans la loi sur la presse de 1881 tout ce qu’il faut pour réparer l’outrage…
Nous demandons sa dépénalisation.
Mais le délit d’outrage n’est pas le seul en cause…
Tout récemment, et pour la première fois depuis 34 ans, un avatar de l’outrage a été remis au goût du jour : le délit d’offense au président de la République. Autrement dit, le crime de lèse-majesté. Un citoyen français a été condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour avoir, lors du passage d’un cortège présidentiel, brandi une pancarte estimée offensante par la justice. L’affaire est d’autant plus scandaleuse (et ridicule) que cette personne ne faisait que reproduire l’injure adressée le 23 février 2008 au salon de l’Agriculture par le président de la République à un citoyen qui avait refusé de lui serrer la main. Elle est d’autant plus intolérable que nombre de nos concitoyens sont en droit de considérer ce « Casse-toi pauvre con ! » adressé à un des leurs comme une offense à la Nation tout entière, et n’hésitent plus à poser la question : « Quel respect accorder à un président de la République aussi peu respectueux de ses concitoyens ? »
Dans ces conditions, et alors que le délit d’offense à chef d’Etat étranger a été supprimé en 2004, après avoir été déclaré contraire à la Convention européenne des droits de l’homme, nous disons que le délit d’offense au chef de l’Etat français n’a plus sa place dans notre société. Et nous demandons l’abrogation pure et simple de l’article 26 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à l’offense au chef de l’Etat.
Enfin, les signataires de cet appel lancent un cri d’alarme et appellent solennellement à un débat public sur le thème des violences policières et du comportement de plus en plus brutal d’une police dont on peut se demander si elle est encore au service des citoyens et de la République, ou au service exclusif d’un pouvoir chaque jour un peu plus attiré par des dérives totalitaires. Cette menace pour la démocratie ne peut laisser aucun citoyen indifférent. Trop de personnes ne supportent plus de vivre dans la peur d’un contrôle de police. Il est temps pour les femmes et les hommes politiques de notre pays de regarder la réalité en face, avec un courage qui ne fait pas défaut aux citoyens, et de ne plus considérer les violences policières comme un sujet tabou. Il y a urgence.
Romain Dunand (condamné à 800 € d’amende, dont 600 avec sursis pour outrage à Nicolas Sarkozy)
Jean-Jacques Reboux (condamné à 150 € d’amende avec sursis pour outrage à policier)
Eunice Barber (condamnée à 5.000 € d’amende pour outrage et rébellion)
Maria Vuillet (poursuivie pour outrage au sous-préfet d’Ile-de-France, relaxée, appel en cours)
Simone Levavasseur (poursuivie pour outrage au préfet de Haute-Saône)
Hervé Eon (condamné à 30 € d’amende avec sursis pour offense au président de la République, appel en cours)
Serge Szmuzskowicz (condamné à 500 € d’amende pour outrage à gendarme en civil)
Isabelle Sylvestre (poursuivie pour outrage à policier)
Jean-Paul Desbruères (outrageur non poursuivi), Patrick Mohr (poursuivi pour outrage à CRS)
Jean-Claude Lenoir (poursuivi pour outrage à CRS)
Yves Baumgarten (poursuivi pour outrage à policier)
M’hamed Bellouti (condamné à 2.000 € d’amende pour procédure téméraire et abusive contre le fils du chef de l’Etat).
Vous voulez en savoir plus ?
Visiter le site du Codedo http://codedo.blogspot.com/
Pour consulter la liste des 400 premiers signataires de la pétition http://codedo.blogspot.com/2008/10/pour-en-finir-avec-le-...
12:38 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2008
Cyberaction 292 : Non au projet d’absorption de l’Afsset
http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=360
Dix associations, regrettant l'inaction des pouvoirs publics, sont
reparties en guerre contre l'usage du téléphone portable pour les
enfants et la promotion qui en est faite à l'occasion des fêtes de
fin d'année, avec une campagne intitulée "TcherMobile".
L'an dernier à pareille époque, les associations Agir pour
l'environnement, chef de file de cette nouvelle campagne, et Priartem
avaient déjà vigoureusement protesté contre la commercialisation pour
les fêtes d'un nouveau modèle de téléphone pour enfants, alors même
que l'Agence française de sécurité sanitaire Afsset préconisait de
"limiter l'exposition des enfants au niveau le plus bas possible".
Or depuis le mois de juin dernier l’Agence française de sécurité
sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) est menacée de
disparition.
André ASCHIERI, qui en est le vice-président et créateur, et les
organismes suivants : FNE, FNATH, UNAF, AMF, ANDEVA, CFDT, CGT, CGC,
INDECOSA-CGT, FO, ainsi que les personnels de l’Agence, s’élèvent
contre le projet d’absorption de l’Afsset par l’Afssa évoqué par le
ministère de la Santé dans le cadre de la révision générale des
politiques publiques.
Depuis son installation, en 2002, l’Afsset est l’objet de tentatives
d’élimination récurrentes. Sa mission, organiser et publier des
études relatives aux conséquences de la dégradation des milieux sur
la santé humaine, en fait la cible privilégiée de nombreux groupes
d’intérêts.
Les signataires en appellent à la ministre de l’écologie, pour que
soit mis un terme définitif aux velléités de ceux qui souhaitent la
disparition de l’Afsset.
Au moment où se conclut le Grenelle de l’environnement, la
marginalisation de la sécurité sanitaire environnementale serait un
signal négatif émis quant à la volonté des pouvoirs publics
d’impulser une politique nouvelle à la mesure des défis
environnementaux qui nous assaillent. Toutes les études sérieuses, et
la dernière en date, transcrite dans le rapport de l’Office
parlementaire des choix scientifiques et technologiques, invitent au
renforcement et au développement de l’Afsset. Il serait pour le moins
paradoxal que l’on choisisse ce moment pour la réduire à un appendice
sans moyens d’un organisme qui a d’autres priorités.
Guy Marimot association Vert l'avenir
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
COMMENT AGIR ?
Sur le site
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre_dep.php?id=360
Par courrier électronique
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre choix : non à l'absorption de l'AFSSET
5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
petitions1@www.elysee.fr
nathalie.kosciusko-morizet@developpement-durable.gouv.fr
cyberacteurs@wanadoo.fr
Cliquer ici :
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr;petitions1@www.elysee.fr>
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,petitions1@www.elysee.fr>
Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien
6- Envoyez le message
Cette cyber @ction est aussi signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président de
la République, à la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie et à Cyber
@cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.
====================
Prénom NOM
profession
adresse
code postal ville
Monsieur le Président de la République
Madame la Secrétaire d'Etat
Nous en appelons à vous pour que soit mis un terme définitif aux
velléités de ceux qui souhaitent la disparition de l’Afsset.
Au moment où Dix associations, regrettant l'inaction des pouvoirs
publics, sont reparties en guerre contre l'usage du téléphone
portable pour les enfants (Tchermobile) alors même que l'Agence
française de sécurité sanitaire Afsset préconisait de "limiter
l'exposition des enfants au niveau le plus bas possible".
Au moment où se conclut le Grenelle de l’environnement, la
marginalisation de la sécurité sanitaire environnementale serait un
signal négatif émis quant à la volonté des pouvoirs publics
d’impulser une politique nouvelle à la mesure des défis
environnementaux qui nous assaillent. Toutes les études sérieuses, et
la dernière en date, transcrite dans le rapport de l’Office
parlementaire des choix scientifiques et technologiques, invitent au
renforcement et au développement de l’Afsset. Il serait pour le moins
paradoxal que l’on choisisse ce moment pour la réduire à un appendice
sans moyens d’un organisme qui a d’autres priorités.
Veuillez croire, Monsieur le Président, Madame la Secrétaire d'Etat à
notre mobilisation citoyenne.
09:53 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
Soutenir Muntadar al-Zeidi
Mais il faut savoir que pour son geste, Muntadar al-Zeidi a été tabassé et est menacé de sept années de prison par le "gouvernement" irakien et sa famille est également en danger.
09:18 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2008
L'UNICEF ne doit pas cautionner le pillage de l'Afrique !
Le 24 octobre dernier, l’UNICEF-France a signé un partenariat avec la Compagnie Fruitière, autour du slogan « 1 kilo de fruits acheté = 1 sourire pour un enfant en Afrique ». Il s’agit en effet pour cette grande entreprise de reverser, pour chaque kilogramme de fruits vendu en France, 2 centimes d’euros à l’UNICEF pour financer des actions, notamment en faveur de la scolarisation des filles au Sénégal. En échange l’UNICEF autorise la Compagnie Fruitière, grande entreprise d’importation de fruits tropicaux (bananes, mangues, ananas, etc…), à communiquer largement sur ce partenariat, en utilisant notamment le logo du Fonds des nations unies pour l’enfance.
Nous pourrions nous réjouir de ces fonds supplémentaires pour financer l’action de l’UNICEF en faveur des enfants africains. Mais le poids politique de ce partenariat doit se mesurer à la lueur des conditions sociales et environnementales de production dans les plantations de la Compagnie Fruitière ou de ses filiales comme la PHP :
• ouvriers agricoles sous-payés (exemple : 25 000 F CFA au Cameroun, soit moins de 38€/mois, jusqu’aux émeutes de février dernier)
• conditions de travail inacceptables et discipline de fer (Mgr Christian Tumi, archevêque de Douala, témoigne : « les droits fondamentaux des gens ne sont pas respectés » )
• recours à l’appareil répressif local pour étouffer les revendications de la société civile (exemple : emprisonnement du maire de Njombe Penja, au Cameroun, qui avait averti les autorités que « les sociétés [dont PHP] ne payaient pas d’impôts ni de taxes depuis trente ans » , n’acceptant pas que sa commune continue à être « une zone très riche avec des populations très pauvres » )
• pratiques agricoles au mépris de l’environnement local et de la santé des travailleurs (exemple : dans les plantations de Côte d’Ivoire, emploi d’un pesticide hautement toxique, le DBCP, interdit aux USA)
« nous ne sommes pas des esclaves ! »
Hélas les exemples ne manquent pas et il nous serait impossible de les énumérer tous ici.
Pour ces différentes raisons nous pensons que la Compagnie Fruitière porte le plus souvent une lourde responsabilité dans le fait que des enfants africains aient « perdu le sourire » . Pour mémoire, rappelons que la jeunesse camerounaise s’en est prise, lors des « émeutes de la misère » de février dernier, aux sociétés françaises dont la PHP, au cri de « nous ne sommes pas des esclaves ! » .
Le partenariat signé avec cette institution permet donc à la Compagnie Fruitière non seulement de dissimuler cette terrible réalité, mais également de délivrer une publicité quasi-mensongère à faible coût. En effet, les dons qu’elle effectue pour cette action, contrepartie à l’utilisation de la notoriété et du logo de l’UNICEF, sont fiscalement déductibles pour l’entreprise.
Nous demandons donc à l’UNICEF de renoncer urgemment à ce partenariat et de le dénoncer par voie de presse, afin de ne pas cautionner davantage ce scandale. La direction pouvait ne pas en avoir conscience lors de sa signature, mais aujourd’hui elle sait ; nous demandons donc qu’elle agisse.
Note : Pour soutenir cette action, rendez-vous sur le site Internet cyber@cteurs, pour envoyer un courrier type à l’UNICEF.
16:01 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
13/11/2008
Survie Info n°38. Novembre 2008
BURKINA FASO.
- Appel au rassemblement à l'occasion de la visite de Blaise Compaoré à l'Elysée à Paris lundi 17 novembre. Arrêtons le soutien aux dictateurs ! Soutenons les peuples africains !
A l’occasion de la réception à l’Elysée de Blaise Compaoré par Nicolas Sarkozy le 18 novembre prochain, un rassemblement est organisé pour dénoncer la caution politique officielle apportée au régime du dictateur burkinabé. Rassemblement à 18h au Trocadéro, parvis des Droits de l’Homme à Paris. Lire la suite : http://survie.org/article1308.html
- Compaoraison funèbre. Article paru dans Billets d'Afrique et d'ailleurs n°174 (novembre 2008)
Le sénateur du congrès libérien, Prince Yormie Johnson, affirme avoir aidé le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, à éliminer Thomas Sankara. Un aveu qui apporte un nouvel éclairage sur un triste épisode de la Françafrique (…). Lire la suite : http://survie.org/article1304.html
SURVIE MOBILISÉE PENDANT LA SEMAINE DE LA SOLIDARITE INTERNATIONALE
Du 15 au 23 novembre 2008, Survie participe à la 11ème Semaine de la Solidarité Internationale, (SSI) "Semaine" au cours de laquelle plus de 5000 animations seront organisées partout en France autour du thème de la solidarité internationale.
Pour relayer les revendications la société civile africaine, Survie invite cette année Pius Njawe, journaliste camerounais, fondateur en 1979 du journal Le Messager, puis directeur général du groupe de presse qui en découle. Ce groupe fait l’objet de nombreuses censures et pressions diverses par le régime du président Paul Biya. Il a été arrêté 126 fois en 27 années de carrière, mais continue de dénoncer la situation critique du journalisme indépendant au Cameroun. Il interviendra à Lille, Nantes, Paris, Montpellier, Avignon, Annemasse (74), Grenoble et Lyon du 19 au 28 novembre.
Lien pour retrouver le programme complet de Pius Njawe http://survie.org/article1310.html
Retrouvez tous les évènements de Survie pendant la SSI dans l’Agenda ci-dessous.
Actualité
13 novembre 2008. La justice française et le génocide au Rwanda. Communiqué de Survie
La question de la complicité française dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui a toujours été éludée, revient dans l’actualité, notamment sur le terrain judiciaire, où elle est illustrée par plusieurs affaires. (...) Lire le communiqué http://survie.org/article1314.html
22 octobre 2008. Paradis fiscaux et judiciaires : la bataille ne fait que commencer. Communiqué de la plate forme Paradis Fiscaux et Judiciaires
Suite à la réunion des pays de l’OCDE sur les paradis fiscaux le 21 octobre, les ONG saluent l’engagement politique fort de mettre fin aux abus des paradis fiscaux et appellent à passer aux actes Les ONG membres de la plate-forme « Paradis Fiscaux et Judiciaire » (PFJ) saluent les engagements pris par les dirigeants français et leurs homologues de 16 autres pays de l’OCDE « de ne plus accepter que des Etats et territoires prospèrent sur la fraude ». (...) Lire le communiqué : http://survie.org/article1279.html
A lire
Bulletin Billets d’Afrique et d’ailleurs n°174 (Novembre 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Sortir du SMI (Système de Misère Imposée)
Alors que le vaisseau de la finance mondiale est ballotté sur les flots déchaînés de l’océan de la spéculation et que vacille l’« ordre » capitaliste, victime de sa jactance effrontée, on a l’amère satisfaction de voir nos hommes politiques découvrir tout à coup l’existence et les vices des paradis fiscaux, au moment où les sociétés développées sont directement menacées par les conséquences de l’avidité incontrôlée de ces zones obscures établies pour piller impunément toutes les ressources disponibles.(...) Lire la suite... http://survie.org/article1303.html
S’abonner à Billets d'Afrique : http://survie.org/article65.html
Au sommaire ce mois-ci :
- CÔTE D’IVOIRE Trafigura en offshore
- RWANDA La face cassée de la République (épisode 3)
- CONGO BRAZZAVILLE Sauterie chez Sassou
- MAYOTTE Un génocidaire recyclé dans les faux papiers
- BURKINA FASO Compaoraison funèbre
- FRANCE SOUDAN Un « premier pas… » vers quoi ?
- AFRIQUE Déchets toxiques : un scandale qui s’éternise
- MAURITANIE Le grand écart de la France
- LIVRE, Sarko en Afrique, de Stephen Smith et Antoine Glaser
- LIVRE Petit Précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy. Le livre que Nicolas Sarkozy et Henri Guaino ne liront pas
- CAMEROUN Après les émeutes de la misère
A paraître. Nicolas Sarkozy : La Françafrique décomplexée, Samuel Foutoyet
Edition Tribord, 160 p., 4,5 €, novembre 2008. Préfacé d’Odile Tobner.
Pendant la campagne présidentielle en 2007, Nicolas Sarkozy a multiplié les annonces de rupture avec la politique africaine de ses prédécesseurs. Le président n’a pas tenu les promesses du candidat. Nicolas Sarkozy ne se contente pas de s’inscrire dans la continuité répugnante de la Françafrique, il ne manifeste aucun complexe. Le vice a atteint son paroxysme avec le discours de Dakar sur l’ « homme africain ». Samuel Foutoyet décrypte les évènements les plus marquants du début de quinquennat de Nicolas Sarkozy. Les informations et des faits sont avérés. Il propose en outre un voyage éclair dans les arcanes de la Françafrique. Lire la suite : http://survie.org/article1313.html
Pré-commandez le : http://survie.org/IMG/pdf_Bon_de_commande_sarkozy_lafranc...
Agenda
Avignon
- Lundi 24 novembre conférence débat "Cameroun et Françafrique : paroles d’un résistant" avec Pius Njawé. http://survie.org/article1311.html
Haute Savoie - St Julien en Genevois - Annemasse
- Vendredi 21 novembre à St Julien en Genevois projection du film "Bamako" suivi d’un débat sur "La dette odieuse" avec Jean Merckaert
- Mardi 25 novembre à Annemasse conférence-débat "Business Dictatures"sur "la situation et la liberté de la presse au Cameroun et la politique de la France" http://survie.org/article1312.html
Beauvais (60)
- Vendredi 21 novembre dans le cadre du Festival "Aux Couleurs de l'Afrique" conférence-débat : La réalité des flux financiers Nord-Sud : Qui aide vraiment qui ? avec Odile Tobner, Macodou N’Diaye, Sekou Diabate... http://survie.org/article1287.html
Bressuire (79)
Du 17 au 30 novembre 2008, semaine sur le thème La santé en panne de solidarité. 15 jours de films, de théâtre, d’échanges sur ce thème avec la participation de Rajahgopal le leader indien des “paysans sans-terre” et de François Kassah béninois, militant associatif pour l’accès aux biens fondamentaux. Téléchargez le programme http://enbocage.com/blogs/survie/files/2008/11/depliant-r...
Gironde
Bordeaux
- Vendredi 14 novembre Projection débat autour du film "Opération Turquoise à l’Utopia"
- Mardi 18 novembre projection débat autour du film "EZRA"
- Mercredi 19 novembre, dans le cadre d'un cycle de conférence intitulé "L'impunité, la démocratie, le néolibéralisme et l'Afrique", conversation avec Vincent Ouattara sur les réalités économiques et sociales du Burkina Faso
- Vendredi 21 novembre projection débat autour du film "Un autre monde est possible", suivi d’un concert de OPA (Orchestre Poétique d’Avant-guerre)
Blanquefort
- Jeudi 20 novembre projection débat autour du film "EZRA"
Pessac
- Samedi 22 novembre projection débat autour du film "EZRA"
http://surviegironde.blogspot.com/
Isère
Grenoble
- Jeudi 13 novembre, conférence débat "Angolagate : la mafia au coeur de l’état ?" avec André Fine
- Lundi 17 novembre conférence débat "La "stabilité politique", la "réussite économique"… et leurs victimes" avec Vincent Ouattara
- Mercredi 26 novembre conférence débat "Cameroun et Françafrique : paroles d’un résistant" avec Pius Njawé
- Mardi 2 décembre conférence débat "Bolloré en Afrique : business et dictatures" avec Pierre Caminade
http://survie.org/article1250.html
Bourgoin Jallieu
- Jeudi 20 novembre conférence-débat "Le Togo, prototype du système de corruption Françafrique" avec André Fine à la Salle banalisée de Champaret à 20h30. Contact : Philippe 04.74.93.68.00
La Tour du Pin
- Dimanche 23 novembre conférence-débat "Le Togo, prototype du système de corruption Françafrique..." avec André Fine à la MJC à 17h. Contact : Philippe 04.74.93.68.00
Languedoc Roussillon
- Vendredi 14 novembre à Nîmes (30) conférence débat sur "l’eau, moyen de domination ou bien commun ?" avec Jacques Cambon, et Victor Nzuzui, (RDC, CADTM)
- Samedi 15 novembre à Elne (66) Fête "Ailleurs, ensemble, demain"
- Mardi 18 novembre à Montpellier (34) Quinzaine des Tiers Monde/ SSI Luttes et résistances. Table ronde "La crise alimentaire mondiale et la société civile" : "Les émeutes de la faim" avec Ludovic Bourbe, Mylène Begos et Camille Boudoug, "La crise et le rôle de la spéculation" avec José Fornaison et Victor Nzuzi (RDC, CADTM)
- Samedi 22 novembre Forum Nord Sud. "Des sociétés civiles en luttes et en résistances" avec Pius Njawe
http://survie.org/article1299.html
Lille
- Mercredi 19 novembre conférence "l’Afrique des clichés et les médias" avec David Eloy, Pius Njawé et Sayouba Traoré
http://survie.org/article1263.html
Lyon
- Jeudi 27 novembre conférence débat "Dictature et résistances au Cameroun" avec Pius Njawé
http://survie.org/article1301.html
Paris
- Samedi 15 novembre projection-débat : "Rwanda : Tuez-les-tous ! Histoire d’un génocide sans importance" avec Annie Faure et Marcel Kabanda
- Vendredi 21 novembre conférence-débat Cameroun : 40 ans après les massacres, le pillage continue, avec Pius Njawé, journaliste militant pour les droit humains et la liberté de la presse au Cameroun.
- Mercredi 26 novembre théâtre-débat :"Le destin d’un clandestin" par la Cie Bou-Saana
- Vendredi 28 novembre conférence-débat : "Un autre développement pour l’Afrique" avec Odile Tobner, Olivier Chantry et Aziz Fall
- Samedi 29 novembre Festival documentaire "Ombres sur la Françafrique : projections de Une mort de style colonial". "Patrice Lumumba, une tragédie africaine" et "Fratricide au Burkina". "Thomas Sankara et la Françafrique", débat avec Aziz fall, Anne-Cécile Robert, Odile Tobner, lectures et Poésie avec Chant d’encre, musique avec Wasis Diop
http://www.survie-paris.org/
Nantes
- Jeudi 20 novembre conférence "Les intérêts économiques français au Cameroun : un objectif à tout prix ?" avec Pius Njawe
http://survie.org/article1285.html
Nancy
- Mardi 25 novembre rencontre Victor Nzuzi (CADTM Congo-RDC)
Heure et lieu précisés prochainement sur le site de Survie
Rennes
- Mercredi 19 novembre projection débat "La dette des dictateurs" avec Yann Queinnec
- Jeudi 20 novembre conférence "Les Accords de Partenariats Economiques et la souveraineté alimentaire" à la MIR. avec Christiane Taubira
- Vendredi 21 novembre projection débat "Bada, mon village…" avec M. Bied Charreton Samedi 22 Novembre conférence "L’Afrique et l’aide au développement, moteur du développement ou facteur de régression ?" avec Tidiane Diakité
- Jeudi 27 novembre de 21h à 1h : Soirée Françafrique "Procès de M. Franck Kalfric" : théâtre d’improvisation et concerts Hip-Hop : LTR, Zalem, L’armée verte, DUVAL MC de Marseille
http://survie35.blogspot.com/
Toulouse
Programme complet de la solidarité internationale à Toulouse
- Mardi 18 novembre projection débat autour du film "Des monstres qui dorment"
- Jeudi 20 novembre rencontre avec Victor Nzuzi (CADTM Congo-K)
- Jeudi 4 décembre projection débat autour du film "Thomas Sankara, l’homme intègre"
http://survie31.over-blog.com/
Site de la semaine de la solidarité internationale : http://www.lasemaine.org/
17:13 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2008
Appel de Léon Landini, ancien résistant
la Main-d’oeuvre Immigrée (FTP-MOI), grand mutilé de guerre, ancien officier FTP, officier de la
Légion d’honneur, Médaille de la Résistance.
LA REUNION DES MINISTRES DE L’UE SUR L’IMMIGRATION PROGRAMMEE PAR B. HORTEFEUX A … VICHY
UNE PROVOCATION DU GOUVERNEMENT ACTUEL ET DE L’EUROPE SUPRANATIONALE CONTRE LA
RESISTANCE ET LA NATION REPUBLICAINE, UN PAS VERS LA REHABILITATION DE PETAIN !
Brice Hortefeux, ministre de « L’identité nationale et de l’immigration » a convoqué ses
homologues européens pour discuter de l’immigration à ….. VICHY.
Les FTP-MOI des Bataillons Carmagnole et Liberté, que Charles Tillon ancien commandant en chef
des FTPF et ancien ministre, avait honoré en déclarant : « Carmagnole Liberté un des plus beaux fleurons si
ce n’est le plus beau fleuron de la résistance armée française » et qui étaient issus pour une grande de part,
de parents « sans papiers » sont scandalisés d’apprendre que c’est précisément à Vichy que le sieur
Hortefeux entend régler les problèmes de l’immigration.
Que de tristes souvenirs réactive ce sinistre personnage, en reprenant à Vichy, le travail que Pétain,
Laval, Doriot et compagnie n’avaient pas pu mener à bien. Nous n’avons bien entendu rien contre la ville de
Vichy et ses habitants, mais décider de faire de cette ville une capitale européenne pour parler de
l’immigration est un acte de mépris pour tous les démocrates au moment où Hortefeux est chargé par ses
maîtres d’expulser 25 000 étrangers par an, avec tous les drames que l’on sait !
Oui il s’agit d’une provocation non seulement à l’égard de ceux qui étrangers ou d’origine étrangère
ont combattu l’Occupant les armes à la main, mais également envers tous ceux et toutes celles qui ont eu à
connaître des persécutions par Pétain et ses séides.
Au moment où nous nous apprêtons à commémorer le 90ième anniversaire du 11 novembre 1918, il
n’est pas inutile de rappeler les immenses sacrifices consentis aux cours des deux dernières guerres par
ceux que l’on appelait alors « les coloniaux » et donc les enfants et les petits enfants sont désignés
aujourd’hui sous le nom « d’étrangers ».
Les immenses nécropoles se trouvant sur le front de l’Est (qui ont été pour la énième fois
vandalisées) aussi bien que celles se trouvant devant Rome ou Monte Cassino, prouvent que des centaines
de milliers de corps de « coloniaux », reposent loin de leur terre natale.
Leurs sacrifices devraient permettre de traiter avec un peu plus d’égards les enfants et petits
enfants de ces soldats, « très souvent malgré eux » à qui on a pris leurs vies afin que notre pays puisse
reconquérir son indépendance et sa liberté.
Il n’est pas non plus inutile de rappeler, que les immigrés qui dans les années 30 étaient traités de
vermine et de « métèques » par l’extrême droite et son journal Gringoire ont entre 40 et 45 donné le
meilleur d’eux même dans la lutte pour la libération de la France, au point qu’un grand nombre d’historiens
désignent aujourd’hui les FTP-MOI « comme le fer de lance de la Résistance armée française » alors que
pendant l’Occupation un grand nombre de défenseurs de « l’identité nationale » et de la France aux
français » s’étaient vautrés dans la Kollaboration et le déshonneur.
Nous constatons, avec colère que M. Hortefeux, utilise à quelques mots près contre les étrangers
« sans papiers » des mêmes termes et des méthodes de harcèlement policier qui ne peuvent que nous
rappeler ce que nous avons toujours combattu. Car tout comme autrefois, tout en se prétendant le
défenseur de « l’identité nationale » Brice Hortefeux fait poursuivre par sa police, de façon ignoble, des
sans papiers allant jusqu’à mener la chasse à la sortie des écoles. Ce n’est pas cela l’identité nationale de la
France, qui tient en trois mots à nos yeux : « liberté, égalité, fraternité » !
Non, le choix de Vichy n’est pas innocent, car c’est le grand patron Denis Kessler qui félicité le
président de la République, en écrivant dans « Challenge » de novembre 2007: « Il s’agit aujourd’hui de
sortir de 1945 et de défaire le programme du Conseil National de la Résistance …. Il est grand temps de le
réformer et le gouvernement s’y emploie ».
Mais il ne s’agit pas seulement de défaire le programme du CNR, mais de détruire tous les acquis
que ce programme avait apportés à notre peuple et sous des formes sournoises de réhabiliter un passé que
nous pensions révolu. Ce mouvement de réhabilitation du fascisme et de ses collaborateurs dépasse
d’ailleurs la France puisqu’en Italie, dans les Pays baltes, en Autriche, les autorités fréquentent
publiquement les nostalgiques de Mussolini et de Hitler, tout en attaquant les symboles de la résistance
antifasciste.
Sous l’Occupation, tant d’espérances nous ont animés, nous qui nous battions pour un monde
meilleur dans lequel nos enfants et petits enfants pourraient travailler et vivre dignement… non seulement
nous sommes loin du compte, mais nous nous éloignons de plus en plus de cet espoir par la faute de ceux
qui nous gouvernent !
Il y a peu de temps le Premier ministre annonçait que la France était à la veille du dépôt de bilan et
le chef de l’Etat surenchérissait en déclarant, qu’il ne pourrait pas améliorer le niveau de vie des Français,
comme il l’avait promis avant son élection, car « les caisses de l’Etat sont vides » (sic).
Et voici, que comme par miracle nos gouvernants trouvent 400 milliards d’euros pour financer les
banques défaillantes, mais en même temps nos médias nous annoncent de ce sera aux travailleurs de payer
le passif. En effet, c’est déjà par milliers que des personnes sont jetées à la rue, que nos services publics
sont privatisés et que nos entreprises délocalisent en laissant dans la misère les ouvriers qui les ont
enrichis. Non ! Ce n’est pas pour ce monde là que nous avons consenti tant de sacrifices car nous étions
convaincus que nos enfants et nos petits enfants vivraient mieux que nous !
Aujourd’hui au crépuscule de notre vie, voici que certains d’entre nous se réveillent la nuit, inquiets
sur le devenir de leur progéniture et sur l’avenir de la France qu’ils ont tant aimée et tant servie, se
demandant quel va être leur avenir : le chômage et la misère, ou dans le meilleur des cas une misérable
retraite à …. 70 ans en travaillant le dimanche comme l’ont décidé une majorité de députés indignes qui ne
savent pas ce que c’est que TRAVAILLER quand on est ouvrier, employé, instituteur, conducteur de train ou
infirmière !
Serait-il possible que nous, anciens combattants de la résistance, nous qui avions mis en place le
programme du Conseil National de la Résistance, restions passifs et silencieux lorsque notre pays est pillé
par la finance internationale avec l’aide de nos propres gouvernants ?
Il nous appartient d’être à la tête de ceux qui préconisent la mise en place d’un nouveau
programme de Résistance, en chassant du pouvoir les larbins du MEDEF et de l’UE. Car les ennemis de la
France ne sont pas les ouvriers immigrés qui triment dur en étant sous-payés, méprisés et expulsés par M.
Hortefeux qui trahit la France généreuse de Jean Moulin et de Guy Mocquet pour chasser l’électeur sur les
terres de Le Pen !
Les vrais ennemis de la France républicaine sont au contraire ceux qui détruisent l’indépendance
nationale en imposant une constitution supranationale bis que le suffrage universel a refusée le 29 mai
2005. Les ennemis de la nation sont ceux qui alignent notre pays sur le belliqueux impérialisme américain ;
ceux qui cassent les acquis sociaux et les services publics ! Ces grands patrons, ces ministres, ces dirigeants
du FMI et de l’OMC qui ont honte de parler français à l’étranger et qui démantèlent le CNRS, l’Education
nationale, la loi laïque de 1905 et tout l’héritage de 1789. Un héritage dont Carmagnole-Liberté a porté
haut le drapeau dans ces maquis où nous, étrangers de naissance, chantions la Marseillaise et arborions le
drapeau tricolore sans les opposer à « l’Internationale » et au drapeau rouge des travailleurs !
Contre ces ennemis de la République, nous anciens Résistants FTP-MOI, appelons à une nouvelle Résistance
antifasciste, antiraciste, patriotique et progressiste. A quand en France, un nouveau Conseil National de la
Résistance ?
14:36 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (1)
14/10/2008
La justice, pas la charité !
Des organisations et mouvements du monde entier se mobilisent aujourd’hui contre la Dette Illégitime, les IFI et le Changement Climatique Ils réclament « la Justice, pas la Charité »
Le 13 octobre, des militants de la lutte contre la dette dans le monde entier réaliseront des activités et mobilisations contre la Dette Illégitime, les Institutions Financières Internationales (IFI) et le Changement Climatique, dans le cadre de la IIème Semaine d’Action Mondiale contre la Dette et les IFI, qui englobe plus de 200 réseaux, organisations et mouvements d’Afrique, d’Asie et du Pacifique, d’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Europe et d’Amérique du Nord, du 12 au 19 octobre. Au cours de la Semaine, ils mettront l’accent sur différentes problématiques en rapport avec le problème persistant de la domination exercée au travers de la dette, mais pendant la journée du 13 sera traitée spécialement la revendication de la Justice Climatique et son lien avec la dette.
Tous les ans, des centaines de millions de dollars en prêts sont utilisés pour financer des projets d’industries extractives, incluant le pétrole, le charbon et le gaz, des méga-projets d’infrastructure et d’autres pour la production de biocombustibles qui sont nocifs pour l’environnement et qui exacerbent significativement le changement climatique. Les crédits sont octroyés à des gouvernements, principalement par la Banque Mondiale et d’autres IFI, et sont remboursés avec des ressources publiques, alors que les entreprises multinationales sont les principales bénéficiaires. De plus, la Banque Mondiale cherche maintenant à assumer un rôle prépondérant dans le financement mondial de la mitigation et de l’adaptation aux changements climatiques, ainsi que dans la promotion de « technologies propres » et de « développement propre ». Elle a ainsi lancé récemment les Fonds d’Investissement Climatique (FIC).
Selon Lidy Nacpil, coordinatrice en Asie-Pacifique de Jubilé Sud - réseau de campagnes sur la dette, de mouvements sociaux et d’organisations de plus de 50 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie-, « les prêts qui furent utilisés pour imposer des projets ou des politiques nocives sont illégitimes ; ils ont constitué un facteur principal dans l’escalade de la crise climatique et ne doivent pas être remboursés. Les Institutions Financières Internationales comme la Banque Mondiale et le FMI assument une responsabilité centrale dans cette crise. Avec ce passé, le fait qu’elles aient maintenant quelque chose à voir avec des programmes pour le climat est condamnable. La notion et la conception des FIC de la Banque Mondiale, par exemple, sont aussi déficients que la Banque elle-même ».
Parmi les diverses activités à réaliser pendant cette journée, une déclaration signée par plus de 100 organisations du monde entier sera présentée à différents gouvernements et à la Banque Mondiale; de multiples forums et séminaires seront organisés, se centrant sur la relation entre la dette, les IFI et le Changement Climatique, comme au Bangladesh, aux Philippines et au Royaume-Uni. À Jakarta, en Indonésie, aura lieu une manifestation face aux bureaux locaux de la Banque Mondiale ; tandis qu’en Colombie, au Paraguay et au Brésil se dérouleront différents évènements sur la Dette Écologique et la Justice Climatique.
Pour les organisations qui appellent à la mobilisation pendant cette Journée, le changement climatique seul peut se résoudre si les gouvernements annulent et cessent de payer les dettes illégitimes, si est arrêté le financement de projets et de politiques qui exacerbent le changement climatique, si sont refusés les Fonds d’Investissement Climatique de la Banque Mondiale, si l’on cesse de financer avec des prêts les programmes pour le climat, et si sont payées des restitutions et réparations pour les dettes écologiques et historiques qui son dues aux peuples du Sud.
Le texte complet de la Déclaration sur la Dette Illégitime, les IFI et le Changement Climatique est disponible sur le site : http://debtweek.org/
Contacts pour la Journée d’Action Globale contre la Dette Illégitime, les IFI et le Climat :
Jubilé Sud – js@jubileesouth.org
Coordination mondiale : Beverly Keene - +54 11 43071867 - +54(9)11-55690140
Amérique Latine et Caraïbes : Laura Yanella, Presse et Diffusion - +5411-43071867
Asie et Pacifique : Lidy Nacpil - +639178800410
Afrique : Njoki Njoroge Njehu – +254(0) 7 2322 9426
Préparatifs dans le monde entier pour la Semaine d’Action Mondiale Contre la Dette et les Institutions Financières Internationales.
Des centaines de réseaux et organisations du monde entier se mobiliseront du 12 au 19 octobre et organiseront diverses activités pendant la Semaine d’Action Mondiale contre la Dette et les Institutions Financières Internationales (IFI).
Plus de 200 réseaux, mouvements et organisations mondiales, continentales et nationales d’Asie et du Pacifique, d’Afrique, d’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Europe et d’Amérique du Nord ont déjà signé l’« Appel d’Action à la Semaine Mondiale », exigeant l’annulation sans condition et immédiate de la dette illégitime, la fin des conditionnalités des IFI comme le FMI, la Banque Mondiale, et les Banques Régionales de Développement, ainsi que le paiement de la dette écologique aux pays du Sud.
La faim dans le monde et le croissant impact du changement climatique sont des symptômes dramatiques du problème persistant de la domination de la dette. C’est dans ce contexte que la seconde édition de la Semaine d’Action attirera spécialement l’attention sur deux demandes : la souveraineté alimentaire et financière, et la justice climatique et économique. Les dettes qui furent utilisées pour des projets nocifs ou pour imposer les politiques qui ont provoqué les actuelles crises alimentaire, climatique et du crédit, ne doivent être remboursées en aucune circonstance.
Les organisations convoquent à toutes les personnes à se mobiliser et à défier les IFI, les entreprises multinationales et les gouvernements (du Nord ou du Sud), afin qu’ils reconnaissent leurs responsabilités vis-à-vis du problème persistant de la domination de la dette.
Pour la journée du 13 octobre, dédiée à la problématique du changement climatique et sa relation avec la dette et les IFI, des mouvements et organisations de plusieurs pays, parmi d’autres activités, se sont mis d’accord pour envoyer une lettre à la Banque Mondiale et aux gouvernements, exprimant leur opposition aux Fonds d’Investissement Climatique que promeut la propre Banque Mondiale. En plus de demander l’annulation du remboursement de la dette illégitime des pays du Sud, les organisations réclament aussi d’en finir avec le financement de projets qui aggravent la situation climatique. En ce sens, dans la ville de Jakarta (Indonésie), des mouvements se rassembleront face aux bureaux de la Banque Mondiale, contre le rôle de celle-ci dans les projets liés au changement climatique.
Jusqu’à maintenant, ont été confirmées environ 200 actions qui se dérouleront dans diverses régions du monde, depuis les manifestations publiques et les réunions pour exiger l’annulation de toutes les dettes dans plus de 20 villes d’Inde, jusqu’à la réalisation de l’« Assemblée des Peuples Contre la Dette, les IFI et les Privatisations » que plusieurs organisations sont en train de convoquer aux Philippines, parmi tant d’autres activités. De même, dans plus de 35 districts du Bangladesh, sont en train de s’organiser des réunions de discussion, des ateliers et des séminaires, tels que l’« Atelier sur le Changement Climatique, le Fond Fiduciaire et la Banque Mondiale », et le « Séminaire Commerce et Développement : Liens Intersectoriels sur l’alimentation, le climat, la dette et les IFI ».
La construction d’une architecture financière alternative en faveur des intérêts et des droits du peuple sera aussi un thème de débat dans les prochains jours. Dans le cadre de la crise financière actuelle, les réseaux d’Amérique Latine préparent une déclaration sur les alternatives de financement et les propositions en vigueur aujourd’hui, comme la création de la Banque du Sud et le retrait du Centre International de Règlement des Différends Relatifs aux Investissements (CIRDI) de la Banque Mondiale, tel que mené à bien par le gouvernement de Bolivie.
Quelques semaines après la présentation du rapport officiel sur l’audit de la dette réalisée par le gouvernement d’Équateur au travers de la Commission d’Audit Intégral du Crédit Public (CAIC), des organisations locales organiseront dans la ville de Guayaquil le « Forum citoyen sur les résultats de l’audit », ainsi qu’un débat sur l’illégitimité de la dette. Près de là, en Colombie, seront programmées des activités tous les jours, comme le « Conservatoire sur l’illégitimité de la dette et les impacts sur les droits des femmes », et la manifestation culturelle contre les dettes et pour les droits à l’eau, la santé et l’éducation dans la ville de Bogota. Et depuis Cuba, des organisations se sont jointes à l’appel de cette semaine et sont en train de préparer un événement spécial sur la dette extérieure et la crise financière actuelle.
Tandis qu’au cœur du centre financier de Buenos Aires, aura lieu une radio ouverte et des manifestations de rue pour la « Journée de la Souveraineté Alimentaire et de la lutte contre la Dette ». Des organisations paysannes du Paraguay préparent plusieurs rencontres, entre elles un panel sur « Les dettes sociales et environnementales » et un « Tribunal contre les IFI » dans les villes de Itapua et Encarnación.
Ont été programmées plus de 20 projections de documentaires qui abordent la problématique de la dette, ainsi que des débats ouverts dans de nombreuses villes du mondes, comme le film « La fin de la pauvreté ? » de Philippe Diaz qui se projettera dans les villes marocaines de Rabat et Casablanca. Parmi d’autres activités, « Le contrat Congo-Chine, le FMI, la BM et les conditions de remboursement » sera le thème d’un débat public retransmis à la télévision, préparé par des organisations de la République Démocratique du Congo. Au Togo se réalisera un programme de radio spécial en hommage à Thomas Sankara (ex-président du Burkina Faso qui a demandé la répudiation de la dette juste avant d’être assassiné) et d’autres leaders altermondialistes, alors qu’une conférence-débat sur la « Chine et son rôle dans la situation de la dette en Afrique » aura lieu au Niger.
Plus de 40 activités dans des églises et communautés sont en train d’être organisées aux Etats-Unis, alors qu’à Madrid la semaine d’action commencera avec un tour en vélo contre la dette depuis la Place de la Province. Par ailleurs, des ateliers de formation sur la dette et les droits sont en train d’être organisés en Belgique. En Angleterre se prépare un envoi massif de lettres au gouvernement du Royaume-Uni pour qu’il appuie un mécanisme transparent de résolution de la dette lors de la Conférence de Financement pour le Développement à Doha.
La Semaine d’Action contre la Dette et les IFI coïncide en plus avec plusieurs dates spéciales, parmi lesquelles : le 12 octobre – Journée continentale en Amérique de résistance au colonialisme, le 15 octobre – Anniversaire de la mort de Thomas Sankara, et le 16 octobre – Journée d’action pour la souveraineté alimentaire.
Des activités spéciales sont programmées dans de nombreux autres pays, comme le Nicaragua, le Honduras, le Salvador, le Brésil, le Pérou, le Pakistan, le Cameroun et le Bénin. Une liste complète des activités sera publiée sur le site internet : www.debtweek.org (édité en espagnol, anglais et français) ; on y trouvera aussi les nouvelles les plus importantes de la Semaine Mondiale, des articles, matériaux graphiques et documents relatifs aux diverses thématiques qui seront abordées.
La Semaine d’Action Mondiale contre la Dette et les IFI fait partie de la Campagne Internationale Sud-Nord sur l’Illégitimité de la Dette qui est impulsée par des réseaux et des mouvements du Sud et du Nord, comme Jubilé Sud, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM), Eurodad, Jubilé USA et Latindadd.
Nous recevons encore les adhésions à l’appel d’action et nous invitons toutes les organisations à envoyer l’information sur leurs activités en écrivant à semanadeuda@gmail.com
Pour accéder à l’appel d’action complet : http://www.debtweek.org/index.php?lang=fr
Pour plus d’information sur la Semaine d’Action, contactez-nous : jubileo@wamani.apc.org
+5411 43071867 – +54 911 41781117
Campagne Internationale Sud-Nord sur la dette illégitime
Jubilé Sud : js@jubileesouth.org
Coordination mondiale : Beverly Keene - +54911-55690140
Amérique Latine et Caraïbes : Laura Yanella, Presse et Communication – +5411-43071867
Asie et Pacifique : Lidy Nacpil - +63 2925 3036
Afrique : Njoki Njoroge Njehu - +254(0) 7 2322 9426
Etats-Unis : Jubilee USA - Neil Watkins - +1202-783-0129
Europe : Belgique: EURODAD – Alex Wilks - +32 2 543 90 67 Belgique: CADTM – Myriam Bourgy – +32 (0) 4 226 62 8
15:44 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2008
Survie Info n° 37. Octobre 2008
Survie sort un dossier : DIPLOMATIE, BUSINESS ET DICTATURES. L'Afrique prise au piège françafricain
Diplomatie élyséenne, entreprises françaises et dictateurs africains : la Françafrique se veut « décomplexée » avec Nicolas Sarkozy. Les mécanismes du pillage systématique des ressources africaines tournent à plein régime au mépris du développement économique et démocratique de l’Afrique
Pour Survie, il est essentiel d’informer les citoyens français sur le rôle des entreprises françaises en Afrique et de dénoncer les connivences entre diplomatie et business, qui ont pour conséquences la dictature et le non-développement. Il est nécessaire de mettre un terme à la « coopération business » et de promouvoir une autre relation de la France avec l’Afrique.
LE DOSSIER complet à télécharger sur http://survie.org/article1254.html.
Au sommaire :
- Fiche 1 : Histoire de la politique économique de la France en Afrique
- Fiche 2 : Total[itaire] : que serait TOTAL sans le pétrole africain ?
- Fiche 3 : Quand les Rougier « massacrent à la tronçonneuse »
- Fiche 4 : BNP-Paribas : « Pour parler franchement… votre argent m’intéresse »
- Fiche 5 : Le Cameroun de toutes les incertitudes
- Fiche 6 : Fiche Angolagate. « Quand la politique entre dans le prétoire, la justice en sort » en ligne sur http://survie.org/article1253.html
De nouvelles fiches seront ajoutées prochainement (Dagris, Bolloré, Areva…)
LE 4 PAGES de vulgarisation "Les dessous de la présence économique de la France en Afrique"
A télécharger au format pdf : http://survie.org/article1261.html
Actualité
ANGOLAGATE
6 octobre 2008. Les pressions politiques exercées au nom des intérêts économiques français ne doivent pas entraver la justice. Communiqué de Survie.
A l’heure où s’ouvre le procès dit de l’Angolagate, Survie dénonce les manœuvres politiques qui n’ont d’autre rôle que d’amener la justice à enterrer ce dossier. Pour Survie, la justice et le droit doivent primer sur les ambitions économiques de quelques entreprises françaises en Angola. Lire le communiqué : http://survie.org/article1255.html
Téléchargez la fiche Angolagate du dossier Diplomatie, Business et Dictatures : http://survie.org/article1253.html
TCHAD
29 septembre 2008. 12 associations interpellent les députés et les sénateurs pour établir les responsabilités dans la disparition de M. Saleh et susciter un débat parlementaire sur la politique de la France au Tchad
Lors de l’attaque de la capitale tchadienne en février 2008 par des groupes rebelles, plusieurs membres de l’opposition non armée avaient été enlevés. Le président Nicolas Sarkozy avait alors demandé aux autorités tchadiennes, lors de son déplacement à N’Djamena le 27 février 2008, la mise en place d’une commission d’enquête visant à faire la lumière sur ces événements. Lire la suite du courrier : http://survie.org/article1245.html
FRANCE SOUDAN
24 septembre 2008. La justice ne se marchande pas. Communiqué de Survie
Alors que la France semble vouloir recourir à l’article 16 du statut de la CPI afin de surseoir à l’inculpation d’Omar Al-Bachir, l’association Survie dénonce un marchandage inacceptable au nom de calculs géopolitiques et économiques qui, tout en confortant les crimes commis au Soudan, constituerait un recul incontestable du droit pénal international. Lire le communiqué : http://survie.org/article1244.html
CAMEROUN
13 septembre 2008. Pour la renaissance d'un rêve. Hommage à Ruben Um Nyobé par Odile Tobner
Le 13 septembre 1958 Ruben Um Nyobé tombait sous les balles de l’armée française dans la forêt, en pays Bassa, non loin de Boumnyebel, son village natal. Ses assassins avaient été guidés jusqu’à lui par les indications d’un traître. Ainsi s’achevait le destin aussi bref que fulgurant d’un homme d’exception, fauché avant d’avoir pu guider son pays, le Cameroun, sur le chemin de l’émancipation. Lire la suite : http://survie.org/article1241.html
Mobilisation
Sommet citoyen sur les migrations les 17 - 18 octobre 2008 à Paris
Plus de soixante-dix organisations de la société civile appellent à une mobilisation de grande ampleur à Paris, les 17 et 18 octobre, pour une autre conception de l’immigration et un autre rapport entre l’Union européenne, l‘Afrique et le reste du monde.
Programme :
- Vendredi 17 octobre : Deuxième conférence non gouvernementale euro-africaine sur les migrations, en présence de nombreuses personnalités.
- Samedi 18 octobre : Grande marche et concert autour du slogan « Des ponts, pas des murs ».
http://www.despontspasdesmurs.org
Survie et les causes françafricaines des migrations. Texte de positionnement
S’agissant de la question de l’immigration, Survie s’intéresse surtout à celle venant des pays qui ont été colonisés par la France et dont la situation est étroitement dépendante de la politique française, à la fois économiquement et historiquement. Il se trouve que c’est cette immigration-là qui est particulièrement visée par les dispositions de lutte contre l’immigration mises en œuvre actuellement. A télécharger : http://survie.org/article1264.html
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 173 (Octobre 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : La politique du vide
La disparition, le 3 février 2008, de l’homme politique tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh, secrétaire général du parti d’opposition PLD (Parti pour les libertés et le développement), secrétaire général et porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC), qui regroupe 21 partis, n’était pas une mince affaire. Âgé d’une soixantaine d’année, Ibni Oumar Mahamat Saleh était une figure très importante de la vie politique tchadienne. Lire la suite : http://survie.org/article1251.html
S’abonner à Billets d'Afrique : http://survie.org/article65.html
Au sommaire ce mois-ci :
- Les brèves de la Françafrique
- TCHAD Yorongar : un témoignage à confronter
- RWANDA La face cassée de la République (épisode 2)
- A LIRE Joseph Tchundjang Pouémi Monnaie, servitude et liberté : La répression monétaire de l’Afrique
- MAURITANIE Le retour de la junte militaire
- CÔTE-D’IVOIRE Le spectre des élections de l’an 2000
- SÉNÉGAL Le Joola remonte à la surface
- ZONE FRANC Macroéconomie du masochisme
- FRANCE SOUDAN La justice ne se marchande pas
Dossier spécial du mensuel S!lence du mois d'octobre sur la Françafrique et le néocolonialisme. S!lence est disponible dans les Biocoop ou sur
http://www.revuesilence.net/
Livre. Il me sera difficile de venir te voir. Correspondances littéraires sur les conséquences de la politique française d’immigration. Ed. Vents d'ailleurs. oct 2008
Né d’une initiative lancée par deux auteurs, Nicole Caligaris et Éric Pessan, à l’automne 2007, en réaction à la politique française d’immigration, ce recueil présente treize correspondances littéraires entre auteurs d’origines et d’horizons divers. http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/fckeditor/User...
Agenda
Cycle de conférences d'octobre à janvier à Saint Etienne organisé par Survie Loire. Prochaines dates :
- Vendredi 10 octobre Projection-débat autour du film « Assassinat du juge Borrel : une affaire française » Avec Elisabeth Borrel, veuve du juge Borrel et magistrate, et le réalisateur du film Bernard Nicolas
- Lundi 27 octobre Projection-débat autour du film « D’un train à l’autre, des Pyrénées au Sénégal » en présence (sous réserves) d’Anne Marchand (Attac) et d’Henri Cellié (Sud Rail)
Plus d’infos http://survie.org/article1252.html
Exposition "Thom Sank toujours vivant !" du 11 au 31 octobre à Bayonne
Après avoir parcouru la moitié de la planète, la journaliste Nora Arbelbide nous a ramené de magnifiques photos sur le Burkina Faso en lutte. Réunies dans une exposition intitulée "Thom Sank toujours vivant !", visible, au Bar Sankara de Bayonne. Une exposition organisée par Survie Pays Basque" http://survie.org/article1260.html
Rencontre autour de "Françafrique et migrations" jeudi 16 Octobre à Paris
En préalable au sommet citoyens sur les migrations, proposée par Survie Paris avec plusieurs représentants de l’association Survie à Paris, Alassane Dicko, secrétaire permanent de l’Association Malienne des Expulsés, Jean Claude Amara, porte parole de Droits devant !!, Diakhaby Karamoko et Sy Djiby. http://www.survie-paris.org/agenda-survie-paris/jeudis-af...
Colloque "La misère ici et ailleurs en 2008", le 18 octobre à Montmagny (95)
organisé par la section LDH de Montmagny avec François Lille http://survie.org/article1078.html
Cycle "Que fait [encore] la France en Afrique ?" Partie 1 octobre 08 à février 09 à Grenoble. Prochaines dates :
- Mardi 21 octobre conférence Introduction à la Françafrique avec Samuël Foutoyet, auteur de "Nicolas Sarkozy : la Françafrique décomplexée" (éd. Tribord, à paraître en novembre 2008)
- Jeudi 13 novembre conférence Angolagate : la mafia au coeur de l’état ? avec André Fine, président de Survie Isère
Plus d’infos www.survie-isere.org
Rencontre sur le thème "Le génocide rwandais questionne la démocratie française" le 22 octobre à Toulouse
Soirée d'information sur le rapport Mucyo avec Vincent Munié à la librairie Terra Nova
http://survie31.over-blog.com/article-23163952.html
Conférence "Les entreprises françaises en Afrique, un pillage néo-colonial ?" le 28 octobre à Lyon
organisée par Survie Rhône avec l'intervention de Raphael Granvaud http://survie.org/article1227.html
--
Vous êtes 9483 abonnés à Survie Info, la lettre électronique mensuelle d'information de l'association Survie
Survie est une association (loi 1901) qui milite pour l'assainissement des relations franco-africaines et contre la banalisation du génocide. Elle est aussi engagée en faveur de l'accès de tous aux biens fondamentaux, au Nord comme au Sud.
Pour continuer à faire avancer ses idées, si vous souhaitez soutenir financièrement notre association en adhérant, en faisant un don ou en vous abonnant à notre bulletin Billets d'Afrique, par virement, par chèque ou par paiement électronique consultez la page http://survie.org/article13.html
Pour retrouver l'ensemble de nos communiqués, publications, et activités, rejoindre l'association ou l'un de ses 24 groupes locaux, visitez notre nouveau site http://survie.org
21:35 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2008
Survie Info n° 36. Septembre 2008
Actualité
TCHAD
5 septembre 2008. TCHAD. Disparition d’Ibni : la France face à ses compromissions. Communiqué de Survie
Alors que la « Commission d’Enquête sur les événements survenus en République du Tchad du 28 janvier au 8 février 2008 et leurs conséquences » vient de rendre public son rapport, la France, qui par la voix de son président Nicolas Sarkozy avait demandé l’instauration de cette commission, ne peut se satisfaire d’un rapport qui vise à blanchir le régime Déby (...) Lire le communiqué : http://survie.org/5-septembre-2008-TCHAD-Disparition
FRANCE RWANDA
5 août 2008. Il est indispensable que la France crée une commission d’enquête parlementaire sur son implication dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda. Communiqué de Survie
La Commission Nationale Indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 (dite commission Mucyo) a publié son rapport ce mardi 5 août. La commission, qui a débuté ses travaux en octobre 2006, avait remis ce rapport à Paul Kagamé le 16 novembre 2007 (...)
Lire le communiqué http://survie.org/5-aout-2008-Il-est-indispensable
A lire également "Une commission d’enquête s’impose" Interview dans La Libre Belgique de Sharon Courtoux, vice présidente de Survie http://www.lalibre.be/actu/monde/article/437973/une-commi...
Le génocide rwandais questionne la démocratie française. Article de Isabelle Méricourt paru dans Billets d'Afrique et d'ailleurs (septembre 2008)
Au-delà de la simple interprétation politique et de l’instrumentalisation de la complicité de génocide, le contenu du rapport rwandais sur l’implication française dans cet événement impose à la France un large débat national. On ne peut imaginer pire trou noir médiatique qu’un début de mois d’août, veille des Jeux olympiques, pour communiquer le tant attendu rapport Mucyo sur l’implication française dans le génocide des Tutsi du Rwanda. Lire la suite : http://survie.org/FRANCE-RWANDA-Le-genocide-rwandais
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 172 (Septembre 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Dénégation
Pas de repentance a dit et redit Nicolas Sarkozy, comme candidat puis comme président de la République. Même si tout ce qu’a fait la France n’est pas toujours très bien, elle l’a fait avec les meilleures intentions. La direction d’intention, théorisée au XVIIe siècle dans les traités de morale des casuistes jésuites, est capable de dissoudre absolument tous les crimes. Avec la publication, le 5 août, du rapport de la commission d’enquête rwandaise sur l’implication de la France dans le génocide des Tutsis rwandais en 1994, l’exercice est cependant particulièrement acrobatique. Plutôt que de se lancer dans une justification hasardeuse, la réaction a été une pure et simple dénégation.(...) Lire la suite : http://survie.org/Billets-no-172-septembre-2008
S’abonner à Billets d'Afrique : http://survie.org/Abonnement-a-Billets-d-Afrique-et
Au sommaire ce mois-ci :
- Brèves d’Afrique et d’ailleurs
- CONGO BRAZZAVILLE Une spécialité congolaise : « la municipalisation accélérée »
- Dossier FRANCE RWANDA La face cassée de la République
Le génocide rwandais questionne la démocratie française
Le rapport Mucyo dans les médias français
- TCHAD SOUDAN Déby et Al-Bachir, ex-aequo pour le prix du meilleur incendiaire
- FRANCE Mission d’info ou d’intox ?
- CAMEROUN Trois ans pour éviter le pire
- Le SENEGAL de tous les dangers
A (re)écouter
Emission Surpris par la nuit de France culture du 29 août 2008 sur les paradis fiscaux et judiciaires avec Xavier Harel, auteur de Afrique, pillage à huis clos, Daniel Lebègue, président de Transparence Internationale, Jean Merckaert, chargé du plaidoyer sur le financement du développement au CCFD,...
Emission en ligne 1 mois : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissio...
A (re)voir
Armes, trafic et raison d’Etat, reportage de Paul Moreira et David André diffusé sur Arte le 2 septembre 2008
Des milices qui sèment la mort au Congo au travail minutieux de citoyens unis dans la campagne Control Arms, des journalistes enquêtent au cœur des réseaux opaques de trafics d’armes. Un film haletant qui révèle cette face obscure de la mondialisation. Présentation : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/armes/2113672.h...
Visualiser le documentaire : http://www.dailymotion.com/video/x6myrx_armes-trafic-et-r...
Agenda
Projection débat Thomas Sankara l'homme intègre documentaire de Robin Shuffield vendredi 12 septembre à Bordeaux
Organisée par Survie Gironde à 20h30 projection suivie d’un débat sur Thomas Sankara, son action, son bilan au plan économique, social, politique, son héritage dans l'Afrique d'aujourd'hui. avec Thierno Ibrahim Dia, chercheur en Arts, enseignant en cinéma à Bordeaux 3, Comi Toulabor, Directeur de recherche à Sciences Po Bordeaux, Dragoss Ouédraogo, cinéaste-enseignant (Universités de Bordeaux 2 et 3), témoin dans le film, et Benoît Le Moine, président de Survie Gironde
Renseignements : http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=326&a...
Survie à la Fête de l'Humanité les 12, 13 et 14 septembre à Paris
L'association Survie Paris-Ile-de-France sera présente comme chaque année à la fête de l'Humanité sur l'espace international Village du monde avec un stand tenu avec le CADTM.
Programme :
- Exposition de la Commission d'Enquête Citoyenne, pour la vérité sur l'implication française dans le génocide des Tutsi, (http://cec.rwanda.free.fr)
* Vendredi 12
- 15h-18h débat "La Françafrique ou la continuation du colonialisme par d'autres moyens" avec Odile Tobner (Survie) et compte-rendu de "l'Etrange Rencontre" au Burkina Faso avec Sébastien Alzerreca (Survie Paris), Ulysse Pérez du club "Thomas Sankara" et Bruno Jaffré (stand Résistances Multiculturelles)
- Tiken Jah Fakoly au Stand Survie avant son concert
* Samedi 13
- 14h-15h30 : débat "Dictatures, corruption et leurs dettes odieuses et illégitimes" organisé par le CADTM (Stand Survie et CADTM)
- 15h30-17h : conférence-débat "La Mafiafrique" avec Thierry Brugvin (Survie) (Stand Survie et CADTM)
* Dimanche 14
- 14-16h : débat organisé par l’Humanité "Afrique: acteur politique indépendant ou arrière-cour occidentale?" avec Odile Tobner (Survie) (salle débat du Village du monde)
- 14h-15h30 : débat "Droits à l'alimentation, l'OMC, Banques mondiale et consorts, APE...?" organisé par le CADTM (Stand Survie et CADTM)
- 16h30-18h : débat avec Odile Tobner présidente de Survie et auteur de Du racisme français (Les Arènes) (Stand Survie et CADTM)
Programme complet : http://www.survie-paris.org/
Journée mondiale de la paix. Croisière : Plaidoyer pour de nouvelles relations France Afrique le 21 septembre à Paris
Croisière sur la Seine de l’île Seguin à l’embouchure de la Marne de 9h30 à 17h
Avec à 11h, débat France – Afrique : plaidoyer pour de nouvelles relations. Démilitarisation – Développement – Démocratie avec Fabrice Tarrit, de la Plate-forme citoyenne France-Afrique du CRID, Augustin Nkundabashaka, pasteur, militant de la paix, Jean-Louis Sagot-Duvauroux, philosophe
Programme de la journée et inscription : http://survie.org/Journee-mondiale-de-la-paix
Les jeudis Africains à Paris, organisés par Survie Paris avec une conférence/rencontre chaque jeudi. Prochain évènement :
- Jeudi 9 octobre projection-débat autour du film L’Algérie dans l’Afrique avec Dalila Chérif, historienne, auteur d’un documentaire sur immigration Renseignements : http://www.lesjeudisafricains.net/
10:14 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (2)
27/08/2008
En hommage à Vassili NESTERENKO
Le Professeur Vassili NESTERENKO est mort le lundi 25 août à Minsk (Bielorussie).
Cet exceptionnel scientifique a consacré les 23 dernières années de sa vie à « réparer » les effets de la pollution radioactive sur les territoires contaminés par l’incendie du réacteur n°4 de la Centrale de Tchernobyl.
Vous trouverez un portrait sensible et juste sur le site :
http://www.enfantsdetchernobylbelarus.doubleclic.asso.fr/
Depuis une dizaine d’années la compagnie Brut de béton production accompagne celles et ceux qui refusent la désinformation systématique sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986.
En particulier elle a produit en France, en Suisse, en Biélorussie et en Ukraine, plusieurs adaptations de La supplication, le livre de Svetlana Alexievitch.
Le témoignage du Professeur Vassili Nesterenko est essentiel à la compréhension de cet événement.
Nous vous en livrons le texte en pièce jointe.
Ce mercredi à 15h, heure de son enterrement à Minsk, lui a été rendu un hommage devant le siège de l’OMS où le collectif INDEPENDENTWHO poursuit une manifestation pacifiste depuis un an et demi.
Nous souhaiterions que soit lu publiquement son témoignage dans les jours et semaines qui viennent.
Accepteriez-vous de prendre l’initiative d’une veillée, d’une soirée avec par exemple la projection du film Le sacrifice de Vladimir Tcherkoff ?
Pourriez-vous proposer à une radio locale d’en lire un extrait ?
Simplement informez-nous afin que dans une dizaine de jours, nous publions les dates et lieux des initiatives.
Veuillez agréer Madame, Monsieur, l’expression de notre considération.
Pour Brut de béton production
Bruno Boussagol
PS : pour toutes informations relatives à l’action devant l’OMS, vous pouvez consulter le site www.independentwho.info
Monologue sur le pouvoir démesuré d'un homme sur un autre
« Je ne suis pas un homme de plume, je suis physicien. Voilà pourquoi je me bornerai à parler de faits ...
Pour Tchernobyl, il faudra bien répondre un jour... Le temps viendra où il faudra payer... Comme pour 1937. Même si ce n'est que dans cinquante ans! Même s'ils sont vieux! Même s'ils sont morts! Ce sont des criminels! (Un silence.) Il faut
préserver les faits... On les réclamera !
Ce jour-là, le 26 avril, j'étais à Moscou. En mission.
C'est là que j'ai appris pour la catastrophe.
J'ai aussitôt appelé Sliounkov, le premier secrétaire du Comité central de Biélorussie, à Minsk, mais on ne me l'a pas passé. J'ai renouvelé l'appel à plusieurs reprises, jusqu'à tomber sur l'un de ses assistants qui me connaissait très bien.
_ Je téléphone de Moscou. Passez-moi Sliounkov ! J'ai des informations urgentes.
Au sujet de l'accident...
J'appelais sur une ligne gouvernementale, mais l'affaire était déjà strictement confidentielle. Dès que j'ai mentionné l'accident, la liaison a été coupée. Bien sûr, tout était écouté. Inutile de préciser par qui. Les organes concernés. L'Etat dans l'Etat. Et le fait que moi, le directeur de l'Institut de l'énergie nucléaire de l'Académie des sciences de Biélorussie, membre correspondant de l'Académie des sciences, je voulais parler au premier secrétaire du Comité central n'y changeait rien. Le secret s'étendait à moi aussi.
Il me fallut batailler pendant deux heures pour que Sliounkov daigne enfin se saisir du combiné.
_ C'est un grave accident. Selon mes calculs, j'avais déjà pu contacter un certain nombre de personnes à Moscou et obtenir des informations), le nuage radioactif avance vers vous. Vers la Biélorussie. Il faut immédiatement traiter préventivement à l'iode toute la population et évacuer ceux qui vivent à proximité de la centrale. Il faut évacuer les gens et le bétail dans un rayon de cent kilomètres.
- On m'a déjà fait un rapport, m'a répondu Sliounkov. Il y a bien eu un incendie, mais il a été maîtrisé.
Je n'ai pas pu me retenir.
"- On vous trompe ! C'est un mensonge. N'importe quel physicien vous dira que le graphite se consume à raison de cinq tonnes à l'heure. Vous pouvez déterminer vous-même combien de temps il va brûler !
J'ai pris le premier train pour Minsk. Après une nuit sans sommeil, au matin, j'étais chez moi. J'ai mesuré la thyroïde de mon fils : cent quatre-vingts microröntgens à l'heure ! La thyroïde est un parfait dosimètre. Il fallait de l'iode. De l'iode ordinaire. Deux à trois gouttes pour les enfants dans un demi-verre d'eau. Trois à quatre gouttes pour les adultes. Le réacteur allait brûler pendant dix jours, il fallait faire ce traitement pendant dix jours. Mais personne ne nous écoutait, nous autres, les scientifiques, les médecins. La science a été entraînée dans la politique... La médecine, dans la politique. Et comment donc! Il ne faut pas oublier dans quelle situation nous nous trouvions, il y a dix ans. Le K.G.B. fonctionnait, on brouillait les radios occidentales. Il y avait des milliers de tabous, de secrets militaires, de secrets du parti... De plus, nous avions été élevés dans l'idée que l'atome pacifique soviétique n'était pas plus dangereux que le charbon ou la tourbe. Nous étions paralysés par la peur et les préjugés. Par la superstition de la foi... Mais restons-en
aux faits ! Rien qu'aux faits...
Dès mon retour, le 27 avril, j'ai décidé d'aller constater par moi-même la situation dans la région de Gomel, à la frontière ukrainienne, dans les chefs-lieux de district de Braguine, Khoïniki et Narovlia qui se trouvent à quelques dizaines de kilomètres à peine de la centrale. J'avais besoin d'une information complète. J'ai emporté des instruments pour mesurer le fond. À Braguine : trente mille microröntgens à l'heure; à Narovlia: vingt-huit mille... Les gens travaillaient la terre, préparaient la fête de Pâques, peignaient des oeufs, faisaient des gâteaux... "Quelle radiation ? De quoi s'agit-il ? Il n'y a eu aucun ordre. La direction demande des rapports sur l'avancement et le rythme des semailles." On me prenait pour un fou. " De quoi parlez-vous, professeur ?" Röntgens, microröntgens... Un langage d'extraterrestre...
Retour à Minsk. Sur l'avenue principale, on vendait des pirojki farcis à la viande hachée, des glaces, des petits pains. Sous le nuage radioactif... Le 29 avril. Je m'en souviens avec exactitude... À huit heures du matin, j'attendais déjà dans l'antichambre de Sliounkov. Même si j'insistais, faisais du forcing, personne n'acceptait de me recevoir. À cinq heures et demie du soir, un célèbre poète biélorusse est sorti du bureau de Sliounkov. Nous nous connaissions bien.
_ Avec le camarade Sliounkov, me dit-il, nous avons abordé les problèmes de la culture biélorusse.
J'explosai :
_ Mais bientôt, il n'y aura plus personne pour développer cette culture. Il n'y aura plus de lecteurs pour vos livres, si nous n'évacuons pas d'urgence les environs de Tchernobyl. Si nous ne les sauvons pas !
_ Mais de quoi parlez-vous? On m'a dit que l'incendie a déjà été éteint.
Je suis finalement parvenu à me frayer un chemin jusqu'à Sliounkov et à lui décrire le tableau que j'avais vu la veille. Il fallait sauver tous ces gens ! En Ukraine (j'avais téléphoné), l'évacuation avait déjà commencé..._ Pourquoi est-ce que les dosimétristes de votre Institut courent partout dans la ville en semant la panique ? me demande-t-il. J'ai consulté l'académicien Iliné, à Moscou. Selon ses services, tout est normal, ici... Une commission gouvernementale est au
travail, là-bas. Et le parquet. L'armée, les moyens techniques militaires sont déjà sur place pour colmater la brèche.
Des milliers de tonnes de césium, d'iode, de plomb, de zirconium, de cadmium, de béryllium, de bore et une quantité inconnue de plutonium (dans les réacteurs de type RBMK à uranium-graphite du genre de Tchernobyl, on enrichissait du plutonium militaire qui servait à la production des bombes atomiques) étaient déjà retombées sur notre terre. Au total, quatre cent cinquante types de radionucléides différents. Leur quantité était égale à trois cent cinquante bombes de Hiroshima. Il fallait parler de physique, des lois de la physique. Et eux, ils parlaient d'ennemis. Ils cherchaient des ennemis !
Tôt ou tard, ils auront à répondre de cela.
- Vous allez vous justifier, disais-je à Sliounkov, en prétendant que vous êtes un constructeur de tracteurs (il avait dirigé une usine de tracteurs avant de faire carrière dans le parti) et que vous ne comprenez rien à la radiation. Mais moi, je suis physicien et j'ai une bonne connaissance des conséquences de la catastrophe.
Mais comment ? Un physicien quelconque osait donner des leçons au Comité central ? Non, ce n'étaient pas des criminels, mais des ignorants. Un complot de l'ignorance et du corporatisme. Le principe de leur vie, à l'école des apparatchiks: ne pas sortir le nez dehors. On devait justement promouvoir Sliounkov à un poste important, à Moscou. C'était cela. Je pense qu'il a dû recevoir un coup de fil du Kremlin, de Gorbatchev: Surtout pas de vagues, ne semez pas la panique, il y a déjà assez de bruit autour de cela en Occident. Les règles du jeu étaient simples: si vous ne répondez pas aux exigences de vos supérieurs, vous ne serez pas promu, on ne vous accordera pas le séjour souhaité dans une villégiature privilégiée ou la datcha que vous voulez ... Si nous étions restés dans un système· fermé, derrière le rideau de fer, les gens seraient demeurés à proximité immédiate de la centrale. On y aurait créé une région secrète, comme à Kychtyrn ou Semipalatinsk1. Nous sommes dans un pays stalinien. Il est encore stalinien à ce jour...
Dans les instructions de sécurité nucléaire, on prescrit la distribution préventive de doses d'iode pour l'ensemble de la population en cas de menace d’accident ou d'attaque atomique. En cas de menace ! Et là, trois mille microröntgens à l'heure...
Mais les responsables ne se faisaient pas du souci pour les gens, ils s'en faisaient pour leur pouvoir. Nous vivons dans un pays de pouvoir et non un pays d'êtres humains. L'État bénéficie d'une priorité absolue. Et la valeur de la vie humaine est réduite à zéro. On aurait pourtant bien pu trouver des moyens d'agir ! Sans rien annoncer et sans semer la panique... Simplement en introduisant des préparations à l'iode dans les réservoirs d'eau potable, en les ajoutant dans le lait. Les gens auraient peut-être senti que l'eau et le lait avaient un goût légèrement différent, mais cela se serait arrêté là. La ville était en possession de sept cents kilogrammes de ces préparations qui sont restées dans les entrepôts... Nos responsables avaient plus peur de la colère de leurs supérieurs que de l'atome. Chacun attendait un coup de fil, un ordre, mais n'entreprenait rien de lui-même. Moi, j'avais toujours un dosimètre dans ma serviette. Lorsqu'on ne me laissait pas entrer quelque part (les grands chefs finissaient par en avoir marre de moi !), j'apposais le dosimètre sur la thyroïde des secrétaires ou des membres du personnel qui attendaient dans l'antichambre. Ils s'effrayaient et, parfois, ils me laissaient entrer.
- Mais à quoi bon ces crises d'hystérie, professeur? me disait-on alors. Vous n'êtes pas le seul à prendre soin du peuple biélorusse. De toute manière, l'homme doit bien mourir de quelque chose: le tabac, les accidents de la route, le suicide."
Ils se moquaient des Ukrainiens qui "se traînaient à genoux" au Kremlin en quémandant de l'argent, des médicaments, des dosimètres (dont on ne disposait pas en quantité suffisante). Notre Sliounkov, lui, s'est borné à faire un bref rapport: "Tout est normal. Nous surmonterons les problèmes par nos propres moyens." On le félicita: "Bravo, les petits frères biélorusses !"
Mais combien de vies ont-elles coûté, ces félicitations ? Je sais bien que les chefs, eux, prenaient de l'iode. Lorsque les gars de notre Institut les examinaient, ils avaient tous la thyroïde en parfait état. Cela n'est pas possible sans iode. Et ils ont envoyé leurs enfants bien loin, en catimini. Lorsqu'ils se rendaient en inspection dans les régions contaminées, ils portaient des masques et des vêtements de protection. Tout ce dont les autres ne disposaient pas. Et aujourd'hui on sait même qu'un troupeau de vaches spécial paissait aux environs de Minsk. Chaque animal était numéroté et affecté à une famille donnée. À titre personnel. Il y avait aussi des terres spéciales, des serres spéciales... Un contrôle spécial... C'est le plus dégoûtant... (Après un silence.) Et personne n'a encore répondu de cela...
Lorsque l'on a cessé de me recevoir et de m'écouter, je les ai inondés de lettres et de rapports. J'envoyais des cartes, des chiffres à toutes les instances. J'ai constitué un dossier: quatre chemises de deux cent cinquante feuilles chacune. Des faits, rien que des faits. J'en ai pris une copie. Je gardais l'un des deux exemplaires au bureau et cachais l'autre à la maison. C'est ma femme qui s'en est chargée. Pourquoi cette copie ? Nous vivons dans un pays bien particulier... Je fermais toujours personnellement mon bureau. Au retour d'une mission, mes dossiers avaient disparu... Mais j'ai grandi en Ukraine. Mes ancêtres étaient des Cosaques. J'ai le caractère cosaque. J'ai continué d'écrire. De faire des conférences. Il fallait sauver les gens. Les évacuer d'urgence ! Nous avons multiplié nos missions d'enquête.
Notre Institut a dressé la première carte des régions contaminées... Tout le sud de la république. Mais tout cela, c'est déjà de l'histoire... L'histoire d'un crime !
L'Institut s'est vu confisquer - sans explication - tous les appareils destinés au contrôle des radiations. On me téléphonait à la maison, pour me menacer:
- Arrêtez de faire peur aux gens, professeur. Nous allons vous exiler dans des contrées éloignées. Vous ne devinez pas où ? Eh bien , vous avez la mémoire courte.
On exerçait aussi des pressions sur les employés de l'Institut. On les intimidait de la même manière.
J'ai écrit à Moscou ...
Platonov, le président de notre Académie des sciences, m'a convoqué.
- Le peuple biélorusse se souviendra un jour de toi, car tu as beaucoup fait pour lui.
Mais tu n'aurais pas dû écrire à Moscou. Tu n'aurais pas dû ! Maintenant, on exige que je te limoge. Pourquoi as-tu écrit? Ne comprends-tu pas à quoi tu t'attaques?
J'avais des chiffres, des cartes. Et eux? Ils pouvaient m'interner en asile psychiatrique. En tout cas, ils m'ont menacé de le faire. Ils pouvaient organiser un accident de voiture. Ils m'ont prévenu de cela, aussi. Ils pouvaient également ouvrir
une information judiciaire pour activités antisoviétiques. Ou pour escroquerie, par exemple, à cause d'une caisse de clous qui n'avait pas été enregistrée par l'économe de l'Institut.
Une enquête a été ouverte... Et ils ont obtenu le résultat souhaité: j'ai été victime d'un infarctus... (Il se tait.)
J'ai tout marqué. Tout est dans le dossier. Rien que des faits...
Nous examinions les enfants dans les villages... Garçons et filles... Mille cinq cents, deux mille, trois mille microrëntgens... Plus de trois mille... Ces filles ne pourront jamais être mères. Elles ont des séquelles génétiques... Un tracteur labourait un champ. J'ai demandé au représentant du comité de district du parti, qui nous accompagnait:
- Le tractoriste est-il au moins protégé par un masque ?
- Non, ils travaillent sans.
- Pourquoi ? Vous n'en avez pas ?
- Pas du tout ! Nous en avons, en quantité suffisante au moins jusqu'à l'an deux mille. Mais nous ne les distribuons pas pour éviter la panique. Tout le monde s'enfuirait !
- Vous rendez-vous compte de ce que vous faites ?
- Bien sûr, pour vous c'est facile de discuter, professeur. Si on vous chasse de votre travail vous en trouverez un autre. Mais moi, où j'irais ?
Vous vous rendez compte de l'étendue de ce pouvoir ! Un pouvoir illimité d'une personne sur quelqu'un d'autre. Ce n'est plus de la tromperie. C'est une guerre. Une guerre contre des innocents !
Nous avancions le long du Pripiat. Des familles entières y passaient leurs vacances, en camping. Les gens se baignaient, bronzaient. Ils ignoraient que, depuis quelques semaines, ils se prélassaient sous un nuage radioactif. Il nous était strictement interdit d'entrer en contact avec la population, mais j'ai vu des enfants... Je me suis approché pour leur parler. Les gens étaient perplexes: "Et pourquoi personne n'en parle, à la radio et à la télé ?" Notre accompagnateur se taisait. Nous étions toujours escortés par un représentant des autorités locales. C'étaient les ordres ... Je pouvais voir sur son visage le dilemme qui se posait à lui: cafarder ou ne pas cafarder ?
Mais, en même temps je voyais qu'il avait pitié de ces gens. C'était tout de même un homme normal... Mais j'ignorais quel sentiment l'emporterait, à notre retour. Rapporterait-il ou non ? Chacun faisait son choix... (Il demeure silencieux).
Que devons-nous faire aujourd'hui de cette vérité? S'il y avait une autre explosion, tout recommencerait. Nous sommes toujours un pays stalinien... Et l'homme stalinien vit toujours... »
Vassili Borissovitch Nesterenko, ancien directeur de l'Institut de l'énergie
nucléaire de l'Académie des sciences de Biélorussie.
1 En 1957, un accident nucléaire (une explosion chimique dans une cuve contenant des déchets
radioactifs) se produisit dans la ville secrète de Tcheliabinsk-40, près de la localité de Kychtym, dans
l'Oural, contaminant une zone de plus de mille kilomètres carrés. C'est notamment à Semipalatinsk, au
Kazakhstan, qu'étaient testées les bombes nucléaires et thermonucléaires soviétiques. (N.d.T.)
Source : La supplication, Svetlana Alexievitch, Éd. J’ai lu
23:01 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2008
Bulletin électronique de Survival International (France) - 20 août 2008
INDE : La Cour Suprême donne le feu vert à la mine
La Cour Suprême indienne a porté un coup foudroyant à la tribu des Dongria Kondh en autorisant la compagnie britannique Vedanta à exploiter une mine sur leur montagne sacrée. Les Dongria Kondh affirment que la mine détruira à jamais leur mode de vie.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3588
Agissez! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/dongria
BRESIL : Lancement d'une pétition urgente en faveur des Indiens
Les Indiens du Brésil et des ONG de soutien ont lancé une pétition urgente exhortant la Cour suprême à maintenir la ratification du territoire indigène de Raposa Serra do Sol, en Amazonie, au nord du pays.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3610
Agissez! http://www.petitiononline.com/rss408/petition.html
PEROU : Des Indiens isolés repérés par des ouvriers pétroliers
Selon une organisation indigène péruvienne, des Indiens isolés ont été repérés par les employés d'une compagnie pétrolière en Amazonie.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3542
AUSTRALIE : Victoire historique pour les Aborigènes
La Haute Cour australienne a reconnu aux Aborigènes des droits de propriété sur une grande partie de la côte nord de l'Australie.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3573
ROYAUME-UNI : Damien Hirst offre une de ses ouvres à Survival
L'un des plus célèbres artistes contemporains, Damien Hirst, a créé une ouvre unique 'Beautiful Love Survival', qui sera vendue au profit de Survival lors d'une vente aux enchères intitulée 'Beautiful Inside My Head Forever' chez Sotheby's à Londres le 15 septembre prochain.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3575
------------------------------------------------------------------------------------------
Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
Survival n'accepte aucune subvention gouvernementale et dépend exclusivement de ses membres et donateurs pour financer ses campagnes.
Pour en savoir plus ou apporter votre soutien :
http://www.survivalfrance.org
info@survivalfrance.org
17:00 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
09/08/2008
Survie Info n° 35. Août 2008
août 2008. Il est indispensable que la France crée une commission d’enquête parlementaire sur son implication dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda. Communiqué de Survie
La Commission Nationale Indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 (dite commission Mucyo) a publié son rapport ce mardi 5 août. La commission, qui a débuté ses travaux en octobre 2006, avait remis ce rapport à Paul Kagamé le 16 novembre 2007 (...)
Lire le communiqué et retrouvez les liens vers le rapport de la commission rwandaise, ainsi que le rapport de la commission d’enquête citoyenne (CEC) : http://survie.org/5-aout-2008-Il-est-indispensable
A lire également "Une commission d’enquête s’impose" Interview dans La Libre Belgique de Sharon Courtoux, vice présidente de Survie http://www.lalibre.be/actu/monde/article/437973/une-commi...
Actualité
1 août 2008. Les militants pour la démocratie et des droits de l'Homme au Gabon en danger. Lettre ouverte de Survie à Nicolas Sarkozy
Monsieur le Président, les excellents rapports que vous entretenez avec le président du Gabon sont de notoriété publique. Or, comme vous le savez, des responsables d’organisations de la société civile gabonaise - de longue date victimes d’innombrables harcèlements et menaces sur leurs personnes et leurs droits - sont à nouveau visés par le pouvoir gabonais en raison de leur combat contre la pauvreté, la corruption, l’opacité de l’utilisation des revenus miniers et le détournement de l’argent public (...). Lire le communiqué : http://survie.org/1-aout-2008-Les-militants-pour-la
A lire également le communiqué de la Plate Forme Publiez ce que vous payez du 31 juillet 2008 : http://survie.org/31-juillet-2008-La-coalition
29 juillet 2008. Le combat contre la finance internationale dérégulée continue. Communiqué de la Plate Forme Paradis Fiscaux et Judiciaires
Les associations de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires saluent le courage de Denis Robert, contraint de jeter l’éponge Le combat contre la finance internationale dérégulée continue La Plate-forme contre les Paradis Fiscaux et Judiciaires a le regret de constater qu’un homme seul, aussi déterminé soit-il, ne peut lutter longtemps contre la finance dérégulée et son armada de juristes (...). Lire le communiqué : http://survie.org/29-juillet-2008-Le-combat-contre
28 juillet 2008. Survie apporte son soutien aux auteurs et éditeur de "Noir Canada" et dénonce le SLAPP qu'ils subissent
Six millions de dollars. Rien de moins. Pour une petite maison d’édition cela fait beaucoup. C’est pourtant la somme réclamée par Barrick Gold, immense groupe minier canadien, à Ecosociété éditrice du livre d’Alain Deneault Noir Canada. Après être passé outre les menaces de B. Gold, le livre fut finalement édité à Montréal le 15 avril (...). Lire le communiqué : http://survie.org/Survie-apporte-son-soutien-aux
16 juillet 2008. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. La RDC doit-elle seulement nous rapporter ? Communiqué de Survie
Dans les relations avec la République Démocratique du Congo, il ne faut pas oublier la question essentielle d’une population livrée sans défense à l’impuissance gouvernementale et aux exactions des armées ethniques, pour ne s’occuper que des liens d’affaires comme seul horizon politique. Aujourd’hui 16 juillet 2008, le président de la République française Nicolas Sarkozy, reçoit en visite d’Etat le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila (...). Lire le communiqué : http://survie.org/16-juillet-2008-REPUBLIQUE
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 171 (Juillet-Août 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Salauds de pauvres
Le parlement européen vient d’adopter, le 18 juin 2008, ce qu’on appelle la « directive de la honte ». Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale on légalise des pratiques directement attentatoires aux droits de l’Homme. En France, la lutte contre les migrants a été le point du programme politique de Nicolas Sarkozy qui a le plus contribué à son élection à la présidence de la République. C’est aussi le point qu’il a mis le plus de zèle à mettre en œuvre par la création d’un ministère de l’immigration confié à Brice Hortefeux (...).
Lire la suite : http://survie.org/Billets-no-171-juillet-aout-2008
S’abonner à Billets d'Afrique : http://survie.org/Abonnement-a-Billets-d-Afrique-et
Au sommaire ce mois-ci :
- MAURITANIE Le jeu dangereux du terrorisme
- ALGERIE Le retour en force du religieux
- FRANCE Les huit plaies d’Alain Joyandet
- DJIBOUTI Une partie à quatre
- BURKINA FASO Les faux habits de Blaise
- MALI Trains facultatifs
- FRANCE NIGERIA Une coopération à courte vue
- RWANDA Jeu de dupes
- A FLEUR DE PRESSE
- BREVES D’AFRIQUE ET D’AILLEURS
Mauritanie. Le jeu dangereux du terrorisme. Article paru dans Billets d’Afrique (juillet aout 2008)
Si les réseaux salafistes mauritaniens liés à la branche d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (BAQMI) ont été démantelés après les attentats terroristes qui ont frappé le pays en décembre dernier, le terreau économique et social ayant permis leur éclosion demeure... Lire la suite de l’article : http://survie.org/Mauritanie-Le-jeu-dangereux-du
L’Afrique de Sarkozy : un déni d’histoire Directeur Jean-Pierre Chrétien, Karthala, juin 2008
Le 26 juillet 2007, Nicolas Sarkozy prononçait dans les locaux de l’Université de Dakar un discours sur la culture africaine confrontée à la modernité, qui reprenait les clichés sur le «continent hors de l’histoire». Ce discours a suscité une vive émotion, notamment en Afrique. Cet ouvrage, rédigé par cinq universitaires africains et français (Jean-Pierre Chrétien, Jean-François Bayart, Achille Mbembe, Pierre Boilley et Ibrahima Thioub), représente une critique incisive de ce déni d’histoire, en en montrant à la fois l’absurdité scientifique et les motifs de sa survivance en France dans l’opinion publique et dans l’enseignement. Chacun des auteurs a choisi son angle d’attaque; la place de l’Afrique dans l’histoire universelle, la persistance de l’imaginaire colonial, les pesanteurs de la tradition raciste à l’égard des Noirs, l’absence remarquable de l’Afrique dans le contenu de l’enseignement en France et la richesse du débat historiographique en Afrique.
Agenda
Etrange Rencontre de la jeunesse Europe-Afrique - Ouagadougou - Burkina Faso du 24 au 30 août 2008
L’Etrange rencontre est une rencontre pas comme les autres, un forum social autogéré en Afrique, réunissant pendant 6 jours la jeunesse consciente des deux continents, et même au delà.... Une rencontre d'acteurs militants associatifs d'Europe et d'Afrique en luttes, en résistances, à la recherche d'alternatives pour un autre monde possible.
Une rencontre pour échanger, créer des dynamiques communes autour de trois axes : "Jeunesse, et monde universitaire", "Usages militants des Nouvelles technologies" (Internet et Radios) et "Lutte contre la pauvreté et construction d’alternatives". Après une première édition au Bénin en août 2007, portée et construite autour d'un noyau dur informel de militants africains et français, qui se sont connus en Afrique au cours de forums sociaux et contre-sommets, la seconde édition, du 24 au 30 aout 2008 à Ouagadougou, devrait voir s'élargir la dynamique dans un contexte burkinabè très intéressant sur le plan politique avec une forte mobilisation de la société civile, autour d'une nouvelle plateforme revendicative contre la vie chère... Renseignements : http://www.etrangerencontre.org
Survie à la Fête de l'Humanité (12, 13 et 14 septembre 2008)
L'association Survie sera présente comme chaque année à la fête de l'Humanité sur l'espace international : "village du monde".
Cette année, Survie-Paris s'est mobilisé pour assurer une présence nombreuse et permanente de ses adhérents sur son stand, afin d'échanger avec le public militant de la fête de l'humanité. En plus des tables de presse, de nombreux moments de rencontres et de débats seront organisés, en présence d'Odile Tobner, la présidente de Survie et d'autres intervenants de notre association. Le programme complet de nos activités sera prochainement en ligne sur http://www.survie-paris.org/
A venir
17 - 18 octobre 2008. Sommet citoyen sur les migrations à Paris
Plus de soixante-dix organisations de la société civile appellent à une mobilisation de grande ampleur à Paris, les 17 et 18 octobre, pour une autre conception de l’immigration et un autre rapport entre l’Union européenne, l‘Afrique et le reste du monde. À l’heure où les pays de l’UE semblent s’accorder sur le pacte européen sur l’immigration et l’asile, qui devrait être adopté les 13 et 14 octobre, et avant la deuxième conférence interministérielle euro-africaine en matière de migration et développement (...)
Lire la suite... http://survie.org/17-18-octobre-2008-Sommet-citoyen
12:36 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2008
Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE
Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel : exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit, sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant, s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org
SIGNER L’APPEL
14:57 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (1)
13/07/2008
Survie Info n° 34. Juillet 2008
La brochure Les biens mal acquis des dictateurs africains en France vient de paraître. 3€. Juin 2008
Survie publie une nouvelle brochure pédagogique qui décode les dessous de la criminalité économique de la Françafrique à travers les mécanismes des biens mal acquis. La restitution des fonds aux populations spoliées serait un signe fort pour tous ceux qui réclament une réforme de la politique de la France en Afrique.
Présentation de la brochure et bon de commande : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1175
En outre, Survie se réjouit de voir qu’à la suite de la première plainte visant les biens mal acquis déposée par elle avec Sherpa et la Fédération des Congolais de la Diaspora en 2007, cette procédure est aujourd’hui relancée par des contribuables congolais et gabonais (qui peuvent se prévaloir d’un préjudice) ainsi que par Transparence International dont le mandat est spécifiquement la lutte contre la corruption. Lire le communiqué des deux associations du 10 juillet 2008 : Transparence International France et Sherpa relancent une plainte visant les biens mal acquis détenus en France par cinq dictateurs africains : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1184
Actualité
11 juillet 2008. Prolongation des travaux de la Mission d’information parlementaire sur les relations France-Afrique :
un sursaut salutaire qui doit se confirmer. Communiqué du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, Survie, Secours catholique, Réseau Foi et Justice Afrique Europe (Antenne France), Mouvement de la Paix, Peuples solidaires
Le Rapport de la mission d’information parlementaire sur la politique de la France en Afrique qui devait être rendu public le mercredi 9 juillet n’a pas été validé par les députés, qui ont décidé de prolonger les travaux de la mission de 6 mois. Cette décision est le résultat du caractère parcellaire et « orienté » d’un rapport qui aborde la relation France-Afrique quasi-exclusivement sous l’angle économique et occulte les aspects politiques ou militaires de la politique de la France en Afrique. Lire le communiqué http://survie-france.org/article.php3?id_article=1185
A lire également l'interview de Jean Louis Christ, président de la mission, sur le jdd.fr : http://www.lejdd.fr/cmc/international/200828/france-afriq...
2 juillet 2008. Bongo plus fréquentable que Mugabe. Prime à la Françafrique ! Communiqué de Survie.
Aujourd’hui, 2 juillet, le Président français Nicolas Sarkozy reçoit à l’Elysée le Président du Gabon, Omar Bongo. Ce dernier, interviewé par RFI en marge du 11ème Sommet de l’Union Africaine (qui s’est achevé hier en Égypte), vient de déclarer à propos du président zimbabwéen Robert Mugabe, dont l’élection est contestée par la communauté internationale en raison des violences qui l’ont accompagnée : « Il a été élu, il a prêté serment, il est là avec nous, alors il est président ; on ne peut pas lui demander plus. Ils ont fait des élections, je crois qu’il les a gagnées ». Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1178
25 juin 2008. Indignation des ONG suite aux propos d’Alain Joyandet. Le profit est-il la seule ambition de la France en Afrique ? Communiqué de presse de la plate forme citoyenne France Afrique
Les ONG de la plate-forme citoyenne France-Afrique [1] s’indignent de la multiplication des dérapages verbaux du secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, qui démontrent une conception cynique et dévoyée de l’aide au développement. Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1177
12 juin 2008. La France, terre de villégiature des criminels internationaux ? Communiqué de Survie et du Collectif des parties civiles pour le Rwanda
A l’occasion de l’adoption par le Sénat du projet de loi adaptant le droit pénal français à l’institution de la Cour Pénale Internationale, un amendement voté par la majorité sénatoriale vide la compétence universelle de sa substance. Si cet amendement était entériné par l’Assemblée Nationale, la France deviendrait l’un des rares pays à permettre aux criminels contre l’humanité, criminels de guerre et responsables de génocide de circuler en toute liberté sur son territoire. Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1171
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 171 (Juillet-Août 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Salauds de pauvres
Le parlement européen vient d’adopter, le 18 juin 2008, ce qu’on appelle la « directive de la honte ». Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale on légalise des pratiques directement attentatoires aux droits de l’Homme. En France, la lutte contre les migrants a été le point du programme politique de Nicolas Sarkozy qui a le plus contribué à son élection à la présidence de la République. C’est aussi le point qu’il a mis le plus de zèle à mettre en œuvre par la création d’un ministère de l’immigration confié à Brice Hortefeux.
Lire la suite : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1179
S’abonner à Billets d'Afrique : http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=65
Au sommaire ce mois-ci :
- MAURITANIE Le jeu dangereux du terrorisme
- ALGERIE Le retour en force du religieux
- FRANCE Les huit plaies d’Alain Joyandet
- DJIBOUTI Une partie à quatre
- BURKINA FASO Les faux habits de Blaise
- MALI Trains facultatifs
- FRANCE NIGERIA Une coopération à courte vue
- RWANDA Jeu de dupes
- A FLEUR DE PRESSE
- BREVES D’AFRIQUE ET D’AILLEURS
A voir
Documentaire Paradis fiscaux, la grande évasion de Frédéric Brunnquell, 52 min
" Le monde n’'a jamais accueilli autant de richesses. La vente de produits de luxe bat tous les records, le nombre de milliardaires progresse sans cesse... Pourtant, les déficits publics s’accumulent et se creusent dangereusement. Mais où est passé l’'argent de nos Etats ? C’'est en citoyen que je me suis posé la question et que j’ai enquêté pour ce film. J’'ai découvert qu’'il s’'évadait vers des petits pays sans impôts : les paradis fiscaux. À l’'heure de la globalisation de l’'économie, ils abritent plus de 11.000 milliards de dollars."Frédéric Brunnquell.
Documentaire diffusé sur France 2 le 15 mai et visualisable sur dailymotion en 4 parties a partir de l'adresse http://www.dailymotion.com/relevance/search/paradis%2Bfis...
Agenda
Didier Awadi présente son album "Présidents d’Afrique" le 12 juillet à Paris
Au cours du festival "Afrique(s)" à La Villette à 21h30
Renseignements, réservations : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1176
Festival Africajarc du 24 au 27 Juillet 2008
Des concerts, des conférences, des débats, un village associatif... en présence de Tiken Jah Fakoly et d'un stand du groupe Survie Midi Pyrénées
Programme complet sur : http://www.africajarc.com/
A venir :
Université citoyenne d’Attac du 22 au 26 août 2008 à Toulouse
Survie est l'un des membres fondateurs d’ATTAC en 1998, et sera présente lors de plusieurs ateliers sur le thème des biens publics mondiaux à l’occasion de la 9ème université d’été qui se déroulera à l'Université du Mirail sur le thème « l’altermondialisme aujourd’hui » a.
Programme et infos sur : http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1065
Etrange Rencontre de la jeunesse Europe-Afrique - Ouagadougou - Burkina Faso du 24 au 30 août 2008
L’Etrange rencontre est une rencontre pas comme les autres, un forum social autogéré en Afrique, réunissant pendant 6 jours la jeunesse consciente des deux continents, et même au delà.... Une rencontre d'acteurs militants associatifs d'Europe et d'Afrique en luttes, en résistances, à la recherche d'alternatives pour un autre monde possible.
Une rencontre pour échanger, créer des dynamiques communes autour de trois axes : "Jeunesse, et monde universitaire", "Usages militants des Nouvelles technologies" (Internet et Radios) et "Lutte contre la pauvreté et construction d’alternatives". Après une première édition au Bénin en août 2007, portée et construite autour d'un noyau dur informel de militants africains et français, qui se sont connus en Afrique au cours de forums sociaux et contre-sommets, la seconde édition, du 24 au 30 aout 2008 à Ouagadougou, devrait voir s'élargir la dynamique dans un contexte burkinabè très intéressant sur le plan politique avec une forte mobilisation de la société civile, autour d'une nouvelle plateforme revendicative contre la vie chère... Renseignements, participation, toutes les informations sur : http://www.etrangerencontre.org
13:42 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2008
Discours d'une jeune fille de 12 ans à l'ONU
http://www.youtube.com/watch?v=5JvVf1piHXg
si seulement ça pouvait changer quelque chose...
http://www.zescoop.com/tchad/page1.htm
http://alexandre.tiphagne.free.fr/enftrag.html
10:13 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (3)
12/06/2008
Survie Info n° 33. Juin 2008
21 mai 2008. De Kolwezi à l’Angola : business et dictature. Communiqué de Survie
Le mercredi 21 mai, le Président de la République Nicolas Sarkozy, comme il l’avait annoncé en janvier dernier, célèbre aux Invalides le 30ème anniversaire de Kolwezi et les « opérations extérieures », essentiellement les nombreuses interventions françaises en Afrique (officiellement une quarantaine durant les 50 dernières années). En 1978, la France intervenait militairement au Zaïre (actuelle République Démocratique du Congo) en soutien au dictateur Mobutu, contre les 3000 rebelles du Front de Libération Nationale Congolaise (FLNC).
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1160
Le 21 mai, à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle plate-forme pétrolière de Total par Alain Joyandet au Congo Brazzaville et du voyage de Nicolas Sarkozy en Angola, une vingtaine de militants de l’association Survie se sont réunis en face du siège de Total à la Défense (Paris). Une action symbolique "Business et dictatures" a vu la diplomatie française dérouler le tapis rouge aux entreprises françaises en Afrique : diplomatie VRP des intérêts privés français, intermédiaire dans la transmission de contrats et de valises à billets avec des dictateurs en armes, coutumiers du détournement d’argent du pétrole et des caisses de l’Etat. Récit, photos et video : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1161
Actualité
> 11 juin 2008. Paris invite l’assassin présumé de Thomas Sankara. Communiqué de Survie
Quelques jours après avoir reçu la Légion d’Honneur, le chef de la sécurité présidentielle du président burkinabè Blaise Compaoré a participé à Paris, aux frais du contribuable français, à un forum sur le thème « Stabilité et développement en Afrique. » Un exemple de plus, qu’en Françafrique, le coup d’Etat est synonyme de stabilité.
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1169
> 11 juin 2008. Cour pénale internationale. Une "compétence universelle" vidée de sa substance. Communiqué de la Coalition française pour la Cour pénale internationale
Après le vote au Sénat, la France reste une zone d’impunité pour les auteurs de crimes internationaux commis à l’étranger. Le Sénat a adopté la nuit dernière le projet de loi adaptant notre droit pénal à l’institution de la Cour pénale internationale. Par un amendement de dernière minute déposé par le rapporteur, il a adopté le principe de la compétence universelle aux juridictions françaises, pour poursuivre et juger les auteurs de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à l’étranger.
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1170
> 2 juin 2008. Mayotte, laboratoire du « droit du sang » : un projet sans fondements. Communiqué de Survie
Le prétexte de l’immigration d’accouchement pour avoir des enfants français, utilisé par les autorités françaises pour remettre en question le droit du sol au profit du droit du sang dans l’obtention de la nationalité française, est battu en brèche par une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1162
> 27 mai 2008. Areva profite de l’état d’urgence au Nord du Niger pour valider son énorme projet minier d’Imouraren. Communiqué du collectif Areva ne fera pas la loi au Niger
Le vendredi 16 mai, Areva a organisé à Agadez, au Nord du Niger une « audience publique et un atelier de validation de l’étude d’impact environnemental » de son nouveau projet minier : Imouraren (4 000 tonnes par an en 2012). Suite au déclenchement d’une rébellion armée en 2007, l’état d’exception est décrété sur la région d’Agadez.
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1165
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 170 (Juin 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Plan X
Paul Biya, président du Cameroun, recevant Brice Hortefeux, ministre français entre autre de l’immigration et de l’identité nationale, venu causer du trop grand nombre de Camerounais en France, a déploré que les jeunes de son pays n’aient aucune perspective d’avenir et demandé qu’on mette en place un plan Marshall pour le sauver des émeutes du désespoir qui le menacent. L’un et l’autre découvrent apparemment tout à coup les conséquences de plusieurs décennies d’aberrations politiques.
Lire la suite : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1167
S’abonner à Billets d'Afrique : http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=65
Au sommaire ce mois-ci :
- LA FRANCOPHONIE, nouveau cheval de Troie de l’influence militaire française ?
- A FLEUR DE PRESSE : « Vous trouverez tous les vôtres exterminés »
- MAYOTTE kwassa Kwassa
- A FLEUR DE PRESSE : La pression démographique menace les forêts du Congo
- A FLEUR DE PRESSE : « On ne gouverne pas le monde avec des idéaux », France-Afrique confessions d’un homme de l’ombre.
- REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Bemba, rattrapé par son passé
- FRANCE La justice aux arrêts
- CAMEROUN L’université des Montagnes, une réussite envers et contre tout
- Lumière sur la CHINAFRIQUE
- FRANCE La vocation coloniale de l’armée française
- Qui a besoin de l’AFRIQUE ?
Noir Canada Pillage, corruption et criminalité en Afrique d'Alain Deneault avec Delphine Abadie et William Sacher
Le Canada dans la Mafiafrique. Les mines de diamants, de cobalt, d'or et de cuivre, les gisements pétroliers, les barrages éléphantesques, ou encore les sociétés de chemin de fer constituent la part substantielle du gâteau africain que s'est arrogé le Canada.
Mais à l'aune de leurs profits astronomiques, ce sont ses sociétés minières qui se taillent la part du lion. Elles peuvent compter sur le soutien diplomatique et politique d'Ottawa, ainsi que sur la présence de personnalités influentes issues de la politique ou des affaires dans leur entourage. Elles s'appuient également sur la Bourse de Toronto qui, en accueillant des sociétés enregistrées partout dans le monde, s'impose comme paradis judiciaire mondial des sociétés minières. Plus d’informations : http://www.ecosociete.org/t117.php
Ecouter également l’émission radio, avec William Sacher, co-auteur du livre diffusée le 25 avril 2008 sur Radio Libertaire : http://www.afriradio.net/audio88.html
A écouter
Emission radio « Nicolas Sarkozy : La Françafrique décomplexée » dans le cadre des émissions mensuelles "Françafrique" réalisées par Survie Midi -Pyrénées sur radio Campus Toulouse. Emissions à télécharger sur http://www.afriradio.net/auteur51.html
Agenda
Soirée Voir & Entendre "Rwanda, justice et reconstruction" le vendredi 13 juin à Paris
Organisée par les associations Survie Paris et O’rigines
- 19h, projection du film Sometimes in April de Raoul Peck,
- 21h Poésie : Chant d'encre
- 21h20 Echange "Qu'en est-il de la justice après le génocide?"
Renseignements http://survie-france.org/spip_redirect.php3?id_article=1166
Projection débat "Thomas Sankara et la Françafrique" le vendredi 20 Juin à Saint Julien en Genevois (74)
Organisée par Survie 74, à L’Arande projection du film Fratricide au Burkina Faso, Thomas Sankara et la Françafrique, suivie d’un débat animé par Bruno Jaffré auteur d’une biographie de Thomas Sankara (L’Harmattan 2007)
Renseignements : http://survie-france.org/spip_redirect.php3?id_article=1070
Les jeudis Africains à Paris, organisés par Survie Paris avec une conférence/rencontre chaque jeudi. Prochains évènements :
- Jeudi 12 juin soirée sur les biens mal acquis (BMA) avec Yann Queinnec juriste au sein de l’association Sherpa
- Jeudi 19 juin projection du film Haïti Chérie suivi d’un débat en présence du réalisateur Claudio del Punta
- Jeudi 26 juin conférence débat autour du livre Le Franc CFA et l’Euro Contre l’Afrique en présence de l'auteur Nicolas Agbohou
Renseignements : http://www.lesjeudisafricains.net/
3e Forum mondial des droits de l’Homme du 30 juin au 3 juillet 2008 à Nantes
Le Forum mondial des droits de l’Homme est un espace de rencontre et de libre dialogue pour contribuer au renforcement de la coopération entre les différents acteurs engagés dans le domaine des droits fondamentaux à l’échelle locale, nationale, régionale et mondiale. Ce Forum souhaite offrir un nouvel espace de réflexion générale, de discussion intensive et de promotion des bonnes pratiques afin de contribuer au progrès des droits de l’Homme. Renseignements, inscriptions : http://www.spidh.org/fr/
RAPPEL : Du 2 au 5 juillet Université d'été de la solidarité internationale à Nantes
En 2008, l’Université d’été de la solidarité internationale organisée par le CRID en partenariat avec la Maison des Citoyens du Monde, réunira plusieurs dizaines d’organisations et plusieurs centaines de militants autour du thème "Quels partenariats pour quelles solidarités ?".
Cette année, Survie est chef de file avec la plate forme France Afrique, d’un module sur un thème : « Contre la Françafrique, un partenariat pour une réforme de la politique de la politique de la France en Afrique ». Pendant les trois matinées du 3 au 5 juillet, les thèmes de la coopération militaire, de la démocratie et des droits de l’Homme, des relations économiques entre la France et l’Afrique seront décortiquées par des intervenants de la Plateforme France Afrique et des partenaires africains. Renseignements et inscription : http://www.crid.asso.fr/spip.php?article272/
A venir : Etrange Rencontre de la jeunesse Europe-Afrique - Ouagadougou - Burkina Faso du 24 au 30 août 2008
L’Etrange rencontre est une rencontre pas comme les autres, un forum social autogéré en Afrique, réunissant pendant 6 jours la jeunesse consciente des deux continents, et même au delà.... Une rencontre d'acteurs militants associatifs d'Europe et d'Afrique en luttes, en résistances, à la recherche d'alternatives pour un autre monde possible.
Une rencontre pour échanger, créer des dynamiques communes autour de trois axes : "Jeunesse, et monde universitaire", "Usages militants des Nouvelles technologies" (Internet et Radios) et "Lutte contre la pauvreté et construction d’alternatives". Après une première édition au Bénin en août 2007, portée et construite autour d'un noyau dur informel de militants africains et français, qui se sont connus en Afrique au cours de forums sociaux et contre-sommets, la seconde édition, du 24 au 30 aout 2008 à Ouagadougou, devrait voir s'élargir la dynamique dans un contexte burkinabè très intéressant sur le plan politique avec une forte mobilisation de la société civile, autour d'une nouvelle plateforme revendicative contre la vie chère... Renseignements, participation, toutes les informations sur : http://www.etrangerencontre.org
15:07 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2008
Communiqué du UBUNTU «La Crise alimentaire globale rend urgente la mise en place d'un système de gouvernance démocratique mondiale»
Nous vous encourageons à visiter notre site web et, si vous êtes d'accord avec le communiqué ci-dessous, à vous y joindre en suivant le processus habituel : www.ubuntu.upc.edu.
LA CRISE ALIMENTAIRE GLOBALE REND URGENTE LA MISE EN PLACE D’UN
SYSTÈME DE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE MONDIALE
Nous soussignés, sur initiative du Forum Mondial des Réseaux de la Société Civile – UBUNTU, souhaitons exprimer notre inquiétude profonde et notre grande indignation à l’égard d’une situation aussi grave que prévisible, celle de l’alimentation de la population mondiale, un thème pourtant crucial. Cette situation met en évidence l’échec – sur les plans financier, environnemental, culturel et moral – du système économique actuel, qui a remplacé les valeurs universelles par les lois du marché, et qui reflète une faiblesse des organisations internationales, due au manque de soutien des pays les plus puissants.
En effet,
- En juillet 2002, dans un communiqué personnel émis dans le cadre du Forum UBUNTU après la tenue du 2e Sommet mondial de l’alimentation – l’un des nombreux antécédents du prochain Sommet mondial sur la sécurité alimentaire organisé par la FAO qui aura lieu en juin 2008 –, Federico Mayor affirmait notamment :
1. Il s’est produit une situation qui interpelle nos consciences : Alors que des dizaines de milliers d’êtres humains meurent de faim tous les jours, lors de ce 2e sommet mondial il n’a pas été possible d’adopter les mesures nécessaires pour éradiquer ce véritable « génocide silencieux » et les pays les plus développés n’ont pas montré la volonté politique requise pour en combattre les causes. […] Combien de femmes, d’enfants et de vieillards mourront pour les décisions qui n’ont pas été prises ?
2. Des centaines de millions d’êtres humains souffrent actuellement de la faim. Cependant que les pays les plus puissants augmentent leurs investissements en armements, dépenses militaires et de sécurité internationale, cette part si importante de l’Humanité se voit refusées les ressources de tous types – y compris celles de formation, connaissances et technologies appropriées – nécessaires à leur survie.
3. Alors que les régions les plus favorisées protègent leur production agricole en s’appuyant sur d’énormes ressources financières, les pays appauvris se voient forcés de libéraliser leurs marchés agricoles. Les politiques d’austérité du Fonds monétaire international (FMI) et la libéralisation du commerce mondial prônée par l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) ont conduit la plupart de ces pays à réduire leurs tarifs douaniers agricoles et leurs subventions aux producteurs, sous prétexte que c’est le marché qui doit résoudre leurs problèmes.
4. Aucune nation n’est exempte de responsabilité : il est inadmissible de transférer « au marché » les devoirs moraux et les responsabilités politiques qui incombent aux dirigeants démocratiques. L’urgente nécessité de codes de conduite mondiaux dans le cadre juridique éthique de Nations Unies dûment réformées est, au vu de ce qui précède, une exigence impérative.
Que se passait-il alors et qu’arrive-t-il depuis lors?
- La population mondiale ne cesse d’augmenter – bien que modérément depuis quelques années – et, par conséquent, les besoins alimentaires mondiaux continuent et continueront de croître. Cette augmentation a lieu et aura lieu essentiellement dans le Sud, qui connaît actuellement la plus forte demande. À ce sujet, a. La forte croissance économique de certains pays émergents a logiquement entraîné une brusque augmentation de la demande en céréales, associée à l’augmentation de la consommation de viande, de lait, d’oeufs, etc., c’est-à-dire à un développement accru. Cette contribution à la demande globale de céréales entraîne une augmentation de la pression sur ce marché, qui a besoin, clairement et rapidement, d’une régulation au niveau mondial.
b. L’augmentation non satisfaite de la demande alimentaire dans le Sud se traduira à coup sûr par plus de frustration et de radicalisation, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles vagues d’émigration.
c. Quoi qu’il en soit, la crise alimentaire actuelle démontre que les limites d’exploitation de certaines ressources de la planète sont sur le point d’être franchies, ce qui confirme le besoin pressant d’un changement radical, principalement dans le Nord, des schémas actuels non durables de production et de consommation.
- La quasi-totalité des terres arables est déjà utilisée et, par conséquent, seulement l’augmentation de la productivité basée en des technologies « propres » et renouvelables pourra contribuer à accroître la production agricole locale et globale. Néanmoins, certains phénomènes dignes d’être relevés ont contribué à aggraver la situation en la matière.
a. Au cours des dernières décennies, la mondialisation économique néolibérale, encadrée par le FMI, par la Banque Mondiale et par l’OMC, a exigé des pays du Sud la mise en œuvre de politiques de privatisation et de libéralisation des marchés, entraînant ainsi une concurrence totalement inégale avec les pays du Nord (qui, en revanche, maintenaient et continuent de maintenir leurs subventions agricoles, y compris celles liées aux exportations d’excédents), ce qui a énormément affaibli les agricultures du Sud. Dans cette offensive, les pays du Sud ont non seulement perdu de leur compétitivité à l’échelle mondiale, mais leurs agricultures de subsistance locale ont été démantelées. Le résultat est le pire qui soit, à savoir une augmentation de la faim, tant au niveau local que mondial. Il est temps de demander des comptes aux responsables politiques qui sont à l’origine de ce type de situation.
b. En ce qui concerne une autre crise mondiale, celle de l’énergie, d’importants pays producteurs agricoles utilisent de plus en plus de terres et de produits agricoles non destinés à l’alimentation pour l’obtention de biocarburants. Nous soussignés, considérons que face à de tels problèmes, l’Humanité doit se doter de mécanismes globaux d’arbitrage et de décision dont la portée serait supérieure à celles des mécanismes étatiques, au vu du fait qu’il s’agit de politiques très susceptibles d’avoir des impacts particulièrement significatifs à
l’échelle mondiale.
- Les prix des produits agricoles ont enregistré, surtout au cours des deux dernières années, une hausse spectaculaire qui a contribué à aggraver la situation. Les motifs principaux de cette hausse peuvent être résumés comme suit :
a. La crise mondiale de l’énergie, particulièrement du pétrole, a eu une forte incidence sur les prix de la production et du transport des aliments. En outre, pendant de nombreuses années, les grandes compagnies pétrolières ont non seulement occulté les effets de la consommation excessive de pétrole sur l’environnement, mais ont aussi dressé toutes sortes d’obstacles à l’utilisation de sources propres et renouvelables de production d’énergie. Les prix continueront d’augmenter dans la mesure où la délocalisation agricole fait partie du processus de globalisation. Le caractère non durable du modèle agricole mondial actuel ne fait aucun doute.
b. La crise financière attire les investisseurs – par un effet collatéral – vers les marchés agricoles, plus stables, où ils obtiennent des bénéfices grâce à l’achat spéculatif de valeurs (contrats à terme) qu’ils revendent ensuite plus cher en raison de l’augmentation de la demande. La hausse des prix actuelle et future de l’offre agricole qui s’ensuit entraîne une augmentation de la faim dans le monde. Il est évident que, comme pour la crise financière, la régulation politique mondiale des marchés mondiaux est indispensable.
Face à ce paysage désolant et complexe, jalonné d’incertitudes et aux multiples facteurs étroitement reliés, nous soussignés, estimons que seule la mise en place rapide d’un système de Gouvernance Démocratique Mondiale peut mettre l’Humanité en conditions de diriger de façon démocratique et responsable sa destinée et, concrètement, de satisfaire ses besoins de base en alimentation. Ce système, conformément avec ce que nous préconisons dans le cadre de la Campagne Mondiale pour une Réforme en profondeur du Système des Institutions Internationales, doit contribuer à renforcer le système des Nations Unies, en refondant les autres organisations financières, économiques et commerciales en son sein, et en les dotant des ressources humaines et financières permettant de relever les défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. Il est ainsi nécessaire qu’il :
1. Ait la capacité de mettre en pratique des décisions globales dans un cadre réellement démocratique. La production et l’utilisation de biocarburants, la régulation des différents marchés globaux, etc., ne peuvent pas continuer à dépendre uniquement de décisions étatiques ou, pire encore, des marchés des pays les plus prospères et les plus puissants.
2. Donne la priorité, par le biais d’une forme de discrimination positive, aux intérêts des plus pauvres d’entre nous, qui représentent l’immense majorité des habitants de notre planète. Cela suppose de mettre en place un nouveau modèle, beaucoup plus localisé et durable – sur les plans social, environnemental et économique –, en s’occupant d’abord des pays les moins
développés pour tout ce qui concerne la production et le commerce agricole.
3. Naisse d’une réforme en profondeur des organisations internationales actuelles qui, entre autres, impliquerait :
3.1. La fin de la prépondérance de certaines organisations internationales (celles qui sont contrôlées par les pays les plus riches du monde) sur d’autres. Ainsi, dans le domaine essentiel de l’alimentation, les politiques du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC ne peuvent continuer à prendre le pas sur celles de la FAO.
3.2. Que les organes compétents des Nations Unies – la FAO , le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Programme Alimentaire Mondial (surtout en ces aspects moins mis en relation avec des urgences) – disposent de la coordination, du cadre de compétences et des ressources nécessaires pour, en premier lieu, faire face aux situations d’urgence actuelles et, ensuite, mettre en pratique les politiques requises à moyen et long terme, afin de résoudre les problèmes de fond.
3.3. De tirer parti de la nouvelle chance représentée par la révision du Consensus de Monterrey sur le financement du développement et de définir et de mettre en oeuvre, de façon juste et sans plus tarder, un système de financement du développement qui soit transparent, prévisible et durable et qui permette d’atteindre les objectifs de développement que l’Humanité exige de façon pressante.
Federico Mayor
Adolfo Pérez Esquivel Nobel Peace Prize Laureate
Mario Soares
Susan George
Noam Chomsky
Desmond Tutu
Archbishop Emeritus
Wole Soyinca
Nobel Prize Laureate
Aminata Traoré
ASF - African Social Forum
Chico Whitaker
Right Livelihood Award; Brazilian Commission Justice and Peace
Cândido Grzybowski
IBASE – Instituto Brasileiro de Análises Sociais e Econômicas
Roberto Savio
IPS - Inter Press Service
Alexander Likotal
Green Cross International
Tomas Magnusson
IPB - International Peace Bureau
Ricardo Díez Hochleitner
Honorary President Club of Rome
Herman Spanjaard
IPPNW -International Physicians for the Prevention of Nuclear War
Fatma Alloo
DAWN - Development Alternatives with Women for a New Era
Janet Mbere
MWENGO – Mwelekeo wa NGO
Rajesh Tandon
PRIA - Participatory Research in Asia
Nadia Johnson
WEDO – Women Environment Development Organization
Lois Barber
EarthAction
Paul Ortega Pax Romana ICMICA/MIIC
Mohammed Fayek
Arab Organization for Human Rights
Lau Kin Chi
CSD - China Social Services and Development Research Centre
Seán Ó Siochrú
CRIS - Communication Rights in Information Society Campaign
Marino Busdachin
UNPO – Unrepresented Nations and Peoples Organisation
Meja Vitalis
AFRODAD - African Forum and Network on Debt and Development
Rómulo Torres
LATINDADD – Red Latinoamericana sobre Deuda, Desarrollo y Derechos
Ernesto Lamas
AMARC ALC - Asociación Mundial de Radios Comunitarias - América Latina Caribe
Carlos Tünnermann
ILAEDES – Instituto Latinoamericano de Educación para el Desarrollo
Carlos Bedoya
Jubileo Perú
Martí Olivella
Alliance for a Responsible, Plural and United World
Vicente García Delgado
CIVICUS’ UN representative
Roberto Papini
Instituto Internazionale Jacques Maritain
Francine Mestrum
AEDH - Agence Européenne pour la Défense des Droits de l'Homme
Arcadi Oliveras
Justice and Peace Europe
Jorge Nieto
Centro Internacional para la Cultura Democrática
Markus Brun
FASTENOPFER
Antoni Giró
Rector UPC – Universitat Politècnica de Catalunya
Richard A. Falk
Princeton University ; California University
Hall Gardner
Professor American University of Paris
Josep Ferrer
Professor Universitat Politècnica de Catalunya – UPC
Ferran Requejo
Professor Universitat Pompeu Fabra – UPF
Josep Xercavins
UBUNTU Forum Ad Hoc Secretariat, professor UPC
10:24 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2008
Banissons les bombs à sous-munitions !
En ce qui me concerne je bannirais bien les bombes tout court, à part peut être celles à eau, mais bon, c'est déjà bien un petit pas...
Chers amis,
La fin des négociations sur un traité visant à interdire les bombes à sous-munitions est actuellement en cours à Dublin, en Irlande. Les fabricants d'armes font pression sur les gouvernements en prétextant des lacunes et des retards - et le texte final sera décidé dans les prochaines 48 heures.
Les bombes a sous-munitions ne font pas que tuer pendant les guerres, elles gardent leur charge mortelle pendant des années. Lorsque les enfants y touchent, ils sont souvent mutilés ou tués. La plupart des gouvernements conviennent que ces armes devraient être interdites, mais certains font pression pour que ces armes ne soient pas totalement bannies.
Si nous agissons avant que le traité soit signé vendredi, nous pouvons contrer les marchands d'armes et convaincre nos gouvernements d'interdire les bombes à sous-munitions, une fois pour toutes. Cliquez ci-dessous pour envoyer un message, puis transmettre ce message à vos amis et votre famille:
http://www.avaaz.org/fr/ban_cluster_munitions/21.php?cl=9...
Le traité d'interdiction de sous-munitions est le résultat d'un travail de longue haleine pendant des années à coups de campagnes et de mobilisations des citoyens du monde entier. Un porte-parole, Branislav Kapetanovic, a perdu ses mains, ses jambes, et une partie de son audition et de sa vue à la suite de l'explosion de bombes à sous-munitions dans son pays natal, la Serbie. Il est maintenant à Dublin, pour lutter afin que le traité soit signé, mais il a pris un moment pour envoyer ce message à la communauté Avaaz:
Les bombes à sous-munitions sont une des armes les plus dangereuses aujourd'hui. La majorité des victimes sont des civils, et ça peut atteindre des millions de personnes.Les porte-paroles comme Kapetanovic ont dû faire face à de nombreux obstacles afin de parvenir à ce point, celui de la victoire. Maintenant, en tant que citoyens à travers le monde, nous pouvons faire notre part, et élever de nombreuses voix. Consultez une carte des pays qui produisent ou utilisent des bombes à sous-munitions et envoyez un message à vos dirigeants, à partir de ce lien:
Cette semaine, les gouvernements se sont réunis à Dublin pour interdire cette arme dangereuse. C'est une réunion historique de la communauté internationale. Certains gouvernements tentent d'affaiblir le traité avec des lacunes et des exceptions. Ils essayent de faire valoir le commerce des armes sur l'importance de la vie humaine.
Les gouvernements des pays riches ne sont pas toujours à l'écoute des victimes, mais ils vous écoutent - vous leurs citoyens. S’il vous plaît envoyez un message fort à votre gouvernement maintenant et demandez un traité sans exceptions, sans failles, ni retard.
http://www.avaaz.org/fr/ban_cluster_munitions/21.php?cl=9...
En 1997, la Campagne Internationale pour l'Interdiction des Mines Terrestres a remporté une victoire pour l'humanité, gagné un prix Nobel de la paix en mettant fin à la pratique barbare de poser des mines dans les zones de conflit. Cela n'aurait pas été possible sans les efforts de milliers de gens ordinaires. Cette semaine, nous pouvons atteindre la prochaine étape vers un monde plus juste et plus pacifique - un monde plus sûr pour les enfants, et pour les générations à venir.
Avec espoir,
Ben, Pascal, Ricken, Galit, Graziela, Paul, Iain, et Véronique - l'équipe d’Avaaz
PS: Pour en savoir plus:
http://www.stopclustermunitions.org/
Et voici quelques articles de presse sur l'état des négociations:
La France—position ambigüe
Vers une interdiction des bombes à sous-munitions
22:29 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2008
Soutenons le peuple irlandais pour le rejet du traité de Lisbonne
Attac France
Montreuil, le 13 mai 2008
*
Une autre Europe est possible !
Faisons entendre nos voix en Irlande !
Chers Amis de toute l'Union européenne,
*
Le 13 décembre dernier, les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union
européenne ont signé le traité de Lisbonne, qui devrait entrer en vigueur
le 1er janvier 2009. Ce traité fixe les bases du fonctionnement de l'Union
dans les années à venir, et dictera ses orientations politiques. Le traité
de Lisbonne intègre tous les aspects essentiels du Traité constitutionnel,
rejeté en France et aux Pays-Bas par référendum en 2005, il conserve et
renforce le caractère néolibéral de l'UE. Les intérêts des peuples européens
ne sont pas pris en compte, ou seulement à la marge. À l'échelon de l'Union,
la démocratie reste très en retrait par rapport à celle de ses États
membres. Les aspirations populaires vers une Europe soucieuse du progrès
social, pacifique, démocratique et écologique sont ignorées.
Les dirigeants européens sont déterminés à réaliser ce véritable coup
d'État, et ont par conséquent privé leurs peuples de toute possibilité de
s'exprimer. Les gouvernements désinforment sciemment leurs citoyens et les
excluent du processus de décision démocratique. Seule l'Irlande est tenue
par sa constitution d'organiser un référendum, qui se déroulera le 12 juin.
Parce que nous ne pouvons voter nous-mêmes, demandons ensemble au peuple
irlandais de voter "non", à la fois dans son propre intérêt et en notre nom.
Nous considérons cela comme une expression de solidarité avec les citoyens
de la République irlandaise, sur qui pèse une lourde responsabilité : ils
sont les seuls, parmi tous les Européens, à pouvoir exercer leurs droits
démocratiques. À travers eux, vous avez la possibilité de vous exprimer sur
ce vol de démocratie, par la seule voie qui reste : en demandant au peuple
irlandais de rejeter le traité de Lisbonne. Merci pour cela d'aller sur le
site web paneuropéen :
http://www.irish-friends-vote-NO-for-me.org
Tout comme les médias et les dirigeants français et néerlandais en 2005, les
forces du "oui" en Irlande essaient de convaincre les citoyens que, s'ils
rejettent le traité, ils seront les démolisseurs de l'Europe et ses "moutons
noirs". Cependant, si les citoyens irlandais reçoivent un message fort de
solidarité venu de toute l'Union, ils pourront résister au chantage leur
laissant croire que le "non" va à la fois contre leurs propres intérêts et
ceux des populations européennes.
Nous disons "oui" à l'Europe, mais nous exigeons un nouvel élan : pour une
Europe pacifique, sociale, écologique et démocratique.
Nous disons "non" à la militarisation de l'Union, à ses fondements
néolibéraux et à l'affaiblissement des droits sociaux et démocratiques.
Une Union européenne travaillant dans l'intérêt des peuples n'est possible
que si tous les citoyens de l'UE peuvent se prononcer eux-mêmes sur un
traité fondant notre avenir commun.
Notez bien que notre initiative est soutenue par la CAEUC – la campagne
irlandaise contre la Constitution de l'UE, une coalition réunissant des
mouvements irlandais pacifistes, écologistes, progressistes et pour un
développement alternatif (seize organisations en tout). Eux aussi vous
demandent d'ajouter votre voix aux forces du "non".
Merci de signer notre pétition :
http://www.irish-friends-vote-NO-for-me.org
Merci de faire suivre ce courrier à vos amis, à votre famille, à vos
collègues de travail, à vos relations dans tous les pays membres de l'UE.
15:34 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (1)
Survie Info n° 32. Mai 2008
Actualité
24 avril 2008. A l’occasion de la visite de Nicolas Sarkozy à Monaco, la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires appelle la France à cesser de cautionner à sa porte un « centre offshore favorable au blanchiment ». Communiqué de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires
Les paradis fiscaux et judiciaires favorisent et protègent, au Nord comme au Sud, l’évasion fiscale, la spéculation incontrôlée, la corruption et la criminalité organisée. Monaco est l’un d’entre eux. Les associations de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires appellent Nicolas Sarkozy à demander publiquement au Prince Albert II, ce vendredi, la levée du secret bancaire. Lire le communiqué http://survie-france.org/article.php3?id_article=1158
10 avril 2008. La vieille République bananière françafricaine se porte bien. Communiqué de Survie
A peine choisi en remplacement du malheureux Jean-Marie Bockel, remercié pour avoir vexé les dictateurs d’Afrique centrale, assis sur le pétrole et la misère de leurs pays, en critiquant la façon scandaleuse dont ils gèrent les richesses de leurs pays, Alain Joyandet, le nouveau secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie se précipite à Libreville le 10 avril pour se faire oindre par Bongo. C’est ce qu’il appelle, en langage diplomatique, « renouer les fils du dialogue ». Lire le communiqué http://survie-france.org/article.php3?id_article=1150
Saisie symbolique d'un bien mal acquis d'Omar Bongo. Le 10 avril, à l’occasion de cette visite, Survie a participé, aux côtés de la Cellule Françafrique, à la saisie symbolique de l’hôtel particulier de la famille Bongo rue de la Baume dans le 8ème Arrondissement de Paris, acquis en juin 2007 pour la coquette somme de 18 millions d’euros. L'acte notarié a été symboliquement remis à Marc Ona Essangui, de la société civile gabonaise, en visite en France. Compte rendu vidéo : http://www.cellulefrancafrique.org/Saisie-symbolique-de-l...
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 169 (Mai 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Crier famine !
Autant les graves atteintes aux droits de l’homme, qui sont commises en ce moment au Tchad et au Cameroun, trouvent peu d’échos dans les médias - la disparition au Tchad de Ibni Oumar Mahamat Saleh, leader d’un parti d’opposition, et de bien d’autres victimes de la répression de la population civile, l’emprisonnement au Cameroun des artistes Joe la Conscience et Lapiro de Bango et de nombreux autres Camerounais, qui n’ont fait qu’user de leur liberté de protestation, n’émeuvent pas les voix officiellement chargées de la défense des droits humains - autant les « émeutes de la faim ont fait un tabac médiatique.
Lire la suite : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1159
S’abonner à Billets d'Afrique : http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=65
Au sommaire ce mois-ci :
- CAMEROUN Faut-il oublier Joe la Conscience ?
- À FLEUR DE PRESSE : Bêtisier césairien Des foutaises
- RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Un colonel français mène la torture
- CONGO-BRAZZAVILLE De l’huile dans les rouages
- GABON Chinoiseries
- TOGO Une supercherie de plus
- TCHAD Un nouveau Premier ministre, pas de nouvelles perspectives
- LIVRE : L’Afrique répond à Sarkozy
- NIGER Menaces sur la paix. Pendant ce temps, les affaires continuent...
- FRANCE RWANDA Les aveux d’apparat
- CANADA Multinationales impérieuses et impunies
Retours du colonial ? Disculpation et réhabilitation de l'histoire coloniale française Ouvrage collectif de dix-huit historiens, écrivains, philosophes, critiques littéraires... sous la direction de Catherine Coquio à partir des actes du colloque éponyme, organisé par Aircrige en mai 2006.
Après une longue période d’amnésie, l’État français semblait entrer au début des années 2000 dans une phase de pacification avec son histoire coloniale. Évoquer la « guerre d’Algérie » et le massacre de Sétif ne posait plus de problème à la mémoire collective. Mais à la faveur du vote d’une mesure de reconnaissance des supplétifs de l’armée française comme anciens combattants, de la loi du 23 février 2005 (finalement abrogée) puis d’un discours régressif du président Sarkozy en juillet 2007 à l’université de Dakar, nous constatons un retour aux heures noires de l’idéologie coloniale. Ce livre met en perspective la politique de l’État français à l’égard des territoires et des populations issues de ses anciens territoires coloniaux, les analyses et recherches consacrées à ces questions et les idées qui circulent à ce sujet dans l’opinion.
En savoir plus : http://aircrigeweb.free.fr/blog2/2008/04/parution-aircrig...
A écouter
Matières premières 1er album de Duval MC
Duval MC, rappeur et comédien marseillais, accompagné d'un véritable groupe (basse-batterie-vents) officie sur les scènes du grand sud depuis 4 ans. Les Marseillais produisent une fusion entre hip hop, jazz et funk accompagnée de textes basés sur une documentation précise, qui tentent de mettre au grand jour des faits réels tus par les grand médias. La Françafrique est un des thèmes d'inspiration du groupe, qui a composé trois titres sur le sujet : Mémoire mauvaise, Ils sont amis et Pompier pyromane. Après une mix-tape Effet Domino et un maxi Note Salée Duval MC a sorti le 22 avril 2008 son premier album Matières premières.
Présent sur la compilation de soutien à Survie, Décolonisons ! (www.decolonisons.com) Duval MC a dédicacé le morceau Mémoire Mauvaise à la mémoire de François-Xavier Verschave, ancien président de l’association, décédé en 2005. Plus d'infos sur http://www.duvalmc.com et http://www.myspace.com/duvalmc
Agenda
Les jeudis Africains à Paris, organisés par Survie Paris avec une conférence/rencontre chaque jeudi. Prochains évènements :
- Jeudi 15 Mai conférence-débat "Le libre échange agricole sous l’emprise de la crise alimentaire mondiale !" avec Nicolas Sersiron et Olivier Chantry du CADTM-France
- Jeudi 22 Mai conférence-débat "Les luttes étudiantes du Burkina Faso aujourd'hui" avec Kologo Souleymane, Harouna Kaboré de l'Association des Etudiants Burkinabés en France
- Jeudi 29 mai Rencontre avec Aziz S. Fall autour de la lutte contre l'impunité et la Campagne Justice pour Sankara
Renseignements : http://www.lesjeudisafricains.net/
Rencontre-Débat L’Afrique répond à Sarkozy, contre le discours de Dakar jeudi 15 maià Toulouse
Organisée par le GERCA avec M. Boubacar Boris Diop, écrivain et analyste et M. Mwatha Ngalasso, professeur de sociolinguistique et de linguistique africaine à l’Université de Bordeaux deux des co-auteurs du livre L’Afrique répond à Sarkozy, contre le discours de Dakar
Renseignements : http://survie31.over-blog.com/article-19389010.html
Festival Ombre sur la Françafrique à Paris organisé par l’association O’rigines et ICTV Solferino au cinéma Lucernaire, les lundis 5, 12, 19 et 26 mai
Avec lundi 19 mai Projection débat Mort à Genève - L’empoisonnement de Félix Moumié de Frank Garbely avec le réalisateur Frank Garbely et Odile Biyidi, présidente de Survie
Renseignements : http://www.lesjeudisafricains.net/index.php?2008/05/19/25...
2ème cycle de conférence « Que fait [encore] la France en Afrique », à Grenoble (mars à juin 08)
Organisé par Survie-Isère en partenariat le Centre d’Information Inter-Peuples (CIIP)
Mardi 20 mai conférence débat "Que se passe-t-il au Darfour ? au Tchad ?" avec Vincent Munié, journaliste et écrivain, auteur de Amina K. (2007)
Mercredi 4 juin Projection du spectacle Elf la pompe Afrique de/par Nicolas Lambert
Programme complet et renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1094
A venir : Du 2 au 5 juillet Université d'été de la solidarité internationale à Nantes
En 2008, l’Université d’été de la solidarité internationale organisée par le CRID en partenariat avec la Maison des Citoyens du Monde, réunira plusieurs dizaines d’organisations et plusieurs centaines de militants autour du thème "Quels partenariats pour quelles solidarités ?".
Cette année, Survie est chef de file avec la plate forme France Afrique, d’un module sur un thème : « Contre la Françafrique, un partenariat pour une réforme de la politique de la politique de la France en Afrique ». Pendant les trois matinées du 2 au 4 juillet, les thèmes de la coopération militaire, de la démocratie et des droits de l’Homme, des relations économiques entre la France et l’Afrique seront décortiquées par des intervenants de la Plateforme France Afrique, des partenaires africains, en laissant également du temps pour les débats.
Cette Université est ouverte à toute personne s'intéressant à la solidarité internationale, à titre personnel ou professionnel. C'est un lieu de formation, de réflexion et de débats stratégiques, mais aussi un espace d'échange et de convivialité entre personnes aspirant à un monde meilleur.
Renseignements et inscription : http://www.crid.asso.fr/spip.php?article272/
--
Survie est une association (loi 1901) qui milite pour l'assainissement des relations franco-africaines et contre la banalisation du génocide. Elle est aussi engagée en faveur de l'accès de tous aux biens fondamentaux, au Nord comme au Sud. www.survie-france.org
Pour adhérer à Survie, cliquez ici http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=13
Pour vous abonner à Survie Info, envoyez un mail vierge à sympa@listes.survie-france.org en mentionnant "subscribe info" dans l'objet de votre message. Vous recevrez ensuite un mail vous demandant de confirmer votre inscription.
Ou inscrivez-vous directement sur le site de Survie http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=722
15:32 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)