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04/10/2013

Râpures de la nuit

 
Poèmes d'Odile Fix
accompagnés de 3 dessins de Françoise Cuxac
 
 
(tiré à 50 exemplaires)


 ..."piétinements
éraflures
caresses d'ombres"...

..."elle compte les cris
devenus feuilles mortes"...
 
 

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Fabriqué à Bélinay (Cantal) en Juin 2013 6 € l'exemplaire
Contact : francoise.cuxac.over-blog.com

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02/10/2013

La Barbacane et Kahel lues par Jacmo pour Décharge

 

La revue du mois pour septembre :

LA BARBACANE n° 95/98 :

La revue de Max Pons fête ses cinquante ans ! Une paille… Et à tout seigneur tout honneur, l’ouverture de la publication lui est longuement consacrée. La Barbacane est sous-titrée « Revue des pierres et des hommes » et le fait que Max Pons fut guide au château de Bonaguil pendant 38 ans n’y est pas pour rien. A la fois « guide, chercheur, archéologue et historien ». C’est là qu’il organise les « Rencontres de Bonaguil », où il rencontra des poètes aussi importants que Jean Follain ou Pierre Albert-Birot. Ce numéro précisément est dédié à Arlette Albert-Birot disparue récemment. Passionné par l’Espagne, il donne, en outre, une étude intéressante sur Lorca, ainsi distingue-t-il quatre univers dans sa poésie : Un monde réel, un monde céleste, un monde procédant des forces obscures, et un monde d’origine littéraire. Le reste de la livraison est entièrement consacré à des œuvres de création. Et l’on pourrait différencier deux écritures qui font bon ménage au long des pages. Une écriture assez classique, soit dans la forme, soit dans le traitement avec des auteurs comme Paul Placet, Sylvestre Clancier, Francis Denni, Jacques Simonelli, Jean-Yves Masson, ou encore Michel Host, clairement dans la forme choisie : l’onzain (a b a b c c d d e d e), mais avec un contenu sur les jeunes amours nettement moins conventionnel, et même plutôt coquin. De l’autre, une écriture très actuelle avec Cathy Garcia (Ce qui trouble les anges, est-ce un parfum de foudre ou de foutre ?), Louis Bertholom, extrait de son « Bréviaire de sel », Guénane (l’aube shunte l’ombre / goutte à goutte elle suinte / s’insinue dans nos sinus…), ou bien Guy Allix (Il n’est de vrai que la déchirure qui nous relie). Je mettrais à part Colette Davilès et Hugues Labrusse, ni d’un côté ni de l’autre, à mi-chemin peut-être. Un cahier photos rappelle aussi le parcours de ces cinquante années autour de Max Pons avec encore Jean Rousselot et Guillevic, non encore cités. Enfin une revue (imprimée par Le Lérot à Tusson) dont il faut découper les pages, c’est hors norme, de la belle ouvrage décidément. Respect !
Cette parole d’orfèvre tirée de l’éditorial : « Une revue de poésie – même erratique – est un défi en soi. Que peut-elle être d’autre, sinon une publication touchant quelques centaines d’adeptes et sans doute vouée à l’oublieuse poussière. »

15 €. Montcabrier – 46700 Puy-L’Évêque.

 

 

et dans le VRAC

 

KAHEL n° 1 :

Une nouvelle revue papier ! Ce n'est plus depuis belle lurette tous les jours que ça arrive ! « Revue littéraire du voyage ». L'édito de Karim Cornali essaie d'expliquer ce qu'il entend par là. On frôle un peu le paradoxe entre « les voyageurs au long cours » et « les promeneurs du dimanche », d'autant qu'il y est de surcroît question de voyage intérieur, de dimension spirituelle et d'élévation. Mais c'est un premier numéro et il faut se lancer sur des bases assez larges quitte à ce qu'elles soient un peu floues à la limite. On pourra rectifier plus tard, si besoin se fait sentir. Au sommaire, on pourra noter une ouverture à des groupes déjà constitués, ainsi venant du site « Recours au poème » Matthieu Baumier et Gwen Garnier-Dupuy, ou bien de Spered Gouez : Marie-Josée Christien, Marilyse Leroux, Eve Lerner ou Louis Bertholom, enfin des revuistes qui donnent leur contribution comme caution : comme Cathy Garcia (Nouveaux délits) ou Patrice Maltaverne (Traction Brabant)... Kahel propose aussi bien des poèmes que des nouvelles ou des récits. Elle sera trimestrielle.

7 €. 206, avenue de la République – 78500 Sartrouville.

 

 

Source : http://www.dechargelarevue.com/

 

Décharge qui en plus d'un site est surtout et avant tout une revue de poésie incontournable et de qualité, à l'esprit curieux, alerte, voire facétieux. Faut dire qu'elle a de la bouteille aussi ! Jacques Morin (alias Jacmo) et Claude Vercey en sont les principaux maîtres d'œuvre.

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23/09/2013

Jour de dépendance 2013 - Sur une chaise longue un jour de mauvaise imitation estivale

 

Deux textes pondus cet été, à lire dans le dernier Traction Brabant, la revue de Patrice Maltaverne, le n°53  (il est en train de mettre un vent à Nouveaux Délits, alors que les deux revues sont nées à peu près à la même époque, vieux complice donc du revuisme pouétique, et qui prouve s'il le fallait, que la création poétique est loin d'être un rat mort au fond des égouts de la littérature). Et j'y suis en plus que bonne compagnie, un numéro riche et qui percute ce qu'il faut pour ne pas donner raison à ceux qui confondent poésie et somnifères. A lire donc !

 

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 http://traction-brabant.blogspot.fr/

 

 

Quand je suis arrivé

C’était à peu près comme ça

Je n’ai pas trouvé ça très intéressant

J’ai pensé partons et j’ai fait demi-tour

Mais je n’étais venu par aucun chemin

Je n’étais pas venu du tout

J’avais toujours été là

 

Philippe Vidal

 

 

 

"TRACTION-BRABANT" (alias T-B pour les intimes) est un fanzine d'écriture, de poésie et autres textes courts, créé en janvier 2004 par Patrice MALTAVERNE (conception , écriture, choix et mise en page des textes) et Patrice VIGUES (illustrations).
 
"TRACTION-BRABANT" existe aussi et surtout sous sa version papier à une cent cinquantaine d'exemplaires. Le poézine est à parution aléatoire, quoique... si tous les deux trois mois, les combattants sont en forme, un nouveau numéro sort de leur tanière.

"TRACTION-BRABANT" n'est pas une association, ne demande aucune subvention, le poézine a juste pour but de faire circuler à son modeste niveau une poésie pas trop classique ni trop molle surtout, ainsi que de véhiculer certaines pistes de réflexion, sans pour autant qu'il ne soit tranché dans le vif.

Plus précisément, à l'origine, TRACTION-BRABANT est la contraction de traction avant, l'auto et de brabant double, la charrue à double soc. Cela montre avant tout notre nostalgie pour ces vieux objets mécaniques ainsi que notre méfiance par rapport à un progrès non mesuré...

Les auteurs (poètes, illustrateurs) présents dans "TRACTION-BRABANT" sont près de trois cents, d'après les dernières stats.

Ce blog a pour but de reproduire des extraits du zine sous sa version papier et de faire connaître davantage ce que nous faisons....

Enfin, "TRACTION-BRABANT" s'efforce d'encourager ses participants à des échanges de textes et d'idées et pourquoi pas à de possibles rencontres : vous comprendrez donc que les (h)auteurs intéressés que par eux-mêmes ne soient pas forcément les bienvenus ici.

Les artischtes, non plus, lorsque le dédain des contingences matérielles, qui les arrange tout particulièrement, provoque leur éloignement de la réalité des choses, plus facile à gérer.

P.M.
 
 

 
Contact pour l'association Le Citron Gare : p.maltaverne@orange.fr

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22/08/2013

Requiem de Marie-Josée Desvignes, à paraître chez Cardère


Récit poétique, 112 p., illustré par 12 encres de l’auteur

 

  

« Requiem retrace un parcours que vivent, ont vécu ou vivront celles qui, ayant cru donner la vie, se sont vu retirer la leur propre. Ce récit raconte une chute, celle de toute mère à qui on a refusé un droit de naissance, et la reconnaissance même en donnant la vie, imparfaite fut-elle. Pour rendre l’épreuve, il a fallu du temps, presque trente ans, décrypter un réel, une vibration, une tension pouvant traduire l’urgence agressive de la prise de parole. L’écriture, quelle que soit la forme du livre, prend ainsi une posture militante, et révèle une sorte de combat contre l’ennemi. Le recours à la forme poétique permet d’en adoucir les contours et d’en délivrer l’essence.

 

J’ai donc ici : exp(l)osé ma mémoire, mon imaginaire, les hantises de mon être, exploré mon âme dans son devenir, aboli le temps et l’espace, les notions mêmes de vie et de mort. Le sujet est, au-delà de la violence et de la souffrance, la question de la non-reconnaissance, celle d’un être apparu en ce monde et déclaré mort-né. L’écriture est alors ce lieu d’angoisses extrêmes, d’un événement incontournable en lieu du devenir, en revendication d’être, lieu de reconnaissance. Dire une chose violente, pleine d’émotions, en désaccord avec le monde tel qu’il est ou a pu être dans une chronologie lacunaire qui tisse ensemble les fils de la mémoire et du temps… une remontée… celle d’un hors-monde jusqu’aux origines d’un monde, celle d’un monde intérieur broyé, brisé par ignorance, par lâcheté. » (M.-J. D.)

 

 

Extrait

 

« C’est un ciel de braise à perte de vue – au-dessus d’une mer sombre, agitée – l’écume – des vagues – l’aube – c’est

 

une foule anonyme pressée sur la colline, leurs pieds nus dans le sable – leurs sillons irréguliers – grain sombre,

 

précieux – les nuages – ensemble – une tempête s’annonce – orchestration sauvage »

 

  

Le recueil est illustré par 12 encres originales de l'auteur

 

Cliquez pour le bon de souscription : requiem-souscription.pdf

Rendez-vous sur www.cardere.fr pour plus de détails...

 


 

--
Cardère éditeur / l'Éphémère
42 rue du Pont de Nizon, 30126 Lirac (France)
Tél : 04 66 79 90 42
Fax : 09 72 13 11 11
mob. 06 03 17 85 65

 

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01/08/2013

LES JARDINS D'ATALANTE de Michel Host

           

 

Ces douze poèmes, jetés la première fois sur le papier en 1972, réécrits jusqu’en 2012, disent la cruauté des Jardins abandonnés. 

 

LES JARDINS D’ATALANTE

jusqu’aux portes des villes

 

« Nous promenions notre visage
(Nous fûmes deux, je le maintiens)
Sur maints charmes de paysage,
Ô sœur, y comparant les tiens. »

Stéphane Mallarmé, extrait de Prose

 

« Un ciel pâle, sur le monde qui finit de décrépitude, va peut-être partir avec les nuages : les lambeaux de la pourpre usée des couchants déteignent sur une rivière dormant à l’horizon submergé de rayons et d’eau. Les arbres s’ennuient et, sous leur feuillage blanchi (de la poussière du temps plutôt que de celle des chemins) monte la maison en toile du Montreur de choses Passées… »
                            Stéphane Mallarmé, extrait de Le Phénomène futur

 

 

Ces douze poèmes, issus d’un songe d’années  - jetés la première fois sur le papier en 1972, à Saint-Auban-sur-l’Ouvèze, réécrits de mois en mois, jusqu’en 2012 -, disent aussi la cruauté des Jardins abandonnés.
 

à lire ici : http://www.recoursaupoeme.fr/chroniques/les-jardins-datal...

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22/07/2013

"Ces bus qui n'arrivent pas" de Guillaume Siaudeau vient de paraître

au format numérique aux Éditions La Matière Noire :
 

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Ces bus qui n'arrivent pas - 72 pages - Éditions La Matière Noire - 2,99 euros.

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04/07/2013

Revue Kahel n°1, lue par Patrice Maltaverne

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Karim Cornali, l'un des poètes publiés dans le poézine "Traction-brabant", a décidé de voler de ses propres ailes, si je puis dire, en créant sa propre revue, ce qui constitue une excellente nouvelle.

Et voici donc que je découvre le premier numéro de "Kahel", revue sous-titrée "littéraire de voyage".

Dans son édito, Karim Cornali explique pourquoi il a créé cette publication. Car si l'objet de la revue "Kahel" consiste à parler des voyages, c'est pour combler un manque.

En effet, comme il l'explique, les magazines consacrés au voyage "omettent" de faire paraître des poèmes, et quand des récits sont publiés, il est davantage question de performance des baroudeurs que d'ambiance des pays traversés.

Ainsi les textes ici présents, poèmes ou nouvelles, décrivent les sensations ressenties par le voyageur qui découvre un monde dans lequel il n'a pas l'habitude de vivre.

Le plus souvent, ces sensations sont positives. Car il s'agit avant tout de s'imprégner d'une langue inconnue et d'un autre climat, notamment dans les pays chauds. Parfois aussi, le visiteur montre l'aspect délabré des pays traversés. Ou bien, il reste tout simplement chez lui, préférant voyager dans sa tête.

Les textes que j'ai préférés dans ce premier numéro sont ceux de Pierre Lofoten, de Samantha Barendson, de Stéphanie Nivol, de Kevin Broda, de Karim Cornali himself, de Cathy Garcia et de Louis Bertholom, dont voici un court extrait :

 

"La nuit je squatte l'esprit des équations angulaires

aux architectures sacrées qui savent des énigmes,

par-delà les voussures, je danse sur le dos des charpentes.

 

Sur les épaules divines de la prétention des hommes

mes yeux caressent un peu de l'âme des étoiles

pendant que vents et pigeons fécondent les gargouilles.

 

Dans l'ascension mystique la pénombre dilue l'horizon

pointent les épées minérales de l'ardoise et de la gouttière

m'aidant à fuir l'abîme des souterrains qui me sondent"

 

Il ne me reste plus à présent qu'à souhaiter longue vie à "Kahel", (à laquelle vous pouvez vous abonner pour 12 €, le temps de recevoir 2 numéros) et à vous encourager à aller y voir de plus près sur http://kahelrevue.overblog.com/

 

 

Note parue sur : http://poesiechroniquetamalle.centerblog.net/

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29/06/2013

Grotte du Paradis, lecture-spéléo, le retour

Une création du Festival des Passagères 2012, autour de mes textes, qui vous est de nouveau proposée dans le cadre des Causeries du Parc Naturel des Causses du Quercy.

Descendez dans la grotte du Paradis avec la Cie Les Voix du Caméléon et vivez une expérience unique…

Le visible et le dissimulé, le dedans et le dehors, le présent et l’intemporel, l’éphémère et l’éternité, le minéral et le vivant. Une grotte, le Quercy, le Lot. Nous descendons, une comédienne, des musiciennes, des voix... poésie de l’étrange ! En collaboration avec les spéléologues de Limogne-en-Quer​cy, cette expérience pose des contraintes pour le public. Il s’agit de descendre, de se tordre physiquement... de ramper... un peu, de se salir, pour pénétrer dans les entrailles de la terre. Prévoir de bonnes chaussures, vêtements chauds et confortables, ainsi qu’une tenue de rechange (indispensable).

Dimanche 7 juillet à 11h et à 15h à Laramière, Grotte du Paradis Places limitées. Sur inscription au 06 14 11 24 24 - 06 11 91 85 91- Rdv place de l’église de Promihanes à 10h30 et 14h30.

 

 

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Photo (c)Samuel Cuadrado

 

 

Voir : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2012/08/28/lect...

 

et http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2012/09/10/lect...

Diane Meunier expose à Jumilhac-le-Grand (Dordogne)

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14/06/2013

Les Carnets d'Eucharis, spécial Jean-Marc Couvé

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à découvrir ici :

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/media/02/00/275...

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07/06/2013

Jany Pineau En train de dérailler...

Décalée

Un peu

En rade

Tendue

 

Déboussolée

 

Malgré ce qui va droit

 

 

(...)

 

Il est temps d'aller

 

D'aller noircir

Les petits matins froids

 

 

Jany Pineau

 

 

Lieu du larcin : En train de dérailler, confettis, Asphodèle, février 2013, un beau confetti qui se rajoute au xuatres beaux confettis qu'on aurait tort de ne pas découvrir ici : http://asphodele-edition.pagesperso-orange.fr/Confettis.h..., offrez(-vous) donc la collection ! un auteur, une couleur, 10x15, 2 euros...

Diane Meunier ExPoéPic à Jumilhac le Grand tout l'été !

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04/06/2013

Salon du livre de Mazamet 2013 par Lou Florian

Filmé et réalisé par Cédric Sabathe, pour Art@live International

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24/05/2013

Vient de paraître : des oranges sentimentales de Christian Degoutte

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- L’espoir repose au creux de tes cuisses avec tes mains

 

arrondies autour d’un petit bol de lait chaud.

 

- L’espoir ?

 

                     - si ce n’est ça comment nommer dans tes mains

 

ce petit sein de lait chaud cette roseur d’ellébore de l’air

 

ou ta patience à rester fraîche qu’on dirait d’une orange ?

 

- L’espoir ?

 

                     - si ce n’est ça comment nommer

 

ce qui a détourné tes larmes

 

                                               l’aile d’avril neigeuse

 

encore sur tes joues le vin sucré de cannelle d’un basson

 

ou sur la porcelaine ta bouche tranchée par la soif ?

 

- L’espoir.

 

                     - comme ce que je voudrais saisir avec les dents

 

entre tes lèvres humides

 

                                       le petit éclair rose de ta langue.

 

 

 

 

 

80  pages au format 14 x 21, 9 € (+ 2 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)

Commande à Gros Textes Fontfourane

05380 Châteauroux-les-Alpes

(Chèques à l’ordre de Gros Textes)

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15/05/2013

Féminin singulier, exposition

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13/05/2013

UN PRIVÉ À BAS BILAN d'Eric Dejaeger

Il sera là dans quelques jours. Qui ? Non, quoi !

Mon polar UN PRIVÉ À BAS BILAN qui paraît chez Cactus Inébranlable éditions.

Son prix : 15 €.

La couverture est visible ici.

Vous pouvez le réserver chez moi (port en sus) ou passer commande chez l’éditeur (Jean-Philippe Querton - cactus.inebranlable@gmail.com).

N'hésitez pas à soutenir les (petits) éditeurs indépendants !

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09/05/2013

Hommage aux Éditions de l’Atlantique sur Terre à Ciel

Éditions de l’Atlantique

samedi 20 avril 2013, par Jean-Marc Undriener

Interview de Silvaine Arabo par Cécile Guivarch

1 — Comment les Éditions de l’Atlantique sont-elles nées ?

Elle a été un prolongement d’activités antérieures au service de la poésie : un site internet, créé en 1997, présentant les textes et bio-biblios d’une centaine de poètes ; une revue, initiée en 2001, Saraswati (revue de poésie, d’art et de réflexion), etc. La suite logique de tous ces travaux débouchait très naturellement sur l’édition papier.

2 — Je me souviens avoir passé de longues heures sur votre site internet, au début des années 2000, époque où j’ai commencé à lire de la poésie. C’était une mine d’or pour moi. Est-ce que la maison d’édition vous la voyiez comme une suite à ce site, quelque chose en partage ?

J’ai répondu ci-dessus à la question. Vous faites bien de souligner la notion de partage car elle est essentielle. Ce site avait un but largement pédagogique : il voulait bien évidemment mettre en lumière des auteur(e)s de qualité mais aussi sensibiliser à la poésie en tant que telle… et il semble bien qu’en ce qui vous concerne ce soit ce qui s’est passé. Il serait intéressant de mesurer son impact exact sur des années, ceci n’est guère possible malheureusement.
A ce propos, j’aimerais signaler que ce site, créé en 1997 sur un espace gratuit et « neutre », est aujourd’hui hélas gangrené par divers encarts publicitaires qui empêchent une lecture sereine des différentes rubriques et poètes. Quel gâchis !

3 — Qu’est-ce que vous aviez envie de partager alors, quelle poésie souhaitiez-vous défendre ?

Je souhaitais défendre avant tout des écritures. A aucun moment je n’ai voulu entrer dans des querelles de chapelle qui me semblent stériles : ainsi l’éternelle querelle entre poésie lyrique et poésie impersonnelle par exemple. Je le dis souvent : la poésie est comme Protée : elle a mille visages et tant mieux ! Ce qui compte c’est la qualité de l’écriture, ce ne sont même pas les thématiques (là encore : les anti-spiritualistes contre les spiritualistes, etc.). Tout le monde a le droit d’exprimer ses idées même si c’est de plus en plus dur dans cette époque inquisitoriale où règne la pensée unique. Mais ce qui va distinguer le vrai poète, à mon sens, ce ne sont pas ses idées (tout a déjà été dit), ses sensations (id.), c’est la manière dont il va les mettre en mots (rappelez-vous la phrase de Chateaubriand : le style c’est l’homme). Et j’ai essayé de défendre une poésie de qualité, avec des auteur(e)s très divers.

4 — Je sais que vous arrêtez aujourd’hui l’édition, est-ce que vous souhaitez révéler ce qui vous a amené à cette décision ?

Cela ne me gêne pas d’en parler en tous cas : quand l’état subventionnera un peu moins le sport et un peu plus la culture (ça viendra peut-être un jour, qui sait, quand les politiques seront plus courageux et moins démagogues), alors on pourra rouvrir les petites maisons d’édition qui ferment les unes après les autres alors qu’elles donnaient une visibilité, modeste mais une visibilité, à des auteur(e)s de talent qui, on le sait, n’ont quasiment aucune chance d’être publié(e)s par de grands éditeurs.
Mais là, imaginez que pendant 5 ans j’ai travaillé bénévolement, jour et nuit, et que l’éditeur Samuel Potier, quant à lui, se faisait chaque mois en net (une fois ses lourdes charges payées) environ 300 euros ! Il ne pouvait continuer ainsi : avec une si petite somme on ne peut subvenir à ses besoins les plus élémentaires.
Quant à moi, il m’arrivait de donner un coup de pouce financier aux éditions mais je n’ai pas non plus énormément par mois… de plus je suis très fatiguée et ces éditions étaient véritablement vampiriques de notre énergie. Nous avons donc décidé, la mort dans l’âme, de fermer cette maison que nous avions construite amoureusement et pierre à pierre.

5 — Je pense que l’aventure de l’édition doit être quelque chose de formidable. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

Ils sont de deux sortes :
— Le bonheur de découvrir et de mettre en lumière (donc d’encourager à une poursuite de l’écriture) des poètes méconnus ou peu connus.
— La qualité du rapport humain avec un certain nombre d’auteur(e)s : des gens souvent modestes malgré leur talent, se remettant en question et comprenant que, si l’éditeur est de son plein gré à leur service, il n’est pas pour autant leur esclave, taillable et corvéable à merci ! Nous avons connu des personnes sincères, réellement sensibles, dont la poésie était vraiment signifiante, incarnait une véritable ascèse et pas juste une « facilité » qu’on exploite pour se faire valoir dans la société.

6 — Peut-être que ce n’est pas toujours très simple non plus. Quel est votre pire souvenir ?

Le contact avec les poètes dont l’ego est si surdimensionné et qui pensent que leur écriture est tellement oh… que tout le monde doit les admirer et les servir avec des chaînes. Ce sont les mêmes à qui tout est dû et dont l’arrogance, voire la goujaterie, vous laissent pantois ! On se pince parfois... Tout cela est bien loin de la poésie.
D’autres n’ont pas cherché à établir avec nous une quelconque relation humaine : nous étions pour eux juste des « utilités ». C’est dommage. On retrouve chez les poètes toute la société, ni plus ni moins. Il faut « faire avec » et essayer de voir en toute chose ce qu’il peut y avoir de positif… sinon on ne ferait jamais rien. C’est pour la poésie que nous avons tant travaillé et nous ne le regrettons pas.

7 — Une dernière question : vous arrêtez l’édition, vous avez de nouveaux projets ?

Oui : ma revue Saraswati va, quant à elle, poursuivre sa route (le numéro 12 va paraître en principe courant avril) et je vais enfin retrouver mon rapport perso à l’écriture et à la peinture. Un peu de repos et de distanciation ne fera pas de mal.

Avertissement au lecteur

Voici un panel d’auteur(e)s ayant publié aux Éditions de l’Atlantique. Bien entendu il n’y a rien là d’exhaustif : une anthologie complète des poètes ayant publié chez cet éditeur paraîtra en effet bientôt chez Michel Cosem, aux Éditions Encres Vives et sur deux numéros (sans doute en mai et juin 2013). Les textes qui suivent ont été publiés sur ce site en mars 2013 avec l’aimable autorisation des Éditions de l’Atlantique.

 

Pour lire la suite : http://www.terreaciel.net/Editions-de-l-Atlantique

 

 

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07/05/2013

Les 50 ans de La Barbacane !

 

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Un numéro spécial pour fêter les 50 ans de cette si belle revue lotoise créée et dirigée par le poète Max Pons depuis 1963 et dans lequel j'ai la grande joie de figurer en très très bonne compagnie, avec des extraits de Fugitive, un recueil encore inédit.  

 

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20/04/2013

Connivence, l'oeil & la plume : A

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texte de cathy garcia photocollage jlmi 2013

 

A. Vie… Avide…Vivre. De quoi ? De peu. De peut-être. D’un peu d’être. Être. Naître d’une lettre. A. Vide. De rien. Dénuée. Dénudée. Se mettre à nu et puis quoi ? Être A. Étrange. Être ange nu. Ange, singe ou ingénu. Nu et noir. Simple idée. Un hominidé. Une mine d’idées. Miné. D’idéologies. Agités. A vif. Veut quoi ? Rien. Néant. Nu. Nuire à son prochain. Proche ennemi. Assassin. Ma haine, mon amour. A mourir. Ardemment. Amant. Avide. De quoi ? De peu. De peut-être. D’un peu d’être. Être. Naître. Qu’une lettre. Anonyme. A.

 

Assemblé et mis en ligne par JL Millet sur son blog :
http://jlmi22.hautetfort.com/

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12/04/2013

Revue Cassandre/Horschamps 93 :

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    De différentes manières, dans beaucoup de domaines et de lieux, les mots nous manquent.
Trop longtemps mal utilisés, vieillis, usés, détournés de leur sens ou récupérés, ces premiers outils
de la construction de la pensée, et donc de l’humain, ne remplissent plus bien leur rôle.

Il nous faut donc en trouver d’autres ou les revitaliser. Comment reprendre en main nos langages ?
C’est ce dont nous nous entretenons avec le philosophe Bernard Stiegler et c’est aussi,chacun à leur
façon, la préoccupation des Souffleurs commandos poétiques, du rappeur Kash Leone
ainsi que
du grand Valère Novarina.

 


Également dans ce numéro : Philippe Meirieu parle du travail de Christiane Véricel avec Image aigüe, Tamèrantong fête ses 20 ans, Alexandre et Delia Romanès inaugurent le centre artistique Tzigane Tchiriclif, les « capitales de la culture »… qu’est-ce que ça donne vraiment ? Germaine Acogny résiste avec la danse au Sénégal, les suites ambigües du printemps québecois, les Souffleurs au Japon, les Mutins de Pangée
(frondeurs du cinéma), et d’autres merveilles…




En vente à partir du 15 avril (les abonnés le recevront quelques jours avant)

[on peut aussi le commander en ligne
ici dès aujourd'hui ]

   

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