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15/11/2012

Hypnagogic Fantasies par Jean-Louis Millet

http://jlmi22.hautetfort.com/

 

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06/11/2012

Hommage à Liborio Noval. Exposition Indignation à Limoges

Hommage à Liborio Noval, réalisé le 16 octobre 2012 à Limoges, lors du vernissage de l'exposition "Indignation" à la galerie d'art: "La Grange à Calèche". Une collaboration fructueuse entre l'association "Bigousse" Art et Citoyenneté, et Art@Live International. Liborio Noval était l'un des talentueux photographes de Che Guevara...

23/10/2012

Autodidaxie par JL Millet

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12/10/2012

Lancement du Café TROBAR, Hommage à Bruno DUROCHER

Vous êtes cordialement invité(e) au lancement du Café TROBAR qui a pour vocation de contribuer à faire connaître la poésie du monde entier et de prolonger l'émission de Radio Occitania "les poètes".

Je serais heureux de vous accueillir à la soirée Bruno DUROCHER à la Maison de l'Occitanie le jeudi 25 octobre 2012 à 21 h.

Bien cordialement à vous, 

Christian Saint-Paul  


 

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mise en page : Aurélia Randriamorasata, Fondacion Occitània, org&com

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02/10/2012

Le Lot en Action fête son anniversaire les 6 et 7 octobre

Anniversaire du Lot en Action - Programme.jpg

29/09/2012

Étranges anges anglais de Walter Ruhlmann

 à paraître aux éditions Le Chasseur Abstrait.


Bulletin de souscription pour le recueil à faire circuler : WRuhlmann EAA souscription.pdf



Présentation par l'auteur

« Je n’ai rien gardé de toi, si ce n’est cette brûlure qui colle à la peau.
Peau rouge de mes nuits sans sommeil, à quelle ombre appartiennent tes veines ? »

Voilà peut-être pourquoi je me suis récemment appliqué à remettre en état et à réunir sous un même titre ces trois recueils écrits entre 1995 et 1997 en Grande-Bretagne, de Bath à Manchester. Parce que comme le laissent comprendre ces deux vers, l'un de ceux par lequel toute mon activité littéraire – autant comme auteur que comme éditeur – a pris son envol a aussi été l'un de mes plus grands inspirateurs – puisque la muse est réservée au genre féminin.

Oui, ce sont des poèmes d'amour pour la plupart, mais sont-ils sirupeux pour autant ? Je ne le crois pas. Je me trompe peut-être, mais le climat social dans lequel ils ont été écrits a annihilé l'eau de rose et la fleur bleue sans scrupule et pour le plus grand bien de ces poèmes.

La naissance des anges et Deux anges sous la lune sont deux recueils écrits en observateur de l'illustrateur anglais Craig McCafferty (auteur entre autres de l'avatar de la revue Mauvaise graine/mgversion2>datura), tandis que la troisième partie Au sortir de la nuit, témoigne du recul pris après la séparation. L'ange est tombé, il a ouvert les yeux et s'est remis à vivre pour lui-même ; souvent dans l'angoisse de l'abandon et du désert affectif qu'il abhorre au plus haut point pour en avoir souffert pendant plusieurs années auparavant.

Si le jeu et la variété de la langue ne sont pas toujours à la hauteur des attentes d'un lecteur ordinaire de poésie contemporaine, l'utilisation des images, fortes, parfois crues, est un atout majeur pour le transport vers l'art poétique.

Dans ce texte, comme dans tous ceux que j'ai écrits, je fus surveillé de près par mes maîtres à penser que sont Baudelaire, Hérédia, Cros, et les germanophones Kafka, Zweig et Rilke.

-- 
W. Ruhlmann

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19/09/2012

Avis de parution : Françoise Cuxac « artiste onirique »

Petits cabinets de curiosités et autres métamorphoses 

 

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Une monographie (format 21x21 cm,  dos carré,  quadrichromie)

 

publiée dans l’été 2012 par l’Association Art Actuel –Bann’art dirigée par Marthe Crégut-Pellegrino comprenant

 

110 photographies, 72 œuvres de l’artiste,

 

 11 textes : Françoise Cuxac, Ginette Aubert, Annie Briet, Monique Lafarge, Monique Le Hingrat-Villion, Nathalie Faye, Francis Pellerin, Jean-Louis Clarac, Véronique Devignon, Marthe Crégut-Pellegrino,

 

8 poèmes : Jean-Louis Clarac, Odile Fix, Béatrice Libert, Thierry Lambert, Lou Raoul, Michel Cosem.

 

 (…) Il n’est pas aisé de sortir de l’atelier de Françoise Cuxac. Toutes ses rêveuses et tous ses rêveurs vous tirent par de mystérieux fils dans leur monde de l’ineffable douceur des choses usées, retrouvées, sauvées. Ils aiment la compagnie. Sans fin, ils vous racontent des histoires. (…) Annie Briet

 

La monographie est en vente au prix de : 10 euros + 2, 40 (port)

 

Chèque au nom de : Françoise Cuxac,  98 rue de l’Egalité 15000 Aurillac

 

http://francoise.cuxac.free.fr

http://francoise.cuxac.over-blog.com

 

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07/09/2012

Lecture spéléo au Festival des Passagères - 6 au 9 septembre 2012

Les Passagères

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Quatre jours de rencontres artistiques pluridisciplinaires autour des écritures d'aujourd'hui.

Du 6 au 9 Septembre 2012


Château de Marsa à Beauregard (46260)
Canton de Limogne en Quercy
Et cette année le festival accueille mes textes dans la Grotte du Paradis !
 

Lecture spéléo - Grotte du Paradis - Laramière - 40 mn

Avec une première représentation exclusive pour une classe du collège de Cajarc, le jeudi 6 septembre à 14H30, puis deux autres représentations tous publics,
samedi 8 à 14h30 et dimanche 9 à 11 heures.

Textes de Cathy Garcia.

Avec Fanny Mas, Hélène Poussin, Claire Géranton.
Mise en lumière Elie Lorier. Plasticien Patrick Evrard.
Encadrement spéléologie Florian Chenu

Jauge limitée à 30 personnes - Réservation indispensable

Départ du château à 14H00

Le visible et le dissimulé, le dedans et le dehors, le présent et l’intemporel, l’éphémère et l’éternité, le minéral et le vivant. Une grotte, le Quercy, le Lot. Nous descendons, une comédienne, une musicienne, des voix….poésie de l’étrange ! En collaboration avec les spéléologues de Limogne-en-Quercy, cette expérience pose des contraintes pour le public. Il s’agit de descendre, de se tordre physiquement… de ramper… un peu, de se salir, pour pénétrer dans les entrailles de la terre. Il faudra donc être capable physiquement d’y accéder. Prévoir de bonnes chaussures, vêtements chauds et confortables ainsi qu’une tenue de rechange (indispensable).


Retrouvez le reste du programme complet en pièces jointes

Passageres-2012-1.pdf

Possibilité de se restaurer sur place et de camper
Merci de faire suivre cette information autour de vous !

01/09/2012

Evazine, c'est fini

Parce-que ce sont souvent, pour ne pas dire toujours, les bonnes choses qui prennent fin, Evazine c'est fini. Visible encore sur la toile pour deux ans, le formidable travail de tissage de Jean-Louis Millet via ce site s'achève, pour laisser place à d'autres aventures. Je vous invite à ce propos à visiter si ce n'est déjà fait, et à y revenir plutôt souvent

Zen Évasion http://www.zen-evasion.com

 et Voix Dissonantes http://jlmi.eklablog.com

deux sites plus personnels de Jean-Louis Millet, mais néanmoins grand ouvert sur le monde, voire au-delà, d'une immense richesse et d'une tout aussi grande pertinence.

 

Profitez des deux années de sursis pour continuer à visiter Evazine et si vous êtes éditeurs, une très belle et originale collection de Livres d'art constituée au fur et à mesure des rencontres évazinienne ne demande qu'à venir se poser sur du beau papier ! Voir : http://evazine.com/livre_art.htm

 

Contact : jlmillet@free.f

 

http://evazine.com/

 

La poésie est un pouvoir car pour elle on vous tue Ossip Mandelstam mort au goulag de Kolyma en 1938

 

 

...puissance & richesse ne sont jamaisallées de pair avec la poésie, peut-être est-ce pour cela qu’elle demeure si pure,

 

et qu’elle est parfois la seule résistance digne de ce nom. Jon Kalman Stefansson « La tristesse des anges »

 

 

 

Evazine, les aventures liées de

 

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  Taro Aizu Ferruccio Brugnaro Vincent Courtois Jean-Marc Couvé Denise Desautels

  Cathy Garcia Béatrice Gaudy Gaëlle Josse Anna Jouy Werner Lambersy

  Isabelle Le Gouic Le Salut invérifiable d'un Idiot souterrain
 
Patrice Maltaverne Jean-Louis Millet Murièle Modély Né-Khô
 
Lucie Sagnières Jean-Claude Tardif Bruno Toméra Harry R. Wilkens

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Else avec elle de Lou Raoul, lu par JL Millet

Else avec elle...



Else avec Lou,

avec Lou comme installée au coin de l’âtre afin de « crier en grand silence » depuis ces entre-deux mondes sensibles perceptibles des seul(e)s initié(e)s toujours « plus que prêts à l’éphémère » de la lisière de notre monde qui s’emballe vers « des espaces comme morts »

Lors avec « des chevaux dans les rêves » « si proche, si loin déjà », naît en elle ce leitmotiv « comment elle s’appelle si c’est pas Else mais aussi bien c’est bien Else »

alors Lou juste installée au coin de l’être n’écrit pas, non,elle crochète des écheveaux mêlés de mots et de syntaxes de son crochet-calame bardique afin que « la mort … se dilue dans les points de tricot »

ainsi Lou compose, point à point, carré après carré, un couvre-livre-page patchwork, de ceux d’à « l’ombre du temps révolu », dans lequel les entre-points comptent autant que les noeuds, afin de nous donner à voir « l’intérieur d’un grain de sable » et, à quelques uns, la possibilité d’y percevoir l’initié(e) qui « trébuche dans les ornière du temps, les mains pleines de la vanité de toutes choses »



Dans ce nouveau recueil, paru aux éditions Isabelle Sauvage, j’ai retrouvé cette ambiance insulaire, finistérienne et nordique si particulière de Lou Raoul que j’avais tant goûtée dans ‘’Else’’ et ‘’les jours où Else’’.
 
Un beau recueil pour se ‘’perdre’’ avec délice dans les pas d’une passeuse…



Publié sur http://www.zen-evasion.com/notes_de_lecture.htm

 

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Nouvelle traduction de ROMANCERO GITANO (ROMANCES GITANES) SUIVI DE LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS, de FEDERICO GARCIA LORCA

Vient de paraître dans la Collection bilingue Hermès des Editions de l'Atlantique, dans la traduction nouvelle de MICHEL HOST (agrégé d'espagnol, Prix Goncourt 1986).

Il s'agit d'un tirage sur beau Papier de création, blanc nacré, grain subtil, 250 gr. pour la couverture, 120 gr. pour les pages intérieures.

Le tirage en est limité et numéroté.

Si vous désirez vous procurer ce livre, vous pouvez le commander aux Editions de l'Atlantique. Il vous suffit pour cela de tirer sur votre imprimante le Bon de commande mis en fichier ci-joint, Bondecommande2.pdf

de le remplir et de nous le renvoyer accompagné de votre règlement (à l'adresse notée sur le Bon).
Dès réception de ces documents, les Editions de l'Atlantique vous ferons parvenir l'ouvrage.

   

Sur Internet Editions de l'Atlantique
http://mirra.pagesperso-orange.fr/EditionsAtlantique.html

   

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28/08/2012

Jean-Marc Couvé, De la graisse ultralibérale

Dans les nouveaux Carnets d'Eucharis

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2012/08...

Jean-Marc COUVÉ

(Poésie)

 

 

JMCOUVE_Portraits.jpg

© Photo : Roland Dauxois

 

http://evazine.com/jmcouve/JMCOUVE.htm

 

 

De la Graisse ultralibérale

Extraits

______________________________________________________________

 

 

i. m. Kazantzákis, H. Miller & L. Durrell

 

 

I

 

Un plastron nuageux au fronton de la peine.

Une enseigne aguerrie par le souci Antique.

Et l’Hypérion (sot - l’air ?) éclipse toute empreinte.

Ah, douleur hellénique ; ô rime féminine !

Or l’instant se décrasse en son centre intangible :

Ivresse reconnue, partagée, désinvolte…

Au macabre macaque avalisant la crise

opposer l’embellie d’un avenir sans tache.

Et la porno-cratie ne pourra faire offense

à nos rêves / Vibrante – hé, toi – l’astéroïde !

 

-------------------------

.

II

 

Hypnose boréale à s’insurger l’ambre – ouille !

Il n’y a d’atavisme aux rives de l’enfance.

A chaque pas feutré répond tel palindrome.

Egoïste est l’ascèse, et la honte inféconde.

On ignore les maux, l’émotion bien trop rare.

A paraître excitée, la mélancolie freine

et son chœur plus cruel est porté au pinacle.

Alors qu’il suffirait de surseoir au massacre :

Ignorer le présent, trait d’Union délétère,

entre un hier fertile et quel futur aride ?

 

-------------------------

.

III

 

Immergez-moi en mer, au large de l’Egée,

entre vierge hétaïre et fière thébaïde.

A psalmodier la peur, on cultive la haine –

Ogresse ! – et le sang coule ; et l’amer tout recouvre…

Immergez-moi encore aux sources de la Grèce,

à la Crète de vague aventure, en Ithaque !

Il n’en faudra pas plus – berceau – pour que renaisse

ou l’espoir piétiné ou le sourire antique.

A quoi nous répondra l’Europe immémoriale :

- Optez pour mes rondeurs, et dévorez Ogresse !

 

-------------------------

.

IV

 

Equinoxe, aile, voile, au firmament d’amante,

un devenir enfoui que la Pythie réfute.

Unique dans l’oracle – où est l’or, hé, qu’on racle ?

Obstiné, l’Univers ludique et philosophe,

arrivera encore à déjouer Pandore,

offrant la Belle hellène au mâle, Pythagore,

et les dieux de l’Olympe, experts en théorème,

innerveront l’azur de splendeur ancienne,

à peine refoulée – oh, temps, faiblesse humaine :

Il fera bon chanter, sans détour, ô sirène !

 

-------------------------

.

V

 

Le nuage s’effrite et le fronton s’affine.

Aux bas d’or - et son cul, suintant d’huile solaire,

accepte de forclore Histoire en dictature

ahurissante et veule, appelant au saccage !

Ô douceur, d’août - sœur, à Patmos, Lesbos, Ierapetra

L’ivresse - toi (Homme erre), ou bien Kazantzákis ;

toujours âpre à vouloir, au Savoir grande ouverte,

et à l’appel du large, ainsi, souvent contraire

aux lois de la Phynance, au rapt illégitime :

A quand l’étoile en Bourse – en Léthé – rêve ultime ?

 

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.

VI

 

Prométhée enchaîné au mythe de Sisyphe

expire, ô Athéna. Non loin, Lysistrata

assène vérité à la Banque Centrale,

et rassemble un Banquet hostile au Verbe en cale !

Atterré par l’exploit, jamais réalisé,

de faire agenouiller Splendeur Originelle,

on a vu Dionysos aux assassins se vouer

corps et âme : il leur fit passer l’ goût du Pathos !

Jeu m’écarte à regret de l’orée féminine,

empruntant du bel air crétois sacre éponyme

 

-------------------------

.

VII

 

Asymptote, astigmate, eau, lèvre, dune et gosse :

Il pleut des théories ! Haut Pouvoir ridicule,

à qui feras-tu croire agonie moins truquée ?

Hermès, même, devint foulard. Hémiplégie ?

Aphrodite enfant fut… de la pop ! – Qu’on en juge :

Il n’y a qu’Uranus ayant su mettre « anus »

hors de portée de tout spéculateur précoce !

Orbe ou didascalie, jusqu’en notre alphabet,

de langue la naissance est étymologique.

Or culture – Abraxas – balaie l’impéritie !

 

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.

VIII

 

Un dernier (pour l’art OUT), car la route fut longue,

et l’on ne peut manquer d’en lever l’hypothèque :

A chaque époque trouble, un trou bleu dans la coque

achoppe ; ah, leurre - au pas * : Marre des tyrannies…

du Marché ! L’éclopée, devra porter Minerve,

ou s’en remettre à qui / à quel fieffé mirage

exagérant vertus, pour mieux la mettre en cale

sèche, et le pont brisé, sans ancre ni pilote ?

Hé, vois l’Offerte, en gage à l’usurier gothique !

O K que doute habite. / Oh, cake – doux tas – bits

 

Jean-Marc Couvé

(25-26 août 2012)

 

 

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Jean-Marc Couvé est né à Paris le 30 septembre 1957. Publie son 1er livre, La parole A la défonce, en 1983, post-facé par Philippe Soupault. Biographie plus détaillée

 

 

 

Site evazine

http://evazine.com/jmcouve/JMCOUVE.htm

 

 

 

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26/08/2012

Clin d'œil à ... Bertrand Hattler sur Evazine

 

proposé par Le Salut invérifiable d'un Idiot souterrain

 

 

 

avec la participation d'Isabelle Le Gouic, d'Anna Jouy , de Bruno Toméra et de Jean-Louis Millet

Peut-être n’était-il pas si malaisé de s’éveiller à autre chose à la fin des années 1980, alors que le reflux de toutes les causes qui auraient pu nous intéresser était irréversible. Nous en étions au point où le nihilisme n’était même plus une protestation. & pourtant nous ne manquions pas de l’enthousiasme de toutes les jeunesses, pour savoir par exemple si les drogues anciennes feraient de nouveau leurs preuves, pour le rock’n’roll & ses conséquences, pour la poésie & ses grandes figures tutélaires. Car comme l’avait annoncé Kerouac bien des années plus tôt, nous savions que, quelque part, « on nous tendrait la perle rare ». Pour Bertrand la poésie, vécue, n’était qu’une tentative – d’autres suivraient – pour trouver le lieu qui l’accueillerait mieux, & la formule d’une présence au monde qui lui soit propre. Mais celle-ci ne lui permit pas de s’ériger lui-même, pas plus que « toutes ces meurtrissures qu’il s’infligeait pour être certain d'être fait de chair et de sang. »

Il mit fin à cette existence d’errance & de souffrances par un banal après-midi de novembre, après une lutte que je sais sincère, sous-tendue par certaines de ses élégances, qui avaient tant de charme : les guerres non déclarées sont les plus terribles.
Les textes * qui suivent ne sont donc qu’un aperçu d’une aventure tentée, avec ses périls & ses illuminations, & s’il s’en dégage une impression de défaite, c’est une aventure qui en valait la peine. & si, en outre, ils ne sont pas sans défaut, c’est qu’ils ont été assemblés par un autre, car il a bien fallu trancher dans le vif des fragments retrouvés, tenter de produire un agencement qui rende compte – un peu – de certains élans, enclore ce qui semblait vouer à une sorte d’inachèvement essentiel. Mais cet agencement se veut rigoureux & loyal, car il est des promesses qui engagent presque toute la vie…

 

 

 

par sa mère

" Que dire sur Bertrand que tu ne connaisses pas :
un être entier qui pouvait plaire ou déplaire. Jamais de demi-mesure, dans l’écriture, dans la musique, dans le sport, l’amitié, l’alcool!!
Bertrandexcellait dans tout ce qu’il touchait, dès qu’il n’atteignait pas son objectif il arrêtait net ! Il avaitun amour absolu pour l’écriture et les mots il les recopiait pour se les approprier etles replacer dans ses devoirs !!!!!
Toujours un livre à la main, il avait besoin de connaître tout de son auteur pour mieux apprécier l’écriture, ( ou à ) écouter du blues, de l’harmonica, la guitare et ses groupes préférés.......les Doors et Noir Désir !!!!
Il avait une soif d’apprendre !!!
que dire de plus, t. je te laisse faire le tri !!!! "

 

Pour lire la suite et lire et entendre des extraits de NUIT NOIRE, rendez-vous ici :

http://evazine.com/bertrand_hattler.htm

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20/07/2012

Hommage à Bernard Mazo par Abdelmadjid Kaouah

 Article parue dans Algérie News 


Chronique des deux rives par Abdelmajid Kahouah

 

 

Dans le silence habité du poème


 

Bernard Mazo se défiait assurément de l’emphase et faisait confiance à l’intelligence de l’éclair traqué dans ses ultimes fulgurances.

C’est «dans le silence habité du poème», qu’il ciselait ses strophes poétiques d’une grande sobriété métaphorique. Ses vers se déclinent comme des évidences, des sentences philosophiques («on creuse/ le silence/ On s’entête»). Il y avait plus d’une circonstance dans le parcours et l’oeuvre de Bernard Mazo qui favorisait une réelle et singulière affinité.

D’abord, naturellement, il y avait le Sud, plus singulièrement, l’Algérie au destin croisé si longtemps avec celui de la France. Bernard Mazo, sans détour, faisait la part du tragique dans ce compagnonnage imposé par l’histoire coloniale. Comme beaucoup de jeunes Français, Bernard Mazo eut «vingt ans dans les Aurès» et depuis, il confiait qu’il portait l’Algérie et les Algériens dans son coeur «comme une blessure jamais tout à fait refermée et cela depuis plus de cinquante ans». Il y a découvert la richesse de la culture multimillénaire berbère et arabe en même temps que les affres du colonialisme avec son cortège de misère et d’injustice. Dans cette «sale guerre» qui n’avouait pas son nom,

il a entendu également les appels de quelques Justes français, tels Henri Alleg,Maurice Audin et autres hommes de conscience comme Jean de Maisonseul et le général Pâris de La Bollardière . Et, au coeur de ces Aurès tourmentés, la poésie était là. Eclairante et salvatrice. Bernard Mazo à l’écoute des voix algériennes nouvelles, Kateb Yacine et Jean Sénac, parmi les premiers, entrait dans l’intimité d’une revendication nationale en même temps que dans les profondeurs des cultures du monde arabe. Dans son travail à venir, son passage par les Aurès aura été fertile. Il retournera plusieurs fois en Algérie où il entretient des liens d’une grande densité en même temps qu’il développe une fine connaissance de la poésie algérienne. La parole —comme sa poésie— de Bernard Mazo est d’autant plus précieuse qu’on entre à travers les deux rives de la Méditerranée pour à la fois entretenir la fraternité poétique et le partage humain.

Voyageur au long cours du fait poétique sur « cette terre vouée au désastre », Bernard Mazo nous confiait sans complaisance : « Pour moi, la langue arabe est la langue de la poésie. Elle le fut dès la lointaine époque anté-islamiste avec le soufisme puis ne cessa de se développer à partir de l’an I de l’Hégire, eut sa période flamboyante au coeur de la civilisation arabo-andalouse pour retrouver un second souffle dans la seconde partie du XX° siècle ». Ainsi les oeuvres des grands maîtres tels Adonis, Georges Schéhadé, Salah Stétié Ounsi El Hage n’ont pas de secret pour lui tout autant que les nouvelles voix comme Joumana Haddad,

Abdelmonem Ramadan, Salah Al Hamdani. Sans oublier Mahmoud Darwich qu’il tenait pour « l’une des grandes voix mondiale contemporaine qui pouvait réunir des milliers de personnes pour ses lectures ». A côté de ces grandes voix du monde arabe, il ne manquait pas de préciser que « la poésie la plus novatrice s’est développée au Maghreb et plus spécifiquement en Algérie avec ces grands poètes francophones ».

Ayant une connaissance étendue des expressions poétiques dans le monde arabe, le propos de Bernard Mazo était loin d’être une convenance généreuse à l’égard des poètes du Maghreb.

Mieux, il surprenait encore par l’attention vigilante qu’il prête aux nouveaux paysages poétiques originaires de cet espace... Il s’agit de la poésie féminine dans son versant francophone comme arabophone qu’il dépeint avec enthousiasme, la trouvant d’une « force et d’une richesse exceptionnelles. Poésie de résistance, poésie de revendication, poésie tissée d’ima-ges fortes et d’un lyrisme retenu ».

C’est une chance précieuse qu’ont les poètes du Machreck et du Maghreb d’avoir eu au pays de Rimbaud et de Char un tel ami attentif à leurs créations et qui en témoignait avec une pénétrante assiduité. A l’écoute du « bruissement mystérieux du monde » Bernard Mazo domestiquait les fureurs et les débordements par l’exercice d’une poésie solidaire mais qui ne renonçait pas aux emblèmes de la rigueur et de la profondeur esthétiques. Il écrivait « au nom/de tout ce qui ne veut pas mourir …/ dans le torrent impassible/des jours ». C’était sa réponse tranquille à l’implacable question de Hölderlin : « A quoi bon des poètes en temps de détresse ? ».

C’est grâce à la médiation du poète et peintre Hamid Tibouchi, qui accompagnait l’un de ses plus récents recueils « La cendre des jours », que j’ai eu le plaisir de le rencontrer et mieux le connaître. Le même ami vient de m’informer que Bernard Mazo nous a quittés subitement... Bernard Mazo n’esquivait pas pour autant la complexité existentielle et la fragilité humaine. Dans un entretien, il nous avouait : « Au fond, j’ai ce travers de vouloir être aimé et de ne jamais oublier que nous avons une trajectoire mortelle, que nous sommes exilés sur terre, souvent désorientés face au grand mystère de la vie et de l’univers ». Il y a des mois, il m’avait téléphoné avant un ultime voyage en Algérie. « Un poème chante ou ne chante », aimait-il à redire l’aphorisme de René Char. Sa poésie résonnera assurément longtemps dans la mémoire de ceux qui l’ont connu et pour ses lecteurs à venir.

A.K.

 

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15/07/2012

Expo "FIGURE LIBRE" - Contre la torture

Un aperçu de l'expo "FIGURE LIBRE", Conserverie de Limogne en Quercy, le 26 JUIN dernier, pour la Journée mondiale contre la torture.


En soutien aux victimes d'actes violents et à leurs familles.

Une initiative de SOIZIC LARCHER-NOUVIALE

avec ODILE VIALE
DIANE BARBIER
SAMUEL CUADRADO
PATRICK EVRARD

et SOIZIC LARCHER-NOUVIALE

 

si intéressés pour accueillir l'expo contact : larchersoizic@yahoo.fr

 

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Photos (c) Cathy Garcia

16:40 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

13/07/2012

Cardère éditeur en tournée !

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Il s'agit de Villeneuve-les-Avignon. Vous pourrez retrouver Bruno Msika, l'éditeur et les livres (dont Le poulpe et la pulpe et Les Mots allumettes de Cathy Garcia), au festival de poésie de Sète du 20 au 28 juillet et au 7ème salon des petits éditeurs le 23 septembre à Cotignac, dans le Var.

Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas, Cardère éditeur a une très belle collection de livres à vous faire découvrir.

http://www.cardere.fr/index.php

 

 

 

 

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31/05/2012

Le scalp en feu

Chronique de Michel Host dans Recours au poème, un nouveau webzine consacré intégralement à la poésie

Directeur de la publication :

Gwen Garnier-Duguy

 

Rédacteur en chef :

Matthieu Baumier

 

Rédaction :

Mathieu Hilfiger

Michel Host

Paul Vermeulen

 

Collaborateurs réguliers

Jean-Luc Maxence, Alain-Jacques Lacot, Alain Gopnic, Pascal Boulanger, Pascale Trück, Salima Aït-Mohamed, Fabien Desur, Jean Maison, Luis Bénitez, Marie Stoltz, Bernard Mazo, Gérard Bocholier, Malika Hadji, Andrjez Taczyński, Pierre Maubé, Max Alhau, Marija Knezevic, Antoine de Molesmes, Giriraj Kiradoo Sophie d’Alençon, Dubravka Djuric, Phil McBeath, Denis Emorine, Eze Baoulé, Lucia Acquistapace, Zvonko Karanovic, Jean-Pierre Védrines, Dimitra Kotoula, Didier Bazy, Željko Mitić, Shasheen Sauneree, Maximilien Kronberger, Christos Chrissopoulos, Nathanaël, Arundhathi Subramaniam, Katerina Iliopoulou, Christophe Dauphin, Nina Zivancevic

 

Le Scalp en feu est une chronique irrégulière et intermittente, dont le seul sujet, en raison du manque et de l’urgence, est la poésie. Elle ouvre six fenêtres de tir sur le poète et son poème. Selon le temps, l’humeur, les nécessités de l’instant ou du jour, son auteur, un cynique sans scrupules, s’engage à ouvrir à chaque fois toutes ces fenêtres ou quelques-unes seulement.

UNE PENSEE

« La poésie n’est jamais fictive ». (Frédérick Tristan)

Même négative, cette tentative de définition de la poésie est une des plus profondes parmi toutes celles que j’ai rencontrées. On la relira dans Le retournement du gant - (Entretiens avec Jean-Luc Moreau, p. 73, Fayard, 2000).

Il me faut faire un ou deux pas de plus.

Oui, bien entendu, la Poésie de l’un ou l’autre, tel ou tel de ses poèmes, avant que d’être écrits, puis figés dans les pages d’un recueil, ont d’abord tissé un lien profond avec son existence, sa temporalité sur terre, ses amours, ses goûts et ses dégoûts, ses révoltes... En somme, ce que l’on résumerait par l’expérience, la part non-fictive de l’homme, de la femme qui se sont déclarés poètes.

Mais s’ouvrent aussitôt un champ de mines et le jeu de vie ou de mort. De ce lien, de cette expérience, le poète peut n’avoir fait que le théâtre de ses opérations intimes, le lieu où, habile stratège, avec plus ou moins de discrétion il sollicite l’admiration de ses généraux et celle des généraux qu’il aura vaincus. On résume cette position, d’ordinaire, par poésie nombriliste. À moins qu’il ne s’agisse de poésie imitative, car il n’est pas exclu que le militaire des Lettres s’inspire d’autres stratèges des temps anciens, les Gengis Khan, les Alexandre, les Scipion, les Napoléon du verbe poétique… Que n’est-on capable de faire, en effet, pour être encensé ! Souvent, cette poésie-là perd ses bras, ses jambes et sa vie sur les terrains où elle fait mine de combattre. Elle périt car elle est périssable.

L’autre cas, plus rare il me semble, est celui du stratège qui n’entre en lutte, en poésie donc, que pour sauver les siens, je veux dire les hommes. On ne sauve qu’en ralliant les peines de tous, les enthousiasmes de tous : en partageant, en somme. C’est dire que cette « expérience », cette part non-fictive, est hautement transmissible et clairement à transmettre. Partagée, elle n’est plus fiction de soi. Qu’elle s’appuie sur la beauté ou l’horreur, l’amour ou la détestation, la colère ou la célébration, qu’importe… les combattants, et derrière eux la foule, passeront à travers le champ miné et tout le monde restera en vie.

LE POÈME

C’est « La chanson des cheveux dénattés » de Jaroslav Seifert, poète praguois, tchèque et universel, parue dans le recueil Le concert en l’île et autres poèmes, publié en traduction[1] chez Belfond, en 1986, avec une préface d’Hubert Juin. Seifert reçut le prix Nobel de Littérature en 1984. Ce n’est pas pour cette raison que Le Scalp en feu le met en exergue, mais parce que son engagement ne fut pas de façade et que la vie est au cœur de sa poésie.

Hubert Juin nous en dit ceci : « Pas de tumulte, ici. Pas de rhétorique éclatante ou indue. Pas d’éclat, justement. Cette mesure partout appliquée est plus terrible que les cris. C’est ainsi, je crois, que chemine la poésie de Seifert, s’avançant dans la profondeur. Elle a partie liée avec le quotidien, avec l’homme de tous les jours… »

- Donc, pourquoi Seifert ?
- Eh bien… « la profondeur »… « le quotidien »… « l’homme de tous les jours »… Nous tous.
- Et pourquoi ce poème et non un autre ?
- Pour la Femme, qui se trouve en son centre. Pour la beauté Femme intime, sa beauté cosmique.

La chanson des cheveux dénattés

Sans talons, dans des pantoufles de vair doux
bougent des jambes de femme.
Mes yeux refusent le sommeil.
Quand elle a rejoint la fenêtre, elle s’est assise
dans ses pantoufles de vair doux.

Elle cache son foulard de soie, plus lourd de quelques larmes,
là où il fut auparavant.
Combien pèse une larme ? Cela fait rire !
Comme est pesante cependant la solitude d’une nuit plus lourde de quelques larmes.

Il pleut en silence, le cheveu de son parfum
vers les rondeurs de ses épaules de colombe,
et le peigne soulevé par la main
regagne en descendant la tresse
des cheveux de ce parfum.

Elle couvrira la tempe de sa beauté,
Sous la cambrure d’un bras. Légèrement,
pour la nuit, elle refait ses tresses défaites il y a un instant,
sur la tempe de sa beauté.

Jaroslav Seifert

LE POÈTE

Gaston Marty est le Poète.

Non parce que je l’avais rencontré, il y a des années aujourd’hui, sans m’être douté de rien. Il ne m’avait pas donné alors l’occasion de deviner quoi que ce fût. Il fut mon professeur de pédagogie de l’espagnol, langue et culture que je m’apprêtais à enseigner pendant des dizaines d’années. Il pratiquait, ô combien ! son métier, j’apprenais le mien. C’est une autre rencontre, celle que je fis des Éditions de l’Atlantique, sises à Saintes, en Charente-Maritime, qui me permit de le retrouver : il y publiait des recueils de poèmes. Nous refîmes connaissance sur cet autre terrain, comme dans une « autre vie » qui s’ouvrait.

En premier lieu, je reprends ici des notes que la revue en ligne La Vie littéraire avait accueillies lorsque ne lui avait pas succédé encore La Cause Littéraire. Et aussi j’y détaille un peu plus les circonstances de ces retrouvailles inattendues.

En second lieu, je citerai quelques poèmes de Gaston Marty, qui nous parlent de l’ici et du maintenant, mais aussi de l’hier et de l’ailleurs.

I – QUATRE SAISONS UN DÉSIR de Gaston MARTY

Aux Editions de l’Atlantique, Collection Phoïbos, 2009

Gaston Marty fut mon guide lors de la préparation de concours destinés à faire de moi un professeur d’espagnol, il y a de cela quelque temps ! C’était à Orléans. Un heureux hasard - ma rencontre avec les éditions de l’Atlantique, précisément – a permis que nous nous retrouvions. La France est petite et grande à la fois : ce maître excellent était donc aussi poète ! J’aurais bien dû savoir que, pour beau et exaltant qu’il soit, le métier de professeur (c’était ainsi qu’il était alors, et j’espère qu’il l’est resté en dépit des bruits sinistres qui courent ici et là !), s’il fait dans bien des cas la totalité d’un homme, lui ouvre cependant assez de portes pour qu’il puisse, s’il en a la force et le désir, se réaliser dans une vie plus ample, à d’autres mesures. Je suis donc reparti sur la piste de Gaston Marty, elle me conduisit vers le sud, là où il vit désormais, occupé d’une revue de création littéraire - Souffles -, et de sa propre poésie. Son recueil des Quatre saisons n’a rien d’horticole et tout de ce plus vaste désir. Son éditrice présente ainsi sa poésie : « [Elle] est pleine de compassion et d’humanité… celle qui s’interroge et interroge le souvenir. Il faut y ajouter une langue parfaitement originale et des images qui nous enchantent, faisant vibrer en nous la mémoire perdue. » (Silvaine Arabo).

Une langue, oui, et qui sonne, claire, sur ce temps du souvenir, parfois d’une nostalgie vite rappelée à la tenue, à la noblesse discrète de l’allure et du dire… Genio y figura ! – quelque chose d’espagnol peut-être, de simple et d’essentiel :

La vieille femme se tient buste droit
…………………………………………………
Je savais en sa cuisine trouver salon
Aux reflets de feu sur mosaïque gauchement réparée.
Table aussi que l’on touche à regret
Par peur de blesser la nappe et défleurir le temps.
Accourez maison inachevée mémoire fidèle
La femme étiole les fleurs changées de vase faux cristal.

On le pressent, plus que les quatre temps de l’année, c’est le temps tout entier qu’emportent avec eux ces vers d’autant plus libres qu’ils se vêtent de rigueur et fuient toute emphase. La force en est telle qu’ils nous emportent aussi dans ce temps élargi, même ceux d’entre nous qui n’en auront respiré que de lointains effluves, ou même n’en auront rien respiré. Sa poésie me semble avoir été de longtemps densité, cristallisations, prises secrètes dans et sur un réel sans cesse à saisir, énigme de nous-mêmes que l’énigme d’un tour inattendu tente d’ouvrir pour nous le révéler. En témoignent ces distiques bleutés et suspendus, dans l’attente des lectures révélatrices :

Il n’était plus ici rumeur de ville
mais pierre bleue un extrait de jour et nuit

Cassant comme une falaise dussent y foisonner les nuages
je m’essayais à ce bleu brusqué ou sans trouble

Parfois enfoui bleu de la plus belle eau
et en sa qualité la remontée des oiseaux

Haut nouage (2001)

Dans l’attente du miracle d’adolescence, de ce que le jour déraille enfin, de ce que nous nous appropriions un autre monde, celui du partage, son visage et notre autre visage… Ainsi dans les proses brèves de « L’onde et la braise » (1988) : « On nous dit de partager mais quelles miettes si par escapade nous découvrons de quelle rivière sourdent les verdures aux visages de feuilles. Il suffirait j’imagine de supplier le monde d’entrer en poésie ou suivre au matin délié la bruine alliant prairies pelouses cœur des sarments pour qu’entre nuit et jour réverbère et soleil émergé le train de l’aube brise ses aiguillages. »

Faisons retour à ces « Quatre saisons un désir » que viennent de publier les Éditions de l’Atlantique. Ce pourrait être notre livre d’heures, celui des heures condensées, rassemblées, d ‘une existence qui suit son tracé aventureux quoique posé, méditatif et songeur. Non livre de prière - encore que la vie demande qu’on la prie de nous laisser la goûter pleinement -, mais livre célébratoire, sous sa tenue de travail et de parade intime. En témoigne l’exergue, emprunté à Alain Fournier : « Au vent de cet hiver qui était si tragique et si beau ». J’y devine tout un siècle qu’on ne se résignera pas à jeter aux chiens en dépit qu’il fut si difficile. On y prit le meilleur dans sa soudaineté :

Nos danseurs jour et nuit de la Saint-Jean
n’avaient envisagé les mépris de plus tard
les horizons se couchant leur suffisaient.
Adolescence telle une rafale
et la pierre jetée dans l’eau sous forme de galet
repart de la surface qu’il caresse.

On y avança, en ce siècle-là, de cent façons, toujours en quête d’une forme nouvelle du destin, d’une espérance dans les mots mêmes des livres :

L’errance fut celle d’un piéton du sable
au rendez-vous de la voile conquise.
Sous la poudre volante crissaient rues platanes
parquets rues en beau désordre.
………………………………………………………..
Il nous revenait de rallier quelques livres suprêmes
avenues et appartements d’un exil tourné en résidence.
Pâques se complaît à intervertir pages et murmures
dormeuse buée regard fixe des mots.

L’exil est résidence. Brève et provisoire sans doute. Gaston Marty s’arrête et repart aussitôt. « Le parcours levé tôt apprivoise le lointain / une journée si longue nous verra ailleurs. » Le secret est dans cette perpétuelle mobilité, qui aide à comprendre et accepter :

Il est jours tellement grenus que même
la chanson de plainte s’y perdra
jours étouffés dans la nuit.
Commandeur de la mer et la mort
le temps à dos d’homme se déshabille peu à peu
le temps se mêle à nos foules croisées
d’un air de léger compagnon.

Et si pèse l’inéluctable hiver, s’il convient de le regarder en face : « La suite va être un hiver sans échappée / imposant la pierre sous forme de pierre / ou d’eau gelée jusqu’à la profondeur des maisons.’, si « Le papillon perd dans nos mains la poudre de ses ailes »…, reste à se dépouiller de l’inutile « en un regard infini », à trouver « un verger aventuré aux frontières possibles », car « Arrive l’heure des temps pacifiés / s’épanche le suc de l’arbre qui craint la gelée / notre marche nous mène à des faubourgs orangés. »

Livre d’heures de Gaston Marty, oui, ou « Saisonnier », image d’une vie exprimée en ses quatre étapes symboliques, haute pensée, stoïque et espagnole quant à la profondeur, sensible et lumineuse tel un grand ciel variable, émouvante en son dire fluide et mesuré, au plus près du phénomène de notre existence prise dans ses frontières d’espace et de temps, mais libre celle-ci parce qu’elle se dit et s’écrit infiniment, heureusement :

Au milieu d’une puissante immobilité des choses
S’élèvent les feux tressés du bonheur.

*

II - QUATRE POÈMES

(Extraits de L’ombre de partage)

Même sans signet l’œuvre s’épanouit à la juste page
puis deviendra un vaisseau d’oubli.
Une feuille emporte la feuille précédente
Il en est qui fuient devant l’auteur muet
poursuivi par les soleils.
Aidons les yeux très neufs à déchiffrer
les livres capables d’être suprêmes.
Pour qui choisit cet esseulement d’écrire
le libre texte se mire dans l’illimité
de l’après-midi.

*

Nous voici désertés

Nous avons eu l’insigne noblesse d’échouer
à flanc de gare et balcons à l’entour.
Une houle de trains ralentis enlace de loin
les maisons émergeant de brumes ensoleillées.
Simple passage ou arrêt durable le récit de branche
craque en sève glacée d’un printemps sans merci.
Bifurcation des rails essaimant à cette approche
ou débordant au-delà de la marquise.
Les trains immobiles boivent les saisons.

*

Nous souhaitons à ce ciel volutes pour oiseaux
s’envolant des terrasses à l’envers des nuits.
L’espace se lève entre toits
et arrières de demeures
que la mer a violacées et défroisse.
Carrefour invisible entre les toitures
Divers élans s’y croisent
le temps d’une corolle.
Délectation de ne pas savoir où point le jour
tant la cour possède de façades vitrées.

*

Cette distance nuage à nuage occupe
une belle part de l’après-midi
suscite village d’embarquement et abordages terriens
présence fragile de la voix.
Tellement le souvenir regroupe les visages
le temps reste en retrait
de part et d’autre de nos vies.

_________________________.

Gaston Marty a aussi écrit et publié: L’onde et la braise (La Nouvelle Proue, 1988) ; En cet azur de grises cavalières (Académie européenne du livre, 1991) ; Conteuse d’orage (Poésie sauvée, collection, 1995) ; Vers des faubourgs orangés (Ed. du Panthéon, 1995) ; Jusqu’au dernier soleil (Collection Lucarne sur, 1988) ; Comme un affût endormi (Collection Lucarne sur, 2001) ; Haut nouage (Cahiers Froissart, Valenciennes, 2001) ; Quelques demeures inquiètes (Collection Lucarne sur, 2002) ; Une brassée au plus près du feu (Ed. Encre & Lumière, 2003) ; Visage de source (Littérales, 2006) L’ombre de partage (Souffles, 2008). Il a été couronné à de nombreuses reprises, entre autres du Grand Prix de la Compagnie des Ecrivains méditerranéens de Montpellier (1986) ; du Prix Comtesse de Mauléon Narbonne (1987) ; du Grand Prix de la ville de Béziers (2003)…

Toujours aux Éd. de l’Atlantique, prochainement, sera publié de Gaston Marty le recueil : À cette ville qui sut boire ses amants, sable et vent.

AUTRE(s) CHOSE(s)

Il m’a toujours semblé que la poésie, pour « tenir », doit tenir à ma vie, à mon être caché, puis visible, celui de mes songes et de mes actes. Elle tisse le lien de cohérence.

Bien qu’elle puisse y donner de belles images, de jolies musiques, sa demeure n’est pas la rhétorique.

*

« Un grand corbeau traverse le ciel du XIIIe arrondissement. Il se dirige vers le Panthéon et les tours lointaines de La Défense. Il ne laisse derrière lui aucune trace, aucun sillage. Il ne le sait pas et le saurait-il qu’il n’en aurait cure. » ( Faits & Gestes, carnets, 2012 )

C’est en mars de cette année 2012. L’hiver va finir. Le ciel est dégagé. Je vois le corbeau et l’inscris en ma mémoire. Il s’éloigne, point se minusculisant dans l’espace blanc. Où va-t-il ? Où va-t-il si loin, si sûr de son cap ? Cherche-t-il l’introuvable vie ? Sait-il, là-bas, un port d’arrivée, un peuplier que seuls connaissent les grands corbeaux ? L’émotion me saisit de cette solitude infinie. De cette force aussi l’image me poursuit et me peuple.

* *

À propos des mauvais poètes : « […] évidemment, personne n’a jamais eu le courage de suggérer ce que l’on devrait faire aux petits oiseaux qui ne savent pas chanter et qui chantent quand même. Il semble ne pas y avoir de suggestion possible, à part leur tirer dessus. »

G. K. Chesterton, De la mauvaise poésie _______________.

Extraits d’un « Petit Vocabulaire de survie, contre les agélastes et la timidité dans la pensée et le dire » - par Michel Host (à paraître aux éd. Hermann) :

POÉSIE

Selon la Mère Michel, c’est « le roc fertile. »

L’idée n’est pas son amie : « La poésie cesse à l’idée. Toute idée la tue. » (Jean Cocteau)
Ne pas la confondre avec ses succédanés : la pôôésie… la poézzzzzzie… la pwèzie… etc.

POÈTE

Platon contesta son utilité. Il s’est donc fait d’une grande discrétion, au point d’apparaître, dans nos paysages, sans plus d’importance que celle d’un bœuf ou d’un mouton : « Si un poète demandait à l’État le droit d’avoir quelques bourgeois dans son écurie, on serait fort étonné, tandis que si un bourgeois demandait du poète rôti, on le trouverait tout naturel. » Baudelaire.

Si, selon Balzac, « madame de Bargeton s’était éprise du Byron d’Angoulême », c’est qu’il y eut bien plus de faux Byron que de vrais. Cette reproductivité du médiocre se reflète aussi dans bien des œuvres dites poétiques : « Ignorerais-tu, du reste, que les vers de nos jeunes rimeurs ont la faculté de se reproduire comme des lézards dont la queue repousse allègrement même si elle a été tranchée à la base ? » Ernst Theodor Amadeus Hoffmann.

FEU(x) SUR DAME POÉSIE
LE POÈTE AVEC OU SANS RECUEIL

Il est plusieurs façon de faire feu : sur qui l’on attache au poteau : il y faudra tout un peloton d’exécution, d’ailleurs difficile à réunir ; et sur qui l’on allume les flambeaux pour voir briller ses joues, son front, ses yeux. Nous préférons user de cette manière. De la première, beaucoup moins, et s’il se peut jamais, quoiqu’il faille bien, parfois, que justice soit faite.

« Dame Poésie » - ne signifie nullement que Le Scalp en feu ne traitera que de la poésie des poétesses.

« Le Poète avec ou sans recueil » - signifie que des débutants, voire des inconnus pourraient se voir ici scalpés sans plus de façons !

Poèmes de Charo Rojo

Charo Rojo est madrilène, spécialiste de l’art et de l’esthétique, élevée dans la magnifique université Complutense. Elle a étudié l’avant-garde littéraire espagnole des années 1927-1932, le surréalisme, et que sais-je encore… Elle peint et sculpte, et son esprit s’est naturellement tourné vers la spiritualité, la méditation. Nous aurons l’occasion de reparler d’elle. Voici, en attendant, quelques-uns de ses poèmes récents.

EL NUEVO SER

No es momento de destapar recuerdos
ni de recoger la arenas dormidas
que se perdieron en el camino.

No es tiempo de mirar hacia atrás
porque la lluvia ya no cae
sobre los campos del ayer
ni el sol riega con su luz
los templos que quedaron dormidos.

Pero sí es el momento de recibir letras
como luces entre dos manos,
luces como la verdad y el perdón,
compañeros silenciosos en nuestro caminar
huéspedes necesarios del corazón.

Es el momento de levantar los ojos,
de escalar las montañas más altas
y desplegar nuestras alas.

Es tiempo de abrirnos a otro espacio,
de recibir al planeta Tierra,
de mecerlo
y cantarle
y velar en nosotros sus sueños de primavera.

Porque acaba de nacer
en el despertar de los tiempos
lo diferente, el nuevo ser.

Charo Rojo

EN LOS DOMINIOS DEL CORAZÓN

Allí donde anida la música más clara
todas las palabras que aún duermen
el sueño de los hechos por nacer
me devuelven al camino de la infancia
al inicio remoto de mi Ser.

Estás en mí
y te llamo Verdad
Silencio lleno
Espíritu asistente y Guía
Espacio celestial en mi cuerpo.

Y te pregunto qué tengo que decir
qué palabras debe escribir esta pluma
qué silencio he de romper
para que los sonidos necesarios
para todos nosotros se pronuncien.

Aún mi voz se aloja en tu hueco
sin obtener respuesta
pero tu presencia me augura
capullos recién florecidos
en este infinito invierno.

Todo es diferente en los dominios del corazón.
Los silencios son velas, pequeñas chispas de paz
calor puro, colores entre las sombras
verdades aún mudas o tal vez dormidas. . .
Y con solo tu presencia anuncias el despertar.

La Libertad lucirá su blanca mirada
y nos dirá el porqué de los cuadrados unidos
rejas soldadas a nuestro ser
como si fuéramos tan solo ventana
ojo prisionero buscando el azul.

Nos dirá que somos más que un buscar
porque somos sobre todo acción
microcosmos divino
espacio donde luchan los contrarios
enfrentamiento inmemorial.

Nos dirá que somos además un fluir
un comienzo a cada nuevo instante
ese fluir que por encima de la lucha
reclama su alma de río
agua siempre nueva saciando nuestra sed de paz.

La inmensa bondad nos envuelve
su calor atraviesa nuestra piel.
Solo al despertar llenos de luz
comprendemos el gran secreto
ése que solo anida en los dominios del corazón.

Somos vuelo
potencialidad
lámpara incandescente
la mano de Dios en la Tierra
aroma sagrado de eternidad.

Charo Rojo
____________.

N.B.
La volonté “internationaliste” du Scalp et du magazine dans lequel il s’insère fait que l’on ne traduira pas systématiquement les poèmes et textes ici publiés.

LIEUX DE POÉSIE

Lieu 1

La flaque sur le trottoir après la pluie
les moineaux y viennent boire
leur splendide étang

Lieu 2

Les Éditions de l’Atlantique – BP. 70041 – 17 102 SAINTES CEDEX
/
http://mirra.pagesperso-orange.fr/EditionsAtlantique.html

Les Éditions de l’Atlantique publient aussi la superbe et abondante revue : SARASWATI
_________________________________________________________.

Lieu 3

La revue

NOUVEAUX DÉLITS est régulièrement publiée par Cathy Garcia, qui est une poétesse que je considère comme l’une des plus grandes et lumineuses de notre époque. D’elle LE SCALP EN FEU sera amené à parler plus longuement dans quelque temps. Vient de paraître le n° 42 de sa revue (avril, mai, juin 2012) : on y lit l’aujourd’hui, l’urgence, le rire, les larmes, les charmes…
Aller sur le site :
et sur : http://www.arpo-poesie.org/

Fin de Scalp 1


[1] Traducteur : Igor Polach, en collaboration avec Hélène Angliviel de La Beaumelle.

 

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Pour soutenir les Editions de l'Atlantique - message de Michel Host

 

MESSAGE DE MICHEL HOST

(et je co-signe)

 

 

Je suggère avec toute ma conviction à mes connaissances et amis, poètes ou non, de soutenir les ÉDITIONS DE L’ATLANTIQUE, qui fermeront leurs portes dans le courant de l’année 2013 si elles ne trouvent pas les soutiens qui lui sont nécessaires pour durer. Plusieurs lui sont parvenus, il lui en faut d’autres encore.

Nous savons que les éditeurs de Poésie sont fragiles, peu soutenus en librairie et moins encore dans les bibliothèques. Chaque éditeur tente donc de mettre en œuvre son propre mécanisme de diffusion, celui qui convient le mieux à son mode de fonctionnement. Il y est contraint par la loi du marché papetier. L’ATLANTIQUE a le sien, que vous trouverez intégralement reproduit ci-dessous. Il a pour caractéristique principale d’offrir, en échange de notre soutien, des volumes numérotés, « de collection » en quelque sorte, dont la valeur est ainsi multipliée. 

 

Parmi mes raisons d’apporter mon soutien personnel à L’ATLANTIQUE, celles-ci : 

-        Quiconque y envoie son manuscrit, son recueil, y est vraiment « lu », je l’atteste. Cela, qu’il ait déjà été publié ou non.

-        La maison ne préjuge de personne : elle publie tant des poètes nouveau- venus que des poètes confirmés. Son catalogue est « inventif », de découverte autant que de confirmation. On y traduit aussi des poètes d’autres langues et cultures.

-        Les livres sont beaux et d’une exceptionnelle qualité de « fabrication », fait devenu rare de nos jours.

-        Ses cinq collections présentent un large éventail d’ouvertures poétiques. Les vers comme la prose y trouvent accueil.

Enfin, lorsqu’une maison comme L’ATLANTIQUE disparaît, le laboratoire de la langue qu’est la poésie est atteint, et une part de notre âme collective en est amputée. Le soutien me paraît donc aller de soi et se légitimer par notre « être » même.

 

Michel HOST – juin 2012  

 

 

 

 

 

LETTRE DES EDITIONS DE L’ATLANTIQUE

 

Cher(e)s poètes,

 

Une petite structure d'édition a toujours du mal à survivre

 

même si ceux qui ont en charge sa gestion font preuve de la

 

plus grande rigueur.

 

Afin d'aider la maison d'édition à perdurer et à poursuivre dans

 

sa voie de mise en valeur des meilleurs poètes contemporains

 

francophones, nous avons pensé mettre au point un système

 

d'abonnement annuel à 4 ouvrages de nos éditions (1 ouvrage par

 

trimestre), ce qui permettrait également de diffuser davantage encore

 

nos auteur(e)s.

 

Pour 60,00€ annuels + participation de 6,00 € pour le port = 66,00€

 

(nous assumerons chaque fois la moitié du port/emballage), vous

 

recevrez 04 de nos ouvrages.

 

Vous pourrez ainsi vous constituer peu à peu une collection de beaux

 

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Vous accomplirez par la même occasion un acte militant et solidaire.

 

Bien entendu, si vous voulez aider encore davantage les Editions vous

 

pouvez être membre de soutien (80,00€ par an) ou membre bienfaiteur

 

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Vous trouverez tout ceci résumé sur un Bulletin d'abonnement dans le fichier

 

ci-joint.

 

Il vous suffira de tirer ce bulletin sur votre imprimante, de le compléter et de nous

 

le renvoyer avec votre règlement. Vous recevrez aussitôt votre premier ouvrage.

 

Nous restons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire

 

dont vous pourriez avoir besoin.

 

Merci par avance et bien cordialement à tous,

 

Les Editions de l'Atlantique

 

Silvaine Arabo <minu.gati@wanadoo.fr>

 

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30/05/2012

Les Carnets d'Eucharis : avis de naissance d'une version papier

 

Les Carnets d’Eucharis, créés sur internet depuis 2008, sont un espace numérique sans but lucratif, à vocation de circulation et de valorisation des œuvres littéraires, de langue française et/ou étrangère, inédites ou tombées dans le domaine public. Faire partie d’un vaste projet de recherche et de reconnaissance dans les domaines des écritures contemporaines et des expressions visuelles (photographie, peinture, sculpture…). Publier, diffuser et promouvoir. Telles sont les principales visées des Carnets d’Eucharis, dontle rayonnement et la notoriété sur internet semblent être des éléments favorables à la création d’une revue imprimée : la publication d’un numéro annuel viendrait en complément des 4 carnets saisonniers gratuits et téléchargeables depuis http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com.

Le lancement de cette première édition annuelle est prévu pour février 2013 (pour un tirage de 250 à 300 exemplaires, et un volume d’environ 120 pages).

La création de cette revue papier entend fidéliser et élargir le lectorat internaute, et ainsi permettre une plus large accessibilité, autrement que par la lecture numérique.

Un Bulletin de Souscription sera prochainement diffusé sur internet. Pour ceux et celles désireux de soutenir ce projet, le bulletin proposera différentes formules d’adhésion. Au choix : un abonnement annuel à la Revue « Les Carnets d’Eucharis », et/ou un don de soutien à l’Association « L’Atelier des Carnets d’Eucharis ».


2012 | Revue électronique&papier Les Carnets d’Eucharis | (ISSN 2116-5548) |

 

 

APPEL À PROJET

 

 

HOMMAGE À SUSAN SONTAG

A l’occasion de son premier numéro papier, la revue souhaite rendre hommage à l’écrivain et intellectuelle new-yorkaise Susan Sontag. A la recherche de divers textes inédits : recensions, portraits, critiques sur ses essais et/ou son œuvre romanesque, je vous remercie de m’adresser vos propositions à : nathalieriera@live.fr

 

 

LE CHANTIER DU PHOTOGRAPHE

Dans le cadre de sa nouvelle rubrique Le chantier du photographe qui sera intégrée dans la revue papier, sont invités les photographes pour leurs contributions inédites : présentation d’un projet photographique à l’état initial.

 


LES CARNETS D’EUCHARIS

Nathalie Riera

Courriel : nathalieriera@live.fr

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com

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19/05/2012

CHAROGNE N°3 vient de sortir :

 

charogne3.jpg

 AU SOMMAIRE /
 

charogne3sommaire.jpg

 
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Si vous souhaitez soutenir la revue et en commander un exemplaire (6 euros), CLIQUEZ ICI
 

18:27 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)