Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/10/2010

Nouvelles du Chasseur abstrait éditeur


& de la RAL,M - Revue d'Art et de littérature, musique
le chantier du Chasseur abstrait


* Nouveautés *
Le chasseur abstrait éditeur

Tristan Leroux (poésie)
Pierre Vanoni (photographies)

Voyages parallèles

Voyages parallèles s’ouvrent sur une réflexion de Vauvenargues : « L’esprit est l’oeil de l’âme, non sa force. Sa force est dans le coeur, c’est à dire dans les passions. »
Le ton est donné.
Pierre Vannoni voyage et prend des photos, de l’intérieur jusqu’aux étoiles… Son regard donne vie à l’invisible, là où on renaît, disparaît et réapparaît parfois… être ange, à jamais.
Tristan Leroux a le don des mots. Il les sculpte. Il donne à entendre. Il cherche… Il a rencontré les photgraphies de Pierre Vannoni et il a voyagé avec lui, en parallèle.

Ce mystère
Quel est ton nom, ô mon chemin de Terre ?
Telle énigme lorsque j’étais enfant,
Volait, lointaine, et naturellement
Je n’avais pas souci de son mystère.

Or aujourd’hui qu’elle est mon atmosphère,
— Maman des ailes des moulins à vent —
Qu’elle est mon chant rude et réverbérant
Ainsi qu’en cathédrale une prière,

A l’horizon ne point aucun répons ;
Rien que beautés, brûlis, et nous ployons.
A quoi sert-il que d’ardeur je redouble :

Le savoir croît, la certitude fuit.
J’ai reconnu un seul dieu dans ma nuit,
C’est le soleil sur le front de mon trouble.

 

la suite ici :

www.lechasseurabstrait.com

14:19 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

11/10/2010

EN APOSTILLES DE ROSEE

 

Intime étranger soutaché

De tes dépêches de nuages

Quoi de pire peut t'arriver

De la mauvaiseté du juste

Tête-bêchant de chaque affaire

Aux foires du : " Plus jamais ça ! "

Où l'idée du mal absolu

Nourrit d'horreur le bien prêché

 

Intime étranger soutaché

De tes dépêches de nuages

Quoi de pire peut t'advenir

Pour arrêter ta promenade

 

Peut-être encore ce poème

Eclaté comme une pastèque

Au bout d'un sentier de blessure

Implorant pour toi la bonté

D'énucléer la graine noire

Qui empoisonne ton Pardon

 

Intime étranger soutaché

De tes dépêches de nuées

Merci de nous laisser par là

En ce lieu de la mise à part

Quelques pas de ton coeur chagrin

En apostilles de rosées

 

El' Mehdi CHAIBEDDERA

Place Raspail ( Lyon 3 ) Lundi 24/O5/2OIO.

15:50 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

10/10/2010

La chaussure au milieu de la route de Stéphane Beau

Stéphane Beau est heureux de vous informer de la publication, aux éditions Durand-Peyroles, de son second livre :

La Chaussure au milieu de la route

Il s'agit d'un recueil de nouvelles, sous titré : Variations solipsistes.

3019739561.JPG


Onze nouvelles, onze variations autour d’un même thème : le solipsisme, défini comme étant le constat que, quoi qu’ils fassent, disent ou pensent, les hommes sont condamnés à être de perpétuels étrangers : aussi bien vis-à-vis des autres que d’eux-mêmes. Onze histoires, donc, mettant en scène des individus enfermés en eux-mêmes, ne parvenant plus à différencier leurs rêves et la réalité, leurs illusions et leurs désillusions, la raison et la folie… Onze destins confrontés à l’absurde et saisis au moment où ils atteignent leur point de rupture. Certains des héros des nouvelles rassemblées dans La Chaussure au milieu de la route trouveront une échappatoire. D’autres se briseront ou sombreront dans la folie… Onze histoires simples, directes, sans effets de style, qui se lisent d’une seule traite, mais qui laissent dans la bouche un goût amer et auxquelles on songe et resonge encore longtemps après avoir tourné la dernière page…


Le volume coûte 14 € et peut être commandé directement auprès des éditions Durand-Peyroles, pour celles et ceux qui souhaiteraient recevoir un exemplaire dédicacé.

 

 Retrouvez une de ces nouvelles dans la revue Nouveaux Délits n°39

466737060.jpg



Le Coffret - A l'aube de la dictature universelleNous vous rappelons que le précédent ouvrage de Stéphane Beau, Le Coffret, à l'aube de la dictature universelle (Editions du Petit Pavé) est sélectionné pour le festival du premier roman, à Draveil en novembre. Il est toujours disponible : avis aux amateurs.



--
Blog de la revue Le Grognard : http://legrognard.hautetfort.com/
Non de Non (Webzine) : http://www.nondenon-webzine.blogspot.com/

 

09/10/2010

Cassandre/Horschamp 83

!cid_part2_06050609_09070601@horschamp.jpg

www.horschamp.org«Agir, oui, mais comment ?»
(Panorama des résistances / Nouvelle étape)



Le numéro 83 de Cassandre/Horschamp est consacré aux différents modes de résistance (et d'invention) culturelle et artistique dans tous les domaines, des arts plastiques au cinéma en passant par l’édition,
la danse et le théâtre…


_______



Parution le 15 octobre 2010
Pour le commander en ligne



11:46 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

24/09/2010

L’impensé dont Arkoun est le nom

CHRONIQUE DES DEUX RIVES

Par ABDELMADJID KAOUAH

Algérie News j e u d i 2 3 s e p t e m b r e  2 0 1 0 - N ° 7 2 0

La disparition de Mohammed

Arkoun a mis en lumière l’importance

et l’originalité de son travail

de recherche et de critique islamologique.

L’éminent penseur d’un

Islam humaniste, formule qu’il

préférait à celle de«l’Islam des Lumières», en

vogue dans les médias français, qualifiait sa

démarche comme une «islamologie appliquée»

située entre l’anthropologie appliquée de Roger

Bastide et le rationalisme appliqué de Gaston

Bachelard .Nous n’aurons pas ici dans ces colonnes

la prétention de faire le tour de son oeuvre à

la fois abondante et profonde. Sa mort, tout en

soulignant son apport à une lecture dialectique

de l’Islam au regard de l’histoire, a été , semblet-

il, le déclic d’une vaste prise de parole (articles

de presse, communications, hommages, conférences

etc.) sur les enjeux et les défis qui interpellent

le musulman dans un univers à la fois

post-industriel; mais où ce dernier reste

confronté à de larges pans du féodalisme. Si ce

n’est sur le plan économique et social (il suffit de

voir le sort des populations musulmanes au

Bengladesh, en Afghanistan en guerre perpétuelle

contre des «envahisseurs» et contre luimême,

voir au Pakistan, le pays rêvé de la fraternité

musulmane par le grand poète Mohamed

Iqbal, aujourd’hui plutôt proche du cauchemar

national …), il suffit de faire un rapide inventaire

des rigidités intellectuelles et idéologiques,

des pratiques désuètes et intolérables qui sévissent

dans des pays qui croulent sous la consommation

octroyée par la manne pétrolière mais

régis culturellement par un rigorisme étouffant

où le cinéma n’a pas droit de cité, où la femme

est interdite de conduire un véhicule etc., voire

d’être lapidée, répudiée, n’héritant qu’à moitié…

Or, il est dit dans la Révélation coranique

que les Arabes sont «ahsène oumma oukhrijate li

nas»…Dans le monde arabe comme le fait

remarquer Yassin Temlali dans son texte :

«Arkoun, Abou Zeid et El Jabéri : incompris en

Occident comme dans leurs propres pays ( El-

Watan, 17 septembre 2010) : «En l’espace de

quatre mois, trois grands penseurs nous ont quittés.

S’ils ont formé quelques dignes disciples, ils

n’ont réussi ni à refonder la pensée musulmane»

ni à endiguer la vague d’intolérance qui déferle

sur leurs pays qui conclut : «Ces penseurs ont eu

moins de chance que leurs ancêtres de l’âge d’or

islamique, les moutazilites.» Verdict amer qui

reflète l’état dans lequel se débat le monde

arabo-musulman sommé de retourner à des

sources pour le moins troubles, sinon polluées

par la passion idéologique et politique. On sait,

singulièrement, en Algérie de quel prix se paie

de telles régressions qui n’ont fécondé que l’horreur.

Mais revenons à la modeste visée de cette

chronique. La disparition de Mohammed

Arkoun a eu, pour ainsi dire, le droit de donner

de la parole à une pensée riche, variée, contradictoire,

éclairante sur les enjeux de société dans

le monde arabo-musulman. D’habitude, (et le

ramadhan, mois sacré par excellence, qui vient

de s’achever en est le point d’orgue) fleurissent

dans les colonnes des journaux et sur le petit

écran une kyrielle de «causeries religieuses». Un

rituel où, il faut l’avouer, brille surtout l’esprit

de conformité et de redondance. Guère de place

aux interrogations vivifiantes, à des réparties

hardies sur les choses de la religion. C’est ainsi

depuis si longtemps que les causeurs et les

conférenciers semblent interchangeables. Si à la

mosquée, la doxa est de rigueur, on se serait

attendu dans les médias à plus d’originalité.

Mais il y a quand même l’exception qui

confirme la règle. Ne citons personne pour ne

heurter aucun. Restons dans la convenance

ambiante. Or, la mort de Mohammed Arkoun a

en quelque sorte chamboulé le paysage médiatique.

Avant même qu’il soit mis en terre qui a

donné lieu à moult commentaires et controverses

sur «l’ingratitude étatique», le lecteur intéressé

a eu droit à des contributions d’une

grande qualité qui montrent que pour peu que

l’on force l’habitude (ici dans la triste circonstance

du décès de M.Arkoun) au pays de Ben

Badis (ce dernier n’écrivit-il pas «wa ahzouz

noufous el djamidina , robama hayia el khacheb

que nous traduirons ainsi : «Secoue les âmes

gelées, il se peut que le bois se réveille»), les

esprits éclairés ne manquent, dans les profondeurs

et les marges - de notre société. Gratitude

de la société. Et le meilleur hommage à notre

humble avis, durable et fertile, serait de faire

connaître (par une publication et une traduction

à l’arabe à demeure ) le monument de travail

«Histoire de l’islam et des musulmans en

France du Moyen-âge à nos jours» sous la direction

scientifique de Mohammed Arkoun, préfacé

par l’historien Jacques Le Goff, édition

Albin Michel, 2006. Plus de soixante-dix spécialistes,

historiens et grands témoins retracent,

sous sa direction scientifique 13 siècles d’histoire,

au plan politique, social et culturel. Une

histoire tumultueuse et captivante portée par

des éclairages actualisés et décapants, notamment

de la bataille de Poitiers aux Croisades, en

passant par les penseurs du Moyen âge, l’orientalisme,

la colonisation, la guerre d’Algérie

jusqu’aux débats et enjeux actuels sur l’immigration.

Henry Laurens, professeur au Collège

de France et historien du monde arabe

moderne a qualifié l’ouvrage de «divine surprise.

Nous y reviendrons». Dans la foulée, pourquoi ne

pas réunir dans un ouvrage l’ensemble des textes

publiés à la suite de la disparition de

Mohammed Arkoun ? Dans les universités de

par le monde, il existe une sympathique tradition,

qui consiste à rendre hommage à un professeur,

à l’occasion de son anniversaire ou partant

en retraite, par la publication d’un livre

intitulé «Mélanges». A défaut de voir si tôt l’université

algérienne l’entreprendre, un éditeur

intrépide pourrait relever le défi. Nous nous

permettons de penser à Barzakh qui vient d’être,

à juste titre, honoré par un prix international

pour son travail, et qui a déjà publié un ouvrage

de M.Arkoun…Et nous terminerons notre

chronique par sa parole sur «l’effervescente

polarisation idéologique» : «Des prétextes insignifiants

en eux-mêmes sont instrumentalisés pour

enflammer les passions, multiplier les anathèmes,

accroître le bruit médiatique, consacrer le triomphe

de la pensée jetable; le tout alimentant un

dangereux désordre sémantique et l’effritement de

la conscience civique». Entre les deux protagonistes-

Islam/Occident, on oppose avec une égale

arrogance, sur la base d’ignorance et de préjugé,

des croyances-vérités garanties par la Parole de

Dieu aux certitudes scientistes, laïcistes et culturalistes

se réclamant de la modernité de bazar.

Les uns brandissent le respect de la liberté religieuse

sans reconnaître que la foi et les croyances

par eux invoquées sont soustraites à toute

investigation critique depuis le XIIe siècle, pour

des raisons internes à la gestion du fait islamique

dans l’histoire; les autres continuent de proclamer

les «valeurs émancipatrices» d’une modernité

dont les démissions intellectuelles, les dérives

mytho-idéologiques notamment depuis les débuts

de la colonisation, sont tout autant maintenues

dans l’impensé, rendant impossibles les nécessaires

débats clarificateurs sur les problèmes noués

depuis le Moyen âge»… On a parlé d’Arkoun

comme le «second Ibn Khaldoun». La comparaison

est d’envergure et sans doute méritée (quoique

une nuance s’impose. Arkoun n’était guère

en odeur de sainteté dans les cours). Espérons

seulement que son oeuvre, à l’instar du «père de

la sociologie», ne prendra pas autant de temps

pour être mieux connue, étudiée et prolongée,

dans le monde arabe et en premier lieu dans sa

terre d’origine. A. K.

14:54 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

19/09/2010

Anicet vous attend le 25 septembre, au Salon de la BD à Cajarc

image001.jpg

12:26 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

10/09/2010

8° festival du film documentaire engagé (Canton de Bretenoux - Lot)

 afilm10armenb.jpg
 
___________________________________________________________________________

ÉTRANGES ÉTRANGERS

PARTIE 1 > ENFERMEMENTS
__________________________________________________________________________

vendredi 24 et samedi 25 septembre 2010
canton de Bretenoux (Lot)
en présence des réalisateurs
libre participation aux frais


programme complet sur :

http://leliencommun.org/festdoc

 

> Télécharger le flyer 2010 (part 1)  (format pdf) - Matrice pour un A4 recto/verso

> Télécharger l'affiche 2010 (part 1) (format jpg)

organisation : La Parole a le gesteinformations : tels : 05 65 11 61 75 / 06 50 81 45 42 / mel : laparolealegeste@laposte.net / Office de tourisme “entre Cère et Dordogne“ : 05 65 38 59 53 • site Internet : http://leliencommun.org/festdoc • avec le soutien de : Communauté de communes “entre Cère et Dordogne”, Mairie de Bretenoux, le CNRS, , l’Université de Paris 7, le Ministère de la Cultureavec la participation des associations : Le collectif Palestine (Figeac), Artrom (Association des artistes Rom en France), La Bobine (Gourdon), Ayawa (Gramat)

21:11 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

07/09/2010

L'Intrus - fragments du récit d'une humiliation en milieu domestique - de Joaquim Hock

Joaquim Hock, artiste belge, qui a été pendant longtemps l'Illustre Illustrateur Attitré de la Revue Nouveaux Délits a publié en août 2010 son premier roman (qu'il me pardonne le délai de la "pub") dont un extrait avait été présenté dans Nouveaux Délits n° 28 (mai 2008) avant de trouver un éditeur donc  : Durand-Peyrolle http://www.editions-dp.com/hockjoaquim.html

Je vous incite à le lire au plus vite !

Vous pouvez lire un interview de l'auteur ici :

http://nondenon-webzine.blogspot.com/2010/09/cherchez-lintrus.html

 

Intrus Couverture.jpg

 

Blog autour du livre : http://intruslelivre.blogspot.com/

 

 

16:25 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)

Expo Françoise Cuxas à Decazeville (12)

 

expo Decazeville.jpg

 

http://francoise.cuxac.free.fr

14:51 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2010

LE SYNDROME D’ORPHÉE de Christian Monginot

aux Editions de l’Atlantique (Collection Phoïbos) :
avec un collage de Cathy Garcia-Canalès sur papier glacé
Edition à tirage limité, entièrement numéroté
Sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr., couverture : Création blanc
nacré, grain subtil, 250 gr. au prix de 18,00€ TTC France l’exemplaire

Archétypes 1996.jpg
“C. Monginot poursuit sa quête d’identité et ses interrogations, brûlantes, renvoient à chacune des nôtres.
Une écriture parfaitement aboutie qui ne cesse de nous enchanter.”
Silvaine Arabo


Tu ne sais pourquoi ni comment cela s’ouvre. Entre toi et rien. Une onde. Un jeu. Les choses y
viennent.S’éclairent. Puis disparaissent. Toutes. La moindre. Comme troublées. Attirées. Eprises. Un
instant. Disloquées. Abolies. Elles viennent puis tombent avec toi. Dans le même abîme. Quotidien.
Banal. Partageant un reste de lumière.
(Extrait de Une chair commune in Le syndrome dʼOrphée, de Ch. Monginot)

Editions de l’Atlantique, B.P. 70041, 17102 Saintes Cedex
bowenchina12@yahoo.fr Mobile : 06.88.36.56.33

22:03 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

31/08/2010

BATTU de Jean-Marc Couvé

J'ai mis un moment à le lire ce petit bouquin qui semble à priori innofensif, et puis connaissant Jean-Marc, je savais qu'en plus, malgré le titre qui ne laisse aucun doute quant au contenu, une bonne couche d'humour me protègerait du fond... Du fond, du fond du placard, du fond du puits, du fond du fond, là où il fait bien noir et où l'enfant - non pas innocent non mais en tout cas ô combien non coupable - est livré au non-sens de la stupidité haineuse et de l'ignorance de ses géniteurs et consorts... Briser ce silence là, tirer le seau (de merde) du puits, n'est pas facile, surtout quand les protagonistes ont tout à fait à voir avec des personnes réelles et de façon absolument non fortuite. On se réjouit à lire Battu car Jean-Marc y règle quelques comptes, et encore bien gentiment, qui nous délivrent de nos propres fantômes, tout au moins ceux pour qui enfance rime un peu trop avec souffrance. "Battu"... Arrivé à la fin on en redemande, un livre pansement, qui ne ment pas et n'en pense pas moins. "Battu " est un témoignage, une prise de recul avec un passé qui tire encore vers le bas, vers le fond, tout au fond, là où il fait bien noir.

CG, 31 août 2010

 

Scan10042.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scan10043.JPG

15:55 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Vient de paraître : IDENTITÉ MAJEURE de Keltoum Staali

Aux Editions de L'Atlantique

Avec la reproduction d’une toile acrylique de Silvaine Arabo
Edition à tirage limité, entièrement numéroté Sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr. Couverture : Création blanc nacré, grain subtil, 250 gr. au prix de 15,00€ TTC France l’exemplaire

***

Keltoum Staali signe un recueil dont la première marque est l’authenticité. Aucune fioriture ici ni pose
poétique (...). L’auteure tente, à travers le prisme des mots, de retrouver une “identité majeure”, ce qui la conduit très naturellement à fonder une sorte d’identité universelle dans laquelle chacun de nous peut se reconnaître. Dans la fécondité et l’originalité de ses images, elle construit peu à peu une trame qui, partie de l’expérience in vivo, nous achemine vers le Mythe. S. A.

 

La langue de ma mère est une terre distante
sa tendresse a peiné à trouver un chemin
à travers les récifs lacérés de voyages amnésiques
j’apprends ma langue aux soupirs des rivières
leurs galets patients m’ont gardé une part de vérité


Keltoum Staali, Identité majeure

 

***

 

Bulletin de commande à découper ci-dessous en suivant le pointillé
et à renvoyer complété et accompagné de votre règlement à :
Editions de l’Atlantique, B.P. 70041, 17102 Saintes Cedex

 

Vient de paraître aux Editions de l’Atlantique (Collection Phoïbos) :
IDENTITÉ MAJEURE
textes
de
KELTOUM STAALI
avec la reproduction d’une toile acrylique de Silvaine Arabo
Edition à tirage limité, entièrement numéroté
Sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr. Couverture : Création blanc
nacré, grain subtil, 250 gr.
au prix de 15,00€ TTC France l’exemplaire
Keltoum Staali signe un recueil dont la première marque est l’authenticité. Aucune fioriture ici ni pose
poétique (...). L’auteure tente, à travers le prisme des mots, de retrouver une “identité majeure”, ce qui la
conduit très naturellement à fonder une sorte d’identité universelle dans laquelle chacun de nous peut se
reconnaître. Dans la fécondité et l’originalité de ses images, elle construit peu à peu une trame qui, partie
de l’expérience in vivo, nous achemine vers le Mythe.
S. A.
La langue de ma mère est une terre distante
sa tendresse a peiné à trouver un chemin
à travers les récifs lacérés de voyages amnésiques
j’apprends ma langue aux soupirs des rivières
leurs galets patients m’ont gardé une part de vérité


Keltoum Staali, Identité majeure (extrait)

Editions de l’Atlantique, B.P. 70041, 17102 Saintes Cedex
bowenchina12@yahoo.fr Mobile : 06.88.36.56.33

15:36 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Et si les anges nous faisaient signe... avec Xavier Lainé

banon affiche leg.jpg

15:14 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Billet-Poème

A la fin de l'été

dans le murmure des âmes

cueillir le souffle du poème

 

AGENDA …des dates à retenir

  • Samedi 4 septembre 2010 : Le billet-poème au Carré des Ateliers de Paris.

Où ? Boulevard Richard Lenoir – Métro Beguet Sabin – Près de la Bastille 75011 PARIS

De quoi s'agit-il ? 30 artisans vous proposent leurs créations. En savoir + Cliquer ici

  • Samedi & dimanche 11 et 12 septembre 2010 :

Marché des créations « Street Baz'art » , un événement culturel à Montmartre organisé par le collectif artistique CLARA.

Où ? Place des Abesses – 75018 PARIS Voir sur le plan

Horaires : 10h00 à 22h00 le samedi 11

11h00 à 20h00 le dimanche 12

Des animations, des échoppes de créateurs et artistes, des spectacles et des performances d'artistes, des balades à thème... Mais aussi ...des ateliers pour les enfants et pour les grands : clown, claquettes, maquillage...

Venez nombreux et en famille, prolongez les vacances et redécouvrez ce quartier de Montmartre sous un angle festif. Inscription aux ateliers sur place ou au Syndicat d'initiative de la Place du Tertre.

  • Mercredi 22 septembre 2010 : Vernissage expo-vente 'le billet-poème'

    Une soirée rencontre à la librairie LA LUCARNE DES ECRIVAINS pour lancer l'exposition de poèmes-affiches réalisées à partir de la collection.

Où ? La lucarne des écrivains - 115 rue de l'Ourc – Métro Crimée- 75019 PARIS

Voir sur le plan

Exposition des poèmes-affiches, soirée témoignage et débat autour du billet-poème.

A Paraître : Paroles de détenus à la prison de Fleury Mérogis

Ce mois-ci, la lettre vous transporte dans l'univers clos de la prison, pour vous faire partager une expérience riche d'atelier poésie dans lequel des détenus deviennent acteurs d'un projet d'écriture. Un appel à la liberté...

Du 3 mai au 28 juillet, à raison de 2 séances de 2 heures par semaine, s'est tenu un atelier de partage et de création de poésie au bâtiment D2 de la maison d'arrêt des hommes de Fleury Mérogis...Pour lire la suite sur le site-blog, cliquer ici.

Bientôt, 7 billets-poèmes inédits, hors catalogue, écrits par les détenus de l'atelier, seront publiés et diffusés dans plusieurs prisons de France, et aussi hors les murs ...au gré d'interventions en milieu scolaire ou en librairie.

A suivre...

« Derrière ces vies cassées, derrière leur vase, il y a des anges de lumière. (...) mon boulot est de chercher la part de cristal qui est en chaque jeune» Guy Gilbert – Prêtre des loubards – dirige la maison d'accueil La Bergerie à Castellane.



5 Nouveautés à paraître prochainement

5 nouveaux textes et trois nouveaux artistes qui vont enrichir la collection dans les prochaines semaines:

  • Bernard MAZO, auteur contemporain, avec un texte inédit « Dans le vent noir de l'oubli » accompagné d'un dessin d'Annie Christine BLANLOEIL

  • Stéphane MALLARME, « Brise Marine », accompagné d'un trait de l'artiste et calligraphe Jean Jacques GRAND

  • Jeanine BAUDE, auteur contemporain, avec un texte inédit accompagné d'un collage original de Sarah WIAME, créatrice de livres d'artistes

  • Arthur RIMBAUD, « Sensation », accompagné d'un collage original de Sarah WIAME

  • Jean METELLUS, grand poète vivant Haïtien, avec un poème inédit accompagné d'une aquarelle originale de Thierry MOUTARD MARTIN

Pour les réserver et les commander dès maintenant, cliquer ici

Où trouver le billet-poème ?

[Cliquer ICI pour voir la liste de tous les points de vente et la carte]

Deux nouveaux points de vente pour le billet-poème :

  • Librairie de la Bibliothèque Nationale de France, Quai François Mauriac 75013

    Dans ce haut lieu de la mémoire collective, une librairie éclectique qui mérite le détour – Entrée Hall Est – vous y trouverez la collection.

  • Librairie du Musée de LA POSTE , aussi appelé L'ADRESSE, lieu de mémoire et d'expositions temporaires au 34 Boulevard de Vaugirard – 75015.

Revue de Presse

Lu dans l'hebdomadaire LA VIE – 15 au 21 Juillet

Pourquoi l'avez-vous fait ?

« LA SOEUR DE L'ANGE » N°7 – Revue philosophique et littéraire - Parution semestrielle - Editions Hermann.

Un mois après sa parution, je vous propose de télécharger et lire l'intégralité de l'article de 5 pages intitulé «  ENTREPRENDRE EN POESIE POUR REPONDRE A LA CRISE. »

Visiter le site de la revue LA SOEUR DE L'ANGE

14:54 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

21/07/2010

Echappée d'oeuvres, canton de Cazals (Lot)

2chapp-e d-oeuvres.pdf

Tout au long du mois d'Aout: « échappée d'oeuvres »

Parcours d'Art dans les 9 villages du canton de Cazals sud-Bouriane : Marminiac, Cazals, Montclera, St Caprais, Goujounac, Gindou, les Arques, Pomarede et Frayssinet-le-Gelat vous donnant à voir Peintures, sculptures , installations9 villages investis par une vingtaine d'Artistes vous invitent qui dans leurs ateliers qui dans l'église qui dans les lieux de nature. Parcours d'Art en sud-Bouriane organisé par l'association « Un train peut en cacher un autre » (encourager, soutenir, promouvoir l'art contemporain en milieu rural) 05 65 53 05 08 lezateliers@orange.fr et http://www.lot-tourismecazals.com

nous avons travaillé sur ce projet depuis Janvier et maintenant, chaque village est en train de se préparer pour vous recevoir.Nous avons installé 200 panneaux , plus de 500 affiches ainsi quemis à disposition 20 000 tracts. Nous vous attendons nombreux, curieux et heureux pour découvrir notre patrimoine architectural, culturel et touristique

Entrée libre -plans disponibles offices de tourisme et tout

autre lieux culturel

15:02 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

15/07/2010

Anicet Poéticopsychosophe, lundi 19 juillet, La Toulzanie (46)

Affiche_anicet.jpg

10:32 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)

28/06/2010

Ateliers sauvages en liberté dans les Pyrénées avec Beb Kabahn

écriture nomade et expression créatrice

21-22 août


 

Dormir sous la tente ou à la belle étoile, cuisiner au feu de bois. Créer en mouvement, à ma rencontre, me relier à mon essentiel, au vivant, à l'eau, à l'air, à la terre, au feu. Marcher dans la nuit, sous un ciel de Lune. Veiller à la lumière des chants, contes et tambour Sioux.

 

Différents ateliers vous sont proposés au rythme de la journée, du soir et de la nuit. Des tours de parole bouclent chaque atelier. Nous laissons les portables éteints, les montres hors des poignets. Le temps se déroule comme une respiration. Vivre l'ici et maintenant. Précieux instants offerts à la créativité, à l'expression, à l'écriture, émergeant de et à soi-même.

 

 

SAMEDI départ 14h:

Un temps de balade pour s'approprier humblement cet espace,

et le vivant qui nous entoure.

 

- Carnets de route/livres-objets expression créatrice

Où les matières se mêlent à la trame, à la trace.

Trace à être, à écrire, graphismes des sous bois, encres vives de fleurs... tout est à naître de nos mains et la nature s'offre abondante pour porter notre créativité.

 

- les pieds dans l'eau écriture nomade

Dans le chant de la rivière, un monde à découvrir en pleine écoute. Ondines, légendes, mythes à réinventer.

 

-rencontre avec l'arbre écriture nomade

Sur propositions, vous entrerez doucement en écriture dans un rythme végétal.. Se retrouver, partager. Lectures en voyage d'arbre en arbre.

 

 

 

repas au feu de bois

merci de privilégier les nourritures végétariennes,

alcool et psychotropes ne sont pas admis sur le stage, merci de votre compréhension

 

 

Soirée

 

- les mains dans la terre expression créatrice

Modelage à la lueur du feu, dans le silence du crépuscule. Ponts secrets de mots pétris de terres et d'encres. Lectures chuchotées. Tour de parole.

 

Veillée autour du feu

*les contes de Win Waste Omani (histoire d'une femme médecine Lakota en Béarn)

Contes traditionnels des amérindiens des plaines, ponctués de chants sioux et croisés d'un réel local, atypique.

*cérémonie des "give-away" ("donner loin", fête Sioux de partage et de don)

vous apporterez un objet que vous souhaitez offrir et transmettre, ayant une histoire que vous pourrez raconter.


Atelier de nuit:

- Atelier d'écriture sous les étoiles, la Lune bientôt pleine.

Allumer ses yeux de chouette, écouter trembler la nuit.

DIMANCHE petit déjeuner

mise en jambes, corps et voix pour démarrer la journée souples et légers

- improvisation poétique orale

polyphonies déjantées, collectives et faces à faces (joutes ludiques)

 

repas

13h30-15h30

- atelier au tambour

voyage en écriture au rythme du son (au son du rythme?)

- lectures

- tour de parole

échanges, bilan, rangement, aurevoirs!

 

 

 

 

Bulletin d'inscription

Atelier d'écriture nomade en montagne

RENSEIGNEMENTS:

Prénom :.............................................................................

Nom :..................................................................................

Date d’anniversaire :......................................................

Adresse :..........................................................................

............................................................................................

Adresse virtuelle:...........................................................

N° de téléphone :............................................................

 

 

TARIF:

frais pédagogiques: de 80€ à 120€ selon votre possibilité

dormir: à la belle étoile ou sous la tente, chacun amène son matériel et son duvet

repas: chacun apporte quelque chose à partager pour 2 jours, la cuisine se fera au feu de bois

L'inscription sera validée à réception des arrhes (30 €), elles ne seront pas remboursées

en cas de désistement moins de huit jours avant le stage.

Le paiement se fera par chèque à l’ordre de l’association "L’Atelier Sans Porte".

Merci de retourner la fiche d'inscription

accompagnée des arrhes avant le 30 juillet à:

"L'atelier Sans Porte"

5 chemin de Prade

64260 Lys

CONTACT: Beb Kabahn: 05.59.71.47.66 ou mail: lateliersansporte@gmail.com

 

 

11:37 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/06/2010

Parution de la revue : La Soeur de l'Ange, numéro 7

http://lasoeurdelange.free.fr/presentation_033.htm

 

A QUOI BON LA CRISE


 

OUVERTURE

Spéciale dédicace à Edmund Husserl

Senancour Oberman Lettre

Editorial Jean-Luc Moreau Ramener l’homme

James Noël Amour contre

Bruno Doucey Haïti 2010

 

 

Dossier A QUOI BON LA CRISE ?

 

 

Hugues Rabault Sémantique de la crise

Bruno Courbon Sur le mot «crise » dans l’histoire

Honoré de Balzac La maison Nucingen

Frédéric Sylvanise Sur « Ballade de Roosevelt »

Jules Jouy Le temps des crises

Sandy Proust Crise de la parole dans le monde du travail

Didier Bazy Une retraite bien méritée

Ludovico Testa Italie, une crise dans la crise

Nicolas Kurtovitch Et si la crise avait caché un désir d’amitié ?

Gérard Henry Hong Kong dans la tourmente

Thierry Maré Lettre édifiante & curieuse du Japon à la Sœur de l’Ange Sta, viator

Phillipe Brenot La crise, c’est toujours avant

Georges Saulus Crise éthique en situation de handicap infantile extrême : « cet autre est-ce vraiment moi ? »

Jacques Perrin Nuits d’après la crise

Geneviève Novellino Ensimismamiento

Monique Castaignède Crise de tête

Ado Huygens La crise, ouvreur potentiel de l’exister

François Cornée La « crise », travestissement moral de la décadence

Jean-François Mattéi La crise spirituelle de l’Europe

Gilles Jallet Joë Bousquet, Albert Béguin et la crise du romantisme

Olivier Bleys Raconter la crise (réponses aux questions de J.-L. Moreau)

Nicolas Lebeau Entreprendre en poésie pour répondre à la crise

Cathy Garcia Dérapages de l’expérience, déraillement de l’humain

Laurine Rousselet Hasardismes

François Barat Lever la caméra sur soi

Marc Kober La crise familiale dans le cinéma japonais

Sarah Vajda Crise d’identité

http://lasoeurdelange.free.fr/a_quoi_bon_la_crise___080.htm

 

12:09 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2010

Vient de paraître : AVEC OU SANS PAPIERS de Marie-Florence Ehret

 

 

couverture-avec-ou-sans-papiers.jpg

Il se tenait presque toujours au même endroit, près de la fontaine Wallace, devant la terrasse du café, à la pointe de la rue de Chartres et de la rue de la Goutte d’or. Les hommes ont l’habitude de se retrouver là, le samedi matin, plus nombreux encore que les autres jours, presque en face du commissariat. Le soir, ce sont les jeunes garçons du quartier qui traînent sur cette placette. C’est pratique. On peut s’asseoir sur le muret qui longe l’escalier, dans ces rues en pente, derniers contreforts de la Butte Montmartre. Trois jeunes arbres encore maigres l’habillent en été d’un peu de vert. La nuit, la lune semble se plaire plus qu’ailleurs au-dessus de ce carrefour modestement éclairé.

Très vite, on se salua, mon bel Africain et moi. Rien d’extraordinaire. Dans mon pays, nous ne sommes ni aveugles, ni transparents. On se saluait donc, d’un sourire dans les yeux, d’un mouvement de tête, d’un mot. Cela n’allait pas plus loin, et cela nous suffisait. Nous ne savions rien l’un de l’autre, sinon l’essentiel.

 

Les personnages qui se croisent dans ces nouvelles, pour le meilleur et pour le pire, tentent de partager ce petit bout de planète qu'on appelle la terre. Ils n'ont pas toujours de papiers, et pourtant ils existent, et se croisent.

Car n'est-ce pas toute la question : se croiser ? Croiser les cultures, les peaux, les peurs. Se reconnaître, comme de même origine, humaine.

Chaque nouvelle est un instant de rencontre dans un monde quotidien qui est le nôtre. Rencontres fugitives, parfois fatales, parfois fécondes, où le vivant se révèle, fort de sa fragilité, de son ignorance, de sa sincérité.

Marie-Florence Ehret aime sillonner le monde, aussi bien la France que les autres continents. Elle a notamment posé son sac dans plusieurs pays d’Afrique. Dans Avec ou sans papiers se côtoient réalisme, insolite, poésie et imaginaire.

 

21:24 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

31/05/2010

Article à propos de Point Barre no. 8

 

POESIE : Point Barre no. 8

"Rions ! Oui, rions promptement"

C'est en quelque sorte le mot d'ordre de la revue mauricienne Point Barre, donné aux poètes rassemblés dans sa huitième livraison. La langue des poètes mauriciens et étrangers innerve les pages de la revue littéraire et Point Barre devient un vaste champ où un monde se réinvente. Un no man's land esthétique pour inscrire le refus à travers l'ironie. Un moyen aussi de sortir de l'aliénation et de parler librement. Jeux de mots, répétitions, farces inspirées de la réalité authentique, rire de la bêtise humaine... le rire apparaît sous toutes ses formes dans Point Barre ... Riez, Maintenant ! La revue nous confirme, si besoin était, que les poètes n'ont pas fini de régler leur compte avec l'écriture de l'ironie. Selon la formule Riez, Maintenant ! des amis poètes ont livré des poèmes épars, multipliant les commentaires, les ressentiments avec des textes qui appellent à une nouvelle lecture du thème. Ces poètes ponctuent leurs poèmes d'une série de réflexions sur le rire, sur la poésie, sur le rôle du poète dans son rapport avec la langue, la culture, la société. Comme s'il en allait de la survie du poète de s'approprier la poésie comme arme. On note que certains jouent avec les mots et déjouent les forces qui assiègent nos certitudes tel Michel Ducasse : "Narguez les nantis et ceux qui sont pour/mettez les pères siffleurs de votre côté/ Et qu'ils se marrent aux vacoas tressés/ N'arrêtez pas de badiner avec les mots/ Le rire désarme et défait les puissants/ les fats, les faux-culs, les vrais bidons..." Sur d'autres, le thème donné a eu l'effet d'une psychanalyse, en révélant ce qu'il y a de plus profond en nous. Catherine Boudet commence à forer dans sa langue maternelle et exploite le thème comme une position ethnique face à la vie (Kaf N 7 Po) : 6e po - Nou la pou pran tram-train/ Somanké i va tir a nou dan malizé lo passé/ èe po - Aster maloya i degrenne pou l'Unesco/ Cospar la da a nou 5% moin la fini sov mon po/ Moin la fini sot' la mer..."Point Barre apparaît comme le lieu de toutes les contradictions et les réconciliations possibles d'une vie. Les poètes rebelles vont loin, emportent dans leur mouvement de sérieuses paroles sur l'exil, la langue, la maladie, la mort (Vinod Rughoonundun, Umar Timol, Jean claud Andou). Singuliers projets mais enrichis de nouvelles interrogations, de nouvelles constructions qui appellent une nouvelle lecture du thème. A l'écart du monde, certains livrent des textes riches en surprises et plaisirs littéraires. Mais toujours cette exigence de liberté et cette volonté de mêler les "dissemblables" : "que tout se mêle se mélange/ semer l'ange/bleu de chez Armani/ costard de travail/ babouches bleu blanc rouge/ et baguette au sésame/ que tout s'enlace/ dans l'immense orgie/ de l'humanité ..."(Cathy Garcia, Cartons Cartons Cartons).

Lisez Point Barre no. 8, peut-être comme une rencontre avec la poésie de l'aliénation délirante, riche en illustrations et plaisirs littéraires.

Norbert LOUIS

Week-End du 30 mai 2010

http://www.lemauricien.org/weekend/

 


09:26 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)