15/05/2012
Faire-part de naissance de Recours au Poème
Poésies
& Mondes poétiques
Sommaire 1 / Issue 1
Rencontre :
Iris Cushing
Focus :
Notes pour une poésie des profondeurs. Mario Luzi ou l’honneur du vrai, par Paul Vermeulen
Poèmes
Hommage à Tahar Djaout, poète assassiné en mars 1993
Wislawa Szymborska
Jean Maison
Ana Ristovic
Iris Cushing
Chroniques
Acte de naissance de Recours au Poème : poèmes de Matthieu Baumier et Gwen Garnier-Duguy
Gérard Bocholier, chronique du veilleur 1
Essai
Sur la poésie de Wislawa Szymborska, par Antoine de Molesmes
Un regard personnel sur la poésie argentine aujourd’hui (1), par Luis Bénitez
Revue des revues :
Anniversaire et acte de décès du Bateau fantôme, par Sophie d’Alençon
Critiques
Camille de Toledo, L'inquiétude d'être au monde, Verdier, par Lucia Acquistapace
Quand la nuit se brise. Anthologie de la poésie algérienne, Seuil (Points), par Malika Hadji
Pascal Boulanger, le lierre la foudre, Corlevour, par Matthieu Baumier
Thiong’o, Décoloniser l’esprit par Marie Stoltz
Abdellatif Laâbi, Zone de turbulences, La Différence, par Eze Baoulé
Directeur de la publication
Gwen Garnier-Duguy
Rédacteur en chef :
Matthieu Baumier
Rédaction
Mathieu Hilfiger
Michel Host
Paul Vermeulen
Collaborateurs réguliers
Jean-Luc Maxence, Alain-Jacques Lacot, Alain Gopnic, Pascal Boulanger, Pascale Trück, Salima Aït-Mohamed, Fabien Desur, Jean Maison, Luis Bénitez, Marie Stoltz, Gérard Bocholier, Malika Hadji, Andrjez Taczyński, Pierre Maubé, Marija Knezevic, Antoine de Molesmes, Giriraj Kiradoo Sophie d’Alençon, Dubravka Djuric, Phil McBeath, Denis Emorine, Eze Baoulé, Lucia Acquistapace, Zvonko Karanovic, Jean-Pierre Védrines, Dimitra Kotoula, Didier Bazy, Željko Mitić, Shasheen Sauneree, Maximilien Kronberger, Christos Chrissopoulos, Nathanaël, Arundhathi Subramaniam, Ana Ristovic
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03/05/2012
Nouvelle fournée évazine en ligne
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avril mai juin 2012
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Au hasard de nos pages...
Arrivée de Béatrice Gaudy avec les deux France décryptées ill. bg & jnvp.fr
Cathy Garcia exprime dans ton regard, madame tout le mal vivre d'une fille de l'Est enchaînée au trottoir ill. cg &brassaï
Anna Jouy note ses impressions en direct ici gare de Lyon ill. jlmi
Denise Desautels se souvient qu' elle écrit en chute libre ill. jlmi
Gaëlle Josse chantonne la fin de son blues du rail urbain... Metropolis song ill. jlmi
Lucie Sagnières explore le nirvana de l'absurde ill. jlmi
Isabelle Le Gouic propose deux collages en surimpressions de voyages intérieurs ill. ilg
Murièle Modély se dit : aujourd'hui je descends dans la rue ill. bruce clark
Né-Khô se débat pour vaincre ill. jlmi
Maryline Bizeul présente son nouveau recueil les laissés pour conte ill. x
Bruno Toméra erre dans le dédale du couloir d'urgence
Ferruccio Brugnaro se défend contre la solitude de nulle main, nul regard ill. jlmi
Werner Lambersy poursuit sa conversation à l'intérieur d'un mur : je ne pleure pas et lors d'un pillage ill. courtesy linda zacks & jlmi
Taro Aizu a composé ce requiem pour un laitier de Fukushima ill. ta
Jean-Louis Millet ''chapelette'' les fragments-grains 3 de son psychorama holographique ill. x
Le Salut invérifiable d'un Idiot souterraindémontre de nouveau sa prédilection pour le Sens de l'occasion animation de jlmi & t.
Patrice Maltaverne en arrive au matricule 34 , une histoire de travailleurs dans l'immensité des villes ill. x &ubuweb
Vincent Courtois arpente de dernière fois la Ville et conclue que plus personne ne l'habite ill. vc
Harry Wilkens propose un petit discours d'encouragement en évitant soigneusement le paradis bien avant d'en avoir marre ill. courtesy norman j. olson
Jean-Marc Couvé évoque le sujet pour le moins délicat de l'origine des mots ill. jmc
mais pour Jean-Claude Tardif, il n'y a plus rien ! ill. jlmi
En Musique à partager, la symphonie n°2 de Mahler présentée par Anna Jouy, qui nous propose aussi plein de nouvelleslectures...
Taro Aizu, Amina Saïd, Ferruccio Brugnaro, Denise Desautels, Gaëlle Josse, Isabelle Le Gouic, Né-Khô, Jean-Claude Tardif, Harry Wilkens.
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30/04/2012
A paraître le 19 mai prochain : Gazogène n°33
« L’Explorateur de l’Art Brut. André Escard, archives et documents »
(1ère partie)
Plus de 60 pages en couleur, le nouveau "Gazogène" sera exceptionnel !
Ce numéro est entièrement consacré aux archives d’André Escard.
Il présentera des sites visités par celui-ci à partir de 1985, dont la plupart ont disparus à ce jour ! S'y ajouterons des documents inédits sur Pierre Avezard à La Coinche, Marcello Cammi à Bordighera, Albert Chasseray à Loué, etc.
Dès à présent vous pouvez commander ce numéro
en envoyant un chèque de 20 € (18 € + 2 € de port = 20 €) à l'adresse suivante :
Librairie Ancienne RAPAUD, 1, place de la Libération, 46000 CAHORS
(Chèque à l’ordre de : Association des Amis de "Gazogène")
Ce numéro sera également disponible :
- à la Librairie Ancienne de Valérie Rapaud, 1, place de la Libération à CAHORS
- et à Bélaye (Lot) à partir du 19 mai date de l'inauguration du lieu d'exposition sur le thème de l’Art Brut américain/American Folk-Art !
A cette occasion, seront mis en vente numéros anciens de "Gazogène", gravures, affiches, livres et brochures concernant l’Art Brut et ses apparentés pour permettre de financer ce nouveau lieu d'exposition à Bélaye!
A l’automne suivra la parution de la deuxième partie de cette publication des archives d’André Escard qui réserve encore quelques perles et autres inédits !
Nous comptons sur vous, sur votre fidélité, sur votre présence et votre soutien !
Amitiés à tous.
J.F. MAURICE
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21/04/2012
Mon père de Marie-Florence Ehret
il a été référencé sous le titre initial de l'Epreuve ce qui complique les choses pour les libraires, mais le n° d'ISBN est le même
Il est sorti le 11 avril, il s'appelle Mon père. il est publié par les Editions Oskar et distribué par Belin.
Couverture, 4ème, référence ICI
Il s'adresse aux ados, collégiens et lycéens.
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17/04/2012
En soutien aux éditions de l'Atlantique, abonnez-vous à la poésie !
Cher(e)s poètes,
Une petite structure d'édition a toujours du mal à survivre
même si ceux qui ont en charge sa gestion font preuve de la
plus grande rigueur.
Afin d'aider la maison d'édition à perdurer et à poursuivre dans
sa voie de mise en valeur des meilleurs poètes contemporains
francophones, nous avons pensé mettre au point un système
d'abonnement annuel à 4 ouvrages de nos éditions (1 ouvrage par
trimestre), ce qui permettrait également de diffuser davantage encore
nos auteur(e)s.
Pour 60,00€ annuels + participation de 6,00 € pour le port = 66,00€
(nous assumerons chaque fois la moitié du port/emballage), vous
recevrez 04 de nos ouvrages.
Vous pourrez ainsi vous constituer peu à peu une collection de beaux
livres, numérotés, dont la valeur ne pourra que croître avec le temps.
Vous accomplirez par la même occasion un acte militant et solidaire.
Bien entendu, si vous voulez aider encore davantage les Editions vous
pouvez être membre de soutien (80,00€ par an) ou membre bienfaiteur
(100,00€ ou plus).
Vous trouverez tout ceci résumé sur un Bulletin d'abonnement dans le fichier
ci-joint.
Il vous suffira de tirer ce bulletin sur votre imprimante, de le compléter et de nous
le renvoyer avec votre règlement. Vous recevrez aussitôt votre premier ouvrage.
Nous restons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire
dont vous pourriez avoir besoin.
Merci par avance et bien cordialement à tous,
Les Editions de l'Atlantique
Téléchargez le bulletin d'abonnement : Bulletinabonnement.pdf
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13/04/2012
Appel mail-art du Château de Seedorf (Suisse)
mail-artseedorf www.cfps-seedorf.ch
Le Centre de formation professionnelle et sociale du Château de Seedorf (CFPS) est une école professionnelle spécialisée destinée à quelque 90 apprenties généralement âgées de 16 à 22 ans, domiciliées en Suisse romande. Empêchées par des difficultés d'apprentissage de suivre une formation professionnelle traditionnelle, elles bénéficient en principe de mesures de l'Assurance-Invalidité (AI).
Le CFPS du Château de Seedorf lance une opération mail-art sur le thème d'une de ses valeurs essentielles: la Tendresse pour soi-même et pour les autres. La tendresse est un regard empathique et doux posé sur soi et les gens qui nous entourent.
votre envoi sera aussitôt placé dans une boîte aux lettres vitrée afin que quiconque vivant et travaillant dans le CFPS puisse le faire sien, le considérer et l'apprécier comme s'il s'agissait de son propre courrier. ce sera un immense plaisir qui ne se refusera à personne.
dans ce blog, apparaîtront, sous forme de photographies, tous les mails-art qui lui parviendront. accompagnés des noms des artistes, de leur origine et parfois des commentaires qu'ils auront suscités. si des réponses à ces courriers d'exception devaient surgir, elles apparaitraient également dans ce blog.
les résidentes et le personnel de Seedorf ont la possibilité de participer également au mail art.
l'opération se clôturera en principe le 30 novembre 2012
l'ensemble des oeuvres fera l'objet d'une exposition qui sera visible au CFPS durant le courant du mois de décembre 2012. un livre d'art sera mis en oeuvre pour la conservation des oeuvres reçues ou une mise en valeur de ces envois -si leur nombre devait être très important- serait trouvée et assurée.
les artistes sont invités à participer au vernissage de l'expo et d'ainsi rencontrer les destinataires de leurs tendres attentions.
The professional and social Training Center of the Castle of Seedorf (CFPS) is a specialized professional school for some 90 apprentices generally aged from 16 to 22 years old , from around the world and residing in Switzerland. Having some difficulties in traditional apprenticeships they usually benefit from the support of the Disability Insurance (DI).
The CFPS Castle of Seedorf is launching a mail art on the theme of one of its main moral values : Tenderness for oneself and the others.
Your mailing will be immediately placed in a glass mailbox so that anyone living and working at the CFPS can see it and appreciate it as if it was his/her own mail. It will be a pleasure for everyone.
Each received mail art will appear in the form of a photograph with the artist's name, origin and maybe some comments about it. If someone replies to any of these exceptional mails, this will also be published on the blog.
Residents and staff of Seedorf also have the opportunity to participate to the project.
This adventure will end on the 30th November 2012.
All works will be part of an exhibition at the CFPS during December 2012. An art book will be used for conservation of the works.
The artists are invited to participate to the exhibition’s opening and thus meet the recipients of their tender attentions.
Adresse des envois:
A l'ensemble du personnel et des apprenties
CFPS du Château de Seedorf
Rte de Seedorf 101
CH- 1757 NOREAZ
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09/04/2012
Les carnets d’eucharis n°33
http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2012/04...
PRINTEMPS 2012
2012 © Photo : Nathalie Riera - Série « Photobiographique/Autoportrait en herbe »
Photobiographique
NATHALIE RIERA
Gertrude Käsebier
PHOTOGRAPHE
■■■Thomas Brummett
DU CÔTÉ DE…
Jos Roy(choix de poèmes)
Roberto BolañoTrois/Les chiens romantiques
Cathy Garcia(Délit de photos)
CHRISTIAN BOURGOIS EDITIONS ADOLFO BIOY CASARES quelques jours au Brésil
EDITIONS ISOLATO CLAUDE DOURGUIN La peinture et le lieu
EDITIONS NOUS JEAN DAIVE L’énonciateur des extrêmes
CARDERE EDITIONS CATHY GARCIA Les mots allumettes
AUPASDULAVOIR
PIERRE AGNELGustave Roud, Le temps de l’Adieu n’est plus. Le temps de la Salutation commence
NATHALIE RIERAGustave Roud, attaché à la même seule échappée …
■■■ AMELIA ROSSELLI[Hommage]
Patti Smith … Walter Benjamin
DES LECTURES/DES PORTRAITS
Susan Sontag Le prurit de l’interprétationpar Nathalie Riera
Roberto Bolaño lâche ses chiens romantiques par Patrice Beray
Guido Cavalcanti / Danièle Robert Rimes & raison par Claude Minière
Paul Louis Rossi La porteuse d’eau de Laguna & Les Chemins de Radegonde par Tristan Hordé
[Disparition]Antoni Tàpies, métaphysicien de la matière par Claude Darras
REVUE(S)
Diérèse – # 56 (Thierry Metz)
La Voix des Autres – # 5 (Cahier central Angye Gaona)
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06/04/2012
Nouvel album d'Anicet : Les cerfeuil sera cerise
VOUS POUVEZ FEUILLETER LE NOUVEL ALBUM "ANICET": LE CERFEUIL SERA CERISE, SUR LE SITE: http://anicetalbum.com/
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05/04/2012
NOUS VOULONS VOIR LA LUMIÈRE DE PORFIRIO MAMANI MACEDO
DESEAMOS VER LA LUZ
vient de paraître aux Editions de l'Atlantique
dans la Collection étrangère bilingue Hermès,
traduction en français de MAX ALHAU.
Il s'agit d'un tirage sur beau Papier de création, blanc nacré, grain
subtil, 250 gr. pour la couverture, 120 gr. pour les pages intérieures.
Le tirage en est limité et numéroté.
Si vous désirez vous procurer ce livre, vous pouvez le commander
aux Editions de l'Atlantique. Il vous suffit pour cela de tirer sur votre
imprimante le Bon de commande mis en pièce jointe, Bondecommande.pdf de le remplir
et de le renvoyer accompagné de votre règlement (à l'adresse
notée sur le Bon).
"Nous désirons voir la lumière, pas le spectre de la lumière, l'herbe, pas le désert qui
remue dans nos poitrines."
"Je suis revenu à l'endroit où je t'avais laissée, et rien. Seule la porte immuable m'a
regardé, toi tu n'étais pas là. Les gens silencieux passaient fouettés par la pluie. Je
voulais disparaître comme l'eau de la pluie glacée, et rien. Le temps a poursuivi son
cours inexorable et moi, appuyé au mur de l'oubli, j'ai frotté mes mains sur les pores
de la pierre. Je voulais te dire que je t'aimais, mais je n'ai pas rencontré tes yeux ni ton
corps près de la porte qui a dû dissimuler notre rencontre. Maintenant je m'approche
de la nuit, de l'humaine nuit que j'ai héritée de Dieu."
J'avais publié Porfirio Mamani Macedo dans la revue Nouveaux Délits n° 5 en mai 2004, voir ausis la note de lecture pour son livre Eaux promises ici : http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2012/01/27/ea... et je suis donc absolument ravie de le voir enfin chez un éditeur digne de ce nom !!!
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24/03/2012
Remise de la médaille : Chevalier des Arts et des Lettres à Gérald Bloncourt
Mairie du XIe – Paris – Le 23 Mars 2012
Honneur et respect
Mesdames, Messieurs, Chers amis, Chers Camarades,
J’ai conscience ce soir de m’adresser à vous en une période tendue de notre histoire.
Des évènements d’une gravité poignante ont marqué cette semaine.
La violence et le crime, plus que jamais, ont resurgi sur notre terre de France., déjà tant éprouvée au cours de son histoire.
Nous sommes, je l’espère, de ceux qui luttons pour une vie meilleure, empreinte de justice, de tolérance et d’espoir en une humanité fraternelle et solidaire.
Après les intervenants qui m’ont présenté, et de quelle façon élogieuse, je vais tenter de vous dire quelques mots. Quelques mots pour témoigner de ma volonté de dire : Oui à la vie.
Je me permets de citer en préambule, le grand poète, Jacques Prévert :
…Nous, nous resterons sur la terrre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son Océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Éparpillées
Émerveillées elles-mêmes d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Avec leur tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons.
Pour poursuivre mon propos, je remercie le Ministre de la Culture et de la Communication, Monsieur Frédéric Mitterand, qui m’a décerné cette décoration, sans doute, comme je le suppose, pour mon travail aux côtés des travailleurs, des humbles, des sans papier. Ceux que l’on a un jour qualifié : « la France d’en-bas ».
Je remercie, avec sans doute plus d’affection, mon Député, Maire du 11e, Monsieur Patrick Bloche, et à travers lui, tous ses camarades, qui m’ont accueilli un jour, fraternellement, un certain lendemain du 1er mai 2002.
Je n’oublierai donc pas de remercier également : Michel Puzelat, Philippe Ducloux, François Vauglin, Stéphane Martinet, les élus du Conseil d’Arrondissement et ceux qu’il m’est impossible de tous citer ici, qui ont conforté en moi l’Espérance d’une France enfin fraternelle et digne de sa grande Révolution.
Je dis merci aussi au maire de Paris, Monsieur Bertrand Dalanoë qui m’a distingué, il y a deux ans, par la Médaille Vermeille de la Ville de Paris qui est une reconnaissance qui me tient à cœur.
Je n’ai jamais eu l’occasion officielle de le lui dire. J’en profite aujourd’hui.
Je dirai avec émotion : merci au peuple d’Haïti qui m’a vu naître.
C’est en lui que j’ai puisé les valeurs qui m’ont accompagné au long de ma vie.
C’est au milieu de ses habitants, héritiers de la première victoire contre l’esclavagisme que j’ai compris le sens des mots : DIGNITÉ, LIBERTÉ, ÉGALITÉ et FRATERNITÉ.
C’est dans ce pays, que j’ai appris à connaître et à aimer les sons et les couleurs, les paroles et l’écrit.
Je me sens profondément solidaire de ce peuple qui a connu et surmonté tant de souffrances et qui, aujourd’hui encore, se débat, accroché désespérément à l’ESPOIR. Espoir en un monde meilleur et juste.
Je veux aussi dire merci à Isabelle.
Isabelle REPITON
Pour moi : Isabelle de PARIS.
Durant mon dernier quart de siècle elle m’a soutenu, réconforté, encouragé. Grâce à elle j’ai pu rester aux créneaux.
Merci à mes filles Ludmilla et Morgane Bloncourt, dont l’affection me permet de tenir bon.
Merci à ma fille Sandra Bloncourt que j’accueille ce soir, avec beaucoup d’émotion.
Merci à Martine Uzan, la maman de Ludmilla, dont je me souviens le soutien lors de mon combat en tant que gréviste de la faim en l’Eglise St Merry, en 1981, et au moment de la Conférence de Panama qui regroupait les opposants haïtiens à la dictature Duvaliériste.
Merci aux Dockers du Havre, de Marseille ou de Dunkerque.
Merci aux mineurs du Nord, de Trieux ou de Provins.
Merci aux ouvrières de Roubaix ou de Valenciennes.
Merci aux sidérurgistes de Longwy ou de Gandrange.
Merci aux ouvriers des usines Renault dont j’ai suivi les luttes durant plus d’un demi-siècle.
Merci aux immigrés portugais, polonais, italiens ou Nord-Africains. J’ai témoigné de leur participation à la reconstruction de la France.
Merci à tous ces travailleurs et travailleuses dont j’ai mangé le pain et bu le vin, et dont j’ai tenté de transmettre les luttes, la colère et l’espérance.
Merci à tous ceux que j’ai rencontrés et qui m’ont enrichi.
Merci à Jean Lurçat, Pablo Neruda, Georges Brassens, aux innombrables créateurs, aux multiples artistes qui ont contribué à me façonner.
Merci à mes Editeurs sans lesquels je n’aurais pas pu faire connaître mes différents témoignages. Ils sont trop nombreux pour que je les cite tous ici. Je rappellerai seulement quelques-uns des noms qui me viennent en tête. Ils sont devenu des amis : Medhi Lallaoui, Boris Danzer Kantof, Bruno Doucey, Rodney St-Eloi, Francis Combes, Emmanuel Lemieux, Jean Louis Celati, Lionel Mouraux, Emilie Morel, Yves Chemla, et Thomas Spear. Merci aussi à mes amis de l’Agence Photographique Rue des archives : Catherine Terk, Darius Shepard et Nicolas Patiou, ainsi qu’à toute leur équipe.
J’ajouterai encore trois noms :
Ceux de mes frères d’images : Gérard Lavalette et Gérard Laurent.
Encore celui d’un de mes frère de combat, ici présent, qui a lui seul, représente tous ceux qui sont tombés dans la lutte contre la dictature haïtienne : Max Bourjolly.
Et un immense merci à vous tous, amis ici présents, qui m’aidez à être, merci de tout mon cœur. Votre présence me réconforte et m’aide à tenir bon.
Merci cette fois, profondément, à Monsieur Patrick Zampa, qui fut directeur général du Conservatoire Libre du Cinéma Français qui m’a remis cette décoration, et qui a bien voulu prendre le temps de m’accompagner aujourd’hui. Nous avons pu auparavant échanger quelques idées. C’est un homme remarquable, pétri d’érudition, et dont le parcours de vie m’a rappelé des évènements que nous avons pu, l’un et l’autre connaître, sous un même angle critique. Merci à lui. Je suis honoré par son soutien.
Pour conclure, une petite anecdote :
Je disais récemment au cours d’une de mes expositions à St-Junien, non loin de Limoges, à des visiteurs qui m’interrogeaient sur mes images : « Je n’ai aucun mérite, je n’ai fait que recopier ce que j’ai vu. »
Mes auditeurs ont eu l’air de s‘étonner.
C’est pourtant vrai. Je n’ai été que le témoin de mon époque et ce sont ceux-là même, sur mes photos ou dans mes textes, qu’il faut féliciter.
Ce sont eux qui m’ont appris à rêver « aux lendemains qui chantent ».
Je ne suis, quant à moi, qu’un passeur de mémoire.
Gérald Bloncourt
Pour compléter mon intervention je donne la parole à mon ami Jean Durosier Desrivière, écrivain et poète haïtien, qui a accepté de vous dire un de mes poèmes : LA PLUIE écrit en Haïti, à Delmas, en 1987.
23 Heures - La pluie...
La pluie toutes ces larmes de pluie milliers de gouttes qui claquent éclatent sur les pierres chantent sur les feuilles tapent sur les tôles et par moment changent de cadence chante cette multiplication effrénée obstinée rageuse ample ces coups d’archets profonds de violoncelle ces voix fantômes qui s’entrecroisent et qui semblent livrer la sourde plainte des bidonvilles ruissellements obstinés laborieux infatigables ces cordes de guitares fluides de sons désaccordés la pluie de mon enfance rêveuse de mes yeux étonnés ouverts dans la nuit de mon amour des autres de toi à venir de mon être tendu croisant le désespoir des rues et mes forces à tenir le monde entre mes mains à soutenir l’ennui à saccager la mort à cueillir l’offrande de ma terre de mes premiers émois la pluie tombe dans mon crâne déborde mon âme inonde ma plaine la pluie la pluie qui tombe sur moi entre nous dans ta maison dans ta chambre sur ton coeur sur ton corps la pluie saison-été-caraïbe-éclaboussée la pluie encore ton visage mouillé tes larmes d’hier au soir ta robe bleue si belle tes épaules tes hanches ta taille et la pluie la pluie qui goutte à présent lentement précautionneusement tintinnabule au-dehors frisson humide de tes lèvres la pluie la pluie goutte stalactite de mes mille pensées en vrac en foule de toi pour toi la pluie de tes paupières empierrées de sommeil la pluie sur ta fatigue la pluie douce des mots sur ton front la pluie dors Sabine pluie couleur de mon désir pluie d’espace si grand de ta présence pluie du petit mendiant de ce midi de sa détresse de notre impassible impossibilité pluie de ta fuite en taxi pluie source pluie crevant le roc pour sourdre à tes pieds sous tes pas pluie ma pluie notre pluie qui tombe à genoux devant toi sur nous qui nous aimons sous le ciel d’Haïti dans la nuit sourde de ton baiser fébrilement téléphoné fiévreusement cueilli... Je t’aime mon amour...Bonne nuit...
Gérald Bloncourt
Delmas - Haïti, Mai 1987
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06/03/2012
Du nouveau sur Evazine
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Au hasard de nos pages...
Arrivée hivernale deTaro Aizu qui conte en prose et gogyohshi (五行詩 - poèmes de cinq lignes ) l'espérance dela Fukushima renaissance ill. de l'auteurRetour en scène de la rubrique livres d'art avec deux opus de Anna Jouy
Ensuite,
Cathy Garcia nous donne à savourer des effondrilles des 90's ill. Chloé Tallot
Né-Khô s'adresse à Vous ill. jlmi
Isabelle Le Gouic décline Il & le voyage intérieur et rend hommage à son Amie Amy en rubrique Musiques à partager
Murièle Modély se demande si elle a bien répété cette passagère, cette invitée, si loin, si proche ... ill. Nan Goldin
Lucie Sagnières livre les raisons d'un nous n'irons plus... extrait de Qui vive ill.x
Maryline Bizeul présente grâce à un extrait de Sylvestris lu par Anna Jouy
Gaëlle Josse chantonne la suite de son blues du rail urbain... Metropolis song ill. jlmi
Denise Desautels projette d'universelles douleurs sur fond d'océan ill. Louise Bourgeois
Ferruccio Brugnaro raconte ce que devient le cœur de tous dans le travail nocturne ill. jlmi
Werner Lambersy poursuit sa conversation à l'intérieur d'un mur l'Afrique est dans le chant / ils disent "Paix" / guerre un peu partout ill. courtesy Linda Zacks et il annonce l'ouverture de son blog http://wernerlambersy.hautetfort.com/
Bruno Toméra évoque un ancienintermède estival avant d’immanquables jours d’hiver ill. d'après Natali Frank
Le Salut invérifiable d'un Idiot souterrainex le Rien Quotidien dit la Montagnité des vies & des choses ill. jlmi
Vincent Courtois arpente de nouveau la Ville ill. de l'auteur
Jean-Marc Couvé propose sur le rythme 5/7/5 ( poème de trois lignes ) cinq haïkus d'hiver ill. jlmi
Jean-Claude Tardif conte l'histoire de celui qui de son sixième étage observe Mau ill. jlmi
Harry Wilkens évoque une drôle de cuisine méditerranéenne et de difficiles projets
Patrice Maltaverne en arrive au matricule 33 , une histoire de talons & de cartons dans des couloirs d'immeubles ill. jlmi
Jean-Louis Millet "compte-goutte" les fragments 2 de son Psychorama holographique ill. de Odilon Redon
et pour clore ce numéro,
de très nombreuses nouveautés en Poésie luegrâce à Anna Jouy qui donne ce trimestre une voix à...
Maryline Bizeul , Vincent Courtois , Jean-Marc Couvé , Anna Jouy , Cathy Garcia , Werner Lambersy , le Salut invérifiable d'un Idiot souterrain , Patrice Maltaverne , Jean-Louis Millet , Murièle Modély , Lucie Sagnières , Bruno Toméra
une affaire à suivre !
Et n'oubliez pas de feuilleter le catalogue des Éditions du Contentieux de nouveau disponible
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24/02/2012
Vient de paraître chez Asphodèle : Dépaysement de Jean-Luc Nativelle
Il suffit parfois de prendre un chemin inédit pour se sentir dépaysé ; un lieu inconnu, une rue découverte par hasard, et l’on fait l’expérience de n’être pas tout à fait à sa place. Le dépaysement est aussi un moment où notre rapport au monde bascule entre un « avant » et un « après » : le décès d’un proche peut ainsi nous rendre étranger à notre environnement familier. Mais si l’on s’avise qu’il n’y a pas de concept positif, contraire à celui de dépaysement — on ne parle pas de «paysement», ni de se sentir « paysé » — on comprend que l’enjeu du dépaysement est bien plus profond encore. En interrogeant notre rapport à la langue, il apparaît qu’il y va de notre humanité profonde, ainsi que de notre inhumanité.
Jean-Luc Nativelle est né en 1963. Auteur de plusieurs romans et essais, il enseigne la philosophie en Classes Préparatoires à Angers. Il vit à Nantes.
Essai - Philosophie
Jean-Luc Nativelle
Pour commander : http://asphodele-edition.pagesperso-orange.fr/documents.h...
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15/02/2012
Vient de paraître : Anthologie bilingue "Apartar lo blanco de la luz, Séparer le blanc de la lumière"
33 poètes Équatoriens contemporains du XXIème siècle », de Ramiro Oviedo et Augusto Rodriguez. Traduit de l’espagnol (Équateur) par Rémy Durand, Anne-Marie Durand Kennett et Gabrielle Lécrivain.
242 pages.
Editions du Secrétariat national du Migrant, avec la collaboration de l’Ambassade d’Equateur en France et le Ministère équatorien des affaires étrangères, novembre 2011.
Cette anthologie réunit des poètes nés après 1970, et offre au lecteur la découverte de la nouvelle poésie équatorienne
« L’outil et le ressort de cette poésie est le Moi, un Moi qui se permet l’arrogance de s’écrire, après être passée par les espaces de la stupeur er de l’étonnement ; c’est considérable dans ce monde où le pouvoir subversif du langage se limite au discours moutonnier et à la subordination idéologique. Cette poésie en conséquence ne simplifie en rien les choses, elle les complique de fait car elle se lance (…) dans la recherche verbale, en rupture avec la servilité d’une parole estampillée de slogans et d’innocence. Et nous savons bien qu’en poésie cela ne se pardonne pas » (Ramiro Oviedo, Prologue page 21)
Extrait :
Le baiser des déments
IV
Aujourd’hui je prie pour le sang de mon sang, la chair de ma chair, qui repose dans le mausolée familial jusqu’au jour du jugement dernier. Dans l’attente de la visite d’un ange perdu qui galope dans mon crâne et tente de déchiffrer les mystères de ma vie, avant qu’il ne soit tard. Il m’importe de découvrir la lumière des choses simples, que mon père aussi a aimées avant la récolte et le déluge; découvrir son héritage phosphorescent en ce jour chaud d’hiver, quand il pleut et quand la ville ressemble à une construction faite pas des enfants tristes qui tentent de décapiter les toits des endroits où quelquefois je fus heureux. De mes mains je tente de sculpter mon père, de le faire revenir du long voyage où le bonheur est toujours une lumière qui traverse les miroirs et nous réjouit avec son coït d’étoiles. Quelque part dans ces rues mon père m’attend: les bras ouverts, son chaud sourire, un battement de cheval bleu, ses doigts tristes, prêts à me caresser; il m’attendra avec deux coupes à vin servies pour boire notre sang et rappeler l’origine de la forêt intérieure. L’étreinte sera longue comme un envol d’oiseaux en direction du sud, et la légende de nos peaux la seule garantie pour ne pas devenir fous dans ce désert.
Augusto Rodriguez, page 174
Traduit par Rémy Durand
Rémy Durand / Association Gangotena
Mail : contact@remydurand.com
Site internet : http://www.remydurand.com/
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18/01/2012
Vient de paraître : Penser maillée de Murièle MODELY
aux Editions du Cygne
ISBN : 978-2-84924-263-6
13 x 20 cm
88 pages
12,00 €
Dans le foisonnement ou le manque, dans la mémoire qui file, dans l'île qui se dérobe, la langue explore, fouaille, cherche l'identité métissée…
Comment remplir les blancs, combler le noir ?
Tu t'épelles comme la première lettre
Tu bazardes en morceaux ton corps par la fenêtre
Tu recrées l'alphabet sur l'arête du ciel
[…]
Voilà mis
Bout à bout
Des pores, des pigments
Voilà dans le karaï
Tes épices fragments
Comment penser le mot, mailler le mot, tous les mots...
Murièle MODÉLY est née à Saint-Denis, île de la Réunion. Installée à Toulouse depuis une vingtaine d'années, elle écrit depuis toujours, essentiellement de la poésie. Elle présente un penchant fort pour les regards de côté, elle cherche encore et toujours la mer, elle guette sous la lettre le noir / le blanc... Elle a participé par ailleurs à des revues poétiques ou sites : Nouveaux Délits, Microbe, Traction Brabant, L'Autobus, FPDV, etc.
Des extraits de Penser maillée ont été publié dans le numéro 40. Si vous les avez apprécié alors n'hésitez pas à vous procurer ce livre.
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-penser-m...
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13/01/2012
Vient de paraître : JE T’RÊVE de JJ Dorio
Je rêve du château de Kafka
de la disparition de Pérec
et de la malle de Pessoa
Je rêve du jour où il fera nuit
Je rêve d'une nuit blanche repeinte en vert
et contre tout
Je rêve du murmure des poésies
dans les flux et reflux de la vie
Sur les rivages de la Côte Bleue
" JE T'RÊVE "
21 EXERCICES
D'UN RÊVEUR VIGILANT
JEAN JACQUES DORIO
aux Editions Rafael De Surtis
tiré à 200 exemplaires tous numérotés
Pour lire ce nouveau livre de poésie :
Editions Rafaël de Surtis
7 rue saint Michel
81170 Cordes sur Ciel
18€50 franco de port
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07/01/2012
Microbe 69 et mon "Purgatoire du quotidien"
Le 69e numéro du Microbe est prêt.
Au sommaire :
Illustrations de Gabrielle Pluet
Textes de
Stéphane Bernard
Georges Cathalo
Jean-Marc Couvé
Hélène Dassavray
Georges Elliautou
Pascal Feyaerts
Georges Friedenkraft
Pascal Mageren
David Marsac
Murièle Modély
Jany Pineau
Alain Sagault
Pierre Soletti
Didier Trumeau
Jasmine Viguier
Les abonnés le recevront dans quelques jours.
Les abonnés « + » recevront également le 32e mi(ni)crobe signé Cathy Garcia : PURGATOIRE DU QUOTIDIEN.
Les autres ne recevront rien. Pour tous renseignements, contactez Eric Dejaeger :
http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2012/01/06/mi...
"Je viens de recevoir ton mini, j'ai dévoré, aimé, et tout et tout, surtout la sensibilité qui en ressort, quand on lit on sent ton cœur battre, c’est rare, surtout reste telle que tu es, même si cela ne doit pas être facile dans ce monde-là, tu fais partie de ceux qui donnent de l’espoir, d’un simple mot."
Fabrice Marzuolo
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07/12/2011
Le Grand Borborichon et autres coquecigrues - Joaquim Hock
http://intruslelivre.blogspot.com
Son roman "l'INTRUS - fragments du récit d'une humiliation en milieu domestique" est bien sûr aussi toujours disponible.
10:03 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)
15/11/2011
Merci à Christian Saint- Paul
Dans sa nouvelle émission Les poètes sur Radio Occitania Christian Saint-Paul invite à lire le n° 40 de la revue de poésie vive NOUVEAUX DELITS 6 € abonnement 25 € chèque à adresser à Association Nouveaux Délits Létou - 46330 St CIRQ-LAPOPIE http://larevuenouveauxdelits.hautefort.com . Ce numéro soigné comme toujours rend hommage : à Beb KABAHN (1974-2011) graphicultrice de stigmates, « écrivière en poésie et tellement plus encore » (selon l’expression affectueuse de Cathy Garcia) et à Yann ORVEILLON (1941-2011) poète et voleur de feu, au cœur océan. Les illustrations sont de Corinne Pluchard http://corinne.pluchart.over-blog.com . Lecture de la fin de l’éditorial de Cathy GARCIA.
Puis toujours de Cathy GARCIA lecture d’extraits de son recueil « le poulpe et la pulpe » avec des dessins de Jean-Louis MILLET paru aux éditions cardère 56 p 10 € commande possible sur : www.cardere.fr
Dernier poème du recueil :
Me couper rituellement la langue pour ne plus qu’elle fourche.
Semer des graines de sourire à chaud dans le fumier de mon cœur.
Me laver des scories qui cherchent encore reconnaissance.
Être creuse afin d’être usée et renouvelée sans fin.
Comme une veine.
Les éditions Cocagne 30 rue de la Banque 82000 Montauban www.cocagne-editions.org ont entrepris de publier l’œuvre de Félix-Marcel CASTAN ; le dernier volume Occitanisme pédagogique 150 p (très beau livre) 30 € rassemble des textes de ce penseur hors norme sur l’humanisme qui découle de la posture culturelle comme un mode de vie à suivre ; et cela pour toutes les cultures, la culture occitane qui est celle de l’auteur comprise. De très belles pages qui font parfois référence à des évènements datés (les années du festival de Montauban par exemple) mais écrits avec une précision pédagogique qui les rendent intemporelles. Pour CASTAN « la littérature occitane peut tout dire au nom de tous, à la fois ceux qui sont de son pays et ceux qui n’en sont pas, au nom de toutes les provinces d’une nation qui veut ressusciter à la vie culturelle, au nom même des hommes qui partout cherchent les moyens les meilleurs d’habiter leur planète. »
Puis le cap de l’émission est mis sur le Portugal, le sud précisément, l’Algarve bien connu de Saint-Paul qui y séjourna quelques étés chez son ami l’éditeur Carapato à Faro. Audition d’un morceau de MADREDEUS pour s’imprégner des accents de cette terre avant de poursuivre sur l’œuvre de Fernando CABRITA dont les éditions L’Harmattan dans leur collection « Poètes des cinq continents » ont fait paraître en édition bilingue portugais-français « Douze poèmes de Saudade » traduit et préfacé par François-Luis Blanc 65 p 10,50 € http://www.librairieharmattan.com
Né à Olhao prés de Faro en 1954, Fernando CABRITA a collaboré à divers journaux et revues, au Portugal, en Suisse et au Mozambique, à travers des articles, des dessins, des photos et des textes. Il a publié à ce jour une vingtaine d’ouvrages, essentiellement de poésie et fût lauréat de nombreux prix.
CABRITA dont c’est le premier recueil traduit en français, suscite l’émotion avec des mots simples, soulevant des ondes de plaisir chez l’auditeur. Lecture de larges extraits avec une pause pour écouter une saudade d’Amalia RODRIGUEZ.
Un poète à découvrir !
à écouter sur
http://lespoetes.fr/emmission/emmission.html
11:40 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2011
"Un berger, des bergères" à paraître chez Cardère éditeur
Bruno Caraguel*, Guillaume Lebaudy** et Bruno Msika sont heureux de vous annoncer la parution fin novembre 2011 du livre, "Un berger, des bergères". Cet ouvrage fait écho à l'exposition temporaire itinérante "Un berger, des bergères. Nouveaux enjeux d'un métier en mutation", qui s'affiche dans les hauts lieux pastoraux alpins depuis l'été 2011.
Vous trouverez sur cardere.fr un court extrait du livre et... les moyens de vous le procurer !
Un chouette cadeau pour les fêtes qui approchent...
Merci de votre intérêt et de votre soutien.
* Directeur de la Fédération des alpages de l'Isère
** Directeur de la Maison du Berger (Champoléon, 05)
--
Cardère éditeur / l'Éphémère
42 rue du Pont de Nizon, 30126 Lirac (France)
Tél : 04 66 79 90 42
Fax : 09 72 13 11 11
mob. 06 03 17 85 65
SITE WEB : http://www.cardere.fr
Commande et réglement en ligne
Paiement sécurisé carte bleue ou Paypal
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06/11/2011
Les carnets d’eucharis n°31
Mise en ligne le 15 novembre
Les carnets d’eucharis n°31
Novembre/Décembre 2011
Peinture avec URIAN
Edith Magnan
Pierre Agnel assis en retrait
Cathy Garcia Le poulpe et la pulpe
René Crevel Elle ne suffit pas l’éloquence
GERTRUDE STEIN Lectures en amérique
PIERRE CHAPPUIS Muettes émergences
ZBIGNIEW HERBERT Le labyrinthe au bord de la mer
ILE ENIGER (Un coquelicot dans le poulailler)
CHRISTINE BAUER Galerie des traits/Dora Maar
Nathalie Riera & Marie Hercberg/ LE REALGAR EDITIONS
Jean-Pierre Faye Choix de poèmes lus par l’auteur
Walt Whitman … Paul Blackburn
Mireille Calle-Gruber, Claude Simon Une vie à écrire par Nathalie Riera
L’écriture féérique de Hilda Doolittle par Patrice Beray
Eucharis ou l’eucharistie littéraire de Nathalie Riera par Camille Loty Mallebranche
REVUE(S) Nu(e) – # 47 (Marie Etienne)
12:25 Publié dans CG 2011 - LE POULPE ET LA PULPE (Cardère), COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (2)