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27/11/2015

L'Étreinte du serpent de Ciro Guerra (sortie le 23 décembre 2015)

 

http://diaphana.fr/film/el-abrazo-de-la-serpiente

 

02/10/2015

Extrait de Ceci est mon corps, un film de Jérôme Soubeyrand (2014)

 

 

25/09/2015

Les Glaneurs et la Glaneuse - documentaire d' Agnès Varda (2000)

Jeunes, moins jeunes, agriculteurs, RMIstes, salariés, retraités, en ville ou à la campagne, qui vont glaner dans les champs ou grappiller dans les arbres après les récoltes, ramasser les légumes ou fruits hors calibre jetés par les entreprises vendant les fruits et légumes, récupérer de la nourriture dans les poubelles des supermarchés, boulangeries ou à la fin des marchés. Le film montre aussi les personnes récupérant des objets dans les poubelles ou dans les rues lors de la collecte des déchets encombrants. Ces objets sont réparés, réutilisés par ces personnes dans leur vie quotidienne ou par des artistes pour leurs œuvres d'arts. Ces "glaneurs", comme les nomme Agnès Varda en référence à Des glaneuses de Jean-François Millet, sont proche des mouvements Freegan.

 

A voir sur dailymotion en quatre parties :

http://www.dailymotion.com/video/xcyr4b_documentaire-les-...

 

http://www.dailymotion.com/video/xcyrhq_documentaire-les-...

 

http://www.dailymotion.com/video/xcyrsc_documentaire-les-...

 

http://www.dailymotion.com/video/xcys0u_documentaire-les-...

 

 

 

15/09/2015

Un filon en or - La véritable histoire de l'or «togolais» raffiné en Suisse

Un film de Pep Bonet, présenté par la Déclaration de Berne. Il montre les conditions de travail inhumaines et le scandale du travail des enfants dans les mines artisanales d’Alga et de Tikando. Réalisé en août 2015 au Burkina Faso, par le photoreporter Pep Bonet.

 

 

 

02/09/2015

Loba, un documentaire de Catherine Béchard

 

Un documentaire de Catherine Béchard - A travers les témoignages de ses patientes et de ses amies sages femmes, Catherine, guérisseuse-osteopathe, nous invite à un voyage en France, en Catalogne, au Mexique et à Cuba pour comprendre intimement comment est vécu l’accouchement aujourd’hui. En sa compagnie, nous découvrons pourquoi et comment a évolué l’accouchement vers plus de médicalisation. Et pourquoi le métier de sage femme est aujourd’hui menacé. Elle milite pour la réouverture de maisons de naissances et une façon plus douce et plus holistique pour accueillir la vie. Ce film a été descendu par la presse comme étant une vulgaire et rétrograde propagande new-age ! Faites tourner, si ça vous parle, car c'est au contraire une courageuse et nécessaire prise de position face à l'ultraméducalisation de l'accouchement et au fait que l'on ne sache plus écouter le corps et faire confiance aux mères et aux bébés, donner la vie n'est pas une maladie. On doit pouvoir aujourd'hui tirer le meilleur de nos connaissances pour que les femmes puissent accoucher en sécurité mais le plus naturellement possible dans des conditions émotionnelles optimales.

http://lobafilm.com/

 

 

 

 

 

 

16/07/2015

Les temples de la consommation - documentaire, 2009

 

De Dubaï aux Etats-Unis en passant par Paris, les centres commerciaux et Malls poussent comme des champignons, créant alors des monuments architecturaux au service de la sacro-sainte consommation. Les plus grands d'entre eux atteignent 600 000m2 de boutiques et amènent les usagers à des réflexions surprenantes, ainsi, l'une des personnes interrogées affirme : « sans cellulaire, impossible de retrouver quelqu'un. Peut-être que c'est normal, c'est le progrès ». Ce film d'Olivier Montoro et Hélène Klodawsky est aussi terrifiant et angoissant que saisissant : passant rapidement sur l'évolution qui a mené à l'émergence de ces immenses structures, l'on s'arrête sur la vision qu'en ont leurs architectes et le quotidien de ceux qui y travaillent. Bienvenue dans l'enfer de la consommation à outrance.

 

 

26/05/2015

Kizu : les fantômes de l'unité 731

En 1932, l'armée japonaise prend possession de la Mandchourie. Bientôt les forces nipponnes vont entreprendre une conquête fulgurante de la Chine, de l'Asie du Sud-Est, des Philippines, de l'Indonésie. Le projet de domination de toute l'Asie de l'Est prend forme.

C'est en 1932 aussi qu'une unité japonaise très secrète et dirigée par le médecin Shiro Ishii s'installe en Mandchourie pour expérimenter et produire à grande échelle des armes bactériologiques. Pendant 14 ans, cette sinistre entreprise, l'Unité 731, va " consommer " des milliers de cobayes humains fournis par la police militaire nippone, la Kempatai. 20 000 japonais vont " travailler " à produire la peste et le choléra pour porter la mort dans les troupes des forces alliées.

L'histoire de l'Unité 731 est l'une des pages les plus sombres de l'histoire récente du Japon. Au lendemain du conflit mondial, ces actes de barbarie ont été tus. L'infâme silence fut imposé par un double verrouillage.

Ce fut d'abord un secret de guerre que chacun avait ordre de taire à vie. L'affaire devint un secret d'état lorsque les autorités américaines négocièrent un " oubli " total des faites en échange des rapports sur les expérimentations.

Aujourd'hui encore, Tokyo s'abstient de faire la lumière sur ces atrocités.

L'obscurité demeure en dépit des révélations d'historiens japonais et américains, des preuves apportées par des victimes chinoises. Ces preuves sont désormais étayées de témoignages d'anciens de l'Unité 731 qui, pris de remords au soir de leur vie, sont de plus en plus nombreux à sortir de l'ombre pour avouer les atrocités commises en Mandchourie.

KIZU : la vérité sur l'Unité 731 est un film sur un secret étouffé pendant 50 ans. Le film commence sur des images montrant le déterrage d'impressionnants stocks d'armes bactériologiques abandonnées dans la plaine Mandchoue. Il se poursuit avec les premières confidences d'hommes décidés à livrer, vider leur secret, cette plaie, cette Kizu, des tréfonds de leur mémoire.

 

 

 

 

 

Bibliographie

  • Barenblatt, Daniel. A Plague Upon Humanity: The Secret Genocide of Axis Japan's Germ Warfare Operation, HarperCollins, 2004. ISBN 0-06-018625-9.
  • Gold, Hal. Unit 731 Testimony, Charles E Tuttle Co., 1996. ISBN 4-900737-39-9.
  • Grunden, Walter E., Secret Weapons & World War II: Japan in the Shadow of Big Science, University Press of Kansas, 2005. ISBN 0-7006-1383-8.
  • Harris, Robert and Paxman, Jeremy. A Higher Form of Killing: The Secret History of Chemical and Biological Warfare, Random House, 2002. ISBN 0-8129-6653-8.
  • Harris, Sheldon H. Factories of Death: Japanese Biological Warfare 1932–45 and the American Cover-Up, Routledge, 1994. ISBN 0-415-09105-5, ISBN 0-415-93214-9.
  • Laquerre, Paul-Yanic, Quand MacArthur signait un pacte avec le Diable, 2e Guerre Mondiale #52, janvier-février 2014, p. 52
  • Laquerre, Paul-Yanic, Shirô Ishii, le Démon de Mandchourie, 2e Guerre Mondiale #24, février-mars 2009, p. 55
  • Nie, Jing Bao, et al. Japan's Wartime Medical Atrocities: Comparative Inquiries in Science, History, and Ethics (2011) excerpt and text search
  • Williams, Peter. Unit 731: Japan's Secret Biological Warfare in World War II, Free Press, 1989. ISBN 0-02-935301-7.

Œuvres de fiction

  • Le film d'horreur chinois Camp 731 (titre anglais international : Men behind the sun) réalisé en 1988 par Tun Fei Mou, porte sur les expérimentations de l'unité de Shirō Ishii.
  • Le film russe Philosophy of a Knife d'une durée de 4 h retraçant les expériences et tortures infligées par l'unité 731.
  • La série télévisée canadienne ReGenesis parle des expériences sur l'anthrax de l'unité 731 dans l'épisode 9 de la saison 3 Souvenirs de la guerre.
  • Le manhua Maruta 454 (2010) traite de l'évasion d'une douzaine de prisonniers chinois de l'unité Tōgō (la forteresse de Zhongma), en 1934.
  • Une œuvre de fiction de Romain Slocombe (La Crucifixion en jaune, tome 3 : Averse d'automne) porte en partie sur les agissements de l'unité 731.
  • Le groupe de Thrash Metal Slayer évoque les atrocités de l'Unité 731 dans leur titre Unit 731 (2009, album World Painted Blood).
  • Le projet parallèle Néo-classique et Dark ambient Cogito du compositeur et écrivain Laine Gebel rend hommage aux personnes victimes des expériences de l'Unité 731 dans son premier album Présence illusoire (2001) avec le titre martial au sombre poème Unité 731. Ce titre figure aussi dans un album promotionnel, 3 projets (2000), qui regroupe les trois projets du compositeur : Ex Nihilo, Cicérone et Cogito.
  • Le chanteur Bruce Dickinson a écrit une chanson sur le sujet nommée The Breeding House (album Balls To Picasso).
  • L'écrivain David S. Khara, dans son roman Le Projet Shiro, utilise les expériences de l'unité 731 en trame pour sa fiction.
  • La Section 31 de Star Trek: Enterprise et Star Trek: Deep Space Nine fut nommée en référence à l'unité 731.
  • Dans le tome 13 du manga Deadman Wonderland on découvre que le nom originel du héros Ganta Igarachi était Maruta car il était destiné à des expériences biologiques illégales ce qui fait référence au nom donné aux prisonniers de l'unité 731.
  • Il est fait référence à la section 731 et aux expériences qui lui sont liées, dans les épisodes 9 et 10 de la troisième saison de X-Files intitulés Monstres d'utilité publique.
  • Dans la série Warehouse 13, un des artefacts est la médaille du commandant Shirō Ishii, et provoque une sensation de noyade.
  • L'écrivain David Peace dans deux de ses romans : Tokyo, année zéro et Tokyo, ville occupée, évoque l'unité 731 et la protection accordée à ses membres par le gouvernement américain à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

 

04/05/2015

Le souffle de la guerre chimique

Armes-chimiques-1280x720.jpg

Réalisé par : Fabienne Lips-Dumas (Belgique)

Un documentaire qui retrace l’histoire des armes chimiques, leur utilisation dans le monde, mais aussi le danger qu’elles représentent aujourd’hui et les efforts de la Communauté internationale pour s’en défaire.

On ne sait pas toujours où elles sont, elles tuent et polluent depuis la Première Guerre Mondiale, les groupuscules terroristes les convoitent, les états coopèrent et dépensent des milliards pour s’en défaire… Les armes chimiques, que le monde redécouvre depuis l’attaque syrienne, sont encore un cauchemar. Par un accès unique à des experts et des personnalités internationales de premier plan, à travers le témoignage de ceux qui ont vécu l’horreur, "Le Souffle de la guerre chimique" nous raconte, dans un grand voyage à travers le temps et l’espace, comment ces armes sont apparues, combien elles sont difficiles à contrôler, et comment, face à une menace terroriste, les efforts de la communauté internationale ouvrent une perspective de coopération. Celle-ci pourrait écrire une page d’histoire et d’espoir surprenante, si la solidarité des nations face à cette menace, se confirme...

 

Production: 2015
Arte
Seppia, Domino Production
RTBF
YLE Finland

 

 

Visible actuellement sur Arte +7 :


 

24/04/2015

Peut-on devenir Grec ? Le réalisateur Vahe Abrahamyan parle à GrèceHebdo

 

 
Le réalisateur Vahe Abrahamyan a été interviewé par GrèceHebdo à propos de son nouveau court- métrage Stolen Futures (2015) centré sur  les difficultés propres aux immigrés de la deuxième  génération en Grèce qui ont du mal à obtenir la nationalité grecque. Le film, co-réalisé avec Petros Yassemis, suit Samy (Samuel Akinola), jeune diplômé de l'école grecque, d'origine africaine, qui  fait face à  la réalité d'être adulte sans papiers et étiqueté comme enfant immigrant. Né à Erevan, en Arménie, Vahe Abrahamyan a déménagé en Grèce avec sa famille en 1992, après l'effondrement de l'URSS. Il a fait des études de droit à Athènes à Paris ou il vit actuellement.
 
Pourquoi ce film?
C’est le fruit d’une longue expérience personnelle et collective de la vie d’un immigré de la deuxième génération en Grèce. Puis un jour en travaillant sur les deux premiers livres de mon ami, l’écrivain Gazmend Kapllani,  j‘ai découvert les témoignages d’autres jeunes de la deuxième génération d’immigrés, d’origine africaine surtout. Cela m’a révolté encore une fois. Ces jeunes, par rapport à moi venu d’Arménie ici à l’âge de 11 ans, ont eu en plus le «malheur» d’être nés en Grèce… Là les choses se compliquent encore davantage, car la Grèce refuse de les inscrire à l’état civil et le pays d’origine de leurs parents leur refuse souvent un passeport sous prétexte qu’ils «n’existent pas», puisqu’ils ne sont inscrits nulle part... 

Impossible donc pour eux de s’inscrire à l’université, d’avoir une couverture sociale, de travailler, de voyager, la liste des « impossible» est longue… Même si certains réussissent finalement à obtenir un passeport du pays d’origine de leurs parents- tel fut mon cas- ceux-ci doivent régulièrement justifier  leur existence  légale dans le pays, exactement au même titre qu’un immigré fraîchement arrivé, sous peine d’expulsion. Mais expulser vers où…? 
 
Nous sommes devenus une génération «d’éternels immigrés», rejetés et trahis des deux côtés, sans points de repère… 200.000 enfants. Les «enfants du Pays Imaginaire», comme je le dis à la fin du film. C’est pour moi le symbole d’une société, d’un pays sclérosé qui ne sait pas accueillir et prendre soin de ses propres enfants, de son propre avenir. Car nous sommes fils et filles de la Grèce.
Un jour donc je discutais avec un ami proche en Grèce, Petros Yassemis, une autre sorte d’«immigré» lui aussi… Bien que né de parents grecs, il est né et  passé une partie de son enfance à l’étranger et n’est arrivé en Grèce que plus tard. Il venait de voir une émission sur ces jeunes de la seconde génération. Nous nous sommes fixé comme objectif d’écrire un scénario ensemble, à distance, et de tourner ensuite un film à ce sujet pendant le mois d’été où je serais en Grèce. Le résultat a été ce petit court- métrage de fiction inspiré d’histoires vraies, vécues par des enfants de la deuxième génération d’immigrés en Grèce. Nous espérons que le film contribuera à la sensibilisation du public autour de cette question sociale cruciale, car un grand nombre ignore l’existence même du problème.
 
Est-ce que vous vous identifiez comme Arménien, Grec, Français, Européen ou rien de tout ça ?
Je suis tout ça en même temps. Et c’est bien souvent ça qui met les nationalistes, les fachos etc. dans tous leurs états. Ils n’arrivent pas à réaliser que l’on puisse assimiler en tant qu’être humain une multitude d’identités en harmonie l’une avec l’autre. C’est une source de richesse inépuisable, où chacun est libre de puiser les éléments qu’il préfère. Nous sommes tous uniques. 
 
Je m’identifie donc comme citoyen du monde, ayant des racines, des origines et des influences diverses. Mon séjour de deux ans en Chine par exemple m’a apporté encore tout un nouveau chapitre d’influences. L’essentiel c’est d’être un être humain tout simplement.  L’amour, la haine, la vérité, le mensonge sont partout pareils, l’essence de l’être humain ne dépend pas d’identités nationales. La sensibilité humaine est un travail constant au niveau personnel. Ensuite le collectif en profitera et s’imbibera de ce travail personnel de chacun.
 
Etre  étranger en Grèce correspond à quoi ? 
 
Un étranger est d’abord isolé du reste de sa grande famille qu’il laisse derrière lui. Je suis arrivé avec mes parents et mon frère. En tant qu’enfant il n’y avait plus de grands parents, plus de famille à la campagne. Tout ça est resté dans un autre monde qui s’écroulait à une vitesse acharnée derrière nous. Isolés, seuls, sans parler la langue. Ce n’est pas évident au début. Ensuite les petits pas d’adaptation tracent leur chemin. Nous, les enfants, on s’adapte d’ailleurs beaucoup plus vite. En tant qu’arménien j’ai reçu un accueil plutôt positif des Grecs. Les liens et destins historiques qui lient les deux peuples aident à ce que l’image de l’Arménien soit perçue amicalement dans la société grecque.  Mais justement je trouve aberrant de fonder l’estime de quelqu’un sur ses origines. C’est un racisme primaire.
 
L’accueil a été loin d’être aussi chaleureux pour des Albanais, des Africains, des Pakistanais… la liste est longue. Eux sont souvent caractérisés comme  des «hordes de barbares»… N’est-ce pas ridicule ?
 
Ensuite vient le chapitre  «être un étranger face à l’Etat grec». Et ce chapitre est tout simplement tragique… Tu te sens comme un être de second rang. C’est comme ça que l’administration te traite. Elle n’est déjà pas efficace pour les citoyens grecs, mais pour les étrangers s’y ajoutent le racisme dur et l’impression qu’on te fait une grande faveur, rien qu’en t’adressant la parole… Pour traiter tes papiers, on verra, quand on a envie et puis enfin, n’oublie pas qu’on te fait une énorme faveur, tu peux toujours retourner chez toi.

Et arrivent les attentes interminables pour des papiers… des papiers qui arrivent périmés, avec un ou deux ans de retard et il faut tout recommencer à zéro. Tu voulais partir en Erasmus? Tant pis. T’es un être de second rang n’oublie pas. Peu importe que tu sois né dans le pays ou que tu aies passé la plus grande partie de ta vie dans ce pays. Tu as été, tu es et tu resteras un étranger.  «On naît grec, on ne devient pas grec». C’est au moins ce qu’a stipulé le Conseil d’Etat en 2013 pour retirer une nouvelle loi sur l’acquisition de la nationalité grecque qui mettait fin à toute cette absurdité. Quelle horreur… Des pas en arrière et vers le nazisme. Là ce n’est pas l’Aube Dorée pourtant, c’est le Conseil d’Etat, la cours suprême administrative  du pays ! Espérons que le nouveau gouvernement mettra fin à tout ça. Mais de toute façon il y a beaucoup de travail à faire dans la conscience collective sur l’image de « l’étranger» dans le pays. Cet étranger qui nous ressemble tellement finalement… Et n’est-ce pas cette ressemblance qui fait encore plus peur que les différences, comme le dit mon ami Gazmend Kapllani?
 
La montée du FN en France, de l'Aube Dorée en Grèce: est-ce que la xénophobie et le racisme se nourrissent de la crise?  
Tout ce cancer se nourrit de la crise, mais la crise n’est pas la source. Le cancer y était depuis toujours, il guettait simplement le moment propice pour se répandre.  La source de la xénophobie et du racisme c’est nous, ça vient de l’intérieur de chacun d’entre nous, tout comme la crise elle-même d’ailleurs.  Seul un travail intérieur constant avec amour pour soi et pour les autres peut rejeter ce venin de peur qui empoisonne nos sociétés et les conduit comme on le voit bien, vers le chaos et la destruction.  J’emprunterais cette phrase de Manos Hadzidakis: « …Le néonazisme ce n’est pas de la théorie, de la pensée et de l’anarchie. C’est un spectacle. Vous et nous. Avec comme acteur principal  la Mort.»


INFOS 
                              
                              Le film de Vahe Abrahamyan “Stolen Futures” (sous-titré en français) ici

01/04/2015

Stolen Futures de Vahe Abrahamyan (2015)

 

 

25/03/2015

The lie we live par Spencer Cathcart

 

partagez !!!

 

 

24/03/2015

Barjavel visionnaire

Dans un court-métrage intitulé « Télévision, œil de demain », qui a refait surface sur le site de l’INA, il souffle comme un air de 2015. À l’époque, ce film ne faisait que prédire de façon exagérée les utilisations futures de la télévision. Mais cette adaptation cinématographique d’un essai de science-fiction de Barjavel est aujourd’hui le reflet de notre quotidien.

 

 

 

17/03/2015

India's Daughter, le documentaire sur le viol barbare de Jyoti, a été censuré en Inde et sur youtube

à voir ici et à partager au maximum

http://indiasdaughterdocumentary.blogspot.in/

 

 

Un article à ce propos

source : http://www.madmoizelle.com/viol-documentaire-india-daught...

 

Le 16 décembre 2012, Jyoti, 23 ans, une étudiante en médecine tout juste diplômée, décide d’aller voir un film au cinéma accompagnée d’un ami. Ensemble, ils vont voir L’Odyssée de Pi. Vers 21 heures, ils prennent ensemble un bus privé qui les rapproche de leur domicile.

Dans le bus, ils sont pris à partie par quatre hommes majeurs et un autre mineur, qui demandent à l’ami de Jyoti ce qu’ils font tous les deux dehors, si tard. La jeune femme réplique, les cinq hommes décident donc de lui donner une leçon. Passée à tabac et violée, Jyoti est ensuite jetée hors du bus sur le bas-côté de la route, avec son ami. Ils seront découverts par un chauffeur, qui préviendra les secours.

Dès le lendemain, les étudiant•e•s de l’université que fréquentait Jyoti se soulèvent, et lancent un mouvement de protestation de très grande ampleur.

 

Jyoti devient Nirbhaya, « celle qui n’a peur de rien ». Mais ses agresseurs l’ont laissée dans un tel état que les médecins ne parviendront pas à la sauver. Elle meurt à l’hôpital de Singapour le 29 décembre 2012.

Son sort laisse l’Inde dans un tel émoi que la peine de mort sera requise contre les quatre hommes responsables de l’agression. Le cinquième homme étant mineur, il n’a été condamné qu’à une peine de prison, et devrait être libéré en décembre 2015.

Leslee Udwin, une documentariste britannique, s’est rendue en Inde pour interroger les parents de Jyoti, mais aussi ses agresseurs, en attente de l’exécution de leur peine (car ils ont fait appel de la sentence).

À lire aussi : En Inde, quatre violeurs condamnés à mort

India’s Daughter, censuré en Inde

Le documentaire de Leslee Udwin, India’s Daughter, devait être diffusé le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Cependant, le gouvernement indien a empêché sa diffusion à la télévision. La BBC l’a mis sur YouTube, mais une fois encore, les autorités indiennes sont intervenues pour qu’il soit censuré sur le territoire indien.

L’Inde aurait-elle à ce point peur de regarder sa société en face ? En effet, India’s Daughter analyse la culture du viol dans la société indienne. Les accusés, mais également leurs avocats, tiennent des propos à la limite de l’insoutenable.

À lire aussi : La culture du viol : deux témoignages qui prouvent son existence

Attention, ces propos sont extrêmement choquants :

« Les filles sont bien plus responsables du viol que les garçons. Les « filles bien » ne traînent pas dans la rue tard le soir. Les garçons ne sont pas égaux, les femmes doivent s’occuper des tâches ménagères et de la maison, elles ne doivent pas sortir dans les bars et les discothèques. »

(Mukesh Singh, l’un des accusés)

«  Si j’avais une fille, et qu’elle se déshonorait de la sorte, en sortant avec un garçon le soir, je la prendrais moi-même, je l’emmènerais dans notre ferme, et devant toute la famille, je l’arroserais d’essence et je lui mettrais le feu. »

(AP Singh, l’un des avocats des accusés, qui dans le documentaire, persiste et signe : « oui, je maintiens ma déclaration ».)

Les autorités indiennes affirment que c’est à cause de l’interview de Mukesh Singh qu’elles ont demandé la censure de ce documentaire car la cour suprême doit encore rendre sa décision en appel au sujet de cette affaire.

L’Inde face à elle-même ?

Le viol barbare dont a été victime Jyoti a provoqué une réflexion nationale sur la place des femmes dans le pays. Cette affaire a révélé à quel point la situation des femmes est préoccupante en Inde.

À lire aussi : La vie entravée des femmes – Carte postale d’Inde
« La malédiction de naître fille », un documentaire Arte en replay

La ligne de défense des accusés peut nous paraître, à nous, féministes occidentales, absolument intenable, et pourtant, ce sont des idées reçues assez largement partagées dans la société indienne, comme l’a montré Martin Weill, envoyé spécial du Petit Journal à New Delhi.

« Il y a un viol toutes les 20 minutes en Inde, et toutes les quatre heures à New Delhi, la capitale. »

Un micro-trottoir effarant, qui devrait choquer les consciences, toutes les consciences : le discours des hommes interrogés, pour être extrême, repose pourtant sur la même logique que ceux qui accusent certains styles vestimentaires, certains comportements suggestifs de provoquer les viols.

C’est le même raisonnement. Il consiste à faire peser sur la victime une part de la responsabilité de l’agression. Si ce schéma vous est insupportable dans la bouche de ces Indiens qui parlent des millions de viols qui sont commis chaque année en Inde, il devrait vous être tout aussi insupportable à l’idée de servir de justification aux milliers de viols commis chaque année en France.

Ce n’est jamais la faute de la victime. Et autre élément intéressant que révèle le documentaire : il y a un déficit de femmes en Inde (moins prononcé que celui qui existe aujourd’hui en Chine), mais ce n’est pas un prétendu « besoin sexuel » qui motive les viols dans ce pays. De l’aveu même des agresseurs, et de leurs défenseurs, c’est une question de principe, de culture, une « leçon » donnée à celles qui voudraient occuper une place autre que celle qui leur est réservée dans la société indienne.

Celles qui ne veulent pas vivre sous la protection, ou plutôt sous la tutelle d’un homme, leur père, leur oncle, leur frère, leur mari. Celles qui veulent pouvoir sortir de chez elle après le coucher du soleil sans risquer leur vie.

India’s Daughter révèle l’ampleur d’une culture du viol solidement ancrée dans la société indienne, mais également la colère des femmes, et des jeunes, qui s’insurgent contre cet ordre établi.

À lire aussi : Culture du viol, consentement et « zone grise »
Interview de Sarojini Sahoo, féministe indienne – Carte postale d’Inde

Mais je vous laisse vous faire votre propre idée en regardant India’s Daughter, le documentaire de Leslee Udwin sur le viol collectif barbare qui a coûté la vie de Jyoti, 23 ans.

 

19/02/2015

Utopia, un film de Marc'O

Les périphériques vous parlent, dans le cadre de la 10ème Semaine anticoloniale, vous convient à la projection du film de MARC'O :

 

UTOPIA
avec EDOUARD GLISSANT


Le lundi 23 février à 19h

 

à la Mairie du 2ème arrt de Paris (salle des expositions)

-img-



- Présentation du film à travers la lecture par Marc'O d'un texte relatant les intentions qui ont présidé à sa réalisation.
- Projection de Utopia avec Edouard Glissant (27 minutes - 2013).
Suivie de la projection de deux extraits du film Les Attracteurs étranges (la pensée du tremblement chez Edouard Glissant) de Federica Bertelli (2004). Ces extraits montrent Edouard Glissant lisant deux de ses poèmes, accompagnés par des musiciens (Sébastien Bondieu (Bës) et Piersy Roos).

 

La réalisation du film UTOPIA a consisté dans un travail de traitement et d'enrichissement du matériel filmique recueilli en 2004 par la rédaction des Périphériques vous parlent lors de la remise à Edouard Glissant du diplôme de Docteur Honoris à l'université de Bologne. Le discours du penseur et poète martiniquais, revêtu de son habit de cérémonie, jalonne le film, mais c'est surtout la force de son propos porté par sa voix expressive qui en constitue la structure.


« Jamais les humanités n'ont eu plus qu'aujourd'hui besoin de l'utopie », il s'agit même d'une « urgence absolue ». Mais ne nous y trompons pas. Nous sommes bien loin d'une conception normative de l'utopie qui ferait miroiter un monde idéal, à l'instar de la République de Platon ou la Cité de Dieu de Saint Augustin, bien loin aussi de ce rationalisme qui s'est voulu universel, faisant prévaloir sa conception du monde sur toute autre, et au nom de laquelle « on a pu massacrer généreusement des femmes, des enfants et des hommes pour le Bien d'une humanité future ».



Entrée libre / 8 rue de la Banque – Métro Bourse
Renseignements : 01 40 05 05 67

 

 

16/02/2015

Fast Food Nation de Richard Linklater (2006)

 

d'après le livre Fast Food Nation, écrit par Éric Schlosser.

 

 

31/01/2015

Areva en Afrique : Pillage et Résistances - Conférence d'Aboubakar Lalo & de Bruno Chareyron de 2009

 

 

 

23/01/2015

JE LUTTE DONC JE SUIS

Après NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES, voici la première bande-annonce du nouveau film de Yannis Youlountas : JE LUTTE DONC JE SUIS (version longue 10mn, VOSTF, HD720p).


http://www.jeluttedoncjesuis.net

 

 

 

 

 

09/01/2015

CIA - Guerres Secretes

Série édifiante de William Karel sur les pratiques de la CIA, de ses débuts jusqu'à l'administration Bush fils............

 

 

 

 

 

 

La stratégie du choc - Naomi Klein - 2007

La Stratégie du choc, la montée d'un capitalisme du désastre (The Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism) est un essai socio-politique altermondialiste publié en 2007 par la journaliste canadienne Naomi Klein, également auteure de No Logo.

 

 

 

19/12/2014

Charlie’s Country, un film de Rolf de Heer, en salle maintenant

Ce film nous invite au voyage en nous immergeant dans le quotidien de Charlie, un ancien danseur et guerrier aborigène, perdu entre deux cultures, qui décide de retourner vivre dans le bush à la manière des anciens.
Rolf de Heer questionne une nouvelle fois la culture aborigène et met en lumière les difficultés de ces communautés à pouvoir elles-mêmes protéger leur terre et leur avenir. Entre force tranquille et dignité poétique, l’acteur australien David Gulpilil livre avec humour et profondeur une prestation magnifique.