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01/04/2011

The Corporation

Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution Industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.


"De même que le requin est une machine à tuer, la Corporation est une machine à faire de l'argent."

réalisé par Jennifer Abbott et Mark Achbar.
Ce film est basé sur le livre The corporation, the pathological pursuit of profit and power (Les Multinationales, la recherche pathologique du profit et du pouvoir) de Joel Bakan.

Visible dans son intégralité ici :

27/03/2011

Inside Job

Un documentaire sur les dessous de la crise économique, réalisé par Charles Ferguson.

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 "Inside Job" décortique les origines de la crise économique et les liens étroits entre les milieux d'affaires et les politiques. Une collusion coupable dénoncée dans ce film édifiant et apparemment très bien documenté. Un film pour comprendre comment l'économie mondiale a perdu plus de 20000 milliards de dollars et des millions d'emploi en quelques mois seulement. Une crise "évitable" selon Charles Ferguson dont les responsables courent toujours.... après les profits.

http://www.dailymotion.com/video/xfeuml_inside-job-bande-annonce-vost_shortfilms

12/02/2011

Yasuni - two seconds of life

Aidez ce film à sauver la forêt amazonienne et à porter au monde le message de l'Equateur

Help this film to save the rainforest and bring Ecuador's unique message around the world !

 

166335.jpg

http://www.indiegogo.com/yasunimovie

 

 

 

03/02/2011

La mise à mort du travail

Une série de 3 documentaires de Jean-Robert Viallet sur une idée originale de Christophe Nick (2009)

1) La Dépossession - 2) L'Aliénation - 3) La Destruction

 

Dans un monde où l'économie n'est plus au service de l'homme mais l'homme au service de l'économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu'au bout de leurs limites. Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n'ont atteint un tel niveau.
Des histoires d'hommes et de femmes chez les psychologues ou les médecins du travail, à l'Inspection du Travail ou au conseil des prud'hommes qui nous révèlent combien il est urgent de repenser l'organisation du travail.

Distinction(s)

2010 : Scam - - Prix Albert Londres

2010 : Étoile de la SCAM - Paris (France) -

2009 : Festival "Filmer le travail" - Poitiers (France) - Prix spécial du public

Partie 1

http://www.youtube.com/watch?v=Zh7OxtvPT0I&feature=fvw

Partie 3

http://www.youtube.com/watch?v=xBJkttjvdFA&feature=fvw

La partie 2 doit pouvoir se trouver aussi, sinon dispo en dvd

 

et RENCONTRES ET DEBATS AUTREMENT avec Jean-Robert Viallet et Vincent de
Gaulejac

http://www.youtube.com/watch?v=hqWzVhoNEgw

 

07/12/2010

De la servitude moderne : le film

"Toute vérité passe par trois stades :
En premier
lieu on la ridiculise;
en deuxième lieu on s'y oppose
violemment;
enfin on l'accepte comme si elle allait
de soi."

Schopenhauer


    De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

    L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système tota
litaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

    Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

    D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

    Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

    Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

    La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

    Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

    Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut  exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.
    

Jean-François Brient et Victor León Fuentes    

voir le film : http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

 


17/11/2010

Small is beautiful

Un film d'Agnès Fouilleux sorti le 10 novembre :

AFFICHE SIB.jpg

http://www.lesfilms.info/F7452FBD-5B9A-4766-8D33-5E053FA345E2.html

 

 

 

30/10/2010

Earthlings

Ce film documentaire americain traite de la place de l'homme dans la nature et son action négative sur le monde animal. Il a eu un enorme succes aux USA et remporté de nombreux prix et nominé aux Oscars. Âmes sensibles... regardez-le quand même !

http://video.google.com/videoplay?docid=4093730216074063220#

 

Revue Levant n°11

A la demande de Christian Saint-Paul je vous transmet ceci :

 http://revue.levant.free.fr/index.html

 

c a h i e r s  d e  l’ e s p a c e m é d i t e r r a n é e n

 

Demosthene Agrafiotis Salah Al Hamdani Almog Behar

Paul Celan Jean-Pierre Crespel Michel Eckhard Elial

Elian-J Finbert Pascal Gabellone Paul Godard Janine Gdalia

Nurith Gertz Ionas Chantal Maillard David Mendelson

Bertrand Rouby Eugenio de Signoribus Christian Saint-Paul

Saïd Sayagh Tal Sela Alain Suied Gilles Siouffi

Jelena Stankovic Salah Stétié Alain Suied

Esther Tellermann H de Vaujany

Bulletin de Souscription et commande à Email: espacedulevant@voila.fr

 

 Message d’Orient

On peut s’interroger sur l’attirance de l’Orient. Lieu géographique et symbolique il a inspiré nos imaginaires, quand il n’a pas bouleversé notre histoire. Avant cela, il fut un berceau de savoirs, d’art et d’humanité (Bagdad, Jérusalem, Alexandrie). Il continue aujourd’hui, sous d’autres noms, à embraser nos fantasmes. Soumis à la sémantique des idéologies et à l’expérience de l’histoire, il n’en reste pas moins, à l’instar du soleil dont il est la demeure, révélateur de lumière et messager d’espoir    

25 €

09/10/2010

Deux bijoux coréens présentés sur Brouillons de Culture

A découvrir et à voir absolument !

http://brouillons-de-culture.over-blog.org/article-housemaid-et-poetry-deux-joyaux-coreens-58246328.html

A mon humble avis, le cinéma coréen est un des cinémas les plus inventifs, à la fois un des plus poétiques et des plus osés, un des les plus vivants en somme, et donc intéressants, de notre époque !

 

 

19/04/2010

Solutions locales pour désordre global

A voir, à faire voir, et pour en tirer des applications immédiates !

http://www.solutionslocales-lefilm.com/accueil

« Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. »
Coline Serreau

et en profiter pour découvrir et redécouvrir des personnes exceptionnelles telles que Shiva Vandana, Inde (que j'avais vue et entendue à Millau en juin 2000 et jamais oubliée...!)

« Ce lien entre le champ et la table, qui permet que la nourriture saine produite à la ferme arrive sur l’assiette de tous, c’est la réinvention de la démocratie car tant que ce lien est rompu, nous ne saurons pas ce que nous mangeons. »

Physicienne et épistémologue, diplômée en philosophie des sciences, Vandana Shiva est l’une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes dans le monde. Elle milite notamment pour la défense de l’agriculture paysanne et biologique face à la politique d’expansion sans limite des multinationales agro-alimentaires et aux effets pervers du génie génétique. Elle lutte contre le brevetage du vivant et la biopiraterie, c’est-à-dire l’appropriation par les firmes agro-chimiques transnationales des ressources universelles, notamment les semences.

Dès les années 80, elle a été très active dans le «Narmada Bachao Andolan» (Mouvement Sauvons le Narmada) qui s’oppose à la construction d’énormes barrages sur la rivière Narmada car ils bouleversent les écosystèmes et imposent à des millions de paysans pauvres de quitter leurs terres.

Vandana Shiva a fondé «Navdanya», association qui oeuvre pour la conservation de la biodiversité et la protection des droits des fermiers. La ferme de Navdanya est une banque de semences modèle, qui a permis à plus de 10 000 fermiers d’Inde, du Pakistan, du Tibet, du Népal et du Bangladesh de redécouvrir l’agriculture «organique» comme on le dit en Inde (une agriculture à mi-chemin entre l’agriculture paysanne et l’agriculture biologique).

Elle est aujourd’hui à la tête de la Commission internationale pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture.

Parfois qualifiée de «José Bové en sari», elle partage avec ce dernier de nombreux combats et a témoigné à plusieurs reprises en sa faveur, notamment lors du procès de Millau.

Pour relayer son engagement, elle a publié de nombreux ouvrages, comme «Ethique et agro-industrie ou Main basse sur la vie», «Le Terrorisme alimentaire», «La Biopiraterie ou le pillage de la nature et de la connaissance» et aborde la préoccupante question de l’eau dans «La Guerre de l’eau : privation, pollution et profit en 2003». L’année suivante, elle reprend le combat avec «La Vie n’est pas une marchandise : la dérive de la propriété intellectuelle».

En 1993, Vandana Shiva a reçu le «Right Livelihood Award», communément appelé le Prix Nobel alternatif.

et Lydia et Claude Bourguignon, France

« On a développé des méthodes qui permettent de remettre les sols debout et de réinstaller des hommes dans des endroits abandonnés. »

Lydia Bourguignon, maitre ès sciences agroalimentaire et Claude Bourguignon, ingénieur agronome (INAPG) et docteur ès sciences microbiologie, ont quitté l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) suite à un désaccord avec les orientations et les thèmes de recherches de cet institut.

Après leur départ, Lydia et Claude ont créé en 1990 leur propre laboratoire de recherche et d’analyses en microbiologie des sols (LAMS). Dans ce laboratoire, ils mesurent l’activité biologique des sols agricoles et constatent que celle-ci ne cesse de baisser à travers le monde ; en Europe, 90 % de leur activité biologique a été détruite.

Ils sont l’auteur du livre «Le sol, la terre et les champs» aux Editions Sang de la Terre, ouvrage de référence en agroécologie.

Claude Bourguignon a été enseignant au premier collège d’agriculture biologique de Malleval. Lydia et Claude sont conférenciers et formateurs en biologie des sols.

Le LAMS (Laboratoire d’Analyse Microbiologique des Sols) est le seul laboratoire de France à faire une analyse physique, chimique et biologique des sols au service des agriculteurs.
Là où les autres laboratoires font de l’analyse de terre, le LAMS fait de l’analyse de SOL : la différence est fondamentale. Plutôt que d’analyser des échantillons envoyés par la Poste, l’équipe du LAMS vient sur le terrain et étudie le sol en place. Un ensemble de tests et le passage au microscope permet de cerner précisément la vie du sol. A l’issue de cette première étape, des analyses physiques, chimiques et biologiques sont réalisées au laboratoire sur des échantillons prélevés à différentes profondeurs.

Les résultats de cette étude offrent une double opportunité : l’agriculteur connaît alors son capital sol, et il a tous les atouts en main pour le gérer le plus économiquement et rationnellement possible.

En maîtrisant la vocation de son terrain, l’exploitant va prévoir des rotations de plantes parfaitement adaptées à une qualité optimale du produit et à la pérennité de son rendement.

Si l’analyse de terre se termine toujours par des recommandations d’apports d’engrais, l’analyse de sol, elle, aboutit le plus souvent à la diminution des engrais et des pesticides, voire à leur arrêt, dans la perspective du respect de la terre associé à une meilleure rentabilité.


mais aussi Dominique Guillet (Kokopelli), Ana Primavesi et beaucoup d'autres qui agissent...

 

 

 

04/02/2010

Nos enfants nous accuseront

http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce....

15/12/2009

Walter, retour en résistance

img_dvd.jpg

Le nom de  « Walter » et le mot « résistance », Gilles Perret les a toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait, Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau …

Aujourd’hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D’écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d’injustices et d’oppressions. De même que lorsqu’il avait 18 ans, et qu’il « jouait » comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d’Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. « Je n’ai pas changé », comme il se plait à rappeler.

Partageant ces mêmes « raisons du cœur », Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l’Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l’inégalité et l’injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent...

Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l’actualité, l’importance, et la nécessité, d’une résistance au quotidien.

N’en déplaise à Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, qui met en garde le réalisateur contre toutes tentatives d’amalgames...

Fiche technique

Durée : 83 minutes
Personnage principaux : Walter Bassan, John Berger, Stéphane Hessel et Constant Paisant.
Réalisation : Gilles Perret
Image : Jean-Christophe Hainaud
Son : Didier Frédeveaux
Montage : Alain Robiche
Mixage : Bruno Rodriguez
Etalonnage : Nicolas Straseele
Producteur : Fabrice Ferrari
Production : La Vaka
Distributeur : Jean-Jacques Rue
Distribution : Parasite Distribution

Le site : http://www.walterretourenresistance.com/lefilm.html

 

Le réalisateur Gilles Perret

A quarante ans, Gilles Perret compte 11 documentaires longs, ancrés pour la plupart dans la réalité de ce pays qui est le sien, les Alpes.
C’est sa manière à lui de se plonger dans le tourbillon du monde actuel. Il s’attarde chez ses voisins de vallée pour mieux aborder la réalité du monde politique et économique mondiale…
Plus d'informations sur les films de Gilles perret www.vuesdequincy.com

Le producteur

La Vaka est une société de production audiovisuelle basée à Vacheresse en Haute-Savoie (74).
C’est une structure indépendante qui possède ses propres moyens de tournage et de post-production.
Ses activités concernent le documentaire, le reportage, l’institutionnel et l’habillage.
Ses productions documentaires sont centrées sur les problèmes de société qui prennent souvent leur source dans les territoires de montagne.
Ses reportages mettent en lumière des personnages et des activités en rapport direct ou indirect avec la culture montagnarde.
Ses productions institutionnelles ont pour but de valoriser les activités touristiques, économiques ou sportives de la région.
Ses travaux de post-production externe ont pour thématiques principales la culture, le cinéma et la musique.

03/12/2009

JIM JARMUSCH : PAR DELA LE BIEN ET LE MAL

par Jean-Paul Gavard-Perret

Depuis « Stranger Than Paradise » qui le fit découvrir Jim Jarmusch a  
toujours fait le même film tout en revisitant le cinéma du Western au  
film sentimental. Son dernier film reste à la fois un road movie, un  
film d?enquête filée plus ou moins policière (mais jamais policée)  et  
surtout un cinéma d?initiation et d?identité. Comme son William Blake  
de « Dead Man » tous ses personnages sont à la recherche de la pureté  
à travers ce qu?on considère comme le mal. D?autant que lorsqu'ils  
veulent s?en dégager, à l'image de Ghost Dog le tueur mystiqur, ils ne  
peuvent que s?y affirmer puisque c?est là le chemin d?accès à leur  
vérité.

Après « Broken Flowers » décevant sous cynisme un peu trop doucereux  
et en retrait par rapport au reste de sa filmographie Jarmusch  
retrouve toute sa force avec « The Limits of Control ». On y retrouve  
un de ses acteurs fétiches Isaach de Bankolé (le marchand de glaces  
inénarrable et incompréhensible de Ghost Dog »). Il incarne un tueur  
solitaire en fuite qui tente par tous les moyens, de mener à bien sa  
funeste mission. Un job qui le conduira à travers l?Espagne et au sein  
de sa propre conscience. Tout Jarmusch est donc dans cette nouvelle  
?uvre où l?on retrouve d?autres habitués des castings du réalisateur  
(Bill Murray, Alex Descas, Tilda Swinton ou encore John Hurt) mais  
aussi des nouveaux venus (Jean-François Stévenin et Gael Garcia Bernal).

« The limits of Control » est avant tout un film ludique. L?auteur le  
définit  « comme un jeu d'enfants que comme un film au scénario  
classique. Je l'ai d'ailleurs construit comme un puzzle. J'avais envie  
de prendre le spectateur par la main et de l'emmener en promenade dans  
mon univers, un peu comme je l'ai fait avec les acteurs qui ont  
accepté facilement les règles que je leur ai fixées ». Mais  
méfions-nous d?une telle affirmation même si elle peut définir tous  
les films de Jarmusch. Toutefois contrairement à d'autres de ces films  
celui-ci s'est construit en plusieurs années selon la technique des  
sketches développée dans « Coffee ans Cigarettes ».  Mais ici  ils  
sont réunis  dans un seul long métrage sous la forme de film  
d'espionnage proche du cinéma expérimental. Une nouvelle fois le  
réalisateur  se démarque des codes de narration habituelle pour offrir  
un divertissement des plus sérieux dans la veine de « Dead Man ». Se  
découvre la même impression de moments pris sur le vif.

En ressort la liberté caractéristique qui reste la marque de fabrique  
de l'auteur. Son cinéma reste par excellence le modèle de  
l'indépendance, du refus de se plier à la loi de producteurs  
comptables qui veulent dicter leur loi. Jarmusch n'en a que faire.  
C'est son luxe et aussi son génie. « Le jour où je serai obligé de me  
plier à la dictature de l'argent, j'arrêterai de faire des films pour  
me consacrer à fond à la musique ! » écrit celui pour lequel cet art  
reste parti prenante de son travail. Chaque bande son de l'auteur le  
prouve depuis Gene Vincent de « Stranger Than Paradise » en passant  
par Elvis Presley de « Mistery Train »,  « Neil Young » pour « Dead  
Man », une pléiade de rappers  (RZA, GZA) pour « Ghost Dog sans parler  
de Tom Waits, d'Iggy Pop et des autres jusqu'à  « Sun O ))) »  
aujourd'hui.  La musique est capitale dans tous ses films. Pour le  
dernier il s'est beaucoup basé sur le travail du groupe Sun O)) pour  
construire la trame : « tout mon boulot est basé sur la musique. Je  
suis venu au cinéma presque par hasard, mais la musique est  
indispensable à mon équilibre. Si je ne pouvais plus en écouter, je  
préférerais être mort. C'est ma principale source d'inspiration ».

Jarmusch éprouve viscéralement le besoin d'échapper au cadre trop  
rigide dans lequel on tente souvent d'enfermer le cinéma et c'est  
pourquoi chacun de ses films est une manière de revisiter le problème  
du mal et du bien sous divers genre. A sa manière ce dernier film est  
une parodie du film épique, c'est un roman de chevalerie de l'ère post  
moderne. Pour y parvenir, sans méthode particulière le créateur veut  
avant tout faire oublier à ses comédiens qu?ils jouent une comédie ? «  
Si j'y parviens, j'estime avoir fait mon boulot » écrit-il. Et c'est  
pour cela qu'il lui arrive de faire jouer des musiciens. Ce qui  
compte, ce sont les rapports de complicité qui se développent entre  
lui et ses acteurs professionnels ou non.

Jarmusch se présente comme l'anti-Michael Bay. Ses films peuvent être  
considérés comme des pauses dans les siens. Il tourne ce qu'il ne  
montre jamais ! « Ce serait drôle de voir sa version de Dead Man ou de  
Ghost Dog : ça se bagarrerait tout le temps ! »  écrit-il. Et il  
ajoute « Je n'ai rien contre Michael Bay. Je comprends sa logique,  
mais j'aimerais que son exemple ne soit pas le seul à paraître viable  
aux maisons de production » . Le cinéma de Jarmusch peut paraître (à  
l'exception peut-être de Broken Flowers et des malentendus qu'il  
génère) de l'anti-cinéma. Pourtant si le réalisateur semble se dérober  
à certaines  attentes des spectateurs ce n?est pas  pour les  
frustrerait mais parce que le cinéma  est suffisamment vaste et ouvert  
 au moment où tout se rétrécit et qu?on peut offrir autre chose que  
de l'attendu. L'auteur résume sa vision ainsi : « Que puis-je donc  
enlever de mon film que les gens aimeraient y trouver ? Ils veulent de  
l'action du drame, des sommets d?émotion. Une fille est nue, ils  
veulent du sexe. J'ai essayé de me débarrasser de tout ça et de  
réaliser quand même un film noir capable de toucher le public, même si  
l?émotion est purement visuelle. Pas par esprit de négation. Au  
contraire. Je suis pour la beauté et la variété de gammes qu'offre le  
cinéma ».  Planant plus que lent le film a été un échec aux USA. Ce  
qui n'enlève rien à sa perfection (au contraire ?).
« Pas de flingue. Pas de sexe. Comment fais-tu pour tenir ? » dit un  
personnage du film et cela peut synthétiser cette ?uvre prenante,  
paradoxale, passionnante et complexe entraînée par Isaac De Bankolé en  
criminel au sang froid, serein, ramassé, concentré. Sorte de parodie  
des séries noires mais selon une autre approche que  « Point Blank »  
deJohn Boorman ou de « Made in ISA », « Detective » ou encore «  
Nouvelle Vague » de Jean-Luc Godard Jarmusch crée un film efficace et  
glacé dont le héros n?est distrait ni par les filles, l'alcool ou  les  
fêtes à l'image du Ghost Dog et contrairement à Dead Made un temps  
trahit par sa sexualité. Jarmusch a d'ailleurs une passion pour le  
genre du film noir. Et s'il tourne celui-ci en Espagne c'est  
simplement pour un immeuble fascinant, les Torres Blancas, que l'on  
aperçoit sur la route de l'aéroport lorsqu'on arrive à Madrid. « Je me  
suis toujours demandé pourquoi personne n'avait eu l'idée d'y réaliser  
un film. » dit l'auteur. Tout est parti de là pour aboutir peut-être à  
son film le plus philosophique.
Le cheminement intérieur proposé par Jarmusch à travers son personnage  
central joue sur un système de répétition pour proposer une vision  
éthique et porteuse de sens qui déjouent une simple vision morale  
orthodoxe qui grince ici. Les séquences se suivent dans une forme  
cyclique. Isaach de Bankolé interprète un personnage au passé non  
défini. Il atterrit dans un récit dénué de toutes explications sur sa  
vie et ses motivations. Il rencontre des personnages énigmatiques  
sortis peut-être des méandres de son esprit, lors de séquences aux  
musiques saturées et au sein de discussions apparemment absurdes. Sur  
la lancée de « Coffee and Cigarettes »  on retrouve une construction  
influencée par une pensée bouddhiste fondée sur l'idée de cycle de vie  
et sur la perdition apparente d?un personnage perdu dans des lieux  
sans attaches au symbolisme à peine caché. Dans son voyage spirituel,  
le tueur semble extérieur à lui-même. Il ne prend conscience de son  
existence qu'en regardant des toiles de maîtres. Peu à peu, il observe  
le monde comme une peinture jusque dans l?observation d'une femme nue  
et diaphane, d'un bar, d'une ruelle ou encore dans la dégustation d'un  
café. Et l'apparition de l'actrice Youki Kudoh au milieu du film nous  
projette ainsi vingt ans en arrière, lorsqu?elle celle-ci nous  
émerveillait dans Mystery Train.

Tout se passe dans « Limits of Control » comme si la fête était finie.  
Mais les archétypes chers à Jarmusch restent fixés. L'auteur se refuse  
à installer la culpabilité au fond de l'être. Elle n'est jamais  
entretenue et joue à contre courant. Elle est pour le réalisateur  
l?inverse de l'espérance et représente la déchirure de toute joie  
puisqu'elle reste liée au socle de douleur et de contradiction. Chez  
Jarmusch elle ne divise pas. Pour lui la coupure entre le bien et le  
mal, de la chair et de l'esprit, de l?éternité supposée et surtout du  
temps gâché n'existe pas. Tout se déroule en parfaite ouverture, en  
toute innocence plus qu'en perversité. Isaach de Bankolé semble vivre  
pour l'autre qu'il contient et qui a mûri dans sa conscience qui n'a  
rien à voir avec celle qu'une quelconque faute. La conscience ne fait  
que donner à partager le silence dans le désert du naître et du  
mourir. La catastrophe a déjà eu lieu. Il n'existe plus de figure d'un  
père archaïque, lumineusement noir. La vie est à l'envers mais ne  
manque pas de sens. Simplement le sens se situe par delà le bien et le  
mal. Sans penser à un dieu. L'amour vient d'ailleurs, du crime envers  
l'autre tant il y a de mal à vivre et assurer un sentiment pacifié.  
Toutefois chez le réalisateur l?homme ne porte pas en lui par sa  
naissance un pouvoir diabolique qui engendre la faute. Du possible  
pouvoir démoniaque de l'homme Jarmusch créé des facteurs  
d?émancipation de l?homme. Un homme mélancolique certes mais un homme  
tout de même et qui n?outrage pas le ciel. Il sait se libérer de  
manière naturelle et amorale des pulsions destructrices en faisant  
sauter la chape de plomb de son Ange noir. Il sort instinctivement de  
l?insupportable désarroi, de la sidérante noirceur de la dépression,  
de la Melancolia même s'il semble y plonger. Et lorsque le réel  
revient il convient de tenter de biffer ses irruptions, ses pointes.

La bande son est créée pour ça. Grâce à son incursion le miroir du  
réel ne reflète rien.  Certes, le héros peine à concevoir le temps du  
fond de sa fatigue plus que de son mal être. Le plafond du ciel est  
bas. Le héros s'y tient voûté. Mais au lieu de s'y dissoudre, de s'y  
sédentariser il avance dans la réalité comme dans un musée. Tout  
demeure pelliculaire. Se faire comprendre et vivre revient à passer,  
par la musique, au silence.  Pas besoin de regarder l?avenir. L'esprit  
est dans le corps comme un ballet dans le cul. Mais c'est par lui que  
la conscience telle une peau envoûtée se vidange. Refusant toute  
régulation le héros tente de sa retrouver "par la bande".  S'il  
détruit c'est sans le savoir pour se devenir tout en restant étranger  
au réel. La pulsion est restée sans cadre, repère, limite et  
privation.  Le personnage central se contente de se sentir intrus dans  
un univers qui lui demeure étranger.  Il le considère comme un  
effacement"jusqu'à plus rien depuis ses tréfonds / qu'à peine à peine  
/ n'importe comment n'importe où". (Beckett). A la fin il y aura le  
tapage du silence par toutes les musiques qui s'entendent encore et  
que bientôt on qu?on n?entendra plus. Mais le spectateur comme le  
héros  n'est libre que par leur blasphème. Sans crédit, sans statut,  
ni pardon. Ce mot d?ailleurs ne veut rien dire dans l'ablation du nom  
et sa perdition voulue. Fantômes que fantômes. Abasourdis, sonnés. A  
la fin il y a  ni victime, ni bourreau. Que ça, le silence. Sa  
dernière attente. Il faut accepter de disparaître dedans.

 

19/11/2009

EUREKA de Shinji Aoyama

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Pays d'origine : Japon
Format : Noir et blanc (Sepiatone) - 2,35:1 - DTS - 35 mm
Genre : Drame
Durée : 217 minutes
Dates de sortie : 18 mai 2000 (festival de Cannes 2000), 29 novembre 2000 (France), 20 janvier 2001 (Japon), 8 août 2001 (Belgique)

Deux ans après la prise en otage d'un bus ayant tourné au massacre, les trois seuls survivants se retrouvent : l'ancien chauffeur, Makoto Sawai, retourne pour la première fois vivre dans la petite ville de campagne, lieu du drame, il y retrouve les deux enfants qui étaient assis au fond du bus, un frère et une sœur, Kozue et Naoki, qui habitent seuls. Il emménage avec eux. Aux enfants comme à lui même, il va tâcher de réapprendre à vivre malgré le traumatisme.
 
 
Quel bonne surprise, un DVD ciné indépendant,acheté 0,90 euro,  et je tombe sur ....................un bijou !
Incroyable, un film qui dure plus de 3 heures, peu de dialogue, et je n'ai pas vu le temps passer. Je n'en dirai pas plus, il faut le voir. C'est beau, étonnant, bousculant, pas loin d'être bouleversant, un bijou, rare et précieux et inclassable ce qui ne gâte rien. Décidément le cinéma asiatique n'a pas fini de m'émerveiller !

19/10/2009

Torture made in Usa de Marie-Monique Robin

une enquête exclusive

A Guantanamo comme en Irak ou en Afghanistan, l'administration Bush a institutionnalisé la torture. Ses juristes ont tout fait pour s'exonérer des conventions de Genève et du droit de la guerre. Du 19 octobre au 19 décembre, Mediapart diffuse, en partenariat avec ACAT-France, Amnesty International et Human Rights Watch, l'enquête exclusive de la journaliste Marie-Monique Robin. Un documentaire de 85 minutes que vous n'avez pas pu voir à la télévision.

Pour un affichage plein écran, cliquez sur le carré en bas à droite du lecteur.
http://www.mediapart.fr/contenu/torture-made-usa-une-enquete-exclusive

 

21/04/2009

Les enfants de Babel

affiche.jpg

http://www.lesenfantsdebabel.info/presentation-1.htm

 

Genre: Cinéma documentaire - Durée: 81,30 mn - Format: 16/9 ème. Couleur.
DVCAM – Sortie officielle : Mai 2008

23/03/2009

Gerboise bleue à Cahors

Gerboise_bleue.jpg

Date de sortie : 11 Février 2009

1h30. Film documentaire réalisé par Djamel Ouahab (France 2008)

Distribué par Shellac

 

le dimanche 29 mars à 18H à Cahors,

Soirée ciné-débat au Cinéma Le Quercy autour du film Gerboise Bleue

La projection sera suivie d'un débat tenu par des représentants d'AVEN

Gerboise Bleue raconte l'histoire des vétérans français et des Touaregs algériens victimes des premiers essais atomiques français dans le Sahara de 1960 à 1966. Pour la première fois, les derniers survivants témoignent de leurs combats pour la reconnaissance de leurs maladies, et révèlent dans quelles conditions les tirs se sont véritablement déroulés.

Rappel historique

Gerboise Bleue, premier essai atomique français effectué le 13 février 1960 dans le Sahara à Reggane en Algérie, est le point de départ de la puissance nucléaire de la France. Il s'agit de tirs aériens radioactifs puissants effectués dans des zones appartenant à l'armée française, l'Algérie étant à l'époque un territoire français. Suivront des essais souterrains, et ce même après l'indépendance de l'Algérie. De 1960 à 1978, 30000 personnes auraient été exposées dans le Sahara. L'armée française a reconnu officiellement neuf irradiations. Aucune plainte contre l'armée ou le Commissariat à l'Energie Atomique n'a abouti. Trois demandes de commission d'enquête ont été rejetées par la commission de la défense nationale.

 

Genèse du projet

L'idée de ce documentaire est née en 2006 au détour d'une conversation familiale, lorsque Djamel Ouahab a appris que l'armée française avait fait des essais atomiques dans le Sahara algérien dès 1960. Quelques temps plus tard, en effectuant des recherches sur Internet, le réalisateur découvrit l'Aven, une association regroupant près de 3 000 vétérans français qui ont participé à ces essais atomiques dans le désert algérien entre 1960 et 1966. Aujourd'hui, ces derniers sont tous atteints de pathologies diverses (cancers, leucémie, problèmes cardiaques) liées à la radioactivité.
A la suite de cette découverte,
Djamel Ouahab décida de rencontrer certains vétérans de l'Aven. "Leur histoire était bouleversante, confie le cinéaste. Ils me racontaient dans quelles conditions ils avaient participé à ces essais, les problèmes de santé qu'ils rencontraient aujourd'hui, et le combat juridique qu'ils menaient pour être reconnus comme victimes et indemnisés pour les dommages subis. Certains vétérans me parlaient des populations des Oasis, les PELOS (Populations Laborieuses des Oasis) comme on les appelait, qui travaillaient sur les sites et qui devaient être autant malades, sinon plus, du fait qu'ils n'avaient aucune protection et qu'ils étaient restés sur place sans aucun contrôle ni suivi médical."
En juillet 2006,
Djamel Ouahab s'est rendu à Reggane, dans le Sahara, et rencontra les populations des Oasis : des gens simples, dignes et très fiers. "Ils me racontaient ce qu'ils avaient vu ce jour du 13 février 1960 à 7h04, se souvient-il. Un éclair dans un ciel immaculé qui avait scellé leur destin à jamais. De retour en France, je me sentis un devoir de mémoire à l'égard de mes deux pays que sont la France et l'Algérie, à l'égard des vétérans français, du peuple des Oasis, et de toutes ces petites gens qui souffrent dans la plus grande indifférence."

 

Djamel Ouahab explique ses intentions à travers ce film : "A l'heure actuelle, je souffre cruellement d'un manque d'informations sur l'Histoire qui a opposé la France à mon pays d'origine. Je vis sur des fantasmes et des non-dits. C'est peut-être aussi ce passé, pesant sur la conscience de l'Etat français, qui me prive de cette reconnaissance et qui joue, inconsciemment, un rôle sur mes relations avec la société française en général. Précisément, à travers ce film, je veux également témoigner de cette relation. Cette rencontre entre ces victimes françaises et algériennes me paraît indispensable pour créer une passerelle entre ces deux pays, et éclairer certains des non-dits de l'histoire coloniale. Gaston, Gérard, Lucien, Salah, Mohamed et Ali sont des hommes unis dans l'adversité, des hommes frappés par l'histoire, qui nous parlent pourtant de paix, de solidarité et de pardon. Je veux suivre ces hommes dans leur lutte quotidienne. Gaston, Gérard et Lucien qui demandent reconnaissance et réparation à l'Etat français, Ali et Mohamed qui sensibilisent les populations des oasis sur le danger de la radioactivité et interpellent les autorités algériennes pour décontaminer les sites, et Salah qui demande la construction d'un hôpital pour soigner les cancers liées à la radioactivité. Par ailleurs, ce refus de la France de faire toute la lumière sur cette période de l'Histoire ajoute chez les vétérans français le sentiment d'avoir été trahis par leur patrie, pour laquelle ils étaient prêts à sacrifier leur vie. Ce sentiment d'abandon est très mal vécu par tous ces vétérans qui ressentent une profonde injustice qui a engendré des troubles psychologiques chez certains d'entre eux."
"Ce film voudrait représenter ce conflit intérieur, mais aussi un autre qui va bien au-delà des vétérans, poursuit le réalisateur. En effet, si l'Etat français veut oublier et maintenir secret cette partie de l'Histoire coloniale, comment reconnaître la population qui incarne cette histoire que ce soit les vétérans français ou les français issus de l'immigration ? A l'heure où l'on parle d'intégration, de discrimination positive, encore faudrait-il d'abord que l'Etat montre l'exemple et fasse preuve de transparence à l'égard de ses populations. Qu'il ait le courage d'affronter et de reconnaître son passé qui appartient à l'Histoire à présent. Ce passé refoulé de l'histoire coloniale doit être mis à jour et assumé dans l'intérêt de tout le monde."

 

Le réalisateur Djamel Ouahab

Scénariste et cinéaste, Djamel Ouahab a été trésorier et membre actif de l'ACID (Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) de 2000 à 2006. Il est intervenant réalisateur aux ateliers de la FEMIS en 2001 et au cours Florent de 2002 à 2003. Il a débuté derrière la caméra avec Cour interdite en 1999. Gerboise Bleue, réalisé en 2008, est son premier documentaire.

29/01/2009

Solutions locales pour désordre global

http://www.dailymotion.com/video/x7q8sj_la-terre-vue-de-l...

Extrait de La terre vue de la terre, de Coline Serreau

27/01/2009

Document-terre: le plein s’il vous plaît!

De nombreux documentaires dont la sortie est prévue prochainement traitent de problèmes agricoles, du retour à la terre, des changements de mode de vie… Voilà donc un petit aperçu des choses à venir avec topo et bandes annonces à l’appui!

http://ecoloinfo.com/2009/01/20/document-terre-le-plein-s...

 

SOUS LES PAVÉS… LA TERRE

Documentaire environnementaliste de 90 minutes, “Sous les pavés … la Terre” survient, dans un contexte devenu très déprimé, comme une bouffée d’esprit rebelle, mais sans caricature ni vaine orientation.

Naviguant entre constats alarmants et propositions concrètes dans les domaines de l’agriculture, du transport et de l’habitat, ce film incite à la réflexion de chacun d’entre nous et, plus encore, à une profonde refondation de nos modes de vie.

Paysans, artisans, ingénieurs, scientifiques, philosophes et politiques.

Ce film expose leurs combats, face aux sarcasmes de leurs pairs, aux pesanteurs des administrations, à la frilosité des banques et des assurances, aux lobbies ne voulant renoncer à leurs confortables avantages…

Sortie prévue en février 2009

 

LA TERRE VUE DE LA TERRE

Coline Serreau réalise actuellement un documentaire qui sortira au premier semestre 2009. Comme le dit la réalisatrice:

“Il faut aujourd’hui montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. Le film que nous réalisons se voudrait un objet ludique et poétique qui mette les idées à l’envers, c’est-à-dire à l’endroit, dans une époque où beaucoup s’accordent à penser que «nous marchons sur la tête. Mettre la tête à «l’envers-endroit», c’est repenser le fonctionnement de nos rapports sociaux et économiques et questionner nos certitudes sur la normalité”

Le film est produit par CinemaO et en partenariat avec Colibris. Il sortira au premier semestre 2009.

 

HERBE

Au cœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d’éleveur laitier se confrontent.

Alors que des Hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires…

Je pense qu’il peut ouvrir les esprits de ceux qui le verront sur la diversité des approches du métier de paysan. Le film est une invitation à échanger : quelle alimentation, quelle agriculture, quelles campagnes voulons nous ? Au moment où s’engage la mise en chantier d’une nouvelle réforme de la PAC, ce film est le bienvenu, surtout s’il est suivi d’un débat. “

Cyril Dion, Directeur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme:

“Si vous voulez savoir pourquoi des paysans préfèrent travailler plus, s’endetter plus, gagner moins, pour élever des bêtes qui mangent du maïs et du soja OGM acheminé sur des milliers de kilomètres, plutôt que de simplement les laisser brouter l’herbe, regardez ce film ! Un film d’une grande simplicité, simple comme l’herbe…”

Jean Lhéritier, Président de Slow Food France:

“Le système alimentaire que nous connaissons est inadapté. Il faut réapprendre à mieux produire, à mieux manger. Slow Food, dans ce sens, prône une alimentation et une agriculture bonnes, propres et justes.
Le bon , parce qu’aujourd’hui le paysan est devenu un producteur de saveurs.
Le propre, car les agricultures asservies à des logiques industrielles ont trop souvent contribué, et contribuent encore à la détérioration des écosystèmes.
Le juste, parce que pour produire bon et propre, il faut des paysans et que ces derniers ne continueront à exister, à être une force vive dans la société, que s’ils obtiennent une digne rémunération de leur travail.
On mesure très vite, en visionnant HERBE, à quel point le film est au cœur de cette réflexion. Les deux systèmes présentés pour nourrir le bétail s’opposent ou se différencient tant sur les revenus qu’ils procurent à l’éleveur (le juste), que sur leurs effets sur l’environnement (le propre). Et le bon ? On imagine mal que le lait issu du système fourrager, à base d’herbe, ne se décline pas en un plaisir du goût supérieur, si on le compare au lait d’animaux nourris avec des granulés ! C’est déjà probable du seul fait des différences de rendements : avec moins de productivité par vache, le lait, moins dilué, préserve mieux ses vertus nutritives et ses saveurs.
Mais le plus important est probablement le modèle humain et social sous-tendu par les deux modes d’élevage : le film, par des témoignages simples, rassure. Le retour à la pâture crée un lien plus fort du paysan avec la nature, les terres, les animaux sauvages, la biodiversité des herbes, qu’il entretient et connaît mieux. Il crée du lien social, par une nouvelle solidarité et une capacité d’action collective de ces hommes qui ont fait un choix à contre-pied du modèle dominant. Enfin, il génère des revenus et fait preuve d’une plus grande efficacité économique.
HERBE, sans dogmatisme, simplement, montre la voie du progrès, qui n’est pas là où on l’attend (modernité des installations, taille des exploitations, intrants, technologies…) mais dans la sagesse et la recherche d’une approche humaniste des pratiques agricoles. Comment pourrions-nous, consommateurs, ne pas soutenir ce mode d’élevage ? D’ailleurs, nous ne sommes pas des consommateurs, mais, chacun d’entre nous , les co-producteurs du modèle alimentaire de demain.”

La date de sortie nationale du film est le 18 février prochain, à 3 jours de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture de Paris.

Jean Yves Griot, Président fondateur du Réseau Agriculture Durable et secrétaire général de Cohérence

Le DVD “Sans Terres et sans reproches”

Documentaire qui est déjà sorti en DVD, quelques questions à la réalisatrice, Stéphanie Muzard Le Moing :

 

A l’origine du film, il y a donc Stéphanie. Informée, elle fait du lobby citoyen auprès de ses proches en informant par mails/dessins, etc… Elle s’est dit un jour qu’il y avait urgence, que les enjeux étaient beaucoup plus importants que la “malbouffe”… Puis il y a eu une rencontre, “avec Eric, et d’autres (Steve, Jean-Louis Gueydon)” - qu’elle appelle ses “pays’âmes”, “un curieux cocktail, un chemin qui s’est tracé un peu comme ça, un chemin de traverse!!!! Tellement passionnant à crapahuter…

 

Elle a ensuite voulu vérifier chez ses voisins ce qu’il en était de l’industrialisation de l’agriculture dans un terroir de qualité et d’exception, où se situent parc naturel, des sites classés et protégés,  et où l’environnement est préservé…

Elle a aussi voulu mettre en lumière “des gens qui font autrement, même sans le système, car il y en a plus qu’on ne le croit”. Histoire aussi de “motiver et fédérer les gens de plus en plus nombreux qui ne se sentent pas bien en phase avec les décisions soient disant démocratiques qui échappent de plus en plus aux citoyens… D’informer aussi les personnes lambdas en faisant un film simple, avec de vrais gens, pas mis en scène.”

Lors de la réalisation du film, Stéphanie a surtout était marquée par l’espoir: “le monde est moche et abîmé, mais il y a des voyages initiatiques proche de chez soi à faire! La rencontre humaine et l’écoute de l’autre sont primordiales.”

Elle a aussi réalisé qu’un jeune qui veut faire de l’agriculture respectueuse de l’environnement - et donc des consommateurs - n’est pas pris au sérieux: “on se fout de lui ouvertement et on l’empêche de s’installer”.

Elle est malgré tout heureuse de vivre là où elle est, “même si comme ailleurs, les problèmes de pollution existent…” Enfin précise-t-elle, “il ne faut pas se fier aux apparences!  j’ai écrit un carnet de voyage, “confidences pays’âmes” sur le making off du film et par manque de moyens, on a d’abord sorti le film. on aurait dû sortir un livre dvd, qui va se transformer grâce à une aide de midi pyrénées en une expo itinérante sur toute la matière première du livre: dessins, écrits, photos, documents trouvés, etc…”

Aujourd’hui, elle a le sentiment que le pouvoir est entre nos mains, dans nos choix de consommation: car “rien ne viendra d’en haut!”. “Il faut se bouger très vite face aux enjeux énormes de la production alimentaire, du brevetage du vivant, de la disparition des paysans, des abeilles, des semences paysannes et de l’agriculture vivrière, de la stérilisation des terres, etc…: tout est réversible, il suffit de le vouloir et d’agir. d’informer aussi le plus grand nombre.”

Elle pense que “le progrès est de faire une pause dans cette rocambolesque aventure vers l’autodestruction de cette civilisation du paraître et de l’avoir. Le progrès c’est le respect des autres, de soi, de  tout ce qui nous entoure. La contre-nature est une voie sans issue, l’homme se perdra, sans humilité, dans les méandres de sa propre…m….? Allez, j’ose. Je préfère parler d’évolution plutôt que de révolution”.

Les leviers d’action priori-terre, pour Stéphanie, se situent dans l’acquisition d’une “conscience universelle que l’homme fait partie intégrante de son environnement: chacun doit se prendre en charge dès aujourd’hui dans son quotidien: boycotter ce qu’il ne souhaite plus cautionner - encore faut-il qu’il s’informe et qu’il le veuille!-, agir, réapprendre à fabriquer son alimentation, un peu comme un animal élevé en batterie qui reprendrait peu à peu son autonomie à l’état naturel!! Il faut fédérer les énergies positives, redonner espoir. de nombreuses guerres sur cette planète malade et agonisante sont dues au pouvoir exclusif sur les ressources naturelles… Remplaçons les bénéfices à prix sacrifiés par la simplicité des rapports humains, l’échange, l’enrichissement culturel….vaste programme de déprogrammation!”…

18/12/2008

Cyberacteurs : les vidéos

http://www.cyberacteurs.org/video/