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10/06/2008

Portrait d'une enfant perdue, théâtre

du jeudi 19 au dimanche 22 juin 2008
à 20 h 30
à l'Espace Quartier latin
37, rue Tournefort - Paris Ve
métro : Monge, Censier-Daubenton, Cardinal-Lemoine ; bus : 21, 27, 47
Actes de présence
en partenariat avec
Art en exil
présente une production
Éclats de rêve
(reprise exceptionnelle pour quatre représentations)
Portrait d'une enfant perdue
d'après L'Idiot  de Dostoïevski
avec
Maurice Audebert : Narrateur
Éric Meyleuc : Prince Mychkine
Stéphanie Pierron : Nastassia Philippovna
Pedro Vianna : Rogojine
prix des places
plein tarif : 15,00 euros
tarif réduit : 10,00 euros
tarif réduit : enfants, étudiants, chômeurs,
membres des associations, Actes de présence,
Éclats de rêve,  ACT, Art en exil et Poesia 2 Ottobre

renseignements et réservations
09 51 79 61 37 / 01 42 93 61 37
ou eclatsdereve@free.fr

 

AffichePEPA6.jpg

 

 Actes de présence
2 ter, passage de Clichy
F-75018   PARIS
Téléphones : +33 (0)9 51 79 61 37 (prix d'une communication locale depuis un poste fixe en France)
                    +33 (0)1 42 93 61 37
Fax : +33 (0)9 51 79 61 37
Courriel : actesdepresence@free.fr

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02/06/2008

Novembre à Prague, lecture/spectacle

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le mercredi 4 juin à 19h et 21h

au café librairie La Cour des Miracles,
18 rue de Penhoët à Rennes
(près de la place Ste Anne. Métro : Ste Anne)


 
Novembre à Prague est une lecture/spectacle tirée du recueil de poésie de Philémon Le Guyader.

Une plongée étonnante dans la capitale tchèque.
Un voyage sur les traces d'un poète égaré.
Un regard décalé.
Un spectacle intimiste.
 
Durée : 50 mn.

entrée libre

Avec Lile Cargueray et Philémon le Guyader

site : www.editionsdlc.org

 

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01/06/2008

Hommage à Jean-Claude Charles

http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/charles_hom...

c'est toujours malheureux de découvrir un poète parce qu'il vient de mourir

mais il n'est jamais trop tard pour lui rendre hommage...

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05/05/2008

Expo photos 1968 de Gérald Bloncourt

Tout le mois de MAI :  Gérald BLONCOURT expose ses photos prises à Renault Billancourt en 1968
À LA COMMUNE LIBRE D'ALIGRE,
3 RUE D'ALIGRE - 75012 PARIS
Mercredi 7 mai 20h : soirée de présentation-
EN PRÉSENCE DE L'AUTEUR

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18/04/2008

*Comment Nicolas Sarkozy écrit l'histoire de France*


                       "Passe & Present"
    Comite de Vigilance face aux Usages de l'Histoire
                          
Guy Moquet, Jaures, les colonies et tant d'autres. Nicolas Sarkozy en campagne, puis au debut de son mandat, n'a cesse d'utiliser et de brandir des references historiques. Cet usage immodere de l'histoire a alors mobilise autant de mises en scene grandiloquentes que de discours de filiation destines a dessiner les contours d'une France mythique du candidat puis du president.
   Comment voir clair dans tous ces personnages et evenements sans cesse melanges et associes les uns aux autres en dehors de tout contexte? Comment comprendre le brouillage de references qui empruntent autant aux grandes figures de la gauche qu'a celles de la droite? Quels sont les enjeux et les effets politiques de telles constructions historico-politiques?
    Une vingtaine d'historiens ont disseque les usages que fait de l'histoire Nicolas Sarkozy pour permettre de saisir les mecaniques a l'oeuvre dans cette vaste entreprise de reconstruction d'un roman national. Sous la forme d'un dictionnaire, un veritable parcours critique dans l'histoire de France revue et corrigee par une droite qui entend refabriquer de l'"identité nationale"...


SOMMAIRE
Affaire Dreyfus - Afrique - Maurice Barres - Marc Bloch - Léon Blum - Cascade du bois de Boulogne - Charlemagne - Choc des civilisations - Georges Clémenceau - Communautarisme - La Commune - Condorcet - Croisades  - De Gaulle, Sarkozy: une drôle d'histoire - Edit de Nantes - Esclavage dans les colonies francaises - Etat capétien - Féodalites - Jules Ferry  - Fille ainée de l'Eglise - Fin de l'histoire - La "France éternelle", un paysage de campagne? - Glieres - Victor Hugo - Jean Jaures - Jeanne d'Arc  - Claude Lévi-Strauss  - Litanie - Lumières - Lutte des classes - Lyautey - Mai 68, ou L'actualité de la mémoire - Georges Mandel - Guy Moquet - Jean Moulin - Napoléon Bonaparte - Napoléon III - Passé colonial - Pavillon de la lanterne - Repentance - Résistance - Rêve - Révolution française, révolution - Révolution française, ses "grands hommes" - Rois de France - La Terreur, terreur - Totalitarisme(s) - Verdun - Vichy


En librairie le 18 avril 2008
Collection "Passe et Present"
12*19 cm, 208 pages, 15 euros


Deja paru: Gerard Noiriel, * A quoi sert l'"identité nationale" *


http://atheles.org/editeurs/agone/


Lire le manifeste du CVUH: http://cvuh.free.fr/spip.php?article5


+++++++++++++++
Editions Agone
BP 70072
F-13192 Marseille cedex 20

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15/04/2008

mgversion2>datura n°61

vous allez pouvoir découvrir le 61ème opus de mgversion2>datura à avec de nombreux auteurs dont Jan
Oskar Hansen, Cathy Garcia, Pierre Guéry et d'autres, dont un nouveau venu dans la maison: Christophe Siébert.
Rendez-vous dès maintenant sur  http://mgversion2.free.fr/mg61/mgv2_61index.html

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14/04/2008

Le dernier livre de Marc Sastre est sorti

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Vous trouverez des extraits sur le site:
http://marcsastre.wordpress.com/1-a-defaut-de-martyrs/
Pour ceux que ça intéresse, et je vous conseille fortement de vous y intéresser, c'est disponible sur Toulouse aux 
librairies Ombre Blanche, La Renaissance.
Peut se commander également dans n'importe quelle librairie. (prix 12 e)

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Un poème de CE Andersen

Après 15 mois d'inactivité forcée par sa maladie, Christian Erwin Andersen reprend du poil de sa plume :




Je ponds
les dernières larves noires de ma vie
dans la pestilence d’un asile urbain
et forme le vœux qu’elles y prolifèrent
 
si je vous les annonce
c'est que je suis bon bougre
un facteur triste pourrait vous les porter
franco de port et sans préavis
 
par le crachoir pour tuberculeux
qui me tient lieu ici de portevoix
j’en dis l’interminable litanie
elles remuent dans ma gorge
se bousculent dans ma bouche
et piétinent mes lèvres

nées les fers aux pieds
elles ont traversé ma vie
laissant pour seule trace
une traînée sanglante

comprenant leur impatience
je les libère enfin
la noire marée moutonnante
va fondre sur la ville
 
 
 
 
2.               Faut pas rêver
 
 
A marée montante
les rêves
ont les poches pleines
 
à l'étalle
ils ont du sang
sous les ongles
 
les rêves sont dangereux
pour un nuage qui passe
ils vous égorgeraient
 
ils ont
la folie furieuse
 


 
3.
 
Tu ne pouvais deviner qu'elle vivait là
cachée sous ton coude
dans l'angle mort du jeu
ni imaginer
qu'à deux doigts à peine de la main
elle te narguerait
présentant à tes lèvres
en même temps qu'à tes yeux
l'absinthe et le sucre qui les exaltent
la flamme bleue et sa banquise d'ouate
qui font nos masques sembler au néant
 
Cela
tu n'aurais pu le croire
que parfois se faufilant
entre deux portes la nuit
de grands yeux aux longs cils d'or
te  visitent viennent et reviennent
elle est nue venue pour te séduire
elle pose un doigt impérieux
sur tes lèvres
t'intime l'ordre de te taire
de la suivre
et tu trébuches tu obéis c'est l'erreur



dieudeux@yahoo.fr

 

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05/04/2008

Think TIBET par JL Millet

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http://www.zen-evasion.com/

 

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tableau de JL Millet

1637208532.jpg

Un grand Torii bleu  

posé sur fond de couchant  

est-ce bien normal ?

profitez-en pour aller voir son site et tout particulièrement là :

http://www.zen-evasion.com/vers%20libres/crimes.htm

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17/03/2008

Du nouveau chez Homnisphères

Communiqué

Après 4 années d’existence, riches et intenses, et plus que jamais résolus à aborder toutes les thématiques politiques et sociales sous un angle contre-culturel, notamment en plaçant le projecteur hors du cadre, nous avons le plaisir de vous présenter 8 nouveaux essais critiques. Des essais décapants, dérangeants, stimulants, c’est selon, qui apportent tous à leur manière un éclairage pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. En espérant que cette nourriture de l’esprit un peu plus pimentée qu’à l’ordinaire vous mettra l’eau à la bouche…
 
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L’homme aux limites
Essais de psychologie quotidienne
de Roger Dadoun
 
Avec Dante, dressé face à l’Enfer, faut-il dire : « Vous qui entrez dans ce monde-ci, laissez toute espérance » ? Notre monde, frontières abolies dans le bruit et la fureur, s’impose à nous en gigantesque omnisphère, qui ingère tout, exténue tout repère - se règle et se dérègle au rythme d’un temps qui brûle les étapes, largue l’homme claudiquant à la traîne.
 
En dépit d’inventions majeures, l’homme d’aujourd’hui subit toujours affres et convulsions, legs d’un sanglant XXe siècle. Roger Dadoun en prend acte, avec passion et lucidité, pour analyser les agressions et limites - violences, harcèlements, incertitude, souffrances, « vie et mort » - auxquelles chacun se trouve confronté dans son existence quotidienne.
 
Contre terreurs et menaces, il ménage une place, insolite et superbe, à des notions devenues obsolètes telles que sérénité, utopie, tendresse. Il emprunte à Pelloutier, fondateur des Bourses du Travail, ce projet véritablement vital, éthique et politique à la fois : être « les amants passionnés de la culture de soi-même ».
 
Roger Dadoun, philosophe, psychanalyste, professeur émérite, Université Paris VII. Producteur à France Culture. Parmi ses dernières publications : La télé enchaînée, Utopies sodomitiques, Heidegger, le berger du néant et Sexyvilisation.
 
(Collection Savoirs Autonomes – 288 p. – 17.00 euros)
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La télé enchaînée
Pour une psychanalyse politique de l’image
de Roger Dadoun
 
Argent-Dieu-TV - triangle symbolique et concret pour une télévision d’épate et d’avilissement qui exploite et rabat le miracle du ciel sur la terre : ouvrir une boîte (Pont d’or), tourner une roue (Fortune), dire un mot un chiffre un nom (Sésame), et voici que tombe sur têtes en extase devant un public de croyants-voyants exultants la manne des euros.
 
Main basse sur toutes émissions « people » ou autres, les « producteurs-animateurs-présentateurs », « icônes »  des temps modernes, font toujours plus fort dans le vulgaire, l’hilare et le vorace. Journalistes et chroniqueurs, petits malins à haut caquet, courent après tout ce qui renomme et rapporte. Le bouvard-et-pécuchet pullule, l’ignare se pavane, la frime triomphe.
 
Le monopole de l’imaginaire, lié au détournement des savoirs et au trafic d’informations, est chasse gardée pour l’obscène alliance entre patrons de chaînes (Fric), politiciens (Pouvoir), barons de production (Carrière), et cercles tournants de petits maîtres serviles agglutinés autour de « têtes » et « stars » préfabriquées.
 
Le « peuple des télécommandés », ébaubi, gobe – pour la gloriole éphémère et les durables profits cumulés des maîtres ès décervelage et forgerie de l’image.
 
Roger Dadoun, philosophe, psychanalyste, professeur émérite, Université Paris VII. Producteur à France Culture. Parmi ses dernières publications : La télé enchaînée, Utopies sodomitiques, Heidegger, le berger du néant et Sexyvilisation.
 
(Collection Savoirs Autonomes – 352 p. – 18.00 euros)
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Les misères des Lumières
Sous la Raison l’outrage
de Louis Sala-Molins
 
Avec Louis Sala-Molins, « le Code noir sous la main », remontons le temps jusqu’au XVIIIe siècle et parcourons cette période faste de l’histoire de France : celle des Lumières, de ses grands noms - Montesquieu, Rousseau, Diderot, Raynal, Condorcet… - et de la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ».
 
Nous avons dit Lumières. Nous avons dit Droits de l’homme. Nous avons dit Egalité. Nous avons dit Justice et Humanité. Pour autant, il suffit de surprendre l’embarras d’un Montesquieu ou d’un Condorcet devant l’horreur de l’esclavage pour voir qu’il n’en est rien. Les Lumières biaisent, trichent et la Raison, ainsi outragée, cède devant les besoins du commerce et les nécessités de l’ordre public.
 
Avec Les Misères des Lumières. Sous la raison l’outrage, Sala-Molins nous livre une réflexion fondamentale sur la mémoire et l’histoire. Ce faisant, il dénonce un long, scandaleusement trop long silence de l’historiographie française sur un chapitre pluriséculaire de l’histoire de France.
 
Louis Sala-Molins, catalan, a enseigné la philosophie politique à La Sorbonne où il a succédé à Vladimir Jankélévitch, puis à l’Université de Toulouse. Parmi d’autres publications, on lui doit l’exhumation de deux textes incontournables dans l’histoire de la traite et de l’esclavage des Noirs : le « Code noir », édicté à Versailles par Louis XIV en 1685 (Le Code noir ou le calvaire de Canaan) et le « Code noir carolin », rédigé un siècle plus tard (1784) à la Cour des Bourbons d’Espagne pour les colonies espagnoles (L’Afrique aux Amériques. Le Code noir espagnol).
 
(Collection Savoirs Autonomes – 272 p. – 17 euros)
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Tolérance répressive suivi de Quelques conséquences sociales de la technologie moderne
de Herbert Marcuse
 
 « La tolérance est passée d’un état actif à un état passif, de la pratique à la non-pratique : laissez-faire les autorités constituées ! Ce sont les gens qui tolèrent le gouvernement qui, à son tour, tolère une opposition dans le cadre déterminé par les autorités constituées. La tolérance vis-à-vis de ce qui est radicalement mauvais semble bonne parce qu’elle sert la cohésion du tout qui est en route vers l’abondance ou vers plus d’abondance. Le fait qu’on tolère la crétinisation systématique aussi bien des enfants que des adultes par la publicité et la propagande, la libération des pulsions destructrices au volant dans un style de conduite agressif, le recrutement et l’entraînement de forces spéciales, la tolérance impuissante et bienveillante vis-à-vis de l’immense déception que suscitent le marchandisage, le gaspillage et l’obsolescence planifiée — toutes ces choses ne sont pas des distorsions ou des aberrations, elles sont l’essence d’un système qui n’encourage la tolérance que comme un moyen de perpétuer la lutte pour l’existence et de réprimer les alternatives. »
 
En écrivant Tolérance répressive en 1964, Herbert Marcuse bouleverse la philosophie en général et la théorie critique en particulier.
 
 
Herbert Marcuse (1898-1979), philosophe, fut l’un des principaux théoriciens de l’école de Francfort. Ses écrits traduits en français ont très largement inspiré le mouvement de Mai 68 et la Nouvelle Gauche européenne et américaine. Les travaux de Hegel, Marx, Freud, Lukács et Husserl constituent les fondements de sa critique radicale de la société.
 
(Collection Horizon Critique – 144 p. – 12.00 euros)
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Pierre de Coubertin, le seigneur des anneaux
Aux fondements de l’olympisme
de Jean-Marie Brohm
 
 « Ô sport, tu es la Fécondité ! Tu tends par des voies directes et nobles au perfectionnement de la race en détruisant les germes morbides et en redressant les tares qui la menacent dans sa pureté nécessaire ».
 
« Il y a deux races distinctes : celle des hommes au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs à la mine résignée et humble, à l’air vaincu ».
 
« Seul, le sport donnera aux jeunes Latins – comme il l’a donné aux jeunes Anglo-Saxons – la recette pour devenir homme sainement ».
 
« Le sport apportera à la famille, base de toute société viable, le renfort d’une santé reconquise et entretenue par le plaisir sain. […] Le sport est un facteur éminent des entreprises coloniales, à tel point que coloniser sans une vigoureuse préparation sportive constitue une dangereuse imprudence. […] Le sport épurera les lettres et tuera l’érotisme en lui enlevant ses lecteurs ».
 
Le baron Pierre de Coubertin, historien, pédagogue et promoteur des Jeux olympiques modernes, définit dans ces « litanies du culte sportif » l’ordre moral, familial, sexuel, politique, diplomatique, colonial, national et social. Coubertin, un homme au service de l’idéologie bourgeoise de son temps et du nôtre…
 
Jean-Marie Brohm est Professeur de sociologie à l’Université Paul Valéry, Montpellier III. Principal fondateur de la critique radicale du sport en France, il est notamment l’auteur de La Machinerie sportive. Essais d’analyse institutionnelle et de La Tyrannie sportive. Théorie critique d’un opium du peuple.
 
(Collection Horizon Critique – 144 p. – 12.00 euros)
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Tous propriétaires !
Du triomphe des classes moyennes
de Jean Luc Debry
 
A l’image des petits-bourgeois de La Noce de Bertolt Brecht, le monde des employés et des petits chefs de bureau domine le champ idéologique de l’ensemble du corps social et imposent ses valeurs. Le prolétariat semble avoir été dissous comme par magie dans cette opération. Il en a adopté les codes caractérisés par la tyrannie du même : même façon de produire, de consommer, de se divertir, de parler, de (sur)vivre.
 
Cette classe, moyenne en tout, est l’incarnation de la fin de l’histoire, c’est-à-dire de son effacement au profit de l’actualité la plus immédiate avec ce que cela comporte de sordide, d’amnésie et de malhonnêteté intellectuelle. Glorification de l’individualisme, des lieux communs, des non-lieux, du conformisme et du faux-semblant. Une victoire sans partage.
 
Signe des temps, le slogan Tous propriétaires ! fait florès. Simple et édifiant, il semble se suffire à lui-même et résonne comme un cri de ralliement. A lui tout seul, il résume l’utopie des marchés et désigne un lieu d’enfermement. Brandi comme un étendard, il tend à mettre sur un pied d’égalité le propriétaire d’un hôtel particulier à Neuilly, celui d’un deux pièces-cuisine en HLM et celui d’une maison de maçon.
 
 
Jean Luc Debry, employé modèle, s'intéresse à des sujets de réflexions que
son époque et sa condition sociale réprouvent. Il participe depuis plusieurs années à la revue d’histoire populaire Gavroche et est également l’auteur de récits historiques. Il a fait connaître la pièce de Georges Cavalier, La Commune à Nouméah, écrite et jouée à Fort Boyard le 1er janvier 1872 (Séguier, 2002).
 
(Collection Expression Directe – 176 p. – 14.00 euros)
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Ne plus perdre sa vie à la gagner
Pour un revenu de citoyenneté
de Baptiste Mylondo
 
La place du travail au sein de la société n’est ni une évidence, ni une fatalité. La prédominance de la « valeur travail » est une exception historique née du développement du capitalisme et de l’impératif de croissance qu’il implique.
 
Sous peine d’enfermer chacun dans ce bagne doré qu’est la société de surconsommation et de surproduction, le culte du travail doit impérativement être remis en cause. Au-delà de tout choix de société et de toute orientation politique, chaque individu doit pouvoir décider librement de la place qu’il entend accorder au travail dans son existence. Dans cette optique, la création d’un revenu de citoyenneté, qui répond à un idéal de justice sociale, prend tout son sens.
 
Même si cette idée n’est pas neuve - Thomas More y faisait déjà allusion au XVIe siècle - le revenu de citoyenneté s’appuie sur une justification philosophique forte, fondée sur la reconnaissance de l’utilité sociale de chaque membre de la société et de l’intérêt qu’a cette société à soutenir et promouvoir la richesse sociale que chacun contribue à créer.
 
 
Auteur de nombreux articles sur la question du travail, Baptiste Mylondo a publié Des caddies et des hommes (La Dispute, 2005) et dirigé un livre collectif, Pour une politique de décroissance (Golias, 2007). Cofondateur d’une société coopérative d’intérêt collectif spécialisée dans le commerce équitable local, il milite activement pour le revenu de citoyenneté et collabore au journal Sarkophage.
 
(Collection Expression Directe – 144 p. – 12.00 euros)
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Petit imprécis de voyage
A l’usage des navigateurs urbains
de Pierre Gras
 
Cet anti-manuel de voyage, interrogeant tour à tour le tourisme, la mobilité, le nomadisme et la modernité, mais aussi la quête de l’Autre et de l’ailleurs, n’a pas pour objectif de régler leur compte aux inepties touristiques ni aux idiots du voyage de toutes sortes, même si l’exercice pourrait être salutaire. Il se destine davantage, en évitant si possible les pièges de l’exploraseur, à créer ou entretenir chez chacun d'entre nous un désir de voyage. Et au final, faire mentir Samuel Beckett lorsqu’il affirmait : « On est tous cons, mais pas au point de voyager. »
 
Dans un monde presque entièrement urbanisé, interdépendant et balisé, l’aventure reste possible, pour peu qu’on la souhaite vraiment. Mais elle consiste surtout, pour le voyageur, à respecter l’Autre, c’est-à-dire à se respecter soi-même, quitte à bousculer les protocoles, les horaires, les acquis ou les certitudes pour y parvenir.
 
En acceptant d'abandonner pour quelque temps sa boussole et plus encore son GPS.
 
Journaliste et éditeur, Pierre Gras a dirigé pendant dix ans l’agence de presse Tramway. Il a travaillé auparavant au Progrès et au Monde Rhône-Alpes, et collabore aujourd'hui à la revue Urbanisme. Auteur d'essais et de récits de voyage consacrés au monde urbain, il a notamment publié Médias et citoyens dans la ville. Il vit et enseigne à Lyon.
 
(Collection Savoirs autonomes – 144 p. – 12.00 euros)
 
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Editions Homnisphères
21 rue Mademoiselle 75015 Paris
Tél : 01 46 63 66 57 & Fax : 01 46 63 76 19
email : info@homnispheres.com

web site : www.homnispheres.com


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11/03/2008

Litli soliquiétude

Litli Soliquiétude
Séverine Thevenet
Texte de Catherine Leblanc

Litli est le dixième livre d'Où sont les enfants ?
La dixième aventure. Avec ce drôle de mot, soliquiétude, qui mélange la solitude à la quiétude, le silence à la sérénité. Litli veut dire « petit », en islandais. C'est un petit bonhomme, dans une ville en noir et blanc, qui « marche toujours sur les mêmes lignes ». Mais il y a la couleur, ailleurs, sur les murs de la chambre et bientôt sous ses pas. « Si tu regardes longtemps, même une pierre finit par s'ouvrir ».

Un livre – un beau livre – c'est un voyage. On laisse les villes, et les pavés, et l'habitude et on « fait naître le monde », ailleurs. Les mots de Catherine Leblanc s'effacent lorsqu'il n'y a rien à dire de plus que ces géants dans le paysage. La dernière image montre Litli dans une chambre en couleur. La photo au mur est en noir et blanc. Entre la première et la dernière image, Litli a trouvé. Ce que l'on ne trouve peut-être que dans l'ailleurs et la solitude, ce que l'on ne trouve peut-être qu'en dehors de soi. L'invisible ?

Madeline Roth

Pour tourner les pages de Litli Soliquiétude :
http://ousontlesenfants.hautetfort.com/album/litli_soliqu...



Editions Où sont les enfants ?

Derrière la rue - 46240 Vaillac
Courriel : osle@wanadoo.fr
Site : http://ousontlesenfants.hautetfort.com/

Tél : 05 65 31 13 42
Fax : 05 65 21 61 03

La photo a plein d'histoires à raconter aux enfants

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09/03/2008

Des nouvelles du Microbe

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Premier coup : le n°46 de Microbe, préparé par Paul Guiot, est à l’impression. Au sommaire : Éric Allard, Alexandra Bougé, Sophie de Bellefroid, co errante, Dan Fante, Pascal Feyaerts, Paul Guiot, Isabelle Herbert, Joaquim Hock, Jean-Marc La Frenière , Thomas Vinau.
Oui, vous avez bien lu : Dan Fante est au sommaire de Microbe avec un poème inédit en français. Sans doute une première pour une petite revue francophone. D’autres suivront, et dans d’autres revues aussi.
 
Deuxième coup : avec ce n°46, les abonnés « plus » recevront le n°16 de notre collection Mi(ni)crobe : Les Essais de mon peigne, de Raymond Alcovère.

Couverture en PJ. (Ne te tracasse pas pour le jaune, Ray, je ne sais pas de quelle couleur sera la plaquette. C’est juste que j’avais une feuille jaune à portée de main pour préparer ce pubsage.)
Troisième coup : mon roman pour adolescents La cité des Fleurs Fanées (Prix « Lire à Blum » 2007-2008) vient d’être réédité aux éditions Mijade. Nouvelle présentation (180 pages au lieu de 120) et nouvelle couverture (en pièce jointe itou).
Quatrième coup (le meilleur d’après les statistiques) : mes réponses aux Questions sauvées du vent de Thomas Vinau sont en ligne depuis quelques jours sur son blog : http://reponsessauveesduvent.blogspot.com/
Merci d’avoir lu jusqu’ici.
Bien cordialement du Pays Noir,
Éric


La saison 2 de la Saga Maigros (épisodes 31 à 60) débutera le 21 mars. Vous pouvez recevoir les 30 premiers épisodes en un seul fichier pdf sur simple demande. Âmes sensibles s'abstenir !
Indigents de Dublin (recueil instantané) : ils me reste quelques exemplaires (10 € + frais de port).

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03/03/2008

L'étoile de Joaquim Hock

Joaquim Hock, Grand Illustrateur Attitré de Nouveaux Délits commet « L’étoile » aux éditions Filaplomb.
 Cette jeune maison d’édition propose des livres brefs (24 pages) à un prix modique qui peuvent être commandés par le biais de son site internet. Il n’est pas interdit de faire circuler l’info :-)…
Extrait :

«Le sultan a toujours aimé les choses merveilleuses. Il a, paraît-il, une vie onirique fort chargée. Il a en outre un orgueil de belle taille. C’est dire si l’idée de se retrouver soudain en possession d’une des étoiles du ciel avait tout pour le séduire, et le rendre encore plus enclin à la folie des grandeurs qu’à l’ordinaire.
Après avoir bien réfléchi à ce qu’il convenait de faire de cette nouvelle partie de son empire, il annonça de sa voix haute et claire qu’il avait l’intention de s’y rendre au plus vite…»

En couverture : illustration de Pierre Leroy

Le mot de l'Editeur :

La littérature a aussi pour fonction de se moquer de l'actualité et quand elle le fait comme ici, par l'intermédiaire de la fiction, c'est souvent une réussite.
Dans cette nouvelle, que pour moi-même je qualifie de «Conte moral et politique», Joaquim Hock nous raconte le caprice d'un sultan omnipotent.
Une nouvelle étoile apparait au ciel et le dirigeant assoiffé de toujours plus de grandeur non seulement se l'attribue mais décide de plus de s'y rendre.
Son entourage puis l'ensemble du pays est alors mis au travail pour exaucer ce souhait du souverain et permettre dans les plus brefs délais, l'extension extra-terrestre du royaume.
Qui autour de lui osera finalement lui remettre les pieds sur terre, c'est justement tout l'objet de cette histoire !

www.filaplomb.fr.

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29/01/2008

Merci pour la musique de Patrice Maltaverne

Avis de parution

 

 

Patrice Maltaverne

 

 

MERCI

 

POUR LA MUSIQUE

 

 

Illustration : Patrice VIGUES

 

 

Aux éditions associatives

 

Gros Textes

 

 

Les matins en allant à Paris nous sommes attirés par un trou noir, tous d’accord pour affirmer qu’aucune catastrophe n’explique l’écoulement des mémoires. Une fois parvenue au centre de la terre la vérité semble reculer. Nous ne sommes là que pour nous tenir en équilibre précaire.

 

Cet ouvrage de 60 pages au format 13 x 21  sera disponible à partir du mois de janvier 2008.

 

On peut le commander auprès des éditions associatives Gros Textes pour la somme de 8 euros (plus 2 euros de frais de port)

 

 

Nom  Prénom

 

 

Adresse

 

 

 

 

 

Commande …. exemplaire(s) de

 

Merci pour la musique de Patrice Maltaverne, au prix de 8 € (plus 2 € de port – port gratuit à partir de l'achat de deux exemplaires) et verse ……. € (chèques à l'ordre de Gros Textes)

 

A Gros Textes

 

Fontfourane

 

05 380 Châteauroux-les-Alpes

 

 

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15/01/2008

Le chasseur abstrait, revue

Le numéro 34 (janvier) de la "Revue d'art et de littérature, musique" est en ligne:

http://www.lechasseurabstrait.com/revue

         SIX HEURES DE MUSIQUE
         ET DE POÉSIE dans ce numéro
         streaming et mp3 à télécharger



- Présentation du projet DIRE LE TEXTE avec Marta CYWINSKA, Régis NIVELLE, Jack YANTCHENKOFF, Robert VITTON, Marie SAGAIE-DOUVE, Valérie CONSTANTIN, Patrick CINTAS, Jean-Claude CINTAS & Pascal LERAY.

- Jack YANTCHENKOFF & Patrick CINTAS vous proposent d'écouter et de télécharger 6 heures de musique et de poésie.

- Le chasseur abstrait sera au Salon du livre de Paris (14-19 mars) dans le hall du Centre régional des Lettres. Programme.


Textes mis en ligne ce mois-ci:

- Avec Andy Vérol: une interviou de Régis NIVELLE et deux numéros de sa revue INTERLOPE. Un extrait de MAINTENANT!, le livre que Régis NIVELLE prépare en collaboration avec Valérie CONSTANTION.

- Serge MEITINGER: Une chronique du péristyle: VOTE BLANC, VOTE ZÉRO - Et dans sa Librairie du gay savoir: Tour du monde de la poésie gay, Voyage(s) facétieux d'Albert Russo.

- Pascal LERAY: Tristesse de la série.

- Nacer KHELOUZ: Écrits d'automne - poèmes.

- Robert VITTON: Histoire de passer le temps.

- Luciano Mélis par France DELVILLE.

- Quatre plastiques d'Alain ROBINET: du grand travail.

- Michel HOST (prix Goncourt) présente le dernier livre de Cathy GARCIA: Salines.

- Présentation de "Créativité et Art Visuel" - l'atelier de Florence BACHELIER dont l'oeuvre est présentée par Jean-Luc Chalumeau: "Florence Bachelier, une coloriste qui « écrit » ses tableaux".

- Patricia SCHOLTES-KREBS propose quatre poèmes dans l'Atelier d'écriture de Rodica DRAGHINCESCU.


Beaucoup de textes encore à entrer dans le site. Le temps manque pour être à l'heure. Mais comme vous le constatez, c'est Le chasseur abstrait éditeur qui occupe la place. Cependant, tous les textes proposés seront mis en ligne prochainement.


http://www.lechasseurabstrait.com/revue


Nous vous souhaitons une bonne année 2008.

Feliz año nuevo.

Patrick CINTAS.


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150000 visiteurs par mois

RAL,M - Revue d'art et de littérature, musique

http://www.lechasseurabstrait.com/revue/



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Prochain numéro: 15 février 2008

19:09 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2008

Microbe 45

Bonjour.

Le 45ème numéro de Microbe est paru. La couverture est en pièce jointe. Au sommaire, vingt textes courts signés Valère Argué, Pascal Blondiau, Jean Claude Bologne, Clément Bulle, Éric Dejaeger, Cédric Fournelle, Yves Frémion, Thomas Grison, Ana Igluka, Seaborn Jones, Stéphane Latouche, Gerald Locklin, Loki, Jacques Sternberg et Michel Voiturier ainsi que des illustrations de François Nedonema et Ana Igluka.

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Si vous êtes abonné ou au sommaire, vous recevrez votre exemplaire dans les jours qui viennent.
Si vous devez vous réabonner, il y aura un petit message de rappel.
Si vous désirez découvrir Microbe, contactez-moi et je vous enverrai ce numéro à titre gracieux.

Microbe reste, à preuve du contraire, la revue payante la moins chère de Belgique. Depuis la fin du XXe siècle, en 45 numéros, Paul Guiot et moi avons publié 771 textes de 336 auteurs et des illustrations de 33 artistes. Et nous sommes partis pour encore au moins... qui sait ?

Bien cordialement,

Éric


ericdejaeger hébergé chez yahoo.fr

La première série de la Saga Maigros, le flic le plus nul de l'histoire du polar, est terminée. Vous pouvez recevoir les trente épisodes en un seul fichier pdf sur simple demande. Âmes sensibles s'abstenir ! La 2ème série démarrera au pritemps.

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11/12/2007

Spirales

De nouvelles dates en souffle continu :

"Spirales" Danse d'objets et sonorités ethniques.
 
Samuel Cuadrado : bilboquets, bâtons, canne, berceau de newton...
Gaël Macho : voix, didjeridoo, gongs, arc musical, harmonium, oudou...

Voyage abstrait à l'intersection de deux univers, avec le souffle pour origine, Spirales (du latin Spirare : respirer) est une exploration épurée et complice où se mêlent dextérité, poésie et dérision.

Ce spectacle a reçu le prix "Danse et musicalité" en juin 2006 au festival "Les années Joué" et a fait l'objet d'une reprise de mise en scène pour la salle au printemps 2007.


Vous pouvez voir le spectacle cet hiver :

15/12 : Salle J.Brel - Fontenay sous bois (94) à 15h
21/12 : Espace culturel - Assier (46) à 20h30

23/12 : Salle Balène - Figeac(46) à 15h

27/12 : Salle polyvalente - Gramat(46) à 15h

19/01 : Salle des fêtes - Limogne(46) à 21h
27/01 : Salle Yves Renault - Chambray les Tours(37)

Vous pouvez voir des extraits sur notre blog : http://artaem.blogspot.com

Au plaisir de vous y voir...


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10/12/2007

Projet atelier d'écriture à Villeneuve-Tolosane

 

Auprès de mon Art

 

        PROJET ATELIER D’ECRITURE

 

 

 

 

 

 

L’ATELIER DU SOLEIL

 

 

La Boutique d’Ecriture du Grand Toulouse avait initié au printemps 2007  un projet  d’écriture collective intitulé « le Grand Agglographe ». Parmi les ateliers ouverts dans 13 communes de l’agglomération toulousaine, un Atelier d’écriture s’est constitué,  commun  à

 

Villeneuve-Tolosane  et Cugnaux, et, soutenu par leurs bibliothèques.   

 

Le projet est aujourd’hui une réalité : un livre et un DVD (Les Nouvelles éditions Loubatières).

 

 

Devant l’écho positif recueilli par « Le Grand Agglographe », et,  dans son sillage un Atelier  d’écriture permanent se constitue en  la galerie Auprès de mon art, à l’initiative de Majid Kaouah, l’un des auteurs-animateurs du projet cité.

Il prend dénomination «  Atelier du Soleil » : dans un double hommage intertextuel  qui se dispense de longs  développements.

 

 L’Atelier du Soleil, ambitionne d’être un lieu vivant de mise  au jour d’écritures et de lectures diverses,  de l’acte scripturaire dans toutes les déclinaisons possibles :

 

 Textes en prose ou poétique (récit, mémoire, nouvelles, témoignages,  chronique, poésies en prose ou en vers…)

 

En conséquence, L’Atelier du Soleil se propose d’encourager

 

Les écritures plurielles

 

Les expressions  singulières

 

      Les lectures  multiples

 

 

 

 

 

L’Atelier du Soleil  se veut  concrètement un espace, voire un « dispositif constitué » organisé et animé, et ouvert  sur l’appropriation de l’acte d’écrire.

 

Il n’est pas destiné à émettre des jugements de valeur  sur les  textes élaborés.

 

Sa vocation fondamentale est d’ouvrir des plages de liberté où tout un chacun  donne  libre cours au « plaisir » d’écrire, de lire et de dire son texte.

 

Plaisir et envie de refonder les mots de tous les jours, d’en atténuer l’usure de leur usage quotidien, en leur conférant  une charge nouvelle  selon  sensibilités et veines d’expression  personnelles.

 

Par-delà toutes les définitions en vigueur à propos des ateliers d’écriture, la nôtre en définitive sera celle élaborée par la pratique de ses acteurs.

 

Emblématiquement, l’Atelier du Soleil, se place, selon son initiateur,  sous les auspices de ces exhortations :

 

 

                                     « Là où s’effacent les chemins, où s’achève le silence, j’invente …. l’esprit qui me conçoit, la main qui me dessine, l’œil qui me découvre. J’invente l’ami qui m’invente, mon semblable ; et la femme, mon contraire, tour que je couronne d’oriflammes, muraille que mon écume assaille, ville dévastée qui renaît lentement sous la domination des yeux.

 

                                     Contre le silence et le vacarme, j’invente la Parole , liberté qui s’invente elle-même et m’invente, chaque jour ».

 

                                                          Octavio Paz

 

 

 

Comme l’Atelier du Soleil sera accueilli par la Galerie Auprès de mon Art, il a semblé judicieux de prévoir des sessions périodiques, spécialement consacrées à la relation de l’écriture avec les arts plastiques. Elles se dérouleront  par le biais de rencontres avec les artistes-peintres exposant dans la Galerie et des communications consacrées au lien créatif entretenu par des peintres et des écrivains.

 

Des écrits pourront naître et se développer dans le creuset de ces rencontres.

 

 

Indications pratiques :

 

 

Date : L’Atelier a lieu chaque jeudi de 19h à 20h30 (des aménagements peuvent intervenir)

 

Lieu : Galerie Auprès de mon Art

 

Inscriptions : dans un premier temps, elles sont ouvertes et peuvent s’effectuer par courrier postal, téléphone et courriel aux adresses suivantes :

 

 

* Galerie Auprès de Mon Art,

 

26 allée des Platanes 31270 Villeneuve-Tolosane

 

Tél. : 05 61 92 61 67

 

aupresdemonart@free.fr

 

aupresdemonart@free.fr

.
aupresdemonart@free.fr

* Abdelmadjid Kaouah,

 

 Résidence Odéon

 

3, rue Léonie Toulouse

 

31 270 CUGNAUX

 

Tél. : 05 61 92 65 09

 

E-mail : majidkaouah@neuf.frmajidkaouah@yahoo.fr

 

 

 

Le lancement de l’Atelier prendra effet  à compter du 13 décembre à 19 heures

 

à la Galerie Auprès de mon Art

 

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28/11/2007

LE PETIT CHAT DE NEIGE

50 nouvelles-express et des poussières
 
de
 
Michel HOST
 
 
vient de paraître
aux
Éditions Rhubarbe
 
(100 pp.  /  9 euros)
 
Le tout enveloppé dans une double couverture originale et féline illustrée par Danièle BLANCHELANDE
 
 
*
 
sur :  www.editions-rhubarbe.com
on prendra connaissance du catalogue maintenant bien fourni et en voie de développement constant
de  RHUBARBE
 
sur : editions.rhubarbe@litterature.net

on entrera en contact avec Alain KEWES
éditeur et écrivain.
 
On pourra aussi écrire et prendre commande(s) à :
Alain KEWES
4, rue Bercier
89 000 – AUXERRE
ou encore en passant par le libraire de son quartier.
 
 
 *
*      *
 
Le petit chat de neige
 
est
 
 
selon son auteur, un panier de fruits acides ou sucrés, propres à agacer les dents et/ou à amuser le palais…
 
53 nouvelles-express  (3/4 de page A4 pour les plus longues), fruits cueillis dans la forêt de ce monde tel qu’il va cahin-caha,
 
avec le désir de répondre au pari d’écrire de vraies nouvelles très brèves, donc pourvues d’une intrigue, de personnages et d’un dénouement surprenant ou affreusement logique !
*
selon son éditeur, un bouquet de « fables cinglantes pour fustiger l’air du temps, dans ses travers grotesques et ses sublimes fulgurances. Michel Host, romancier (prix Goncourt), poète et nouvelliste (prix de la SGDL) y joue volontiers au misanthrope, exagérant le trait, mais peut-être est-ce notre époque qui n’aime plus guère les hommes ?
 
 
2 exemples frappants :
 
 
 
 
 
LA DERNIÈRE CIGARETTE
 
On s’empoisonne, c’est vrai, à fumer dès le plus jeune âge. Germaine, soixante-trois ans, a commencé quand elle en avait quatorze. Depuis, une clope a suivi l’autre et les dégâts s’annoncent, inquiétants : souffle court, début d’emphysème pulmonaire, vertiges, haleine de cheval de réforme… Jérôme, son jeune amant, la fuit désormais et lorgne l’anatomie des jeunettes sous leurs robes légères, leurs corsages transparents…
Ce samedi de juin, Jérôme, vautré sur le canapé du salon, une cannette d’Adelscott à la main, ne quitte pas des yeux l’écran où ondulent les juvéniles nageuses olympiques. Germaine, qui sait trancher les cas difficiles, prend à la cuisine le couteau à découper le poulet du dimanche, revient vers son amant qui, tout à ses ondines, ne l’entend pas venir. D’un seul coup porté de derrière elle lui embroche le ventricule gauche[1].  Jérôme rend son âme à Neptune. Cela fait, Germaine s’assied sur le dossier du canapé, efface les nageuses d’un clic télécommandé, extrait une cigarette de son paquet de Gitanes et, voluptueusement, la porte à ses lèvres. « La dernière – murmure-t-elle. Nous ne l’avons pas volée, hein, Jérôme ! »
Depuis, à Fleury-Mérogis, chaque jour, lors de la promenade, Germaine fait ses vingt tours de cour au trot soutenu. Sa santé s’est nettement améliorée.
 
1.  Selon le rapport d’autopsie.
 
 
POUR 100 MILLIONS DE DOLLARS
Battre le record mondial du 100 mètres plat était impossible… ou presque. Il était de 2 secondes 300 millièmes et la propriété du Jamaïcain John Tampico Jr. Le recordman était tombé raide mort en passant la ligne, fait qui n’avait alors aucune importance. Sur les dix participants à la course, six autres avaient péri dans sa foulée, le cœur explosé dans la poitrine. La famille du vainqueur avait touché dix millions de dollars. Évidemment, les meilleurs coureurs de toute une génération étaient voués au trépas, et les championnats du monde n’avaient plus lieu que tous les quinze ans.
Ji-Ling avait dix-huit ans. Il était d’une famille chinoise très pauvre et, comme des centaines de jeunes gens sur la planète, il s’entraînait pour gagner les vingt millions de dollars accordés à la famille de celui qui battrait le record du Jamaïcain. À Philadelphie, cette année-là, Ji-Ling, soutenu par la pharmacopée chinoise, battit le record en 1 seconde 999 centièmes 430 millièmes. Bien entendu, son cœur cessa de battre dès qu’il eut coupé la ligne, et aussi celui de sept des champions qui le talonnaient. Le succès fut universel.
Les goûts du public évoluèrent. La Fédération mondiale d’athlétisme comprit que le 100 mètres plat deviendrait plus passionnant si l’on battait aussi le record des morts en piste. Une nouvelle race de bookmakers apparut, les funeral bookmakers.
À quinze ans de là, sur le grand stade de Buenos-Aires et pour 100 millions de dollars, onze finalistes (les finales engageaient alors quinze champions) crevèrent sur le tartan. Ce fut le clou de ces Jeux mondiaux. 

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