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02/04/2010

"Figuration de l'amante" de Michel Host

Vient de paraître aux Editions de l’Atlantique (Collection Phoïbos) :

poèmes

de

MICHEL HOST

ORNÉS DE QUATRE ENCRES DE MDB

Edition à tirage limité, entièrement numéroté

Sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr. Couverture : Création blanc nacré, grain subtil, 250 gr.

au prix de 17,00  TTC l’exemplaire

Mieux que les femmes défigurées des images, la figure de la femme. Mieux que la femme, une femme. Mieux qu’une femme, l’Amante, la Bien-Aimée, la Plus qu’Aimée, l’Unique. En désir d’elle et célébration ultime. Michel Host

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premier est tiré dans le mois courant par l’éditeur et que les suivants seront tirés chacun chaque mois suivant, à la date

indiquée par vous. Les chèques devront être de somme égale. Dans le cas où il n’y aurait qu’un seul chèque, ce

dernier serait tiré dans le mois courant. Merci.

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de 2 à 5 exemplaires :

 

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ex. à 50 ex.

 

23,70; au delà de 50 exemplaires commandés : port et emballage gratuits.

contact : bowenchina12@yahoo.fr

 

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01/04/2010

LE LOT DU MONDE

LE LOT DU MONDE
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24 ET 25 JUIN 1950 - BANDEROLES AUX FENÊTRES ET DRAPEAUX DANS LES RUES - CAHORS CÉLÈBRE SA MONDIALISATION

 

 

"Le seul critère de réussite d'une collectivité devrait être sa capacité à ne pas exclure,
à faire sentir à chacun qu'il est le bienvenu, car tous ont besoin de lui.
A cette aune-là, le palmarès des nations est bien différent de celui proposé par les économistes."

Albert Jacquard, J'accuse l'économie triomphante, 1995

 

 


Le Lot du Monde


En 1950, Cahors fit valoir au Monde une utopie salvatrice en posant les premières pierres d’un Gouvernement mondial des peuples, seul apte à faire face à la menace atomique alors imposée durant la Guerre froide par les deux blocs américain et russe.

 

Alors que l'humanité était encore secouée par les horreurs de la dernière guerre et par le spectre d'Hiroshima, Cahors fut la première ville à signer la Charte de la Mondialisation, adoptée le 30 juillet 1949 grâce à l'adhésion de ses habitants, de ses élus communaux, et au soutien de personnalités nationales et internationales - dont Albert Camus, André Breton, Jean-Paul Sartre et l’Abbé Pierre. La ville prit la résolution d’ajouter à son nom le mot Mundi (du monde), pour s’appeler Cahors-Mundi.

Les mois suivants, 239 communes du Lot sur les 330 que compte le département, puis le département lui-même à travers son Conseil général, s'enflammaient pour le projet d'une planète sans frontières régie par une Loi mondiale... et à leur suite, un millier de communes ou de villes dans 10 pays et sur 4 continents, dont la ville d’Hiroshima. Cahors organisa les 24 et 25 juin 1950 les cérémonies qui consacrèrent la Mondialisation du Lot.

L’appel de Cahors était un acte de résistance face à la folie meurtrière des hommes, un élan de solidarité entre les peuples, posé en réaction à la barbarie des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Les citoyens de Cahors ont fait corps pour opposer à la force brute l’utopie d’une nouvelle fraternité humaine. Ils ont pu ensemble affirmer la nécessité d’un ordre supra-national qui pourrait permettre l’organisation d’une communauté mondiale où règnerait la paix et l’abondance, et où les libertés fondamentales seraient garanties aux individus (1).

 

Le 60ème anniversaire de la Mondialisation du Lot


Alors que Cahors et le Département du Lot s’apprêtent à fêter en juin les 60 ans de leur Mondialisation, de nombreux citoyens et associations ont entrepris une même démarche auprès du maire de Cahors, sous le nom collectif “Désarmer pour vivre en Paix“ : le groupe Sortir du Nucléaire Lot, le réseau Sortir du Nucléaire, ACDN Lot, Défi Viêt Nam, les Amis de la Terre, la Confédération Paysanne du Lot, Bien Profond, Gramat Information Citoyenne, le collectif Stop Déchets Quercy-Rouergue, Va de l’Avant et VITES. Cette démarche a ensuite été reprise et relayée par d’autres associations : MCLSDN, Attac Lot, le Mouvement de la Paix, Aven Lot, le Mouvement Altermondialiste Lotois, Europe Écologie, Les Verts, le PC 46 et le Mouvement des Jeunes Socialistes Lotois.

Tous ont fait la même demande auprès du maire de Cahors l’invitant à célébrer Cahors-Mundi et à répondre à l’Appel que le Maire d’Hiroshima a lancé auprès des communes du monde pour les exhorter à rejoindre les "Maires pour la Paix". Cet Appel a un seul objet : inscrire sa volonté d’un monde libéré des armes nucléaires et de la menace atomique. Les villes d’Oradour-sur-Glane et de Tulle y ont souscrit (en janvier et juin 2004), et avec elles une centaine de communes en France et plus de 3000 dans le monde.

Le maire de Cahors a répondu favorablement à cette demande. La ville se prépare donc à adhérer aux “Maires pour la Paix", à célébrer Cahors-Mundi, et envisage également d’inaugurer une esplanade pour la paix.

Cette volonté affichée pour le désarmement nucléaire est d’une très grande portée symbolique à l’heure où Barack Obama a fait de l’abolition des armes atomiques l’objectif numéro 1 de sa présidence. Ainsi quatre des cinq Etats nucléaires signataires du Traité de Non Prolifération, qui sera révisé en mai prochain à New-York, ont inscrit cet objectif sur leurs agendas politiques (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie et Chine), alors que seule la France, ancrée dans l’idéologie d’une "dissuasion nucléaire" comme "assurance-vie de la nation" (selon les termes de Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle), n’a pas rejoint ce mouvement.

 

Faisons la Paix


Nous ne reviendrons pas sur l’incident qui a conduit la municipalité de Cahors à renoncer à l’accueil de la Flamme d’Hiroshima, offerte par le maire d’Hiroshima pour promouvoir la paix et le désarmement nucléaire à travers le monde - cette Flamme, allumée sur les braises du bombardement atomique du 6 août 1945, est effectivement restée à la rue, le 10 novembre dernier à Cahors. Les circonstances de cet abandon ont suffisamment été développées ici. Cet épisode ne doit pas faire ombrage aux perspectives et aux espoirs qui s’ouvrent, pas plus qu’il ne doit faire croire à une fracture entre clans divisés par des ambitions ou des manœuvres alors que tous partagent un objectif commun.

L'enjeu citoyen que nous défendons, cette aspiration à une paix et à une fraternité mondiale, à vivre tous ensemble heureux, demande des efforts communs pour agir en faveur d'un monde meilleur, pour montrer l’exemple d’une sortie de conflit dans la non-violence, la réconciliation, et pour faire la Paix avec tous, côte à côte, responsables élus, engagés politiques, associations et citoyens.

A nous de voir si la volonté publique souscrit aujourd'hui à cette idée simple : "Faisons la Paix"… et si cette proposition a un sens, les initiatives prises doivent s’ouvrir à tous les citoyens et organisations qui partagent le même but, tous ceux de bonne volonté, individus ou groupes, qui veulent bien s'y joindre, afin que les citoyens de Cahors et du Lot, sans exclusive, se réunissent pour bâtir la Paix, dans la fraternité et la non-violence.

 

Comment célébrer aujourd’hui Cahors-Mundi ?

 

L’utopie de Cahors-Mundi est l’héritage de nos pères, ces pionniers ont ouvert une porte, un espoir pour l’humanité. Ils ont impulsé un acte de résistance face à la terreur, ont dessiné une solution, caressé un espoir. À nous maintenant de poursuivre la voie ouverte, non pour faire une commémoration de façade, qui viserait à enrober quelques discours autour d’une larme fataliste sur une utopie à jamais révolue, mais bien d’ouvrir les yeux sur la modernité d’un message qui peut aujourd’hui éclairer nos consciences. Comment aujourd’hui faire vivre cette utopie ? Il faut être conscient des réticences, des freins que suppose une telle entreprise, mais également être conscient de la force et du pouvoir populaire.

La “Mondialisation” telle que la rêvaient nos communes à la sortie de la guerre était celle de la fraternité humaine et du partage. Elle visait à créer une instance gouvernementale mondiale et souveraine, au dessus des États, pour faire face aux défis et menaces qui pesaient sur l’humanité : la guerre comme celle qui venait de se clore, mais aussi l’environnement, les matières premières, ou l’énergie ; elle visait à dénoncer la dissémination des armes de destruction massive : atomiques, biologiques et chimiques ; à dénoncer la misère du plus grand nombre, à côté de l’abondance dont jouit une minorité d’habitants de la Terre ; à établir l’inventaire des besoins fondamentaux de l’homme...

Aujourd’hui, à l’heure ou les menaces climatiques et environnementales, l’exploitation des ressources, de la flore, de la faune et des populations, les menaces de guerres, la peur et la misère n’ont jamais été aussi présentes, ces aspirations sont plus que jamais d’actualité. Le terme de “mondialisation” a de nos jours pris un autre sens, celui d’une entreprise de domination capitaliste, généralisée par une théorie économique bâtie sur la domination des uns sur les autres, et dont on voit aujourd’hui les effets néfastes. Il s’agit aujourd’hui d’opposer la Mondialisation des consciences à la mondialisation de l'économie triomphante, d’opposer l’idée d’un Gouvernement des peuples comme contrepoids au gouvernement économique mondialisé. D’où la pertinence et la modernité du message porté par nos aïeux.

 

L’objectif premier défendu par le collectif “Désarmer pour vivre en Paix“, en se rapprochant du maire de Cahors, était d’affirmer la volonté citoyenne d’un désarmement nucléaire mondial (2). Et pour donner du poids à cette volonté, de lier la célébration de Cahors-Mundi avec l’adhésion de la ville aux "Maires pour la Paix“, comme un appel aux communes du Lot pour qu’elles y adhèrent à leur tour, et pour qu’elles célèbrent l'utopie de leurs sages et la fassent vivre maintenant et pour l'avenir.

Cette demande, soutenue par nos nombreuses associations, est avant tout une démarche citoyenne, et nous exhortons tous les lotois qui peuvent se sentir concernés, à la relayer auprès de leur municipalité. Et à mettre en commun leurs efforts, réflexions, propositions, et en partager les outils (3).

 

Il ne tient qu’à nous de faire vivre aujourd’hui l’utopie qui a été hier entreprise.

 

 

Michel Lablanquie

 

 

 


1) - Il y a 60 ans, 70 % des électeurs de Cahors se sont déplacés, malgré les vacances, pour la consultation populaire exceptionnelle ouverte entre le 21 juillet et le 12 août 1949, et ils ont plébiscité à 59 % la Charte de la Mondialisation (avec 11 % d'abstention). La même consultation emporta à Figeac l’adhésion de 82 % des électeurs inscrits.

2) - 86 % des Français sont favorables (et 58 % très favorables) à l'abolition des armes nucléaires, selon un sondage réalisé en 2008 pour Global Zero.

3) - un site internet sera dédié à cette entreprise

 

Nous vous informons, ou vous rappelons, que l'Assemblée Générale du groupe Sortir du Nucléaire Lot se tiendra ce samedi 3 avril, à 14h30, Salle n°1 de la mairie de Labastide-Murat.

Vous êtes invités à nous y rejoindre dès 12h30 pour ceux qui veulent partager un repas préliminaire tiré du sac.

Merci à ceux qui ne pourraient venir ce jour-là de penser à transmettre votre pouvoir.


Chacun connaît le slogan "penser global,
agir local". C'est ce qu'ont fait Cahors et le département du Lot en 1950 en lançant le mouvement "Citoyens du Monde" en réaction à la menace atomique que faisaient peser sur le monde les blocs Est et Ouest pendant la guerre froide.

Vous pourrez apprendre ou vous remémorer ces évènements en allant sur le lien
http://www.leliencommun.org/faisonslapaix.

Et  vous informer avec le texte ci-dessous de la proposition de campagne qui sera abordée lors de l'AG du groupe SDN Lot, visant à
célébrer le 60° anniversaire de la Mondialisation du Lot les 24 et 25 Juin prochain et à faire adhérer nos communes aux « Maires pour la Paix ».


cordialement

Le groupe Sortir Du Nucléaire Lot

19:24 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Projet d'implantation d'une centrale d'enrobage à chaud sur la Commune de Thémines (46)

Collectif « Protégeons le Causse de Gramat »

pour la préservation de la qualité de l’eau, de l’air, de la faune et de la flore

 

La société APPIA (groupe EIFFAGE) a demandé l’autorisation d’installer une centrale d’enrobage à chaud (bitume pour les routes) sur la carrière du « Mas du Causse » à Thémines (commune du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy).

Ce type d’installation utilisant une technologie datant des années 70 et fonctionnant au fioul lourd génère plusieurs types de pollutions.

  • Pollution des eaux souterraines qui alimentent les captages de Gramat, Rocamadour et la Bouriane.
  • Pollution atmosphérique avec les rejets d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP dont certains sont reconnus cancérigènes), de dioxyde de soufre corrosif pour la faune, la flore, les troupeaux et les hommes.
  • D’autres types de nuisances existent :

-         visuelle (panache de fumée)

-         olfactives (odeurs de bitume)

-         routières (augmentation du trafic des camions)

 

Or il existe des procédés de fabrication d’enrobés plus respectueux de l’environnement et de la santé publique.

 

Un collectif d'élus et de citoyens s'est donc constitué pour organiser des actions et promouvoir des solutions alternatives.

 

contacts collectif : 05 65 11 02 02 - collectifpreservons@live.fr

  http://collectifnoncentrale.jimdo.com/

Pour signer la pétition : http://collectifnoncentrale.jimdo.com/signer-la-pétition/

Projet d'implantation d'une centrale d'enrobage à chaud sur la Commune de Thémines

Le projet consisterait à exploiter une centrale d'enrobage à chaud pendant environ 4 mois par an pour 40 jours de fonctionnement. La production journalière moyenne serait de 500 tonnes et 20 000 t par an.

Le modèle de centrale d'enrobage est un poste mobile de 220t/h de capacité nominale. Il utilise du fioul lourd pour le sèchage des granulats.

La demande d'autorisation est faite pour une durée illimitée !!!

  

Premiers éléments d'analyse contradictoire du rapport d'enquête publique

En préambule, nous regrettons que les Communes de Gramat et Rocamadour n'aient pas été consultés car leurs captages d'eau potable seraient directement atteints par une éventuelle pollution de l'Ouysse souterraine.

Les réponses du commissaire enquêteur et du pétitionnaire sont pour la plupart des cas incomplètes et parfois erronées (cas des HAP et de la hauteur de la cheminée). Ce n'est pas de cette manière que nous pouvons apaiser nos inquiétudes. Devant une telle analyse nous ne pouvons que vous demander la plus grande attention pour le traitement de ce dossier.

 

Pollution des eaux souterraines

"L'extraction de granulats sur le site a commencé en 1992, il n'y a pas eu d'incidents majeurs (accident, pollution, atteinte à l'environnement)", par contre nous n'avons pas de résultats d'analyses faites sur le site. Cela n'exclut pas le risque d'accident d'autant que seront stockées sur le site des quantités d'hydrocarbures beaucoup plus importantes (220 m3 de capacité de stockage).
La recommandation qui consiste à prévenir la DDASS et les gestionnaires des captages ne constitue pas une réponse à une éventuelle pollution de la rivière souterraine de l'Ouysse.
Pourquoi le pétitionnaire reste t'il muet devant la mise en place de piézomètres comme recommandés dans certains arrêtés de classement dans les zones sensibles ?
Pour rappel, le site d'implantation est positionné sur une zone très fissurée, entre les pertes de Thémines et la doline du Lauze (Flaujac-gare). Ainsi, la probabilité est forte que ce site soit situé à la verticale de la principale rivière souterraine conduisant les eaux du Limargue aux captages d'eau potable de la ville de Gramat, de Cabouy et Font Belle (résurgences proches de Rocamadour utilisées aussi pour l'alimentation en eau potable) !
Le dossier de demande d'autorisation comporte des erreurs de situation des sources et mentionne les carences dans le zonage des périmètres de protection. En effet, la cartographie de la vulnérabilité de la partie Nord de l'Ouysse n'existe toujours pas puisque la zone de Thémines n'a pas été prise en compte par l'étude Ginger Environnement en 2006. Il apparaît donc inopportun d'implanter une unité industrielle, dont les risques restent potentiellement importants, dans un champ hydrologique où il n'a pas été identifié de périmètre de protection des captages d'eau potable.

Le rapport concernant l'opération de traçage hydrogéologique réalisé par CALLIGEE Sud-ouest en août 2008 met clairement en évidence les connexions hydrogéologiques entre le site choisi pour l'implantation de la centrale d'enrobage à chaud et le captage AEP de la ville de Gramat. Il démontre l'extrême rapidité des transferts qui s'effectuent entre le site et la station de captage. Lors de l'opération de traçage par injection de colorant dans une petite doline située à proximité de la carrière (dans la zone du projet d'extension), l'apparition du traceur à été constaté 67 heures après l'injection et le temps de passage a été de 10 jours !
On imagine alors, la rapidité de transfert d'une éventuelle pollution des eaux sur le carreau de cette carrière naturellement fissuré et où l'on trouve vraisemblablement tout un réseau de fissures consécutives aux travaux d'exploitation aux explosifs.
On évalue donc que dans le cas d'un départ de 100 kg de produit polluant, le captage de la ville de Gramat serait inutilisable pendant une dizaine de jours. Or, la ville de Gramat n'a pas de ressource de substitution. En période de basses eaux, une pollution atteindrait également le captage de Font Belle (Syndicat de la Bouriane), un des plus stratégiques du département.
Pour mémoire, il y a quelques années, une fuite de fioul domestique à Aynac a provoqué une pollution du captage d'eau potable de Gramat.
Ce rapport souligne l'extrême vulnérabilité de la ressource en eau potable sur ce secteur. Les deux syndicats AEP (Rocamadour-Lacave, Bouriane-Payrac et Causse) concernés et la Commune de Gramat, fournissent 18 765 abonnés pour un volume d'eau potable annuel de 2 595 000 m3.

Dans le cas d'une pollution accidentelle grave due à l'explosion de la cuve de fioul lourd (Explosion de 2 cuves de fioul lourd à Verdun dans la Meuse le 10 mars 1992 - Explosion dans un stockage de matières bitumineuses à Portet sur Garonne le 3 mai 1994), des réponses aux questions suivantes s'imposent :
Combien de personnes seraient privées d'eau ? Combien d'entreprises ? Combien d'exploitations agricoles ?
Pendant combien de temps ? Dix jours ? Un mois ?
Quelles seraient les conséquences économiques ? Si cela se produisait pendant la haute saison touristique ?
Quels impacts sur les milieux naturels ?
Dans ce cas précis nous maintenons que le bac de rétention final de 50 m3 reste très insuffisant au regard des besoins nécessaire pour endiguer ce type d'évènement. Une modélisation de la montée en puissance pour atteindre l'extinction complète s'impose. Quand aux deux forages de grandes sections qui sont situés au point bas de la zone d'accueil de la centrale, aucun commentaire n'a été apporté. Nous rappelons que ces deux forages ne sont signalés dans aucun dossier de déclaration précédent. Qu'en est-il de la transparence de la société à ce sujet ?

Cela est sans compter sur les pollutions chroniques liées aux stockages de fraisats routiers en attente de recyclage (l'amiante a été incorporé dans certains revêtements routiers jusqu'en 1996) et d'enrobés défectueux hors dalle étanche (ces derniers sont susceptibles de relâcher une « eau de rupture » qui contient une fraction d'hydrocarbures).
Pour ce qui est du stockage de fraisats, il en existe un exemple dans la carrière des « vignes » également située sur la Commune de Thémines. Voilà quatre ans que ce stock est lessivé, une trentaine de mètres aux dessus du drain principal (la Rivière Vieussens) du réseau des pertes de Thémines classé par Décret du 27 Août 1986. Voilà le type d'agissement qui assure la crédibilité du porteur de projet !

D'autre part, nous constatons qu'il n'est pas tenu compte des prescriptions du paragraphe 4.4.3.3.3 du schéma départemental des carrières du Lot qui interdit dans son principe ce type d'implantation : « Dans tous les cas, les carrières ne pourront être autorisées dans les périmètres de protection rapprochée des captages et sur les secteurs de drainage karstiques des réseaux utilisés pour l'eau potable ».
Enfin, ce projet d'installation est situé juste au-dessus du site Espace Naturel Sensible de « l'Ouysse souterraine » créé en 2008 par le Conseil Général du Lot qui concerne les conduits souterrains et la ressource en eau fragile et stratégique.

 

Pollution atmosphérique

Les rejets gazeux toxiques (dioxyde de soufre, oxydes d'azote, monoxyde de carbone) dégagés par la centrale répondant pourtant à la réglementation, sont sans commune mesure avec celles exigées pour les véhicules automobiles des particuliers. En effet, à titre de comparaison, la centrale fonctionnant en production nominale dégagera l'équivalent du dégagement de 513 véhicules diesel pour le monoxyde de carbone, 356 véhicules diesel pour les oxydes d'azote et 305 556 véhicules diesel pour le soufre brûlé (norme 01/01/2009) !

Afin de répondre à la recommandation du Commissaire enquêteur concernant l'arrêt de la centrale en cas de conditions météorologiques défavorables à la dispersion du panache de fumée, il serait nécessaire d'installer une station météorologique sur le site. Celle-ci permettrait d'alerter les services préfectoraux (par télétransmission) afin qu'ils puissent effectuer les contrôles.
De plus, la rose des vents prise en considération dans l'étude d'impact est celle de Figeac, à 25 km du site dans une vallée, ce qui ne correspond à priori pas à la rose des vents du site. Une étude micro météorologique et une étude de rugosité du terrain seraient nécessaires afin de déterminer les zones et par conséquent les populations les plus exposées à ces rejets nocifs.
Contrôle des HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) :
Les maires et les préfets appliquent la législation relative aux installations d'enrobés routiers sans disposer d'information scientifique sérieuse : Nous attendons toujours le décret d'application, en France, de la Directive du Parlement Européen concernant les HAP, depuis 2004.
N'attendons pas un problème grave de santé publique comme l'a été l'amiante en son temps : appliquons le principe de précaution.
Seul le Benzo[a]pyrène est pris comme référentiel que fait-on des autres HAP ?

Une thèse faite en France, en 2007, à l'université de Rouen, sous le couvert du Directeur Général du Groupement Professionnel des Bitumes, par Régis Sebben Paranhos sur les émissions d'une unité d'enrobage de capacité de 140 t/h et fonctionnant entre 140 et 160°C libère 124 µg/m3 de HAP total (16 produits). Par extrapolation, l'unité retenue, donnerait 200 µg. d'HAP par mètre cube de gaz et 160ng/m3 de Benzo(a)pyrène et non 10 ng/ m3 annoncé par le pétitionnaire.

On sait que les HAP à deux cycles se retrouvent en phase gazeuse et que les plus lourds vont se fixer sur les poussières minérales. D'où la nécessité de contrôle des dépôts dans le voisinage et d'une étude pour examiner les effets dus aux accumulations en tenant compte des dépôts antérieurs et de la durée de vie potentielle de l'installation (Arrêté du 15 février 2000 article 5).

Ce sujet prend encore plus d'importance devant l'incohérence du chapitre suivant.

 

Hauteur de la cheminée

Sur ce sujet, le pétitionnaire et l'avis du Commissaire enquêteur ne répondent pas à la question posée concernant l'incohérence qui existe entre la hauteur calculée retenue et les exigences définies par la méthode de calcul prévue dans l'arrêté du 2/2/1998. Il défie même les règles fondamentales du calcul énoncé dans l'article 56 de l'arrêté du 2 février 1998, en annonçant une hauteur de cheminée, en tenant compte des écrans, inférieure au calcul sans écran ? Les 19 mètres énoncés dans l'étude de danger se transforment en 17,5 mètres en tenant compte des obstacles avoisinants, au lieu de 24 mètres.
Le calcul de la cheminée devra être repris pour prendre en compte les obstacles qui modifient considérablement la diffusion des fumées.

Concernant la dispersion du panache de fumées, le Commissaire enquêteur situe la centrale au sommet d'un plateau favorisant selon lui la dispersion rapide des rejets. Cependant, cette unité serait installée sur le carreau d'exploitation de la carrière à 15 m en contre bas. Le front d'extraction constitue un obstacle important à moins de 20 m de l'unité.
L'installation rejette dans l'atmosphère par l'intermédiaire d'une cheminée des gaz de combustion du FOL ainsi que des poussières. Cette cheminée a bien été calculée pour la production nominale de 220 t/heure.
La concentration calculée en sortie de cheminée est de 500 et 100 µg/ m3 de gaz pour le SO2 et les NOx.
La norme concernant le SO2 vis-à-vis des écosystèmes est de 20µg/ m3.

Le projet considère que la dilution naturelle compte tenu de la vitesse des gaz en sortie et de la vitesse du vent sera suffisante pour ne pas avoir d'effet sur l'environnement. La société APPIA se doit au moins de démontrer cette évidence en prouvant l'innocuité des rejets en fournissant les résultats de la modélisation de la dispersion des polluants.

 

Risques encourus par la faune et la flore locales

Les retombées humides et acides régulières liées au séchage des granulats et à la combustion des hydrocarbures vont modifier les équilibres écologiques aux alentours de la centrale. La mesure compensatoire concernant la Sabline des chaumes ne constitue pas une réponse satisfaisante.

 

Observation concernant la protection de la grotte classée de Roucadour

Dans les recommandations faites en rapport avec la grotte de Roucadour: il est question d'enregistrements au sein de la grotte ou à proximité, à l'aide de sismographe et d'analyseur portable multi gaz dont les résultats seraient affichés à la mairie de Thémines, il n'est fait état d'aucune mesure en cas de dégradation de ce patrimoine classé situé à 500m de l'usine d'enrobé.


Avantage pour le public de l'installation de la centrale d'enrobage

Concernant les « avantages » pour le public: il nous est expliqué que l'usine d'enrobé créerait 3 emplois supplémentaires sur le site de la carrière avec toutes les retombées que cela peut représenter !
Il convient de noter que les emplois dont il est question ne seront pas des créations mais des déplacements d'emploi, donc pas de création de richesse.
Il est d'autre part fait état de la « manne financière » que représente la taxe professionnelle pour la commune (commerces, artisanat, industrie), or celle ci ne représente qu'un peu moins de 9% des recettes de fonctionnement de la commune en 2009, elle est d'autre part supprimée à partir de 2010 et compensée provisoirement uniquement pour celles antérieurement perçues.

 

Trafic routier

Concernant le trafic routier: le Commissaire enquêteur considère que 34 poids lourds circulant en plus sur D 40 ne représenteraient qu'une augmentation de 12% du trafic sur un axe où circulent 250 véhicules/jour: nous vous laissons juge du niveau d'objectivité du raisonnement!
D'autre part dire que cette voie de circulation est en bon état sans spécifier que c'est du à un bon entretien est à minima un mensonge par omission et vouloir éluder que l'augmentation du trafic risque malgré tout de la détériorer.

 

Technologie dépassée

Pour répondre au pétitionnaire en ce qui concerne la confusion entre les installations de concassage de la carrière et la centrale d'enrobage, nous ne faisons pas de confusion entre les deux. Cette centrale d'enrobage à chaud « moderne, performante et adaptée à la réglementation en vigueur » utilise une technologie des années 70. Depuis ont été mises au point des technologies beaucoup moins polluantes avec entre autre des tambours sécheurs malaxeurs à flux inversé (- 40 % de pollution - fait reconnu lors de la réunion publique par la technicienne d'EIFFAGE) mais aussi l'utilisation du gaz. Cela limiterait considérablement les pollutions aux hydrocarbures.
Le procédé à chaud retenu avec l'utilisation du FOL ne correspond plus aux critères, techniques, économiques, et environnementaux d'aujourd'hui. D'autres procédés travaillent à basse température. Le procédé « Végécol » développé par une société concurrente, emploie des produits de l'agriculture éliminant ainsi définitivement les dérivés pétrochimiques. De ce fait, outre les économies d'énergie, ces nouveaux procédés ne présentent plus les problèmes d'émissions, des gaz acides (SO2 et NOx), ni des hydrocarbures de type HAP qui présentent des risques sanitaires avérés et reconnus. Ces alternatives sont d'ailleurs développés par la société EIFFAGE qui en vante les qualités :  Biophalt ®. N'est ce donc qu'une petite « pastille verte » sur la carte de visite du pétitionnaire ?


Nuisances olfactives

Il est précisé dans le rapport qu'une gêne olfactive passagère peut être ressentie lors de l'approvisionnement en bitume des citernes de stockage et de la mise en service du parc à liant (préchauffage). Le bitume chaud peut également dégager une gêne. Cependant, cette odeur se limite à une trentaine de mètre.
Comme pour le bruit, il semble que l'odeur soit une nuisance qui ne puisse franchir cette barrière miracle des 30 m (ni la limite de propriété de la carrière) !
Les témoignages et actions engagées sur ce sujet par les élus et riverains de la centrale d'enrobage à chaud de Lachapelle Auzac (proche de Souillac) seraient intéressants à prendre en considération.
Ici encore, et compte tenu de l'intensité des odeurs du bitume, il n'est pas envisagé de mettre en place un système de traitement des vapeurs sur les évents des réservoirs de bitumes, ainsi que les postes de dépotage des bitumes et de chargement des enrobés, afin de limiter les nuisances olfactives (Arrêté de classement du 8/6/2005 Nice n° 4779).

 

Risque explosion et incendie

Il est mentionné dans le rapport que « le risque explosion ne peut être écarté, mais que la configuration du site, et l'encaissement de la zone d'implantation de la centrale par rapport aux terrains alentour, permet de limiter sérieusement les risques directs liés aux ondes de choc et aux projections qu'un pareil évènement pourrait occasionner. »
Compte tenu des éléments du BARPI qui recense plusieurs explosions de cuves d'hydrocarbures (dont deux exemples sont citées dans la partie « Pollution des eaux souterraines » en page 2), ainsi que des boils over, il convient donc de prendre très sérieusement en compte ce type de risque avec les conséquences sur le voisinage immédiat quand on sait qu'une zone de plus de 300 mètres peut être affectée.
Pour le risque incendie le commissaire enquêteur minimise la quantité d'eau nécessaire. Si l'eau est exclue pour l'attaque directe du feu elle est obligatoirement utilisée pour refroidir les capacités afin d'éviter le boil over. Compte tenu des stockages importants de fuel lourd et de bitume il reste néanmoins surprenant de ne pas trouver de capacité d'émulseur, seul produit efficace pour les incendies d'hydrocarbures.

Dépréciation des biens immobiliers

On atteint là le sommet de la partialité : en effet elle ne peut s'apprécier que par le différentiel entre la valeur initiale d'un bien et sa valeur résiduelle après avoir subi une atteinte, ainsi le vendeur et l'acheteur éventuel ne pourrons tous les deux que constater une baisse du prix.
Encore une fois le Commissaire insiste sur le fait qu'il existe déjà une nuisance, sans prendre en compte que la centrale en serait une supplémentaire, et non des moindres.

 

Impacts sur l'activité agricole

 

De graves lacunes apparaissent dans les conclusions favorables du Commissaire enquêteur car l'agriculture et les remarques des agriculteurs voisins n'ont pas été prises en compte.
Pour preuve, la non prise en compte du projet qu'une personne est en train de mettre en place sur la commune de Thémines et celle de Flaujac-gare à moins de 2km du site de la carrière.
Il s'agit d'un projet de création d'une « Asinerie » avec la production de lait d'ânesse bio, certifié par ECOCERT, Nature et Progrès et Qualité France.
Les produits cosmétiques, savon à froid, savon liquide mais aussi vente de lait frais, lait en poudre et gélules seront des produits destinés à la santé. Pour le traitement de maladies de la peau : eczéma, acné, psoriasis, ils serviront aussi à régénérer la flore intestinale au cours de chimio ou autres, ce produit renforce également les défenses immunitaires. Il est évident et impensable de ne pas avoir un produit labellisé bio sur cette production.
Les textes pour la certification ECOCERT précisent dans le référentiel définissant les produits cosmétiques écologiques et biologiques :
Aux fins du présent cahier des charges, on entend par :
1.4.a « Contaminants » :
Substances non naturellement présentes dans les matières premières ou dans des proportions supérieures à celles présentes naturellement et qui génèrent une pollution (rémanence ; résidus), et éventuellement des risques de toxicité (métaux lourds, hydrocarbures , pesticides, dioxines, radioactivité, OGM, mycotoxines, résidus médicamenteux, nitrates, nitrosamines)
(Cf. Annexe III)
Critères de pureté concernant les matières premières et autres ingrédients :
- Principe de base : Les matières premières doivent être authentiques et réputées non polluées par des contaminants. Les ingrédients dérivés des matières premières doivent être réputés non pollués par des contaminants.
Dans la liste des contaminants :
- Hydrocarbures : cancérigènes (Benzène, Toluène, Xylène) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (H.A.P.)
Il est donc très regrettable que les préoccupations et les inquiétudes de cette personne concernant ces contaminants ainsi que l'augmentation du trafic de camion devant son exploitation (qui sera aussi touristique), dont elle a fait part au cours de l'enquête publique au Commissaire enquêteur, ne soient mentionnées à aucun moment. Pourtant ces éléments seront une barrière à son installation.

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La conclusion du Commissaire enquêteur qui précise que la société APPIA a su répondre de façon intelligente aux questions posées peut nous interpeller, en effet une société telle qu'APPIA a forcément les moyens de payer des gens pour répondre de façon intelligente aux questions, ce qui ne signifie en aucune manière que les réponses soient objectives.
Conscient des différents enjeux qu'un tel projet pourrait porter il n'en reste pas moins surprenant de voir que d'après le pétitionnaire il n'est apparenté à aucune étude de marché, ni à aucune planification de projet routier. De plus l'analyse des arrêtés des unités semblables montrent des disparités d'application de réglementation d'un site par à rapport à un autre. Voilà l'occasion de s'enrichir de l'expérience des autres, et c'est pour cela que nous avons voulu aussi vous alerter.

 

 

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26/03/2010

Expo et Café Littéraire avec Marie Florence Ehret & Cathy Garcia, mardi 30 mars 2010

CAFE  LITTERAIRE

2010, l’Odyssée de la femme

Médiathèque Louis Aragon TARBES

 

Dans le cadre du printemps des poètes consacré cette année en priorité à la création féminine, l’Association Thot’M organise un café littéraire avec deux poétesses Marie Florence Ehret et Cathy Garcia, précédé d’une petite exposition de leurs œuvres écrites et plastiques.

Cette rencontre - intitulée « 2010, l’Odyssée de la femme», - titre du N° 35 de la revue de Cathy Garcia, « Nouveaux Délits » - aura lieu le MARDI  30  MARS à la Médiathèque Louis Aragon à TARBES : Exposition/Rencontre de 17h30 à 19h30 ; Café Littéraire à 20H30.

 

« Poète et philosophe, écrit Hubert Haddad Marie Florence Ehret déploie de livre en livre une manière d’hymne lucide à l’amour qui nous manque, à l’altérité blessée, en nous engageant à revisiter d’un pas de danse la grande mémoire originelle semblable au premier matin. »

 

De Cathy Garcia… experte en délits de poésie,  le poète Werner Lambersy déclare  que « Ses poèmes, dont le désir amoureux, la colère sociale ou la jubilation créatrice tiennent lieu tour à tour d’azur, d’horizon et de ciel de traîne verbal, plongent ô colombe, lecteur mon frère humain, comme l’épervier sur sa proie. »

 

 Sur son site consacré à la littérature et au voyage,  Marie Florence Ehret témoigne que : « le geste d’écrire débouche sur une création, cette re-création que le monde attend des hommes par leurs rêves et leur art … L’écriture, comme l’amour, ne peut que se partager »

 

C’est à ce partage de la création que vous vous invitons pour fêter ensemble ce Printemps des Poètes.  Une petite collation sera proposée vers 20h. (Séance de dédicace à la médiathèque le Mercredi matin 31 Mars).

Entrée libre et gratuite

 

Renseignements: Tél : 05 62 34 45 93 

E-mail : ogam.pc7@orange.fr   

Site : http://pagesperso-orange.fr/atelier-ecriture- thotm-pierre.colin

 

                                                                                             « Thot’M, l’Atelier d’Ecriture »

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25/03/2010

Prochain ciné-débat Survival : lundi 5 avril à 20h

PARIS

DIRTY PARADISE

Un film de Daniel Schweizer
Coul. 72 mn, 2009
En présence du réalisateur

Une incroyable catastrophe sanitaire et écologique se déroule aujourd’hui au coeur de l’Amazonie sur un territoire européen d’outre-mer, la Guyane française. Dirty Paradise nous fait partager l’histoire d’un millier d’Indiens qui tentent de survivre face à plus de 10 000 chercheurs d’or clandestins qui se cachent dans la forêt. Pour la première fois, les Indiens Wayana prennent la parole dans un film et dénoncent les conséquences de l’exploitation incontrôlée d’un or “sale”.

Dirty Paradise a reçu le premier prix du Festival 2010 du Film et Forum International sur les Droits Humains qui s’est tenu à Genève du 5 au 14 mars 2010.

Tous les autres rendez-vous sont sur http://survivalfrance.org/agir/agenda

 

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La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS

Tarif : 8 euros
Tarif réduit : 6 euros

22/03/2010

Résistants pour la Terre : faire entendre la voix des héros ordinaires de l’écologie

logo RpT_2

Derrière les grandes victoires de l’écologie dans le monde, des femmes et des hommes, souvent anonymes, qui agissent parfois au péril de leur vie. Au cours d’un périple d’un an autour du globe, Sébastien Viaud, professeur d’EPS, a partagé le quotidien, le combat de plusieurs d’entre eux, lauréats du Prix Goldman, l’équivalent du Prix Nobel pour l’environnement. Au-delà du voyage, une association, Résistants pour la Terre.

S’opposer et proposer

Sébastien ViaudVenant de tous les continents, d’origine aisée ou modeste, leur point commun est de s’opposer à des intérêts souvent puissants – politiques et/ou économiques – mais aussi et surtout de proposer des actions locales concrètes pour permettre un développement durable pour tous. Une lutte particulièrement courageuse dans les pays en guerre où la survie quotidienne laisse les enjeux environnementaux au dernier plan, une citoyenneté écologique participative indispensable dans nos démocraties.

Résistants pour la Terre, l’association

Après un livre et un documentaire « Gold Men, résistants pour la Terre « , bien décidé à faire entendre la voix de ces « résistants pour la Terre » en France et en Europe, Sébastien Viaud a fondé l’association Résistants pour la Terre pour faire connaître et soutenir les personnalités de toute la planète engagées contre les atteintes à l’environnement et pour la gestion équitable des ressources naturelles. Une incitation à devenir tous des héros de l’écologie.

www.resistantspourlaterre.org

PGM : des mutants dans l’assiette !

Source : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/pgm-des...

Face au refus des OGM par les consommateurs, les professionnels de l’agroalimentaire se tournent vers une nouvelle voie : les PGM ou Plantes Génétiquement Modifiées. L’idée est simple : induire des mutations « bénéfiques » dans des semences par irradiation ou par exposition à des produits chimiques mutagènes. Un procédé pour le moins aléatoire aux conséquences mal connues.

Malgré des moyens importants, les grands groupes de l’agroalimentaire ne parviennent pas à imposer les OGM. Les européens en particulier font de la résistance ! La fameuse patate OGM autorisée par la commission européenne "uniquement" dans un but industriel et la nourriture des animaux fait grand bruit dans les Etats membres et tout porte à croire qu’une majorité de pays de l’union n’en voudront pas. Mais les industriels ont déjà trouvé une alternative pour l’alimentation humaine : les Plantes Génétiquement Modifiées ou PGM.
 
Les mutations induites
 
Concrètement, il s’agit de modifier le patrimoine génétique d’un végétal sans introduire le moindre bout d’ADN issu d’un autre organisme comme dans le cas des OGM. Il faut donc utiliser des solutions qui vont agir au cœur de l’ADN de la plante, pour transformer les gènes existants. On va donc utiliser des produits chimiques connus pour leurs effets mutagènes, ou irradier directement les semences…Dans les deux cas, les scientifiques emploient alors des doses insuffisantes pour stériliser la graine, mais suffisantes pour induire les mutations. Une fois les semences exposées, on les met en culture dans des conditions spécifiques afin d’identifier de nouvelles caractéristiques intéressantes.
 
Le procédé est complètement aléatoire car cela induit des dizaines de mutations génomiques incontrôlées mais qui sont espérées bénéfiques et sans effets indésirables trop importants (ou trop visibles…).
 
Des mutations qui rapportent…
 
Comme pour les OGM, le but recherché est d’améliorer la productivité des plantes, leur aspect ou d’autres caractéristiques qui permettront d’augmenter la rentabilité. De plus, l’intérêt final pour les industriels est de posséder des semences brevetées, qui pourront être vendues de manière exclusive. Certes, tout comme la FAO1 et l’AIEA2, les promoteurs du procédé parlent (encore !) de vaincre un jour la faim dans le monde… Mais aujourd’hui, l’intérêt pour les consommateurs n’est pas leur première motivation, d’autant que le procédé risque d’appauvrir les qualités nutritionnelles des plantes, par son impact potentiel sur les processus de fabrication des protéines, vitamines… (quand les mutations ne risquent pas de provoquer l’apparition de composés toxiques !).
 
Autre avantage et non des moindres du procédé de mutations induites : échapper ainsi à la réglementation sur les OGM (car ici, on n’ajoute pas de matériel génétique extérieur). De plus, la détection du traitement est impossible. Ainsi, inutile de suivre des réglementations contraignantes,  aucune obligation d’étiquetage spécifique ou d’information du consommateur ! Seule inquiétude pour les producteurs : mettre en place des tests bons marchés pour vérifier que personne d’autre n’exploite les plantes brevetées.
 
Ne croyez pas que ces PGM soient encore dans les laboratoires : la FAO et l’AIEA ont déjà produit un orge qui pousse à 2000 mètres d’altitude ou un riz qui pousse dans l’eau salée…
Une petite suggestion aux professionnels de l’agroalimentaire afin d’assurer des débouchés aux PGM : les CGM pour consommateurs génétiquement modifiés. Il suffirait d’irradier le public, en espérant qu’une mutation apparaisse et supprime toute opposition aux produits génétiquement modifiés (et même mieux tout sens critique)…. Mais pour transformer l’homme en mouton, il va falloir modifier beaucoup de gènes…
 
 
Pierre Ferrandon et Alain Sousa 
 
 
1. Food and Agriculture Organisation
2. Agence Internationale de l’Energie Atomique 

Équateur: les industriels du bois avec le sigle FSC chassent les petits paysans

Depuis le 15.03.10 259 personnes ont signé la pétition

http://www.sauvonslaforet.org/protestaktion.php?id=547

Jose Aguilar, un protecteur de la forêt assassiné Jose Aguilar, un protecteur de la forêt assassiné

En Équateur, les deux producteurs de contre-plaqué Botrosa et Endesa, appartenant au groupe d’entreprises Durini, sont synonyme de déforestation. Après plus de 40 ans de déboisement permanent, la province Esmeraldas, jadis verte, a été amplement privée de ses forêts. Les modes de vies traditionnels des communautés indiennes et noires ont été ruinés. Les fondements de vie des petits paysans ont été détruits, ainsi que la riche biodiversité jadis existante.

Don Jose Aguilar n’a pas abandonné, et a continué à se battre courageusement pour la forêt et pour ses droits. Avec des accusations imaginaires, l’entreprise de contre-plaqué criminalisait le paysan. À présent il a été réduit au silence pour toujours. Peu de jours avant l’assassinat de Jose Aguilar et de sa femme Madame Yola Garofaldo Valverde, la radio La Luna à Quito avait diffusé son dramatique témoignage. En larmes, le paysan reportait comment, le 25 octobre 2000, il a été kidnappé et torturé trois jours durant, jusqu’à ce qu’il signe une déclaration dans laquelle il cédait ses terres à l’entreprise Botrosa. En même temps que lui, six autres de ses voisins ont été chassés de leur forêt.

Déjà en 1997, des activistes environnementaux avaient dénoncé les cultures de Botrosa dans la forêt protégée de El Pambilar, qui appartient au domaine forestier étatique (Patrimonia Forestal, Bloc 10). Dans les années suivantes, l’entreprise s’est illégalement approprié 3 400 hectares de terres et a commencé à y installer des plantations de bois. Là où jadis foisonnait la nature sauvage, des arbres, plantés industriellement, poussent à présent tronc contre tronc.

En 2002, la cour constitutionnelle avait jugé que Botrosa s’était illégalement approprié les terres et que l‘entreprise devait les restituer. Mais les instances officielles compétentes sont restées inactives. Le groupe Durini représente une des familles les plus puissantes d’Equateur et Roberto Peña Durini était autrefois ministre du commerce extérieur et ministre de l’industrie. En novembre 2009, l’affaire a été réexaminée par le parlement. Après une nouvelle décision juridique, le terrain devait être restitué à l’Etat avant le 4 mars.

Non loin de El Pambilar se trouve une autre plantation de bois de la même entreprise. Les 8 400 hectares de la grande plantation Rio Pitzara portent depuis avril le sigle de l’association Forest Stewardship Council (FSC). Le label fut délivré pour « économie forestière responsable » par le GFA Terra System, certifié par le FSC, et dont le siège est à Hambourg. Pour les centaines de milliers de petits paysans à Esmeraldas, dont la forêt a été volée et rasée par Endesa-Botrosa, la certification par GFA a eu l’effet d’une gifle en plein visage. 18 mois plus tard (27 nov. 2008), Endesa-Botrosa fut a nouveau privé du sigle, car un pesticide interdit a été trouvé dans les plantations. Un an plus tard (21 déc. 2009), le sigle a été redonné à l’entreprise.

Les camions de la multinationale, lourdement chargés de troncs d’arbres, halètent sans interruption depuis la côte équatorienne, et gravissent les Andes jusqu’aux deux fabriques de contre-plaqué dans la capitale. Environ 70 % du contre-plaqué produit par Endesa-Botrosa est exporté sous le nom de marque « Sandeply », principalement vers les USA. Les clients doivent acheter du bois certifiés par le FSC avec bonne conscience. De grandes organisations environnementales comme le WWF, BUND, et Nabu soutiennent publiquement le bois tropical labellisé par le FSC.

S’il vous plait, écrivez aux instances compétentes en Equateur et demandez-leur l’explication complète au sujet de l’assassinat de Jose Aguilar et de son épouse, ainsi que sur la restitution de la forêt illégalement appropriée par Botrosa. Demandez également un point final à la destruction des forêts tropicales restantes par les industries du contre-plaqué.

Vous trouverez ici une traduction de la lettre en français.

Ici vous pouvez écouter un reportage radio (allemand) sur la déforestation exercée par Endesa-Botrosa, ainsi que le touchant témoignage de Jose Aguilar et d’autres petits paysans. Lisez également la lettre ouverte (allemand) de BUND, Nabu, Oro Verde et WWF sur le bois tropical certifié FSC.

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21/03/2010

Chant pour ma fille d'Anne Jullien-Pérouas

texte accompagné d'infographies d'Olivier Jullien

http://fr.calameo.com/read/0002082899d099c933f28

Un chant très émouvant d'amour et d'espace, qui cherche et trouve le juste équilibre

 

21:18 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2010

"Déchets, le Cauchemar du Nucléaire"


Projection-Débat

Avec Cyril GIRAUD

Administrateur de la CRIIRAD

Samedi 27 Mars

20H 30 Salle de la Bourse à CAHORS

Mouvement Citoyen Lotois pour la Sortie du Nucléaire 06 09 71 64 03
mcnl@free.fr

Libraithèque Le Droit à la Paresse 05 65 22 01 51 - 06 79 89 13 18

 

 

Inconcevable, époustouflant, inconscience des gouvernements, mensonges, mise en danger d'autrui, prise en otage des citoyens, déficit démocratique, lobbying, risques planètaires, absence de solution, déchets envahissants, radioactivité en augmentation, sentiment d'impuissance, agressivité vis à vis des multinationales du nucléaire, suis-je contaminé ?... etc.

Telles seront peut-être quelques unes de vos pensées lorsque vous aurez vu et entendu le documentaire d'Eric Guéret et Laure Noualhat.

Devons-nous avoir peur des déchets nucléaires?

"L'obligation de subir nous donne le droit de savoir".

Les déchets le point faible du nucléaire, son talon d'Achille, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet.

Mais, qu'en connaissons-nous exactement? Comment les populations peuvent-elles avoir une vision claire d'un domaine couvert depuis toujours par le secret?

France, Allemagne, Etats-Unis, Russie: cette enquête scientifique et politique aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. En partant à la quête de "la vérité sur les déchets", ce film a l'ambition de donner pour la première fois les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l'avenir de l'humanité.

  --  Jocelyn Peyret  Coordination nationale actions & groupes Reseau Sortir du nucleaire 9 rue de la Birg 68000 Colmar Tel fixe : 03 89 41 80 95 Portable : 06 20 36 57 17 Mail : jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr Web : http://www.sortirdunucleaire.org  

13:29 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

18/03/2010

Survie Info n° 52. Mars 2010

Campagne 2010 : Libérons-nous de 50 ans de Françafrique!
Dans le cadre de la campagne 2010: Libérons-nous de 50 ans de Françafrique ! Survie lance son site : www.afrique2010.fr Cette campagne a pour objectifs de rétablir certaines vérités sur les 50 ans d’« indépendance » et de relations franco-africaines, de dénoncer la perpétuation de la Françafrique, et de demander une réforme de la politique de la France (...) Lire la suite: http://www.afrique2010.fr/



L’Union Européenne prise à témoin des fraudes électorales et des exactions de la dictature togolaise Communiqué de presse de Survie. 12 mars 2010
Cinq ans après le coup d’État électoral et militaire au Togo, dont les crimes restent impunis, l’Union Européenne se retrouve prise au piège de ses engagements comme observatrice principale de l’ensemble du processus électoral censé aboutir à sortir le pays de la crise. L’association Survie demande à l’Union Européenne qu’elle prenne maintenant ses responsabilités face à un scrutin dévoyé et à la dérive violente du régime togolais.(...) Lire la suite: http://survie.org/francafrique/togo/article/l-union-europeenne-prise-a-temoin

France-Rwanda : les dessous d’un rapprochement. Communiqué de presse de Survie. 22 février 2010
À l’occasion du déplacement de Nicolas Sarkozy à Kigali le 25 février 2010, l’association Survie tient à décrypter ce qui constitue un profond revirement de la diplomatie française dans la région des Grands Lacs, et tient à alerter l’opinion sur le fait que ce revirement reste fort éloigné d’une véritable réforme de la politique de la France sur le continent.(...) Lire la suite: http://thomassankara.net/spip.php?article866

A lire
4 pages "Que fait l’armée française en Afrique ?"
Présentée comme un gage de sécurité et de stabilité, la présence militaire de la France en Afrique constitue depuis 50 ans un des piliers de la domination politique, économique et la marque de l’ingérence de la France en Afrique. A télécharger: http://survie.org/publications/4-pages/article/4-pages-que-fait-l-armee-francaise

Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 189 (Mars 2010)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito :  Démocratie fantôme
Les deux piliers de la démocratie sont le bulletin de vote et la liberté de l’information. Ajoutons-y l’indépendance de la justice, appelée à les garantir. Nous savons que, dans les pays développés, la représentation des citoyens est souvent plus formelle que réelle, nous savons que les canaux de l’information sont monopolisés par des intérêts qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général.
(...) Lire la suite: http://survie.org/billets-d-afrique/2010/188-fevrier-2010/

Au sommaire ce mois-ci :
- LES BREVES DE LA FRANÇAFRIQUE
- EDITORIAL. Un demi-siècle tout mauvais
- ANGOLAGATE. le parquet rejoint quasimment la défense de Falcone
- FRANCE. Le coût des opex classé "secret défense"
- MADAGASCAR. La Françafrique dans l'ombre de Rajoelina
- FRANCE RWANDA. Les inquiétudes du Général Lafourcade
- Survie citée à comparaître pour "injures publiques"!
- FRANCE BOLLORE, nouvelle victimes des médias
- Libérons Lapiro: la compilation pétition
- Les gros sabots de Joyandet
- TOGO. Présidentielle du 28 février 2010 : un oeil sur la France
- BREVES D'AFRIQUE ET D'AILLEURS
- FRANCE. Retour à la case prison pour Loik Le Floch-Prigent
- CONGO BRAZZAVILLE. Les perles de Kouchner - Une affaire de famille
- BERNARD KOUCHNER. L’obstination de Kouchner
- COTE D'IVOIRE. Impunité monnayée ?
- COITE D'IVOIRE. L’épilogue de l’affaire Ibrahim Coulibaly (IB)
- MAYOTTE. Du développement des colonisés...
- ETATS UNIS. Africom : la vérité si je mens !
- TUNISIE. Silence on meurt !
- TOGO. L’opposition a-t-elle un boulevard devant elle ?

Togo : Présidentielle du 28 février 2010 : un oeil sur la France
Article de Comi Toulabor paru dans Billets d’Afrique et d’ailleurs n° 189 mars 2010
Focus sur la scène politique togolaise et l’action de la France à l’approche de la présidentielle. Coopération bilatérale et « sécurisation électorale », les vieux démons de la Françafrique ne sont jamais très loin. S’il y a un domaine où la communauté internationale dit souvent son mot, c’est bien l’élection présidentielle. Cet être éthéré qu’est la communauté internationale, dans le cas du Togo, a le visage bien concret de la France, de l’Allemagne, des États-Unis, de l’Union européenne (UE) et du PNUD.
(...) Lire la suite: http://survie.org/billets-d-afrique/2010/188-fevrier-2010/article/presidentielle-du-28-fevrier-2010

Agenda
LYON http://survie.69.free.fr/

- Mercredi 17 mars. Conférence-débat L'armée française, les transferts d'armement et le mercenariat français en Afrique avec Raphaël Granvaud et Patrice Bouveret à la Maison des Passages 44 rue Saint-Georges Lyon 5ème - Métro «Cathédrale-Vieux Lyon » entrée libre, à 20 h

HAUTE-SAVOIE
- Jeudi 18 mars. Projection de Tuez les tous débat avec Raymond Fol et Marc Reymond Organisé par RESF et SURVIE 74 Cinema La Laudon à St Jorioz  20h30 (entrée libre)
- Vendredi 26 mars. Projection de France Rwanda 94 Complicité de génocide débat avec Raymond Fol et Marc Reymond
Organisé par SURVIE 74. Espace Jules Ferry à St.Julien en Genevois 20h (entrée libre)

TOULOUSE http://survie31.over-blog.com
- Mercredi 17 Mars. Concert: Ministère des Affaires Populaires. Table de presse de Survie MP, Le Rex (Toulouse) à 20H15
- Samedi 20 Mars à 13H. Radio Françafrique n°22: spécial Togo.  13H00 sur Campus FM (94mhz) puis en ligne sur afriradio.net
- Mardi 30 Mars. Élections au Togo, une nouvelle Mascarade? (rencontre débat) avec André Afanou,  à l'IEP de Toulouse, 18H45. partenariat  So Acte et Survie MP
- Mercredi 31 Mars. Différents visages du colonialisme: Israël et Françafrique (Conférence débat) Avec Raphael Granvaud (Survie) et Denis Sieffert (politis), dans le cadre du festival Foutez leur la paix (http://www.foutezleurlapaix.org), salle du sénéchal, 17 rue de rémusat à 20H00

DROME-ARDECHE
- Jeudi 18 mars. Projection-débat
Cona’cris la révolution orpheline de Gilles Nivet, 52 minutes sur la Guinée. Suivi d’un débat avec le réalisateur à la maison des sociétés à Valence à 20h30
- Mercredi 24 mars. Projection-débat sur le Rwanda
autour du documentaire autoproduit par Survie France Rwanda 1994, Complicité de génocide Suivi d’un débat avec Ephrem Inganji et Raphaël Granvaud à la maison de quartier de Combegayre à Aubenas à 20h
- Samedi 27 mars. Projection-débat sur le Rwanda et soupe conviviale
autour du documentaire autoproduit par Survie France Rwanda 1994, Complicité de génocide. Suivi d’un débat avec Ephrem Inganji et d’une soupe conviviale au 42, rue de la république à St-Péray à 19h

GRENOBLE http://survie.isere.free.fr/
- Mercredi 17 mars. Conférence débat Que fait Nicolas Sarkozy en Afrique? avec Samuël Foutoyet, auteur de Nicolas Sarkozy et la Françafrique décomplexée salle banalisée, quartier de Champaret (parking à salle Salle poyvalente) Bourgoin-Jallieu à 20h30
- Samedi 20 mars. Table de presse pour le Printemps des libertés,
place Saint Bruno, Grenoble Centre, l'après-midi.
- Mercredi 24 mars. Elections en Françafrique, Conférence-débat avec Grégory Giraud de Survie France et André Afanou, secrétaire général du CACIT, Collectif d'Associations contre l'Impunité au Togo,
à la Maison des Associations de Grenoble à 20h30

PARIS http://www.survie-paris.org/
- Jeudi 18 mars. Projection débat sur les privatisations et luttes au Mali autour de Bamako Kayes à la maison des Associations du 3e, 5 rue Perrée, M° République / Temple à 19h
- Mercredi 31 mars. Togo : Projection-débat Mascarade
de Jaaryce sur la lutte contre la dicature depuis 2005. Université Nanterre, Amphi B2, bâtiment B, RER A ou train de banlieue St-Lazare à 18h
 - Jeudi 1er avril. Réunion mensuelle Survie Paris IDF adhérent-e-s et sympathisant-e-s. A la Maison des Associations du 3e, 5 rue Perrée, M° République / Temple à 19h
- Vendredi 2 avril. Concert de MAP (Ministère des Affaires Populaires) : Table de presse de Survie Paris IDF à l'Elysée Montmartre, 72 Boulevard de Rochechouart, 18e à 18h30

BORDEAUX http://surviegironde.blogspot.com/
- Samedi 20 mars. "Dernières nouvelles de la Françafrique" émission radio de Survie Gironde sur O2 radio 91.3 FM de 11h à 12h
- Samedi 27 mars. Manifestation artistique de rue qui nous mènera de banque en banque, en compagnie d'artistes amateurs et professionnels, chanteurs, musiciens, marionnettistes, comédiens. Organisé par Attac33 avec le CADTM, le CCFD et Survie Gironde devant le Grand Théâtre
à 14h30
- Tous les samedis. Permanence (table de presse) place Maucaillou entre les marchés de St Michel et des Cappucins, de 10h à 14h

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17/03/2010

Soirée poésie au Lieu Commun, St Céré le 19 mars

Je serai l'invitée, vendredi 19 mars, dans le cadre du Printemps des Poètes, d'une soirée poésie à St Céré, dans les locaux du Lieu Commun, à 20h30. N'hésitez pas à nous y rejoindre nombreuses et nombreux. Le même jour à 15h, installation de poèmes par les enfants des écoles dans les arbres à poèmes.

Contacts : Pôline : 05 65 40 37 23, Gilberte : 05 65 38 38 09 Mail : lelieucommun@live.fr

13/03/2010

Vieux chien de nos poitrines

Nous savons témoigner des mots lovés dans

les terriers de chair. Mots désastres du corps perdu.

Mots qui n’ont plus leur place dans la bouche…

 

Nous sommes des brûleurs d’eau froide.

L’aube est sans laisse, et le cœur est immense.

L’âge du monde est notre voie.

 

 

(…)

 

Les mots sont l’océan de nos barques de pierre.

Nous avons mis des siècles à dépouiller la nuit de nos chimères.

 

Car nous avons gagné le droit du large, chacun

Dans son manteau d’écailles et d’horizons.

Chacun dans le gisant des mots, l’étoile au sec.

 

La nuit dort sur le flanc, vieux chien de nos poitrines.

 

(…)

 

 

 

Pierre Colin

 

Lieu du larcin : Je ne suis jamais sorti de Babylone, ed Multiples 2008

12/03/2010

et les clôtures arrogantes ?

On entre aussitôt dans une herbe seule sous le ciel.

On aimerait voir une vache (y est-elle encore sans son souvenir ? et l’écrire va-t-il compenser consoler ?)

 

 

(…)

 

Le silence, on dirait qu’il rouille.

 

 

(…)

 

Phrases qui sentent le fumier, la pomme mûre, le vieil automne, ce que tu aimes depuis l’enfance, sans mesure, peut-être bien jusqu’à l’arrêt du cœur.

Ou si c’est avec ces mots de campagnard que tu cherches à effacer le lotissement sous ta fenêtre ? À corriger comme un poème le paysage d’ici, toits en trop, et le béton, et les clôtures arrogantes ?

 

 

 

Marcel Migozzi in Et si nous revenions sans vieillir ?

 

Lieu du larcin : 370ème Encres Vives

 

 

 

Remous, encréatures de Patrick Navaï et encritures de JL Millet

Dix-huitième Livr'art Zen Evasion

http://evazine.com/livre18/default.html

Profitez-en aussi pour aller faire un tour sur la page de JM Couvé

http://evazine.com/jmcouve/jmc-inedits.htm

 

19:52 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2010

États du Big Bang, vient de paraître aux Ed. Nouveaux Délits

Bonjour à toutes et à tous,

J'ai la grande joie de vous annoncer la sortie du tout premier ouvrage édité
par les Ed. Nouveaux Délits

États du Big Bang - Chimères de Jean-Louis Millet, captation de Cathy Garcia
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Ce livre existe déjà sous forme numérique dans la collection Livr’art « Zen Évasion » sur le site http://www.evazine.com/

Vous pouvez désormais l'avoir chez vous sur beau papier recyclé 115 gr et couverture calcaire 250 gr, format 21 x 15, 40 pages, avec les encres de JL MIllet en reproduction couleur. Jean-Louis Millet et moi-même faisons don à l’association Nouveaux Délits dont nous sommes membres, en soutien et donc à titre gracieux, du droit de reproduire et diffuser cette œuvre dans le public. L'intégralité de la recette ira à l'association pour lui permettre d'aller de l'avant dans ses projets.


Le prix public est de 12 € TTC (compter 1 €/ exemplaire pour le port).
Les membres adhérents de l’association pourront bénéficier comme prévu dans les statuts, d’un tarif préférentiel fixé sur cet ouvrage à 10 € TTC port compris.


Pour avoir l'adresse où commander, merci d'envoyer un mail à revuenouveauxdelits@wanadoo.fr

Avec tous nos remerciements !


Pour celles et ceux que ça intéresse, vous pouvez demander un bulletin
d'adhésion à l'association (adhésion annuelle 10  € - offrant droit au
dernier numéro de la revue + États du Big Bang  = 20 €)


ASSOCIATION NOUVEAUX DELITS

 

 

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L’ASSOCIATION


 

L’association a pour but la publication de la revue de poésie Nouveaux Délits (créée par Cathy Garcia en 2003). De promouvoir la création littéraire et artistique singulière, d’éditer les auteurs et les artistes membres actifs de l’association, permettant ainsi à des créateurs indépendants ou méconnus de faire connaître leur travail au public. De favoriser le lien social autour de la poésie et de l'expression artistique sous toutes ses formes. D'organiser (ou participer à) des évènements, rencontres, ateliers, expositions, lectures, spectacles...  L’association pourra mettre en place des projets en direction de personnes en difficultés morales ou physiques (personnes isolées socialement, handicapées, incarcérées, hospitalisées…). Pour atteindre ses buts, l’association pourra exercer une activité sous la forme commerciale, soit l’édition, la distribution et la vente d’ouvrages réalisés, soit l’organisation d’ateliers, de manifestations et de prestations payantes.


Les membres adhérents pourront bénéficier des activités de l’association*. Adhérer ne signifiera en aucun cas voir la prise en charge automatique de ses œuvres à des fins d'édition ou de diffusion. Seuls les membres actifs ont le droit de vote aux assemblées générales. Sont membres actifs ceux qui participent directement au programme d’action et d’édition décidé par le bureau directeur. Ce programme sera amendé et diffusé régulièrement aux adhérents. Il est par nature limité par des données budgétaires, ce que chacun comprendra aisément. Pour vivre l'association Nouveaux Délits - à but non lucratif ! - a besoin de fonds et au démarrage c'est ce qui manque le plus. La mise en place sera donc très progressive. Si gains il y a, ils seront automatiquement réinvestis dans l'œuvre.

 

* Les adhérent(e)s reçoivent automatiquement le dernier numéro de la revue et ceux qui s’abonnent bénéficient d’un numéro supplémentaire soit 5 numéros au lieu de 4 pour un abonnement d’un an ou 9 numéros au lieu de 8 pour un abonnement de deux ans.

 

Adhésion annuelle : 10 euros (chèque à l'ordre de l'association)

http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

 


07/03/2010

Des familles roms relogé·e·s dans des containers

« Le Gitan n'est pas mort : ni comme espèce, ni comme idée, ni comme idéal. Mais il est mortel ; et c'est une raison de plus pour le défendre »

Des familles roms relogé·e·s dans des containers

Dans toute l'Europe, les Roms sont régulièrement victimes d'évictions forcées. A Miercurea Ciuc, une ville du centre de la Roumanie, 75 Roms vivent dans des containers en métal et des cabanes, à proximité d'une station d'épuration, dans un endroit qui pose des risques en matière de santé. Le gouvernement de la ville les a déplacés en 2004, alors qu'ils vivaient en centre ville, dans un bâtiment promis à la démolition. Intervenez auprès du maire de Miercurea Ciuc pour qu'il mette à disposition de ces familles des habitations enfin adéquates dans un environnement sain et sûr!

Signez la pétition sur le site de l'Amnesty International: http://www.amnesty. ch/fr/pays/ europe-asie- centrale/ roumanie/ documents/ 2010/online- aktion-fr/ action-ligne
 
Message envoyé par Esméralda Romanez, auteur et Présidente de l'AMIDT et Samudaripen

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Révélations d’une source interne à EDF : l’EPR risque l’accident nucléaire !

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 872 associations

agréée pour la protection de l'environnement
http://sortirdunucleaire.org/

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l'essentiel des arguments en faveur de l'EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s'avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n'ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d'accidents. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l'écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée.
Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d'éviter l'accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

Le scénario accidentel en détail :

Selon les calculs d’EDF et d’Areva, le pilotage du réacteur en mode RIP (retour instantané en puissance) et la disposition des grappes de commande du réacteur peuvent provoquer un accident d’éjection des grappes de commande à faible puissance et entraîner la rupture de l’enveloppe du mécanisme de commande de la grappe (i). Cette rupture provoquerait le passage du réfrigérant en-dehors de la cuve du réacteur nucléaire. La perte de réfrigérant (un type d'accident nucléaire très grave) entraînerait la rupture d’un nombre important de crayons par échauffement du combustible et des gaines (ii) et donc le relâchement de vapeur extrêmement radioactive dans l’enceinte de confinement. Il y a alors un risque important d’excursion critique qui résulterait en une explosion (iii), la puissance du réacteur EPR étant démultipliée de façon extrêmement brutale.

Suite aux éjections des grappes de commande à faible puissance (EDG), le réacteur EPR pourrait ne pas se mettre en arrêt automatique (iv). Quelle que soit la configuration des grappes de commande, l’accident d’éjection de grappe de commande entraîne un taux important de rupture du combustible (NCE) et donc un risque élevé d’excursion critique (v).

Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels que nous révélons, divulgués par une source anonyme interne à EDF (notamment le document n°1), téléchargeables sur le site :
http://www.sortirdunucleaire.org

> Contacts presse :
- Marc Saint-Aroman - 05 61 35 11 06
- Charlotte Mijeon - 06 75 36 20 20
- Monique et Raymond Sené (physiciens nucléaires) - 01 60 10 03 49
- Steven Mitchell (médias anglophone) : 09 52 49 50 22
- Jean-Yvon Landrac (médias germanophone) - 06 87 30 41 10

> Liste des documents :

1 - Synthèse - Une technologie explosive : l’EPR (non daté - non signé)

2 - Bilan de la phase préliminaire de l’étude d’EDG FA3 et perspectives (EDF SEPTEN 05.05.2009)

3 - EPR - Gestion combustible - Lot 1 -Revue de conception du schéma de grappes FA3 du 25/10/2007

4 - EPR FA3 Synthèse de l’étude de faisabilité de l’accident d’éjection de grappe (EDF SEPTEN 09.02.07)

5 - EPR FA3 Synthèse des voies de sortie de la problématique éjection de grappe (EDF SEPTEN 07.05.07)

6 - Note d’étude : Présentation synthétique de l’EPR (EDF SEPTEN 04.05.04)

7 - Note de présentation de la deuxième revue de projet radioprotection EPR (EDF, printemps 2004)

8- Marges disponibles pour les activités d'exploitation du REP par rapport aux risques de criticité (Hourtoulle Francis. Le 7 décembre 1999)


Notes :

i cf. paragraphe 6.1.6 du document n°4

ii cf. tableau 3, document n°4

iii cf. document n°4, document n°5 partie 2, Rapport Préliminaire de Sûreté EPR 15.2.4.e

iv cf. document n°2, note 9

v cf. document n°2, note 8.2.1

11:21 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2010

Saint-Céré (46) : Le Lieu commun prépare le Printemps des poètes

Le Lieu commun est un café associatif situé 18 place de l'église à Saint-Céré.

En mars plusieurs rendez-vous sont programmés. Lundi 1er mars et 15 mars à 19 h 30, soirées échanges linguistiques avec des conversations en anglais, allemand, espagnol…Lundi 8 mars à 20 h 30, soirée environnement avec la diffusion du documentaire « La malédiction du plastique » suivi d'une discussion. Samedi 6 mars à 20 h 30 à l'auditorium de Saint-Céré, conférence de Dorothée Benoît-Browaeys dont le livre « Le meilleur des nanomondes » vient de sortir (entrée libre).

Mardi 9 mars ce sera le Printemps des poètes sur le thème la poésie « Couleur Femme ». Il y aura une distribution de contraventions poétiques et de poèmes chez les commerçants.

Mercredi 10 mars à 20 h 30, soirée dénoisillage chez Alain et Gilberte à Costeplane.

Jeudi 11 mars à 20 h 30, sera proposé un atelier dessin de portraits de femmes, ouvert même aux débutants. Samedi 13 mars, matinée animation Printemps des Poètes sous la halle du marché de Saint-Céré avec lecture et déclamations de poèmes.

Mardi 16 mars à 14 h 30, répétition des textes avec Raymonde Heudeline pour les animations du 17 et du 19 mars. Mercredi 17 mars matinée animation dans Saint-Céré pour Le Printemps des Poètes dans la ville.

Vendredi 19 mars, à partir de 14 heures, installation des poèmes des enfants dans les arbres de la Place de l'église. Installation de l'artiste Valéry Jamin et à 20 h 30 soirée poétique avec Cathy Garcia, artiste peintre et écrivain poète autour de la revue de poésie vive et dérivés « Nouveaux délits ».

Samedi 20 mars, matinée animation Printemps des Poètes sous la halle de Saint-Céré avec distribution de contraventions poétiques. De 15 à 19 heures animations sur la place de l'église et au Lieu Commun. À 15 heures, lecture des poèmes des enfants ; vers 16 heures, création collective d'un symbole féminin ; vers 17 heures, goûter offert au Lieu Commun suivi à 18 heures d'une scène Slam animée par Macdy jusqu'à 19 heures.

Lundi 22 mars à 20 h 30, réunion de programmation pour le mois d'avril, préparation de l'expo « Les Grandes Résistantes Contemporaines » et réunion du CA de l'association.

Samedi 27 mars à 20 h 30, soirée lectures et chansons autour de l'œuvre de Raymond Queneau proposée par Albert Heudeline et Claude Marcoux et les participants volontaires.

Contacts : Pôline au 05 65 40 37 23 ; e-mail : lelieucommun@live.fr ; blog : lelieucommun.over-blog.com

 

 

Au plaisir de vous y retrouver le 19 mars

(ps : je ne suis pas artiste peintre, plutôt gribouglypheuse et collagiste - Voir : http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/)