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12/06/2009

Pérou : Quand le chien du jardinier montre ses dents

par Javier Diez Canseco

Le Pérou, divisé et discriminatoire, vient à nouveau d’exploser. Alan García et son cabinet ont donné l'ordre de déloger – à feu et à sang – les autochtones qui occupaient Corral Quemado et les zones proches de la route Fernando Belaunde, déchaînant une sanglante vague de violence. Avec troupes de choc, véhicules blindés et hélicoptères, jets de lacrymogènes et tirs à balles réelles, ils ont allumé l’incendie. Celui-ci s’est rapidement propagé depuis les hameaux d’Utcubamba et Bagua Chica, jusqu'à la caserne de pompiers n° 6, où 38 policiers étaient retenus. Le bilan n’est pas précis, car les cadavres auraient être jetés dans le fleuve, mais nous savons que des dizaines d’autochtones, civils et policiers, sont morts, leurs familles les pleurent sans pouvoir récupérer leurs corps, et d’anciennes cicatrices se rouvrent.

Tel un croisé médiéval contre les infidèles, García a décidé de mettre fin à la revendication autochtone, qui, avec une grande fermeté, s’oppose à son plan de bradage de l'Amazonie découpée en parcelles au bénéfice des grandes entreprises extractrices de matières premières, au mépris des droits des communautés et de l'environnement.

Maintenant, de manière psychotique, c’est un soi-disant complot, même international, une manipulation d’indigènes ignorants. Mais García avait annoncé ses plans aux communautés et aux petits propriétaires ruraux dans « Le chien du jardinier ». En octobre 2007, il avait dit que la modernité et le progrès allaient de pair avec de gros investissements et des entreprises transnationales. L'investissement « a besoin de propriété (de la terre) sûre, mais nous nous avons fait l’erreur d’attribuer des petits lots de terrain à des familles pauvres qui n'ont pas un centime pour investir ». Il poursuivait, catégorique : « C’est de la démagogie et un mensonge de dire que ces terres ne peuvent pas être touchées parce qu'elles sont des objets sacrés et que cette organisation communale est l'organisation originaire du Pérou ». Et il soulignait : « … dans tout le Pérou (il y a) des terres en friche parce que le propriétaire n'a pas de formation ni de ressources économiques, par conséquent sa propriété n’est qu’apparente. Cette même terre vendue par grandes parcelles apporterait la technologie dont les membres des communautés profiteraient également». C’est on ne peut plus clair : la propriété des pauvres « est apparente » et inutile faute de capital. La propriété réelle, que l'État doit imposer, c’est la grande propriété.

Avec les dispositions législatives que le Congrès lui a déléguées pour « adapter la législation au Traité de libre-échange avec les USA », sans scrupules et manoeuvrier, il a cru trouver l'occasion d'imposer sa vision révélée. Il a lancé une offensive contre les communautés et l'Amazonie avec des décrets législatifs (DL) sans consultation (en violant la Convention 169 de l'OIT et d'autres) et a provoqué la réaction des peuples amazoniens. Les efforts pour aboutir par la négociation ont été vains jusqu'à ce qu'en août 2008, grâce à une grève, ils arrachent la dérogation à deux DL et la révision des autres. On assista ensuite au retour du jeu de bascule et de la tromperie. Le 9 avril une seconde grève fut décrétée. Mais là, le Congrès avait penché du côté de García et fit échouer la discussion et sur l'approbation antérieure de ses propres décisions de déroger aux DL anti-amazoniens. Entretemps, Simon ([e Premier ministre, Yehude Simon, NdT] biaisait par un « dialogue » et jouait la montre, cherchant à ignorer les leaders de l'Association Interethnique de Développement de la Forêt Péruvienne (Aidesep), et il préparait la répression.

Le gouvernement savait que beaucoup de gens de la zone étaient des anciens combattants de la guerre du Cenepa [conflit avec l’Équateur en 1995 dans le District de Cenepa, dans la province de Condorcanqui, zone frontalière,NdT], réservistes ou ronderos [membres des milices d’autodéfense communautaires nées dans les années 1970 dans le Nord du pays et instrumentalisées par le gouvernement au cours de la lutte contre le Sentier lumineux dans les années 80, NdT]. Les autochtones ont averti que dans cette lutte, il y allait de leur vie , même s’ils ne voulaient pas de violence. Mobilisés massivement, ils ont recherché plusieurs fois la voie des négociations, qui s’est avérée infructueuse. Mais García faisait pression sur le cabinet et sur Cabanillas [Mercedes Cabanillas, ministre de l'Intérieur, NdT] pour en finir avec le conflit. Ainsi est née l’opération maladroite du « jour de l'environnement » - aujourd’hui prétendue réponse à un complot - qui, avec les premiers morts, a déchaîné des colères plus grandes, des ressentiments plus profonds et une sanglante et une cruelle suite de morts et de blessés. L’exécution des policiers détenus et entravés à l’intérieur de la caserne n° 6 est condamnable et inacceptable, elle révèle qu'il y a des secteurs qui - sans direction - peuvent libérer toute sorte de démons.

Les persécutions et la décapitation de la direction des communautés autochtones, l’Aidesep, se poursuivent, ce qui va accentuer le chaos et la riposte débridée, tandis que le Président de la Cour Suprême en personne dénonce les pressions politiques sur le pouvoir judiciaire.

La situation a suscité l’appel à une Journée Nationale de Lutte le 11 juin avec divers arrêts de travail et mobilisations régionaux. Il y a urgence :

1) Le gouvernement devrait déclarer temporairement inapplicables (« vacatio legis ») les DL contestés, tandis que le Congrès traiterait les requêtes en inconstitutionnalité et de dérogations ; 2) Le Congrès devrait inscrire les thèmes à l’ordre du jour et les résoudre, sans fuir ses responsabilités ;
3) Le cabinet Simon-Cabanillas doit s’en aller et assumer sa responsabilité politique dans cette tuerie ;
4) Appeler à une investigation internationale de ce qui s'est produit, étant donné la dénonciation par Villa Stein (président de la Cour Suprême) des pressions politiques sur le pouvoir judiciaire, l'illégitimité du Congrès et de l'Exécutif ;
5) Nommer une commission de médiation : peut-être le Défenseur du Peuple, les évêques amazoniens et Salomón Lerner [professeur qui a présidé la Commission Vérité et Réconciliation, qui a enquêté sur les événements de 1980 à 2000, NdT] ;
6) Arrêter les persécutions contre les dirigeants autochtones nationaux à Lima, lever l'état d’urgence et le couvre-feu.

García, le grand responsable - qui répète sa gestion brutale de la révolte des pénitenciers de juin 1986-, doit partir. Et nous, nous devons continuer à demander une assemblée constituante qui reconnaisse un Pérou plurinational et qui défende ses ressources naturelles, parmi d'autres changements, pour le refonder.

Article publié dans La República le 08 juin 2009

Source : http://alainet.org/active/30753

 

Traduit par Esteban G., révisé par Fausto Giudice, Tlaxcala
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Quelques mots à propos de la revue Nouveaux Délits

Nouveaux délits est une revue PAPIER, et son blog http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/ou l'ancien site http://monsite.wanadoo.fr/nouveauxdelits/ n'en sont qu'un pâle reflet. En effet, cette revue, il faut la voir (l'avoir) en vrai, c'est important. Il faut la toucher, l'ouvrir, la refermer, la plier, l'écorner, la garder près de soi, la prêter, la perdre, la mettre à disposition dans les toilettes pour un vrai moment d'intimité, bref, il faut qu'elle vive comme objet car elle ne peut s'épanouir dans la virtualité. C'est une petite revue qui se veut grande sentimentale, elle aime être caressée, n'a pas peur de passer de mains en mains.

Je m'occupe peu de publicité pour cette revue, je préfère passer du temps à la concevoir, l'imprimer, la plier, l'agrapher, écrire votre adresse et l'envoyer par la poste, ce bon vieux service public.

Je pourrais passer du temps à faire un site approprié, vendeur, une page myspace spécialement pour elle, je pourrais, je pourrais... Non cette revue pour moi doit rester palpable, aussi je passerai plus de temps dans le réel avec elle qu'ici ou ailleurs sur la toile.

Je tenais à le dire, car c'est important. Moi qui me sers du net depuis de nombreuses années, j'ai de plus en plus de mal à supporter que tout tienne sur un petit espace plat et carré. Le net est un outil, rien de plus. Un outil très perfectionné, très performant et qui permet de se rencontrer vous et moi alors que dans la vraie vie peut-être ne nous serions nous jamais rencontrés, mais dans la vraie vie, quand on se rencontre, on ne peut pas aussi facilement se cliquer dessus, s'ignorer, se supprimer, se rendre invisible, s'éteindre, fermer la page.

Ceci n'est pas un message destiné à encourager les abonnements, je suis bien-sûr ravie d'avoir des abonnés, mais comme je fais tout moi-même, si j'en avais trop des abonnés, ça deviendrait véritablement pénible... Aussi je vous encourage plutôt à faire vous aussi des choses dans la vraie vie, des objets que l'on peut toucher, regarder, aimer. Je vous encourage à aller vers les autres, car oui, ,cela devient de plus en plus difficile et la facilité de la communication virtuelle est trompeuse. En vérité, regardez, vous êtes seuls devant un écran... Et je ne vous vois pas, et je ne peux donc pas vous sourire et encore moins vous toucher.

Alors on touche avec des mots, et si je vous touche, alors c'est que les mots ont des mains. Et ça c'est plutôt une bonne chose.

Un grand merci à tous ceux qui me lisent et donnent la main à mes mots. 

 

Cathy Garcia, 12 juin 2009

10/06/2009

PÉROU : Un leader indien contraint à l'exil alors que le président traite les manifestants de 'sauvages'

Ecrivez au président péruvien en exigeant que :

. Les compagnies pétrolières et gazières opérant en Amazonie suspendent leurs activités tant que le gouvernement n'acceptera pas de négocier avec les Indiens.

. Une enquête indépendante et impartiale sur les tragiques événements qui se sont déroulés le 5 juin dans la région de Bagua soit immédiatement ouverte.

. Toutes les charges retenues contre Alberto Pizango soient levées.

Accusé de sédition, le président de l'AIDESEP, l'organisation des Indiens d'Amazonie péruvienne a été forcé d'entrer dans la clandestinité à la suite des violents affrontements ayant opposé, le 5 juin dernier, les manifestants indiens qui bloquaient une route près de la ville de Bagua, au nord du Pérou, aux forces de police anti-émeute.

Au moins 30 Indiens ont été tués, et la police est accusée d'avoir jeté un grand nombre de cadavres dans les eaux du Marañon. Plus d'une vingtaine de policiers auraient également été tués au cours des affrontements.

Le président du Pérou, Alan Garcia, a qualifié les manifestants indiens de 'sauvages', de 'barbares', d''ignorants' et de 'citoyens de seconde classe'.

Les manifestations ont été organisées pour protester contre des mesures gouvernementales visant à ouvrir les territoires indiens aux compagnies pétrolières et gazières.

Lire la suite : http://www.survivalfrance.org/actu/4653
Agissez ! http://www.survival-international.org/actnow/writealetter...

08/06/2009

Pérou : massacre des manifestants indiens dans l’Amazonie péruvienne

Communiqué

Halte au massacre des manifestants indiens dans l’Amazonie péruvienne

Nous apprenons avec horreur le bain de sang qui vient d’avoir lieu lors d’une opération aéro-terrestre de la police péruvienne contre des manifestants indigènes de l’Association Interethnique pour le Développement de l’Amazonie Péruvienne (AIDESEP), qui occupaient la route Belaunde Terri au lieu-dit « Curva del Diablo », dans le département d’Amazonas. Il y aurait plus de 30 morts, et il semble que la police cherche à dissimuler des corps. Parallèlement, nous apprenons qu’un mandat d’arrêt est lancé contre le président de l’Aidesep, Alberto Pizango.

Les indigènes manifestaient pour l’abrogation de textes législatifs pris contre leurs droits reconnus par la Convention 169 du Bureau International du Travail, en fonction de l’accord de libre-échange conclu entre les administrations précédentes du Pérou et des États-Unis.

La délégation du Parlement européen pour la Communauté andine avait à plusieurs reprises alerté le Président péruvien Alan Garcia sur les dangers pour la paix civile que faisait courir sa politique de répression des mouvements populaires, en particulier indigènes, sa criminalisation de leur représentation, et les menaces contre les organisations péruviennes de défense des Droits de l’homme comme l’APRODEH et son président Pancho Soberon.

Nous appelons le Président Garcia à interrompre toutes les opérations contre les manifestations indigènes et à inviter l’organisation des Etats Américains à venir mener une enquête indépendante sur les évènements.

Nous appelons le Président de la Commission Européenne, J.M. Barroso, les Commissaires aux Relations extérieures et au Commerce international, Mmes Ferrero Waldner et Ashton, à suspendre la « ronde » en cours de négociations commerciales avec le Pérou tant que l’affaire n’est pas éclaircie et ses causes analysées. Nous les appelons à revenir à une négociation de bloc à bloc entre l’Union européenne et la Communauté Andine subordonnant tout accord commercial au dialogue politique, notamment sur la question du respect des droits de l’homme, comme l’ont fait les Etats-Unis dans leurs relations avec la Colombie.

source : http://lipietz.net/spip.php?article2455

 

COMMUNIQUE de FRANCE AMERIQUE LATINE

HALTE AU MASSACRE DES COMMUNAUTES INDIGENES DE L’AMAZONIE PERUVIENNE

 

Depuis 57 jours les populations indigènes de l’Amazonie péruvienne mènent une grève générale pacifique, en réaction à onze décrets pris par le gouvernement péruvien, favorables aux Traités de Libre Commerce et attentatoires à leurs droits et à l’environnement.

En réponse, le gouvernement d’Alan Garcia a lancé vendredi 5 juin à l’aube une attaque d’une violence incroyable sur les manifestants qui occupaient depuis 10 jours la route Belaunde Terri, dans l’endroit nommé la « Curva del Diablo », dans le département d’Amazonas, au nord du pays.

Selon les dernières informations dont nous disposons, cette attaque a causé la mort de trente deux personnes dont 25 indigènes et 7 policiers. La police et l’armée ont lancé depuis des hélicoptères des bombes lacrymogènes et ont tiré sur les manifestants, ces derniers se sont défendus.

Ce massacre s’est produit quelques heures après que le congrès péruvien ait pour une énième fois reporté le débat sur l’abrogation des décrets législatifs incriminés. Le gouvernement d’Alan Garcia refuse en effet d’entamer un dialogue réclamé par les communautés indigènes depuis le début de la crise.

Selon la presse un mandat d’arrêt à été lancée contre tous les dirigeants de l’Association Interethnique pour le Développement de l’Amazonie Péruvienne (AIDESEP), dont Alberto PIZANGO son président, que le gouvernement d’Alan Garcia accuse de comportements de délinquant.

Ce n’est pas la première fois que Alan Garcia se rend responsable d’un massacre sur des populations civiles, lors de son premier gouvernement il s’était illustré en 1986 par le massacre des prisonniers du « Fronton ».

France Amérique Latine condamne fermement ces crimes, et demande que toute la lumière soit faite sur la responsabilité du gouvernement d’Alain Garcia, commanditaire de cette intervention armée.

France Amérique Latine exige du gouvernement péruvien :
- l’arrêt immédiat de la persécution des dirigeants de l’AIDESEP,
- le retrait des décrets incriminés,
- la suspension de l’Etat d’urgence,
- vérité, justice et réparation pour les victimes

Au moment où l’Europe est train de négocier des accords commerciaux avec le Pérou, France Amérique Latine demande instamment aux responsables européens et au gouvernement français de condamner le gouvernement péruvien pour ses agissements.

France Amérique Latine
Paris, 6 juin 2009
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article13984

 

Vidéos :

http://www.youtube.com/watch?v=PyxV-I5HKRk

http://www.youtube.com/watch?v=JXTjqSIdemw

Pour avoir plus de liens : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2009/06/massacre-...

 

El presidente Alan García justificó ayer la matanza en la Amazonía. Señaló que los indígenas “no son ciudadanos de primera clase

Insisto:

Si sólo cuatro -no pidamos más- presidentes de esta América,
volaran al lugar de la masacre, la masacre acabaría en el momento.
¿Por qué no van? ¿Por qué no dicen una palabra, cuando no se trata de sus países?
¿Cuántas veces firmamos y clamamos muchos, por el Bien en otros países, por sus prisioneros, por sus víctimas?
¿Dónde están, señores presidentes de la América morena,
o vamos a creer que el Moreno de la América de las guerras hará algo?
La contracara del amor no es el odio, sino la indiferencia.
¿Y por qué este silencio, este desamor? Este silencio es complicidad con el asesino.
¿Y el gobierno de Argentina, qué? Bueno...
A ver si alguien autorizado de alguno de los países, puede explicarlo a la Red.
Estamos hablando de un criminal: Alan García, y me hago cargo de mis palabras,
como ciudadana, como poeta y como periodista profesional.
La ética y el respeto a la sacralidad de la vida no tienen fronteras.

Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com/

6 de junio 09
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"...Sin embargo, la CNDDHH solicitó a la Fiscal de la Nación Gladys Echaiz, que el Ministerio Público intervenga, para investigar las denuncias sobre estos posibles excesos cometidos en el desalojo que se inició este sábado a las cinco de la madrugada"
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¿Qué dice la "Coordinadora Nacional de Derechos Humanos"? Reacciona recién cuando hay cientos de muertos.
Y apela a eufemismos monstruosos. "¿Excesos? " ¿"Excesos", como un exceso en la comida con la bebida?
Basta de eufemismos.
Este espanto se llama asesinato, crimen, genocidio, masacre.
Hay un asesino suelto en el Perú, Alan García Pérez,
ante el silencio cómplice de los gobiernos del continente.
Ante el silencio cómplice de las llamadas "organizaciones de derechos humanos"
¿De qué derechos humanos hablan?
Desde el corazón de la vida, pregúntese cada uno de ustedes, si esto es un "exceso".
Y si es un "posible" exceso, o la evidencia del horror.
¿Qué gobierno de la América morena se hará presente ahora, en este instante, ya, para salvar una vida,
para detener al asesino Alan García?
Y ya sé que mis palabras me costarán el rechazo de ciertos gobiernos,
No me importa: la ética es una sola; el amor a la humanidad no es más que uno;
la defensa de la vida es un imperativo.

Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com/
7 de junio 09

 

30/05/2009

Contre la réforme de la rétention

http://www.cetaitpiredemain.org/

Centres de rétention :

Français – étrangers : enfin égaux
devant la réduction des droits

La réforme de la rétention, engagée par le ministère de l’Immigration et qui sera effective le 2 juin prochain, va non seulement réduire les moyens de défense des étrangers retenus mais aussi priver chaque citoyen de son droit de regard dans ces lieux d’humiliation.

Au mois d’août 2008, le ministère de l’Immigration a, coup sur coup, publié un décret et un appel d’offres visant à modifier en profondeur l’intervention associative dans les centres de rétention. Désormais cette mission, exercée jusque là au niveau national, est éclatée en huit « lots » et partagée par six « prestataires ».

Ce morcellement géographique, en supprimant toute possibilité de vision globale pour la société civile, porte atteinte à son droit de savoir et de réagir. De plus, la mise en concurrence d’associations dont les principes de défense des droits des étrangers et du devoir de témoignage s’opposent parfois radicalement, ainsi que la dépendance financière des associations, risquent de diminuer davantage la vigilance citoyenne.

Mais le plus préoccupant reste encore la transformation de la mission d’aide à l’exercice des droits des étrangers en simple mission d’information.

Dès lors, on peut se demander pourquoi la présence d’un véritable contre-pouvoir dans ces zones sensibles, dont le rôle et l’intérêt ont été admis par l’ensemble des gouvernements depuis vingt-cinq ans, est remise en cause si ce n’est pour atteindre plus facilement des objectifs chiffrés.

Tous les citoyens sont invités à participer aux rassemblements prévus le 2 juin

15:21 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Bulletin de Survival International - Enews 29 mai 2009

INTERNATIONAL : Un nouveau rapport de Survival sur les Indiens isolés
Un an après la diffusion mondiale des photos spectaculaires d'un groupe d'Indiens isolés d'Amazonie, un nouveau rapport de Survival International conclut à l'urgente nécessité de protéger cinq groupes parmi les plus menacés de disparition.
Pour en savoir plus et lire le rapport : http://www.survivalfrance.org/actu/4616
Agissez ! Ecrivez une lettre en soutien aux Ayoreo-Totobiegosode : http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/ayoreo


INDE : Le gouvernement autorise une mine controversée de bauxite
Le gouvernement indien a finalement autorisé la compagnie britannique Vedanta Resources à commencer les opérations minières sur les collines des Dongria Kondh, malgré la forte mobilisation de la tribu pour l'empêcher de détruire leur territoire.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4570

Voir le film 'Mine : story of a sacred mountain' (Mine : histoire d'une montage sacrée) qui retrace le destin tragique de la tribu dongria kondh et sa lutte pour empêcher la mine à ciel ouvert de détruire ses terres et son mode de vie.
http://www.survival-international.org/films/mine


EUROPE : Le 'Dalai Lama de la forêt amazonienne' vient alerter l'Europe des conséquences du changement climatique
Un chamane yanomami d'Amazonie brésilienne, récemment baptisé 'Dalai Lama de la forêt amazonienne' par la presse allemande, effectuera en juin une tournée européenne pour apporter un message aux chefs d'Etat et aux leaders du monde entier qui participeront à la conférence sur le changement climatique de Copenhague en décembre prochain.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4619


PARIS : Ciné-débat Survival lundi 1er juin, à 20h
LA TERRE DES HOMMES ROUGES (Birdwatchers)
Un film de Marco Bechis, 2008, 1h 46

Ce film, réalisé en partenariat avec Survival, se passe dans la région du Mato Grosso au Brésil, de nos jours. Après le suicide de l'un des siens, Nadio, chef Guarani-Kaiowá, décide de réparer une terrible injustice en réoccupant les terres qui leur ont été spoliées par les Blancs. Malgré les menaces et les intimidations, les Indiens décident de rester sur place. Deux mondes se font face et alors qu'une idylle se noue entre la fille d'un propriétaire terrien et Osvaldo, le disciple du chamane, l'hostilité monte d'un cran et l'affrontement semble inévitable...

A l'occasion de la sortie de ce film dont les principaux acteurs sont des Indiens guarani, Survival a mis en place un fonds spécial de soutien aux Guarani-Kaiowá : www.guarani-survival.org/fr

La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

Excusez-moi de vous déranger...

par Eduardo Galeano   

 


Qui est le terroriste? Celui qui a visé, ou celui qui a été visé? N'est-il pas coupable de terrorisme le tueur en série qui, en mentant, a inventé la guerre en Irak, assassiné une multitude, légalisé la torture et ordonné de l'appliquer? Sont-ils coupables les paysans d'Atenco au Mexique, ou les indigènes mapuches du Chili, ou les Kelchies du Guatemala, ou les paysans sans terre du Brésil, tous accusés de terrorisme pour défendre leur droit à la terre? Si la terre est sacrée - même si la loi ne le dit pas - , ceux qui la défendent ne sont-ils pas sacrés aussi?

Selon la revue Foreign Policy, la Somalie est le lieu le plus dangereux de tous. Mais, qui sont les pirates ? Les crève-la-faim qui attaquent des bateaux, ou les spéculateurs de Wall Street qui attaquent le monde depuis des années et reçoivent à présent des récompenses multimillionaires pour leurs efforts ? Pourquoi le monde récompense-t-il ceux qui le dévalisent ?

Pourquoi la justice ne voit-elle que d'un œil ? Wal Mart, l'entreprise la plus puissante de toutes, interdit les syndicats. McDonald's aussi. Pourquoi ces entreprises violent-elles, avec une impunité coupable, la loi internationale ? Serait-ce parce que, dans le monde actuel, le travail vaut moins que rien, et que valent encore moins les droits des travailleurs ? Où sont les justes, et où sont les injustes? Si la justice internationale existe vraiment, pourquoi ne juge-t-elle jamais les puissants ?  Les auteurs des boucheries les plus féroces ne vont pas en prison. Serait-ce parce que ce sont eux qui en détiennent les clés? Pourquoi les cinq puissances qui ont droit de veto aux Nations Unies sont-elles intouchables ? Ce droit est-il d'origine divine ? Veillent-ils à la paix, ceux qui font des affaires avec la guerre ? Est-il juste que la paix mondiale soit à charge des cinq puissances qui sont les principaux producteurs d'armes ? Sans dédaigner les narcotrafiquants, ceci n'est-il pas aussi un cas de "crime organisé" ? Mais les clameurs de ceux qui exigent partout la peine de mort ne demandent pas de punition contre les maîtres du monde. Il ne manquerait plus que ça ! Les clameurs clament contre les assassins qui utilisent des rasoirs, non contre ceux qui utilisent des missiles. 

Et on se demande : si ces justiciers sont aussi follement désireux de tuer, pourquoi n'exigent-ils pas la peine de mort contre l'injustice sociale ? Est-il juste un monde qui affecte chaque minute trois millions de dollars aux dépenses militaires, tandis qu'au même moment quinze enfants meurent de faim ou de maladie guérissable ? Contre qui s'arme jusqu'aux dents la soi-disant communauté internationale ? Contre la pauvreté, ou contre les pauvres ? Pourquoi les fervents de la peine capitale n'exigent-ils pas la peine de mort contre les valeurs de la société de consommation qui portent atteinte, chaque jour, à la sécurité publique ? Ou peut-être ne pousse-t-il pas au crime, le bombardement de la publicité qui étourdit des millions et des millions de jeunes au chômage ou mal payés, leur répétant jour et nuit qu'être est avoir, avoir une automobile, avoir des chaussures de marque, avoir, avoir -et que celui qui n'a rien n'est rien ?  

Et pourquoi n'introduit-on pas la peine de mort contre la mort ? Le monde est organisé au service de la mort. Ou ne fabrique-t-elle pas la mort, l'industrie d'armement, qui dévore la plus grande partie de nos ressources et une bonne partie de nos énergies ? Les maîtres du monde condamnent seulement la violence quand ce sont les autres qui l'exercent. Et ce monopole de la violence se traduit par un fait inexplicable pour des extraterrestres, et aussi insupportable pour nous autres terriens qui voulons, contre toute évidence, survivre : nous les humains sommes les seuls animaux spécialisés dans l'extermination mutuelle, et nous avons développé une technologie de destruction qui est en train d'anéantir, au passage, la planète et tous ses habitants. Cette technologie se nourrit de la peur. C'est la peur qui invente les ennemis, et ceux-ci qui justifient le gaspillage militaire et policier. Et que penseriez-vous, tant qu’à appliquer la peine de mort, d'une condamnation à mort de la peur ? Ne serait-il pas sain de mettre un terme à cette dictature universelle des professionnels de la production d’angoisse ? Les semeurs de panique nous condamnent à la solitude, nous interdisent la solidarité : sauve qui peut, écrasez-vous les uns les autres, faites très attention, ouvrez l'œil, le prochain est toujours un danger qui guette, celui-ci va te voler, celui-là te violer, cette petite voiture d'enfant dissimule une bombe musulmane; et si cette femme, cette voisine d'aspect inoffensif te regarde, c'est sûr qu'elle te transmet la peste porcine.

Dans ce monde à l'envers, même les actes les plus élémentaires de justice et de sens commun font peur. En entamant la refondation de la Bolivie pour que ce pays de majorité indigène cesse d'avoir honte en se regardant dans le miroir, le Président Evo Morales a provoqué la panique. Ce défi était une catastrophe en regard de l'ordre traditionnel raciste, prétendument le seul possible : Evo était et apportait le chaos et la violence et, par sa faute, l'unité nationale allait exploser, se briser en morceaux. Et quand le président équatorien Correa a annoncé qu'il se refusait à payer les dettes illégitimes, la nouvelle sema la terreur dans le monde financier, et l'Équateur fut menacé de punitions terribles pour avoir donné un si mauvais exemple. Si les dictateurs militaires et politiciens véreux ont toujours été dorlotés par la banque internationale, ne nous sommes-nous pas déjà habitués à accepter comme fatalité du destin le paiement par le peuple du gourdin qui le frappe, de la cupidité qui le pille ?  

Serait-ce donc que le sens commun et la justice aient divorcé pour toujours ?  Le sens commun et la justice ne sont-ils pas nés pour marcher ensemble, collés l'un à l'autre ?  Ne relève-t-elle pas du sens commun, mais aussi de la justice, cette devise des féministes qui disent que l'avortement serait libre si nous, les mâles, pouvions tomber enceints [2] ? Pourquoi ne légalise-t-on pas le droit à l'avortement ? Serait-ce parce qu'il cesserait alors d'être le privilège des femmes qui peuvent le payer et des médecins qui peuvent le faire payer ? La même chose se passe avec un autre cas scandaleux de négation de justice et de sens commun : pourquoi ne légalise-t-on pas la drogue ? Peut-être n'est-elle pas, comme l'avortement, un sujet de santé publique ? Et le pays qui contient le plus de toxicomanes, quelle autorité morale a-t-il pour condamner ceux qui approvisionnent leur demande ? Et pourquoi les grands médias, si voués à la guerre contre le fléau de la drogue, ne disent-ils jamais que presque toute l'héroïne consommée dans le monde provient d'Afghanistan ? Qui commande en Afghanistan ? N'est pas un pays militairement occupé par le pays messianique qui s'attribue la mission de nous sauver tous ? Pourquoi ne légalise-t-on pas les drogues une bonne fois pour toutes ? Ne serait-ce pas parce qu'elles fournissent le meilleur prétexte pour les invasions militaires, en plus d'offrir les profits les plus juteux aux grandes banques qui de nuit fonctionnent comme blanchisseries ?

Maintenant le monde est triste parce que moins de voitures se vendent. Une des conséquences de la crise mondiale est la chute de l'industrie prospère de l'automobile. Si nous avions quelque reste de sens commun, et un petit quelque chose de sens de la justice, ne devrions-nous pas fêter cette bonne nouvelle ? Ou peut-être la diminution des automobiles n'est-elle pas une bonne nouvelle pour la nature -qui sera un peu moins empoisonnée-, et pour les piétons -qui mourront un peu moins ?  

La Reine a expliqué à Alice -celle de Lewis Carroll- comment fonctionnait la justice au Pays des  Merveilles :

 -Voilà !- dit la Reine -. Il est en prison, à purger sa peine ; mais le jugement ne commencera pas avant mercredi prochain. Et évidemment, à la fin, le crime sera bien commis.  

Au Salvador, l'Archevêque Oscar Arnulfo Romero a prouvé que la justice, comme le serpent, mordait seulement les va-nu-pieds. Il est mort par balles pour avoir dénoncé que, dans leur pays, les va-nu-pieds naissaient condamnés d'avance, par délit de naissance. Le résultat des élections récentes au Salvador n'est-il pas, d'une certaine manière, un hommage ? Un hommage à l'archevêque Romero et aux milliers comme lui qui sont morts en luttant pour une justice juste dans le royaume de l'injustice ? Parfois les histoires de l'Histoire terminent mal; mais l'Histoire, elle, ne termine pas. Quand elle dit adieu, ce n'est qu'un au revoir.

Traduit par Thierry Pignolet.

Source: Tlaxcala

Notes 

 [1]  NdT : par l'utilisation du terme zapatista, Eduardo Galeano réalise en espagnol un jeu de mots intraduisible en français. Par là, l'auteur adresse un clin d'œil à la filiation en espagnol du mot zapatista avec zapato, en français chaussure -le lancer de chaussures sur Bush-, tout se référant à l'Armée Zapatiste de Libération Nationale -en espagnol Ejército Zapatista de Liberación National ou EZLN-, groupe révolutionnaire symbole de la lutte altermondialiste basé au Chiapas, Etat du Mexique.

[2]  L'adjectif « enceint » semble ne pas exister en français. Serait-ce que la langue française est plus machiste que l'espagnole ?  

Je voudrais partager quelques questions qui me trottent dans la tête. Elle est juste, la justice? Elle tient debout, cette justice du monde à l'envers? Le zapatista [1] d'Irak, celui qui a lancé les chaussures contre Bush, a été condamné à trois années de prison. Ne méritait-il pas plutôt une décoration?

26/05/2009

Effet boomerang chez Monsanto

Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ». 
   

 
Quand la nature reprend le dessus.
  

 
C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja. 
  

 
Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».
  

 
Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s'est étendu à d'autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas,Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».
  

 
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. » Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.
  

 
La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés. 
  

 
Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce. Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse. 
  

 
Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transitévers des plantes sauvages, créant ainsi une « supergraine » résistante aux herbicides, croisement « inconcevable » par les scientifiques du ministère de l’environnement. Depuis 2008, les media agricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités. 
  

 
Plante diabolique ou plante sacrée 
 

 
Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux. 
  

 
Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques. 
  

 
Ainsi, « la marante » affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal ! Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?

 

Avec Survie : Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique

Participez au Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique mise en place  autour des enjeux liés aux élections à venir dans les pays d’Afrique en 2009 et 2010. Pour plus d'information, rendez-vous sur:
http://www.electionsafrique.org/

Participez également le 2, 13 et 14 juin 2009 à Bagnolet au week-end résistances africaines - 3 jours en lutte !
Organisé par Survie pour ses adhérents. Ouverts aux sympathisants

L’idée est de se retrouver autour de l’association Survie pour un week-end convivial d’échanges, de réflexions et de travaux autour des solidarités existantes et/ou à construire vis à vis des résistances africaines, et à la françafrique.

Plus spécifiquement, nous proposons de travailler et de réfléchir sur différents sujets selon différentes approches :
- conférence / débat avec des invités / témoins
- ateliers en petits groupes (15/20 personnes)
- temps d’informations par thème ou régions ou sur des initiatives à connaitre
- ciné / débat en soirée

Nombre de participants attendus : entre 50 et 80.
Public ciblé : militants de Survie Paris, de Survie en province, sympathisants d’autres associations proches de Survie...
Nous proposons aux gens d’arriver dès le jeudi 11 au soir, ou le vendredi 12 au matin pour finir le dimanche vers 16h ou 17h...

Vos propositions d’animations sont bienvenues :
contact@survie-paris.org
Inscriptions par email seulement : contact@survie-paris.org
Pré-inscriptions en ligne ici :
http://www.doodle.com/3rrtth8zkkr3h7rx


Programme provisoire

Vendredi 12 : Echanges d’expériences militantes
- 10h Présentations et théâtre actif pour mieux se connaître - animé par Carlos Ouédraogo, metteur en scène burkinabè
- 13h Repas
- 14h "Les sociétés minières dans la Mafiafrique " Discussions-débat avec Alain Deneault
Derrière l’image idyllique d’un Canada amical et généreux s’est développée en catimini une juridiction tout à fait adaptée aux intérêts de l’industrie minière mondiale. Cela explique que la majorité des entreprises d’exploration et d’exploitation minières actives dans le monde sont canadiennes. Toronto est le centre administratif et financier de prédilection de cette industrie parce qu’il facilite la spéculation autour des actifs miniers et parce que le Canada a instauré des mesures fiscales pour encourager l’investissement financier spécifiquement dans le domaine minier. À partir d’une analyse de ce système, l’atelier vise à exposer les conséquences de cette juridiction sur le continent africain.


L’après-midi une action militante est prévue autour des élections au Congo-Brazzaville : départ de l’action 16h30

- 17h30 Du bruit contre le silence ! - à J-31 du scrutin présidentiel (apportez vos casseroles - lieu dévoilé sur place - en lien avec d’autres collectifs...)
- 20h Soirée Cinéma - discussions avec en ouverture : "Quand Sankara..." (de Gauz)
20h10 "J’ai honte de la politique de la France en Afrique !" (de Fabrice Tarrit) sur le contre-sommet Afrique-France Bamako - Mali - décembre 2005)
20h30 "Parôles de Fana(s)" (de Gauz) sur le Forum des Peuples de Fana - Mali - juillet 2005
21h15 Discussions avec le réalisateur GAUZ
22h Extrait du film "Mascarades" (de Jaaryce) sur les élections présidentielles d’avril 2005 au Togo
22h45 : Discussions avec le réalisateur Jaaryce


Samedi 13 : Capitalisation militante et témoignages
- 10h Ateliers en groupes : - "Femmes en lutte, luttes de femmes" animé par Stéphanie Dubois de Prisque (jusqu’à 16h) - Outils de communication / site internet groupe local, animé par Mathieu (Survie Paris) - Atelier vidéo (avec Gauz, Jaaryce, Julien M.)

En parallèle, de 10h à 16h, à part : réunion du premier CA de l’année (Survie France)

- de 16h à minuit Forum / débat « Résistances africaines, ici et là-bas, comment agir ensemble ? » (temps ouvert au public - inscription obligatoire)
- 20h Lecture mise en espace du spectacle "L’Extraordinaire voyage d’un cascadeur en Françafrique"
- 21h "Résistances africaines, ici et là-bas, comment agir ensemble ?" (suite)


Dimanche 14 : Vers un peu plus d’expertise - échanges suite au CA et perspectives...
- 10h Discussion-débats : "Mondialisation, Paradis Fiscaux et Judiciaires, Biens Public à l’échelle Mondiale : on en est où ? On fait quoi ?" en présence de Alain Deneault, José Gayoso, François Lille, Djilali Benamrane, Sanou Mbaye, etc...
- 14h Discussion de conclusion - Bilan et perspectives... (2h)


Participants confirmés à ce jour:
- Alain Deneault (Ressources d’Afrique - Vient de Montréal - Canada) - Sanou Mbaye (économiste, écrivain sénégalais - Vient de Londres) - Rodrigue Kpogli (Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique - Togo - Vient de Genève) - Armand Gauz (réalisateur de documentaire, franco-ivoirien) - Samuel Foutoyet (auteur de Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée - Vient depuis Grenoble) - Thomas Deltombe (Journaliste, écrivain - connaisseur de Bolloré, Cameroun) - Thomas Borrel (CA Survie - de Grenoble) - David Delhomeau (RITIMO) - Vincent Munié (écrivain - réalisateur) - Nicolas Lebeurier (Afrique verte) - François Lille (Survie - BPEM) - Carlos Ouédraogo (Metteur en scène - acteur - Burkina Faso) - Cie à bout portant (samedi soir seulement) + d’autres en attente de confirmation...

Lieu:
Condédération Paysanne - 104 rue Robespierre | 93170 Bagnolet | Tel : 01 43 62 04 04
Pour nous rendre visite à Bagnolet, le plus simple est de prendre la ligne 3 du métro jusqu’à la station finale "Galliéni". De là, vous êtes à 6 minutes à pied de la Confédération Paysanne.
Traversez l’avenue du Général de Gaulle et empruntez la rue Sesto Florentino, au feu, prenez à droite la rue Robespierre et continuez jusqu’au feu suivant.
La Confédération paysanne occupe l’angle de la rue Robespierre et de l’Avenue de la République.

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25/05/2009

Soutenir Cassandre

Si vous pensez qu'il est nécessaire
de continuer à réfléchir ensemble,
(et que cette revue est utile…)
c'est le moment de nous aider à la
faire connaître plus largement…

Merci !


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Cassandre/Horschamp, la revue Art(s)/Culture(s)/Société(s)

Où la trouver ?
––––––

www.horschamp.org
www.microcassandre.org
www.passeurs.fr

 

Appel à souscription pour "Vous occuperez l’été" – Christian Saint-Paul – Poésie

Christian Saint-Paul, né le 16 décembre 1948 au Mas d’Azil (09), a été l'éditeur durant les années 1980 et 1990 de la revue Poésie Toute et des Carnets des Libellules où il publia de nombreux poètes. Homme de radio, il anime depuis 1983 l’émission hebdomadaire « Les poètes » sur la poésie contemporaine sur Radio Occitania (98,3 MHz) à Toulouse, tous les jeudis soirs, émission podcastable sur le site www.lespoetes.fr. Remarqué par Jean Rousselot, il a publié à ce jour une vingtaine de recueils. Très attaché à son identité languedocienne méditerranéenne, il fait partie du comité de rédaction de la revue Encres Vives et de la revue Levant. Parmi ses derniers titres citons : Pour ainsi dire, préface de Jean Rousselot, Encres Vives ; Akelarre, la lande du bouc, Encres Vives coll. Lieu (Pays Basque) ; L'essaimeuse, Encres Vives ; Ton visage apparaît sous la pluie, Encres Vives, postface de Alem Surre Garcia ; L'unique saison, Poésie Toute, préface de Gaston Puel ; Des bris de jours, Encres Vives, postface de Michel Cosem ; L'enrôleuse, Encres Vives, postface de Georges Cathalo ; Entre ta voix et ma voix, poème radiophonique, Multiples 2008 ; Les plus heureuses des pierres, Encres Vives 2008. Le livre à paraître comprend deux parties, Tolosa melhorament, long poème bilingue franco-occitan (traduction Olivièr Lamarque et Jean-Pierre Tardif, dessins originaux du peintre catalan Joan Jordà), et Vous occuperez l’été, qui donne son titre au recueil, rassemblant une soixantaine de poèmes. Félix-Marcel Castan, le chantre aujourd’hui disparu de la culture occitane et de la décentralisation culturelle, avait reconnu en Saint-Paul un auteur dans la tradition du XVIIe siècle, ne pouvant écrire qu’à partir de sa ville, Toulouse, comme Pessoa à Lisbonne. F.-M. Castan a rédigé la préface du recueil, où le regard fraternel mais aussi sans complaisance sur une ville et sur les pérégrinations de la vie, et le regard croisé avec les autres villes, visent l’universel.

 

Nous vous proposons d’acquérir ce recueil en souscription (pré-vente), à un tarif préférentiel,

12 au lieu de 15 , jusqu’à sa date de parution, le 30 juin 2009.

 

Nous comptons sur votre désir de lire, sur votre avis, et sur le bouche à oreille, seules vraies et justes bases de la notoriété d’un écrivain et de la qualité littéraire d’une maison d’édition.

Rendez-vous sur www.cardere.fr

 

Bulletin de souscription

à envoyer avant le 30 juin 2009

à : Cardère éditeur

615 chemin de Ribas — F-30290 Laudun

 

(souscription possible également en ligne : www.cardere.fr)

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participation aux frais de port : + 1,5

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08/05/2009

La grippe industrielle

Jusqu’à présent, personne ne sait si la grippe A H1N1 pourrait être à l’origine d’une pandémie mondiale, mais sa provenance semble néanmoins de plus en plus évidente: sa source se trouverait fort probablement dans une méga-porcherie de Veracruz, au Mexique, propriété d’une compagnie multinationale américaine(1).

Ces méga-porcheries sont dégoûtantes, dangereuses , et elles se multiplient rapidement. Des milliers de porcs y sont entassés dans des entrepôts sales et se font administrer un cocktail de médicaments, ce qui entraîne des problèmes sanitaires à plusieurs niveaux. Ces méga-porcheries et les lacs de lisier qu’elles créent constituent des milieux extrêmement propices au développement de nouveaux virus dangereux tels que le A H1N1. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) doivent entamer des recherches et développer des moyens de contrôle pour ces fermes afin de protéger la santé mondiale.

Les grandes entreprises agro-alimentaires essaieront de bloquer toute tentative de réforme, nous devons donc lancer un cri de protestation que les autorités sanitaires ne pourront ignorer. Signez la pétition ci-dessous demandant des règles et des contrôles pour les fermes-usines et faites passer le mot à vos amis et aux membres de votre famille. Nous remettrons cette pétition aux agences de l’ONU. Si nous recueillons 200.000 signatures, nous irons livrer la pétition à Genève avec un troupeau de porcs en carton. Pour chaque millier de signatures supplémentaires, nous ajouterons un porc au troupeau:

http://www.avaaz.org/fr/swine_flu_pandemic

La semaine dernière, on n’entendait parler que de la grippe. Le Mexique était paralysé et les dirigeants partout sur la planète ont freiné les déplacements par avion, arrêté les importations de porc et initié des contrôles drastiques pour tenter d’arrêter la propagation du virus. La menace s’étant depuis atténuée, la question de la provenance du virus et de la probabilité d’une menace future reste pertinente.

Smithfield Corporation, le plus grand producteur porcin du monde, dont une des fermes serait à l’origine du virus, nie tout lien entre ses porcs et la grippe. Les grandes entreprises agro-alimentaires mondiales paient de gros montants d’argent pour subventionner des recherches affirmant que la bio-sécurité est assurée dans leurs grandes productions agricoles. Or, l’OMS dit depuis des années qu’une nouvelle pandémie est inévitable(2) et des experts de la Commission européenne et de la FAO ont averti que l’augmen tation de la production intensive de porc augmentait le risque de développement et de transmission de maladies. Le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies soulignent également que les chercheurs ne connaissent toujours pas la portée des nouvelles molécules émergeant des fermes sur la santé humaine(3).

Les études abondent sur les conditions horribles que les porcs subissent dans ces méga-porcheries et sur l’impact dévastateur de ces fermes sur l’économie locale des petites communautés agricoles. Smithfield a dû payer une amende de 12,6 m et est actuellement sous enquête aux États-Unis pour des dommages environnementaux crées par des lacs de lisier porcin toxique(4).

Même avec toutes ces preuves des torts causés, la combinaison de l’augmentation de la consommation de viande mondiale avec une industrie puissante, motivée par les profits au prix de la santé humaine, signifie qu’au lieu d’être fermées, ces méga-porcheries se multiplient autour du monde graĉe à des subsides(5). Dans le contexte de la grippe actuelle, demandons des comptes aux producteurs de porc industriels. Signez la pétition demandant plus de contrôles:

http://www.avaaz.org/fr/swine_flu_pandemic

Nous devons trouver une solution à la crise sanitaire mondiale actuelle en réévaluant notre consommation et notre production alimentaire. Si nous demandons de toute urgence que des enquêtes soient entreprises sur l’impact des méga-porcheries sur notre santé, des règles plus sévères seront mises en place pour la production agricole, ce qui pourrait nous permettre d’éviter les épidémies futures de maladies trouvant leur origine chez les animaux de l’industrie agro-alimentaire.

http://www.avaaz.org/fr/swine_flu_pandemic

Moralité : devenez végétarien ou au moins privilégiez les filières d'élevage local et bio, mangez moins de viande mais de meilleure qualité.  Changez votre façon de consommer. Boycotez les supermarchés ! Tout le monde y gagne, vous, moi, les animaux, la planète !

Le saviez-vous : le porc industriel est le plus grand consommateur de valium.

Le respect des animaux qui sont des êtres sensibles et pas seulement de la viande sur pattes, peut aussi sauver l'Homme, sauf peut-être de sa connerie sans borne...

07/05/2009

Les 7 péchés d'Hugo Chavez

L'équipe Investig'Action est heureuse
de vous annoncer la sortie du livre


Les 7 péchés d'Hugo Chavez

de Michel Collon

Un livre au carrefour des grands problèmes du monde actuel.

C'est l'Histoire inconnue du pétrole. Comment il a déterminé notre Histoire. Comment il déterminera les grands conflits des années à venir.

C'est la face cachée de l'Amérique du Sud. Révélant les mécanismes de pillage du tiers monde, qu'occultent les manuels et les médias officiels.

C'est une analyse globale de la stratégie des Etats-Unis pour dominer le monde. Exposant les mécanismes et les lieux de pouvoir des multinationales. Que préparent-elles ?

Mais c'est aussi le récit, par un observateur privilégié, de la formidable aventure du Venezuela. Un homme dit qu'on peut résister aux multinationales et vaincre la pauvreté. Populisme ou réelle alternative ? Quels sont les vrais péchés d'Hugo Chavez ?

Un livre fondamental, mais simple et passionnant. Des clés pour comprendre où va le monde...

Les 7 péchés d’Hugo Chavez (Table des matières)




Premier péché : il leur apprend à lire

 

Chapitre 1. Ce merveilleux sourire sur la figure de Carmen…

 

Deuxième péché : chacun a droit à la santé

 

Chapitre 2. Avant Chavez, deux Vénézuéliens sur trois n’avaient jamais vu un médecin

 

Troisième péché : chacun peut manger à sa faim

 

Chapitre 3. La pauvreté n’est pas une fatalité

 

Comprendre l’Amérique latine

 

Chapitre 4. Comment sont-ils devenus si pauvres ?

 

Chapitre 5. L’aspirateur des richesses

 

Chapitre 6. Un pays dévalisé en une nuit, est-ce possible ?

 

Chapitre 7. Les 7 fléaux de l’Amérique Latine

 

La bataille pour l’or noir

 

Chapitre 8. L’Histoire sanglante du pétrole

 

Chapitre 9. La bataille du pétrole au Venezuela

 

Chapitre 10. Les multinationales pétrolières sont-elles compatibles avec l’avenir de l’humanité ?

 

Quatrième péché : il change les règles entre les riches et les pauvres

 

Chapitre 11. Le Venezuela pourra-t-il créer une nouvelle économie ?

 

Chapitre 12. La Solution Chavez fonctionne-t-elle ?

 

Chapitre 13. Chavez trop lent et trop conciliant ?

 

Cinquième péché : la démocratie, c’est plus qu’un bulletin de vote

 

Chapitre 14. Bureaucratie et corruption : la démocratie participative est-elle la solution ?

 

Chapitre 15. Chavez est-il un populiste ? Les faiblesses du chavisme.

 

Chapitre 16. Une armée qui fait la révolution ?

 

Sixième péché : il ne se soumet pas au pouvoir des médias

 

Chapitre 17. D’où provient et que vaut notre info sur Chavez ?

 

Chapitre 18. Le Monde est petit

 

Chapitre 19. Est-il possible de réaliser une révolution sociale sans et contre les médias ?

 

Septième péché : l’homme qui tient tête aux Etats-Unis

 

Chapitre 20. Unir l’Amérique Latine et les résistances internationales

 

Conclusion : Chavez et nous, le droit à l’alternative

 

Pour commander : http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&c...

03/05/2009

Présentation du sixième numéro de la revue Point Barre

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Le numéro 6 de la revue Point barre, sorti le 29 avril 2009, est dédié au quotidien et aux revers ordinaires de l’existence, et a pour titre « Vie de m… ». Il réunit 31 poèmes inédits en français, anglais et créole, agrémentés de trois illustrations originales de Gabrielle Wiehe. La préface est signée Valérie Magdelaine, maître de conférences en littératures de l’océan Indien à l’Université de la Réunion..

 

 

Figurent au sommaire les auteurs suivants :

 

Alain Gordon Gentil (île Maurice)

Alex Jacquin-Ng (île Maurice)

Arnaud Delcorte (Belgique)

Catherine Andrieu (France)

Catherine Boudet (La Réunion)

Cathy Garcia (France)

Daniel Aranjo (France)

Daniella Bastien (île Maurice)

Dominique Casimir (La Réunion)

Eric Brogniet (Belgique)

Gabriel Okoundji (RDC)

Gillian Geneviève (île Maurice)

Han Dong (Chine)

Hery Mahavanona (Madagascar)

Jean Claud Andou (île Maurice)

Jean Joseph Sony (Haïti)

Jean-Marc Thévenin (France)

Josaphat-Robert Large (Haïti)

Kenzy Dib (Algérie)

Pierre le Pillouër (France)

Michel Ducasse (île Maurice)

Muriel Carrupt (France)

Richard Beaugendre (île Maurice)

Sénamé Koffi (Togo)

Sylvestre Le Bon (île Maurice)

Tahir Pirbhay (île Maurice)

Toussaint Murhula (RDC)

Umar Timol (île Maurice)

Valérie Fontalirant (France)

Yusuf Kadel (île Maurice)

Zafirr Golamaully (île Maurice)

 

 

Direction : Ming Chen

Coordination : Yusuf Kadel

Comité de lecture : Michel Ducasse, Alex Jacquin-Ng, et Catherine Boudet

Révision et corrections : Michel Ducasse

Conception graphique : Azna Kadel

 

 

EXTRAIT DE LA CEREMONIE DE LANCEMENT (l’express.mu) :

http://www.youtube.com/watch?v=amsZ3ED4wdg&eurl=http%...

(video Sunita Beezadhur)

13:36 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

29/04/2009

Séquence nostalgie

http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&q=plasticien...#

http://www.plasticiensvolants.com/

Erreur dans le numéro 32

 

Pour les abonnés et autres lecteurs de ce numéro de la revue Nouveaux délits, la citation suivante

 

On oubliait surtout

Que le rêve est patience

Et noyaute le temps

 

Attribuée à Zohra el-Manssouri in Psalmodies

Est de Jean Gédéon in Crispations

 

Je vous prie d’excuser cette coquille.

27/04/2009

Nouveaux délits sur Radio Occitania

Chaque nouveau numéro de la revue est présenté par Christian Saint-Paul dans l'émission Les poètes sur Radio Occitania.


Dans l'émission du 22/01/2009 "Saint-Paul signale ensuite la parution du n° 31 de la revue de poésie vive et dérivés « Nouveaux Délits » (...). Un numéro impressionnant par sa diversité et sa puissance d’évocation d’une poésie jamais éthérée et ornementale mais en prise directe avec les forces vives et souterraines de la vie qui se veut accessible à l’Autre. Une fraternité à fleur de peau à chaque page. Il faut remonter aux années soixante, au tout début, pour retrouver ce souffle vital d’une poésie à hauteur d’homme et de femme. Saint-Paul lit un poème de Ludovic Kaspar."

24/04/2009

Ciné-débat Survival

Lundi 4 mai 2009 à 20h:
FIRST CONTACT

Un film de Bob Connolly & Robin Anderson (1930-1980), 52 min
En présence de Pierre Lemonnier, ethnologue

En 1930, trois jeunes chercheurs d'or, Michael, Daniel et James Leahy, quittent l'Australie pour la Nouvelle-Guinée, avec une caméra. Ils découvrent dans des régions reculées de l'île une population jusqu'alors ignorée du reste du monde : les Papous des Hautes Terres. Les trois frères filment les réactions de ce peuple confronté pour la première fois à l'homme blanc. Cinquante ans plus tard, Bob Connolly et Robin Anderson partent, images en poche, retrouver Daniel Leahy et les Papous - à présent en short et chemise - pour recueillir leurs souvenirs de cette rencontre unique.


La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.


La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

21/04/2009

Revue Nouveaux Délits, numéro 32

A tous les déracinés.jpg


Je n’aime
Pas les gens
Mais je vous aime
Mal et pleine d’exigences
Je fais une revue de poésie
Je fais une revue de
Je fais une revue
Je fais une
Je fais
Je
De poésie
Revue de poésie
Une revue de poésie
Nous faisons
Nous
 
Cg
 
 

Ton nom small.jpg


 
Il faut rêver à haute voix, il faut chanter jusqu'à ce que le chant s'enracine, tronc, branches, oiseaux, astres,  chanter jusqu'à ce que le chant engendre et que sourde de la côte du dormeur l'épi rouge de la résurrection,  l'eau de la femme, la source pour boire et se voir et se reconnaître et se reprendre, la source pour se savoir homme, l'eau qui se parle à elle même dans la nuit et nous nomme de notre nom... la vie et la mort ne sont pas des mondes contraires, nous sommes une seule tige avec des fleurs jumelles, il faut désenterrer la parole perdue, rêver vers l'intérieur vers l'extérieur, déchiffrer le tatouage de la nuit et regarder midi dans les yeux, lui arracher son masque, se baigner dans le soleil et manger les fruits de la nuit,  épeler l'écriture de l'étoile et du fleuve,
écouter ce que disent le sang et la marée,
la terre et le corps, revenir au point de départ...

Octavio Paz
in "La jarre cassée" dans "Liberté sur Parole
 

 
 

AU SOMMAIRE
 
 
Délit du pied dans la porte : Renaud Marhic (Finistère), L’enfer un pied dans la porte.
 
Délit de poésie : Manuel Galaret (Lot), Frédéric Ohlen (Nouvelle- Calédonie)
 
Délit de racolage : Cathy Garcia (Lot), un nouveau recueil, Mystica perdita
 
Délit dedans les murs : Nathalie Riera, La parole derrière les verrous.


Délits d’(in)citations, boutures à disséminer.

Vous trouverez, c’est lassant, le bulletin de complicité au fond en sortant.
 
 
Illustratrice de ce numéro* :
Cathy Garcia

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http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.h...



(*sauf pour les illustrations présentées avec Mystica Perdita : JL Millet)
 
 

La Beauté.jpg


 
Passez entre les fleurs et regardez :
Au bout du pré c’est le charnier.
 
Pas plus de cent, mais bien en tas,
Ventre d’insecte un peu géant
Avec des pieds à travers tout.
 
Le sexe est dit par les souliers,
Les regards ont coulé sans doute.
 
— Eux aussi
Préféraient des fleurs.


(…)
           
On va, autant qu’on peut,
Les séparer,
 
Mettre chacun d’eux
Dans un trou à lui,
 
Parce qu’ensemble
Ils font trop de silence contre le bruit.
 
(…)

Lequel de nous voudrait
Se coucher parmi eux
 
Une heure, une heure ou deux,
Simplement pour l’hommage.
 
(…)
           

Ici
Ne repose pas,
 
Ici ou là, jamais
Ne reposera
 
Ce qui reste,
Ce qui restera
De ces corps-là.
 
 
Eugène Guillevic
in Les charniers


http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/



 

 

 

Les enfants de Babel

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http://www.lesenfantsdebabel.info/presentation-1.htm

 

Genre: Cinéma documentaire - Durée: 81,30 mn - Format: 16/9 ème. Couleur.
DVCAM – Sortie officielle : Mai 2008