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15/06/2013

Un humain presque parfait...

14/06/2013

Les Carnets d'Eucharis, spécial Jean-Marc Couvé

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à découvrir ici :

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/media/02/00/275...

23:10 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

13/06/2013

Des nouvelles d'Istanbul...

Photographies qui circulent sur face book, certaines sont "belles" mais ce n'est pas de l'art, c'est du désespoir, une légitime révolte, de la violence et des morts... et il faut que ça cesse !

 

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Le cosmos et le lotus de Trinh Xuan Thuan

 

Trinh Xuan Thuan est né en le 20 août 1948 à Hanoï (Vietnam). Il quitte Hanoi à l'âge de 6 ans. Sa famille s'établit alors à Sài Gon, ancienne capitale du Sud du pays, qui était alors séparé en deux par le 17e parallèle, conformément aux accords de Genève signés en 1954. Là, il fit des études, jusqu'au Bac, à l'école française Jean Jacques Rousseau. C'est grâce à un riche vocabulaire de français acquis à cette époque qu'il a pu écrire de grands ouvrages sur l'astrophysique, renommés tant en raison de leur exactitude scientifique que de leur caractère poétique. Il passe brillamment le bac en 1966 (mathématiques élémentaires mention très bien) au lycée Jean-Jacques Rousseau de Saïgon.

Après une année en Suisse, à l’Ecole polytechnique de Lausanne, il poursuit ses études dans les plus grandes universités américaines : au California Institute of Technology (Caltech), puis à Princeton où il obtient, en 1974, un Ph.D. en astrophysique sous la direction de l’éminent astrophysicien Lyman Spitzer, père du téléscope Hubble et l’un des pionniers de la physique du milieu interstellaire et des plasmas.

Recherche et Enseignement

Depuis 1976 il est professeur d’astrophysique à l’université de Virginie à Charlottesville, et partage son temps entre les Etats-Unis et la France. En tant que professeur invité à l’université de Paris 7, à l’observatoire de Meudon, au service d’astrophysique de Saclay et à l’IAP (Institut d’astrophysique de Paris) du CNRS, il collabore régulièrement avec des scientifiques français.

Spécialiste internationalement reconnu de l'astronomie extragalactique (extérieure à la Voie lactée) il est l'auteur de plus de 230 articles sur la formation et l'évolution des galaxies, en particulier celle des galaxies naines, et sur la synthèse des éléments légers dans le Big Bang. Ses articles font référence dans le monde entier.

Pour ses recherches astronomiques il utilise les plus grands téléscopes au sol (Kitt Peak, Hawaï, Chili…) et dans l’espace (Hubble, Spitzer…). A la fin de l’année 2004, grâce à des observations faites avec Hubble il a découvert la plus jeune galaxie connue de l’univers (I Zwicky 18) – découverte qui a été amplement discutée dans la presse internationale.

Par ailleurs il donne un cours à l'Université de Virginie qu'il a baptisé "Astronomie pour les poètes". Les étudiants non-scientifiques ont ainsi le plaisir de découvrir les merveilles de l¹Univers.

Écriture et Conférences

Parallèlement à son travail de chercheur et de professeur d’université, il mène, par ses livres et ses conférences, une œuvre de diffusion de la connaissance scientifique auprès du grand public.Il est l'auteur de nombreux ouvrages exprimant avec clarté la vision complexe et subtile d’un scientifique sur l’univers et sur la place de l’homme dans le cosmos :

  • La Mélodie secrète (Fayard, 1988, Folio-Gallimard, 1991), panorama de la cosmologie moderne et de ses implications philosophiques,
  • Un astrophysicien (Beauchesne-Fayard, 1992, Champs-Flammarion, 1995), autobiographie,
  • Le Destin de l'Univers – Le Big Bang et après (Découvertes Gallimard, 1992),
  • Le Chaos et l'Harmonie (Fayard, 1998, Folio-Gallimard, 2000), synthèse dans un langage simple des connaissances scientifiques du XXème siècle et de leur implication philosophique,
  • L'Infini dans la paume de la main (Nil/Fayard 2000, Pocket, 2002), dialogue avec le moine bouddhiste Matthieu Ricard sur les convergences et les divergences de la science et du bouddhisme dans leurs descriptions du réel,
  • Origines, (Fayard, 2003 / Folio-Gallimard 2005), illustré de magnifiques photos, raconte la grande fresque cosmique depuis le Big Bang jusqu'a l'émergence de la vie et de la conscience,
  • Les voies de la lumière (Fayard, 2007 ), explique l'Univers au travers du signal qu'il nous envoie: la lumière.

  • Le Cosmos et le Lotus, Albin Michel, 2011

Tous ses livres ont été écrits en français, traduits en de nombreuses langues et ont rencontré la faveur d’un large public, contribuant ainsi au rayonnement de la langue française dans le monde francophone (Vietnam, Québec, Maroc, Sénégal, Ile Maurice…).

Depuis sa première apparition dans l’émission de Bernard Pivot Apostrophes en 1989, Trinh Xuan Thuan est régulièrement invité en tant qu’expert sur de nombreux plateaux de télévision tant en France (Bouillon de Culture, Culture et Dépendances, etc) qu’à l’étranger.

Conférencier apprécié, il est invité dans le monde entier. La plupart de ses conférences sont données en langue française.

Des milliards d'insectes génétiquement modifiés vont être disséminés dans les fruits et légumes

L’organisation GeneWatch Royaume-Uni rejette le nouveau projet de règlement européen pour l’autorisation d’insectes, de poissons, d’animaux de fermes et domestiques génétiquement modifiés. [1]

La firme britannique Oxitec a déjà fait parler d’elle avec ses essais de moustiques transgéniques dans les Iles Caïman et en Malaisie et dernièrement avec des lâchers à grande échelle au Brésil [2], avec le soutien des autorités de ce pays. Cette même firme travaille sur des papillons et mouches génétiquement modifiés. Si ce nouveau projet de règlement européen était approuvé, ce sont des milliards de chenilles et d’œufs de papillons et insectes génétiquement modifiés qui pourraient se retrouver dans les fruits et légumes.

Les insectes ont été modifiés génétiquement afin que leurs chenilles meurent à l’intérieur des olives ou des tomates ou sur les feuilles des choux. [3] La compagnie Oxitec prévoit de relâcher ses ravageurs modifiés génétiquement partout dans l’Union européenne afin qu’ils s’accouplent avec leurs congénères sauvages dans le but d’en réduire le nombre. Afin d’avoir un effet sur les populations sauvages, il faut procéder chaque semaines à de nouveaux lâchers d’insectes GM.

La menace est très sérieuse. Après les lâchers massifs de moustiques GM au Brésil dans des conditions qui ne peuvent qu’inquiéter, Oxitec pourrait être très bientôt actif en Espagne.

Un des principaux ravageurs pour les oliviers est la mouche de l’olivier (bactrocera olea). Chaque année les producteurs d’huile essayent de réduire la présence de ce ravageur par des épandages aériens et des mesures de contrôles au sol comme les phéromones.

Oxitec a déjà développé des mouches de l’olivier mâle qui sont modifiées génétiquement de façon que leurs descendants meurent.

L’ébauche de cadre, publiée pour consultation par l’EFSA, exclut spécifiquement tout test pour savoir si les insectes et chenilles modifiés génétiquement présentent un risque alimentaire.

Pour Helen Wallace : « Personne ne veut manger des chenilles GM mortes ou en train de mourir dans ses olives ou ses tomates. Et personne ne sait si les ravageurs GM qui sont encore vivants vont se retrouver dans le jardin ou dans le champ du paysan du coin. Ce que propose l’EFSA, c’est une partie de poker avec notre alimentation et l’environnement. »

GeneWatch Royaume-Uni a écrit à la Commission européenne pour dénoncer le rôle qu’Oxitec et Syngenta, le géant mondial des pesticides, jouent dans la rédaction des nouvelles règles, et pour poser la question de la compétence qu’a l’EFSA pour rédiger des lignes de conduite sur des problèmes qui ne sont pas de son domaine [4]. Syngenta a financé Oxitec pour développer des ravageurs agricoles GM et la majorité des cadres et des membres du conseil d’administration d’Oxitec sont des anciens de Syngenta. Lors de la consultation, GeneWatch a mis en évidence dans sa réponse, la manière dont les compagnies ont déformé l’ébauche de cadre pour favoriser les autorisations d’insectes GM à utilisation commerciale.

Toujours selon Mme Wallace : « Les compagnies qui espèrent gagner de l’argent en jouant avec la santé des gens et l’environnement, écrivent elles-mêmes leurs propres règles. A quoi sert une autorité de sécurité des aliments qui ne veut pas faire son travail ? »

Les points qui inquiètent GeneWatch sont les suivants :

- L’EFSA affirme que les risques alimentaires des insectes présents dans les aliments ont été abordés lors d’une précédente consultation qui en fait les a explicitement rejetés

- L’EFSA n’explique pas comment on pourrait empêcher des œufs d’insectes ou de poissons GM de se retrouver au mauvais endroit et de nuire à l’environnement

- L’EFSA a essayé de changer son domaine d’action et d’y inclure les prétendus « avantages » (réduction de l’usage des pesticides) : cela ne fait pas partie du rôle de l’EFSA dans la réglementation européenne.

- L’environnement naturel va s’adapter aux lâchages d’insectes GM avec des réponses complexes qui ont été ignorées, alors que la réduction d’un ravageur par la méthode Oxitec peut rendre les problèmes avec un autre ravageur encore pires.

- les impacts des insectes GM sur les maladies touchant humains et animaux sont très mal compris et n’ont pas été correctement pris en compte.

- L’EFSA a ignoré (i) les risques qu’il y a à relâcher plus d’un type d’insecte GM dans une même zone (ii) les projets d’Oxitec de combiner les ravageurs GM avec les plantes GM comme méthode pour essayer de ralentir la progression de la résistance des ravageurs aux plantes insecticides GM (plantes Bt)

- le lâchage de poissons GM pourrait avoir de graves conséquences pour les poissons sauvages et pour l’environnement.

- on continue d’ignorer le fait que des animaux de ferme GM perdent spontanément leurs petits ou mettent bas des animaux déformés ou morts nés. La commercialisation des animaux GL passe avant le bien être animal.

Dr Helen Wallace



Vous êtes sensibles à nos luttes et souhaitez soutenir nos actions ? C’est simple, adhérez aux Amis de la Terre ! Pour en savoir plus, rendez-vous ici

Notes

[1] La réponse de GeneWatch à la consultation de l’EFSA sur l’évaluation des risques environnementaux d’animaux GM Août 2012. : http://www.genewatch.org/uploads/f03c6d66a9b354535738483c...

[2] Voir notre article : Moustiques transgéniques contre la "dengue"

[3] Voir par exemple, le dernier document scientifique d’Oxitec "Control of the olive fruit fly using genetics-enhanced sterile insect technique" ( http://www.biomedcentral.com/1741-7007/10/51/ ) On peut lire que la majorité des jeunes femelles de leurs mouches de l’olivier GM meurent au stade de nymphe. Cela se produit normalement avant que les mouches adultes ne sortent de l’olive dans laquelle les mouches ont posé leurs œufs. Dans son document, Oxitec propose que l’on considère cette « présence comme accidentelle » dans le cadre légal européen. Ce qui signifie que la présence dans les aliments, de tout insecte mort, en train de mourir ou survivant serait considérée comme accidentelle et ne nécessiterait ni règlementation, ni traçabilité, ni étiquetage pour les olives ou d’autres aliments. La majorité de la progéniture des insectes GM d’Oxitec meurt aux derniers stades de larve (c’est-à-dire chenille) ou au stade de pupe, mais certains individus atteignent le stade adulte. Actuellement, Oxitec modifie génétiquement des mineuse de la tomate GM, des teignes du chou (qui mangent les choux et les brocolis) et des mouches du vinaigre.

[4] Lettre ouverte à la Commission européenne : http://www.genewatch.org/uploads/f03c6d66a9b354535738483c...

12/06/2013

Face à la crise, la télévision publique grecque cesse d'émettre

Athènes a décrété l'arrêt immédiat des programmes des chaînes et de la radio.

La journaliste Elli Stai présente le dernier journal télévisé sur la chaîne publique grecque ERT, le 11 juin 2013. (JOHN KOLESIDIS / REUTERS)La Grèce n'a plus de télévision ni de radio publiques. Pour faire des économies, le gouvernement grec a annoncé, mardi 11 juin, la fermeture immédiate du groupe audiovisuel public ERT "à la clôture des programmes". La diffusion d'ERT s'est arrêtée vers 22h30, heure de Paris, quelques heures seulement après l'annonce de la décision. "La diffusion d'ERT s'arrêtera après la fin des programmes ce soir", avait déclaré le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, soulignant qu'ERT, composé notamment de trois chaînes et d'une radio publiques employant plusieurs milliers de personnes, constitue "un cas exceptionnel d'absence de transparence et de dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant".

Pourquoi cette mesure soudaine ?

Cette nouvelle a été annoncée sans préavis, alors que les chefs de file de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) sont à Athènes. ERT appartient aux multiples organismes d'Etat qui devaient être restructurés ou fusionnés, en vertu du protocole d'accord signé entre la Grèce et ses bailleurs de fonds.

D'après le plan de sauvetage financier mis au point par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, la Grèce doit lever au moins 1,8 milliard d'euros d'ici à la fin septembre par le biais de privatisations, avec un objectif d'au moins 2,5 milliards d'euros d'ici la fin de l'année. 

 

Le gouvernement avait par ailleurs rendu public dans la journée un texte législatif autorisant l'arrêt du fonctionnement d'un organisme public en cas de fusion ou de restructuration. La veille, les responsables de la troïka ont eu un entretien avec le ministre de la Réforme administrative, Antonis Manitakis, sur la restructuration du secteur public.

Que va-t-il advenir des salariés ? 

Le porte-parole du gouvernement a précisé que l'organisation publique rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre de salariés considérablement réduit. Tous les employés actuels, au nombre de 2 700 selon les médias grecs, recevront une compensation et seront autorisés à postuler à un emploi dans la future structure. 

"ERT appartient au peuple grec ... C'est le seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine public (...). Nous condamnons cette décision soudaine", a déploré le syndicat GSEE. Selon les syndicats, en fermant ERT, le gouvernement remplit d'un coup l'objectif assigné par les créanciers de la Grèce de supprimer 2 000 emplois publics d'ici à la fin juin : une "solution facile pour répondre aux exigences de la troïka", souligne le syndicat Poesy, tandis que la Confédération des fonctionnaires du service public Adedy a qualifié le texte législatif de "coup d'Etat"

Comment l'annonce a-t-elle été reçue ?

"C'est un choc total", commente un journaliste de la rédaction, Pantelis Gonos, tandis que des centaines de personnes ont afflué autour du siège de la télévision publique, dans la banlieue nord d'Athènes. "Le gouvernement, sans consultations ni discussions, a choqué tout le monde en annonçant la suspension à minuit de la télévision, tous les écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle rouvrira", poursuit le journaliste.

Le syndicat de journalistes Poesy a quant à lui appelé à une grève immédiate de soutien dans les médias privés.

 

http://www.francetvinfo.fr/face-a-la-crise-la-grece-ferme...

10/06/2013

Sebastião Salgado: The silent drama of photography

 

 

Décès de Rüdiger Fischer, poète, traducteur et éditeur

Rüdiger Fischer a créé en 1991 les Editions En Forêt /Verlag Im Wald en Bavière.  Je ne le connaissais pas personnellement, mais je connais la qualité et la persévérance de son travail, aussi il me semble important d'allumer ici une petite flamme en hommage.

 

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08/06/2013

GAZ DE SCHISTE Permis de Brive - Manifestez-vous !!

 

Postée le 08/06/2013 à 00h05

Cyber Manifestation : Gaz de schiste

MANIF SUR PLACE OU DE CHEZ VOUS, LES DEUX SONT POSSIBLES !

 

Gaz de schiste - Gaz de houille

NON ce n'est pas fini !

GRAND RASSEMBLEMENT

A BRIVE Samedi 8 juin 2013, place du Civoire, à 15H

A SARLAT Dimanche 9 Juin, Jardin du Plantier à 15 H

 
Pour info ou rappel :

L'accord commercial entre le Canada et l'UE menace la possibilité même d'interdire la fracturation hydraulique !

Pourquoi les grands patrons français sont obnubilés par les gaz de schiste

La France doit exploiter ses gaz de schiste, selon un rapport parlementaire

 

Nous avons donc décidé de vous proposer cette cyber Manif du samedi 08/06/2013 à 09 h 00 au Dimanche 09/06/2013 à 18 h 00

 
Cyber manif

Originalité avec cyber acteurs : vous pouvez participer à une manifestation... de chez vous.

En même temps que la "vraie" manifestation, cette rubrique vous est ouverte pour manifester votre soutien.

Tout le temps de votre connexion sur la page de la manifestation, vous serez considéré comme manifestant-e. Vous pourrez laisser vos messages de soutien et 'chatter' avec les autres cyber manifestants.

Comment ça marche ?

Au jour et heure dite de la manifestation (en même temps que la vraie) les liens pour manifester seront actifs, pas avant.

On s'y connecte en donnant un pseudo, un slogan et un avatar soit à partir de son compte, soit en donnant en plus ses vraies coordonnées.

On est alors considéré comme manifestant, on peut laisser des commentaires pour les destinataires de la manifestation, lire plus d'info, voir des vidéos, des liens, et 'chatter' avec les autres manifestants.

A la fin de la manifestation (à l'heure de fin) on arrive automatiquement sur la page de fin avec un petit bilan.

On peut aussi ne pas participer à la manif (ne pas être manifestant) mais regarder simplement (si on est journaliste par exemple).

Rappel du lien

 
Gaz de schiste - Gaz de houille

NON ce n'est pas fini !

GRAND RASSEMBLEMENT

A BRIVE Samedi 8 juin 2013, place du Civoire, à 15H

A SARLAT Dimanche 9 Juin, Jardin du Plantier à 15 H

Organisé par : collectifs citoyens du Lot , de la Corrèze et de la Dordogne,

 

Le permis dit de Brive MENACE nos Territoires :

CORREZE, PERIGORD et LOT

Le préfet de Dordogne (en charge du dossier) remet son avis au Ministère au plus tard le 21 juin 2013

IL FAUT AGIR MAINTENANT :

* Montrons MAINTENANT notre volonté de préserver nos territoires, notre eau, nos grottes, notre patrimoine naturel, labellisés Réserve Mondiale de Biosphère par l'Unesco.

* Montrons MAINTENANT que la protection du tourisme et de l'agriculture est primordiale pour notre région

* Montrons MAINTENANT notre opposition et notre refus des forages dans la roche-mère

* Montrons MAINTENANT que les pétroliers ne sont pas bienvenus chez nous.

APRÈS IL SERA TROP TARD !

 
TOUS à BRIVE le 8 juin et à SARLAT le 9 juin

Il s'agit les 8 et 9 juin de montrer notre détermination.

La loi votée jusqu'à ce jour ne garantit pas l'arrêt de la fracturation hydraulique (contestation en cours des pétroliers en inconstitutionnalité). Pour rappel, la fracturation hydraulique est utilisée dans tous les pays, que ce soit pour le gaz de schiste ou de houille.

A ce stade de l'instruction des permis, en l'absence de consultation des citoyens pourtant concernés en premier lieu, c'est le SEUL moyen à votre disposition pour montrer votre OPPOSITION.

Venez nombreux samedi 8 juin à Brive à 15H Rv place du Civoire (suivre les flèches à partir du parking souterrain de la Guierle), c'est le moment de se rassembler pour défendre notre cadre de vie.

- Il est prévu un défilé empruntant les boulevards (en passant par la Collégiale et la rue de l'Hôtel de Ville)

- Les habits noirs (charbon) ou blancs (combinaison, masques, tee shirts...) sont recommandés : couleurs du CAB !

- N'hésitez pas à venir avec vos amis et voisins, vos pancartes et ou panneaux, votre bonne humeur, un peu de musique, un gâteau (ou autre) à partager...

- Les élus sont invités à venir avec leur écharpe tricolore

- Pour tout renseignement complémentaire : nongazdeschistebrive@melomanis.com ou 06.13.88.27.31 ou 05.55.25.70.75

- Pensez au co voiturage, proposez le autour de vous ou signalez-vous sur le mail (de préférence), sinon par tél.

Pour ceux qui le peuvent : RdV pour finir l'organisation samedi à 11H devant l'office de tourisme

 

07/06/2013

Perles insulaires premier choix

 

 

L’oisiveté est la mère des intuitions

 

Daniel Giraud

in L’activité du monde contemporain

 

 

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Unique ambition : être à hauteur de l’instant.

 

Dominique Dumont

in Disponibilité

 

 

 

Lieu du larcin : Pages Insulaires n°26 et n°28, l'ultime définitif de décembre 2012, toutes les BONNES choses ont une fin !

 

Venise ruse Guénane

A Venise

apprendre avec les chats

l'art de s'évanouir

 

Venise

est de ces secrets

que l'on n'avoue pas même à soi

 

Guénane

 

Lieu du larcin : Venise ruse, La Porte, Poésie en Voyage 2012

 

Jany Pineau En train de dérailler...

Décalée

Un peu

En rade

Tendue

 

Déboussolée

 

Malgré ce qui va droit

 

 

(...)

 

Il est temps d'aller

 

D'aller noircir

Les petits matins froids

 

 

Jany Pineau

 

 

Lieu du larcin : En train de dérailler, confettis, Asphodèle, février 2013, un beau confetti qui se rajoute au xuatres beaux confettis qu'on aurait tort de ne pas découvrir ici : http://asphodele-edition.pagesperso-orange.fr/Confettis.h..., offrez(-vous) donc la collection ! un auteur, une couleur, 10x15, 2 euros...

Diane Meunier ExPoéPic à Jumilhac le Grand tout l'été !

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12:42 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

06/06/2013

LES INDIENS ISOLÉS DU PÉROU MENACÉS PAR UN PROJET GAZIER

 

Postée le 04/06/2013 à 21h25

Les Indiens isolés du Pérou menacés par un projet gazier

 

Ils vivent à moins de 100 km du Machu Picchu. Aujourd'hui, l'avenir des Indiens isolés qui vivent au coeur de la région de l'ancien empire inca est menacé par l'exploitation pétrolière et gazière.

C'est lorsque les premiers rayons du soleil apparaissent à travers les murs de l'Inti Punku, la porte du Soleil, que de nombreux visiteurs font leur première découverte du Machu Picchu.

Chaque année, près d'un million de touristes se rendent dans la cité inca. Perché dans les Andes orientales, dominant la vallée de l'Urubamba, la vallée sacrée des Incas, le Machu Picchu est le site archéologique le plus célèbre du Pérou, le coeur-même de l'empire inca.

Mais peu de visiteurs savent qu'à seulement 100 km de ces terrasses en escalier et de ces temples en granit vivent certaines des dernières tribus encore isolées du monde.

Peu de touristes savent qu'aujourd'hui ces tribus sont menacées de disparition.

 

 

Un rapport confidentiel a révélé le projet secret du géant argentin Pluspetrol d'étendre ses activités au-delà de sa concession actuelle –dite bloc 88– vers le bloc Fitzcarrald.

Le bloc porte ironiquement le nom du baron du caoutchouc qui a été le premier à ouvrir la région aux compagnies de caoutchouc au XIXe siècle. Si ce projet est confirmé, le bloc coupera en deux la réserve Nahua-Nanti et mettra la vie des Indiens isolés en danger immédiat.

En mars 2013, les Nations-Unies ont demandé la suspension immédiate de l'expansion du projet gazier.

Pluspetrol a ensuite publié une déclaration dans laquelle la compagnie admettait avoir planifié ce qu'elle décrit comme des ‘études géologiques superficielles... pour l'intérêt scientifique' dans le parc national du Manu, mais assure avoir abandonné ce projet.

Aujourd'hui cependant, le ministre péruvien de l'Energie est sur le point d'approuver une expansion massive du projet.

 

 

Les ouvriers du projet Camisea voyagent dans la région en hélicoptère, ce vacarme inhabituel fait fuir le gibier dont les Indiens dépendent.

Nous entendons constamment les hélicoptères, déplore José Choro, un chef nahua. Notre gibier a fui et il n'y a plus de poisson.

L'AIDESEP, l'organisation indigène nationale péruvienne, affirme que le projet Camisea est une menace à l'intégrité physique, culturelle, territoriale et environnementale des peuples indigènes.

 

 

Les Nanti sont des chasseurs qui cultivent également des plantes alimentaires dans leurs jardins.

Durant la saison sèche, lorsque le niveau d'eau est faible et que les plages blanches se forment dans les courbes des rivières, les familles campent sur les berges. Elles profitent des eaux basses pour pêcher et déterrer les oeufs de tortues. Elles capturent les poissons avec du barbasco, un poison naturel.

Les hommes chassent des tapirs, des pécaris, des singes et des cervidés en marchant jusqu'à 20 km par jour, pendant que les femmes collectent les fruits sauvages, les coeurs de palmiers et les larves de scarabée.

 

 

Lever du jour sur la rivière Manú, lorsque les volées d'aras aux plumes vertes picorent l'argile des flancs des falaises.

Au fil des générations, les tribus de la réserve ont développé une relation intime avec leur forêt et ont accumulé des connaissances encyclopédiques de la faune et de la flore.

Selon Glenn Shepard, les Matsiguenga connaissent plus de 300 espèces de plantes médicinales pour traiter les maladies communes ainsi que pour dissiper les cauchemars, empêcher les bébés de pleurer la nuit ou bien accroître l'habileté des chiens de chasse.

 

 

La législation internationale reconnaît les droits fonciers des Indiens péruviens ainsi que leur droit de vivre dans leurs territoires comme ils le souhaitent.

Cette législation n'est ni respectée par le gouvernement péruvien ni par les compagnies qui envahissent la réserve Nahua-Nanti.

Ces nouveaux projets sont une violation du décret suprême de 2003 qui interdit tout nouveau développement des ressources naturelles dans la réserve Nahua-Nanti, déplore Stephen Corry.

L'expansion du bloc 88 et les projets de Fitzcarrald sont en totale contradiction avec ce décret.

 

 

La vallée sacrée des Incas continue son chemin au nord, vers les montagnes.

La plupart des cités incas ont été détruites par les conquérants espagnols, raconte Stephen Corry. Il est ironique de constater que pendant que le gouvernement passe autant de temps et mobilise autant de ressources à respecter les symboles de l'héritage indigène, il échoue à manifester le même respect pour les Indiens encore vivants.

Si les territoires des Indiens isolés ne sont pas protégés, ils disparaîtront comme l'Empire inca aux mains des colonisateurs du XVIIe siècle.

 

Un article publié par survivalfrance.org

04/06/2013

GILLES-ERIC SÉRALINI : "LE RÉSEAU MAFIEUX DES OGM"

 Postée le 01/06/2013 à 22h49

Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Ce chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM.

Les multiples tumeurs qu'ont développées ses rats de laboratoire sont, selon ses travaux, la preuve des effets toxiques d'un maïs OGM alimentaire très largement utilisé, le NK603 et d'un pesticide, le Roundup, tous deux produits par la firme géante Monsanto.

La publication de ses recherches, suivie de la publication d'un livre de vulgarisation "Tous cobayes", et d'un film éponyme, ont provoqué un choc dans l'opinion. Et une contre-attaque terrible de Monsanto et des pros OGM.

Aujourd'hui, il ressort son livre pour répondre à ses détracteurs. Il nous détaille un véritable "réseau mafieux organisé pour le dénigrer".

Pourquoi ressortir votre livre alors que vous aviez déjà répondu publiquement aux attaques contre vos travaux ?

Gilles-Eric Séralini : Même si j'ai répliqué aux attaques diffamatoires, même si j'ai été auditionné à l'Assemblée nationale pour faire entendre ma voix, il me fallait mettre par écrit, en parallèle à mes travaux, toutes les méthodes utilisées par Monsanto pour attaquer des résultats qui les gênent, pour dénigrer mes recherches et m'atteindre.

Dans mon "droit de réponse" couché sur papier, je démontre que la firme s'appuie sciemment sur des bases faussées pour assurer que nos rats "traités" avec ce maïs OGM NK603 et avec le pesticide associé Roundup ne développent pas plus de tumeurs que les rats de l'échantillon témoin.

Pouvez-vous préciser pourquoi ces bases sont faussées ?

G-E S. : Eh bien, tout simplement parce ce que cet échantillon témoin est lui-même, et depuis longtemps, exposé aux pesticides et que les croquettes consommées par les rats ne sont pas bio mais sont contaminées par les OGM. Ils mangent des résidus d'OGM depuis l966 au moins, les pesticides sont présents depuis les années 1930. Je leur ai mis sous le nez ces éléments en séance contradictoire au Parlement.

Lorsqu'on sait cela, on comprend que les rats témoins ont en fait les mêmes caractéristiques que nos rats traités.

Au bout du compte, au-delà même du procédé utilisé contre mes travaux, cela remet en cause l'ensemble des recherches basées sur ces échantillons de rongeurs. On a construit dans le monde entier des études faussées, notamment pour affirmer l'absence de toxicité des OGM. Et Monsanto ne veut pas communiquer les données biologiques sur les échantillons de rats témoins.

Avec ce type de modèle "infecté", on a bâti un comparateur unique sur le modèle de la pensée unique. Et nos résultats sont parfaitement valides. 90 à 100 % des rats "traités" ont développé des tumeurs. Vous imaginez les milliers de produits dangereux pour notre santé qui se sont vus ainsi délivrer des certificats d'innocuité ?

Vous évoquez une véritable stratégie pour vous "abattre" organisée par Monsanto. N'est-ce pas aller loin dans la thèse du complot ?

G-E S. : Attention, ne vous trompez pas. Il ne s'agit pas de moi. Je ne crains pas pour ma réputation. Il s'agit de défendre des intérêts industriels énormes et la violence terrible des attaques est à la mesure de ces intérêts.

Moi je mets en avant, avec mes collègues, des dangers majeurs de santé publique. Dans ce contexte, j'ai l'habitude des controverses mais j'attaque systématiquement quand je suis diffamé comme lorsque Claude Allègre parle de "travail falsifié" à propos de mon étude.

Les méthodes utilisées contre mes recherches sont bien au-delà du simple débat scientifique. J'ai mis au jour un véritable réseau mafieux. Par exemple, un chercheur ex-salarié de Monsanto, Richard E . Goodman, d'éditeur associé, est devenu responsable des articles sur les biotechnologies et les OGM dans la revue Food and Chemical Toxicology, qui a publié mon étude en septembre 2012. Il a donc la haute main désormais sur ce que peut "sortir" la revue.

Cela va encore plus loin. Mes données biographiques sur Wikipédia sont systématiquement "révisées" avec des éléments pour me dénigrer par un autre lobbyiste lié à l'industrie biotechnologique. Autour de Monsanto, du secteur lié à la firme, gravite des chercheurs, des experts écoutés qui ont participé à l'offensive pour défendre les OGM et nous attaquer.

Vous allez plus loin en dénonçant les collusions de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa)...

G-E S. : Oui, l'Efsa, qui a invalidé mes résultats, comporte dans son organigramme nombre des scientifiques qui ont travaillé pour Monsanto, ses satellites, son agence de biotechnologie Ilsi. Et son ancienne présidente, Diana Banati, vient d'ailleurs de démissionner pour prendre des responsabilités au sein de l'Ilsi. L'indépendance de cette structure, la validité de ses avis sur les produits est, elle aussi, faussée.

Vos adversaires vous reprochent de ne pas avoir la modération d'un scientifique, de vouloir promouvoir vos recherches...

G-E S. : J'ai respecté totalement la règle. Mon étude sur les tumeurs provoquées par les OGM et le Roundup a été acceptée par la revue scientifique avant que le livre, qui rend accessible les recherches et le film qui s'en inspire, ne sortent.

Jamais une recherche avec de tels enjeux pour la population, pour nos enfants, n'avait bénéficié d'autant de crédits. C'était une nécessité citoyenne d'en restituer la teneur au grand public. Le rôle du chercheur est de dire ce qu'il trouve. C'est mon seul militantisme. Je ne défends pas de cause politique ni de groupe. Tout ce qui se dit en ce sens est une manière de détourner le grand public du vrai débat.

Mais ne travaillez-vous pas pour des entreprises comme Auchan ou Seven Pharma ?

G-E S. : Je ne suis pas payé par ces entreprises, ces groupes, je teste leurs produits. Mon indépendance est totale.

 

 

Après votre première étude, vous venez de dénoncer des faits encore plus graves dans une recherche sur la "face cachée des pesticides". Pouvez-vous détailler cela ?

G-E S. : Eh bien, avec Robin Mesnage, avec qui je travaille à Caen, nous avons constaté que le composé le plus toxique des pesticides de type Roundup n'est pas le glyphosate, la substance couramment évaluée dans l'eau du robinet, mais le POE-15. Or, cet adjuvant est classé par Monsanto inerte et secret. Ses effets n'étaient jusque-là, de ce fait, jamais étudiés. Nous avons acheté des pesticides dans le commerce, nous avons pu identifier les composants, dont ce fameux POE-15.

Pour en connaître les effets, nous avons pu mener des recherches sur des lignées de cellules humaines conservées en laboratoire puis les confirmer sur des cellules de placenta et de cordon ombilical. Elles montrent une toxicité 10 000 fois supérieure à celle du glyphosate pour ces cellules, avec notamment la possibilité de graves dérèglements hépatiques et rénaux.

On est là, comme pour les mesures faites à partir d'un échantillon témoin "infecté" face à un processus d'évaluation totalement à revoir car il n'étudiait pas ce "poison caché". Il y a une sous-estimation systématique, encore une fois, de données majeures pour la santé publique.

Quelle est votre solution pour une vraie transparence des évaluations en santé publique ?

G-E S. : Je plaide pour des expertises contradictoires immédiates, à la manière de ce qui se fait en justice. Les processus qui existent aujourd'hui ne garantissent pas la sécurité alimentaire. Les processus sont trop atteints par les conflits d'intérêts.

Estimez-vous aujourd'hui que les universités peuvent mener des recherches indépendantes ?

G-E S. : J'ai les plus grandes craintes sur la loi dite "LRU" sur les libertés et responsabilités des universités. Elle permet notamment de faire rentrer des industriels au conseil d'administration des universités.

Nous ne sommes pas encore au niveau des Américains mais nous sommes en train de nous vendre à l'industrie. Les jeunes chercheurs, s'ils sont aidés par les entreprises, vont ensuite les intégrer et, en gardant leur réseau au sein des labos universitaires, bâtir une sphère d'influence pour leurs boîtes.

Vous ne vous sentez pas un peu seul dans votre combat, face à la pieuvre que vous décrivez ?

G-E S. : Franchement, je ne me suis jamais senti seul. Même si, au niveau français, j'ai subi dans le microcosme des attaques instrumentalisées par Monsanto, j'ai avec moi tout un réseau de 300 chercheurs qui me soutiennent au niveau européen, au sein de l'Ensser, des scientifiques engagés pour une responsabilité sociale et environnementale. J'ai aussi de mon côté l'Union of Concerned Scientists et tous ses chercheurs en Amérique du Nord.

Je suis invité dans une trentaine de pays et soutenu par 130 associations. Ce n'est pas le combat d'un homme solitaire. Demain, je serai au Parlement européen pour expliquer aux députés les compromissions de l'Efsa. Tout un réseau se lève face aux industriels qui sont capables de tout.

 

Un article de Philippe Larue, publié par laprovence.com

Que faire ? Les réponses de Vandana Shiva

 

Vandana Shiva explique la situation agricole actuelle et ce qu'il est possible de faire en respectant la biodiversité. La vidéo date un peu mais le problème est toujours plus actuel !

Rappel : La révolte des silencieux

2ème Appel à la Révolution des Silencieux

Il est temps d’agir !

Nous paraissons bien petits face à la puissance démesurée de l’économie et des puissants de ce monde !

Et pourtant…
qui d’autres que nous, simples consommateurs, leur donnons ce pouvoir extraordinaire ?

Imaginez :
- 100 millions de personnes qui dépensent 1,2 € par mois pour acheter un produit vendu par une multinationale… et c’est 1 milliard 200 millions d'€/an de pouvoir donné et concentré en quelques mains !
- 10 € par mois, et c’est 12 milliards qui sont ainsi donnés !
- Avec 300 millions de personnes et 1 000 € dépensés par an, c’est 300 milliards qui sont ainsi concentrés en 1 seul pouvoir.

Alors qui sont les vrais puissants : les quelques centaines d’individus qui concentrent tous ce pouvoir ou les centaines de millions de simples gens qui le leur donnent ?

Si nous sommes si puissants tous ensemble, comment retrouver notre véritable pouvoir individuel ?

COMMENT CELA MARCHE-T-IL ?

Pour que ce monde marche ainsi, les puissants de ce monde utilisent 2 leviers parfaitement connus, et développés consciemment : la peur et l’intérêt personnel !

1/ La peur rend les individus et les masses manipulables ;

2/ L’intérêt personnel rend les gens individualistes, égoïstes, séparés les uns des autres… et donc manipulables !

Concrètement, pour que cela fonctionne, il est important que les milliards de citoyens du monde soient :
- dans la peur de l’insécurité tout en croyant que tout est fait pour leur sécurité,
- dans la peur de la maladie tout en croyant que tout est fait pour une meilleure santé,
- dans la peur du manque tout en croyant qu’il faut toujours avoir plus pour être heureux,
- dans la peur de la mort tout en croyant à l’urgence de vivre et surtout qu’il faut en profiter le plus possible et le plus vite possible
- dans la peur de l’autre tout en croyant que tout est fait pour un monde meilleur, etc.

Ainsi, il devient facile de rendre les milliards d’habitants dépendants et manipulés, au service d’un système qui donne toujours plus de pouvoir à quelques familles et multinationales influentes auxquelles même les gouvernements sont soumis !

PLUS EN DÉTAIL

C’est ainsi que tout est fait pour accroître la mauvaise santé générale des individus et donc leur recours à des remèdes toujours plus nombreux, variés et de plus en plus onéreux.
Ce résultat est obtenu :

1. en favorisant une présence de plus en plus grande des polluants à long terme dans l’environnement quotidien des gens - alimentation, air, eau, médicaments :
- Présence de plus en plus développée et ‘raffinée’ de composants synthétiques, chimiques et industriels dans tous les secteurs de la vie.
- Développement des brevets et des titres de propriété sur des éléments naturels afin de les remplacer par des produits de synthèse

2. en minimisant, voire éliminant, les connaissances, les informations et les études concernant ces polluants… et les gêneurs : experts au service des multinationales, lois réduisant le plus possible l’accès aux médecines naturelles et aux semences naturelles, désinformation organisée, campagne de dénigrement des alternatifs et des alternatives, etc.

3. en dépensant des fortunes dans des recherches orientées qui nourrissent le système, au détriment de ceux qui cherchent vraiment et trouvent des procédés en contradiction avec la logique économique du plus grand profit à plus court terme.

4. en augmentant le nombre officiel de maladies et de risques.

C’est ainsi que tout est fait pour développer une alimentation pauvre et créatrice de déséquilibres :

1. en favorisant l’agriculture intensive qui appauvrit la terre et les aliments tout en développant la présence des produits chimiques (pour traiter contre les maladies ou les parasites, accroître les rendements, etc.)

2. en développant une distribution de masse et la circulation de plus en plus grande des marchandises afin de faire croire que l’on peut acheter plus avec moins… surtout si l’on est fidèle… et consommateur de crédit…

3. en minimisant les bienfaits d’une alimentation fraîche, saine et de proximité et son impact sur la santé,

4. en favorisant le moins possible l’agriculture biologique, en petite unité et de proximité,

5. en réduisant le plus possible l’accès aux semences naturelles et reproductibles pour les agriculteurs et les jardiniers.

C’est ainsi que tout est fait pour rendre le monde insécure tout en faisant croire que tout est fait pour la tranquillité des gens. Cela se réalise tout simplement :

1. en favorisant une information des catastrophes et des malheurs qui guettent,

2. en favorisant le commerce, la création et le développement des armes,

3. en favorisant dans l’ombre les dictatures et les dictateurs qui permettent d’un autre côté que soient pillées les ressources de leurs pays,

4. en favorisant dans le même temps, toujours dans l’ombre, les opposants et les rebelles qui luttent pour leurs libertés…

5. tout cela dans le but caché d’entretenir un climat de guerres et de conflits,

6. en favorisant les provocateurs, ceux qui mettent de l’huile sur le feu et attisent les conflits au nom de la sécurité des peuples et du monde,

7. en favorisant tout ce qui accroît les possibilités individuelles de protection,

8. en accentuant la dépendance économique des individus, des peuples et des pays grâce aux drogues légales (excitants, tabac, alcool) et illégales (en apparence), à l’endettement, aux besoins illusoires et créés, aux modes, à l’information orientée, aux faux rêves, etc.

Et c’est ainsi que tout est fait pour faire croire que le bonheur est dans ‘Avoir toujours plus’:

1. en favorisant les jeux et le rêve d’une fortune possible, facile et rapide,

2. en favorisant le vedettariat accessible (artistique, sportif ou autre),

3. en favorisant la publicité et son message subliminal qui dit que pour être heureux il faut telle lessive parce qu’elle lave mieux, la dernière nouveauté de téléphone portable, la dernière marque en vogue, aller en vacances dans les îles, etc. etc.

4. en favorisant l’accès aux crédits,

5. en éliminant, mettant de côté ou diabolisant ceux qui proposent un autre message : développement de la peur des sectes, de la peur des charlatans, de la peur d’être manipulé, de la peur de la différence, etc.
6. en développant des lois qui encadrent de plus en plus et réduisent de plus en plus la possibilité de vivre autrement que selon ce modèle-là.

Tout ce système est parfaitement pensé, anticipé, étudié et coordonné dans les sphères cachées de ceux qui tirent les ficelles !

LA SOLUTION EST INDIVIDUEL !

Cette compréhension des leviers est nécessaire pour agir avec SAGESSE : elle permet de se rendre compte que la seule solution viable à long terme est individuelle… et surtout intérieure !

1/ Elle demande à chacun d’abandonner le fait de croire que la faute est chez l’autre, chez nos gouvernants ou dans le capitalisme : nous sommes TOUS responsables !

2/Elle demande une présence et une attitude réfléchie et responsable de ses dépenses, de ses choix de vie, de son alimentation et de sa consommation.

3/ Elle demande d’être autonome et de ne pas suivre le troupeau, d’oser être différent, et de l’assumer.

4/ Elle demande de ne pas juger, ni condamner, ni renier, ni exclure, mais d’agir en connaissance de cause, dans la sagesse et le respect de tous et de tout, y compris de tout ce système tel qu’il est… afin de ne pas continuer à générer, par ses pensées et ses attitudes, les exclusions, les conflits et les guerres.

5/ Elle ne demande pas de combattre ce système, mais d’agir tout simplement, à son petit niveau, pour ne plus continuer à faire vivre ce système, ni par ses façons d’être et d’agir, ni par son argent !

Notre argent peut nourrir ou non ce système !
Nos attitudes peuvent alimenter ou non
la peur et l’intérêt personnel !
Notre vie peut servir l’être… ou l’avoir !

Ensemble, chacun dans son coin, sans tambour ni trompette,
sans fourche ni canon, faisons


LA RÉVOLUTION DES SILENCIEUX
 :


1. si nous voulons une terre saine et dépolluée,
donnons notre argent-pouvoir à ceux qui respectent la planète
et voient les choses à long terme,
dans une dynamique de développement durable,
à ceux dont on sait ce qu’ils font et comment ils le font…

et soyons le respect de la Terre que nous souhaitons voir dans le monde.


2. si nous ne voulons plus d’argent sale,
donnons notre argent-pouvoir aux gens,
aux entreprises, aux banques et aux institutions financières
qui fonctionnent avec des choix éthiques,
* dans la transparence et le respect reconnus…

et incarnons l’éthique que nous souhaitons voir dans le monde.


3. si nous ne voulons plus de guerres,
cessons de juger, critiquer, dénigrer, ou exclure, etc.
Donnons notre argent-pouvoir à ceux qui nourrissent
la transparence, la solidarité, le respect, l'éthique…

et soyons la Paix que nous souhaitons voir dans le monde.


4. etc.


Chaque centime compte, chaque pensée compte, chaque attitude compte !

Choisissons d'encourager les paysans, les artisans ou les entreprises
qui respectent les Hommes et la Nature… à tous les niveaux.

La moindre lumière, le moindre don ou choix conscient est important
pour nourrir cette nouvelle conscience sur la Terre

Ensemble, comme les gouttes qui, se réunissant,
finissent par faire les rivières et les fleuves, puis les océans,
faisons la RÉVOLUTION DES SILENCIEUX !

Cette révolution appartient à chacun, dans son quotidien !
C’est pourquoi cet appel n’est pas signé !
Car si cette révolution appartient à tous, elle est avant tout affaire de RESPONSABILITÉ et D’ENGAGEMENT INDIVIDUELS : N’attendons personne pour agir ! Comme les mousquetaires, mobilisons-nous chaque Un pour Tous et Tous pour chaque Un !

 

 

Automne 2005

11:27 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Salon du livre de Mazamet 2013 par Lou Florian

Filmé et réalisé par Cédric Sabathe, pour Art@live International

10:55 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2013

la transition / Anne-Claire Prefol, Pierre Grillot & Dove Belhassen 2012

« En Europe, en Amérique ou même en Asie, les territoires dits "en transition" fleurissent depuis quelques années. Hérauts d’une réflexion sur la fin du pétrole, certaines communes ont initié un mouvement pionnier, à l’origine d’une multitude d’actions collectives... »

 

documentaire ARTE à voir ici : http://jlmi.hautetfort.com/archive/2013/06/02/la-transiti...

L’Etat chilien devant la justice pour violations des droits des Mapuches

    

Des Mapuches réunis à Santiago pour défendre leurs revendications, le 17 janvier dernier.
Des Mapuches réunis à Santiago pour défendre leurs revendications, le 17 janvier dernier.
CITIZENSIDE / MARIO TELLEZ
Par Véronique Gaymard

L’Etat chilien est sur le banc des accusés ce mercredi 29 mai devant la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Les juges se sont saisis de sept cas de Mapuches (peuple autochtone vivant majoritairement dans le Sud chilien mais aussi côté argentin) et d’une militante qui ont porté plainte contre l’Etat chilien auprès de la Commission interaméricaine des droits de l'homme pour utilisation abusive de la loi antiterroriste et pour discrimination. Des témoignages déclarés recevables par la Commission, qui les a donc transmis à la Cour.

 

 

Des tensions entre les Mapuches et l’Etat chilien depuis plusieurs décennies

Cela fait des décennies, et même des siècles que les tensions existent. C'est ce que déclarent les représentants des Indiens mapuches eux-mêmes : ils réclament la restitution de leurs terres ancestrales, situées à quelque 600 kilomètres au sud de la capitale Santiago, une vaste région à cheval entre le Chili et l’Argentine, et se battent contre des entreprises multinationales forestières, hydroélectriques ou minières.

Depuis une vingtaine d’années, ils se sont organisés et ont lancé des actions d’occupation de terres, réprimées par les autorités qui ont utilisé la loi antiterroriste, ce qui implique des peines bien plus lourdes. Une loi qui date de l’ère de la dictature de Pinochet.

C’est ce que dénoncent les Mapuches, comme l’explique Jimena Reyes de la FIDH (Fédération internationale des droits de l’homme), qui va les représenter devant la Cour interaméricaine : « Depuis 2001 où l’Etat utilise les lois antiterroristes pour poursuivre et condamner des indigènes mapuches, pour la plupart des dirigeants qui promeuvent la récupération de leurs terres ancestrales, personne n’a reconnu l’existence d’une utilisation indue de cette législation et d’une discrimination à leur encontre. Car ces indigènes ne sont pas des terroristes. Donc le fait d’aller devant des instances interaméricaines, c’est la possibilité d’avoir une reconnaissance des violations des droits de l’homme qu’ils ont subies. »

La Cour interaméricaine a retenu les cas de sept dirigeants mapuches

Sept dirigeants mapuches et une militante, condamnés en 2002 en vertu de la loi antiterroriste (de 1984), ont porté plainte pour discrimination, utilisation abusive de la loi antiterroriste, et irrégularités lors des procès, notamment l’utilisation par l’accusation de témoins protégés, dont n'ont été révélés ni le nom ni le visage.

« Ces lois antiterroristes datent de Pinochet, avec des définitions bien trop larges, car elles étaient justement faites pour cibler des militants, souligne Jimena Reyes. Cette loi doit donc absolument être révisée. »

Parmi les cas retenus figure celui de Victor Ancalaf. Il avait pris part à des actions pour protester contre des barrages dans la région du Bio Bio. Il avait été condamné à cinq ans de prison. « Dans les années 1997-98, j’ai fortement soutenu ce qu'il s’est passé dans le haut Bio Bio , avec le barrage hydroélectrique Ralco, où 15 000 hectares de terres ont été usurpés, et une douzaine de nos sites sacrés ont été inondés, relate M. Ancalaf. J’ai été arrêté, et incarcéré en 2002, accusé d’avoir incendié des camions, et condamné en vertu de la loi "pinochettiste" antiterroriste 18 / 314. Moi, j’ai été condamné non pas comme auteur matériel, mais pour participation présumée à ces faits. »

Certains dirigeants mapuches ont écopé de peines allant de cinq à dix ans de prison. Un procureur avait même réclamé dans un cas jusqu’à 100 années d’emprisonnement. Selon Nancy Yanez, codirectrice de l’Observatoire citoyen au Chili -qui suit ces cas de près-, ceci montre « la discrimination envers le peuple mapuche, surtout lorsqu’on compare cela aux peines infligées à ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité dans notre pays, qui ne dépassent pas les vingt ans de réclusion, ce qui signifie une disproportion dans l’application de la justice. »

La loi antiterroriste toujours en vigueur, les jeunes Mapuches se radicalisent

La répression a eu pour effet de radicaliser la jeune génération mapuche. Un groupe a mis le feu à une maison en janvier dernier, causant la mort d’un couple d’agriculteurs âgés dont les terres étaient réclamées par la communauté, ce qui a provoqué une onde de choc au Chili. Mais selon Nancy Yanez, la loi antiterroriste est inappropriée : « Si des actes de violence sont commis, il faut bien sûr que la responsabilité pénale soit établie, mais selon les lois qui s’appliquent à tous les citoyens chiliens, et non pas de façon discriminatoire contre le peuple mapuche pour réprimer leurs revendications politiques. »

Plusieurs Mapuches incarcérés avaient observé une longue grève de la faim en 2010. L’Etat chilien avait alors promis de réviser la loi antiterroriste. Mais jusqu’à présent, rien n’a changé, explique Jimena Reyes de la FIDH : « L’Etat avait promis de réformer la loi, il y a eu des discussions, des projets de révision ont été présentés au Sénat, mais ils ne sont pas passés. Puis l’Etat a changé son fusil d’épaule et a recommencé à appliquer ces lois antiterroristes. Cette politique répressive a contribué à radicaliser les choses. La jeune génération est dépitée, haineuse et plus violente. L’Etat n’a pas su accompagner ce mouvement. Au contraire, il a causé de très grandes frustrations. »

Les Mapuches attendent des réparations « en terres »

Avec ce procès qui s’ouvre à la Cour interaméricaine des droits de l’homme au Costa Rica, les Mapuches attendent des réparations de l’Etat chilien. « Ils veulent une reconnaissance des violations à leur encontre, et de leur gravité, ce qui conduirait à une véritable réforme de la loi antiterroriste, explique Jimena Reyes. Les victimes sont des dirigeants spirituels de leur communauté, qui revendiquent leur droit à leurs terres ancestrales. C’est pour cette raison qu’elles demandent à être réparées "en terres". »

La jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l’homme pourrait être suivie pour d’autres situations sur le continent américain. « La jurisprudence de la Cour interaméricaine est très ouverte aux particularités indigènes et on espère qu’elle comprendra que pour les Mapuches, c’est la terre qui compte. »

Du côté de la défense des Mapuches devant la Cour, Jimena Reyes dit aussi demander que « les procureurs et les juges qui ont contribué à cette grave discrimination soient sanctionnés. Car aujourd’hui encore, cette loi antiterroriste est utilisée à l’encontre de Mapuches par les mêmes acteurs qui agissent avec beaucoup d’idées préconçues. »

La Commission interaméricaine des droits de l’homme avait transmis ces cas à la Cour le 7 août 2011, car elle a « considéré que l’Etat chilien n’avait pas suivi les recommandations contenues dans le rapport qui lui avait été transmis », peut-on lire sur le communiqué de la CIDH.

Au cours de ces deux jours d’audience (29 et 30 mai 2013), les juges vont entendre les témoins cités à comparaître et les deux parties. Un verdict pourrait être attendu dans six mois.

 
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