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07/12/2012

Permaculture, un véritable développement durable

"Le travail disparait, et c'est ce qu'on voulait" (Vidéo - Paul Jorion)

DES NANOTECHNOLOGIES AU TRANSHUMANISME (VIDÉO)

05/12/2012

MENU – Les nanoparticules : déjà notre pain quotidien

 

Un chercheur travaille sur les nanoparticules dans un laboratoire de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), en 2011 à Vandoeuvre-lès-Nancy.

Cela fait des années que la journaliste de Grist Twilight Greenaway garde un œil sur l'introduction des nanotechnologies dans la nourriture. Pourtant, dit-elle, après lecture d'une enquête de The Environmental Magazine, "ce qui m'a le plus surprise, c'est d'entendre combien de produits alimentaires contiennent déjà des nanoparticules". On y apprend ainsi qu'elles "sont utilisées pour purifier l'eau, comme agent anti-agglomérant et gélifiant, et dans les emballages pour protéger contre les UV, éviter la multiplication des microbes ou détecter une éventuelle contamination".

Dans le seul domaine des emballages, cette technologie en plein essor devrait rapporter 20 milliards d'euros d'ici à 2020, selon l'enquête de The Environmental Magazine. Dans l'industrie alimentaire, elle est aussi utilisée pour fournir nutriments et vitamines, ou encore comme conservateur, épaississant, colorant... Le dioxyde de titanium, par exemple, sert de colorant blanc "dans des dentifrices et de nombreux produits transformés, comme les Mentos, les chewing gums Trident et Dentyne, les M&Ms, la crème chantilly glacée de Betty Crocker...", liste The Environment Magazine.

Aliments contenant des nanoparticules de dioxyde de titanium. Source : Environmental Science & Technology / Grist

En attendant, on ne comprend pas encore grand-chose à l'effet des nanoparticules fabriquées en laboratoire sur l'environnement et sur la santé des êtres vivants. L'auteur rappelle qu'elles se mesurent en milliardième de mètre – si une nanoparticule était un ballon de foot, un globule rouge aurait la taille d'un stade, explique-t-elle. Or c'est justement du fait de leur taille infinitésimale, de ce changement d'échelle, que leurs propriétés peuvent être différentes, et qu'elles peuvent facilement s'infiltrer dans nos organes.

Parmi les rares études sur le sujet, The Environmental Magazine note qu'en 2011, "des chercheurs ont trouvé qu'inhaler des nanotubes de carbone (utilisé dans le plastique et les puces informatiques) peut abîmer les poumons de la même manière que l'amiante, et ainsi augmenter les risques de cancer. Ingérer des nanoparticules pourrait avoir des effets néfastes plus subtils – comme absorber en excès une vitamine ou un minéral, à un degré toxique". Grist évoque de son côté une étude de l'université de Cornell qui, en février, montrait que les nanoparticules modifiaient la structure des parois de l'intestin des poulets qui y étaient exposés.

Dénonçant un sérieux manque de transparence dans ce domaine, la journaliste de Grist dresse finalement un "inévitable" parallèle avec les aliments génétiquement modifiés : "Comme avec les OGM, la stratégie semble être : premièrement, les diffuser dans les produits alimentaires en masse ; et évaluer les risques ensuite (ou jamais)." 

 

Source :  http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/12/03/menu-les-nan...

Le petit garçon au pyjama rayé

d'après le livre best-seller de l'Irlandais John Boyne

A propos des auteurs qui se font arnaquer

Suite à un message coup de gueule balancé à bon nombre de personnes, dont moi, par une poétesse qui a des soucis avec des éditeurs numériques (entre autre), et à qui j'ai répondu en privé, et suite à une réponse qu'elle a eu d'une personne bien intentionnée mais qui dans sa réponse a écrit ça :

"Alors, pourquoi avoir besoin d’un éditeur malhonnête et imbécile qui vous regarde de haut et ne voit que le plaisir de vous voler ?

Par le réseau VIADEO (professionnel) j’ai l’adresse d’une pro qui prend 500 euros pour faire démarches ISBN, mettre les livres sur les sites de vente, dépôt légal, >>>les bases. si besoin, je vous donne ses coordonnées. Je ne l’ai pas utilisée mais cela me fait bonne impression."

Je n'ai pas pu m'empêcher de réagir, et je rends cette réaction publique ici, en me disant que ça pourrait servir...

 

500 euros pour faire démarches ISBN, mettre les livres sur les sites de vente et faire le dépôt légal !!!!
Alors là je vous le fais quand vous voulez, à votre disposition messieurs mesdames !

Autoédition = on se démerde tout seul, s'il faut payer 500 euros pour ces bricoles... c'est exactement pareil que de se faire enfler par éditeur ou autre ! Mais j'ai donc un savoir qui vaut 500 euros et il à disposition ;-)

Je pense aussi, même si c'est vrai que le monde est pourri, que les auteurs devraient faire attention à leur envie démesurée d'être publiés, ça en fait des pigeons de choix et depuis longtemps, "vous écrivez ? nous bla bla bla bla". Je me suis faite avoir comme ça à 18 ans, une fortune pour moi à l'époque, j'ai attendu ensuite d'en avoir 31 pour dire oui à un éditeur, mais pas sans le connaître, le pratiquer, savoir quelle genre de personne il était, et c'était une perle ! Même si ce premier contrat n'était pas un contrat éditeur, c'était juste et honnête, je payais le papier, il faisait TOUT le reste du boulot.

Mais lui ce fut l'exception, ensuite éditeur = contrat d'éditeur ou rien.

Le numérique ? Faites-vous des blogs alors et ou des flip-books, gardez la maitrise autant que possible, tuot en gardant à l'esprit que TOUT ce que vous mettez sur le net peut vous échapper.
 


Et pour le reste l’autoédition ce n'est pas honteux loin de là. D'abord c'est tout bénef (mais là je parle du fait intégralement maison, pas l'autoédition qui passe par un imprimeur parce que là aussi, bonjour le bordel et la saignée- sauf encore une fois si vous avez un ami imprimeur), mais donc l'autoédition aujourd'hui, dans ce monde détraqué, c'est la même chose que le paysan bio qui vend sa production à la ferme ou sur les marchés, c'est du lien direct producteur-consommateur.

Moralité : reprendre les clés de notre travail et soutenir les éditeurs de confiance, et il y en a, on les reconnait vite, les passionnés désintéressés du gain, ce qui n'empêche qu'il faut qu'ils s'en sortent aussi, ça veut dire entraide. L'auteur roi ça va un temps aussi, je dis ça en tant que revuiste...

 

Il y a des con(ne)s partout.

 

Mais, en fait nous devrions appliquer certaines règles à tous les domaines de notre vie, achetons aussi tout le reste de ce que nous consommons, autant que possible à des filières courtes, respectueuses des autres et de l'environnement, que chacun(e) puisse vivre du fruit réel de son travail réel.

C'est bientôt noël, pour les cadeaux pensez aux artistes, aux poètes, aux artisans d'art, aux petits producteurs, etc. etc..... et de préférence à ceux qui sont les plus proches de vous.

 

Si chacun(e) fait ça, on verra vite la différence

 

 

Cathy Garcia

 

 

04/12/2012

Instinct de Jon Turteltaub (1999)

03/12/2012

Peut-on changer ce monde ?

Allons-nous laisser mourir ce monde sans rien tenter ? L’urgence ne peut plus être ignorée. Et une mutation intérieure est possible, pour préparer et permettre les changements possibles pour l’extérieur. C’est ce qu’affirment les personnalités qui ont signé ce texte d’appel, au premier rang desquels le maître zen Thich Nhat Hanh.

© P0RG
Nous sommes un certain nombre à penser que les valeurs fondatrices de nos civilisations sont cycliquement remises en cause.
Nous savons que les idéaux qui accompagnent les grandes épopées humaines ont besoin de se renouveler pour s’adapter à l’esprit des Temps et aux besoins des générations qui se succèdent sur la Terre.
L’humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience aussi radicale et profonde que celle qui lui permettrait de s’ouvrir à la splendeur du monde, à la manière d’un bourgeon qui explose au printemps pour faire apparaître la lumière de la fleur, prémisse de l’accomplissement du fruit ?
« ...L’éventualité d’une telle transformation constitue l’essentiel du message des enseignements des grands sages de l’histoire humaine :
Bouddha, Jésus et d’autres figures emblématiques sont les premières fleurs de l’humanité.
Ce sont les précurseurs des fleurs précoces, rares et précieuses et leurs messages respectifs ont été largement incompris et souvent déformés, car une floraison généralisée n’était pas encore possible à leur époque… »
(Eckhart Tolle)

L’humanité est-elle prête aujourd’hui, plus qu’elle ne l’était hier, à ce formidable changement intérieur qui prédispose à tous les changements possibles pour l’extérieur ?
Nous sommes une « grande minorité » à le croire et à le démontrer.
Toutes les résistances populaires des indignés face à l’imposture de la sphère financière, les innovations sociales en cours et les manifestations de la société civile pour instituer davantage de justice, davantage de solidarité, davantage de partage et de fraternité ne sont-elles pas les signes avant-coureurs de la mutation attendue ?
Toutes les initiatives citoyennes : « Resto du coeur », jardins de cocagne, économie solidaire, commerce équitable, AMAP (association pour le maintien des agricultures paysannes), Terres de Lien, Médecins sans frontières et combien d’autres mouvements bénévoles de protection de l’environnement et d’actions caritatives, n’en sont-elles pas les manifestations exemplaires ?
Elles suscitent l’adhésion spontanée et désintéressée de tant de jeunes aujourd’hui, parce qu’il sont plus préoccupés d’entraide, de solidarité et de coopération que de carrières, de compétitions ou de profits stériles…
Tous ces indicateurs du changement sont sous nos yeux, aussi incontournables et irrépressibles que la métamorphose de la chenille en papillon.
Le best-seller du Vénérable Thich Nhat Hanh, « Ce monde est tout ce que nous avons » est une invitation à relier l’écologie et la spiritualité, comme deux notions indissociables de l’énergie du "Sacré".
Nous devons changer ce monde : nous changer nous-mêmes pour le rendre plus juste, plus sûr et plus durable pour les multiples espèces qui en ont besoin avec nous... et après nous, et surtout ne pas laisser faire l'insupportable discrimination économique et sociale qui dégrade la personne humaine et qui compromet toute possibilité de vivre en paix sur cette terre.

N’est-ce pas le plus beau et le plus grand des enjeux que nous pouvons relayer sur la terre entière avec les modes de communications modernes dont nous disposons afin de susciter cet immense élan vers un idéal commun :v Protéger la vie et les ressources sur cette belle et unique planète en commençant par célébrer en nous les valeurs sacrées de la spiritualité et de la pleine conscience.
C’est le programme du Rendez-vous des 15 et 16 septembre prochain à l’Espace de la Grande Arche à Paris La Défense autour de l’engagement « pour une éthique globale », en faveur des principes d’équité et de non-violence.
N’éludons pas nos responsabilités individuelles et collectives dans la situation de ce monde en surgissement.
Apprenons à vivre ensemble et à incarner ce message de paix pour entrer dans la liberté.


Co-signataires :
- Docteur Christophe André , médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, écrivain
- Philippe Desbrosses Agriculteur – Docteur en Sciences de l’Environnement, co-fondateur d’Intelligence Verte et des principaux mouvements d’Agriculture Biologique.
- Marc Luyckx Ghisi , théologien, mathématicien, philosophe, ancien conseiller spécial à la présidence de la Commission Européenne.
- Edgar Morin, sociologue, philosophe, auteur de nombreux ouvrages de référence.
- Docteur Hanh Nguyen Ngoc, médecin acupuncteur, enseignante du Dharma, présidente de l’association « Pour les Enfants du Vietnam ».
- Jean-Marie Pelt , botaniste, agrégé de pharmacie, écrivain, homme de radio.
- Patrick Viveret, philosophe, magistrat honoraire à la Cour des Comptes de Paris.
- Pierre Rabhi, agriculteur, philosophe, essayiste auteur de « la sobriété heureuse ».
 

30/11/2012

Comment notre argent va servir à soutenir Monsanto

Doc : http://www.youtube.com/watch?v=-EBx_aibmig

"Rien ne se perd, rien ne se crée... Tout se transforme". Cette citation d'Anaxagore de Clazomènes repris par Lavoisier, illustre à merveille la formule magique de cette logique comptable qui a inventé le concept de continuer à gagner de l'argent lorsque le résultat de son activité diminue...
 
Quelques produits financiers qui permettent de parier sur les pertes, sont prévus pour cela. Mais dans l'économie réelle il existe aussi les "garanties bancaires."
 
Ici Monsanto nous en décline un exemple scandaleux à souhait, en s'adressant aux fonds publics de l'Union européenne, pour couvrir à hauteur de 40 millions de dollars US, ses pertes éventuelles... En Bulgarie, Hongrie, Serbie et Ukraine. Mais aussi Turquie et... Russie. 
 
Mais l'ironie et le scandale sous-jacent monte encore d'un cran, quand on découvre, qu'il cherche à se couvrir vis-à-vis de refus à venir d'exploitants agricoles à honorer l'achat de ses produits mortifères... Mais cela va même plus loin. Trop loin...
 
Et là le scandale atteint son paroxysme, car il y a une toute autre dimension à tout cela. En effet, au-delà de ce point de départ où l'UE va financer Monsanto sur ses pertes à venir.... La suite s'écrit déjà à l'ONU via la F.A.O.
 
Qui vont docilement représenter et promouvoir le choix du modèle de  ce géant de l'Agroalimentaire pour l'alimentation mondiale. Vers tous les gouvernements concernés...
 
Les réunions à venir, sur ce sujet, sans les précisions qui fâchent, font déjà la Une du site de la F.A.O.
Et les documents sont prêts...
 
L'histoire commence donc dans les bureaux de Bruxelles, hors champ des caméras. Et va se dérouler en 3 étapes... Mais l'addition sera pour nous tous.
 
 
Voici le document initial, liens de preuves à l'appui... Avec quelques éléments complémentaires de forme et de contenu.
 
Bravo à ces associations et à ces internautes, qui par cette chaine de résistance me permettent de relayer tout ceci jusqu'à vous...
 
 
 
A) Monsanto négocie une garantie de 40 millions de dollars US, d'argent public européen en cas de pertes !!
 
C'est l'étonnante révélation faite par le réseau CEE Bankwatch Network dans un communiqué de presse du 19 novembre 2012. La Banque Euroépenne pour la reconstruction et le Développement (BERD) devra se prononcer en avril prochain sur une garantie financière de 40 millions de US dollars pour couvrir Monsanto...
 
Ceci au cas où les entreprises agricoles et des distributeurs qui se sont engagés à acheter des semences ou des produits agrochimiques à la firme ne pourraient pas payer !
 
Le soutien serait assuré par la BERD sur des contrats entre Monsanto et des grandes et moyennes exploitations agricoles en Bulgarie, Hongrie, Russie, Serbie, Turquie et Ukraine.
 
"Il est absolument scandaleux que la BERD envisage d'utiliser l'argent public pour soutenir un géant qui domine déjà le marché mondial des semences et des produits agrochimiques" a dit Ionut Apostol, du Réseau Bankwatch.
 
Bankwatch explique que selon la BERD, il n'y aura pas d'OGM dans ces contrats. Mais comment faire confiance à Monsanto ?
 
 
Via la BERD, des fonds publics européens en soutien d'une activité multipliant plaintes et procès...
 
Bankwatch a noté en effet qu'en Juillet-Août 2011, la Hongrie a du détruire entre 8500 et 9000 ha de maïs à cause de la contamination OGM de semences provenant de chez Monsanto (voir : GMO contamination from seeds originating from Monsanto ), ce qui a affecté 225 producteurs. Et Greenpeace a trouvé du colza GM GT73 (aussi nommé RT73) de Monsanto poussant en Suisse dans des friches à Basel, alors que la culture et l'importation d'OGM sont illégales en Suisse (voir :growing wild in Basel’s port area ) .
 
Bankwatch rappelle que Monsanto est en procès à divers endroits en raison de ses activités criminelles. En Inde, Monsanto est poursuivi en justice par le gouvernement indien pour bio-piraterie (voir : http://www.forbes.com/sites/williampentland/2011/08/12/india-sues-monsanto-over-genetically-modified-eggplant/).
 
Aux Etats-Unis, Monsanto est poursuivi en justice sur la question des brevets et des droits abusifs qu'ils octroient à la firme par une coalition d'agriculteurs représentant 300 000 personnes (voir : http://www.osgata.org/2012/organic-farmers-file-appeal-against-monsanto/).
 
Depuis 2009, une bataille juridique fait rage entre Monsanto et le Brésil concernant les royalties sur les semences GM exigées par et versées à la firme. En avril 2012, le juge de Rio Grande do Sul a ordonné à Monsanto de cesser de prélever des royalties et l'a condamné à reverser 2 milliards de dollars ! Monsanto a fait appel. (voir: http://www.nature.com/news/monsanto-may-lose-gm-soya-royalties-throughout-brazil-1.10837)
 
Monsanto par ailleurs n'a cessé de harceler en justice des agriculteurs aux USA, les accusant sans preuves d'avoir utilisé la semence GM de Monsanto sans payer de royalties.
 
Comment une firme privée avec de tels agissements pourrait-elle bénéficier du soutien de l'argent public ?
 
 
 
B) Un descriptif des raisons et objectifs du prêt en déni des conséquences constatées sur le terrain... Pour préparer de futurs prêts à d'autres structures similaires.
 
Sur le site de la BERD, http://www.ebrd.com/pages/project/psd/2012/43925.shtml, on trouve la description du projet de soutien financier dans lequel il est mentionné que cela permettrait à Monsanto d'augmenter sa capacité de prêt...
 
Très exactement il est dit : "permettant ainsi à un plus grand nombre d'agriculteurs de bénéficier des développements tels qu'une plus grande résistance aux maladies et aux nuisibles et de plus hauts rendements, ce qui améliorerait leurs profits et contribuerait à soulager les pays concernés de certains problèmes de sécurité alimentaire."
 
Non contente d'asséner cette propagande, la BERD affirme ensuite que ce projet va servir de vitrine pour démontrer tous les avantages du pré-financement des semences et intrants avec partage des risques aux agriculteurs des pays ciblés, les options de pré-financement étant très limitées dans ces pays.
 
Selon un communiqué de presse allemand de "Informationsdienst Gentechnik" du 16 novembre 2012,..., la BERD envisage "d'étendre ses services de garantie à d'autres firmes agro-chimiques. Elle a été en contact avec BASF et Syngenta, a dit la personne en charge au service de l'information en octobre."
 Ici : http://www.keine-gentechnik.de/
 
 
Plus de 150 organisations appellent la BERD à renoncer à ce soutien...
 
Dans une Lettre Ouverte à la BERD, plus de 150 organisations appellent la banque à renoncer à ce projet de soutien financier à Monsanto.
Ici : http://bankwatch.org/sites/default/files/letter-EBRD-Monsanto-19Nov2012.pdf
 
La lettre mentionne la longue saga du transfert par Monsanto de ses risques sur les gens et sur l'environnement et rappelle que le soutien à cette firme et au modèle agricole qu'elle représente est particulièrement inapproprié pour une banque de développement multilatéral dédiée dans ses statuts à la promotion d'un "développement réellement durable et viable pour l'environnement".
 
Les organisations interpellent la BERD sur plusieurs points :
 
- la banque est censée de part ses statuts soutenir le secteur privé seulement quand le demandeur ne peut obtenir de financement ou des facilités ailleurs à des conditions raisonnables. Monsanto est la première Cie mondiale de semences, et fait partie des 500 premières fortunes mondiales....
 
- la banque est censée encourager la compétition. Monsanto concentre déjà 27% du marché mondial des semences et 10% du marché mondial de l'agro-chimie...
 
- la banque invoque la sécurité alimentaire et de meilleures pratiques environnementales pour soutenir Monsanto. Les organisations rappellent que la production d'énormes volumes de nourriture à haut coût ne garantiront jamais la sécurité alimentaire et que les monocultures peuvent partager des mêmes traits (prétendument) bénéfiques mais qu'elles partagent aussi les mêmes faiblesses.
 
- la banque s'attend peut-être à ce que Monsanto change ses pratiques afin de répondre aux critères exigés ? les organisations affirment que NON ! Monsanto n'a jamais changé sa politique et a toujours nié ses conséquences. Il est donc plus que douteux que l'assurance donnée sur l'absence d'OGM dans les contrats soit valide. La BERD n'a de toute façon aucun moyen d'aller vérifier...
 
 
C) L'arbre qui cache la forêt, d'une implication de l'ONU via la FAO...
Pour privilégier ce modèle vers l'accaparement des terres, dans tout le secteur de l'alimentation mondiale.
 
Pour finir, un article du 14 septembre 2012, signé de plusieurs organisations et publié sur GRAIN, montre que cette attitude de la BERD vis à vis de Monsanto et consort participe d'un mouvement plus large.
Ici : http://www.grain.org/article/entries/4572-why-are-the-fao-and-the-ebrd-promoting-the-destruction-of-peasant-and-family-farming
 
Selon l'article, le Directeur Général de la FAO et le Président de la BERD auraient co-signé un papier dans le Wall Steet Journal le 6 septembre 2012, dans lequel ils appelaient les gouvernements et les organisations sociales à "adopter le secteur privé comme le moteur principal de la production mondiale de nourriture".
 
Les organisations mentionnent aussi que "Quand ils se réfèrent à l'Europe de l'Est et à l'Afrique du Nord, les dirigeants de ces deux agences internationales influents font un appel clair à l'augmentation de l'investissement dans le secteur privé et l'accaparement des terres dans le monde.
 
Ils disent que le secteur privé est efficace et dynamique et incitent les entreprises à "doubler les investissements sur la terre elle-même".
 
Vous vous demandiez encore à quoi sert l'argent public ? Maintenant vous savez qu'il n'y a plus aucunes limites à son utilisation ....A VOS DEPENS !
 
S. Escazaux
20 novembre 2012
 
                                                                      .../...
 
 
La F.A.O... Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Qui s'implique pour cautionner et amplifier un modèle privé qui conduit à ces désastres que nous connaissons. Vers la spoliation des terres... Qu'ils connaissent.
 
Sur le site de cette structure de la F.A.O. un article en "une"... "Le chef de la FAO: Agir pour briser le cycle de la faim dans les zones arides"
L'article complet ici : http://www.fao.org/news/story/fr/item/164369/icode/
 
Juste un extrait en 2 parties : 
"M Graziano Da Silva directeur général de la F.A.O. a appelé la communauté internationale à travailler en étroite collaboration avec les pays des zones arides pour briser le cycle de la faim [...]
 
«Le problème le plus urgent dont nous débattons aujourd'hui est peut-être la question des investissements dans l'agriculture», a dit M. Graziano da Silva, ajoutant que les investissements sont nécessaires pour «respecter les droits, les moyens de subsistance et les ressources de toutes les personnes concernées, notamment les plus vulnérables».
 
...???...
 
Qui sont ces hommes ?
 
 
Nous sommes la multitude... Dans l'ignorance.
Par le Savoir... Nous serons LEGION.
 
Le Dormeur doit s'éveiller.
 
 
 
 
 
 
 
 
Notes de l'auteur :
 
Lire : http://bankwatch.org/news-media/blog/european-public-development-money-monsanto-whatever-next
 
Lire à propos de la garantie de Monsanto sur la page BERD:
http://www.ebrd.com/pages/project/psd/2012/43925.shtml
 
Lire plus d'arguments contre cette facilité de partage des risques et le profil de
Monsanto:
 
http://bankwatch.org/news-media/blog/european-public-development-money-monsanto-whatever-next
 
Via Olivier Boulet "les indignés de France."
 
 
Notes additionnelles de ma part :
 
Sur l'influence et le rôle des lobbys dans le fonctionnement de l'institution européenne :
"The Brussels Business" en Français :
http://www.youtube.com/watch?v=37Bfmr8nRIM
 
Une mise en perspective du rôle de cet industrie Agro-alimentaire de Monsanto au seuil d'autres facteurs, déréglement climatique, intervention du Fmi etc... Sous forme d'un article dossier photo.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=378589132161319&set=a.213584021995165.55943.201604039859830&type=3&src=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F529292_378589132161319_1379993157_n.jpg&size=298%2C207

Doc : http://www.youtube.com/watch?v=-EBx_aibmig

"Rien ne se perd, rien ne se crée... Tout se transforme". Cette citation d'Anaxagore de Clazomènes repris par ...
Lavoisier, illustre à merveille la formule magique de cette logique comptable qui a inventé le concept de continuer à gagner de l'argent lorsque le résultat de son activité diminue...

Quelques produits financiers qui permettent de parier sur les pertes, sont prévus pour cela. Mais dans l'économie réelle il existe aussi les "garanties bancaires."

Ici Monsanto nous en décline un exemple scandaleux à souhait, en s'adressant aux fonds publics de l'Union européenne, pour couvrir à hauteur de 40 millions de dollars US, ses pertes éventuelles... En Bulgarie, Hongrie, Serbie et Ukraine. Mais aussi Turquie et... Russie.

Mais l'ironie et le scandale sous-jacent monte encore d'un cran, quand on découvre, qu'il cherche à se couvrir vis-à-vis de refus à venir d'exploitants agricoles à honorer l'achat de ses produits mortifères... Mais cela va même plus loin. Trop loin...

Et là le scandale atteint son paroxysme, car il y a une toute autre dimension à tout cela. En effet, au-delà de ce point de départ où l'UE va financer Monsanto sur ses pertes à venir.... La suite s'écrit déjà à l'ONU via la F.A.O.

Qui vont docilement représenter et promouvoir le choix du modèle de ce géant de l'Agroalimentaire pour l'alimentation mondiale. Vers tous les gouvernements concernés...

Les réunions à venir, sur ce sujet, sans les précisions qui fâchent, font déjà la Une du site de la F.A.O.
Et les documents sont prêts...

L'histoire commence donc dans les bureaux de Bruxelles, hors champ des caméras. Et va se dérouler en 3 étapes... Mais l'addition sera pour nous tous.


Voici le document initial, liens de preuves à l'appui... Avec quelques éléments complémentaires de forme et de contenu.

Bravo à ces associations et à ces internautes, qui par cette chaine de résistance me permettent de relayer tout ceci jusqu'à vous...



A) Monsanto négocie une garantie de 40 millions de dollars US, d'argent public européen en cas de pertes !!

C'est l'étonnante révélation faite par le réseau CEE Bankwatch Network dans un communiqué de presse du 19 novembre 2012. La Banque Euroépenne pour la reconstruction et le Développement (BERD) devra se prononcer en avril prochain sur une garantie financière de 40 millions de US dollars pour couvrir Monsanto...

Ceci au cas où les entreprises agricoles et des distributeurs qui se sont engagés à acheter des semences ou des produits agrochimiques à la firme ne pourraient pas payer !

Le soutien serait assuré par la BERD sur des contrats entre Monsanto et des grandes et moyennes exploitations agricoles en Bulgarie, Hongrie, Russie, Serbie, Turquie et Ukraine.

"Il est absolument scandaleux que la BERD envisage d'utiliser l'argent public pour soutenir un géant qui domine déjà le marché mondial des semences et des produits agrochimiques" a dit Ionut Apostol, du Réseau Bankwatch.

Bankwatch explique que selon la BERD, il n'y aura pas d'OGM dans ces contrats. Mais comment faire confiance à Monsanto ?


Via la BERD, des fonds publics européens en soutien d'une activité multipliant plaintes et procès...

Bankwatch a noté en effet qu'en Juillet-Août 2011, la Hongrie a du détruire entre 8500 et 9000 ha de maïs à cause de la contamination OGM de semences provenant de chez Monsanto (voir : GMO contamination from seeds originating from Monsanto ), ce qui a affecté 225 producteurs. Et Greenpeace a trouvé du colza GM GT73 (aussi nommé RT73) de Monsanto poussant en Suisse dans des friches à Basel, alors que la culture et l'importation d'OGM sont illégales en Suisse (voir :growing wild in Basel’s port area ) .

Bankwatch rappelle que Monsanto est en procès à divers endroits en raison de ses activités criminelles. En Inde, Monsanto est poursuivi en justice par le gouvernement indien pour bio-piraterie (voir : http://www.forbes.com/sites/williampentland/2011/08/12/india-sues-monsanto-over-genetically-modified-eggplant/).

Aux Etats-Unis, Monsanto est poursuivi en justice sur la question des brevets et des droits abusifs qu'ils octroient à la firme par une coalition d'agriculteurs représentant 300 000 personnes (voir : http://www.osgata.org/2012/organic-farmers-file-appeal-against-monsanto/).

Depuis 2009, une bataille juridique fait rage entre Monsanto et le Brésil concernant les royalties sur les semences GM exigées par et versées à la firme. En avril 2012, le juge de Rio Grande do Sul a ordonné à Monsanto de cesser de prélever des royalties et l'a condamné à reverser 2 milliards de dollars ! Monsanto a fait appel. (voir: http://www.nature.com/news/monsanto-may-lose-gm-soya-royalties-throughout-brazil-1.10837)

Monsanto par ailleurs n'a cessé de harceler en justice des agriculteurs aux USA, les accusant sans preuves d'avoir utilisé la semence GM de Monsanto sans payer de royalties.

Comment une firme privée avec de tels agissements pourrait-elle bénéficier du soutien de l'argent public ?



B) Un descriptif des raisons et objectifs du prêt en déni des conséquences constatées sur le terrain... Pour préparer de futurs prêts à d'autres structures similaires.

Sur le site de la BERD, http://www.ebrd.com/pages/project/psd/2012/43925.shtml, on trouve la description du projet de soutien financier dans lequel il est mentionné que cela permettrait à Monsanto d'augmenter sa capacité de prêt...

Très exactement il est dit : "permettant ainsi à un plus grand nombre d'agriculteurs de bénéficier des développements tels qu'une plus grande résistance aux maladies et aux nuisibles et de plus hauts rendements, ce qui améliorerait leurs profits et contribuerait à soulager les pays concernés de certains problèmes de sécurité alimentaire."

Non contente d'asséner cette propagande, la BERD affirme ensuite que ce projet va servir de vitrine pour démontrer tous les avantages du pré-financement des semences et intrants avec partage des risques aux agriculteurs des pays ciblés, les options de pré-financement étant très limitées dans ces pays.

Selon un communiqué de presse allemand de "Informationsdienst Gentechnik" du 16 novembre 2012,..., la BERD envisage "d'étendre ses services de garantie à d'autres firmes agro-chimiques. Elle a été en contact avec BASF et Syngenta, a dit la personne en charge au service de l'information en octobre."
Ici : http://www.keine-gentechnik.de/


Plus de 150 organisations appellent la BERD à renoncer à ce soutien...

Dans une Lettre Ouverte à la BERD, plus de 150 organisations appellent la banque à renoncer à ce projet de soutien financier à Monsanto.
Ici : http://bankwatch.org/sites/default/files/letter-EBRD-Monsanto-19Nov2012.pdf

La lettre mentionne la longue saga du transfert par Monsanto de ses risques sur les gens et sur l'environnement et rappelle que le soutien à cette firme et au modèle agricole qu'elle représente est particulièrement inapproprié pour une banque de développement multilatéral dédiée dans ses statuts à la promotion d'un "développement réellement durable et viable pour l'environnement".

Les organisations interpellent la BERD sur plusieurs points :

- la banque est censée de part ses statuts soutenir le secteur privé seulement quand le demandeur ne peut obtenir de financement ou des facilités ailleurs à des conditions raisonnables. Monsanto est la première Cie mondiale de semences, et fait partie des 500 premières fortunes mondiales....

- la banque est censée encourager la compétition. Monsanto concentre déjà 27% du marché mondial des semences et 10% du marché mondial de l'agro-chimie...

- la banque invoque la sécurité alimentaire et de meilleures pratiques environnementales pour soutenir Monsanto. Les organisations rappellent que la production d'énormes volumes de nourriture à haut coût ne garantiront jamais la sécurité alimentaire et que les monocultures peuvent partager des mêmes traits (prétendument) bénéfiques mais qu'elles partagent aussi les mêmes faiblesses.

- la banque s'attend peut-être à ce que Monsanto change ses pratiques afin de répondre aux critères exigés ? les organisations affirment que NON ! Monsanto n'a jamais changé sa politique et a toujours nié ses conséquences. Il est donc plus que douteux que l'assurance donnée sur l'absence d'OGM dans les contrats soit valide. La BERD n'a de toute façon aucun moyen d'aller vérifier...


C) L'arbre qui cache la forêt, d'une implication de l'ONU via la FAO...
Pour privilégier ce modèle vers l'accaparement des terres, dans tout le secteur de l'alimentation mondiale.

Pour finir, un article du 14 septembre 2012, signé de plusieurs organisations et publié sur GRAIN, montre que cette attitude de la BERD vis à vis de Monsanto et consort participe d'un mouvement plus large.
Ici : http://www.grain.org/article/entries/4572-why-are-the-fao-and-the-ebrd-promoting-the-destruction-of-peasant-and-family-farming

Selon l'article, le Directeur Général de la FAO et le Président de la BERD auraient co-signé un papier dans le Wall Steet Journal le 6 septembre 2012, dans lequel ils appelaient les gouvernements et les organisations sociales à "adopter le secteur privé comme le moteur principal de la production mondiale de nourriture".

Les organisations mentionnent aussi que "Quand ils se réfèrent à l'Europe de l'Est et à l'Afrique du Nord, les dirigeants de ces deux agences internationales influents font un appel clair à l'augmentation de l'investissement dans le secteur privé et l'accaparement des terres dans le monde.

Ils disent que le secteur privé est efficace et dynamique et incitent les entreprises à "doubler les investissements sur la terre elle-même".

Vous vous demandiez encore à quoi sert l'argent public ? Maintenant vous savez qu'il n'y a plus aucunes limites à son utilisation ....A VOS DEPENS !

S. Escazaux
20 novembre 2012

.../...


La F.A.O... Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Qui s'implique pour cautionner et amplifier un modèle privé qui conduit à ces désastres que nous connaissons. Vers la spoliation des terres... Qu'ils connaissent.

Sur le site de cette structure de la F.A.O. un article en "une"... "Le chef de la FAO: Agir pour briser le cycle de la faim dans les zones arides"
L'article complet ici : http://www.fao.org/news/story/fr/item/164369/icode/

Juste un extrait en 2 parties :
"M Graziano Da Silva directeur général de la F.A.O. a appelé la communauté internationale à travailler en étroite collaboration avec les pays des zones arides pour briser le cycle de la faim [...]

«Le problème le plus urgent dont nous débattons aujourd'hui est peut-être la question des investissements dans l'agriculture», a dit M. Graziano da Silva, ajoutant que les investissements sont nécessaires pour «respecter les droits, les moyens de subsistance et les ressources de toutes les personnes concernées, notamment les plus vulnérables».

...???...

Qui sont ces hommes ?


Nous sommes la multitude... Dans l'ignorance.
Par le Savoir... Nous serons LEGION.

Le Dormeur doit s'éveiller.






 Notes de l'auteur :

Lire : http://bankwatch.org/news-media/blog/european-public-development-money-monsanto-whatever-next

Lire à propos de la garantie de Monsanto sur la page BERD:
http://www.ebrd.com/pages/project/psd/2012/43925.shtml

Lire plus d'arguments contre cette facilité de partage des risques et le profil de
Monsanto:

http://bankwatch.org/news-media/blog/european-public-development-money-monsanto-whatever-next

Via Olivier Boulet "les indignés de France."


Notes additionnelles de ma part :

Sur l'influence et le rôle des lobbys dans le fonctionnement de l'institution européenne :
"The Brussels Business" en Français :
http://www.youtube.com/watch?v=37Bfmr8nRIM

Une mise en perspective du rôle de cet industrie Agro-alimentaire de Monsanto au seuil d'autres facteurs, déréglement climatique, intervention du Fmi etc... Sous forme d'un article dossier photo.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=378589132161319&set=a.213584021995165.55943.201604039859830&type=3&src=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-prn1%2F529292_378589132161319_1379993157_n.jpg&size=298%2C207

More than honey

Plus d'un tiers de nos denrées alimentaires relèvent de la pollinisation des abeilles. Albert Einstein aurait dit : « Si un jour les abeilles disparaissaient, l'extinction de l'humanité aurait lieu quatre ans plus tard. » Depuis son enfance, le réalisateur suisse Markus Imhoof est jusqu'à présent très familier avec le monde extraordinaire de ces insectes laborieux. La ruche de son grand-père était un endroit magique pour lui. Aujourd'hui, la fille de Imhoof et son mari gèrent un projet de recherche sur les abeilles en Australie. En partant d'un apiculteur dans les montagnes suisses, Markus Imhoof a voyagé à travers le monde afin d'interviewer des scientifiques. Il parle de l'intelligence phénoménale des abeilles et de leur cohabitation sociale. Grâce à une technologie de caméra très moderne, des images impressionnantes et uniques montrent la vie à l'intérieur d'une ruche ou l'accouplement avec la reine en plein vol. MORE THAN HONEY n'est pas juste un film en plus sur cet évènement médiatique qu'est la mort des abeilles. Il parle de la vie, des hommes et des abeilles, du zèle et de l'avidité, de super-organismes et de l'intelligence collective

28/11/2012

Brûler de l’intérieur, Ahmed Kalouaz - photographies d'Alain Cornu

 
 
 Littérature jeunesse/ado

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 "photo roman" Thierry magnier, octobre 2012, 88 p. 9,50 €
 

 

Un concept original que ces photos romans, qui n’ont rien à voir avec les romans-photos. Ici photos et roman sont présentés séparément, d’abord les photos, dès la première page, on entre dans l’image, une photo par page. Ici des vues horizontales de bord de mer, plages du Nord en morte saison, des maisons, des rues, vides pour la plupart, une chaise de maître-nageur où s’accrochent des algues, une caravane à gaufres fermées… Des photographies très esthétiques d’où l’humain semble quasi absent et qui ouvrent la porte à l’imagination. Puis démarre l’histoire qui, en contraste peut-être, met l’accent surtout sur l’humanité, ce qu’elle a de plus beau en elle : l’altérité. Le concept de ces photos romans veut que l’auteur écrive une histoire à partir d’une série de photos dont il ignore tout. Pour le lecteur qui a d’abord, lui aussi, regardé ces photos, au fur et à mesure de sa lecture, surviennent tout d’un coup des impressions de déjà vu, des images se superposent, se mélangent à ses propres images, les souvenirs des protagonistes sont aussi les siens : il a vu. Cela donne une texture toute particulière à l’histoire.

Ici c’est celle d’un moment de vie d’une famille qui vit en Provence. Sophie, la narratrice, adolescente et fille unique, s’interroge sur cette étrange maladie qui menace son père, le burn out, un incendie qui couve déjà depuis un moment et menace de tout emporter.

« Le travail de papa débordait sur la vie à la maison (…).

Moi j’aimais bien l’idée d’un père héros défendant les pauvres du monde entier, mais j’avais aussi envie d’un dimanche calme avec lui, dans les Alpes ou en Auvergne, pour admirer au-dessus d’un étang le vol des bernaches, des colverts. (…) Lorsque miraculeusement, il rentrait un peu plus tôt, c’était chargé de dossiers, et quand maman le lui reprochait, il répondait :

– C’est pas juste des feuilles et du papier qu’il y a là-dedans, mais des hommes et des femmes ».

Son père mène un combat, depuis longtemps, contre l’injustice, il se démène pour aider les exclus, les réfugiés, les sans-papiers, les blessés de la société, il est tellement pris par ce combat qu’il ne parvient plus à prendre du temps avec sa propre famille, pour partager avec eux aussi un peu de cet amour de l’autre qui le consume. La mère de la narratrice est originaire du Nord, de la Côte d’Opale et elle aimerait bien y retourner un peu, y emmener la famille en vacances, et que ce père, au bord de l’explosion, accepte de souffler un peu, faire une pause.

« Il se prenait pour un dur à cuire, alors qu’elle ne rêvait que de l’entraîner de temps en temps, même en morte-saison sous les nuages bas que le vent charriait, vers l’écume venant maquiller les galets, le sable gris. (…) Et moi je m’imaginais, dans le chenal, (…) marchant sur la dune en leur tenant la main jusqu’à la fameuse cabane à gaufres ».

Sophie a des souvenirs de ces lieux, ces plages du Nord, la maison de la grand-mère, elle aimerait y retourner elle aussi, mais quand son père dit qu’ils iront, elle ne le croit pas, elle ne le croit plus. Aussi, un jour, elle enfourche sa bicyclette avec en tête l’idée de « partir à l’aventure, fuir contre mon gré cette maison où le feu couvait dans la tête de papa ».

C’est ainsi que Sophie va faire deux très belles rencontres. Il y a d’abord Marcelle, une vieille dame originaire du Nord elle aussi, qui a passé une bonne partie de sa vie à Lyon, à photographier les gens de la banlieue, des gens comme celles et ceux pour lesquel(le)s son père se bat aujourd’hui. Tous les murs de sa maison, où elle invite Sophie à manger, sont pleins de ces photos plus admirables les unes que les autres et une amitié instantanée va naître entre ces deux femmes, l’une à peine à l’aube de sa vie et l’autre qui arrive au bout de la sienne, bien remplie et porteuse d’un trésor de cinq mille photos. Sophie voit son père différemment au travers des yeux de Marcelle. Et puis elle rencontre aussi sur le chemin du retour, Justine, qu’un chagrin d’amour a lancée sur les routes et qui a transformé sa douleur en force pour faire le tour de France à pied avec un cheval et un âne. Ces deux rencontres vont insuffler une énergie nouvelle à Sophie, lui élargir ses horizons, et pendant qu’elle apprend ainsi à prendre un peu de recul, à découvrir que la vie recèle bien des surprises, bien des trésors, son père, grâce à un acupuncteur et l’aide de sa femme, retrouve un peu d’énergie pour prendre lui aussi un peu de recul. C’est ainsi qu’un peu plus tard, il fera la surprise d’emmener toute la famille dans le Nord, voir si la cabane à gaufres est toujours sur la plage.

C’est donc une belle histoire très émouvante, parcourue d’un grand souffle d’humanité, que les photos d’Alain Cornu ont inspirée à Ahmed Kalouaz, qui rend hommage également dans ce texte à une autre photographe, Marcelle Vallet, décédée en février 2000 à l’âge de 93 ans.

Marcelle Vallet est une des rares femmes photographes et reporters à Lyon dans les années cinquante. Témoignage d’une vie et d’une époque, ses photographies prises jusque dans les années 70 font partie des collections de la Bibliothèque Municipale de Lyon : un ensemble de quelques 5000 pièces, dont plus de 1700 clichés négatifs, que Marcelle Vallet a donnés à la Ville de Lyon en juin 1994.

 

Cathy Garcia

 

AVT_Ahmed-Kalouaz_7873.jpgAhmed Kalouaz est un écrivain français né en 1952 à Arzew, en Algérie. Il a publié plus d’une trentaine d’ouvrages (poésie, nouvelles, roman, théâtre, textes pour la jeunesse). Ses romans adultes et jeunesse sont maintenant publiés au Rouergue : Paroles buissonnières, Le Bruit des Autres, 2012 ; Les chiens de la presqu’île, Le Rouergue, 2012 ; Je préfère qu’ils me croient mort, Le Rouergue, 2011.

Alain Cornu, photographe, est né en 1966 à Decize (Nièvre). Il vit à Paris. Formé à l’école de l’image aux Gobelins à Paris.

27/11/2012

Au fond du tiroir, livre d'artiste n°2

Poèmes et collages

 

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LivrArt n° 2

 

 

Achevé à St Cirq-Lapopie,

le 27 novembre 2012

 

 

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« Une poupée d'osier et quelques fleurs séchées

Un coffret poussiéreux, des souvenirs qui traînent

Un parfum de rose depuis longtemps fané.

Quelques fioles teintées, un livre refermé

Des crayons de couleurs, des pages inachevées

Un silence ponctué de chutes et d'automne

Le manège éraillé d'un tourne-disque aphone. »

 

 

 

Format 13x19

 

45 pages

 

 

Réalisé  partir d’un album photo récupéré et détourné

Une œuvre originale par page (collage, encre, pastels)

Ouvrage unique, certifié authentique et signé par l’auteur.

 

 

Contient un véritable trèfle à quatre feuilles

 

 

150 €

+ 10 € pour le port (envoi en recommandé)

 

 

 

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D’autres visuels  sur http://cathygarcia.hautetfort.com/

 

Présenté dans sa boite à chaussures gribouglyphée

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25/11/2012

Nous les femmes

Aujourd'hui c'est ma fête et c'est aussi la journée pour attirer l'attention sur les violences faites aux femmes pour que plus jamais jamais jamais ça... Stop !

 

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Nous les femmes, Cathy Garcia - 2011

23/11/2012

Corine Sombrun - Les esprits de la steppe, avec les derniers chamanes de Mongolie

21/11/2012

Avis de parution : Ailleurs simple, aux éditions Nouveaux Délits

 

A tous les voyageurs mobiles ou immobiles




Poèmes de Cathy Garcia

Illustrations de Jean-Louis Millet








ABSENCE


Chemin cagneux
Soleil de chevrotine
Vent cailloux
Poussière

Une maison blanche
Un chien
Endormi

Sous le ciel cru
L'ombre d'un serpent
L'arbre tordu

Au vent claque
Une boîte
Aux lettres

Et sur la table branlante
De l’unique pièce
Juste un courrier
De sable
 

 
 
 
 

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Composé et imprimé sur beau papier recyclé

par


 Éditions Nouveaux Délits
 


 
 
                     

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Tirage limité et numéroté

40 pages


 13 €


Port offert pour toute souscription avant le 1er décembre 2012
Chèque à l'ordre de l'Association Nouveaux Délits





Il n'y a pas d'ailleurs
Où guérir d'ici.

Eugène Guillevic

 

 

 

http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/


Cairns, dits de poètes sur des épures de JL Millet

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à feuilleter sur : http://www.zen-evasion.com/livre31/Default.html

18/11/2012

Le grand soir

15/11/2012

Sacrée croissance : appel à souscription / Marie Monique Robin 2012

 

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cliquez sur l'image pour la voir en grand

 

Marie-Monique Robin, née en 1960, est une journaliste, réalisatrice et écrivaine française. Prix Albert Londres 1995 et prix Rachel Carlson 2009.

 sur Marie Monique Robin, voir les archives d'avant octobre 2012 ...

Source : http://jlmi.hautetfort.com/

11:17 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Hypnagogic Fantasies par Jean-Louis Millet

http://jlmi22.hautetfort.com/

 

11:16 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (2)

Paul Ariès : le travail