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14/10/2012

36 % DES ENFANTS DE FUKUSHIMA PRÉSENTENT DES EXCROISSANCES ANORMALES

Article en anglais sur :

http://www.businessinsider.com/a-stunning-36-percent-of-f...

36 % des enfants de Fukushima présentent des excroissances anormales


Titre initial :
36 % des enfants de Fukushima présentent des excroissances anormales dues l'exposition aux radiations


De plus de 38.000 enfants testés auprès de la préfecture de Fukushima au Japon, 36 pour cent ont des excroissances anormales - des kystes ou des nodules - sur leurs thyroïdes un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, tel que rapporté par ENENews.

Les chiffres choquants proviennent de la section de l'examen thyroïde " Sixième rapport Enquête sur la gestion de la santé de la préfecture de Fukushima», publié par FRCSR (la contamination de Fukushima symptômes recherche sur la radioactivité) et traduit par la voix du blog de?Fukushima.

L'introduction de la lettre écrite par la voix de Fukushima, déclare que les résultats de Fukushima montrent une «progression beaucoup plus rapide par rapport à Tchernobyl" que des recherches menées autour de Tchernobyl a montré le taux de nodules thyroïdiens chez les enfants de 5 à 10 ans après l'accident à 1,74 pour cent.

Lire (businessinside, en anglais).

Voici donc ce qu'on ne pourra plus cacher, alors que les USA exercent des pressions pour que le Japon reprenne la "nucléarisation" de son électricité parce que l'industrie nucléaire, c'est un bon business.

10:14 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

L'EMPATHIE CRÉATIVE, UNE VALEUR À LA HAUSSE

L'empathie créative, une valeur à la hausse


Le sociologue Michel Maffesoli aujourd'hui, après le biologiste Joël de Rosnay et l'économiste Jeremy Rifkin, chacun du prisme de sa science, constatent l'évidence de l'altruiste. Nécessité ou utopie?

Et si l'on pouvait enfin avoir enfin une raison d'espérer de l'être humain, de sa capacité à vivre en société en harmonie ? Face à l'impasse de la raison économique, philosophique et sociale, l'empathie serait la valeur qui pourrait 'réenchanter' le monde, pour de nombreux penseurs. Loin de toute méthode Coué ou de fondamentalismes intellectuels ou religieux, les analyses proposées par le sociologue Michel Maffesoli, le biologiste Joël de Rosnay et l'économiste Jeremy Rifkin sont à la fois pénétrantes et ambitieuses, étayées sur l'ensemble des savoirs disponibles. Les enquêtes en sciences sociales ou économétriques recoupent les découvertes les plus récentes en biologie: l'intégration de l'altérité, de l'initiation et la raison sensible impacte positivement les modes d'être, élabore des modèles d''être - ensemble', individuels et collectifs, plus vivables et plus solidaires.

Le constat ? L'émergence d'une nouvelle conscience "biosphérique" selon Rifkin

Pour comprendre l'urgence d'une civilisation de l'empathie, Jeremy Rifkin relit l'histoire de l'humanité dans une perspective sociale et altruiste: "Les consciences changent quand se produisent, conjointement, une révolution de la production d'énergie et une révolution des communications. Quand les deux se combinent, c'est bien tout notre rapport à l'espace et au temps qui change, notre modèle de civilisation. Et notre empathie qui s'élargit." Et d'ajouter, lucide, "Mais il faut l'entretenir en permanence. Malheureusement, l'élan empathique est souvent laissé de côté dans le feu de l'action, quand les forces sociales vacillent au bord de la désintégration".

L'urgence ? L'ère 'psychologique', celle du 'je 'où se jouent les affects comme dirait Maffesoli, cède la place progressivement à une conscience "biosphérique" des défis écologiques à relever. Pour sauver notre espèce, la convergence entre les formes d'énergie et de communication exige donc un changement radical de nos modes de pensées pour constituer un nouveau paradigme économique qui va ouvrir l'ère post-carbone ce qu'il appelle dans un autre livre "la troisième révolution industrielle". Pour s'imposer, la civilisation de l'empathie a besoin de profondeur et d'attention... et manifestement de temps.

Comment s'y préparer ? Surfer la vie, c'est profiter de l'instant, selon Rosnay

L'empathie résiliente et créative ? Le biologiste Joël de Rosnay constate ses bienfaits par la science des neurosciences cognitives: "Le secret de l'empathie, c'est la forte concentration de 'neurones miroirs' dans notre cerveau, nous apprend-t-il, ces "neurones empathiques" ou "neurones Gandhi", selon le neurologue Vilayanur Ramachandran, nous permettent de reproduire les attitudes, les sentiments, les émotions des autres, ainsi que de simuler et de construire des réponses, des réciprocités, un altruisme partagé, une harmonie équilibrée."

A partir de ce constat, Joël de Rosnay développe la métaphore du surfeur 'transposition dynamique de la vie elle-même pour survivre dans la société fluide'. Pour ce pratiquant historique de la vague, "Surfer la vie, c'est profiter de l'instant, être à l'écoute de son environnement, de ses réseaux, évaluer en temps réel les résultats de son action, pour réussir à affronter les nouveaux défis de la société fluide".

 

N'hésitant pas à proposer quelques conseils 'de survie' comme pratiquer et enseigner la réciprocité dans tous les cas, se montrer soucieux des conséquences de ses actes dans le futur, jauger la valeur morale d'une action à l'aune de sa contribution à l'utilité générale... L'empathie pour l'avenir est aussi une façon d'être que le chercheur applique à lui-même depuis 30 ans et insuffle au projet qu'il conduit pour l'établissement public Universcience (réunion la Cité des sciences et le Palais de la découverte): "comprendre, vouloir, aimer et construire le futur".

'La raison sensible', ou la force de la contagion selon Maffesoli

L'impact d'une empathie créative est aussi du ressort du sociologue et du philosophe comme en témoigne le dernier livre de Michel Maffesoli*qui depuis 30 ans analyse le 'temps du 'nous' sous la pression du tribal et de l'instinct. Le portrait qu'il fait de l'homo eroticus est jubilatoire tant ses concepts croquant l'imaginaire sociétal; 'l'être-avec', 'la loi des frères' ou 'le plaisir-désir' d'être de ce monde ci, tranchent de la morosité et du progressisme habituels: "au coeur battant de la révolution sociétale en cours: le passage d'un idéal démocratique où la raison jouait le rôle majeur, à un autre, le communautaire, où l'émotionnel serait la vertu cardinale."

Dans cette 'harmonie retrouvée', l'hédonisme populaire, le festif (loin des anathèmes d'un Philippe Murray) concourent à libérer ce 'nous' (cette noosphère dont parlait déjà Teilhard de Chardin) indispensable au vouloir vivre ensemble planétaire : "Il est certain que le 'nous sommes' tribal du partage des gouts divers, ne peut plus se satisfaire de ce qui fut la clé de voute de l'architectonique moderne : ego cogito.(...) Le nouveau pivot du nouvel ordre en gestation est bien ego affectus sum. Affections multiples constituant le socle irréfragable sur le lequel se dresse l'harmonie perdue et retrouvée de toute société".

A ceux qui crient au délitement de nos sociétés, les trois penseurs voient dans la crise un gage d'espoir. A travers tous les indices d'un (re)nouveau existentiel et sociétal que leur travaux traquent et repèrent, souvent à contrepied des légendes noires actuelles, ils anticipent la réussite de la 'raison sensible' notamment pour Rifkin celle de la génération 'wiki' des 15-25 ans. Ces trois raisons d'espérer dans le vitalisme contemporain feront date.

Un article de Laure Kaltenbach et Olivier Le Guay, publié par huffingtonpost.fr

SANS PESTICIDES, C'EST POSSIBLE

Sans pesticides, c'est possible


L'Inra a mis en place une expérimentation mettant en parallèle des parcelles cultivées selon des méthodes intensives et des parcelles cultivées sans recours aux herbicides. Conclusion : cultiver sans pesticides ou presque, sans pour autant faire chuter les rendements, c'est possible.

Depuis plusieurs décennies, des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent dans le monde agricole pour affirmer qu'une agriculture sans herbicides est possible tout en conservant des niveaux qualitatifs et des rendements compatibles avec la rentabilité d'une exploitation. Les résultats d'une expérimentation menée par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) de Dijon dans la station expérimentale d'Époisses, en Bourgogne, viennent de leur donner raison.

Parallèlement à une parcelle de référence conduite selon les méthodes intensives traditionnelles (travail des sols et traitements herbicides), cinq autres parcelles ont été conduites pendant 10 ans selon différents protocoles de protection intégrée : sans labour, sans désherbage mécanique, etc.

L'objectif : maîtriser la prolifération des adventices (le joli nom scientifique des « mauvaises herbes ») et les utiliser pour renforcer les défenses des plantations exogènes. L'efficacité de la lutte intégrée résulte de la combinaison d'un travail raisonné du sol, d'une adaptation des dates de semis des cultures et surtout d'une diversification de l'ensemencement des parcelles au cours du cycle annuel avec des variétés de printemps qui freinent le développement des plantes indésirables. Au fond, un cocktail de méthodes ancestrales que maîtrisaient les anciennes générations, quand le tout chimique n'existait pas !

Et au bout de 10 ans le résultat est là, sous les yeux incrédules de nombreux agriculteurs venus visiter la station, où des champs de blé cohabitent avec des coquelicots retrouvés, des pieds de chardons et des liserons. Seulement voilà, ce qui est possible à l'échelle expérimentale, ne l'est pas forcément à grande échelle.

La principale contrainte de la lutte intégrée réside dans la diversification des plantations et le recours à des cultures alternatives pour lesquelles les débouchés commerciaux ne sont pas forcément assurés. « Si l'on veut réduire la dépendance aux pesticides, une réorganisation des filières et des marchés, une responsabilisation des bassins de production, des coopératives de collecte sont nécessaires pour accompagner cette diversification », souligne Nicolas Munier-Jolain, de l'Inra. Pas gagné !

 

Un article de Florence Humbert, publié par quechoisir.org

Source : www.quechoisir.org

 

12/10/2012

Lancement du Café TROBAR, Hommage à Bruno DUROCHER

Vous êtes cordialement invité(e) au lancement du Café TROBAR qui a pour vocation de contribuer à faire connaître la poésie du monde entier et de prolonger l'émission de Radio Occitania "les poètes".

Je serais heureux de vous accueillir à la soirée Bruno DUROCHER à la Maison de l'Occitanie le jeudi 25 octobre 2012 à 21 h.

Bien cordialement à vous, 

Christian Saint-Paul  


 

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mise en page : Aurélia Randriamorasata, Fondacion Occitània, org&com

10:03 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

10/10/2012

Des "talibans écolos" dans le Lot.... ? Vous divaguez monsieur le Préfet...

Le préfet tance les «talibans écolos»

 
Le préfet juste avant son intervention. A ses côtés, Jean Launay./Photo DDM, M.F. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Le préfet juste avant son intervention. A ses côtés, Jean Launay./Photo DDM, M.F. ()

Le préfet juste avant son intervention. A ses côtés, Jean Launay./Photo DDM, M.F.

Amusés par la fougue du nouveau préfet l'année dernière, les élus lotois n'auront donc pas été surpris hier en écoutant Bernard Gonzalez, venu clôturer le (trop long) congrès des élus et maires du Lot. Un préfet du Lot en grande forme, qui a su capter l'attention des congressistes au moment où les ventres criaient famine. Sans nier «la crise profonde, qui va durer», le patron de l'État dans le Lot a voulu tracer le cadre de son action. La sécurité d'abord avec l'accent mis sur «ces comportements parfois désinvoltes qui facilitent grandement les actions malveillantes». L'emploi et l'économie auront constitué le plat de résistance de Bernard Gonzalez : «Le Lot n'est pas épargné par la crise économique. Les chefs d'entreprises sont inquiets. Mais nous avons aussi matière à optimisme». Et de citer les succès de la Mécanic Vallée, du tourisme. Le préfet a évoqué les emplois d'avenir, insistant sur la formation : «Je rencontre encore trop souvent des chefs d'entreprises qui cherchent à embaucher mais qui ne trouvent pas». Pour le reste, on aura surtout retenu la charge épaisse du préfet contre «les talibans écolos». S'exprimant au sujet d'une «agriculture qui a aussi besoin de vivre», Bernard Gonzalez a fustigé, sans prendre de gants, «la menace permanente, non pas de terrorisme, mais de contentieux, du fait de quelques talibans écolos». Puis un peu plus loin : «Je continuerai à travailler avec les associations responsables et représentatives pour la sensibilisation et la pédagogie. Mais je n'hésiterai pas à dénoncer les excès de certains intégristes défenseurs de l'environnement». En pleine forme, le préfet Gonzalez, non ?

 

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/08/1459320-le-pre...

 

 

Lire ici le droit de réponse de Stéphanie Muzard Le Moing :

http://paroledecitoyens.blog4ever.com/blog/lire-article-1...

 

Exposition Indignation - "Hommage à Liberio Noval", à Limoges

 

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Une exposition réalisée avec l'Association Bigousse "Art et Citoyenneté". Neuf artistes se réunissent pour rendre hommage à Liborio NOVAL qui vient de nous quitter. L’association Art@Live internationale nous donne à découvrir 10 photographies inédites de Che Guevarra par Liborio Noval qui seront présentées à la « Grange à Calèche » à Limoges.

 

Nous serons très heureux de vous y accueillir.

 

 

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cliquez sur l'image pour aggrandir

08/10/2012

Zhang, le peintre magicien de Pascal Vatinel

Note parue sur : http://www.lacauselitteraire.fr/zhang-le-peintre-magicien...9782330009243.jpg

Actes Sud Junior, illustrations Peggy Adam, août 2012, 112 p. 7,70 €

 

Dans la veine des contes traditionnels chinois, comme celui du pinceau magique, voici une très belle histoire tissée de la série « Fleur de Printemps », du même auteur, cette fois autour de l’art de la peinture sur soie. L’histoire est racontée par le grand-père Lao Cheng, à sa petite-fille Fleur de Printemps, alors qu’elle s’exerce à la calligraphie sous sa conduite.

 

« – Peur, dis-tu ? Quel mot dois-tu tracer ?

– “Paix”.

– Alors, le seul moyen de bien l’écrire est que tu te sentes toi-même paisible. Si tu as peur, ton cœur ne pourra guider correctement ta main. Penses-y ».


Une belle histoire vaut souvent mieux qu’un grand discours, aussi pour lui faire comprendre la base essentielle de cet art, il se met donc à lui raconter l’histoire de Zhang, le peintre magicien.

Comment un jeune homme, après avoir fui la ville, poursuivi par des gardes royaux, finit par tomber sur une vieille cabane délabrée au fond d’une forêt et y demander asile au vieil ermite qui y demeure. Peu enclin à laisser ainsi troubler sa solitude, le vieil homme cependant se ravise quand Zhang lui montre ses dessins, et tout particulièrement une esquisse de magnifiques mûriers que ce dernier avait rencontrés sur son chemin. L’ermite alors lui propose un marché. Il lui offre le gîte et le couvert, en échange, le garçon continuera à dessiner, s’occupera du potager, des repas, du ménage, de la mule Xiaoma et aussi, l’essentiel, il se chargera des sacs de feuilles…

C’est ainsi que Fleur de Printemps va découvrir comment on fabrique la soie en pratiquant l’élevage de vers à soie, et « le vieux maître Lin en connaissait tous les secrets. Celle qu’il fabriquait était extraordinaire, la plus belle de Chine ».

Zhang séjournera trois ans dans la cabane de l’ermite, qui était en réalité un peintre de grand talent. Celui-ci l’initiera à ses secrets, d’abord la fabrication de la soie et des encres, puis de son art, quand il jugera Zhang suffisamment doué.

 

« Cent fois déjà je te l’ai dit : “Savoir regarder pour voir et bien voir pour bien interpréter” ».


Puis un jour, maître Lin raconte son passé de peintre célèbre à Zhang et comment il était arrivé dans cette cabane. Il invite ensuite le jeune garçon à retourner dans le monde, où bien des choses l’attendent.

 

« De merveilleux paysages t’attendent dans le vaste monde : des lacs, des pics sacrés, des rivages d’une infinie beauté, qui enrichiront ton âme et ton regard ».


C’est ainsi que Zhang quittera son maître, non sans tristesse, qui lui offrira, pour l’accompagner, sa vieille mule Xiaoma. Effectivement, de nombreuses aventures attendent Zhang et pas toutes agréables, mais chacune d’elles lui permettra de confirmer et peaufiner son art. Sa peinture deviendra véritablement magique. Sur son chemin, il rencontrera la méchanceté et la convoitise, mais aussi la générosité et l’amour. Puis, lui aussi deviendra un peintre très célèbre, jusqu’au jour où il sera prêt pour l’ultime leçon de son vieux maître.

Quant à la petite Fleur de Printemps, la voilà prête à reprendre son pinceau pour une nouvelle leçon de calligraphie.

 

Cathy Garcia

 

 

 

Pascal Vatinel.jpg

Pascal Vatinel est né à Paris en 1957. Il commence tôt des études de sinologie et se spécialise sur le symbolisme et les nombres dans les principaux Classiques. Après la publication d’articles dans des revues spécialisées, il écrit son essai sur La Symbolique du Yi Jing et du Jeu d’Échecs, édité en 2000 chez L’Harmattan, sous la supervision du Père Claude Larre† de l’Institut Ricci à Paris. Passionné par les mutations qui marquent l’histoire de la Chine, Pascal Vatinel s’y rend régulièrement depuis plus de vingt ans. Il y perfectionne aussi sa pratique du Taijiquan, en compagnie de son épouse qui enseigne cet art interne à Paris. Sa passion pour les voyages, en Asie et en Australie, mais aussi aux États-Unis et en Europe est une invitation à l’écriture. Son premier roman, L’Affaire du Cuisinier Chinois, est édité par le Rouergue fin 2007. Ce polar reliant Chine contemporaine et Chine ancestrale fait la part belle au suspense mais aussi à la gastronomie de l’Empire du Milieu, ce qui lui vaut son succès. Le livre est d’ailleurs sélectionné par le centre de documentation du Lycée International de Pékin. Son deuxième roman, Les Larmes du Phénix, paraît en 2010 chez Rouergue Noir. Ce thriller, qui s’inspire de faits réels, conduit le lecteur entre Corée du Nord, Chine et États-Unis, et expose, à travers le récit des évadés de Corée, les enjeux politiques qui renvoient face à face la Chine et les États-Unis. Le personnage de Thomas Kessler, un reporter free-lance spécialiste de l’Asie, est repris dans Parce que le Sang n’oublie pas, paru en 2011, où il traque un criminel de guerre japonais impliqué dans le Massacre de Nankin. L’ouvrage fera l’objet d’une conférence au sein du Mémorial de Caen en octobre 2011. Les lecteurs des prisons de Charente ayant sélectionné ce thriller comme l’un des cinq finalistes du Prix Intramuros Cognac 2011, Pascal Vatinel a accepté de collaborer avec l’Association Intramuros en rendant visite à des maisons d’arrêt comme celles de Saintes, Rochefort, Angoulême… Quant à « Thomas Kessler », il mène à nouveau l’enquête dans Environnement mortel, présent en librairie dès janvier 2012. À la même date, Parce que le Sang n’oublie pas est édité en poche par Actes Sud dans sa collection Babel Noir. Pascal Vatinel aime également écrire pour les enfants. La série « Fleur de Printemps », qu’il débute en 2007 avec les éditions Bleu de Chine, a pour vocation d’introduire les bases et les charmes de la pensée chinoise aux enfants français. Niao et le roi qui aimait les Oiseaux, superbement illustré par Gaëlle Duhazé, évoque à travers des thèmes de la tradition, le concept de liberté. Bleu de Chine ayant cessé son activité, le deuxième récit de « Fleur de Printemps », Bao et le Dragon de Jade, est édité par Actes Sud Junior. Le format retenu est celui du livre jeunesse de poche, propre à la collection « Roman cadet » et les illustrations, noir et blanc, bénéficient du talent de Peggy Adam, pour s’adresser aux jeunes dès 8 ans. Bao et le Dragon de Jade est sélectionné pour une dizaine de prix, dont celui des Incorruptibles. Dans la même série, Le jeune archer du roi de Chine paraît en octobre 2011 (toujours chez Actes Sud). Enthousiasmé par l’accueil des jeunes lecteurs français, Pascal Vatinel essaie de leur consacrer le plus de temps possible, lors de rencontres, pour échanger avec eux sur la Chine, ses traditions et coutumes, mais aussi jouer entre le monde réel et celui des légendes.

Qui colmate la brèche

Dans tes cheveux charbon

Une odeur de mélisse

 

(…)

 

Il était une fois une femme

Née dans la fournaise

Sur la peau des écailles

Dans les veines la mer

 

Il était une fois une femme

Accouchée insulaire

Sur les fentes du sel

Des entraves aux pieds

 

(…)

 

Tu sais briser les fers

L’azur ouvre les bras

Il t’offre des abeilles

 

Est-ce que cela fait mal

D’arracher les dards

De la tête du ciel ?

 

 

 

Sur le lit

Le temps file

Comme une souris grise

Il grignote des dents

Des glottes et des rêves

 

 

(…)

Gobe le monde

Croque à pleines dents

Les mots, les mouches

Le gros sel, l’herbe folle

Le jus de vent en bouche

 

 

(…)

C’est la mer qui s’emballe

Et débonde le cœur

 

C’est la main sur mon sein

Qui colmate la brèche

 

Muriel Modély

Lieu du larcin : son très beau recueil Penser maillée, paru aux Ed. du Cygne en janvier 2012

Les 7 péchés d'Hugo Chavez

Pourquoi les Etats-Unis s’opposent-ils à Chavez ? Pour le pétrole, on s’en doute. C’est tout ?

Les guerres du pétrole, ils sont habitués à les gagner. Mais au Venezuela, on leur tient tête. Ici, on dit qu’il est possible d’employer l’argent du pétrole de façon intelligente et utile. Pas comme à Dubaï où on construit des hôtels à vingt mille euros la nuit au milieu d’un monde arabe sous-développé. Pas comme au Nigeria où la faim tue alors que ce pays est un des plus gros exportateurs mondiaux.

Au Venezuela, un homme affirme qu’il est possible de résister aux multinationales et de vaincre la pauvreté. On l’accuse de tous les péchés : ‘populiste’, ‘dictateur’, ‘antisémite’... Mais que se passe-t-il sur le terrain ? Quels sont ses véritables péchés ?

Le pétrole est un enjeu majeur du monde actuel et nous lèverons le voile sur les agissements secrets d’Exxon, Shell ou Total. Mais la question va plus loin que le pétrole… Quel type d’économie peut vaincre la pauvreté ? Une véritable démocratie est-elle possible ? Ces enjeux concernent toute l’Amérique latine, mais aussi le Moyen-Orient, l’Afrique et même l’Europe…

Que vaut notre info ? L’Amérique latine dans les médias, c’est très simple. Il y a le carnaval à Rio, le tango à Buenos-Aires et la drogue en Colombie. Ah oui, il y a aussi ‘Chavez le populiste’. Au lieu de cette image stéréotypée, ne pourrait-on nous montrer la vraie vie des Latinos ? Presqu’un sur deux vit sous le seuil de pauvreté. Pourquoi ? Par contre, sept ou huit sont devenus multimilliardaires en quelques années. Comment ?

44% de pauvres en Amérique latine. Cessez de voir ça comme une statistique. Pourrez-vous ce soir donner quelque chose à manger à votre enfant ? Pourrez-vous lui payer l’école ? Et, s’il tombe malade, verra-t-il un médecin ? Lorsque vous vivez avec un ou deux dollars par jour, vous êtes forcé de choisir entre ces besoins vitaux. Cette angoisse est le quotidien d’une personne sur deux dans ce grand continent. Au Moyen-Orient, c’est pareil. En Afrique, c’est pire.

L’expérience du Venezuela représente-t-elle une alternative valable ? Si oui, ça nous concerne tous. Il est important de s’en informer et d’en juger de façon indépendante. Les médiamensonges ne concernent peut-être pas que l’Irak.

Face au fossé riches-pauvres, le droit à l’alternative existe-t-il ? Depuis vingt ans, je mène des investigations sur les stratégies de guerre et de domination des USA. Depuis vingt ans, j’écoute leurs victimes. Je ne peux oublier ce que m’ont dit Nasra l’Irakienne, Tomislav le Yougoslave, Mohamed le Palestinien et tant d’autres. Au fond, leurs souffrances et leurs colères sont pareilles, c’est toujours la même guerre.

Je ne peux oublier non plus leur espoir qu’il existe une issue vers un monde meilleur. C’est en pensant à eux tous que je suis allé au Venezuela : l’alternative est-elle possible ? Ecouter Chavez, écouter les gens d’en bas, écouter l’opposition de droite. Et témoigner.

 

FICHE PRATIQUE:

Michel Collon

Les 7 péchés d'Hugo Chavez

Investig'Action - Couleur Livres

Prix: 20€

Format: 16 x 24 cm

408 pages

ISBN: 2-87003-530-6

05/10/2012

Noire finance, un documentaire de Jean-Michel Meurice et Fabrizio Calvi

En deux parties, visible en ce moment sur ARTE + 7

Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d'octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale. Des "barons voleurs" d'hier aux golden boys des années Tapie, des accords de Bretton Woods à la création de l'euro, il retrace ensuite les différentes étapes qui ont conduit à la libéralisation des flux financiers. Assurances, produits dérivés, fonds spéculatifs (hedge funds)... : les dispositifs techniques se succèdent pour accroître les profits, augmentant toujours plus le risque et la fraude systémiques.

(France, Finlande, 2012, 52mn)
ARTE / YLE

http://videos.arte.tv/fr/videos/la-grande-pompe-a-phynanc...

 

Le second volet montre comment, à travers l'éclatement de la bulle immobilière et la crise des subprimes des années 2000, le "piège à pauvres" s'est refermé. Il décortique les rouages de la "machine à dette" et expose avec clarté les logiques boursières qui ont mené à la crise mondiale actuelle. Dénonçant l'impunité des "banksters" et leur emprise sur la classe politique occidentale (aux États-Unis, on parle même d'un "gouvernement Goldman Sachs"), les réalisateurs concluent leur enquête sur un chiffre éloquent : les principaux dirigeants financiers mondiaux totalisent 95 milliards de dollars de salaire alors qu'ils ont accumulé 1 000 milliards de perte...

(France, Finlande, 2012, 52mn)
ARTE / YLE

http://videos.arte.tv/fr/videos/le-bal-des-vautours--6965...

Seed Freedom Movement

 

Signez la déclaration ici : http://seedfreedom.in/declaration/

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02/10/2012

Le Lot en Action fête son anniversaire les 6 et 7 octobre

Anniversaire du Lot en Action - Programme.jpg

01/10/2012

Les enfants invisibles : histoires d'enfants des rues, Marie-José Lallart et Olivier Villepreux

Note parue sur http://www.lacauselitteraire.fr/les-enfants-invisibles-hi...

 

Les enfants invisibles : histoires d'enfants des rues, Marie-José Lallart et Olivier Villepreux

Dans ce livre, Marie-José Lallart, ex-fonctionnaire internationale à l’Unesco, prête sa voix aux enfants des rues de différents pays. Elle explique la démarche dans une préface inaugurée par un proverbe du Burkina Faso, qui en dit bien plus qu’un grand discours.

« Le contenu d’une cacahuète est suffisant pour que deux amis puissent le partager ».

« Les Écoles de l’espoir » est une association créée à l’initiative du footballeur professionnel international Mikaël Silvestre, qui souhaitait aider les enfants à accéder à l’alphabétisation au Niger, et puis dans d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs, grâce au lien avec d’autres associations et le soutien d’autres sportifs célèbres. C’est par cette association que Marie-José Lallart a pu rencontrer ces enfants des rues : les bui doi au Viêtnam (« poussière de vie »), los desechables en Colombie (« les jetables »), bana imbia (« les chiens ») en république du Congo, les shégués, ou phaseurs « celui qui passe » de Kinshasa, considérés parfois pour leur plus grand malheur, comme des « enfants sorciers ».

« Le seul fait d’aller à l’école permettrait sûrement que l’on nous regarde différemment, car c’est bien le regard des autres qui est le pire ennemi des “shégués” ».

Et puis encore, les enfants sans nom du Niger qu’on appelle asimekpe au Togo (« le caillou du marché »), les katmis à Madagascar « en référence aux “quatre misères” : drogue, prostitution, alcoolisme, vol » et aussi les enfants de Gaza, les jeunes handicapés et les talibés du Sahara, les enfants de Nyamey dont les parents sont handicapés et ne peuvent subvenir à leurs besoins, les enfants d’Haïti après le goudou goudou, le terrible tremblement de terre de 2010, les enfants du fleuve Maroni en Guyane, les meninos da rua de Luancia en Angola qui vivent et mangent sur les décharges, souvent recrutés comme enfants soldats et qui servent entre autre de « bouclier humain » pour déminer leur pays, un des plus minés au monde… Sept pays plus une région et la liste est loin d’être exhaustive, car des enfants des rues, il y en a un peu partout dans le monde et ce sont les premières et plus vulnérables victimes de la misère et de la violence qui en résulte.

Le fait que l’auteur prête ici sa voix aux enfants rencontrés, plutôt que de les raconter, donnent bien plus de force à ces témoignages, car il est rare en réalité que l’on entende, y compris dans le domaine humanitaire, la parole des oubliés du monde. D’entendre ce qu’ils ont à dire, leurs questionnements, leurs peurs, leurs problèmes, leurs besoins, leurs désirs… Bien-sûr, le plus évident, c’est qu’ils voudraient et devraient être des enfants comme les autres, protégés par la société si leurs parents ne sont plus en mesure de le faire, protégés par des lois qui sont écrites et signées par tous les pays du monde, dans la Convention des droits de l’Enfant. Ils voudraient aller à l’école, dormir sous un toit, manger à leur faim, ils voudraient rester en vie, ne plus se cacher, ne plus vivre dans la peur d’être battus, violés, volés, assassinés, enrôlés de force par des milices ou des sectes, ils voudraient ne plus avoir à se droguer à l’essence ou à la colle pour dormir, oublier leur peur, leur faim, ils voudraient jouer au foot avec un vrai ballon, avoir des vêtements, des chaussures, apprendre des métiers, ils voudraient réapprendre à rêver, être aimés et respectés.

Ce livre est donc salutaire pour que les jeunes lecteurs, mais aussi leurs parents, puissent prendre conscience de réalités trop souvent ignorées, occultées, car on ne peut se targuer de vouloir faire découvrir le monde à nos enfants sans leur dire la vérité de ce monde. Et ces témoignages ne sont pas simplement un étalage de faits tragiques, mais aussi de très belles histoires, de solidarité, d’entraide, de projets réussis, de bonheurs partagés, une leçon contre l’indifférence et l’égoïsme. Elles permettent de prendre conscience que même un tout petit geste compte, lorsqu’il est fait pour aider l’autre.

Une double-page à la fin de chaque récit – des récits datés qui s’étalent entre 1996 et 2011 – est consacrée au pays concerné, permettant ainsi au lecteur d’en savoir plus sur sa situation, son emplacement géographique et sa culture. Cela renforce la pertinence de cet ouvrage, égayé aussi par de chouettes illustrations de Guillaume Reynard, façon croquis de carnets de voyage. Bref, un livre à mettre dans toutes les mains et qui pourrait servir de solide support pour un travail en milieu scolaire.

 

Cathy Garcia

 

Marie-José Lallart est directrice de la collection Exclamationniste aux éditions de L’Harmattan, et s’intéresse particulièrement aux œuvres pluridisciplinaires. Elle-même auteur aux goûts éclectiques, elle aime mélanger les genres. Elle a étudié la psychologie et la philosophie avant de travailler pour l’UNESCO. Elle publie des recueils de poésie et de nouvelles en collaboration avec des photographes et des illustrateurs.

Bibliographie : Ombres de femmes (avec Nelly Roushdi et Gaël Toutain), Éd. Du Cygne, 2006 ; Petit fil de soi, L’Harmattan, 2006 ; Il suffit de…, L’Harmattan, 2009.

 

Olivier Villepreux a été journaliste au sein du journal L’Équipe et rédacteur en chef du magazine Attitude rugby. Il est aussi l’auteur de L’Histoire passionnée du rugby (éd. Hugo & Cie) et anime le Blog Contre-Pied :

http://contre-pied.blog.lemonde.fr/

 

Revue Nouveaux Délits n°43

Oct. Nov. déc. 2012

 

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©Jean-Louis Millet

 

 

 

Voici donc un numéro spécial. En plus des auteurs que j’ai, comme toujours, le grand plaisir de vous présenter, il s’agit donc d’un spécial Tarn en Poésie. Tarn en Poésie est une manifestation annuelle autour de la poésie et des revues de poésie qui se déroule sur Albi, Carmaux et Gaillac depuis 1983. Des poètes de renom y sont invités tels Pierre Gamarra, Jean-.Marie Le Sidaner, Eugène Guillevic, Jean Rousselot, Léopold Sedar Senghor, Andrée Chedid, Joseph Joubert, Michel Deguy, Lorand Gaspar, Bernard Noël, Salah Stétié, Christian Hubin, Pierre Dhainaut, Gérard Engelbach, Frédéric Jacques Temple, Pierre Oster, P.A. Tâche, Jeanine Baude, Charles Juliet, Charles Dobzynski, André Velter, Guy Goffette, Vénus Khoury-Ghata, Jean-Michel Maulpoix, Lionel Ray, Adonis, Jean-Baptiste Para... C’est l’occasion chaque année de faire des rencontre entre le public et une œuvre poétique en présence de son auteur, et de sensibiliser à la poésie les élèves des écoles, collèges et lycées du département, par la mise en place de projets pédagogiques soutenus et coordonnés par ARPO. Cette année l’invité était Kenneth White. J’étais donc chargée de suivre cet évènement, ce que très malheureusement, et pour des raisons indépendantes de ma volonté comme on dit, je n’ai pu faire. Ce fut donc Alain Curato qui s’est proposé pour me remplacer au pied levé ou plutôt donc à la main levée, pour rendre compte, et avec talent, de tous les riches moments qui ont ponctué les journées bien pleines de ce 30ème Tarn en Poésie. Je l’en remercie encore.

 

CG

 

 

Le champ de conscience de la poésie,

c'est l'infiniment ouvert à l'intérieur de la langue

comme un "trou" dans la langue

Michel Camus
in Transpoétique. La main cachée entre poésie et science

 

 

AU SOMMAIRE

 

 

Spécial Tarn en Poésie 2012

 

Avec Kenneth White

Compte-rendu d’Alain Curato et l’Association ARPO.

 

 

Délit de poésie :

 

François Teyssandier a la Mémoire de l’oubli

 

Éric Barbier se croit le Poète le Plus Plat de Midi-Pyrénées

 

Hervé Merlot est de « Passage à Kermouster, escale à Mexico »

 

Camille Loivier fait sa Miss Taipei

 

Cathy Garcia la joue Fugitive

 

 

 

Résonnance :

 

 

Aller simple d’Erri de Luca

 

Bashô – Seigneur Ermite – L’intégrale des haïkus

 

Eaux promises de Porfirio Mamani-Macedo

 

 

Illustrateur : Jean-Louis Millet

jlmillet@free.fr

 

''Le cairn est un signe, un signe de piste, de chemin de traverse.

Il a ici toute sa place à la croisée des pages et des mots.

Il peut devenir œuvre d'art éphémère.

Ceux proposés ici ont été saisis sur une grève de galets face à la mer,

à l'île Grande dans les Côtes d'Armor.

C'est aujourd'hui un ensemble de plusieurs centaines de cairns.

disposés là par des passants anonymes... ''

 

 http://jlmi22.eklablog.com/

http://www.zen-evasion.com/

http://evazine.com/

 

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Nouveaux Délits fait partie du fond de l’ARPO, à Carmaux (81)

http://www.arpo-poesie.org/

 

Une association qui travaille à faire connaître et reconnaître la poésie et qui a fondé une bibliothèque spécialisée de revues poétiques, présentées également sur son site internet. Ce numéro consacré en partie à Tarn en Poésie, la manifestation annuelle organisée par ARPO, sera exceptionnellement imprimé par l’ATELIER GRAPHIQUE SAINT-JEAN à ALBI et sera diffusé également aussi par ARPO à ses adhérents.

 

Coupable responsable : Cathy Garcia


http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

 

 

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avec en quatrième de couverture :

 

Anticipation, bientôt, dans le saisissement de ce qui est indéniablement là
ou ce que nous pouvons concevoir, Revue La femme Réelle, sommaire, juillet 2023


FEMME RÉELLE S'ENGAGE/Des no-child osent s'exprimer ; interviews en toute liberté


MODE/Cet été on craque pour les iris à rayures appareillés à la box de son headphone


AMOUR/L'amincissement du vagin ; une opération sans douleur qui fera le plaisir de vos complices


CULTURE/Le nouveau roman de Miss Lou "l'homme est l'avenir de la femme"


PRATIQUE/Gérer sa vie virtuelle ; pièges à éviter


SANTÉ/Le risque-bénéfice des terminaux sous-cutanés; les études récentes sont rassurantes.


PSYCHOLOGIE/I) Rebondir après une désemployabilité 2) Pourquoi êtes-vous une nomaphobe ?


ÉCONOMIE/L'eau est précieuse ; de bons éco-placements à réaliser


HOMMES/Ils préfèrent les femmes jeunes sans ovaires


PRÉVOYANCE/Pensez à vos proches ; sauvegardez vos données mémorielles


NEWS/Comment Andela Scruize est devenue une chienne en 2 mois


DÉSIGN-MINCEUR/1)Faire peau neuve avant la saison sèche avec l'hydro-massage du colon 2) Les vertus de la dialyse


L'ACTU/L'incroyable poussée d'arbres végétaux dans une région rebelle du globe


BIEN-ÊTRE/Les 5 clefs pour réussir sa simplification sensorielle


TÉMOIGNAGE/L'accouchement par les voies naturelles ; des femmes relatent


SEXE/Progrès dans les prothèses ; gardez celui que vous aimez en vous


ASTUCES/Reprendre le contrôle de sa vie réelle


ENFANTS/Parlez leurs, il se pourrait qu'ils vous comprennent


JOB/Lancez-vous dans une activité lucrative ; faites du bien à un autre individu

 

 

Corinne Le Lepvrier corinne.lelepvrier@orange.fr

 

http://corinnelelepvrier.hautetfort.com/

29/09/2012

Étranges anges anglais de Walter Ruhlmann

 à paraître aux éditions Le Chasseur Abstrait.


Bulletin de souscription pour le recueil à faire circuler : WRuhlmann EAA souscription.pdf



Présentation par l'auteur

« Je n’ai rien gardé de toi, si ce n’est cette brûlure qui colle à la peau.
Peau rouge de mes nuits sans sommeil, à quelle ombre appartiennent tes veines ? »

Voilà peut-être pourquoi je me suis récemment appliqué à remettre en état et à réunir sous un même titre ces trois recueils écrits entre 1995 et 1997 en Grande-Bretagne, de Bath à Manchester. Parce que comme le laissent comprendre ces deux vers, l'un de ceux par lequel toute mon activité littéraire – autant comme auteur que comme éditeur – a pris son envol a aussi été l'un de mes plus grands inspirateurs – puisque la muse est réservée au genre féminin.

Oui, ce sont des poèmes d'amour pour la plupart, mais sont-ils sirupeux pour autant ? Je ne le crois pas. Je me trompe peut-être, mais le climat social dans lequel ils ont été écrits a annihilé l'eau de rose et la fleur bleue sans scrupule et pour le plus grand bien de ces poèmes.

La naissance des anges et Deux anges sous la lune sont deux recueils écrits en observateur de l'illustrateur anglais Craig McCafferty (auteur entre autres de l'avatar de la revue Mauvaise graine/mgversion2>datura), tandis que la troisième partie Au sortir de la nuit, témoigne du recul pris après la séparation. L'ange est tombé, il a ouvert les yeux et s'est remis à vivre pour lui-même ; souvent dans l'angoisse de l'abandon et du désert affectif qu'il abhorre au plus haut point pour en avoir souffert pendant plusieurs années auparavant.

Si le jeu et la variété de la langue ne sont pas toujours à la hauteur des attentes d'un lecteur ordinaire de poésie contemporaine, l'utilisation des images, fortes, parfois crues, est un atout majeur pour le transport vers l'art poétique.

Dans ce texte, comme dans tous ceux que j'ai écrits, je fus surveillé de près par mes maîtres à penser que sont Baudelaire, Hérédia, Cros, et les germanophones Kafka, Zweig et Rilke.

-- 
W. Ruhlmann

15:49 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2012

Comment blanchir l'argent sale ?

Manuel pratique pour crapules modernes et citoyens naïfs

Attention ! Après la lecture de cette brochure, vous risquez de ne plus regarder les pizzerias, les lavomatics, les chocolats suisses et l'aquarium de Monaco de la même manière... Voici en effet un panorama des techniques de blanchiment d'argent, du petit casino véreux au grand paradis fiscal touristique.

Cette brochure s'inspire des travaux de Jean de Maillard et de la commission parlementaire contre le blanchiment.

 

A lire et télécharger ici :

http://www.les-renseignements-genereux.org/var/fichiers/b...

 

D'autres brochures comme

 

et plein d'autres chose sintéressantes sur le site des Renseignements Généreux, faites tourner !

Accident à Fukushima dans la piscine de stockage du réacteur 3

Résumé de l'accident dans la piscine de stockage du réacteur N°3 , et des conséquences sur les assemblages de combustible, par Michel Servant.

09:54 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (0)

"Les Moissons du Futur", un film de Marie-Monique Robin

"Les Moissons du Futur" (96 minutes), est sorti du laboratoire de post-production le 31 juillet dernier.

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Il sera sur l'écran d'Arte le 16 octobre prochain à 20h 50, soirée complétée par un débat auquel Marie-Monique Robin participera.

Pour en donner un aperçu, nous avons réalisé une bande annonce, qui figure notamment sur le site de la maison de production, M2R Films.

Vous pouvez également découvrir sur le site d'Arte une série de "modules" tournés en marge du film, et accompagnés d'articles.

 

Il y a aussi une

 

Avant-première internationale
SAMEDI 29 SEPTEMBRE
20H30
à Parthenay (Deux-Sèvres)

Covoiturage ici :
...
http://www.wigowiz.com/carte.php?m=zec1331
Hébergement militant ici :
http://eco-festival-ca-marche-2012.eklablog.com/venir-p38...

Marie-Monique Robin animera après la projection un débat "Comment l'agroécologie peut nourrir le monde". Elle dédicacera son livre dans l'après-midi.

C'est dans le cadre de l'éco-festival "Ça marche !" :
http://eco-festival-ca-marche.fr/

 

 

 

25/09/2012

Les Mots Allumettes lu par Alain Lacouchie

Note parue dans le nouveau numéro de la revue Friche (Cahiers de Poésie verte)

Cliquez sur l'image pour la lire :

par Alain Lacouchie dans friches.jpg

 

Et oui, les encres sont bien de l'auteure, merci Alain Lacouchie !

En Nouvelle-Zélande, un fleuve qui se défend tout seul

Ceci n’est pas un fleuve. Enfin, pas seulement. Depuis fin août, le Whanganui, troisième plus long fleuve du pays, est reconnu comme une personne, juridiquement parlant. Autrement dit : il a désormais des droits et des intérêts qu’il peut défendre. L’accord préliminaire a été signé entre la Couronne (1) et des iwis - une communauté maorie ayant des liens culturels forts avec le cours d’eau - représenté par Brendan Puketapu du Whanganui River Maori Trust.

La rivière et ses deux gardiens

Et concrètement, alors que la rivière ne peut de toute évidence pas parler, qui portera sa voix ? Ce sera ses deux gardiens : l’un est issu de la Couronne, et l’autre du peuple. Pour assurer sa protection, ils devront prochainement se mettre d’accord sur les caractéristiques qui font toute sa valeur, ainsi que sur une stratégie de développement qui satisfera toutes les parties prenantes, des iwis au gouvernement local, sans oublier les utilisateurs commerciaux et ceux qui voient dans la rivière un intérêt récréatif. Pour Christopher Finlayson, le Ministre chargé de la négociation du Traité de Waitangi, c’est un événement historique. « Les iwis de la Whanganui ont cherché à protéger la rivière et ont vu leurs intérêts reconnus par la Couronne d’une façon légale depuis 1873. Ils ont poursuivi leurs objectifs au cours de l’une des plus longues affaires judiciaires de la Nouvelle-Zélande », a-t-il déclaré à l’issue de la signature.

« Une entité vivante à part entière »

Après plus d’un siècle de revendications iwies, celles-ci étaient enfin entendues en 1994 par le Tribunal de Waitangi. Ce tribunal, en réalité une commission d’enquête permanente, est chargé d’enquêter et de faire des recommandations quant aux réclamations déposées par les Maoris dans le cadre du Traité de Waitangi. Celui-ci (« Tiriti o Waitangi », en Maori) a été établi en 1840 et reconnaît notamment les Maoris comme propriétaires de leurs terres. Il donne aussi à ces populations les droits des sujets Britanniques. Les discussions entre la Couronne et les iwis de la Whanganui n’ont réellement commencé quant à elles qu’en 2009... « L’accord qui reconnaît le statut de la rivière comme une Te Awa Tupua (« une entité vivante à part entière »), ainsi que la relation inextricable qui lie les iwis avec la rivière, est un pas majeur vers la résolution des griefs historiques des iwis de Whanganui. Au niveau national, c’est important », a ajouté Christopher Finlayson.

« La reconnaissance de la rivière Whanganui en tant que personne légale représente un moment historique dans l’histoire du droit », rapporte Suzanne Benally, de Cultural Survival, sur le webzine Take Part. « La nature n’est plus seulement vue comme une ressource à détenir, exploiter et profiter. C’est une force vivante et durable qui a besoin d’être honorée, respectée et protégée par nous tous. »

Rivière contre gouvernement

Si la rivière Whanganui est la première « entité » à être ainsi reconnue, l’Équateur avait déjà passé un cap similaire en 2008 : le petit pays d’Amérique latine était devenu le premier au monde à reconnaître les droits légaux à l’ensemble de ses montagnes, ses rivières et ses terres. Le but ? Fournir une protection juridique à l’environnement équatorien et à ses ressources, en permettant à quiconque de lancer des poursuites au nom d’un écosystème. En 2011, cette loi d’un nouveau genre a réussi haut la main sa première échéance. Le gouvernement de la Province Loja était poursuivi au nom de la Rivière Vilcabama : il avait autorisé l’élargissement d’une route jouxtant la rivière, que des rochers étaient du coup venus obstruer, causant des inondations affectant les populations vivant sur ses rives. Verdict : le juge a donné raison à la rivière. La municipalité a été contrainte d’arrêter son projet et de réhabiliter la zone...

 

Alice Bomboy

http://www.terraeco.net/