17/04/2008
Pour une société basée sur l’entraide, la coopération volontaire et la libération du désir par Bob Black
L’anarchisme est une idée à propos de la meilleure manière de vivre. L’anarchie est un mode de vie. L’anarchisme c’est penser que le gouvernement (l’Etat) est inutile et nuisible. L’anarchie, c’est la société sans gouvernement. Les anarchistes sont des gens qui croient en l’Anarchisme et espèrent vivre en anarchie ainsi que tout nos ancêtres l’ont fait un jour. Les personnes qui croient au gouvernement (comme les libéraux, les conservateurs, les socialistes et les fascistes) sont appelés « étatistes ».
L’anarchisme pourrait paraître négatif – mais c’est uniquement le cas contre quelque chose de précis. Les anarchistes ont en effet beaucoup d’idées positives à propos de la société sans état. Mais contrairement aux Marxistes, libéraux et conservateurs, ils ne présentent pas de plan pré-établi.
-Les anarchistes ne sont ils pas des poseurs de bombes ?
Non. Du moins pas si on les compare au gouvernement Etats-unien qui largue plus de bombe chaque jour en Irak que les anarchistes ne l’ont fait pendant les 150 années durant lesquelles ils ont été un mouvement politique. Pourquoi n’entend on jamais parler de « président terroriste » ? Quelle différence entre les bombes jetées horizontalement par les anarchistes et celles larguées verticalement par le gouvernement états-unien ?
Les anarchistes militent depuis de nombreuses années, dans beaucoup de pays, contre des gouvernements aussi bien démocratiques qu’autoritaires. Parfois, souvent dans des conditions de répression très sévères, les anarchistes ont posé des bombes. Il s’agit de situations exceptionnelles. Le cliché de « l’anarchiste poseur de bombe » a été créé de toute pièces par des journalistes et politiciens de la fin du XIXe siècle, ils n’en démordent pas aujourd’hui, alors qu’il ne s’agissait, même à l’époque, que de vulgaires exagérations.
-Est ce qu’il y a déjà eu une société anarchiste qui ait fonctionné ?
Oui, plusieurs milliers d’entre elles. Durant leurs premier million d’année, les êtres humains étaient des chasseurs-cueilleurs vivant en petits groupes égalitaires, sans hiérarchie ou autorité. Les sociétés anarchistes ont du être des réussites, sinon nous ne serions pas là. L’Etat n’a que quelques milliers d’années, c’est le temps qu’il lui aura fallu pour détruire les dernières sociétés anarchistes comme les aborigènes, les « Pygmées » ou les « San » (Bushmen).
Mais nous ne pouvons pas revenir à ce mode de vie. Presque tous les anarchistes le reconnaîtraient. Cela reste malgré tout très intéressant, même pour les anarchistes, d’étudier ces groupes, et peut être de récupérer des idées sur le fonctionnement de sociétés complètement volontaires, extrêmement individualistes et pourtant coopérative. Pour ne prendre qu’un exemple, les penseurs anarchistes et ces tribus ont souvent des méthodes très efficaces de résolution des conflits basée sur la médiation et l’arbitrage facultatif. Leurs méthodes fonctionnent mieux que notre système légal parce que la famille, les amis et les voisins des personnes en désaccord les encouragent à se réconcilier, les aident par de sympathiques et confiantes discussions à trouver une solution raisonnable au problème. Entres les années 70 et 80, de supposés experts ont essayé de transposer ces méthodes dans le système légal Etats-unien. Ces essais ont naturellement échoué et disparu, ils ne fonctionnent que dans une société libre.
Les anarchistes sont naïfs : ils pensent que la nature humaine est essentiellement bonne.
Pas vraiment. Il est vrai que les anarchistes rejettent les idées de dépravation innée et de péché originel. Ce sont des idées religieuses auxquelles plus personne ne croit. Mais les anarchistes ne pensent généralement pas non plus que la nature humaine soit bonne. Ils prennent les gens comme ils sont. Les êtres humains ne sont pas « essentiellement » quoique ce soit. Nous, qui vivons sous le capitalisme et son allié, l’Etat, ne sommes que des gens qui n’avons jamais eu la chance d’être ce que nous pourrions être.
Les anarchistes font cependant moralement appel au meilleur des gens, aussi souvent qu’ils soulignent l’intérêt personnel. L’anarchisme ne prêche pas le sacrifice, mais les anarchistes se sont bien des fois battus et ont péri pour ce en quoi ils croient. Ils croient que la propagation de leurs idées signifiera une meilleure vie pour presque tous.
Comment peut on faire confiance aux gens pour ne pas s’agresser sans l’Etat pour empêcher la criminalité ?
Si vous ne pouvez faire confiance aux gens ordinaires pour ne pas s’agresser les uns les autres, comment pouvez faire confiance à l’Etat de ne pas nous agresser tous ? Les hommes qui se retrouvent au pouvoir sont ils si généreux, si prévenants, si supérieurs à ceux qu’ils dirigent ? Moins vous serez confiant envers vos voisins, plus vous aurez de raison de devenir un anarchistes. Sous l’anarchie, le pouvoir est réduit et distribué. Tous le monde en a, mais personne n’en a beaucoup. Sous l’Etat, le pouvoir est concentré, la plupart des gens n’en ont pas du tout. Contre quelle forme de pouvoir aimeriez vous vous rebeller ?
Mais, soyons réalistes, qu’arriverait il s’il n’y avait pas de police ?
Comme l’observe l’anarchiste Allen Thornton, « Les policiers ne s’occupent pas de la protection, ils sont dans le business de la vengeance ». Oubliez Batman faisant des rondes et interrompant les criminels en pleine action. Les patrouilles de police n’empêchent pas les crimes d’être commis et ne capturent pas les criminels. Lorsque les policiers ont patrouillé secrètement et sélectivement dans les banlieues de Kansas city, le taux de criminalité est resté le même. D’autres recherches aussi intéressantes ont prouvé que les investigations, la police scientifique etc. n’avaient aucun effet sur le taux de criminalité. Mais lorsque les voisins s’organisent et surveillent leurs maisons chassant les criminels supposés, ceux ci essaient une autre banlieue surveillée uniquement par la police. Les criminels savent qu’il y a peu de danger ici.
Mais l’Etat moderne est profondément impliqué dans la régulation de la vie de tous les jours. Presque toutes les activités ont une liaison avec l’Etat.
C’est vrai. Mais quand vous y pensez, la vie de tous les jours est presque entièrement anarchiste. Personne ne rencontre jamais de policier, a moins qu’il ne vous dresse une contravention. Les arrangements et la compréhension prévalent presque partout. Comme l’écrivait l’anarchiste Rudolph Rocker : « le fait est que même sous le pire despotisme les relations entre la plupart des gens sont régies par l’arrangement libre et la coopération solidaire, sans lesquelles aucune vie sociale n’est possible ».
La vie familiale, acheter et vendre, l’amitié, la dévotion, le sexe et les loisirs sont anarchistes. Même sur leur lieu de travail, que la plupart des anarchistes considèrent comme aussi coercitive que l’Etat, les travailleurs coopèrent, indépendamment des patrons, pour réduire le travail et pour l’accomplir. Certaines personnes prétendent que l’anarchie ne fonctionne pas, mais c’est presque la seule chose qui fonctionne ! L’Etat repose, difficilement, sur des fondations anarchistes, et l’économie en fait de même.
Et la Culture?
L’anarchisme a toujours attiré de généreux et créatifs esprits qui ont su enrichir notre culture. On considère comme poètes anarchistes Percy Bysshe Shelley, William Blake, Arthur Rimbaud et Lawrence Ferlinghetti. Les plus connus des écrivains anarchistes sont Henry David Thoreau et, au 20eme siècle, l’anarchiste catholique Dorothy Day, Paul Goodman, et Alex Comfort (auteur de : la joie du sexe). Les enseignants anarchistes renommés comprennent : le linguiste Noam Chomsky, l’historien Howard Zinn, et les anthropologues A.R. Radcliffe-Brown et Pierre Clastres. En termes de littérature, les célébrités sont trop nombreuses pour être énumérées, mais on compte Léon Tolstoï, Oscar Wilde, et Mary Shelley (auteur de Frankenstein). Gustav Courbet, Georges Seurat, Camille Pissarro, and Jackson Pollock sont autant de peintres anarchistes. On trouve aussi beaucoup de musiciens : John Cage, John Lennon, le groupe CRASS, etc.
En supposant que vous ayez raison, que l’anarchie soit un meilleur mode de vie que celui que nous avons aujourd’hui, comment pourrions nous passer outre l’Etat s’il est aussi puissant et opprimant que vous le prétendez ?
Les Anarchistes ont toujours pensé à cette question. Ils n’existe pas de réponse facile. En Espagne, il y avait un million d’anarchistes en 1936 quand les militaires ont lancé leur coup d’Etat, ils ont combattu les fascistes en même temps qu’ils aidaient les ouvriers à prendre le contrôle des usines et les paysans à organiser des collectivités dans les campagnes. D’autres anarchistes ont fait de même en Ukraine, entre 1918 et 1920, où ils devaient combattre de concert les Tsaristes et les communistes. Mais ce n’est pas ainsi que nous détruirons le système mondial au 21eme siècle.
Prenons les révolutions qui ont débarrassé l’Europe de l’Est du communisme. Il y a eu beaucoup de violence et de morts, plus dans certains pays que dans d’autres. Mais ce qui a abattu les politiciens, les bureaucrates, les généraux- le même ennemi que le notre- fut le refus de travailler ou de faire quoique ce soit pour un système pourri, de la majorité de la population. Qu’auraient pu faire les commissaires du peuples à Moscou ou Varsovie ? Se lâcher eux-même des bombes H ? Exterminer les ouvriers qui les nourrissaient ?
La majorité des anarchistes croient fermement que ce qu’ils appellent la « grève générale » aurait un grand rôle à jouer dans l’effritement de l’Etat. Ce serait un refus collectif du travail.
Si vous êtes contre toute forme de gouvernement, vous devez être contre la démocratie ?
Si démocratie signifie que les gens contrôlent leurs propres vie, alors tous les anarchistes seraient, comme les appelait l’anarchiste Benjamin Tucker, « unterrified Jeffersonian democrats » : ils seraient les seuls vrais démocrates. Mais ce n’est pas ça, la démocratie. Dans la vie réelle, une partie des gens (en amerique, c’est toujours une minorité) élit une poignée de politiciens qui contrôlent nos vies en votant des lois et en utilisant des bureaucrates non-élus et la police pour se renforcer, que la majorité le veuille ou non.
Comme le philosophe Français JJ Rousseau (qui n’était pas anarchiste) l’écrivit un jour, en démocratie, les gens ne sont libre qu’au moment du vote, le reste du temps ils sont esclaves du gouvernement. Les politiques en place et les bureaucrates sont souvent sous l’influence d’énormes transactions et généralement de groupes de pression. Tous le monde sait ça. Mais certains restent silencieux car ils en tirent bénéfice. Beaucoup d’autres sont silencieux parce qu’ils savent qu’il n’y a rien de bon dans la protestation et qu’ils seraient appelés « extrémistes » ou pire, « anarchistes ! » s’ils parlaient des choses comme elles sont.
Mais si vous n’élisez pas d’officiels pour prendre les décisions, qui les prend? Vous ne me ferez pas croire que chacun ferait ce qu’il lui plait sans droit de regard des autres ?
Les anarchistes ont beaucoup d’idées à propos de la prise de décisions dans une société vraiment volontaire et coopérative. La plupart croient qu’une telle société devrait se baser sur des communautés suffisamment petites pour que les gens se connaissent, ou au moins partagent familles, amitié, opinions et intérêts avec tous les autres.
Et comme ce sont des communautés locales, les gens partageraient aussi une connaissance de leur groupe et de leur environnement. Ils savent qu’ils devront vivre avec les conséquences de leurs décisions. Contrairement aux politiciens ou bureaucrates qui décident pour les autres.
Les anarchistes croient que les décisions devraient toujours être prises au plus bas niveau possible. Tout choix, que les individus peuvent faire pour eux mêmes, sans interférer avec le choix de qui que ce soit d’autre, doit leur appartenir. Toute décision prise en petit groupe (famille, congrégations religieuse, collègues…) est la leur et ne devrait pas interférer avec celle des autres. Les décisions à l’impact important, si tous le monde est concerné par elles, donneraient lieu à une assemblée de la communauté.
Cette assemblée n’est cependant pas un pouvoir législatif. Personne n’est élu. Tous peuvent en faire partie. Les gens parlent pour eux même. Mais comme ils parlent de problèmes particuliers, les gens sont conscients que pour eux, gagner n’est pas « la seule chose qui compte ».
Ils veulent que tous gagnent. Ils apprécient l’amitié de leurs voisins. Ils commencent par essayer de réduire les incompréhensions et clarifier les problèmes. C’est souvent suffisant pour tomber d’accord. Sinon, ils cherchent un compromis, qui, en général, fonctionne. Si ce n’est pas le cas, l’assemblée reporterait le problème afin que toute la communauté puisse y réfléchir, si ce n’est pas quelque chose qui requiert une décision immédiate. Si cela échouait encore, la communauté chercherait comment la majorité et la minorité pourraient temporairement se séparer, chaque groupe vivant selon son choix.
Si les deux groupes étaient irréconciliables, la minorité aurait deux choix. Ils pourraient s’aligner sur la majorité car l’harmonie de la communauté serait plus importante que ce problème. Peut être la majorité peut elle être conciliante avec la minorité sur une autre décision. Si toutes ces méthodes échouent également, et si le problème est si important pour la minorité, elle peut alors former sa propre communauté, comme l’ont fait plusieurs états Etats-uniens (Connecticut, Rhode Island, Vermont, Kentucky, Maine, Utah, West Virginia, etc.).
Si leur sécession n’est pas un argument envers l’étatisme, alors c’est un argument contre l’anarchie. Ce n’est pas un échec pour l’anarchie car la nouvelle communauté recréerait sa propre anarchie. L’anarchie n’est pas un système parfait, il est juste meilleur que les autres.
Mais nous ne pouvons satisfaire tous nos besoins ou nos envies au niveau local.
Peut être pas tous, mais il existe des preuves archéologiques de commerce sur des longues distances, plusieurs milliers de kilomètres, à travers l’Europe préhistorique et anarchiste. Les sociétés anarchistes primitives étudiées par les anthropologues durant le 20eme siècle, comme les San chasseurs cueilleurs, ont montré ce genre de commerces, mais de façon individuelle. La pratique de l’anarchie n’a jamais dépendu de la capacité à se suffire à soi même. Mais beaucoup d’anarchistes récents ont soutenu que les communautés et régions devraient l’être le plus possible afin de ne pas dépendre de lointaines et impersonnels tractations.
Même avec notre technologie récente, qui a souvent été créée pour élargir les marchés et détruire l’autosuffisance, à un niveau local, l’autosuffisance est bien plus possible que ce que les gouvernements et compagnies ne le voudraient.
On peut citer « le chaos » comme une définition de l’anarchie. N’est ce pas ce que serait justement l’anarchie ?
Pierre-Joseph Proudhon, qui fut le premier à se définir lui même comme anarchiste, a écrit que « la liberté est la mère et non la fille de l’ordre. » L’ordre anarchiste est supérieur à celui de l’Etat/de la force, car ce n’est pas un système de lois coercitives, c’est simplement expliquer comment des communautés de gens qui se connaissent peuvent vivre ensemble. Cet ordre est basé sur le consentement et le sens communs.
Quand a été formulé la philosophie de l’anarchisme ?
Certains anarchistes pensent que les idées anarchistes ont été exprimées par Diogène, le cynique en Grèce antique, par Lao Tseu en chine et par certain mystiques médiévaux ou encore durant la guerre civile anglaise du 17eme siècle. Mais l’anarchisme moderne commence avec « justice politique » de William Godwin, publié en Angleterre en 1793. Il fut ensuite ravivé en France avec Pierre-Joseph Proudhon autour de 1840 (qu’est ce que la propriété ?) qui a inspiré un mouvement anarchiste chez les ouvriers Français. Max Stirner mets en lumière l’individualisme, valeur basique de l’anarchisme, à travers « l’Ego » et « Le sien ». Un Etats-unien, Josiah Warren, est arrivé indépendamment aux mêmes conclusions au même moment et a ainsi influencé un mouvement sur une très grande échelle pour créer des communautés utopistes. Les idées anarchistes ont ensuite été développées par le brillant Michael Bakounine, révolutionnaire Russe, ainsi que par l’enseignant Russe Peter Kropotkine. Les anarchistes espèrent que leurs idées continuent de se développer dans un monde en plein changement.
Toutes ces histoires de révolution ressemblent beaucoup au communisme dont plus personne ne veux.
Les anarchistes et les Marxistes sont ennemis depuis les années 1860. Certes ils ont parfois coopéré face à des ennemis communs comme les tsaristes durant la révolution Russe ou les fascistes Espagnols pendant la guerre civile d’Espagne, mais les communistes ont toujours trahis les anarchistes. De Marx à Staline, les marxistes ont toujours dénoncé l’anarchisme.
Certains anarchistes, disciples de Kropotkine, s’appellent eux mêmes « communistes »- pas Communistes. Mais ils opposent un communisme libre venant de tous, fait d’un partage volontaire des terres, de travail dans des communautés locales où les gens se connaissent au Communisme imposé par la force par l’Etat, nationalisant les terres et les unités de production, reniant toute autonomie locale et réduisant les ouvriers à être employés de l’Etat. Comment ces deux systèmes pourraient ils être plus différent ?
Les anarchistes se sont félicités et ont en fait participé à la chute du Communisme Européen. Certains anarchiste étrangers ont aidé les dissidents du bloc de l’Est – alors que le gouvernement US ne le faisait pas- durant de nombreuses années. Les anarchistes sont maintenant actifs dans tous les anciens pays communistes.
La chute du communisme a sans aucun doute discrédité la plupart de la gauche états-unienne, mais pas les anarchistes, dont beaucoup ne se considèrent pas de gauche d’ailleurs. Les anarchistes ont existé bien avant le marxisme et nous sommes toujours là.
Les anarchistes ne revendiquent-ils pas le recours à la violence ?
Les anarchistes sont loin d’être aussi violent que les démocrates, les républicains, les libéraux ou les conservateurs. Ces gens là ne semblent pas violents uniquement parce qu’ils se servent de l’Etat pour faire le sale boulot – pour être violent pour eux. Mais la violence reste la violence. Porter un uniforme ou agiter un drapeau ne change rien. L’Etat est violent par définition. Sans usage de violence à l’encontre de tous nos ancêtres, il n’y aurait aucun Etat aujourd’hui. Certains anarchistes recommandent le recours à la violence, mais l’Etat lui y a recours tous les jours.
Certains anarchistes, dans la mouvance de Tolstoï, sont pacifistes et non violents par principe. Un petit nombre d’anarchistes croient en une offensive armée contre l’Etat. La plupart des anarchistes croient en l’autodéfense et accepteraient un certain niveau de violence dans un contexte révolutionnaire.
Le problème n’est pas vraiment violence contre non-violence. Le problème c’est l’action directe. Les anarchistes croient que les gens, tous les gens, devraient tenir leur destin dans leurs mains, individuellement ou collectivement, que ce soit légal ou non et que cela implique l’usage de la force ou non.
Quelle est exactement la structure sociale d’une société anarchiste ?
La plupart des anarchistes n’en sont pas « exactement » surs. Le monde sera un endroit extrêmement différent quand les gouvernement auront été abolis. Les anarchistes ne font généralement pas de « mode d’emploi » mais ils proposent quelques principes destinés à nous guider. Ils disent que l’entraide mutuelle- coopération plutôt que compétition- est la base de la vie sociale.
Ils sont des individus dans le sens où ils pensent que la société existe pour le bien des individus, pas l’inverse. Ils encouragent la décentralisation, ce qui signifie que les fondations des communautés seraient faites au niveau local, des communautés « face à face ». Elles pourraient ensuite se fédérer- à travers des relations d’entraide- mais seulement pour coordonner des activités qui ne peuvent être exécutées au niveau local. La décentralisation anarchiste inverse la hiérarchie existante. De nos jours, plus le gouvernement est situé à un haut niveau, plus il en tire du pouvoir. Sous l’anarchie les hauts niveaux ne sont absolument pas des gouvernements. Ils n’ont aucun pouvoir coercitif, et plus on monte, moins on leur délègue de responsabilités.
Les anarchistes sont cependant conscient du risque que ces fédérations ne deviennent bureaucratiques et étatiques. Nous sommes des utopistes mais nous sommes aussi réalistes. Nous devrons surveiller de près ces fédérations. Comme l’écrit Thomas Jefferson, « l’éternelle vigilance est le prix de la liberté »
Un dernier mot ?
Winston Churchill, un politicien alcoolique et criminel de guerre anglais a écrit un jour que « la démocratie est le pire des systèmes de gouvernements, excepté tous les autres. » L’anarchie est le pire système social, excepté tous les autres. Toutes les civilisations (à société étatique) se sont effondrées et ont été remplacée par des sociétés anarchistes. L’étatisme social est naturellement instable. Tôt ou tard, nos sociétés s’effondreront aussi. Il n’est pas trop tôt pour réfléchir à ce qui pourrait les remplacer. Les anarchistes y pensent depuis 200 ans. Nous avons un départ. Nous vous invitons à explorer nos idées et de nous rejoindre pour essayer de construire un monde meilleur.
Bob Black
Texte publié en anglais par Anarchy, traduit par Flugute.
Mis en ligne par Flugute, le Samedi 8 Décembre 2007, 22:52 dans la rubrique "Pour comprendre".
15:22 Publié dans ALTERNATIVES | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2008
mgversion2>datura n°61
vous allez pouvoir découvrir le 61ème opus de mgversion2>datura à avec de nombreux auteurs dont Jan
Oskar Hansen, Cathy Garcia, Pierre Guéry et d'autres, dont un nouveau venu dans la maison: Christophe Siébert.
Rendez-vous dès maintenant sur http://mgversion2.free.fr/mg61/mgv2_61index.html
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14/04/2008
Le dernier livre de Marc Sastre est sorti
Vous trouverez des extraits sur le site:
http://marcsastre.wordpress.com/1-a-defaut-de-martyrs/
Pour ceux que ça intéresse, et je vous conseille fortement de vous y intéresser, c'est disponible sur Toulouse aux
librairies Ombre Blanche, La Renaissance.
Peut se commander également dans n'importe quelle librairie. (prix 12 e)
13:32 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)
Un poème de CE Andersen
Après 15 mois d'inactivité forcée par sa maladie, Christian Erwin Andersen reprend du poil de sa plume :
Je ponds
les dernières larves noires de ma vie
dans la pestilence d’un asile urbain
et forme le vœux qu’elles y prolifèrent
si je vous les annonce
c'est que je suis bon bougre
un facteur triste pourrait vous les porter
franco de port et sans préavis
par le crachoir pour tuberculeux
qui me tient lieu ici de portevoix
j’en dis l’interminable litanie
elles remuent dans ma gorge
se bousculent dans ma bouche
et piétinent mes lèvres
nées les fers aux pieds
elles ont traversé ma vie
laissant pour seule trace
une traînée sanglante
comprenant leur impatience
je les libère enfin
la noire marée moutonnante
va fondre sur la ville
2. Faut pas rêver
A marée montante
les rêves
ont les poches pleines
à l'étalle
ils ont du sang
sous les ongles
les rêves sont dangereux
pour un nuage qui passe
ils vous égorgeraient
ils ont
la folie furieuse
3.
Tu ne pouvais deviner qu'elle vivait là
cachée sous ton coude
dans l'angle mort du jeu
ni imaginer
qu'à deux doigts à peine de la main
elle te narguerait
présentant à tes lèvres
en même temps qu'à tes yeux
l'absinthe et le sucre qui les exaltent
la flamme bleue et sa banquise d'ouate
qui font nos masques sembler au néant
Cela
tu n'aurais pu le croire
que parfois se faufilant
entre deux portes la nuit
de grands yeux aux longs cils d'or
te visitent viennent et reviennent
elle est nue venue pour te séduire
elle pose un doigt impérieux
sur tes lèvres
t'intime l'ordre de te taire
de la suivre
et tu trébuches tu obéis c'est l'erreur
dieudeux@yahoo.fr
13:18 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2008
Urgence pour Melissa Patiño, Pérou
Melissa Patiño accusée de « terrorisme » pour le « péché » de Poésie
Demande urgente de signatures pour sa liberté
(En bas, lettre au Président du Pérou et signatures)
La poète Melissa Patiño Hinostroza (20 ans) a été arrêtée et accusée de « terrorisme »
au Pérou.
Son « péché » : avoir participé en tant que promoteur culturel à une rencontre politique de Coordinatrice Continentale Bolivarienne, qui a eu lieu à Quito, Équateur.
Elle appartient au groupe culturel « Cercle du Sud », dont la tâche est d'organiser récitals de poésie à Lima. Melissa prend part aussi à la production d'une émission de radio ; Elle étudie à l'Université.
Son « péché » : être poète, aimer la vie, aimer autrui, aimer un monde juste.
Melissa fut arrêtée par la police péruvienne, lors de son retour au Pérou. La télévision l'a montré ainsi qu'une « terroriste » qui « voulait saboter les sommets de chefs d'État que prépare le Pérou »
Le Président du Pérou, Alan García, ne fait rien d'autre qu'être à genoux face à George W. Bush et sa politique perverse du « terrorisme préventif ».
Melissa est poète, innocente de toute innocence. Elle n'a pas même fait acte de militantisme.
Elle écrit.
Amis, la vie de Melissa est en sérieux danger !
Il faut agir sur-le-champ.
http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/article-18500103.html
http://www.rodolfoybarra.blogspot.com
http://zonadenoticias.blogspot.com:80/2008/04/hacia-el-estado-policial-titula-csar.html
Le P.E.N. Club du Pérou, toutes les personnes concernées par les droits de l'homme et ce, d'où qu'ils soient, de même que la famille Patiño, essayent d'aider notre poète.
Mais elle a besoin de nous ! L'aide internationale est indispensable.
Je vous prie de bien vouloir signer cette lettre aussi vite que possible.
Pour adhérer à la liberté de Melissa Patiño, emprisonnée par le Régime du Pérou, vous devez me faire parvenir un mail à :
castello.cristina@gmail.com en complétant les données suivantes :
Prénom, Nom
Activité
Ville
Pays
Merci,
Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com
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Lima, Perú, 2 abril del 2008
Docteur
ALAN GARCÍA PEREZ,
Président constitutionnel de la République du Pérou,
Affaire : Nous demandons la liberté immédiate de Melissa Patiño Hinostroza, emprisonnée injustement dans le pénitencier de Sainte Mónica.
De par notre plus grande considération, Monsieur le Président :
Il est très probable qu'étant donné vos multiples tâches et préoccupations en tant que dirigeant, l'affaire qui motive la présente lettre ne soit pas arrivée à votre connaissance, jusqu'à présent, et, peut-être est-ce pour cela aussi, que vous n'y aurez pas accordé plus de signification ou d'importance que cette situation impose.
Pour nous, Monsieur le Président, elle est d'une urgence suprême. C'est pour cette raison qu'avec tout le respect que nous vous portons, nous nous permettons de nous adresser à vous.
Une jeune femme, âgée d’à peine vingt ans, étudiante d'administration de l'Université Nationale, la plus grande de San Cadre, membre d'un groupe culturel qui, entre autres activités, organise des récitals dans le cône sud Lima, et, pour excédent de « malheurs », poète ;
C'était il y a quelques semaines, arrêtée et, aujourd'hui, elle se trouve internée dans ce centre pénitentiaire de sûreté maximale (la Sainte Mónica de Chorrillos), non comme s'il s'agissait d'une délinquante commune, qu'elle n'est seulement pas, mais sous le soupçon infâme d'une chose totalement étrangère à elle, celui de « terroriste » !
Son « péché » : avoir assisté à une activité publique et légitime effectuée dans le voisin pays de l'Équateur.
. Pour avoir dans une représentation de son cercle culturel, en remplaçant — à la dernière heure — le directeur du programme radial qu'elle transmet dans son quartier.
Son délit : être revenu dans un véhicule de transport public, dans lequel voyageaient aussi des personnes auxquelles les policiers « attribuent des liens avec un groupe subversif ». La situation de la poète Melissa est kafkaïenne, c'est-à-dire absurde, insolite, injuste, ironique.
Non seulement nous préoccupe ce fait, Monsieur le Président, mais plus encore, il nous répugne.
Melissa Patiño Hinostroza (on appelle ainsi l'étudiant, presque adolescente encore, qui pourrait être une de ses filles), nous allons le dire avec clarté :
Elle n'est pas impliquée dans quelque chose qui pourrait engendrer un souci et, plus encore, un danger pour l'état. Est-ce un impair blâmable et réprouvable : elle étudie, écrit, favorise culture et rêve.
Rien de plus. Tout ceci est-il estimé comme dangereux Monsieur le Président ?
Nous ne considérons pas raisonnable et encore moins admissible que dans un pays démocratique et civilisé l'exercice de ce qui serait persécution mue par une sorte de paranoïa, puisse acquérir un droit de citoyenneté et de légitimité.
Ce qui arrive à Melissa nous blesse comme poètes, artistes, intellectuels, professionnels, êtres pensants et critiques. Cette situation nous frappe comme des Péruviens, comme personnes. Nous sentons et sommes sûrs qu'il s'agit d'un attentat flagrant des droits de l'homme. Mais, de plus, nous comprenons qu'elle fait mal à la dignité des créateurs, qui pensent, à ce dont ils rêvent ; qu’ils aspirent à un meilleur monde pour tous.
Par cette raison, Monsieur le Président, nous osons exprimer ici notre solidarité absolue avec cette jeune poète, étudiante et promotrice culturelle Melissa Patiño Hinostroza, injustement enfermée dans une prison de notre pays. Non seulement par le droit que les lois peuvent nous octroyer, nous le faisons par la faculté et l'arbitre que le sens commun et l'intelligence nous prodiguent.
Il faut lui s'engager sur notre patrie, monsieur le Président - nous l'invoquons respectueusement — Une raison de plus pour penser qu'il y a encore de l'espoir ; que des erreurs soient commises, mais qu'à temps puisse s'appliquer l'équité ; que la raison, que le bon jugement régit l'exercice du pouvoir sans les émouvoir. Convenons, Monsieur le Président, que la liberté est sacrée et que la jeunesse — de Melissa Patiño et de tous — nous inspire de bons sentiments et non de la perversion.
Que ce mois, qui est celui des Lettres, soit aussi celui de l'intelligence, de la beauté et la liberté.
Nous sollicitons de votre part, de mettre une attention à ce cas, qu’il n'est ni minuscule ni peu important. Et, s'il vous plaît, indiquez à ceux avec qui elle communique, que les autorités et les fonctionnaires qui ont à voir avec le sujet de sa liberté, évalueront au plus tôt avec pondération, lucidité, justice et célérité, la situation du poète citée. Et que sans perte de temps, soit ordonnée sa libération, qui la délivre, parce que c'est son droit et qu'elle ne mérite pas ce déshonneur traumatique.
Le plus grave délit est d'avoir retiré la liberté à Melissa Patiño Hinostroza, une jeune poète une Péruvienne, une citoyenne de notre patrie.
Une geôlière tend des clefs innombrables, / si tu étais ici,
si tu voyais même/ quelle heure ce sont ces quatre murs. / Avec celles-ci nous serions avec celui-là, les deux, / plus deux que jamais. Et ni tu ne pleureras, / dis, libératrice ! (César Vallejo).
18:23 Publié dans LATINA AMERICA | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2008
Salines, par Nathalie Riera
avec Cathy Garcia
Quand les longs doigts du rêve
pénètrent le réel
le frottement crée
des étincelles
des jouissances qui flambent
comme des allumettes
(…)
profite, profite
des souffles ultimes
petite sœur
et ne joue pas avec les allumettes
mais il fait froid aujourd’hui
le monde est froid
Avec Cathy Garcia la poésie se passe de fioritures, mais pas des plaies de l’animal et de l’humain dont nous sommes investis. Dans le recueil Salines, qui précède Ombromanies, pas de discours dans les poèmes, mais plutôt l’énergie féroce, le désir intense à vouloir nous écorcher vif, et nous dépouiller à la manière d’un peintre qui dépossède ses modèles, les spolie de leurs faux-semblants. Alors le poème ne nous est plus étranger, parce qu’il nous ressemble, profondément, activement, et parfois monstrueusement. En poésie, la férocité est indispensable, et chez Cathy Garcia cela semble être de première nécessité.
Dans le désordonné de nos amours se mêlent les fleurs du cœur aux fortes exhalaisons. C’est le printemps et l’été des corps, l’amour acclamé dans son éclat de sel, sa portée musicale en fièvre, mais les saisons se refroidissent vite, et lorsque tout pourrait nous sembler paisible, il en est absolument rien : pour Cathy Garcia, il s’agit plutôt de « balafrer la plénitude », « laisser jaillir//la fontaine de vivre », et ne cesser d’épargner à l’amour des odeurs de parjure, ainsi que
le sinistre sérieux
de nos serments théâtraux
la camisole du manque
nos angoisses toxiques
Chez la Grande Saline , l’amour nous invite à ses danses et ses rythmes de nomades, mais tôt ou tard l’amour s’en va sans regret rejoindre les eaux profondes et leurs « algues amnésiques » ; s’en va naviguer l’amour comme pour retrouver son feu, l’entretenir, et nous ravir des jouissances qu’il procure, comme pour recommencer « le geste toujours neuf», la grande fraîcheur d’aimer.
Chez la Grande Saline , ce qui est mot, ce qui est geste, ce qui est avoir peur, ce qui est rire « sans savoir pourquoi », ce qui est sel, épice, sang, langue, sève … ne cessent de cafouiller des « je t’aime », profondément, activement, et parfois sauvagement.
Jean-Marie Magnan, au sujet de Picasso, écrivait : « C’est un lieu commun assez mesquin que d’affirmer qu’un créateur ne ressemble pas à sa création ». Dans le débordement de l’amour, Cathy Garcia nous dit le désastre qui est le sien qui est le nôtre, sa hantise qui est la sienne qui est la nôtre, sa démesure de femme « Unique Multiple », et en même temps sa grande déception à errer à la même rive maligne, où l’horrible et le minable nous serrent la gorge :
Se mettre à l’abri
en hauteur
ne pas se prendre
le plein fouet
le versant nu de nos extrêmes
fragilités
Chercher l’autre rive
des yeux seulement
paysages projetés
crachés au visage
Chez elle, le crépuscule n’est pas en chute libre, mais « en chute froide ». Et que peut le poète contre ça ? à part ne pas l’ignorer, à part ne rien attendre. C’est le crépuscule qui floue la soie de l’âme, la soif des chiennes, et leur extirpe le soleil.
La solitude lui est-elle « un feu//à la langue exaspérante », la solitude est action, où écrire nous enracine, nous déterre, arrache, sarcle, déporte, éloigne. Gratitude de la solitude. Ingratitude de l’aveu. Peu importe. Il n’y a pas forcément de l’altruisme dans la lumière. Seulement de la buée sur les mots. Et puis de l’écume et du sel. Et puis du venin et de la lie comme excrétions contre toutes les mascarades, les violations, les reniements.
Le futur recommence au ras du sol
Claude Esteban
Nathalie Riera
Une étape dans la clairière du 8 avril
http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com
12:29 Publié dans CG 2007 - SALINES, à tire d'ailes | Lien permanent | Commentaires (0)
Survie Info n° 31. Spécial "Moi(s) contre la Françafrique"(7 Avril - 13 Mai 2008)
En 1958, l’instauration de la Vème République par le général de Gaulle (rappelé au pouvoir en pleine guerre d’Algérie) coïncide avec la mise en place de la Françafrique, devenue en quelque sorte consubstantielle d’une République qui s’attachera, jusqu’aujourd’hui encore, à garder une haute main sur les pays africains et leurs ressources naturelles.
La stigmatisation des 50 ans de cette politique, non démocratique, est pour nous l’occasion d’appeler à un changement réel et à une véritable rupture dans ces pratiques par un assainissement des relations franco-africaines. Conférences-débat, projections, manifestations, concerts, sont organisés un peu partout en France au cours du "Mois contre la Françafrique" grâce à la vingtaine de groupes locaux de Survie, mobilisant ainsi plusieurs centaines de militants et interpellant quelques milliers de citoyens.
Pour retrouvez les évènements consultez l’agenda ci dessous et sur http://survie-france.org/article.php3?id_article=1142
Téléchargez le dossier de presse : http://survie-france.org/IMG/pdf/DossPresse_Moi_s_Francaf...
1958-2008 : 50 ans de République Françafricaine. Communiqué de Survie du 7 avril 2008
Aujourd’hui, 7 avril 2008, on commémore le douloureux 14ème anniversaire du début du génocide des Tutsi au Rwanda qui, du 7 avril au 4 juillet 1994 a fait environ 1 million de victimes. Ce plan machiavélique d’extermination d’individus pour le simple fait d’être « tutsi » (ou pour s’être opposés à cette extermination) a été mis en œuvre grâce au soutien politique, diplomatique, militaire et financier que la France a apporté au régime d’apartheid de Juvénal Habyarimana dans un premier temps, puis aux génocidaires pendant et après le génocide lui-même. Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1147
Découvrez POMP'AFRIC le nouveau t-shirt de l'association : http://survie-france.org/article.php3?id_article=671
A l'occasion de "Mois", Survie lance une campagne promotionnelle d'adhésion : "1 adhésion à partir de 25 euros = 1 Livre blanc offert". Alors profitez-en. Offre valable jusqu'au 1er juin : Téléchargez le bulletin d'adhésion : http://survie-france.org/article.php3?id_article=13
Présentation du Livre blanc pour une politique de la France en Afrique responsable et transparente sur : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1062
Actualité
21 mars 2008. Eviction de J.M. Bockel. La Françafrique, on l’aime ou on la ferme. Communiqué de Survie
Le dessaisissement de Jean-Marie Bockel du portefeuille de Secrétaire d’Etat à la Coopération, dans le cadre du remaniement ministériel post-municipales, est une véritable sanction à l’encontre de celui qui avait annoncé en janvier dernier vouloir « signer l’acte de décès de la Françafrique ». Dans une dépêche de l’AFP du 19 mars, un ministre affirmait qu’il n’excluait pas « qu’il y ait eu des pressions, notamment d’Omar Bongo (président du Gabon), pour faire partir Bockel du Quai d’Orsay », ce que confirmait une source proche du pouvoir gabonais : « Libreville a bien demandé un changement de tête à la Coopération ». Lire le communiquéhttp://survie-france.org/article.php3?id_article=1132
11 mars 2008. Demande de création d’une Commission d’enquête parlementaire sur le rôle de la France au Tchad. Courrier de Acat-France, Survie, Secours catholique, Réseau Foi et Justice, groupe Afrique d’ATTAC, Cédétim/Ipam, Peuples solidaires, Mouvement de la paix.
Téléchargez le courrier : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1121
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 168 (Avril 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : L’homme africain et les Droits de l’homme
Du 24 au 28 février, plusieurs villes du Cameroun, notamment Douala et la capitale Yaoundé, ont été le théâtre d’émeutes généralisées, réprimées de façon brutale et sanglante, faisant au bas mot une centaine de morts, selon l’Association des chrétiens contre la torture (ACAT) à Douala. Un dirigeant associatif connu, Jacques Tiwa, a été froidement abattu. En France, il y a eu quelques articles dans la presse écrite et sur le net mais rien sur les grandes chaînes de la télé, aucun commentaire de la classe politique. Une manifestation des Camerounais de la diaspora à Paris a été ignorée des médias. Une déclaration de l’opposition en exil réclamant une commission d’enquête de l’ONU n’est relayée nulle part. Lire la suite : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1143
S’abonner à Billets d'Afrique : http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=65
Agenda du "Mois"
Retrouvez le programme complet du "Moi(s) contre la Françafrique" ville par ville : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1142
Avignon
Besançon
Drôme (26)
Grenoble
Ile de France
Lille
mercredi 23 avril Conférence-débat "Tchad, Darfour, Centrafrique. Quelle politique pour la France ?"
Lyon
mercredi 9 avril Conférence "Bolloré, un pouvoir africain..." à Lyon
Midi Pyrénées
Montaubanmardi 6 mai Concert Tiken Jah Kakoly
Toulouse
Perpignan
mardi 22 avril Projection débat "Du pillage au pilonnage" et sur la situation au Niger
Rennes
vendredi 25 avril Conférence débat "l’exploitation de l’uranium du Niger par Areva"
Saint Brieuc (lieu à confirmer)
jeudi 24 avril Conférence "les médias et la liberté de la presse" au Niger
Saint Julien en Genevois(74)
mercredi 23 avril Conférence "Du racisme Français"
_________
Survie est une association (loi 1901) qui milite pour l'assainissement des relations franco-africaines et contre la banalisation du génocide. Elle est aussi engagée en faveur de l'accès de tous aux biens fondamentaux, au Nord comme au Sud. www.survie-france.org
Pour adhérer à Survie, cliquez ici http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=13
Pour vous abonner à Survie Info, envoyez un mail vierge à sympa@listes.survie-france.org en mentionnant "subscribe info" dans l'objet de votre message. Vous recevrez ensuite un mail vous demandant de confirmer votre inscription.
Ou inscrivez-vous directement sur le site de Survie http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=504
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05/04/2008
Think TIBET par JL Millet
14:42 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)
tableau de JL Millet
Un grand Torii bleu
posé sur fond de couchant
est-ce bien normal ?
profitez-en pour aller voir son site et tout particulièrement là :
14:40 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2008
non à l'expulsion d'Elisabeth
Une ressortissante béninoise en voie d'expulsion après le décès de son conjoint français.
Elisabeth, resssortissante béninoise, se marie avec Claude, ressortissant français le 16 octobre 2005 et obtient un titre de séjour temporaire « vie privée et familiale » en qualité de conjoint de français.
Ce titre de séjour est renouvelé une première fois au mois de novembre 2006. Quelques mois plus tard, Claude découvre qu'il est atteint d'un cancer. Il décède le 3 octobre 2007.
Elisabeth, qui vient de déposer une nouvelle demande de renouvellement de son titre de séjour, informe l'administration de ce décès. Trois semaines plus tard, elle reçoit un refus de séjour accompagné d'une mesure d'éloignement. Le préfet de l'Indre-et-Loire lui écrit que « même si la rupture de communauté de vie résulte malheureusement du décès du conjoint français, l’administration ne peut renouveler le titre de séjour sollicité ».
Elisabeth est parfaitement intégrée en France. Elle est titulaire d'un CDI en qualité d'agent d'entretien et possède un logement à son nom.
Jeudi 3 avril, elle a été interpellée à son domicile par les services de police et conduite au centre de rétention en vue de son expulsion qui doit intervenir dans les prochains jours.
Elisabeth a été libérée et assignée à résidence dans l'après midi du 3 par le Juge des Libertés. Mais son expulsion, qui reste en vigueur, doit intervenir dans les prochains jours.
Nous, signataires de la présente pétition, nous associons aux Amoureux au ban public :
-
pour refuser que des étrangers mariés à des ressortissants français soient expulsés après le décès de leur conjoint au mépris des principes élémentaires d'humanité et de justice.
-
pour exiger la libération immédiate d'Elisabeth et le renouvellement de son titre de séjour
-
pour dénoncer la politique d'éloignement aveugle et inhumaine du gouvernement
Ecrivez au Préfet de l'Indre-et-Loire
pour demander la libération et la régularisation d'Elisabeth
et pour exprimer votre indignation!!!
patrick.subremon@indre-et-loire.pref.gouv.fr
etrangers@indre-et-loire.pref.gouv.fr
Fax Préfecture : 02 47 64 0405
Modèle de lettre
Monsieur le Préfet,
Je me permets d'attirer votre attention sur la situation de Mme Elisabeth GUERIN, une ressortissante Béninoise dont vous avez décidé l'éloignement au mois de novembre 2007 à la suite du décès de son conjoint français, M. Claude GUERIN.
Elisabeth et Claude se sont mariés en France le 16 octobre 2005. A la suite de ce mariage, Elisabeth a obtenu un titre de séjour « vie privée et familiale » qui a été renouvelé au mois de novembre 2006. Quelques mois plus tard, Claude GUERIN découvre qu'il est atteint d'un cancer. Il décède le 3 octobre 2007. Après avoir été informé par Elisabeth de ce décès, vous avez pris la décision de ne pas renouveler son titre de séjour et de prononcer à son encontre une obligation de quitter le territoire français au mois de novembre 2007. Dans le courrier que vous lui avez adressé, vous soutenez que « même si la rupture de communauté de vie résulte malheureusement du décès du conjoint français, l’administration ne peut renouveler le titre de séjour sollicité ». Jeudi 3 avril, Elisabeth a été interpellée à son domicile par les services de police et conduite au centre de rétention. Elle a été libérée et assignée à résidence dans l'après midi par le Juge des Libertés.
Nous vous demandons par le présent courrier de revenir sur vos décisions et de permettre à Elisabeth de poursuivre légalement sa vie en France. Et il nous paraît inhumain de l'obliger à quitter le pays dans lequel est enterré son époux et dans lequel elle a reconstruit sa vie. Elisabeth est en effet titulaire d'un CDI en qualité d'agent d'entretien et possède un logement à son nom.
En attendant une réponse positive de votre part, veuillez agréer, Monsieur le préfet, mes salutations respectueuses.
Le Mouvement des Amoureux au Ban Public Se marier, vivre en couple et fonder une famille sont des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les Conventions internationales protectrices des droits de l'homme. Visitez le site des amoureux au ban public http://amoureuxauban.net |
Contact : coordination@amoureuxauban.net
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03/04/2008
Bulletin Survival International du 3 avril 2008
FRANCE : Visite du président du Botswana à Paris
A l'occasion de la visite en France du président du Botswana M. Festus Mogae, la section française de Survival International lui a rappelé le sort tragique des Bushmen du Kalahari et a appelé le gouvernement français à intercéder en leur faveur pour qu'ils puissent retourner vivre en paix sur leurs terres ancestrales.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3162
Agissez ! http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/bushmen
BRESIL : Les Enawene Nawe obtiennent le droit de pêcher
Un juge brésilien a estimé que les Enawene Nawe avaient le droit de pratiquer la pêche sur le rio Preto, leur plus importante source de poissons. Ce jugement clôt la procédure entamée l'année dernière par des propriétaires terriens locaux qui avaient obtenu une injonction interdisant aux Indiens de construire des campements et des barrages de pêche sur la rivière.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/3183
INTERNATIONAL : Survival remet le prix de "l'article de presse le plus raciste de l'année"
Un article assimilant les Indiens du Paraguay au cancer et les décrivant comme des gens "néolithiques", "attardés" et "crasseux" a été désigné par Survival comme "l'article le plus raciste" publié l'année passée dans les principaux médias.
Pour en savoir plus et lire l'article : http://www.survivalfrance.org/actu/3156
AGENDA
Le cinéma est à l'honneur dans l'agenda de Survival avec le lancement à Paris du cycle "ciné-débat" avec la Filmothèque du Quartier Latin ainsi que la Retrospective Filmeurs du Grand Nord :
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda
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Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
Survival n'accepte aucune subvention gouvernementale et dépend exclusivement de ses membres et donateurs pour financer ses campagnes.
Pour en savoir plus ou apporter votre soutien :
http://www.survivalfrance.org
info@survivalfrance.org
16:11 Publié dans PEUPLES PREMIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
SURVIE INFOS n°30 - mars 2008
Voir le Livre blanc pour une politique de la France en Afrique responsable et transparente sur : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1062
Tous les évènements du "Mois contre la Françafrique" seront bientôt annoncés sur notre site.
3 mars 2008. CAMEROUN. Violences meurtrières : l’expression d’un "ras-le-bol" généralisé. La répression brutale comme seule réponse. Communiqué de Survie
Depuis la fin du mois de janvier, les manifestations contre la réforme constitutionnelle supprimant la limitation des mandats présidentiels que projette Paul Biya se sont succédées à Douala. En février, le pouvoir a fermé la télévision privée Equinoxe qui avait montré des images de ces manifestations. Le samedi 23 février, une manifestation interdite est dispersée mais l’embrasement spontané d’un quartier populaire de Douala tourne à l’émeute avec des barricades, des pillages et des destructions visant des édifices publics mais aussi, spécialement, les guérites du PMUC, société française gérant les paris sur les courses en France. Les forces de police tirent et font plusieurs victimes.
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1103
29 février 2008. FRANCE-TCHAD. Le masque est tombé. Communiqué de Survie
Le voyage du président français Nicolas Sarkozy au Tchad ce 28 février n’aura servi à rien sauf à cautionner l’enlèvement et la probable élimination physique de représentants de l’opposition démocratique par le régime Déby. La France, qui essaie de faire croire le contraire (mais n’y arrive pas), se rend ainsi une nouvelle fois complice de la dictature tchadienne et fait déjà voler en éclat les promesses du discours du Cap prononcé par le président français ce même 28 février.
Lire le communiqué : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1102
27 février 2008. Françafrique : à quand la rupture ? Tribune de la Plate Forme citoyenne France Afrique dans Libération
Rebonds publié mercredi 27 février 2008 dans Libération
Au Tchad, la France vient encore de manquer une occasion d’entamer la rupture promise avec la Françafrique. Le « soutien sans faille » apporté par Paris a surtout encouragé Idriss Déby à bâillonner durablement l’opposition et à saboter le fragile processus de dialogue démocratique. Nicolas Sarkozy saura-t-il tirer les leçons de ce nouvel échec pour amorcer entre la France et l’Afrique « une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé », comme il l’a promis en mai 2006 à Cotonou (Bénin) ?
http://survie-france.org/article.php3?id_article=1101
A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 166 (Février 2008)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Le déshonneur de la France au Tchad
Quand Rama Yadé, dans un élan d’indignation, s’est exclamée à la tribune de l’Assemblée nationale que « L’Afrique de papa c’est fini ! », nous étions loin d’imaginer que cela signifiait le pire, c’est-à-dire que l’Afrique de grand-papa était de retour, celle du mépris des Africains, affiché sans états d’âme. Celle de papa c’était un mépris honteux et dissimulé. Foin de ces chichis avec Sarkozy. On en a eu un avant-goût avec le discours de Dakar, on en a en ce moment une confirmation scandaleusement éclatante avec la conduite de la France au Tchad.
Lire la suite : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1107
S’abonner à Billets d'Afrique : http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=65
Au sommaire ce mois-ci :
- CONGO-BRAZZAVILLE Une leçon de démocratie
- DJIBOUTI Des législatives aux petits oignons
- Dossier TCHAD
- Tchad Une vieille rengaine
- «Le calvaire de Yoro»
- Le chef cuisinier nous roule dans la farine
- NIGER La malédiction Areva
- CAMEROUN Biens mal acquis bien défendus
- FRANCE Michel Rocard : «La Françafrique m’a empoisonné la vie »
- SARKOZY AU CAP : des fausses promesses de rupture ?
L’Afrique répond à Sarkozy. Contre le discours de Dakar, sous la direction de Makhily Gassama, éditions Philippe Rey
Cet ouvrage regroupe vingt penseurs et artistes qui ont décidé de combattre avec vigueur (et rigueur !) les propos tenus par le président français Nicolas Sarkozy dans son "discours de Dakar" le 26 juillet 2007. Choqués par les propos sur l'"homme afriain" ils ont décidé de donner la réplique en attirant l’attention sur les vrais enjeux, sur les questions essentielles qui interpellent le vieux continent... Quelle est la responsabilité réelle des Africains dans les souffrances intolérables qu’endurent les populations ? Comment lutter contre la collusion de l’État français avec les dictateurs du continent ? Comment mettre un terme aux affreuses manipulations des Indépendances par la classe politique française? Comment combattre le révisionnisme sournois qui réécrit l’histoire de la Traite négrière et de la colonisation ? Avec la participation d'Odile Tobner.
Agenda
Conférence "La France et le génocide rwandais. La dérive des institutions de la Ve République ?" le mardi 11 mars à Strasbourg
A l’invitation du bureau des élèves de l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg
à 18 h 15 à l’IEP avec Emmanuel Cattier, membre de la Commission d’enquête citoyenne sur l’implication de la France dans le génocide au Rwanda et Raphaël Doridant
Renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1104
Conférences "Du racisme français" les mardi 11 et mercredi 12 mars à Bordeaux
Organisées par Survie-Gironde et Librairie du Muguet avec Odile Tobner, auteure du livre Du racisme français. Quatre siècles de négrophobie,
- le 11 mars à 20h30 à La Librairie du Muguet
- le 12 mars de 16h30 à 18h30 à Sciences Po
Renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1110
Conférences "Du racisme français" le jeudi 13 mars à Toulouse
Organisée par Survie Midi Pyrénées et la librairie Terra Noca avec Odile Tobner, auteure du livre Du racisme français. Quatre siècles de négrophobie à 19h30 à la librairie Terra Nova
Renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1080
2ème cycle de conférence « Que fait [encore] la France en Afrique », à Grenoble (mars à juin 08)
Organisé par Survie-Isère en partenariat le Centre d’Information Inter-Peuples (CIIP)
Mercredi 19 mars conférence débat "La domination économique Europe-Afrique" Conférence de Frédéric Viale, Docteur en droit et membre d’Attac France
Jeudi 27 mars conférence débat "La françafrique expliquée simplement" Projection de Elf, une Afrique sous influence
Programme complet et renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1094
Bretagne. Conférences - débats "L’or africain" avec Gilles Labarthe auteur du Dossier Noir L’or africain
- le 19 mars à Lannion : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1115
- le 20 mars à Brest : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1116 (ARTICLE A METTRE EN LIGNE)
- le 21 mars à Rennes : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1117 (ARTICLE A METTRE EN LIGNE)
Festival Plein Sud "Au coeur de l’Afrique" du 30 mars au 6 avril à Cozes (17)
Avec dimanche 30 Mars à 10h00 Forum Des ONG : Echange "Dynamique développement" avec Odile Biyidi et Jean-Marc Bikoko (Cameroun)
Renseignements : http://www.festivalpleinsud.com/
Languedoc Roussillon. Projections débats sur le pillage de l’or avec Gilles Labarthe auteur du Dossier Noir L’or africain et Marie Mazalto
Mardi 1 avril à Nîmes autour de la projection du documentaire Le silence est d’or d’Alexandra Sicotte-Lévesque
Mercredi 2 avril à Montpellier autour de la projection du documentaire Le prix de l’or de Camille de Vitry
Jeudi 3 avril à Sigean / Narbonne autour de la projection du documentaire Le silence est d’or d’Alexandra Sicotte-Lévesque
Renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1112
Mercredi 2 au mardi 8 avril 6ème édition du festival de cinéma d’Attac "Images mouvementées" à Paris
Le 2 avril dans le cadre de ce festival, conférence débat sur le thème "De l’autre à l’ennemi" avec Odile Biyidi à la suite de la projection du film Les autres hommes
Renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1105
Symposiums de Reims : "Les enjeux de l'eau pour la paix" le 5 avril
Organisé par l'IRIMEP (Institut de Recherche International pour une Médiation Economique et Politique)
Intervention sur le thème des biens publics mondiaux de Djilali Benamrane, membre du Conseil d'Administration de Survie et spécialiste des
Biens Publics à l'échelle mondiale
Renseignements : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1081
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Survie est une association (loi 1901) qui milite pour l'assainissement des relations franco-africaines et contre la banalisation du génocide. Elle est aussi engagée en faveur de l'accès de tous aux biens fondamentaux, au Nord comme au Sud. www.survie-france.org
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Ou inscrivez-vous directement sur http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=504
Association Survie
210, rue St Martin
75003 Paris
Tél : 01 44 61 03 25
Fax : 01 44 61 03 20
contact@survie-france.org
12:40 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2008
stop aux spéculations !
La pétition en ligne est au bas du message
Objet de la pétition :
La finance déréglementée détruit les sociétés. Silencieusement, au quotidien, quand les actionnaires pressurent les entreprises, c’est-à-dire les salariés, pour en extraire davantage de rentabilité, au Nord comme au Sud. A grand spectacle et avec fracas dans les crises aiguës où se révèlent brutalement les invraisemblables excès de la cupidité spéculative et leur contrecoup sur l’activité et l’emploi. Chômage, précarisation, accroissement des inégalités : les salariés et les plus pauvres sont voués à faire les frais soit de la spéculation, soit des nuisances du krach qui s’ensuit.
Depuis deux décennies, le cours de la finance mondiale n’est qu’une longue suite de crises : 1987, krach boursier ; 1990, crise immobilière aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ; 1994, krach obligataire américain ; 1997 et 1998, crise financière internationale ; 2000-2002, krach internet ; 2007-2008 enfin, crise immobilière et peut-être crise financière globale.
Pourquoi une telle répétition ? Parce que toutes les entraves à la circulation des capitaux et à l’« innovation » financière ont été abolies. Quant aux banques centrales qui ont laissé enfler la bulle, elles n’ont plus d’autre choix que de se précipiter au secours des banques et des fonds spéculatifs en mal de liquidités.
Nous n’attendrons pas la prochaine crise sans rien faire et ne supporterons pas plus longtemps les extravagantes inégalités que la finance de marché fait prospérer. Parce que l’instabilité est intrinsèque à la déréglementation financière, comment les dérisoires appels à la « transparence » et à la « moralisation » pourraient-ils y changer quoi que ce soit - et empêcher que les mêmes causes, de nouveau, produisent les mêmes effets ? Y mettre un terme suppose d’intervenir au cœur du « jeu », c’est-à-dire d’en transformer radicalement les structures. Or, au sein de l’Union européenne, toute transformation se heurte à l’invraisemblable protection que les traités ont cru bon d’accorder au capital financier.
C’est pourquoi nous, citoyens européens, demandons :
l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société. Et nous demandons également
la restriction de la « liberté d’établissement » (art. 48) qui laisse l’opportunité au capital de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs.
Si par « liberté » il faut entendre celle des puissances dominantes, aujourd’hui incarnées dans la finance, d’asservir le reste de la société, disons immédiatement que nous n’en voulons pas. Nous préférons celle des peuples à vivre hors de la servitude de la rentabilité financière.
Le collectif initiateur de la pétition européenne
Elmar ALTVATER (Allemagne)
Philippe ARESTIS (Royaume-Uni)
Geneviève AZAM (France)
Riccardo BELLOFIORE (Italie)
Robin BLACKBURN (Royaume-Uni)
Jérôme BOURDIEU (France)
Mireille BRUYERE (France)
Alain CAILLE (France)
Claude CALAME (Suisse)
François CHESNAIS (France)
John CHRISTIANSEN (Suede)
Christian COMELIAU (France)
Laurent CORDONNIER (France)
Jacques COSSART (France)
Thomas COUTROT (France)
Renato DI RUZZA (France)
Gérard DUMENIL (France)
Cédric DURAND (France)
Miren ETXEZARRETA (Espagne)
Marica FRANGAKIS (Grèce)
Jean GADREY (France)
Susan GEORGE (France)
Robert GUTTMANN (Etats-Unis)
Bernard GUIBERT (France)
John GRAHL (Royaume-Uni)
Jean-Marie HARRIBEY (France)
Michel HUSSON (France)
Pauline HYME (France)
Esther JEFFERS (France)
Isaac JOSHUA (France)
Michael Krätke (Allemagne)
Matthieu LEIMGRUBER (Suisse)
Frédéric LORDON (France)
Birgit MAHNKOPF (Allemagne)
Jacques MAZIER (France)
Sabine MONTAGNE (France)
François MORIN (France)
Ramine MOTAMED-NEJAD (France)
André ORLEAN (France)
René PASSET (France)
Dominique PLIHON (France)
Christophe RAMAUX (France)
Gilles RAVEAUD (France)
Catherine SAMARY (France)
Jacques SAPIR (France)
Claude SERFATI (France)
Henri STERDYNIAK (France)
Daniel TANURO (Belgique)
Hélène TORDJMAN (France)
Eric TOUSSAINT (Belgique)
Aurélie TROUVE (France)
Stéphanie TREILLET (France)
Peter WAHL (Allemagne)
Frieder Otto WOLF (Allemagne)
signez ici : http://www.stop-finance.org/Speculation-et-crises-ca-suff...
19:12 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2008
poisson d'avril !
21:21 Publié dans LA REVUE NOUVEAUX DELITS | Lien permanent | Commentaires (0)
NOUVEAUX DELITS N°28
Pour la première fois, Nouveaux Délits parait un 1er avril, d’où le poisson dans le dos… Pour moi, c’était bien ce délai supplémentaire, aussi j’espère que vous apprécierez ce numéro.
Nouveaux délits aura bientôt son émission sur les fréquences d’Antenne d’Oc que les Lotois connaissent bien même si tous ne l’écoutent pas. Une petite radio libre et impertinente comme je les aime. Le printemps des poètes ici a été grâce au Garage Donadieu et la médiathèque de Cahors, l’occasion d’échanger des paroles du dedans et du dehors, expériences riches et fortes qui sont les prémisses je l’espère d’un véritable courant pour créer du lien entre les gens, les lieux, les différences, surtout les différences. La parole doit franchir les murs, tous les murs et combattre l’exclusion. La parole poétique a les outils pour le faire. La parole mais des actes aussi, pour que le sens prenne corps. Je vous invite partout à faire de même, à nourrir vos rêves et oser la rencontre avec l’autre.
Après avril, vient mai et quarante ans après celui de 68 se retrouve à l’honneur ou au pilori, selon le « camp » qui est le nôtre mais je ne parlerai pas de ce que je n’ai pas vécu, je préfère regarder devant et espérer que mai 2008 sonne le réveil des consciences, dans tous les domaines et dans tous les camps.
C.G.
L’urgence c’est aujourd’hui et maintenant. Et elle demande notre appétit, notre vie, notre essor mental. L’important est d’œuvrer
par le commencement : l’hominisation de l’espèce humaine
et non la robotisation de l’animal humain.
(…)
L’utopie ne signifie pas l’irréalisable, mais l’irréalisé. L’utopie d’hier peut devenir la réalité, la pratique de demain.
Théodore Monod
In Le chercheur d’absolu
AU MENU
Délit etcétéra : textes courts de Thomas Vinau (Vaucluse)
Hommage à Jacek Kaczmarski (Pologne)
Délit de poésie : Muriel Carupt (Rhône), Cathy Garcia (Lot)
Délit gluant : L’intrus de Joaquim Hock (Belgique)
…lui-même
Grand illustrateur attitré
de cette revue
http://homeusers.brutele.be/joaquimhock
Le tout relevé de quelques « Délits d’(in)citations » qui facilitent la digestion.
Vous trouverez le bulletin de complicité au fond en sortant.
Bon appétit !
Ne parle pas du sens si tu n'allumes au soir
une lampe dans la montagne.
Frédéric Ohlen
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
21:19 Publié dans LA REVUE NOUVEAUX DELITS | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2008
collage intégral
18:27 Publié dans CG 2007 - OMBROMANIE (Encres Vives) | Lien permanent | Commentaires (1)
26/03/2008
André Gorz à l'antenne
(Retransmission des débats de la manifestation organisée le 15 mars dernier par la revue Les périphériques vous parlent et la Cité européenne des Récollets)
Emission en deux parties d’une heure chacune des Périphériques vous parlent sur Fréquence Paris Plurielle
Les vendredi 28 mars et vendredi 11 avril de 17h à 18h sur Fréquence (106.3 bande FM ou en direct sur le net www.rfpp.net) - rediffusion les lundi et mardi suivants de 11h à 12h
Retransmission radiophonique du film intitulé André Gorz, de Marian Handwerker (1990 – Belgique) suivi d’un débat avec Marc Kravetz (Journaliste et reporter), Jean Zin (Ecologiste, auteur de L’écologie politique à l’ère de l’information), Marie-Louise Dubouin (directrice du mensuel La grande relève),Christophe Fourel (directeur général de l’Agence nouvelle des solidarités actives), animé par Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent)
Ces échanges et interventions évoqueront, outre la personnalité et l’œuvre d’André Gorz, les rapports du philosophe avec le marxisme, son apport à l’écologie politique, la question du travail envisagé comme production de soi, la sortie de la société salariale et l’instauration d’un revenu social garanti …
13:52 Publié dans ALTERNATIVES | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2008
Non à l'expulsion de Bona
Signez la pétition ici : http://placeauxdroits.net/petition/?petition=25
diffusez-la et écrivez au Préfet (voir plus bas)
Non à l'expulsion de Bona!!
Bona va être expulsé dans les prochains jours alors que sa compagne française est enceinte de sept mois!!!
Bona SIBU, de nationalité congolaise, vit en concubinage avec Lydie, de nationalité française, depuis 2003. Il participe depuis cinq ans à l'éducation des trois enfants que Lydie a eus d'une précédente relation. Le couple attend en outre un heureux événement. Lydie est enceinte et doit accoucher dans deux mois.
Mais le 6 mars dernier, Bona a été interpellé sur la voie publique. Un arrêté de reconduite à la frontière a été pris à son encontre. Actuellement retenu en centre de rétention, Bona doit être expulsé dans les prochains jours.
Nous, signataires de la présente pétition, refusons que Bona soit arraché à la famille qu'il a fondée en France.
Nous n'acceptons pas qu'on lui interdise le droit de se maintenir auprès de sa compagne enceinte et d'être présent pour la naissance de leur enfant français.
Nous demandons la libération immédiate de Bona et la régularisation de sa situation administrative au nom du droit au respect de la vie familiale.
Urgent!!
Ecrire au Préfet de l'Essonne
pour demander la libération et la régularisation de Bona
Fax de la Préfecture de l'Essonne : 01 64 97 00 23
Préfet de l'Essonne : M. Gérard Moisselin : gerard.moisselin@essonne.pref.gouv.fr
Modèle de lettre à envoyer au préfet :
Monsieur le préfet,
Je me permets d'attirer votre attention sur la situation dramatique dans laquelle se trouve une famille, sur le point d'être séparée. En effet, M. SIBU Bona a été arrêté jeudi 6 mars à Brunoy et est actuellement en rétention à Palaiseau. Il est sous le coup d'un Arrêté de reconduite à la frontière (n°0891147) émis par vos services le 7 mars 2008.
Bona SIBU est né le 1er janvier 1970 à Kinshasa. Il est en France depuis 2002. Depuis mars 2003, c'est-à-dire depuis cinq ans, il vit en concubinage avec une française, Lydie MOUKENGA, qui est enceinte de lui et doit accoucher fin mai. Dans deux mois, M. SIBU deviendra donc père d'un enfant français !
De plus, Bona SIBU participe depuis plusieurs années à l'éducation des enfants que Lydie a eus antérieurement avec un autre homme. Ils étaient sur le point d'entreprendre les démarches pour régulariser leur union quand M. SIBU a été arrêté.
Au nom du droit au respect de la vie privée et familiale de M. SIBU, je vous demande de faire en sorte qu'il soit libéré au plus vite et qu'il puisse ainsi retrouver la femme qui porte son futur enfant. Elle a besoin de lui, particulièrement dans les semaines qui viennent.
En attendant une réponse positive de votre part, veuillez agréer, Monsieur le préfet, mes salutations respectueuses.
Le Mouvement des Amoureux au Ban Public
Se marier, vivre en couple et fonder une famille sont des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les Conventions internationales protectrices des droits de l'homme.
En France pourtant, des milliers de couples mixtes sont privés de ces droits ou doivent, pour y accéder, lever de nombreux obstacles et subir bien des humiliations. En effet, le durcissement continu des lois sur l'immigration et des pratiques administratives produit des situations inadmissibles : multiplication des procédures d'opposition à mariage, difficultés pour obtenir la transcription des unions célébrées à l'étranger, multiplication des refus de visa ou de titres de séjour, éloignement des étrangers en situation irrégulière mariés ou sur le point de se marier à des français, enquêtes de police sur la communauté de vie ne respectant pas les règles élémentaires de déontologie, d'objectivité et de respect des personnes auditionnées, non reconnaissance du droit au séjour des couples mixtes vivant hors mariage....
A l'initiative de la CIMADE, des collectifs de couples mixtes se sont réunis au sein du mouvement des « Amoureux au ban public » pour assurer la défense collective du droit à une vie familiale...
Visitez le site des amoureux au ban public http://amoureuxauban.net
Contact : coordination@amoureuxauban.net
11:24 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2008
Violation du Traité de non Prolifération
La France s'apprête à effectuer un nouvel essai du futur missile M51,
d'ici la fin de la semaine. Et ce, en totale violation du Traité de
non Prolifération que notre pays a signé qu'en 1992. Cette violation
de la loi internationale est grave; elle se fait en catimini.
Il y a pourtant un Livre blanc en préparation mais une chape de plomb
pèse sur l'information et sur les choix à faire en matière de
défense. Nous devons briser ce mur du silence.
Pour cela nous avons besoin de votre mobilisation.
Nous vous invitons à envoyer le message ci-dessous au Premier
ministre copie au Président de la République, .
Nous vous demandons de faire suivre ce message d'action à tous les
contacts que vous jugerez utile.
Merci de votre indispensable participation.
Pierre Villard
co-coordinateur de la Campagne pour le Désarmement Nucléaire
co-président du Mouvement de la Paix
Alain Uguen association Cyber @cteurs
Comment précéder ?
Sur le site
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre_dep.php?id=209
par courrier électronique
Effectuez les étapes suivantes, vous y parviendrez facilement :
1 - Copiez le texte à envoyer ci-dessous entre les symboles ############
2 - Cliquez ici :
mailto:premier-ministre@cab.pm.gouv.fr,cyberacteurs@wanad...
Cela vous ouvre un nouveau message avec les adresses des destinataires.
Ou alors copier les adresses dans votre logiciel :
premier-ministre@cab.pm.gouv.fr
cyberacteurs@wanadoo.fr
petitions1@www.elysee.fr
3 - Collez le texte
4 - Signez-le : prénom, nom, adresse, ville
5 - Rajouter l'objet : Je refuse un nouvel essai du M51 qui viole le TNP
6 - Envoyez votre message
Par cette action, vous ferez connaitre votre opinion au Premier
Ministre français et à cyber @cteurs pour mesurer l'impact de cette
cyber @ction.
############
Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
Localité :
Pays :
Monsieur le Premier ministre
copie au Président)
Je viens d'apprendre que la France devrait procéder dans les jours
qui viennent à un nouveau tir d'essai du futur missile M51 au Centre
d'Essais et de Lancement de Missiles des Landes à Biscarosse. Je vous
demande d'interrompre ce nouvel essai qui constitue une nouvelle
violation du Traité de non prolifération nucléaire (TNP) signé par la
France et 186 autres Etats.
Au moment où la communauté internationale agit pour limiter la
prolifération nucléaire à de nouveaux états, la France perd de son
crédit en s’autorisant ce qu’elle interdit à d’autres.
Avec cet essai, c'est une faute grave que commettrait la France. Cela
rajouterait de l’instabilité sur la Planète, déjà très en danger par
l’existence de 27 000 têtes nucléaires.
Je vous demande de suspendre le programme de missiles M51 et de
prendre des initiatives pour que s'engage un processus international
de désarmement nucléaire en soutenant le modèle de convention
d'élimination des armes nucléaires déposé à l'Onu.
Les milliards d'euros du programme M51 ainsi économisé pourraient
abonder les caisses de l'Etat pour une vraie politique de
désarmement, la satisfaction des besoins sociaux et l'aide au
développement.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de
mes respectueuses salutations.
############
11:16 Publié dans NUCLEAIRE | Lien permanent | Commentaires (1)
20/03/2008
alors hein alors ?
Lieu du larcin : Traction Brabant n°21
15:42 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0)